OnePlanète est un site web autonome agrégateur RSS en ligne d'information orienté à gauche et écologiste.
Le site est sans publicité et sans traceurs, avec seulement des connexions externes lors du visionnage d'une vidéo hébergée sur des plateformes comme YouTube et Dailymotion.
OnePlanète utilise uniquement des cookies pour son fonctionnement, un cookie de connexion temporaire et un cookie pour le choix de couleur du site.
Le site fonctionne avec un bot (robot) qui utilise les flux RSS de journaux d'informations en ligne pour poster automatiquement des extraits d'articles et images publiés sur ces sites. Si vous êtes propriétaire d'une image et souhaitez faire une demande de retrait, vous pouvez utiliser la page "Nous Contacter"
Le site donne aussi accès gratuitement et sans publicités à des chaînes de télévisions en direct ainsi qu'à des web radios live, en limitant au maximum les connexions externes aux cookies et traceurs qu'ils utilisent. Nous utilisons pour cela les liens HLS public et les embed vidéos no-cookies de youtube.
La finalité de OnePlanète est de rendre pratique la lecture des titres de ces 38 journaux en ligne, tout en leur donnant de la visibilité sur les moteurs de recherche.
Tous les contenus, articles, photos, images, vidéos, audios, appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
Liste des sites d'informations dont nous partageons les articles
Acrimed
Affordance info
Anticor
Asso Sherpa
Attac France
Basta ! mag
Blast info
Bon Pote
Cerveaux Non Disponibles
Chronik
Contre Attaque
Contretemps
Frustration Mag
Générations Futures
Greenpeace France
IAATA
La Croix
La mule du pape
La Relève et La Peste
Le Grand Soir
Le Média TV
Le Poing
Les Amis de la Terre
Les blogs du Diplo
Les Mots sont importants
Lundi Matin
Lutte Ouvrière
Mr Mondialisation
News Nations Unies FR
Politis
Prendre Parti
Rapports de Force
Reporterre
Réseau Mutu
The Conversation
Université Ouverte
Voix de l’Hexagone
Unric Nations Unies
Après Jean-Paul Delescaut, responsable de la CGT, Rima Hassan, candidate aux européennes, c’est maintenant Mathilde Panot, présidente La France Insoumise du principal groupe d’opposition au parlement, qui est convoquée au commissariat pour son activisme en faveur des droits humains et de la solidarité avec les Palestinien·nes.
Ces convocations de responsables politiques, associatifs et syndicaux sous motif fallacieux d’apologie du terrorisme sont des attaques sans précédentes aux libertés publiques et aux principes démocratiques.
La gauche politique, les groupes parlementaires de la NUPES et tous les mouvements progressistes doivent répondre tous ensemble, unitairement à ces attaques remettant en cause nos principes démocratiques et valeurs de solidarité. Cela pourrait se faire par un meeting commun comme proposé par Olivier Besancenot ou par d’autres formes d’actions
994 k abonnés - 1,5k+ - 44 216 vues - 869 commentaires
🔴 Depuis le 20 octobre, Le Média est une chaîne télé ! Retrouvez-nous sur le canal 350 de la freebox, sur Youtube ou sur notre site www.lemediatv.fr/direct !
⚠️ POUR LE VRAI PLURALISME DES MÉDIAS AUDIOVISUELS, CONTRE LA CENSURE PAR LES BOX INTERNET, SIGNEZ LA PÉTITION !
📝https://www.change.org/p/pour-le-vrai-pluralisme-des-m%25C3%25A9dias-audiovisuels-contre-la-censure-par-les-box-internet-je-signe-lemediatv
Extrait de “Toujours Debout” et de notre nouvelle rubrique hebdomadaire : “Ne nous engueulons pas”. “Ne nous engueulons pas” c’est une confrontation d’idées entre notre historien-maison, Julien Théry, et un interlocuteur avec lequel il n’est, disons, structurellement pas d’accord, même si des convergences sur certains sujets ne sont pas interdites.
Cette fois ci, Julien est face à Lucas Jakubowicz, rédacteur en chef de Décideurs Magazine.
La gauche française est-elle devenue l’ennemie publique numéro un de la classe politique et de ce que l’on pourrait appeler le champ médiatique majoritaire ? Plus précisément, la gauche radicale, qui occupe aujourd’hui une position hégémonique à gauche, et l’extrême gauche, doivent-elles désormais être séparées du reste de la classe politique dite “républicaine” par un cordon sanitaire, selon l’expression de Manuel Valls ? Exclue parce que dangereuse parce que wokiste, parce que communautariste, islamogauchiste voire antisémite ? Débat à bâtons rompus.
Soixante-cinq intellectuels israéliens, militants de la paix et progressistes, ont publié une lettre ouverte [le document intégral
...
Connu / TG le 19/10/23 à 12:55
22 octobre 2023
Des secteurs de la gauche occidentale développent un récit selon lequel la Russie a été progressivement encerclée par l’OTAN, ce qui aurait « provoqué » Poutine
...
47,1 k abonnés - 108+ - 1 516 vues - 40 commentaires #LaMidinale
En cette rentrée des classes, Laurence De Cock, enseignante et autrice de "Une journée fasciste, Célestin et Elise Freinet, pédagogues et militants" aux éditions Agone, est l'invitée de #LaMidinale.
Tr: ... à 11:59 ça ne fait pas disparaître la question sociale, ça la met au coeur du projet de l'école. C'est-à-dire que l'école devient un instrument de remédiation - parmi d'autres, elle ne peut pas faire tout toute seule - à la question des injustices sociale. Et ça se travaille aussi d'un point de vue pédagogique. Donc la question des classes sociales ne disparaît pas. Elle est travaillée pédagogiquement. À des fins critiques pour qu'idéalement, les élèves sortent de l'école en se disant "cette injustice sociale, on n'en veut plus. Et je ne veux pas être celui qui participe à la produire". ... les pédagogies alternatives, en soi, ça ne veut rien dire. ... détournées par les entreprises, par le gouvernement lui-même qui au moment de la bascule néolibérale : "si on peut utiliser les pédagogies alternatives comme un moyen de ne pas mettre des moyens dans l'école, tant mieux. Macron favorise ces alternatives, l'innovation pédagogique, un espèce de mantra qui est la condition pour toucher des moyens. Donc tout ça ne veut pas dire grand chose ... Ce qui m'intéresse, ce sont les pédagogies qui sont émancipatrices, qui ont à coeur de travailler à l'abolition des dominations, la fin des injustices sociales. Elles assument que l'école soit à la fois un lieu dans lequel on travaille, ya contraintes, savoirs car ils émancipent. Mais ya aussi un travail sur les valeurs, sur la coopération, sur les manières de faire. Et toutes les pédagogies ne font pas ça. Je défends celle de FRESNET, mais yen a d'autres. Montesori n'est pas inintéressant par ailleurs, mais a une approche plus individualiste des apprentissages. Et Steiner est sectaire. Ça n'a aucun sens de rapprocher ces trois là. On oublie "ALTERNATIVES". En revanche, on se forme sur les différents pédagogues et puis il faut que ça devienne un support de formation des enseignants car la plupart des enseignants n'en ont jamais entendu parler.
...
La droite s'est emparée des savoirs, des valeurs. /Abaya république, laïcité ...
Pour la gauche, l'important sont les savoirs critiques qui donnent à penser, qui ne se présentent pas comme toujours déjà là, à prendre ou à laisser. Des supports de réflexion. Comment on en est arrivé là en maths, en histoire, qui, comment, pourquoi ? ... des mises en doutes ... un rapport critique ... chantier énorme : réécriture du référentiel, du curriculum, qui reformule ces savoirs, ces contenus d'enseignement dans ces termes là. Donc il faut montrer que le savoir est l'aboutissement d'un processus de construction de savoirs. Sur la question de valeurs, c'est la même chose. Une valeur ne s'assène pas. Ça n'est pas un catéchisme républicain. Une valeur s'éprouve, se met en pratique.Ya des normes, des interdits ... connaissances, mise à l'épreuve des connaissances ...
/gauche : ... FSU ... Syndicats ... l'école doit répondre à deux questions fondamentales : 1- qu'est-ce qu'on apprend ? 2- comment on l'apprend ... sinon on est à côté de la plaque ... / union de la gauche centrée sur l'école ... c'est pas encore tout à fait le cas
/Sophie BINET /école privée ... les révolutionnaires ont tranché pour rendre l'école publique désirable. C'est ma position ... On ne convainc pas les gens par l'interdiction ... Les responsables politiques doivent à tout prix mettre le paque sur les conditions de l'école publique. Et ça passe notamment - c'est dans le programme de plusieurs partis politiques pendant les présidentielles - par une révision totale des subventions publiques. ... pas d'argent public pour les écoles privées ... c'est pas liberticide, ya un état éducateur. C'est la position que je défends ... On sait que c'est un sujet ultra-sensible ... la gauche doit avoir du courage politique. Et surtout le remettre dans le débat public comme un possible. Ça peut passer par un conditionnement des subventions aux écoles privées via la mixité sociale ...
82,1 k abonnés - 1,3k+ - 25 834 vues - 415 commentaires #AMFIS2023
Rendez-vous en direct ce vendredi 25 août à 15h30 pour la conférence des AMFIS 2023 « Pour gagner, la gauche doit-elle s'assagir ? », avec :
- Manuel Bompard, député LFI-NUPES et coordinateur de LFI
- Ségolène Royal, ancienne ministre
- Stefano Palombarini, économiste et membre du conseil scientifique de l'Institut La Boétie
Tr.: ...
MB : ... les pb sont radicaux (à prendre à la racine) ... où sont les marges de progression : la jeunesse 10% ... les mal inscrits ... comment on montre qu'il est possible de gagner avec notre programme ?
SP : ... /RN approuve chaque mesure séparément, mais ne croit pas à l'ensemble, résignation sur l'économique et le social ... alternative crédible, chiffrée ...
SR : le front républicain n'a pas fonctionné à cause de Macron ... ont fait nommer des vice-pdt an RN ! être unis aux élections européennes ... n'a pas fait voter la privatisation des barrages ... aimer les gens ... le pire pour la droite est l'indifférence, le gouvernement par la peur ... romp les chaines de solidarité ... menaces de coupures de courant ... "le pire est devant nous" ou "empêcher le pire ?!
fait accepter le pire sans broncher ...
Questions : revenir aux urnes, croire à nouveau à la politique
SR prend initiative pour l'union aux européennes ... morale politique, parole donnée, stratégie de convergence
SP : révolution par les urnes ...
MB : créer une chaîne de tv NUPES oui, mais comment ?
/vote obligatoire : changer les règles constituante, 6ème république avec vote blanc, proportionnelle ...
être sérieux ne veut pas dire sage.
270 commentaires
Nos invités :
- Illana Weizman, sociologue, militante féministe antiraciste et autrice de l’essai Des Blancs comme les autres ? Les Juifs, angle mort de l’antiracisme (Éditions Stock, 2022) ;
- Jonas Pardo, formateur dans la lutte contre l’antisémitisme et membre du Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR) ;
- Alexis Corbière, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis.
…
tr.: ... livre
ndlr : visionnée, émission intéressante, même si sujet pointu. Demande de l'intransigeance et de la rigueur, contribuons y ! ACT
Gauche(s) Enquête
De l’affaire Quatennens à la banalisation de l’extrême droite, les nouveaux députés de La France insoumise, élus en juin 2022, ont courbé l’échine et fait front dans l’ombre des figures du mouvement pendant un an. Face à la diabolisation de Jean-Luc Mélenchon, ils disent leur inquiétude et leurs aspirations.
...
Connu / TG le 12/0/23 à 15:34
Gauche(s) Analyse - 47 commentaires
En déjouant le scénario d’une victoire de la droite alliée avec l’extrême droite, la gauche espagnole envoie un message d’espoir à ses homologues européennes. En France, les dirigeants de la gauche écologiste, qui peinent à faire vivre la Nupes, s’en saisissent pour plancher sur leurs propres combats.
...
Connu / TG le 24/07/23 à 22:45
ÉLECTIONS EUROPÉENNES : QUI VEUT ENCORE FAIRE PERDRE LA GAUCHE ?
• 27 vues
Puisqu’on parle beaucoup de casseroles ces derniers temps, c’est peut-être le moment de faire un petit point sur la tambouille électorale...
Cela peut paraître un peu hors-sol de se lancer dans des discussions de politiciens en pleine mobilisation sociale. Le problème c’est que la période montre précisément l’énorme supériorité du camp qui occupe le pouvoir et les institutions.
Il peut être bon dès lors d'anticiper les prochaines échéances électorales. Or en partant divisée, la gauche n’a pas les moyens de battre dans les urnes la droite, ni même l’extrême droite. Les discussions se concentrent alors sur l’idée de faire une liste commune NUPES aux élections européennes de 2024.
Les insoumis veulent accélérer pour démarrer une campagne le plus vite possible. Mais tout le monde n’est pas aussi motivé – c’est rien de le dire – et l’obstacle de taille s’appelle EELV.
Une liste commune aux européennes aurait pour avantage d’augmenter considérablement le nombre total de sièges pour la gauche. A contrario, faire capoter ce projet, c’est offrir tous ces sièges à la droite et à l’extrême droite. D’un point de vue de calcul électoral, il serait déraisonnable de ne pas s'unir.
Visibilité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes
Durée 8min 47sec
Commentaires désactivés
Reportage — Luttes - Mis à jour le 24 avril 2023 à 15h17 - Durée de lecture : 7 minutes
Clés : Luttes Autoroutes Politique
Attendu depuis des décennies, le projet d’autoroute Toulouse-Castres bénéficie de nombreux soutiens de la gauche, dont celui de la présidente de la région Occitanie, la socialiste Carole Delga. Une position incohérente, selon la Nupes.
...
Lors du week-end de mobilisation les 22 et 23 avril des opposants à l’autoroute Castres-Toulouse, le nom de la présidente de la région Occitanie est revenu plusieurs fois dans les prises de parole pour critiquer sa position. « Nous demandons à Carole Delga d’arrêter de jouer sur deux tableaux, en communiquant sur les améliorations ferroviaires tout en soutenant la construction d’une autoroute. C’est en totale contradiction », expose Aline, porte-parole du collectif La Voie est libre, lors d’une conférence de presse le 22 avril.
...
Politique 1 h 20 min Français tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 16/04/23 à 18h29 Disponible jusqu'au 16/05/23
Invité : Thierry Pech, directeur du Think Tank Terra Nova
Interview :
être de gauche aujourd'hui
La décision du Conseil Constitutionnel
Portrait d’un pays bloqué
-
Semaine politique :
-
Iran : l'IA et la technologie au service du pouvoir contre le voile
-
Maître Gims électrise les pyramides
-
le retour de Quatennens au groupe LFI
-
Dossier : retraites / La gauche en désordre de bataille
-
Dossier : environnement / Ils se mobilisent contre l'A69
Reportage de Beryl Chaumeil et Pierre Caillé à Vendine contre la construction de l'A69
Invité : Sabine Mousson, Maire de Teulat (Tarn) -
Story : Taïwan, une obsession chinoise (Sujet de Diana Buitrago)
Invité : Victor Lauzon, historien, spécialiste de l'histoire de l'Asie Orientale contemporaine
Présenté par : Thomas Snégaroff
Maison de production : Together Media / France Télévisions
Tr.:. ... Macronien de gauche ancien cfdt ... critique sur l'attitude de Macron sur la réforme des retraites ... félicite Ruffin qui soutient les petits emplois mais ne partage pas ses idées ... son livre "insoumissions" éclatent tous les cadres de subordination de l'après-guerre ...
SOPHIE BINET & FRANÇOIS RUFFIN | LA GAUCHE ET LE TRAVAIL - Sortie le 10 sept. 2022 / Le Vent Se Lève
46,5 k abonnés - 1,8k+ - 55 339 vues - 278 commentaires
À l'occasion de la sortie du dernier livre de François Ruffin, « Je vous écris du front de la Somme », aux Liens qui libèrent, Fakir, Le Vent se lève et le SNJ-CGT organisaient une conférence autour du rapport de la gauche et du travail. François Ruffin, député de la Somme, débattait avec Sophie Binet, secrétaire générale de l’Ugict-CGT. La conférence était animée par Laëtitia Riss, rédactrice en chef du Vent Se Lève.
➜ Découvrez la captation de cette conférence, donnée le 7 septembre 2022 à la Bourse du Travail à Paris.
▶️ SOMMAIRE
00:00 : Introduction d'Emmanuel Vire du SNJ-CGT
02:51 : Introduction de Laëtitia Riss
06:24 : François Ruffin - Bilan de la période électorale
19:42 : Sophie Binet - Le travail dans le débat
31:46 : Laëtitia Riss - Comment réunir les travailleurs ?
32:56 : François Ruffin - Rapport capital-travail, le travailleur et l'universel
44:03 : Sophie Binet - Précarisation, morcèlement du salariat et de l'entreprise
55:45 : Laëtitia Riss - Quels autres enjeux de la revalorisation des salaires ?
57:22 : François Ruffin - La droit du travail et le droit au repos
01:01:17 : Sophie Binet - Les rapports de force du travail
01:09:11 : François Ruffin - Vivre et être fier de son travail
01:17:25 : Laëtitia Riss - Comment mieux vivre grâce à son travail ?
01:18:44 : François Ruffin - L'écologie et le travail
01:25:01 : Sophie Binet - Management, féminisme, écologie
01:33:54 : Fin
Connu / TG le 12/04/23 à 03:55
87 commentaires
Les années Macron se sont ouvertes sur une annonce : le clivage gauche/droite était derrière nous. Son premier quinquennat allait être celui qui verrait les progressistes, ouverts et modernes, triompher des populistes, passéistes et dangereux. Le président nous promettait même que nous n’aurions bientôt plus aucune raison de voter pour ces derniers.
Cinq ans plus tard, le bilan est mitigé : l’extrême droite est dédiabolisée comme jamais et la gauche, quant à elle, est à ça de se faire exclure du prétendu « arc républicain ». Que s’est-il passé ? Pour clore les cinq premières saisons d’« Ouvrez les guillemets », cet épisode repasse tout le film en accéléré.
Tr.: ... la NUPES, seule bonne nouvelle de cette période ...
Les taux de mobilisation contre une réforme des retraites qui cristallise une colère latente sont inédits ...
Connu / TG le 08/02/23 à 08:57
Quelle est la réelle implantation des forces de gauche dans les zones dites périphériques, cette France des villes moyennes ?
Thibault Lhonneur
Les séquences électorales de 2022 témoignent-elles d’un renouveau politique autour de la Nupes ou de dynamiques qui condamneraient la gauche à regarder la politique se faire sans elle ? Quelle est la réelle implantation des forces de gauche sur le territoire national, et dans les zones dites « périphériques » en particulier ? Thibault Lhonneur, conseiller municipal de Vierzon (Cher), analyse le vote de cette France des villes moyennes, des sous-préfectures, à laquelle la gauche ne semble plus réussir à parler.
...
Connu / TG le 15/12/2022 à 9:26
Olivier Faure et Arnaud Bousquet ©Radio France - Anne Claire Bazin
Petit-fils d’un partisan de Maurras et d’un autre Vietnminh, Olivier Faure a poussé la porte du PS à 16 ans. A 54 ans, il est Premier Secrétaire du Parti Socialiste. De François Mitterrand à Anne Hidalgo, l'image du parti et son poids dans la vie politique a connu des remous.
Avec** Olivier Faure Député de Seine-et-Marne, Premier secrétaire du Parti socialiste
A 16 ans, Olivier Faure pousse la porte du Parti Socialiste convaincue par une amie. A seize ans, ce jeune lycéen prend le paque intégral, c'est l'Unef, le syndicat étudiant et le Parti socialiste : "la réalité c'est que la politique m'intéressait. Ça m'intéressait de participer aux choix de société mais je ne savais pas très bien ou aller. J'aurais pu être entraîné pour la première fois au Parti communiste, à Lutte ouvrière ou je ne sais ou peut être j'aurais eu un autre parcours. Bon, je ne crois pas malgré tout que je serais allé à la gauche de la gauche radicale. (...) Je trouve ça assez folklorique en réalité. Au départ, je trouve des gens qui s'appellent chat camarade, qui s'envoient des courriers avec marqué à la fin, Amitié socialiste dont je n'avais pas encore compris que ça pouvait receler beaucoup parfois de perversité aussi. Mais en tout cas, je trouve ça charmant et je me dis après tout, pourquoi ne pas continuer avec eux ? Et puis voilà, quelques décennies plus tard, je suis premier secrétaire. Drôle d'histoire."
Le PS : des années Mitterrand à aujourd'hui
...
Rassembler la gauche : une nécessité pour espérer reprendre le pouvoir
...
Nous sommes en juin, la Nupes voit le jour. Mais tout le monde ne porte pas cette alliance dans son cœur pourtant chère à Olivier Faure : "on ne peut pas prétendre rassembler la gauche quand on commence par dire qu'on jette des oukases sur les uns et sur les autres. Nous sommes différents mais nous avons besoin de faire converger le plus grand nombre sur des positions qui puissent être acceptées par les Françaises et les Français. Et c'est le rôle que je nous donne. C'est-à-dire arriver à redevenir, une fois central, une force qui permet d'agréger et non pas une force qui, au contraire, décapite le voisin pour se penser plus grand. Ce n'est pas, ce n'est pas la bonne façon de progresser." (...) "Nous n'avons avec la Nupes, réussi qu'une partie du problème. Nous n'avons fait que 151 députés, il en faut plus de 300 pour être majoritaire. Donc nous avons besoin de continuer à nous ouvrir. On n'est pas, ce n'est pas une secte la nuit. Penser, au contraire, c'est le début d'une histoire, d'un récit qui reste à construire et que nous devons élargir."
...
Le 80e congrès du PS, janvier 2023 à Marseille
Le 80e congrès du Parti Socialiste se tiendra à Marseille les 27, 28 et 29 janvier 2023. Olivier Faure est candidat à sa succession. Face à lui Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol.
Pour le secrétaire du PS, "la question dans le congrès qui vient, c'est de savoir si on continue sur une base qui est celle que j'ai cherché à projeter depuis quatre ans, c'est-à-dire faire en sorte que nous soyons à nouveau l'un des moteurs de l'union pour redevenir un jour le moteur principal de l'union. Ça, c'est l'objectif, c'est l'ambition. Et puis ceux qui, au contraire, disent mais non, pas du tout. En fait, on ne sert à rien, on peut tout faire à l'extérieur et on le fera à l'extérieur comme autrefois. Voilà. Maintenant, il y a un enjeu stratégique qui est posé dans ce congrès et j'espère bien que les socialistes me suivront et auront la lucidité de comprendre que c'est la seule façon de parvenir à nos fins."
Clés : Politique Parti socialiste Olivier Faure Gauche politique
L'équipe Arnaud Bousquet, Production Anne-Claire Bazin,Collaboration Inès Bichel, Collaboration Martin Desclozeaux, Collaboration
Tr.: ... l'anthropocène ... passer de la sur-consommation/exploitation à un système qui conservera ses tigres ... un des moteurs de l'union pour redevenir un jour le moteur de cette union ... débat pour le progrès pour le plus grand nombre ... jeune Rocardien ... se confronter au réel ... aller chercher la société civile ... la politique, débouché politique, ensemblier ... vaste rassemblement ... dose de proportionnelle ... cathos de gauche ... disparu en 2016 ...
Publié le 24 juin 2022 / Benjamin Brice
Catégories : Billets ; Étiquettes : Déficit commercial, Relations internationales
Le numéro 4 de la revue Germinal est sorti sous le titre : Le socialisme face aux rivalités mondiales.
Ce numéro comprend des contributions de Anaïs Voy-Gillis, Matthieu Auzanneau, Alexandre Escudier, Nathan Cazeneuve, Caroline Mini, etc. La table des matières complète se trouve sur le site de la revue.
J’ai également contribué à ce numéro avec un texte intitulé : Pourquoi la gauche devrait prendre au sérieux le déficit commercial https://twitter.com/BenjaminBriceFR/status/1537364918973890562?s=20&t=Y00Q12mYsEVGUY976fmp9Q. Il me paraît en effet absurde d’abandonner ce thème aux libéraux et aux nationalistes, alors qu’il a des conséquences majeures pour nos engagements écologiques, notre position au sein de l’Union européenne, les tensions sociales qui parcourent le pays et le financement des dépenses publiques. Il est temps de réinvestir ce sujet !
Voici le texte de la conclusion de mon article pour avoir une idée du contenu ...
Gauche(s) 22 commentaires
Pour la première fois depuis le début de la législature, la Nupes a l’occasion de pousser son avantage sur le projet de loi développant les énergies renouvelables. Mais le chemin reste long et ardu pour obtenir satisfaction.
Une présentation en conseil des ministres lundi dernier, un premier passage au Sénat fin octobre, et une arrivée dans l’hémicycle du Palais-Bourbon début décembre. À l’aube d’une crise énergétique sans précédent, c’est un marathon éreintant qui s’annonce autour du projet de loi sur les énergies renouvelables. Censé « accélérer à un rythme sans précédent nos efforts pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles », le texte prévoit le développement à grande vitesse de l’éolien, notamment en mer, du photovoltaïque ou de la méthanisation, afin de permettre à la France de rattraper son retard en la matière.
Favoriser les énergies décarbonées pour lutter contre le dérèglement climatique et, au passage, tenter de retrouver un peu de souveraineté énergétique à l’heure des tensions avec la Russie… Au moment où Jean-Luc Mélenchon appelle à se « retrousse[r] les manches » pour construire, « partout », des champs d’éoliens en mer, le sujet fait, en théorie, figure de bouffée d’air frais pour les écologistes et la gauche.
D’autant que, dans un contexte de « blitzkrieg » législative, l’opposition de gauche est, une fois n’est pas coutume, en position de force. Alors que la majorité a choisi de dealer avec le groupe Les Républicains (LR) pour faire passer ses textes sur le pouvoir d’achat cet été, et bientôt sur l’assurance-chômage, les discussions qui s’ouvrent font espérer un changement d’alliance qui, sur le papier, pourrait s’avérer politiquement gagnant-gagnant. Pour les écologistes et la gauche qui appellent à diminuer – voire à supprimer – la part du nucléaire dans le mix énergétique, l’enjeu est d’arracher une victoire politique en ces temps peu favorables ; pour la majorité, il s’agit de prouver sa capacité à faire vivre le « en même temps » macronien et de trouver du consensus sur des sujets d’« union nationale ».
...
Cyrielle Chatelain, co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblee nationale et Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat après une rencontre avec Élisabeth Borne à l’hôtel Matignon à Paris, le 21 septembre 2022. © Photo Jeanne Accorsini / Sipa
...
Alma Dufour, qui considère par exemple que la proposition de rétribution des territoires acceptant l’implantation d’éoliennes est une avancée.
...
André Chassaigne à l’unisson avec les écologistes et les Insoumis qui refusent de livrer le secteur des énergies au privé.
...
sujets primordiaux, mais absents du texte. Rien sur la nécessité de créer des filières françaises sur le photovoltaïque ou les éoliennes par exemple. Rien non plus sur l’impératif de sobriété en matière de consommation énergétique qui, s’il a gagné les discours, reste le point aveugle de la loi. Autre question centrale : celle de la gouvernance. « La participation citoyenne n’apparaît pas, or en matière d’énergies renouvelables, il faut créer de la désirabilité et pas seulement de l’acceptabilité », estime Charles Fournier, en phase avec son collègue sénateur Ronan Dantec qui juge, lui aussi, « le texte très faible sur l’investissement citoyen ». « Accélérer ne veut pas dire faire fi de la démocratie citoyenne », conclut Alma Dufour, comme un avertissement pour les mois à venir.
Pauline Graulle
43,7 k abonnés - 516 vues - 21 commentaires
Dans "Des bières, des chips et des gauchistes", Marie Luchi, Paul Elek et Pablo Pillaud-Vivien se demandent si toutes les actions coups de poing des militants pour la justice climatique sont efficaces aux luttes de la gauche. Spoiler : oui mais.
Connue / TG du 5/11/22 à 22:10
Ndlr : prennent (un peu) l'action de Sainte-Soline comme ex
Le sociologue Benoît Coquard réagit aux prises de position récentes de Fabien Roussel et François Ruffin sur les mauvais résultats de la gauche en dehors des grandes villes.
Connu / TG le 9/10/22 à 11:54
141 abonnés - 6 - 91 vues - 0 commentaire
Il a évoqué l’inflation des coûts énergétiques, le blocage des prix, la rentrée parlementaire et sociale.
Le député entame une tournée des villages et villes de sa circo pour faire remonter leurs attentes, leurs initiatives et leur colère !
Connue / TG 2/10/22 À 22:24
13,7 k abonnés - 978 - 11 597 vues - 354 commentaires
🔴 La gauche ne divise pas la classe de ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre, qu’ils soient travailleurs avec un emploi ou privé d’emploi. En reprenant ainsi une logique et les mots de droite, Fabien Roussel légitime ainsi le sens de la réforme de l’assurance chômage mais s’isole aussi au sein de la NUPES
73,9 k abonnés - 1,1 k - 16 363 vues - 203 commentaires
Rendez-vous ce samedi 10 septembre à 14h pour un débat en direct depuis le stand LFI-NUPES de la Fête de l'Humanité : « Qu'est-ce que la gauche de gouvernement ? » avec Ségolène Royal, ancienne ministre, candidate à l'élection présidentielle en 2007 et Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI-NUPES à l'Assemblée nationale.
Partagez sur les réseaux sociaux avec #FeteDeLHuma.
Connu / https://twitter.com/L_insoumission/status/1568572477327949824
Le manifeste de Bernard Cazeneuve pour une gauche sociale-démocrate, républicaine, humaniste et écologique
INFO JDD. « Refonder » la social-démocratie et lancer une dynamique collective et politique. Voilà la feuille de route
...
Connu / tg 5/9/22 à 11:04
TRIBUNE
Alors qu’écolos, « insoumis », socialistes et communistes tiennent séparément leurs universités d’été à partir de ces jeudi et vendredi, un collectif de membres de la Nupes invite, dans une tribune à « l’Obs », la gauche à reparler à son électorat perdu.
Temps de lecture 3 min
Quel est le point commun entre Blaye, Céret, Narbonne, Bergerac ? En 2012, ces sous-préfectures avaient un député socialiste. Depuis le 19 juin dernier, elles ont un député Rassemblement national (RN).
De nombreux auteurs se sont penchés sur la question. Ils ont cherché à comprendre la dynamique électorale et sociale qui s’est manifestée sur les ronds-points en 2018 avec le mouvement des « gilets jaunes » et ses origines : la disparition de la France des sous-préfectures du discours politique de gauche. Il s’agit pour nous, non d’une accusation, mais d’un constat auquel la gauche doit faire face.
...
Il y a un travail considérable à mener pour que lors des prochaines séquences électorales, la gauche soit en capacité d’être majoritaire.
Thibault Lhonneur, élu municipal LFI à Vierzon
Signataires :
Christophe Bex, député Nupes, Venerque
Mathieu Caillaud, candidat Nupes, Saint-André-de-Cubzac
Nathalie Cullell, candidate Nupes, La Cabanasse
Aurélien Gack, conseiller municipal LFI à Hénin-Beaumont
Florian Dumoulin, candidat Nupes, Thourotte
Aliénor Garcia-Bosch-de Morales, candidate Nupes, Maisonnais
Caroline Fesselier, candidate suppléante Nupes, Servon-sur-Vilaine
Lumir Lapray, candidate Nupes, Ambronay
Damien Maudet, député Nupes, Limoges
Gilles Reynaud, candidat Nupes, Montélimar
Sébastien Rome, député Nupes, Lodève
À la suite des interpellations de François Ruffin sur les performances insuffisantes de la Nupes dans la France « des bourgs et des champs », une question stratégique resurgit ...
Connu / tg 15/7/22 13:57
À l’issue d’une séquence électorale atypique, Jean-Luc Mélenchon tire le bilan de la recomposition des forces et trace des perspectives pour les combats à venir.
Cet article est en accès libre
La suite à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?j5eTNw
Connu / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1547264643038593026
"
Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon · 1h
Retrouvez mon entretien pour Politis en accès libre en ligne et dans les kiosques.
28 - 58 - 138
"
2 271 vues - 188 - 45,1 k abonnés - 74 commentaires
Le divorce historique entre la gauche et les classes populaires est-il en train de se refermer ? Le large score de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle et le succès électoral de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) semblent l'attester. Pourtant, une partie des classes populaires continue à s'abstenir massivement ou à se réfugier dans le vote Rassemblement national.
Face à cet état de fait, plusieurs stratégies s'opposent pour les reconquérir. Chantal Mouffe est une théoricienne majeure du populisme de gauche et l'auteure de nombreux livres, dont « L'Illusion du consensus » et « Hégémonie et stratégie socialiste » avec Ernesto Laclau. François Ruffin commence son second mandat de député de la 1ère circonscription de la Somme, il est auteur et cinéaste.
➜ Découvrez la captation de cette conférence, donnée le 25 juin 2022 à la Maison des Métallos à Paris.
▶️ SOMMAIRE
00:00 : Introduction de Victor Woillet
04:12 : Chantal Mouffe - La théorie populiste
14:25 : François Ruffin - Un diagnostic pour la gauche
27:49 : Chantal Mouffe - Articulations nouvelles
42:51 : François Ruffin - Recréer les bons clivages
57:38 : Chantal Mouffe - Faire la morale ne fais pas gagner
01:01:59 : François Ruffin - Passer à l'offensive
01:09:49 : Chantal Mouffe - L'écologie, nouvelle étape de la justice sociale
01:19:59 : François Ruffin - L'écologie, un conflit de classe
01:29:29 : Questions du public
01:51:02 : Fin de la conférence
Terminer >28:57 ACT
Le socialiste Gustavo Petro, un économiste de 62 ans, a été élu président de la République de Colombie ce dimanche 19 juin 2022. Le sénateur l'a emporté avec 50,49% des voix, contre 47,26% pour son adversaire…
Connu / tg 20/06/22 à 01:19
L'invité de 8h20 : le grand entretien - 25 minutes
Olivier Faure, premier secrétaire du PS et député de Seine-et-Marne, défend les couleurs de la NUPES et de son programme partagé, est l'invité du Grand entretien de France Inter.
Le weekend a été marqué par l'affaire Abad, nouveau ministre des Solidarités, confronté à des accusations de viols révélées par Mediapart. Deux femmes accusent Damien Abad de viol en 2010 et 2011. L'une d'elle a porté plainte en 2017 et vu sa plainte classée sans suite. "On doit écouter la parole des femmes. On doit l'entendre. Alors ça ne remet pas en cause la présomption d'innocence. Mais il me semble que dans un gouvernement qui prétend avoir fait de la lutte contre les violences faites aux femmes, la principale de son quinquennat, il faut aussi être clair et dire que cette parole des femmes doit être entendue et que dans une situation comme celle que nous connaissons avec l'affaire Abad, eh bien il faut prendre des décisions qui sont des décisions difficiles", estime le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure.
"Si j'étais Premier ministre..."
De là à le faire quitter le gouvernement ? "Je crois qu'il y a des signaux clairs à donner parce qu'on sait très bien que les femmes, la plupart des femmes qui ont été victimes, ne portent pas plainte, ne vont pas jusqu'au bout parce qu'elles savent qu'en général c'est elles qui ont payé le prix. (...) Effectivement, quand il y a des témoignages, des témoignages saisissants, vous avez pu les lire dans Médiapart, qui sont des témoignages concordants, qui racontent une façon de procéder et il y a des présomptions qui existaient au sein du groupe Les Républicains avec le sentiment qu'on avait là un homme qui avait un rapport aux femmes, qui était un rapport, disons, compliqué, précédant l'euphémisme. Et donc, ce faisceau de présomptions aurait dû conduire le gouvernement, qui a normalement scanné le CV de toutes celles et ceux qui rentrent au gouvernement, à prendre ses précautions." Il poursuit : Si j'étais Premier ministre, je dirais à Damien Abad : 'Je n'ai pas de raison particulière de penser que les femmes mentent parce que je ne vois pas quelles sont les raisons qui les motiveraient à cela. Il y a un doute qui existe aujourd'hui. La parole des femmes doit être respectée et donc dans l'attente d'une décision de justice, je souhaite que tu ne sois pas au gouvernement'."
Soumis à la volonté d'Emmanuel Macron
Ce nouveau gouvernement fraichement nommé vendredi, "c'est un cocktail", estime le patron du PS, " ce sont surtout des gens qui sont soumis à la volonté du seul chef de l'Etat." Il ajoute : "Le président de la République a cherché à enjamber l'élection présidentielle et il cherche maintenant à enjamber l'élection législative sans préciser le moins du monde quelle est sa pensée."
Le choix de Pap Ndiaye comme ministre de l'Education n'est pas compris par Olivier Faure : "C'est le contraire de ce qu'a été Jean-Michel Blanquer, à la tête du ministère de l'Education pendant les dernières années. Jean-Michel Blanquer, pendant cinq ans, nous a expliqué qu'il était en croisade contre l'indigénisme, contre le wokisme, contre l'intersectionnalité. Et voilà que dans ce gouvernement, vous avez celui qui a introduit la pensée woke en France, qui est maintenant ministre de l'Education. Sur le fond, je ne sais pas ce que fera Pape Ndiaye mais, ce que je vous dis, c'est qu'on a bien du mal à comprendre quelle est la ligne politique de ce gouvernement et quelle est la ligne politique d'Emmanuel Macron."
La gauche inspire le gouvernement ?
Sur la table du Conseil des ministres ce lundi, on retrouvera le premier projet de loi du gouvernement. Il concerne le pouvoir d'achat : revalorisation des retraites et des minima sociaux, chèque alimentation, limitation des prix de l'énergie, dégel du point d'indice des fonctionnaires, augmentation du plafond de la prime Macron. Des mesures qui font penser à Olivier Faure que la gauche n'y est pas pour rien : "Je me félicite du fait que la pression que nous mettons dans cette élection permet déjà de remettre au cœur du sujet la question du pouvoir d'achat qui était jusqu'ici complètement négligée." Mais il faut aller plus loin pour le patron du PS, notamment "le SMIC à 1500 euros."
"Ensuite, il faut mettre en place ce qu'on appelle une conférence salariale, qui remette l'église au milieu du village de manière très laïque, qui permette de dire quelle est l'utilité sociale, revisiter la hiérarchie sociale, faire en sorte qu'on puisse évoquer tous ces métiers qui sont aujourd'hui ceux des premiers de corvée qui ont été salués pendant la période du confinement et qui ont été négligés, oubliés au lendemain de cette période. Il faut donc faire en sorte qu'on puisse revisiter l'ensemble de l'échelle salariale, à commencer par l'égalité entre les femmes et les hommes parce qu'il n'est pas normal non plus que vous ayez des femmes qui, aujourd'hui, en moyenne, gagnent 20% de moins que les hommes à métier égal.
-> http://rf.proxycast.org/963f7094-b387-41ec-b9e7-7faada984c5d/10239-23.05.2022-ITEMA_23034966-2022F10815S0143-22.mp3
Ndlr : dénonce le deux poids-deux mesures entre Abad et Bouhaf de LFI
8 115 vues - 100 - 256 k abonnés - 135 commentaires
legrumph il y a 1 jour
quand est-ce que vous invitez un panel d'éditorialistes de la gauche (genre Le Media, Blast, Mediapart, etc.) pour juger des partis et des candidats LREM, LR, RN ? ça nous changerait. Là, c'est un peu "'les bourgeois parlent aux bourgeois", en mentant factuellement sur un certain nombre de points et en ratant complètement des analyses pourtant assez simples - vous n'auriez pas la moyenne en IEP, messieurs-dames...
Just Chatting Français 17 - Concernant LeMekap 426 followers
Vieux Youtubeur bavard, Dev' informatique de métier, je suis un baroudeur casanier de la vie. En live la semaine vers 19H .Je parle politique (de GAUCHE) , Société, JV/JDR & le reste !
Youtube - Twitter - Discord - Tiktok
Yo, je suis Mekap, Gaya pour les amis.
Dev' informatique qui a vendu son âme à Microsoft, Vieux Youtubeur Givré, je suis un touche à tout roi du Système D.
En live en semaine vers 19H, on parle politique, actualités, jeu de rôle, technologie et JV, et tout le reste.
Amusez vous bien sur le live !
Je suis super actif sur discord & Twitter si on me cherche !
Follow Goals : A 1000 Follow je refais un Insanity.
5€ mini pour le TTS
Attention, les donations sous soumise à l'article 894 du code civil, rendant les remboursements impossible.
Gauches ; Gouvernement ; Législatives 2022 ; Macron
On a une nouvelle première ministre ! Et oui, première car c’est Elisabeth Borne, deuxième femme de l’histoire de la 5e République à être cheffe de gouvernement. Quel progrès social ? Ah, c’est un non évènement me direz vous ? Et oui l’évènement ce n’est pas son genre, car nommer une femme devrait être normal et non la une de l’actu ; alors nous on va se pencher sur la politique qu’Elisabeth Borne va mener, ou continuer de mener.
On a quand même quelques indices, d’ailleurs Mediapart ou encore Frustration magazine ont retracé son parcours : la première ministre était ministre du travail depuis 2020, mais a été également ministre de la transition écologique de 2019 à 2020 et encore avant, ministre des transports de 2017 à 2019. Elle a été aussi, directrice de cabinet de la ministre de l’écologie Ségolène Royal entre 2014 et 2015. C’est à ce titre qu’elle a d’ailleurs mené des négociations qui se sont avérées largement favorables aux sociétés privées dans le cadre du renouvellement des concessions d’autoroutes comme l’a révélé le journaliste Benoît Collombat dans une enquête de Radio France. Enquête qui nous apprend au passage que Borne a été directrice des concessions autoroutières pour la société Eiffage de 2007 à 2008… On l’a vu à l’oeuvre ensuite : réforme de la SNCF avec ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de 2017 à 2019, soutien de la réforme assurance-chômage dès 2020, lancée par sa précédecesseuse Murielle Pénicaud ; il y a eu aussi la loi d’orientation sur les mobilités pour les vélos et transports en commun et en parallèle un refus d’interdire les vols intérieurs au bénéfice de ligne de trains grande vitesse ; également il y a eu la reprise de la loi énergie et climat à partir de 2019.
Des exemples on pourrait en citer beaucoup, tant ses responsabilités ont été nombreuses. Un autre, expliqué par Médiapart : En février 2020, alors ministre de l’écologie, Elisabeth Borne annonce que les inspections annuelles de sites classés vont augmenter de 50 % d’ici à 2022 après la catastrophe Lubrizol. Mais en septembre, le gouvernement dépose le projet de la loi ASAP (« Accélération et simplification de l’action publique ») qui assouplit les obligations faites aux industriels pour leurs sites les plus dangereux. D’une autre part, Elisabeth Borne règle le dossier EuropaCity, ce mégacentre de loisirs et de commerces qui devait être construit sur les terres agricoles du triangle de Gonesse, qui se solde par l’abandon du projet, mais sans abandonner la ligne 17 du Grand Paris qui passerait par ces terres. Bref, beaucoup pointent un bilan ressemblant au “en même temps présidentiel”. Donc on va essayer de comprendre ça avec Thomas.
Le programme de la nouvelle union populaire écologique et sociale, la NUPES, a été dévoilé jeudi dernier. Social, emplois, écologie, partage des richesses, services publics, justice, égalité, international et Union Européenne : ce sont pas moins de 650 propositions pour une alternative au système en place. Il y a 30 propositions en nuance, c’est-à-dire où les partis dans l’union je le rappelle PCF, EELV, LFI et PS n’ont pas trouvé un accord total et seront discutées à l’Assemblée si l’union accède à la majorité, notamment sur les thèmes de l’Europe, l’Otan, le nucléaire, mais aussi la chasse ou les nationalisations. Nous dans tout cela, on a décidé de vous expliquer 2 volets où les discours se multiplient de part et d’autre, d’abord, l’Europe, l’Union Européenne, où on entend tout et son contraire…
Sur l’Europe donc, la NUPES écrit “partager l’objectif commun de mettre fin au cours libéral et productiviste de l’Union européenne (…), même si nos histoires avec la construction européenne diffèrent. La France insoumise et le Parti communiste français sont héritiers du non de gauche au Traité constitutionnel européen en 2005, le Parti socialiste est attaché à la construction européenne et ses acquis, dont il est un acteur clé, et Europe Écologie-Les Verts est historiquement favorable à la construction d’une Europe fédérale.” Fin de citation.
Par contre, pour arriver à cette UE souhaitée, “il faudra être prêts à ne pas respecter certaines règles” écrit la NUPES. Alors ça sera désobéir pour les uns, déroger de manière transitoire pour les autres. “Ce n’est pas un objectif politique en soi mais un outil : de nombreux États y ont déjà eu recours comme l’Allemagne pour éviter la mise en concurrence du secteur de l’eau, une coalition d’États pour interdire les OGM, ou l’Espagne pour intervenir face à la flambée des prix de l’énergie. Cela ne peut se faire que dans le respect de l’Etat de droit.” fermer la citation.
Est-ce possible de désobéir, dans cette forme, est-ce que ça marche, pourquoi, quels risques ? Est-ce que c’est sortir de l’Europe comme avancent certains ?
Autre point qu’on a décidé d’aborder aujourd’hui, et pas des moindres, le partage des richesses et justice fiscale, alors je vais vous présenter quelques propositions mais ce n’est pas du tout exhaustif au vu du nombre. Donc le programme assume des mesures fortes face aux entreprises comme la relocalisation, la réindustrialisation, le conditionnement des aides aux entreprises au respect de critères environnementaux et sociaux ; renégocier le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le placer sous l’égide de l’ONU…
Autre volet, revenir sur les privatisations et défendre l’outil industriel national avec par exemple : renationaliser des aéroports ou les autoroutes Élargir le droit de réquisition de l’État pour les usines et entreprises d’intérêt général en cas de nécessité Décréter un moratoire sur les partenariats publics-privés Interdire les licenciements économiques par les entreprises qui versent des dividendes ou recevant des aides publiques.
Autre grosse proposition : créer un pôle public bancaire grâce à la socialisation de certaines banques généralistes, qui réorientera le crédit vers la bifurcation écologique et sociale de la France et financera les très petites, petites et moyennes entreprises sur des critères sociaux et environnementaux.
Ou encore, définanciariser l’économie réelle, refuser le chantage à la dette publique, ou faire la révolution fiscale.
Il y a encore beaucoup de choses mais, Thomas nous aide à comprendre ce projet fiscal et si les arguments que cela ferait fuire les entreprises créatrices d’emplois ou encore que tout cela détruirait l’économie sont réels ou non.
Les voies du pouvoir Entretien
Les élections nationales ont mis à l’épreuve la stratégie d’autonomie des écologistes vis-à-vis de la « vieille gauche ». Quel dispositif pour la bifurcation écologique, comment convaincre l'électorat : un débat entre David Cormand, Maxime Combes et Claire Lejeune.
Après les 4,6 % des suffrages réunis par Yannick Jadot à l’élection présidentielle de 2022, les orientations stratégiques des écologistes sont mises à l’épreuve. Certaines personnalités qui ont soutenu le candidat, comme le chercheur François Gemenne, en viennent à douter de la pertinence de la voie électorale pour enclencher la bifurcation écologique nécessaire. Mais cette dernière n’a-t-elle pas été également défendue, avec plus de succès, par l’Union populaire de Jean-Luc Mélenchon ?
...
Tr.: ... écologie politique ... Serge Audier ...MC : économiste, membre d'Attac tous bienvenus sur la pente ... tribune du Monde "ce qui nous rassemble plus important que ce qui nous divise" ... voir comment travailler nos différences pour avancer ... félicite la NUPES ... victoire culturelle profonde sur l'écologie ... conférence sur l'écologie politique par Mélenchon à la Maison de la Chimie ... comment on parle aux non convaincus / peurs ... lien entre destructions de la nature et des hommes?? /conflit Ukraine JLM a dit ne pas cesser d'importer gaz russe ni faire cesser total en russie ... retour à l'avant congrès de Tour ... CL : récit de rupture ... 3 blocs populistes ? nons / UP a intégré de la complexité, articuler la situation avec les points de blocage incarnés ... conflictualité ... planification et bifurcation écologique sinon on nourrit les fractures sociales ... réduction des inégalité .. organisation démocratique de la descente énergétique ++ ... Extrait d'un défaitiste, François Gemenne à c ce soir ... MC : transformation profonde des formes d'engagement / l'internet, les écoles de cadres n'existent plus ... défi de taille pour inscrire dans la durée des pans entiers de la population ... besoin de batailles politiques, économiques, sociales, avec des chercheurs, mouvement altermondialiste DC : rupture à opérer gigantesque => 3 leviers - résistances, - alternatives concretes - institutions/régulations. Les autres tellement puissants que l'inertie leur suffit. Tentation autoritaire comme Jancovici, fuite en avant techniciste ... consentir librement est fondamental sinon totalitarisme. CL : moi, je reprends espoir, les boutiques politiques sont enfin à la hauteur ! les resp politiques ont compris que les enjeux plus grands que les appareils. Sans les contre-pouvoirs on ne fera rien. Il nous faut une conscience. éveiller les consciences, bataille culturelle. On a gagné! Ex Ruffin / rural/péri-urbain CL : c'est la force de l'UP, ses différences. Adapter notre récit au rural/p-u car il colle mieux à leur besoin, bataille encore à mener. MC : c'est une population moins jeune, vote RN car différences sociologiques. Travail pas fait suffisament. Exp alternatives intéressantes alternatiba et blocadia. Solidarités ex Ukraine. Apprendre du mvt féministe quie n'a jamais opposé la petite échelle/comportements individuels et le large/collectif. La Sécurité sociale pas que décision de ministres, fruit d'un siècle d'expérimentations sociales. Faire tout ça en un temps resserré. Différences, leviers pour avancer.
Q : lutte d'interpretation de la NUPES : accord législatif ou 1ière pierre d'un avenir.
DC : eelv partenaire donc aveu d'échec. Né à la politique dans l'écologie. Rupture. Autre paradigme.Impensé du biocentrisme, rapport à la nature. La Fr seul pays où la gauche s'est colorée d'écologie. Bases claires. C'est riche. Moment d'ubérisation de la pollitique qui fait du mal. Construire une culture commune. Politique, histoire ET géographie ! Loyauté et fidélité. Les luttes sont incarnées, on a besoin des partis politiques. CL : /PUP dans chaque circo ++ entente, fond commun, prend ? Dans le respect des identités de chacun. Diversité. Aurélie Trouvé /bloc arc-en-ciel, diversité du mvt syndical, composante articulation des différents partis politique, l'arc humaniste d'Éric Piolle. Écosystème fédéraliste ? divers, un camp, une famille. dans la lignée de la pensée solidariste. à PENSER avec le vivant dans son ensemble. Yvait besoin d'un centre de gravité.
MC : NUPES? fragile? 2 warnings : a parlé aux convaincus. L'ED a fait +de40% au 2ème tour. poursuivre au lendemain de l'élection. ÉTAPE pour la suite, /emporter toute la société fr. Pas du même niveau qu'au CHili.
Ndlr : problématique de médiation intégrant conflits et projets, une nouvelle fois...
24 337 vues - 1,5 k - 10,5 k abonnés - 489 commentaires
Qui a tué la gauche ? Comment en sommes nous arrivés là ?
A la veille des élections présidentielles 2022, voilà la question que nous allons nous poser dans cette série de vidéos.
Dans ce premier épisode, il s'agira pour nous de définir les termes face à la confusion ambiante qui voudrait que le clivage droite-gauche n'est plus d'actualité.
Pour ce faire, rien de tel que de revenir aux fondements de la philosophie politique, l'œuvre de Platon, majestueusement interprétée par mon ami Moizi de la chaine @AnalGenocide .
Tr.: Socrate ... nous sommes pire qu'un lion en cage ... changer notre anthropologie ... marx ... déterminismes socio-historiques (gauche) ou naturels (droite) ... gauche humaniste ... le droit aux femmes de choisir leur destin ... nuances : le libéral était la gauche sous la révolution de 1789 ... les rapports de frorce concrets ... sans la théorie, on ne sait pas où on va ... pas de théorie révolutionnaire sans pratique révolutionnaire.
15 136 vues - 1,1 k - 10,5 k abonnés - 329 commentaires
Qui a tué la gauche ? Comment en sommes nous arrivés là ?
Au lendemain des élections présidentielles 2022, voici la question que nous allons nous poser dans cette vidéo.
Dans ce deuxième épisode, il s'agira pour nous d'ébaucher la compréhension de cette défaite électorale. Comment la gauche, dans une situation sociale aussi critique, peut-elle perdre dès le premier tour ?
Pour comprendre cela, nous allons nous aider de Lénine et de son concept de gauchisme.
N'hésitez surtout pas à critiquer constructivement ma vidéo, je tâcherai d'améliorer ce qui ne va pas pour les prochaines. Je lis tous vos commentaires bien sûr, et j’y réponds au maximum selon le temps que j’ai de disponible !
N'oubliez pas de liker, de commenter, de partager, et de vous abonner si vous avez aimé.
Vidéo non monétisée comme toutes les autres, les potentielles pubs sont soit dues à Youtube, soit dues aux droits d'auteurs des musiques utilisées.
Pour me suivre sur Twitter : https://twitter.com/PDuhring
Connue / mel du 19/05/2022, 16:05
Ndlr : est-ce le gauchisme qui aura privé JLM de victoire ou le fait que, jusqu'à maintenant, le PS n'avait pas fait le bilan du quinquennat Hollande et plus généralement de la contamination néolibérale d'une partie de la gauche comme de la droite ? L'avènement de la NUPES intégrant le PS débloquera-t-il cette situation ? C'est possible. Cela ne veut pas dire que le gauchisme n'a pas sa part, mais secondaire selon moi.ACT
10 515 vues - 630 - 229 commentaires
Vendredi 20 mai, Olivier Faure était l'invité de la matinale d'Europe 1 pour notamment développer le #ProgrammeNUPES présenté la veille. Retrouvez cet entretien en intégralité !
et https://www.youtube.com/watch?v=SQdgns1umEA
"
Nupes : comment l'alliance de gauche compte financer ses 650 propositions ? - 20 mai 2022 / Europe 1
830 vues - 11 - 1,04 M d’abonnés - 22 commentaires
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, était l'invité de Dimitri Pavlenko ce vendredi matin. Au micro d'Europe 1, le député a précisé les ambitions de la grande coalition avec la France insoumise, les écologistes et le Parti communiste français, mais aussi leur financement.
"
Ce week-end, c’était un peu deux salles deux ambiances en matière d’actualités politiques. Sous les luxures du Palais de l’Elysée, Emmanuel Macron a été investit pour 5 nouvelles longues années. A quelques kilomètres de là, aux Docks d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, se déroulait la 1ère convention de la NUPES : le nouveau nom donné à l’alliance des gauches.
Cette « Nouvelle Union Populaire Économique et Sociale », que ses partisans présentent déjà comme historique, peut-elle porter Mélenchon à Matignon ? Arrivé en troisième place à la Présidentielle, le leader des Insoumis est parvenu à réunir en quelques jours la gauche longtemps divisée. Si elle s’est affichée unie et combative samedi dernier, lors de son premier meeting, il reste néanmoins des dissidences. Alors, quels sont les défis qui attendent la NUPES ? Nous aborderons la question avec Thomas.
Face à cette gauche plus ou moins réunie, mais combative, se pose aussi la question de la stratégie d’Emmanuel Macron pour les législatives qui arrivent à grand pas. Alors, pour vous aider à y voir le plus clair possible, Anaelle Abasq, journaliste, décrypte la situation avec l'œil expert de l'économiste Thomas Porcher.
1,2K vues
"Cet accord marque un tournant, qu’il débouche ou non sur une victoire électorale. Car la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale renoue avec les grandes heures de la gauche. Du Front populaire en 1936 à la gauche plurielle de 1997, en passant par le programme commun de 1972. C’est le retour à un périmètre commun."
Le récit des négociations qui ont conduit à la conclusion d’un accord électoral entre le PS, le PC, Europe Écologie Les Verts et La France insoumise. C’est le sommaire du numéro 34 d’Un Bourbon Sinon Rien.
Journalistes : Serge Faubert
Montage : Quentin Bonnet Images : Arthur Frainet, Laetitia Lallement, Antoine Etcheto Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Visibilité Publique Publié originellement 05 mai 2022
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes blast ; gauche ; législatives ; NUPES ; union populaire
Durée 12min 44sec
Commentaires désactivés
49 minutes
La gauche divisée, mariée de force, véritablement unie ? Difficile de le savoir. Pour mettre en perspective cette séquence très mouvementée, l’un des grands historiens spécialistes des gauches françaises, Gilles Candar qui publie « Pourquoi la gauche ? De la Commune à nos jours » au PUF.
Gilles Candar, historien, spécialiste des gauches françaises et auteur de « Pourquoi la gauche ? De la Commune à nos jours » (PUF)
Les invités Gilles Candar, Professeur d'histoire en classes préparatoires littéraires
L'équipe Ali Baddou, Journaliste Natacha Polony, Journaliste
Gilles Finchelstein, Directeur de la fondation Jean Jaurès
Mathilde Khlat, Programmatrice Marie Merier, Réalisatrice
Thèmes associés Info Idées Politique Société
14 562 vues - 517 - 1,03 M d’abonnés - 245 commentaires
À la convention de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale ce samedi 7 mai, Jean-Luc Mélenchon a convoqué les événements marquants de l'Histoire de la gauche pour souligner un accord historique.
Les négociateurs du Parti socialiste : Laurent Baumel, Christophe Clergeau, Corinne Narassiguin, Boris Vallaud, Sébastien Vincini et Pierre Jouvet. (Photo AFP)
...
20 techniciens électoraux pour EELV
Des partis autour de la table, c’est sans doute Europe Écologie-Les Verts qui a mobilisé le plus de stratèges pour mener le round de négociations. Exit, donc, les Yannick Jadot et Sandrine Rousseau. Place, plutôt, à une vingtaine de « techniciens » : Hélène Hardy (chargée des élections et des relations avec les autres partis), Léa Balage El Mariky (déléguée aux mobilisations) ou Sandra Regol (secrétaire nationale adjointe). Seule personnalité de poids parmi les émissaires : son secrétaire national, Julien Bayou, qui a décidé de participer en personne à plusieurs réunions. Une stratégie payante : EELV a conclu, comme Génération.s, l’accord.
...
Le PCF a également misé sur ses profils les plus qualifiés en sociologie et stratégie électorales ... Pierre Lacaze, responsable des élections et des relations extérieures au sein du comité exécutif national, ou Igor Zamichiei, coordinateur exécutif national
...
Clémence Guetté (coordinatrice du programme présidentiel) ou Paul Vannier (coresponsable des législatives)… La tête de la délégation, Manuel Bompard, en coche d’ailleurs toutes les cases de l’ingénierie électorale ... les députés Mathilde Panot, Adrien Quatennens ou Éric Coquerel
...
l’aile la plus à gauche du parti. La plus « insoumis-compatible », aussi. Dans l’équipe, des proches d’Olivier Faure : Pierre Jouvet, porte-parole du PS et maire de Saint-Vallier, Corinne Narassiguin, la numéro 2 du parti ou l’élu de Haute-Garonne Sébastien Vincini. Seule tête d’affiche de la délégation : le député Boris Vallaud.
...
Gauche(s) Parti pris 719 commentaires
Après une campagne présidentielle en ordre dispersé, gauches et écologistes vont aux législatives rassemblés sous le drapeau de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Cette dynamique inespérée offre la chance d’un changement par la voie parlementaire contre l’absolutisme présidentiel.
« Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve » : depuis longtemps, Edgar Morin popularise cette maxime du poète Hölderlin dont l’inspiration dialectique ne doit rien au hasard – Hölderlin (1770-1843) était l’ami du philosophe Hegel (1770-1831), dont il fut le condisciple à l’Université de Tübingen. Autrement dit, de la conscience du danger peut naître un sursaut salvateur.
...
Saisir la chance inespérée de l’union des gauches, c’est tout simplement agir dans la continuité du barrage au néofascisme que signifiait le vote pour le candidat de gauche le mieux placé au premier tour et pour le président sortant au second tour de l’élection présidentielle – dans les deux cas pour éviter soit que Marine Le Pen parvienne au second tour, soit qu’elle soit élue ensuite par lassitude, et par malheur.
En revanche, ne pas saisir cette chance, au point de la caricaturer jusqu’à l’insulte, c’est se faire complice des ombres qui gagnent.
Mots-clés Ecologie EELV Élections législatives 2022 GAUCHE(S) gauches Jean-Luc Mélenchon LFI PCF politique PS union populaire
Selon notre chroniqueur, le vote pour l’extrême droite dans les campagnes n’a rien à voir avec le racisme ou le patriarcat. Il viendrait de l’abandon de ces territoires par la ...
Connu / tg 27/4/22 à 17h25
3 295 vues - 57 - 407 k abonnés
Les discussions sont en cours pour l’union des gauches. Forte de ses 7,7 millions de voix au premier tour, LFI tend cette fois-ci la main au PCF, à EELV et même au PS, où les éléphants se cabrent. Jean-Luc Mélenchon s’imagine, lui, dans la peau d’un Premier ministre.
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Clés : Gauches ; Législatives 2022 ; Présidentielles 2022
À l’occasion de sa première prise de parole depuis le premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, fort de sa troisième place et de son score de 21,95%, a annoncé sur le plateau de BFMTV qu’il visait le poste de Premier ministre à l’occasion du 3ème tour que constituent les élections législatives qui se tiendront les 12 et 19 juin prochain.
Mais cette perspective de cohabitation n’enchante pas tout le monde, en témoigne l’inquiétude des grands patrons ou encore du journaliste au Figaro Vincent Trémolet De Villers qui redoutent une vague Mélenchon lors des élections législatives. Les parangons du bloc néolibéral ont-ils raison d'être inquiets ?
Décryptage avec Théophile Kouamouo.
Sur la place de la Liberté, les représentants locaux de la gauche appellent à participer au rassemblement contre l'extrême droite, samedi 23 avril.
© Photo NR Mathieu Herduin
À Poitiers, les représentants du Parti Communiste, de l'Union Populaire, du Nouveau Parti anticapitaliste, de Génération.s et des Verts s'unissent pour lutter contre l'extrême droite et appellent à manifester samedi 23 avril 2022.
...
Alexandre Raguet au Nouveau Parti anticapitaliste ... Au Parti Communiste, Hugo Blossier ...
...
Clés : Social A la Une local Poitiers Élections Présidentielle 2022 A la Une Politique
L'entretien d'actu - Clés : Politique ; Présidentielles 2022
Échanges avec Stefano Palombarini, enseignant-chercheur en économie politique et membre du Parlement populaire, et avec Chris dit “Politicoboy”, journaliste et ingénieur économiste, bon connaisseur des Etats-Unis comme les spectateurs réguliers du Média le savent.
Point sur le paysage après la bataille du premier tour. Et surtout sur les rapports de force que ce premier tour laisse entrevoir à gauche. Notamment avec le début de négociations qu’on imagine houleuses sur une éventuelle stratégie unitaire en vue des législatives.
Qui pèse quoi à gauche ? Que pèse la gauche ? L’heure des calculs d’apothicaire est arrivée. Mais au-delà de ces questions qu’on pourrait considérer comme relevant de la tambouille politicienne, l’enjeu c’est la question de l’hégémonie à gauche et de l’identité même de la gauche.
Ndlr : font référence à l'analyse de Ruffin "il faudrait vérifier les chiffres" ...
Lyon: Laurent Bosetti (LFI) salue les bons scores de Jean-Luc Mélenchon
Laurent Bosetti, adjoint La France Insoumise au maire de Lyon, réagit aux bons scores de Jean-Luc…
Le 11/04/2022 à 18:30 | Durée : 2:55
...
être sur une volonté de rassemblement la plus large possible.
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Gauches ; Présidentielles 2022
Au programme de ce nouvel épisode de L'instant Porcher présenté exceptionnellement par notre journaliste Nadiya Lazzouni : après la déception, l'heure est désormais au bilan. Il y a quand même de bonnes nouvelles. Jean-Luc Mélenchon est le troisième homme de l'élection présidentielle avec 21,9 % des voix.
Le candidat de la France insoumise était loin, et en même temps si proche du second tour. Moins de 400 000 voix, soit 200 000 de moins qu'en 2017. Avec ce score, Jean-Luc Mélenchon s'installe un peu plus en première force à gauche. Ses idées politiques sont debout. Le leader de La France insoumise a fait un carton plein dans les grandes villes de l'Hexagone, dans les quartiers populaires ou encore dans les territoires ultramarins.
C'est du succès de Jean-Luc Mélenchon dont nous parlerons avec Thomas Porcher. Un succès qui aurait pu être une victoire si la gauche n'était pas aussi fracturée. Quel avenir pour le PS, Europe Ecologie-Les Verts et le Parti communiste ? Autant de questions auxquelles notre analyse apportera une réponse.
14 028 vues - 737 - 38,8 k abonnés - 534 commentaires
Au lendemain du premier tour, Catherine Tricot, Pierre Jacquemain et Pablo Pillaud-Vivien reviennent sur les enseignements du premier tour du scrutin présidentiel. #LeDébrief
Regin Hart il y a 1 jour
Je trouve que vous réduisez un peu tout à Melenchon, mais il y a une incroyable équipe derrière lui, et nombre de jeunes talents en politique au sein de LFI qui sont déjà bien affutés pour reprendre le flambeau.
Je ne suis pas certain qu'une gauche ait vraiment existé après la vaste supercherie que fut l'avènement du PS ; elle a surtout profité de l'instinct malsain d'un certain électorat pour la figure du Prince en nous anesthésiant durant 40 ans... Melenchon a le mérite d'être un véritable porte flambeau sans allure aristocratique, sans fascination discutable, il nous laisse un bel espoir pour l'avenir. La qualité de sa campagne n'a pas été assez soulignée et saluée, il aura été trop jugé pour des petites phrases du passé alors que par ailleurs on a pratiqué l'amnésie ou l'amnistie pour excuser les errances de certaines figures qui auront été, jusqu'au bout, méprisables.
Un l'espoir qui réside maintenant en ceux qui font la sève vive de LFI, et en cela aucun autre parti de gauche ne peut rivaliser : Mathilde Panot, Alexis Corbière, Éric Coquerel, Bastien Lachaud, Danièle Obono, Ugo Bernalicis, Adrien Quatennens, David Guiraud, Antoine Leaument, François Rufin, Manuel Bompard, Manon Aubry, Younous Omarjee, Clémence Guetté, et encore bien d'autres...
Ce sont eux l'espoir, c'est ça les bonnes graines de la gauche, il est plus que temps de mettre en jachère la vieille terre stérile où d'autres ont tout laissé pourrir.
Bravo à Melenchon, bravo à l'Union Populaire et aux très bel exercice démocratique qu'ils ont mené lors de cette campagne présidentielle, ce n'est que le début, l'important c'est donner de l'espoir et les moyens de lutter à ceux qui sont le plus démunis, qui sont sacrifiés pour la préservation d'un système foncièrement inégalitaire.
5 056 vues - 186 - 546 k abonnés - 152 commentaires
Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Fabien Roussel affichent des scores très faibles. Jean-Luc Mélenchon, lui, fait mieux qu’en 2017. Analyse de l’état des forces à gauche après ce premier tour.
...
Florent Gougou, maître de conférence Sciences Po Grenoble ... Manuel Cervera_Marza, sociologue université de Liège ... Émilien Houard-Vial, enseignant à Sciences Po Paris ...
7 676 vues - 276 - 451 k abonnés - 243 commentaires
PARIS - 12 504 vues - 448 - 430 abonnés - 47 commentaires
Entretien avec Usul, chroniqueur à Médiapart et Blast, vidéaste.
Réalisé le 25 mars 2022.
Questions : Pierre Girier-Timsit et Vincent Plagniol
Interviewer : Pierre Girier-Timsit - Technique : Vincent Plagniol
Connu / https://twitter.com/WXelka/status/1509580960144269312
"
Abou Léon a retweeté Wissam Xelka @WXelka · 4h
Encore très bon Usul !
Citer le Tweet Dragon @wisleydu22 · 30 mars
Cette vidéo montre pourquoi TOUTE LA GAUCHE devrait voter Mélenchon.
La période est cruciale et ce sont les conditions de possibilité même de nos luttes qui sont menacées par Macron et Le Pen.
2 - 18 - 87
"
Tr.: ... la dissolution du ccif aurait dû inquiéter beaucoup de monde ... accueillir, accompaner, former ... on ne manque pas d'intellectuels mais de moyens, de médias ... on a la majorité de la population et le réel ... être dans les luttes ... les libéraux préfèrent le fascisme à jlm ... les institutions tiennent bien ... 58:00 mater la police ... ne croit pas au coup d'état, on est républicains ... la violence de l'extrême droite ... la viande ...
/ Gilles Rotillon, Economiste, professeur émérite à Paris-Nanterre - 9 recommandés, 16 commentaires
L'appel à un vote Mélenchon suscite des réticences compréhensibles qu'un électeur soucieux de donner un minimum de poids à la gauche, en limitant la nuisance d'un quinquennat macronien de plus, devrait être capable de surmonter
...
Sur le risque que l'on prendrait en votant pour lui, je ne vois pas qu'il soit si important que certains le disent. D'une part parce qu'une de ses principales propositions, c'est de changer la constitution pour donner justement moins de pouvoirs au président, et d'autre part parce qu'il n'est quand même pas tout seul. Et si les autres candidats se désistaient pour lui (je rêve), ils seraient des contrepouvoirs à une dérive autoritaire. Mais il y a à mon avis une autre raison pour voter au premier tour, non pas pour lui encore une fois mais pour le seul candidat qui ait une chance objective d'être au second tour dans le contexte actuel. Ce candidat est certes Mélenchon qu'on peut détester, mais si on vote pour un autre, il y a la certitude d'avoir un Macron/Le Pen ou pire au second tour et donc un débat sur l'immigration, l'insécurité et la « dette insupportable qui impose de supprimer des protections sociales et des fonctionnaires »[1] (déjà 20% de contractuels dans l'administration, il faut lire La valeur des services publics à La Découverte pour avoir une idée de la République qui nous attend avec un second mandat de Macron). Si Mélenchon est au second tour, le débat politique sera tout autre et aura sûrement des effets sur l'opinion plus positifs qu'un débat Macron/Le Pen.
...
[1] Je ne peux que conseiller la lecture du livre de Sandra Lucbert, Le ministère des contes publics, (Verdier, 2021) qui décrypte avec finesse et rage le discours dominant sur la dette et le jeu de rôle de ceux, (journalistes, économistes, politiques, experts de plateau) qui unissent leurs efforts pour en faire une vérité absolue à laquelle on doit se plier comme on se plie aux lois de la physique.
Clés : Gauches ; Présidentielles 2022
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel instant Porcher. Je suis ravie de vous retrouver. Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter car nous sommes à quelques jours de l’élection présidentielle et il y tant de discours qui gravitent autour de nous. Notre meilleure arme c’est de les connaître, et de les comprendre.
Au programme aujourd’hui, les gauches françaises déchirées vues de l’international, et ce qui s’y passe à l’intérieur par Thomas ; Marine Le Pen, premier parti prolétaire de France ; et enfin les stratégies politiques d’envoyer des candidats aux élections législatives dans des territoires qui ne sont pas les leurs. On va décrypter tout ça, c’est l’Instant Porcher.
... Marine Le Pen détourne les politiques néolibérales au profit de l'immigration. Elle réindustrialise par les baisses de charges = échec, aucune stratégie industrielle ... la startup nation ... donation de 100 000 € tous les dix ans, elle s'adresse aux plus riches, programme d'orientation libérale ... l'économie a toujours varié au FN, pas l'immigration. ... posture pour gagner des voix. Maintenant elle est pro-européenne. ... ML ne changera en rien la vie des plus pauvres ... Parachutages ...
J’ai été à la fondation du Front de Gauche. J’ai été l’un des cofondateurs de cette organisation en 2005, et depuis j’ai toujours été considéré comme «l’un de ses leaders». En tout cas j’ai été élu à tous les organes de direction de toutes les Assemblées du Front de Gauche. J’ai partagé avec cette organisation les succès des manifestations de 2012, puis les années d’interdiction et de répression. Je prends la responsabilité de toutes les actions que nous avons menées, de toutes les mesures que nous avons prises au cours de ces 17 années. Et ce jusqu’à hier.
Aujourd’hui je quitte cette organisation. Bien sûr c’est lié à la guerre. Aujourd’hui, après d’âpres discussions, le Conseil du Front de Gauche a adopté à la majorité une résolution sur ce qui se passe en Ukraine. En dépit de toutes les manœuvres rhétoriques, cette résolution signifie le soutien à cette guerre criminelle. La résolution alternative que j’ai proposée et qui condamne catégoriquement la politique impérialiste du pouvoir russe n’a reçu que 20% des voix. Après cela, je ne peux plus rester membre du Front de Gauche.
...
7 197 vues - 270 - 37,2 k abonnés - 296 commentaires
Chaque semaine, la rédaction débriefe de l'actualité politique de la semaine. Avec Catherine Tricot, Pierre Jacquemain et Pablo Pillaud-Vivien.
http://www.regards.fr
Nous avons toujours contesté les pouvoirs de censure confiés à la police et à l’administration et condamnons aujourd’hui fermement le dangereux mouvement d'intimidation du monde associatif auquel nous assistons. C'est pourquoi nous apportons un soutien plein et entier à Nantes Révoltée et vous invitons à signer la pétition s'opposant à leur disparition.
...
Le « contrat d’engagement républicain » mis en place en début d’année en application de la loi dite « Séparatisme » symbolise le parachèvement de cette logique. Désormais, toute association recevant des subventions publiques doit formellement s’engager à « respecter les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de dignité de la personne humaine, ainsi que les symboles de la République » ou encore à « s’abstenir de toute action portant atteinte à l’ordre publors de la manifestation couverte par Nantes Révoltée, dégrader une vitre pour dénoncer la participation de Zara au crime contre l'humanité perpétré contre les Ouïghours a semblé constituer un acte d'une violence inadmissible en démocratie qui justifierait de dissoudre le media libre. Les « valeurs de la République » sont-elles si dévoyées qu'elles protègent désormais les esclavagistes ?
...
On se retrouve face à une inversion totale des intérêts et personne à défendre et on perçoit la même logique que dans les mécanismes de dissolution : utiliser un lien indirect interprété de manière partiale pour délégitimer une source de critiques trop radicale et la transformer en « ennemi de la République ».
Ce n’est pas la première fois que l’État franchit la frontière faisant passer la liberté d’expression et d’information en un délit de radicalité quand il s’agit de mouvements de gauche. En 2017, utilisant le système de censure administrative des sites faisant l’apologie du terrorisme, le site internet collaboratif Indymedia s’était vu enjoindre, sous peine de blocage, de retirer un texte revendiquant l’incendie d’un commissariat. Finalement annulé par la justice un an et demi plus tard, cet exemple de censure est une démonstration limpide des abus que permet l’attribution toujours plus importante d’un pouvoir d’appréciation et de contrôle trop large à l’administration, classiquement dévolu à un juge.
...
Nous avons toujours contesté les pouvoirs de censure confiés à la police et à l’administration et condamnons aujourd’hui fermement le dangereux mouvement d'intimidation du monde associatif auquel nous assistons. Cet élargissement incontrôlé des pratiques de dissolution s’est tant banalisé que le fait que le ministre de l’Intérieur souhaite ouvertement faire taire des discours de gauche radicale ne suscite que peu d'émotions. C'est pourquoi nous apportons un soutien plein et entier à Nantes Révoltée et vous invitons à signer la pétition s'opposant à leur disparition.
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?GVa-Yw
Connu / https://twitter.com/MelakaBD/status/1493179215507775488
"
Mélaka@MelakaBD
Voici la version 2022 de la BD de vulgarisation du programme "l'avenir en commun" faites par Reno, Olivier Tonneau et moi-même. Faites tourner ! #laec #UnionPopulaire #Melenchon2022 #Presidentielle2022 #gauche #LFI
12:04 PM · 14 févr. 2022·Twitter Web App651 Retweets51 Tweets cités1 050 J'aime
"
->
en pdf : http://melaka.free.fr/JLM2017/LAECBD2022.pdf
ou façon "livre" en https://cloud.fiat-tux.fr/s/laec2022
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Clés : Économie ; Gauches ; Présidentielles 2022
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel instant Porcher. Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter car nous sommes dans la ligne droite vers l’élection présidentielle et tant de discours gravitent autour de nous. Notre meilleure arme est de les connaître, et de les comprendre.
Au programme aujourd’hui, on revient sur le vote de la primaire populaire qui a débuté jeudi matin et ce collectif qui milite pour une union des gauches. Taubira, et après ?
On parlera aussi d’un gros thème de campagne présidentielle : le travail, le SMIC — où les travailleurs sont dans la rue quand, en même temps, Macron propose le travail jusqu’à 45h par semaine pour les jeunes.
Et enfin toujours notre président, Macron décide de ne pas participer aux débats du premier tour, on va en savoir plus, c’est l’Instant Porcher.
Gauche(s) Reportage - 148 commentaires
Les candidats insoumis et écologiste à la présidentielle ont mis en scène leur opposition au président sur la question européenne. Mais si Jean-Luc Mélenchon avance un contre-modèle clair, celui de Yannick Jadot, pour l’heure, semble moins lisible.
...
Yannick Jadot rassemblait ses soutiens lors d’un « Forum des possibles » en petit comité, cependant qu’à 2 kilomètres de là, son concurrent Jean-Luc Mélenchon tenait meeting dans l’enceinte du palais de la Musique.
...
Gauche(s) Entretien
Ancienne chargée de campagne aux Amis de la Terre, l’activiste pour le climat Alma Dufour rejoint le parlement de l’Union populaire, en soutien à la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Elle explique les raisons de son passage du mouvement social au militantisme politique.
C’est une « transition express ». Le 20 janvier, Alma Dufour s’acquittait de son dernier rendez-vous au nom de l’association des Amis de la Terre, en tant qu’experte de l’économie circulaire, avec Yannick Jadot et son équipe. Elle quitte aujourd’hui le militantisme associatif pour rejoindre le parlement de l’Union populaire (UP), organe de la campagne de Jean-Luc Mélenchon dirigé par l’ex-porte-parole d’Attac, Aurélie Trouvé, qui vise à renforcer les liens entre mouvements sociaux et politique.
Pour la militante de 31 ans, organisatrice avec d’autres des marches pour le climat – un mouvement qui se tient pour l’instant à distance de la présidentielle –, « on n’a pas le choix, il faut croire aux urnes » pour espérer transformer le réel. Elle souhaite d’ailleurs être candidate aux législatives en juin prochain pour l’Union populaire.
...
J’étais persuadée que le rapport de force se construisait dehors, par les mouvements sociaux, et je pense que c’est toujours essentiel. Mais s’il n’y a pas de débouché politique à ces mouvements sociaux, on n’avance pas sur le climat. Ce manque de débouché devient même dangereux démocratiquement.
...
Pendant le mouvement des « gilets jaunes », je me suis fait tirer dessus à coup de flashball à deux reprises. Pour la première fois de ma vie, j’ai eu vraiment peur
...
constaté le recul des libertés publiques depuis cinq ans ... Il n’y a plus de débat démocratique réel dans ce pays ... je souhaite m’engager pour l’Union populaire dans la 4e circonscription de Seine-Maritime, dans la banlieue industrielle de Rouen. C’est à côté de l’usine Lubrizol, dans un endroit où il y avait un projet Amazon contre lequel on a lutté, et où il y a l’usine de la Chapelle-Darblay, qui fait du recyclage et qui risque de fermer. Il y a de gros enjeux de relocalisation industrielle sur ce territoire, il y a un taux de chômage important. C’est un territoire qui représente ma vision de l’écologie : qui parle des classes populaires, du travail, de l’emploi, de la réappropriation de l’écologie par les travailleurs et travailleuses.
C’est ce que je faisais avec la lutte anti-Amazon et avec le collectif « Plus jamais ça » [qui regroupe plusieurs syndicats et associations dont la CGT, Attac, Greenpeace, Oxfam, les Amis de la Terre... – ndlr]. Être candidate sur cette ligne à Rouen me paraît être la chose la plus cohérente que je puisse faire dans la suite de mon travail militant.
...
la dynamique est du côté de l’Union populaire, et il faut l’accompagner. L’urgence est là. On a dix ans pour agir pour le climat. Les cinq prochaines années seront déterminantes. Même si on n’est pas sûr·es de gagner, il faut tout donner. Quand on est activiste, on donne tout pour les causes.
Et puis, il y a la ligne politique. La ligne de l’Union populaire a toujours été la mienne. Je fais partie des gens qui pensent que pour lutter contre le changement climatique, il faut changer les règles du jeu de l’économie de façon claire et frontale. Pour moi, il y a deux partis écolos aujourd’hui en France : LFI et EELV. Mais l’un a une dynamique, et davantage de clarté sur sa ligne économique.
...
trois grands piliers de l’écologie populaire : c’est l’écologie qui donne de l’emploi aux gens, via la relocalisation et l’économie circulaire ; c’est l’écologie juste et équitable, au sens où on ne met pas tout le monde au même degré de responsabilité face à la transition écologique, à laquelle chacun et chacune doit contribuer à la hauteur de ses moyens ; enfin, c’est une écologie obligée de rompre avec les logiques productivistes qui ont cours depuis cinquante ans.
...
À quatre mois de l’élection présidentielle, le porte-parole jeunesse de la France insoumise David Guiraud s’est intéressé à la stratégie politique de plusieurs candidats de gauche à l’investiture suprême.
Il pointe notamment du doigt la dérive de Fabien Roussel (PCF) qui tente de se distinguer en ressuscitant à son profit une vieille marotte de l’extrême-droite. Il fustige également l’agitation stérile et la « perte de sens des combats utiles » d’Anne Hidalgo ou encore de Christiane Taubira.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1481328664574898178
"
Le Média @LeMediaTV 7:14 PM · 12 janv. 2022· - 51 Retweets 3 Tweets cités 62 J'aime
"
interviews 68 min tous publics Vidéo sous-titré
présenté par : Karim Rissouli, Thomas Snégaroff, Laure Adler, Camille Diao
A 96 jours du premier tour de la présidentielle, il n’y a toujours aucune union de la gauche en perspective. Pourquoi semble-t-elle impossible ? Sur le fond, alors que les crises sanitaires et climatiques devraient être porteuses pour la gauche, pourquoi reste-t-elle inaudible ?
Le réalisateur et homme de gauche Robert Guédiguian croit encore en des lendemains qui chantent. Dans son dernier film "Twist à Bamako", il évoque ces illusions perdues. Pour débattre avec lui, l’historien et sociologue Marc Lazar coauteur avec Stéphane Courtois de "L’histoire du Parti communiste français", la militante écologiste Mathilde Imer, Aurélie Trouvé, présidente du parlement de l’Union populaire, soutient de Jean-Luc Mélenchon et Rémi Cardon, élu de la Somme et plus jeune sénateur de France à 27 ans.
#2022 #Elections #Praxis - 71 706 vues - 9,6 k - 65,9 k abonnés - 1 917 commentaires
↓↓↓ POUR VOIR LA FAMEUSE VIDEO de la dernière fois ↓↓↓
https://youtu.be/U9S080C7xg8
Cette semaine, juste une mise en bouche avant de s'attaquer sérieusement à l'élection de 2022, aux différents programmes et idées.
Ndlr : il dénonce le système médiatique et concède que c'est JLM qui s'en sort le moins mal ++ Valoriser ACT
19 552 vues - 398 - 508 k abonnés - 209 commentaires
À l'air libre accueille les représentants de trois candidats de gauche à l'élection présidentielle : Manuel Bompard, Sophie Taillé-Polian et Cédric van Styvendael.
Tr.: ... Sophie Taillé-Polian, Sénatrice Génération.s du Val-de-Marne, porte-parole de Yannick Jadot ; Cédric van Styvendael, Maire PS de Villeurbanne, porte-parole d'Anne Hidalgo ; Manuel Bompard, Député européen LFI, directeur de campagne de JLM ; ... sortir de l'impuissance politique (CVS) ... revenu universel (STP) ... Chloé Gerbier, Coprésidente de l'association Terres de Luttes ... Samuel Grzybowski, porte-parole de la Primaire Populaire ... 213 000 inscrits ...
politique 83 min tous publics Vidéo sous-titré
disponible jusqu'au 28.12.21
présenté par Karim Rissouli, entouré de Camille Girerd, Thomas Snégaroff et Yaël Goosz (en remplacement temporaire de Camille Vigogne) racontent et analysent le monde qui nous entoure. En plateau, intellectuels, citoyens et acteurs de l'actualité interrogent notre époque et les transformations de notre société.
Invité :
- Marcel Gauchet, philosophe, historien, auteur de "La Droite et la Gauche. Histoire et destin" aux éditions Gallimard (07/10/2021), co-auteur avec Éric Conan et François Azouvi de "Macron, les leçons d’un échec" aux éditions Stock (06/10/2021).
Hôpital, un monde en crise
Invités :
- Caroline Brémaud, Cheffe du service des urgences du Centre hospitalier de Laval
- Benjamin Rossi, infectiologue à l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), auteur de "En première ligne" aux éditions Prisma
Tr.: ... Macron, populiste de velours ... le monopole de la définition de la gauche par la gauche de la gauche ... radicalisation réthorique ... déformalisation du personnel politique (Trump, Zemmour) ... ya un désir de sortir des cadres dans la société
...
migrations à Calais ... c'est très difficile, mis sous le tapis, c'est le pire ... ils veulent aller en angleterre ... le déni est pire côté britannique ... défi pour la France, le plus grand défi de l'Union européenne ...
Ndlr :* un populiste qui crève les yeux, empêche des manifestations, maltraite les migrants ?!
L’année dernière, alors que le premier confinement donnait à toute la bourgeoisie intellectuelle des envies de Révolution pour un « monde d’après » plein de bons sentiments, on se demandait dans les journaux et sur les plateaux télé si les personnes essentielles étaient en fait celles et ceux qu’on croyait. Car en un seul confinement national, tout ce que le pays comptait de « CSP plus », c’est-à-dire les cadres dirigeants, les DRH, les intellectuels, se retrouvaient chez eux ou dans leur résidence secondaire, les bras croisés.
Pendant ce temps, souvenez-vous, les « premiers de corvées » trimaient pour faire tourner les usines, les commerces essentiels, les hôpitaux ou encore les transports en commun. La bourgeoisie a eu la larme à l’œil face à ces gagne-petit que d’ordinaire elle ne voit jamais, Macron a concédé une petite prime défiscalisée, et hop, au charbon les gueux.
Le débat sur l’utilité des travailleuses et des travailleurs dans le pays n’aura duré que quelques semaines et c’est bien dommage. Mais encore plus ennuyeux : celui sur l’utilité de celles et ceux qui pouvaient rester chez eux en pleine crise pandémique n’a quasiment pas été abordé. Même au plus fort du Covid, personne ne s’est demandé ce qu’il en était de l’utilité des patrons. Ils sont passés à travers les mailles de la critique de l’utilité sociale des professions, ce qui confirme ce qu’ils sont devenus, dans la France des années 2020 : des divinités intouchables, si sacrées que plus personne ne se permet de les critiquer.
D’ailleurs, ils ne sont plus des patrons mais des « entrepreneurs ». Quelle différence ? En pratique, aucune : ce sont ceux qui dirigent les entreprises de l’économie capitaliste. Dans les croyances, c’est la nouvelle lessive qui a repeint la bonne vieille bourgeoisie en héroïne des temps modernes : quand le patron domine, l’entrepreneur entreprend. Entreprend quoi ? La mise au travail des autres pour en tirer une plus-value, pour lui et ses actionnaires.
Tr.: ... Thomas Coutrot, livre "Libérer le travail, pourquoi la gauche s'en moque et pourquoi ça doit changer" ...
Durée de lecture : 8 minutes
Culture et idées Luttes
L’ex-porte-parole d’Attac Aurélie Trouvé attise l’idée d’une coalition arc-en-ciel mêlant action directe, création d’alternatives et participation aux institutions politiques. Une vision stratégique pour la gauche qui se veut inclusive, mais conserve l’État comme acteur politique central et sa conquête comme objectif.
...
l’acceptation par une partie des organisations associatives, syndicales, voire politiques, sous l’autoritarisme présidentiel et les gaz lacrymogènes, de l’idée de la diversité des tactiques.
... le gouvernement d’Emmanuel Macron a été violent ... des échecs riches d’enseignements — la loi Travail, ses cortèges de tête et Nuit Debout en 2016, les communes étudiantes et la longue grève des cheminots en 2018 —, des demi-succès — le report sine die de la réforme des retraites en 2020 —, mais aussi de vraies victoires : l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ou le retrait de la taxe carbone sous la pression des Gilets jaunes.
...
Convergence des luttes
Une première ébauche ... Covid-19 ... collectif Plus jamais ça ! ... défense de la papeterie La Chapelle-Darblay associant ouvriers et écologistes ... thèse du politologue marxiste étasunien Erik Olin Wright, qui, envisageant les stratégies anticapitalistes possibles pour le XXIᵉ siècle, en distinguait trois sortes : une stratégie de rupture et de confrontation brutale à l’ordre dominant — les Gilets jaunes — ; une autre, « interstitielle », de fissures à l’intérieur du système — les Amap et autres coopératives — ; et la dernière, « symbiotique », de participation critique aux institutions — les partis politiques de gauche. Wright avançait qu’une lutte réussie jouait sur les trois tableaux. Trouvé souscrit pleinement à cette thèse, qu’elle résume elle-même à grands traits, lorsqu’elle écrit « Hors et dans les institutions : c’est ainsi que nous pourrons réancrer la justice partout ».
...
comme Frédéric Lordon qu’elle cite abondamment, « la conquête du pouvoir ». Or, cette stratégie d’apparence léniniste pose question ... Jérôme Baschet dans son essai Basculements ... , rien ne garantit la neutralité de l’État ; celui-ci, même avec un gouvernement de gauche, peut toujours servir le capitalisme, à tout le moins une économie productiviste.
...
« Planifier, relocaliser, socialiser » ... par l’État social ... Les « archipels de résistance au capitalisme » qu’évoquent Alain Damasio et Hervé Kempf [1] sont survolés au détour d’une phrase, les Zad rapidement balayées la page suivante. Quant aux travaux de Jérôme Baschet ou aux fédérations politiques des zapatistes au Chiapas et des combattants et combattantes kurdes au Rojava, il n’est jamais question.
...
Le bloc arc-en-ciel. Pour une stratégie politique radicale et inclusive, d’Aurélie Trouvé, aux éditions La Découverte, collection « Petits cahiers libres », septembre 2021, 168 p., 13 €.
Notes
[1] Dans Que crève le capitalisme (Seuil, 2020).
Ndlr : lui suggérer d'inclure l'approche médiation ACT
*Clés : Politique Extrême-gauche manifestations
Au programme de cette 21ème édition :
La titrologie : Traditionnelle rubrique dans laquelle nous analysons les unes de la presse mainstream et revenons sur leur vision de l'agenda médiatique. Puis, un petit focus sur différents contenus proposés par nos camarades de la galaxie des médias indépendants et alternatifs. ·
La minute “socio” Le coup de gueule d’Alice, professeure de Lettres Modernes et histoire géographie en Lycée Professionnel, sur le mépris de Blanquer pour le monde de l'éducation et notamment sa phrase sur “les valeurs de la République”
· Le débrief du week-end politique Retour sur l'actualité politique du week-end. Nous recevrons également François Cocq, porte-parole de Montebourg.
· Puis Christophe-Cécil Garnier, journaliste à StreetPress, nous racontera son reportage au salon du Milipol.
Connu / https://twitter.com/BertrandBernier/status/1452510369721819137
Tr.: ... clivages gauche/droite, haut/bas (peuple oligarchie), solidarités repliées (3ème dimension selon Fr. COcq) ...
Politique Analyse - 208 commentaires
La sortie d’Arnaud Montebourg, se félicitant de la décision de la Pologne de s’affranchir du droit européen, a relancé le débat, complexe et explosif à gauche, sur la désobéissance vis-à-vis des règles de l’Union européenne. Le consensus n’existe ni sur sa pertinence, ni sur ses modalités.
Mots-clés Arnaud Montebourg désobéissance intégration européenne Jean-Luc Mélenchon manon aubry souverainisme traités européens
...
La justification d’Arnaud Montebourg
Ces remontrances ont poussé le candidat de la « remontada », neuf jours après son communiqué, à publier une tribune dans Libération afin de clarifier sa ligne. « On peut désapprouver vertement – comme je le fais – la politique du gouvernement polonais, cléricale et réactionnaire qui maltraite une partie de sa population, tout en rappelant que la Commission et le gouvernement français ont gravement tort d’affirmer que le droit européen serait supérieur à la Constitution des États membres. »
Une précision qui rejoint, pour le coup, la dénonciation d’une « double instrumentalisation » par l’eurodéputée Manon Aubry (LFI) auprès de Mediapart. Selon elle, nous assisterions en effet à une instrumentalisation du droit européen par la Cour constitutionnelle polonaise, « qui s’en sert pour attaquer l’indépendance de la justice, dans une manœuvre d’extrême droite » ; mais aussi à une instrumentalisation de la décision polonaise par la Commission européenne, « qui en profite pour affirmer la supériorité du droit européen au lieu d’agir dans le cadre du mécanisme de préservation de l’État de droit ».
...
Pour Aurélie Trouvé, militante altermondialiste à Attac et proche de la ligne LFI, deux écueils symétriques sont à éviter : une position nationaliste qui estimerait que « tout ce qui peut entamer la souveraineté est critiquable », et une position sociale-démocrate qui estimerait que « toute désobéissance est fautive ».
Selon l’autrice de Bloc arc-en-ciel (La Découverte), la désobéissance ne se justifie que dans l’objectif de poursuivre « le progrès social, écologique et démocratique ». Ne pas y réfléchir et ne pas anticiper la conflictualité qu’elle entraînerait minerait la crédibilité de certains engagements : « Prenez la proposition des Verts de sortir des pesticides. C’est impensable pour beaucoup d’agriculteurs si vous ne bloquez pas les importations de produits traités avec ces mêmes pesticides. Mais si vous le faites, vous allez contre le marché unique en vigueur. »
...
Côté LFI, Manon Aubry tient au contraire à affirmer que le programme présidentiel porté par Mélenchon a été entièrement « testé » au regard du droit européen. L’eurodéputée défend une approche résolument « pragmatique », qu’elle juge à la fois plus concrète et moins clivante que des postures de principe sur la loyauté à l’UE. « On a identifié une dizaine de blocages, dont les plus problématiques concernent le droit de la concurrence et la politique monétaire », détaille-t-elle à Mediapart. Pas de quoi envisager une sortie pour autant : la durée des poursuites devant la Cour de justice laisserait du temps pour construire un rapport de force politique, qui pourrait aller jusqu’à un chantage au budget.
...
En campant sur une unité nationale quelque peu abstraite, sans jouer ouvertement sur les ressorts xénophobes tout en prétendant réconcilier les milieux populaires et la « bourgeoisie d’intérêt général », l’ancien ministre de François Hollande pourrait perdre sur tous les tableaux, à l’instar de toutes les tentatives ayant jusque-là tenté d’incarner un souverainisme « pur », par-delà les frontières prétendument obsolètes de la droite et de la gauche.
Connu / https://twitter.com/ManonAubryFr/status/1451928798442803201
"
Collet Didier a aimé Manon Aubry @ManonAubryFr · 10h - 1 - 49 - 93
"
43 106 vues - 3,1 k - 118 - 559 k abonnés
Le dimanche 12 septembre 2021 à 12h30, Jean-Luc Mélenchon était à Ostende (Belgique) à la #ManiFiesta pour un débat avec Raoul Hedebouw, président du Parti des travailleurs belge (PTB) sur le thème : «La gauche en Europe face à la montée de l'autoritarisme».
Raoul Hedebouw est revenu dans un premier temps sur l’évolution inquiétante de l’autoritarisme en Belgique : de plus en plus de droits démocratiques sont bafoués comme avec la “loi pandémie” qui peut enlever les pouvoirs du Parlement lorsque l'état de pandémie est déclaré. Il critique ensuite la concentration du pouvoir entre les mains des multinationales pour appeler à reconquérir ce pouvoir.
Jean-Luc Mélenchon rebondit sur les propos de Raoul Hedebouw en revenant sur l'extrême concentration du capital dans les mains de quelques personnes. Il rappelle que le capitalisme a construit une société de la compétition de chacun contre tous et qu’aucune société humaine ne peut vivre sur un régime de compétition généralisée. Il souligne que le changement climatique nous oblige, au contraire, à une vie en société faite de solidarité.
Le candidat à l'élection présidentielle de 2022 aborde ensuite la question de la gestion de la crise sanitaire en France. Il critique vivement la manière dont les décisions ont été prises : au sein d’un Conseil de défense tenu au secret-défense qui ne rend de compte à personne et n’informe d’aucune décision prise. Il rappelle ensuite que le pass sanitaire met en place des contrôles de plus en plus autoritaires, du fichage généralisé et des décisions absurdes dans le monde du travail. La France insoumise a voté contre.
Jean-Luc Mélenchon revient sur le danger de la montée de l’extrême droite en Europe et rappelle que l'extrême droite est là pour utiliser et susciter la peur. Elle vise à diviser les gens sur la base d'une couleur de peau ou d'une religion pour empêcher l'unité du peuple autour de combats communs. Il appelle à mener la lutte contre l'extrême droite et à ne pas laisser un millimètre d'espace aux fascistes.
Le président du Parti des travailleurs belge revient sur sa vision de la montée de l’extrême droite en Belgique. Il explique qu’en Belgique l'extrême droite souhaite une confrontation entre Wallons et Flammands, entre Belges nés en Belgique et les autres, entre la Belgique et le reste du monde. À l’inverse, il appelle à construire un “nous” unifiant : celui des travailleurs qui construisent la richesse.
Jean-Luc Mélenchon est revenu sur la stratégie de l’Union Populaire. Il a expliqué que l'#UnionPopulaire consiste à rassembler le peuple autour de ses revendications communes, rappelant que les sondages le démontraient sur des questions aussi diverses que l'interdiction du glyphosate, le 100% d'énergies renouvelables, l'augmentation des retraites et du SMIC… Il souligne : “Notre stratégie, c'est de se demander : qu'est-ce qui est bon pour le peuple, pour l'intérêt général, pour la patrie républicaine ?”.
Retrouvez l'ensemble du programme sur : https://melenchon2022.fr/programme/
Raoul Hedebouw a abondé dans le sens de Jean-Luc Mélenchon en insistant sur le fait que l'État doit intervenir pour faire prévaloir l'intérêt général et l'intérêt des travailleurs avant les intérêts particuliers. Il a alerté ensuite sur la situation catastrophique des agriculteurs et paysans à travers le monde et sur la nécessité de les soutenir partout où ils sont en lutte.
Jean-Luc Mélenchon rappelle qu’en France un paysan se suicide tous les 2 jours. Il insiste sur l’urgence de traiter de manière concrète la question paysanne et sur la nécessité d’arrêter le saccage des sols par les pesticides et le glyphosate et appelle à mieux rémunérer les paysans. Il souligne qu’on ne peut pas séparer la question écologique de la question sociale : c’est en augmentant le SMIC qu’on peut permettre aux gens d’acheter des produits bios qui permettent de mieux rémunérer les paysans.
Pour finir, Raoul Hedebouw et Jean-Luc Mélenchon sont revenus sur la question de la concentration des médias. Le candidat à l'élection présidentielle insiste : le problème est la pluralité des médias. Il prône au contraire un pluralisme, de la contradiction et note l’importance de construire ses propres propres réseaux de communication.
567 commentaires
Rubriques L'Obs BibliObs Idées - Temps de lecture 7 min
La gauche se trompe lourdement si elle pense qu’en marchant contre le pass sanitaire, elle défend les libertés publiques. Elle renforce surtout les forces conspirationnistes et d’extrême droite, estime Philippe Marlière, professeur de sciences politiques à University College London.
...
Ndlr : nécessite une réponse faite à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?6oAPSg
En 2009, Corinne Morel Darleux a rejoint le Parti de gauche, cofondé par Jean-Luc Mélenchon sur la base d’un rassemblement « des socialistes, des communistes, des écologistes, des trotskystes et même des libertaires1 » ; en sa qualité de secrétaire nationale, elle a bientôt supervisé le courant écosocialiste en son sein. Dix ans plus tard, l’élue au conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes n’officie plus à la direction du PG et a quitté la France insoumise. Le péril écologique exige à ses yeux de s’ouvrir à tout ce que la société produit de luttes au quotidien. Son premier livre, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, n’est pas un bilan à mi-parcours : une virée politique et littéraire, plutôt, une réflexion à la fois individuelle et collective sur le techno-capitalisme et l’« effondrement » — celui de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles —, dont elle envisage la venue sans baisser la garde. Nous avions publié l’an passé son carnet de bord au Rojava ; nous discutons aujourd’hui de la résistance à l’air du temps.
...
de nombreuses fautes ont été commises. L’écosocialisme comme cap politique a été délaissé, la démocratie sociale dans l’entreprise n’est plus portée, la lutte des classes comme marqueur de gauche a été écartée alors que la nécessité d’une écologie anticapitaliste et idéologiquement sans ambiguïtés n’a jamais été aussi essentielle face à l’essor de la collapsologie et aux menaces d’effondrement. Même sur l’environnement, il y a eu régression. On avait construit une approche beaucoup plus systémique…
...
Il y a aujourd’hui un rétrécissement de la pensée dans le champ traditionnel de la politique, et le centre de gravité de l’action politique est en train de s’éloigner des partis et des syndicats, des formes traditionnelles de mobilisation. Tout est à revisiter de fond en comble. J’espère que tout le monde y est prêt, maintenant.
...
vous n’exaltez plus la conquête du pouvoir central mais vous ne vous en remettez pas uniquement aux marges. On peut avancer sur deux tableaux, ménager la chèvre électorale et le chou de la sécession ?
On est bien obligés. Même si c’est aujourd’hui dans les interstices que je sens la plus grande vitalité, pour l’instant l’État existe, et c’est encore lui qui assure, de moins en moins correctement certes, les réseaux de soins et de distribution dont on a besoin. Je crois toujours que les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, que l’impôt devrait être redistributif et que l’État est censé être le garant de la solidarité nationale. Ce n’est pas parce que les gouvernements sont de plus en plus contaminés et faillissent à ces tâches qu’il faut rejeter ces missions-là, et encore moins les leur abandonner. Il n’y a qu’à voir le désastre qui se produit quand les services de santé de proximité, des maternités ou des gares ferment. Très peu de personnes sont autonomes aujourd’hui en termes de subsistance, et dans certains domaines aucune communauté isolée ne le sera jamais. On a donc besoin de mécanismes de solidarité et d’organisation à des échelles plus larges. Et on a aussi besoin d’une stratégie de conquête du pouvoir, pour s’assurer que la loi qui régit la vie en société ne contrevient pas aux besoins les plus fondamentaux, qu’elle ne tue pas les alternatives… une loi émancipatrice qui protège le faible du fort. Tout le contraire de ce qu’on voit aujourd’hui avec la présidence Macron, en somme, que ce soit sur le plan social, démocratique, économique ou environnemental. Et comme on n’arrivera ni à infléchir ni à convaincre les pouvoirs en place, le choix est simple : il faut prendre leur place.
...
je doute de plus en plus que le bulldozer d’en face nous laisse un jour la chance de gagner par la voie institutionnelle. Jouer le jeu, c’est se faire piéger : les dés sont fournis par les vainqueurs. Mais même si mes affinités me portent plus du côté révolutionnaire que de celui de la co-construction de la norme, il ne s’agit pas de se faire plaisir avec des postures romantiques : tous ces scénarios doivent être envisagés, dans un souci d’efficacité.
...
l’abandon du terme de gauche continue à me sembler une erreur et le « populisme » un signifiant vide qui peut être repris par n’importe qui, à commencer par le RN. Se réclamer du peuple ne fait pas un projet politique. Et je ne crois pas qu’il existe aujourd’hui un peuple constitué dans le pays. Développer une conscience de classe pour que ce peuple se forme et puisse se soulever, ça a toujours été une des missions de la gauche. Passer de la gauche au populisme, c’est sauter cette marche par facilité. C’est un choix dangereux.
...
la présence de notre groupe d’élu·es en Auvergne-Rhône-Alpes est essentielle, pas juste symbolique. D’abord, parce qu’on arrache quand mêmes de petites victoires jubilatoires qui font du bien à un tas de gens, on le voit aux retours qu’on reçoit, mais surtout parce qu’on peut relayer, informer de ce qui se passe, fédérer des luttes et les mettre en réseau, se faire l’écho d’autres manières d’envisager la politique et d’exercer un mandat
...
Dans certains milieux, on a tendance à confondre radicalité et radicalisme. J’ai été très marquée récemment par un texte issu du livre Joyful militancy et publié sous forme de brochure https://expansive.info/Defaire-le-radicalisme-rigide-1364 par le site de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il part de la célèbre anecdote d’Emma Goldman https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-demma-goldman/ envoyant balader un militant qui lui reprochait de danser, attitude jugée trop frivole pour une agitatrice révolutionnaire ... C’est ce que les auteurs de Deep Green Resistance appellent aussi l’« hostilité horizontale » : cette capacité à se taper dessus en famille pendant que le camp d’en face détruit tout ce qu’on n’a pas déjà cassé nous-mêmes ... si on les regarde bien en face, ces divergences ne suivent plus les lignes de clivage partidaire. Il y en a au sein de chaque mouvement. La laïcité à la FI, le rapport au libéralisme ou à la politique des petits pas à EELV, l’écologie et le productivisme au PCF, le rôle de l’État ailleurs… Il ne faut pas les minimiser ... Quand, en revanche, on s’organise sur le terrain pour mener des luttes de résistance, contre la privatisation des barrages, la fermeture d’une maternité, un bétonnage de terres agricoles, pour le référendum ADP, en soutien aux gilets jaunes ou à des syndicalistes condamnés, c’est plus facile. Sur les actions Alternatiba ou Extinction Rebellion, il y a des drapeaux noirs, des insoumis, des écolos, des déçus et des perdus. Récemment, j’ai aidé à la constitution d’un appel de soutien aux décrocheurs de portraits présidentiels : ont signé des gens aussi différents que Frédéric Lordon, Pablo Servigne, Alain Damasio, Jean-Luc Mélenchon, Cyril Dion ou Juan Branco. C’est encore dans la solidarité qu’on est les meilleurs.
Pour avancer vers ce « but commun », vous proposez trois axes : refuser de parvenir, cesser de nuire, dire la dignité du présent ... une émancipation de la tutelle et de l’autorité, qu’elle soit exercée par l’État ou par une communauté d’intérêts. Un petit coup d’Opinel dans la toile des conventions. Il a donc une portée subversive. Refuser de parvenir dans ce système, c’est réinvestir sa souveraineté d’individu, passer de la soumission à l’action. C’est une première brique de l’émancipation collective. Cesser de nuire a un intérêt collectif clair : celui de la lutte contre l’hubris2 qui est en train de détruire les conditions d’habitabilité de la planète. Notre avenir commun passe fatalement par une réduction des consommations globales. Plus on tarde, plus cette réduction s’apparentera davantage à une pénurie subie, plus elle sera violente et inégale. C’est déjà le cas. Et entre l’augmentation de notre empreinte écologique et la réduction de la biocapacité de la planète, ça ne peut qu’empirer. Il y a donc un impératif à la fois éthique et politique à effectuer une meilleure répartition des ressources qu’il nous reste, celles qu’on n’a pas encore saccagées. Refuser de parvenir, cesser de nuire, peuvent servir de principes dans ce grand partage à établir. C’est le sens le plus profondément politique de l’émancipation humaine : celui de transformer ses difficultés individuelles en une force collective. Emma Goldman l’a magnifiquement formulé : les moyens employés pour mener la révolution doivent être à l’image du projet poursuivi. Je ne vois pas comment on pourrait dissocier l’éthique individuelle de l’exercice politique, la fin des moyens. Ou plutôt je le vois très bien, hélas, et ça produit des monstres.
...
se replonger dans l’« individualisme social » de l’anarchiste Charles-Auguste Bontemps, qui prônait « un collectivisme des choses et un individualisme des personnes ». Il est en tout cas certain que cette réconciliation des deux dimensions individuelle et collective a cruellement manqué aux grandes « familles » politiques, coincées entre le choix binaire de l’émancipation par le groupe ou de l’individualisme libéral. Nous avons aujourd’hui besoin d’une nouvelle matrice politique sur laquelle puisse se développer une éthique de l’émancipation qui soit à la fois d’intérêt individuel, collectif et, in fine, terrestre. La dignité du présent, enfin, est un moteur essentiel de l’action quand tout semble vain, une raison de poursuivre les luttes même quand l’effondrement semble inéluctable, une tentative de réhabiliter l’élégance du geste.
...
Il n’est jamais trop tard. Même s’il est aujourd’hui certain que le monde tel que nous le connaissons touche à sa fin, on sait aussi que chaque dixième de degré supplémentaire aura des impacts pires que le précédent, et que les plus précaires seront les premiers à en souffrir. Il suffit de regarder ce qui se passe déjà en Inde ou au Mozambique
...
les multinationales se paient https://blogs.mediapart.fr/c-morel-darleux/blog/080519/business-du-chaos-pinkerton-se-leche-les-crocs les services de compagnies de sécurité et affrètent des avions blindés de munitions, de nourriture et de gardes armés. Les milliardaires de la Silicon Valley se préparent des bunkers sécurisés, les puissances internationales achètent des terres arables à l’étranger et préparent la guerre de l’eau après avoir envahi des pays pour s’accaparer leurs puits pétroliers… la lutte des classes n’a jamais été aussi aiguisée
...
Que l’effondrement arrive ou non, qu’il soit brutal et systémique ou sectoriel et progressif, tout ce qu’on aura mis en œuvre pour ralentir la destruction du vivant et trouver d’autres manières de faire société ne sera pas vain. ... ce qu’on peut encore faire pour relocaliser la production, développer l’autonomie et la sobriété, refonder la manière dont sont prises les décisions, retrouver notre place dans les écosystèmes, tout ça reste valable, effondrement ou non. C’est juste de plus en plus ardent. Le risque d’effondrement en fait une obligation.
...
On ne peut tout de même pas accuser Pablo Servigne d’être à l’origine du dévissage culturel, de la disparition de l’esprit critique et de l’avènement de cette société contre-révolutionnaire, qui n’a pas attendu l’essor de la collapsologie pour se développer ! Ce que je vois, moi, c’est que cela a été un incroyable accélérateur de conscience parmi des gens, et notamment beaucoup de jeunes, que nous n’avons jamais réussi à toucher avant. Il faut le reconnaître honnêtement. Après, oui, je rejoins Daniel Tanuro sur certains risques — le meilleur texte critique que j’ai lu sur ce sujet, moins surplombant et plus affûté, est sorti dans Barricade http://www.barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/2019_etude_l-effondrement-parlons-en_1.pdf. Tout l’enjeu est d’« organiser le pessimisme », selon les mots de Walter Benjamin, de transformer l’émotion en lutte politique ... parler d’écosocialisme, à faire le lien entre la destruction du vivant et le capitalisme, à organiser des actions collectives, à soutenir résistances et alternatives
...
sans être antispéciste, vous avez fait « un grand pas de côté » sur la question ... des réflexions que j’approfondis notamment au contact de l’équipe de la revue Terrestres, très empreinte des travaux de Descola, ou par mes activités à la Région sur la forêt, la chasse, le loup, le pastoralisme, les réserves biologiques intégrales et les espaces en libre évolution de l’ASPAS [Association pour la protection des animaux sauvages]. Mais je me méfie aussi des phénomènes de contre-balanciers qui sacralisent la Nature et voudraient la couper des humains, ou tout placer sur un pied d’égalité en gommant la notion d’altérité et d’interdépendance ... mon slogan préféré de ces dernières années reste celui repris sur la ZAD : « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. »
Renvois
1 . Lire le discours de lancement du PG.
2 . Démesure.
3 . Civilisation fondée sur une économie et une industrie qui fonctionnent grâce aux énergies fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole, etc.).
4 . Immunisation, insensibilisation à quelque chose par la force de l’habitude.
REBONDS Lire notre
- entretien avec Daniel Tanuro : « Collapsologie : toutes les dérives idéologiques sont possibles », juin 2019
- article « Dire le monde à défendre », Roméo Bondon, juin 2019
- entretien avec Pierre Charbonnier : « L’écologie, c’est réinventer l’idée de progrès social », septembre 2018
- abécédaire « L’abécédaire de Murray Bookchin », septembre 2018
- entretien avec Danièle Obono : « Il faut toujours être dans le mouvement de masse », juillet 2017
- entretien avec Jean-Baptiste Comby : « La lutte écologique est avant tout une lutte sociale », avril 2017
Ndlr : jugement sévère, excessif sur LFI, pourquoi ? sa déception ? Approfondir ACT
Tr.: ...
commune de Kronstadt 1921 contre commune de paris, classe de l'anti-travail, mouvement prolétarien, gustave le français, prolétariat ancien/moderne, abolition de la classe du travail
Ndlr : vérifié / https://guerredeclasse.fr/kronstadt-1921/
Sont visés notamment LFI et EELV.
GAUCHE(S) Enquête
Dix jours après nos révélations sur le comportement délétère de la parlementaire Esther Benbassa vis-à-vis de ses collaborateurs, le parti n’a toujours pas prononcé officiellement de sanction. La gêne est d’autant plus palpable que l’affaire était en réalité connue de longue date chez EELV.
...
« harcèlement moral »
...
En attendant, Esther Benbassa s’est elle-même « mise en retrait » de son groupe au Sénat, ce qui implique, selon les statuts du parti, une perte des droits d'adhérente et de parler au nom du groupe et du parti, ou de s'en revendiquer. Une décision annoncée dès le 8 juillet dans un communiqué où elle reconnaît avoir pu « commettre des erreurs » et s’excuse auprès des gens qu’elle « a pu blesser ». Mais elle y dénonce aussi une enquête « exclusivement à charge » et conteste avoir « sciemment » mis « en danger la santé » de ses salariés.
...
les anciens étudiants et collaborateurs ... ont publié vendredi dernier une tribune. https://blogs.mediapart.fr/anciens-collaborateurs-et-anciens-e-tudiants-d-e-benbassa/blog/160721/un-silence-complice Ils réclament « une décision politique à la hauteur de la gravité des faits reprochés ».
48 vues - 0 - 0 - 82 abonnés - 0 commentaire
éléments clés relevés : intelligence collective, éthique, gauche, espaces de débat, ...
Diffusée en direct le 9 juil. 2021 / Agora du Festival des Idées à La Charité-sur-Loire - 274 vues - 1 - 0 - 76 abonnés - 0 commentaire
avec Frédérique Aït-Touati, Cécile Duflot, Fabrice Humbert, Edwy Plenel,
animé par Claire Lejeune
Lieu : Agora du Prieuré
...
Cécile Duflot : Remettre des faits, donner à penser, chacun peut construire son propre récit politique. Ouvrir le temps de l'honnêteté et de la franchise++
Edwy plenel : un autre imaginaire politique possible ? égalité fonde la gauche. Un imaginaire politique adverse s'est imposé de l'inégalité naturelle. Nous, c'est le déplacement. Dionis Mascolo résistant /mot gauche : la droite est fait d'acceptation, la gauche de refus d'une limite établie. à droite, réel intangible. La gauche est ce mouvement. Oubli de cette dialectique. C'est dans les luttes, etc. Injustices, discriminations, inégalités. Le pb, l'isolement, donner des leçons à la société qui invente. Ex Jeunesse à Redon, dans les quartiers populaires. La gauche défend un état non fermé. Une politique qui se ressource en permanence. La q écolo est imaginaire calqué sur nos organes. Verticalité fr. entraide, organes bougent. Un imaginaire qui nous libère. Conquêtes par le lien avec la société.
sérieux, vérité, la cacher par des idéologies mensongères, levier numérique du règne de l'opinion, ennemie de l'information. Il faut une fiction pour rendre invisible. Quelle dynamique peut mobiliser ? Horizontalité d'écoute, de coconstruction. Revenir au moteur de la démocratie : l'égalité.
Q
Tableau de Chagal triptique "résistance, r? libération? Croit à la puissance des images. Montrer les interactions, d'autres manières de se relier.
Développer de nouvelles pratiques d'écoute : C.Duflot : mépris des dirigeants envers les pauvres. ex/chômeurs, etc. Pb de compréhension de la vie des gens. Le racisme régresse. Bolsonaro, Zemour, sont les géantes rouges du système, les excès absolus du système. La pandémie a ouvert 3 trappes : expérience du confinement, ya rien qui nous protège, ex de terrien, tout ce qui était impossible, devenu possible, montre l'acceptation. capacité d'adaptation. La radicalité est possible ! Besoin de confiance en nous-mêmes.
Liste PS+EELV ?
2 882 vues - 723 - 7 - 25,4 k abonnés
La nouvelle réunion des gauches et des écologistes n'a tiré aucun bilan des précédents engagements.
Plutôt que de jouer à l'unité sans y croire, rassemblons nous dans l'action. Rendez-vous le 12 juin pour la marche contre les idées d'extrême droite.
Edito d'Eric Coquerel pour l'insoumission
135 commentaires
25 minutes
Benoît Hamon, ancien ministre et candidat à l'élection présidentielle, auteur de "Ce qu'il faut de courage. Plaidoyer pour le revenu universel d'existence" (éd. Équateurs), est l'invité du Grand entretien de France Inter.
... estime que "nous sommes dans une situation où le péril d’une victoire de l’extrême droite est probable, tangible. Jamais les électorats écologiste, insoumis et socialiste n’ont autant demandé l’unité. La seule hypothèse pour être au second tour, c’est celle de l’unité."
Pour faire le pont entre les idées de Yannick Jadot et celles de Jean-Luc Mélenchon, il dit : "Je ne sais pas si les différences sont si nombreuses que cela". Il prend l'exemple des sujets européens, et pense qu'"il y a des rapprochements possibles là où c’était un point de fracture fort".
RSA automatique et capital d'émancipation
Il table sur des questions comme la transition écologique qui "unit tout le monde", ou la question sociale. Il évoque notamment la proposition de "capital d'émancipation", pour remplacer les allocations familiales, avec le versement de 300 euros de 0 à 18 ans, dont 100 euros sur un livret que le jeune toucherait à sa majorité : "Cela mettrait le pied à l’étrier des jeunes, quels que soient leurs projets et leurs conditions sociales", dit Benoit Hamon, estimant qu'un tel projet pourrait réunir insoumis et écologistes.
Je demande à Macron de respecter la dignité des personnes, de faire le RSA jeunes, 160 euros, et je lui demande d’automatiser le RSA.
Si la gauche a aujourd'hui du mal à exister, c'est parce que, selon lui, "il n'y a plus de grands projets sur l’égalité". "Balancer l’égalité au profit de la sécurité, c’est la translation d’une partie de l’élite venue de la gauche, c’est vain. Cette hégémonie culturelle, je la constate. Pour autant faut-il que les principes de liberté et égalité tombent et que l’on se taise ? Non. "
Même sur l’égalité des chances, je considère que la république échoue.
Toutefois, il estime que "la gauche se régénère en tout cas dans ces débats." Il prend exemple de l'école populaire au Danemark, accessible à tous les adultes pendant une semaine de congés payés. "Au Danemark, c’est un instrument par lequel la cohésion nationale a été possible. Beaucoup de Français ont un souvenir traumatique de l’école et moi je pense qu’il faut reconstruire une école de ce type en France avec une 6e semaine de congés pour aller passer une semaine dans cette école-là."
"On ne manifeste pas avec l’extrême droite"
Dans la perspective de la présidentielle, l'extrême droite, estime Benoit Hamon, "gagne le pouvoir par les urnes et refuse de le perdre par les urnes", rappelant qu'elle est d'une tradition "antirépublicaine, violente et raciste."
Dans le contexte actuel "imaginer Marine Le Pen au pouvoir, ça n’a rien de normal et je ne crois pas à l’alternance mécanique après Marine Le Pen."
Je ne prendrai pas une seconde le risque que mes enfants vivent le fascisme.
Interrogé sur la participation de plusieurs élus de gauche, de droite et du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin au rassemblement policier du 19 mai, il considère que "dans une manifestation où les syndicats ont comme mot d’ordre la mise en cause de la justice, la fin de l’individualisation des peines, l'augmentation de la sanction pénale dont on sait qu’elle est inefficace à lutter contre l’insécurité, la pression de la police sur la justice, ça ce n’est pas le patrimoine ni intellectuel ni politique ni culturel de la gauche."
Il y a des principes et un des principes, c’est qu'on ne manifeste pas avec l’extrême-droite
Pour lui la présence de Gérald Darmanin, relève du "grand cirque de la récupération politique". "C'est le syndrome du ministre de l'Intérieur qui n’a pas assez joué au petit soldat quand il était jeune. Ce coté matamore, viril, je ne sais pas, deux ministres de l'Intérieur sur trois surjouent le coté bonhomme".
... il est le premier ministre de l’Intérieur de la République à avoir dit à la leader de l’extrême-droite qu’elle était trop molle sur un texte sur le séparatisme et qu'il l'invitait à voter son texte, c’est une rupture, que j'impute à Emmanuel Macron"
Quand il se retournera pour appeler les électeurs de gauche à faire barrage à Marine Le Pen, quelle crédibilité aura-t-il ?
Interrogé sur la candidature de Christiane Taubira, évoquée par certains, "c'est vrai que cela aurait de la gueule", répond Benoît Hamon.
212 visionnages en cours (448 vue juste après) - 10 - 0 - 8,29 k abonnés
rançaise, Grenoble.
Avec Sandrine Rousseau, candidate à la présidentielle pour EELV, et Mathilde Panot LFI
Animé par Lorène Lavocat et Hervé Kempf de Reporterre
... s’accorder en vue de la présidentielle de 2022 ? Mathilde Panot, députée de la France insoumise, et Sandrine Rousseau, candidate à la primaire d’Europe Écologie-Les Verts, en débattront lundi 17 mai à 20 heures sur Reporterre et les réseaux sociaux, mettront sur la table convergences et divergences.
À un an de la présidentielle, les appels https://reporterre.net/Presidentielles-de-2022-parlons-de-nos-desaccords se multiplient pour une candidature unique et un programme commun à gauche. Mais les forces écologistes et sociales avancent en ordre dispersé https://reporterre.net/Aux-regionales-l-alliance-a-gauche-releve-du-miracle. Alors, comment s’unir ?
Deux partis portent haut et fort le projet d’une écologie sociale : Europe Écologie-Les Verts (EELV) et la France insoumise (LFI). Mais s’ils se retrouvent main dans la main lors des marches climat et sur de nombreux sujets, pour l’heure, aucun rapprochement ne se profile. Pourquoi ? Les points de désaccord sont-ils si forts ? Et quels sont leurs points d’accord et leurs projets communs ? Ces deux gauches sont-elles irréconciliables ?
...
Clés : Économie ; Gauches ; Politique
Au programme de L'instant Porcher cette semaine : la suppression de l'ISF et ses conséquences, qui sort gagnant ? Nous dirige-t-on vers des primaires à gauche en vue des présidentielles (2022 ou jamais) ? Enfin, Thomas Porcher et Elsa Margueritat décrypteront également les enjeux s'agissant des prochaines échéances électorales.
Emmanuel Macron a déclaré récemment être très fier de la suppression de l’ISF : impôt injuste, taxe sur la réussite... quels sont les vraies conséquences de cette suppression ? Qui gagne qui perd ?
La course à la présidentielle s’agrémente d’appels, pétitions pour une union... La force du nombre mais pas celle des idées. Au risque de répéter les mêmes erreurs.
Bientôt nous aurons à élire nos élus aux régions et aux départements, mais ces élections s’annoncent très... floues. Alliances étranges dans certaines régions, course au poste... On décrypte avec Elsa Margueritat et Thomas Porcher.
Ndlr : avec son retour d'expérience, véritable plébiscite à JLM++
Politique
...
L’œuvre législative est colossale, au moins aussi importante que celle de 1936.
...
S’il a été réélu triomphalement en 1988, ce n’est pas seulement en raison de son génie stratégique ou de la nullité et de la brutalité de la droite. C’est aussi parce que les Français les plus modestes lui savaient gré d’avoir œuvré puissamment à l’amélioration de leurs conditions de vie matérielle et morale. D’avoir tenté beaucoup en dépit des obstacles et de l’adversité. Ce n’est pas un hasard si François Mitterrand garda, jusqu’au bout, la confiance de la majorité des ouvriers et des employés.
...
Nous retenons, nous, le sérieux programmatique et la constance stratégique (l’union de la gauche, certes rompue en 1977, mais vivante encore dans la mémoire des électeurs de 81).
La plus belle façon de célébrer le 10 mai, c’est d’en isoler le principe actif. Une gauche qui sait où elle habite et où elle va. Une gauche qui sait pour qui elle se bat, et pour quoi.
50 281 vues - 5,8 k - 147 - 521 k abonnés
Dans ce 137e numéro de la Revue de la Semaine, le candidat insoumis à l'élection présidentielle parle de la situation politique en France et de l’hypocrisie des appels à l'union de la gauche. Il explique aussi pourquoi celle-ci n'arrivera pas du fait que deux pôles se dessinent : d'un côté, une gauche obsolète d'accompagnement du capitalisme, de l'autre, une gauche de rupture avec celui-ci.
Jean-Luc Mélenchon aborde ensuite la situation des BTS en lutte. Il explique pourquoi ceux-ci ont raison de réclamer la mise en place des contrôles continus dans la période exceptionnelle ouverte par la pandémie de Covid-19. Il dénonce l'inaction du gouvernement sur le sujet et le mépris de classe que cela révèle.
Enfin, le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale relève la victoire que représente la levée des brevets sur les vaccins contre le Covid-19 après la prise de position récente du président américain Biden.
Cette revue contient un nouveau générique. Jean-Luc Mélenchon invite à découvrir le Carnet de route bolivien publié en ligne. Il parle aussi de la situation en Colombie pour mobiliser aux côtés du peuple colombien, victime d'une répression violente visant à mater la contestation contre le président au pouvoir.
SOMMAIRE
00:00 : Intro
01:00 : Retour sur le déplacement en Bolivie
06:00 : Répression en Colombie
15:59 : L'actu insoumise : niche parlementaire, application mobile
19:51 : L'union de la gauche : gauche de rupture VS gauche obsolète
31:33 : Les BTS en lutte
42:24 : Mini-Macron change d'avis sur les brevets des vaccins
LES LIENS
- Brochure : Carnet de route bolivien : https://melenchon.fr/carnet-de-route-...
- La Revue de la semaine 136 en Bolivie : https://youtu.be/kP97Ngw3cWw
- Militaires factieux : une alerte pour notre République : https://youtu.be/1CHTMssMjBE
- Nous pouvons construire un tout autre monde - Discours du 1er mai à Lille : https://youtu.be/uzYxgVD9Iyg
- Le site « Le Monde en Commun » : https://lemondeencommun.info/
- Discours de Jean-Luc Mélenchon en Bolivie : https://youtu.be/bF5_4OfdBUY
- Télécharger l'application « Action populaire» sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/de... et sur Apple Store : https://apps.apple.com/us/app/action-...
- 90% des Français pour la garantie d’emploi, proposition de loi des insoumis : https://linsoumission.fr/2021/05/06/9...
- Levez les brevets sur les vaccins contre la Covid ! – Tribune de Mélenchon, Lula… : https://melenchon.fr/2021/02/22/levez...
- Allocution de Jean-Luc Mélenchon - 5 mai 1789 : ouverture des États généaux : https://youtu.be/KHA0oQyC2Xk
Épinglé par JEAN-LUC MÉLENCHON il y a 1 jour
Les principaux liens évoqués dans la vidéo :
- Soutenir la campagne présidentielle : https://noussommespour.fr
- Consulter la revue sur le déplacement en Bolivie : https://bit.ly/3vOUVhj
- Télécharger l'application « Action populaire» sur Google Play : https://bit.ly/3evMW37 ou sur l'Apple Store : https://apple.co/3trHq5E
Pour écrire à l'ambassade de Colombie en France :
- Adresse : 12, Rue de Berri, 75008, Paris
- Mail : cparis@cancilleria.gov.co
Corinne Lepage a retweeté
Antonio Duarte Trèfle @Antonio_Duarte · 19 avr.
L’#Ecologie dépasse les clivages politiques ! La Planète n’est ni de gauche, ni de droite !...
Si les écologistes français appliquaient ce précepte, ils seraient au pouvoir comme les Grünen en Allemagne qui vont succéder à Merkel !...
Citer le Tweet
Corinne Lepage @corinnelepage · 18 avr.
Je ne suis pas candidate et pour le reste je suis fidèle à l ECOLOGIE depuis plus de 40 ans! twitter.com/blogcpolitic/s…
0 - 4 - 4
=>
https://twitter.com/JulienDelalande/status/1384607815491260420
"
Julien Delalande @JulienDelalande · 19 min
En réponse à @Antonio_Duarte et @corinnelepage
L'écologie, comme le social et la démocratie ne subit-elle pas à plein la lutte des classes (voire la guerre de classes selon Warren Buffet) ?
Le nier n'est-il pas anti-écologique et donc contre-productif ? - 0 - 0 - 0
"
116 970 vues - 9,3 k - 421 - 460 k abonnés
Un grand sommet des responsables de gauche en vue de l’élection présidentielle 2022 s’est tenu, samedi 17 avril, à la demande du député européen et candidat écologiste Yannick Jadot. Pourtant, au sortir de cette réunion, tout le monde ne semblait pas avoir participé à la même discussion.
À peine le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, s’était-il exprimé qu’il était aussitôt contredit par celui d’Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, qui semblait beaucoup moins définitif sur les conclusions de la rencontre.
Que se passe-t-il à gauche et comment comprendre cette union laborieuse qui n’en finit pas de balbutier ? Tout cela ne serait donc qu’une grande bataille d’egos, comme semblent le penser les commentateurs ?
Lire aussi. Présidentielle : derrière l’union gauches-écolos, le périmètre en question : https://www.mediapart.fr/journal/france/170421/presidentielle-derriere-l-union-gauches-ecolos-le-perimetre-en-question
1 279 commentaires
tR.: ... il y a bien 2 gauches irréconcililables et ce n'est finalement pas plus mal ...
Ndlr : valoriser ACT
2 849 vues - 42 - 10 - 30,6 k abonnés
A un an de l'élection présidentielle 2022, qu'est-ce qui se joue au Parti socialiste ? Et à gauche ? Frédéric Sawicki, professeur en science politique, est l'invité de la Midinale.
Etat des lieux de la gauche en 2021
« On est à quatre ans d’une élection qui a pulvérisé le visage de la gauche. »
« Jusqu’en 2017, les socialistes et leurs alliés immédiats les radicaux, étaient en position hégémonique sur le plan politique et électoral. »
« Pendant 30 ans, les socialistes se sont habitués à être majoritaires à gauche. »
« Après ce qu’il s’était passé en 2017, c’est-à-dire un Jean-Luc Mélenchon parvenant à agréger 19% des électeurs, on aurait pu penser qu’il pourrait potentiellement représenter une gauche alternative - même si lui à l’époque ne se définissait pas comme ça. »
« Depuis 2017, les Verts sont apparus, non pas en tant que nouvelle hégémone, mais comme venant potentiellement casser cette recomposition possible. »
« Il y a une tripartition à gauche. »
« En l’absence de pôle autour duquel pourrait s’agréger une alliance, chacun des pôles peut prétendre à l’hégémon :
les socialistes considèrent que 2017 a été une catastrophe mais que l’orientation très à droite du gouvernement libère de la place pour un électorat de centre-gauche dont on aura besoin pour reconstruire une domination ;
les Verts, très surpris de ce qui leur arrive enfin, s’imaginent, à cause de la place que prennent les enjeux écologiques en ce moment, qu’ils vont pouvoir prétendre au leadership à gauche ;
les insoumis considèrent que les performances passées de Jean-Luc Mélenchon le mettent naturellement en situation de se représenter en 2022. »
« Comme il n’y a pas de négociation entre ces trois pôles car il n’y a pas de tradition de négociations, il n’y a pas d’arbitre non plus : tout pousse à ce que ces acteurs entrent en concurrence mais surtout exagèrent leurs différences. »
Sur le positionnement des socialistes
« Sur quoi les socialistes peuvent encore espérer se distinguer des deux autres pôles, écologistes et insoumis ? Sur les questions d’environnement, il y a une convergence : c’est plus vert que moi, tu meurs (…). Sur les questions économiques, il y aurait plus à dire mais fondamentalement, on ne voit pas non plus de marqueur de différences. Mais il y a le marqueur très symbolique qui a l’avantage de ne rien coûter : la République. Aux yeux des socialistes, les écologistes sont des Girondins et des internationalistes multiculturalistes, les insoumis étaient partagés jusqu’il y a peu mais aujourd’hui, ceux qui semblent l’avoir emporté, sont ceux de l’aile de la tolérance et de l’acceptation de la diversité culturelle. »
« Il y a un positionnement général de la direction du PS sur le champ de la défense des valeurs républicains de manière pas toujours très précise (on est parfois presque dans l’ordre de la morale : on affirme des grands principes mais on ne se bat pas pour savoir s’il faut interdire le port du voile à l’université car là, on reste dans le flou). »
« Il y a aussi des conflits internes au PS : dans l’entourage d’Olivier Faure, il y a une forte présence d’anciens proches de Manuel Valls dont ils partagent un certain nombre de positionnement sur les questions de laïcité, de l’islam, de sécurité… et poussent à la roue. Un certain nombre de gens qui se définissent moins comme les gardiens du temple républicain en profitent pour verser de l’huile sur le feu pour déstabiliser le Premier secrétaire. »
« Certains comme Bernard Cazeneuve ou Stéphane Le Foll ne veulent pas d’une candidature qui ne soit pas socialiste. »
« Si demain, les socialistes, les écologistes et les insoumis se mettaient d’accord pour soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon - je ne sais pas si c’est possible mais pourquoi pas -, on risque d’avoir un déport du PS au profit d’une autre candidature. »
« Quand un parti se rétracte sur son noyau le plus fidèle, ce n’est pas un signe de sa capacité à s’ouvrir. »
Sur l’éventuelle évolution du PS
« 2017 est la plus grande défaite des socialistes depuis longtemps. »
« Il faut détacher ce que pensent les dirigeants et ce que pensent les socialistes qui restent : la grande difficulté, c’est que l’affichage transformationnel et plus radical mais aussi l’écologisation, en fait, n’a pas eu lieu. »
« Il y a une conviction qu’il faut changer et faire évoluer les choses vers une société moins polluante mais toute la démarche intellectuelle que cela suppose n’est pas faite en profondeur : les socialistes qui restent sont plutôt vieux et sont issus d’une matrice qui restent productivistes. »
« Le positionnement écologiste du PS relève plus de la stratégie ou de la tactique que d’une conviction profonde et d’une modification des chaines de pensée. »
La suite à lire sur www.regards.fr ! - 78 commentaires
6 196 vues - 521 - 16 - 6,68 k abonnés
Clémentine Autain était l'invitée d'Apolline de Malherbe sur BFM. Elle est revenue en longueur sur la crise sanitaire, les rixes, la lutte contre les violences faites aux femmes, son engagement féministe,...
120 commentaires
raymond vettraino il y a 2 jours
Pour une fois Apolline de Malherbe n'a pas été la militante de la macronie. L'interview à permis à Clémentine Autain d'exprimer ses idées sur les sujets d'actualité. Des paroles apaisantes dans ce climat politique plutôt haineux. Une femme que j'écoute depuis ses débuts en politique et qui me donne confiance dans les idées de gauche qu'elle exprime.
Tr.: ... on a besoin d'accompagnement pour faire face aux agressions des bandes de jeunes car on a supprimé les éducateurs de rue ... Union de la gauche : il faut se mettre au travail. Il y a une défiance avec le mot gauche ...
Fabrice Rousselot, Directeur de la rédaction
Auteur Valentin Soubise Doctorant en science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le président du groupe parlementaire La France insoumise mène actuellement une fronde, sur les bancs de l’Assemblée nationale, contre le projet de loi « séparatisme », finalement rebaptisé « projet de loi confortant le respect des principes de la République ».
Dans son discours du 1ᵉʳ février, Jean‑Luc Mélenchon juge « inutile » et « dangereuse » une loi qui selon lui demanderait aux associations musulmanes de prêter des « serments d’allégeance » à la République.
« Non, les chemins de la raison ne s’ouvrent pas à la faux. Non, la porte de l’universel ne s’ouvre pas à coups de pied. Non, l’amour de la République, comme tout amour, ne vaut rien sous la menace. »
Jean‑Luc Mélenchon réaffirme ainsi une conception de la laïcité qui ne doit pas être un « athéisme d’État », imposé par la contrainte, mais une séparation stricte où l’État, « indifférent » à la religion, garantit à chacun une liberté absolue de conscience.
La laïcité a selon lui apporté une contribution historique essentielle à la sortie des guerres de religion en France et son enjeu principal est aujourd’hui encore de garantir « l’unité du pays ».
Or, le député considère que ce projet de loi ouvre au contraire « la porte à un déferlement » contre les musulmans.
...
Au Karl Marx de La Question juive qui rejette les droits de l’Homme comme une mystification bourgeoise dissimulant l’exploitation, Jean‑Luc Mélenchon semble alors préférer le philosophe Jacques Rancière qui souligne l’efficacité et la performativité de la « phrase égalitaire » : affirmer et croire en une égalité qui n’existe pas encore est le seul moyen de la faire progresser dans la réalité.
L'auteur réalise sa thèse sous la direction de Frédéric Sawicki.
Clés : gauche Jean-Luc Mélenchon extrême gauche laïcité partis politiques discours islamophobie La France insoumise (LFI)
Connu / https://twitter.com/cremieuxrag/status/1362085129502535683
"
Chômeurs insoumis a retweeté
Robert Crémieux Herbe Abeille @cremieuxrag ·17 févr.
La République laïque de Jean‑Luc Mélenchon : un débat qui fracture la gauche et bien plus encore #islamogauchisme
via @FR_Conversation - 0 - 1 - 1
"
Ndlr : article très intéressant et bien documenté mais JLM n'est en aucune façon à l'extrême gauche, pourquoi ce mot-clé plutôt que de parler de radicalité ? Manipulation ? ACT
Stop au chômage de masse. Mobilisons-nous pour un emploi vert pour tous !
Nous sommes déjà 6076 à soutenir l'objectif de conjurer le chômage et de réussir la reconstruction écologique.
...
«Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi» affirme le préambule de la Constitution de 1946. A ce titre, il constitue un droit constitutionnel. Mais ce droit est bafoué dans les faits.
Plutôt que d’ajouter des mots dans notre Constitution, Un emploi vert pour tous propose d’en réaliser la promesse en instaurant un droit à l’emploi orienté vers les métiers de la reconstruction écologique et du lien social.
...
Qui sommes-nous ?
... campagne autonome lancée à partir de la proposition de garantie à l’emploi vert défendue par deux think tank : l’Institut Rousseau et Hémisphère gauche.
Formé d'intellectuels, de chercheurs, de fonctionnaires, de travailleurs du privé ou du public, l'institut Rousseau est un laboratoire d’idées dont l'ambition consiste à réinvestir l’idée d’une raison républicaine partagée et d’un bien commun à l’humanité. Il élabore un corpus d’idées rassemblées autour du projet central que constitue la reconstruction écologique et démocratique de nos sociétés, dans toutes ses composantes économiques, sociales et institutionnelles. S'inspirant du legs de Jean-Jacques Rousseau, l'Institut documente les grandes réalisations à même de renouer avec une conception exigeante de l'intérêt général afin d'ancrer dans le réel la souveraineté du peuple.
Hémisphère gauche a pour ambition de réunir tous ceux qui partagent le sentiment d’urgence à engager un travail doctrinal pour sortir de l’impasse du « réformisme » libéral. Pour ce faire, le laboratoire d'idées travaille à l’élaboration de propositions en lien étroit avec les forces de gauche - socialistes, républicaines et écologistes - présentes à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les territoires et au Parlement européen. Son travail s’appuie sur la contribution de bénévoles venus de l’administration, de la recherche, du monde de l’entreprise et du monde associatif. Il tire son originalité d’un dialogue fécond avec les responsables publics.
Les porte-parole
Chloé Ridel, Directrice-adjointe de l’Institut Rousseau
Diplômée de Sciences Po et de l’ENA, est haut fonctionnaire et militante associative.
Elle est directrice adjointe de l’Institut Rousseau et chargée des questions européennes au sein du conseil scientifique de l’Institut, après avoir travaillé successivement à la Commission européenne et au ministère de l’économie et des finances, puis comme experte française au ministère des finances roumain. Elle enseigne les questions européennes à l’Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE). Elle préside depuis 2018 l’association « Mieux Voter », qui appelle à améliorer l’élection démocratique à travers une réforme du mode de scrutin et l’adoption du Jugement majoritaire.
Alexandre Ouizille, Président d’Hémisphère Gauche
est maître de conférence en économie à Sciences Po, président du think tank Hémisphère gauche depuis 2018 et élu local dans les Hauts-de-France. Diplômé de l'ESSEC et de Sciences Po, il a travaillé au ministère du budget et des comptes publics et au sein de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) sur des questions d'aménagement numérique du territoire. Il est également l'auteur de Politiques économiques, ouvrage d'économie publique de référence paru en 2017 et réédité en 2019.
Notre parrainage international
Pavlina Tcherneva est directrice de l'Initiative pour la démocratie économique et chercheuse au Levy Economics Institute. Elle a travaillé pour la campagne présidentielle de Bernie Sanders en 2016. Elle fait partie des économistes à l'origine de la proposition de garantie d'emploi et du Green New Deal. Elle est également l'une des figures d'une tendance économique en vogue aux États-Unis : la théorie monétaire moderne, influencée par des auteurs comme John Maynard Keynes, Georg Friedrich Knapp ou Hyman Minsky.
Ndlr : signée car va dans le bon sens même si elle ne semble pas tenter de faire basculer dans l'économie des Communs. Qustionner ACT
Apprendre et évaluer "jugement majoritaire", orgas et noms cités ACT
"2018 en France, 2021 aux États-Unis : voilà en effet la nouvelle violence dans nos démocraties, largement liée aux réseaux sociaux."
© Hans Lucas via AFP
Article abonné
Capitole = gilets jaunes : la petite phrase bien bête d'Emmanuel Macron
Billet
Publié le 14/02/2021 à 14:30 Par Jean-Philippe Domecq
"2018 en France, 2021 aux États-Unis : voilà en effet la nouvelle violence dans nos démocraties, largement liée aux réseaux sociaux." La belle erreur d'Emmanuel Macron, expliquée par Jean-Philippe Domecq.
On savait bien que le « en même temps » n’était ni de gauche ni de gauche ; les « petites phrases » de Macron le confirment, qui ne sont jamais dérapages mais toujours en droite ligne, de droite. Il vient encore d’en commettre dont il suffit de tirer le fil pour voir, jusqu’au nerf agacé, le conservatisme qu’enrobait son « nouveau monde ».
Par Jean-Philippe Domecq
Économie ; Politique
Nouvelle édition de notre émission d’actualité “D’intérêt public”. Une émission en direct organisée autour de deux thèmes et donc de deux plateaux.
Le premier thème, c’est “et si 2021 était l’année de la censure ?”. Bien entendu, nous tirons prétexte du bannissement de Donald Trump de Twitter et de Facebook pour saisir au bon ce sujet qui rebondit dans le débat médiatique. Mais ceux qui regardent, écoutent et lisent attentivement nos contenus savent que nous n’avons pas attendu que ce président américain problématique soit “bloqué” pour nous interroger sur la tentation de la censure des plateformes, qu’elles proviennent des plateformes en question ou des gouvernements.
Le second thème, c’est “avons-nous la gauche la plus bête du monde ?”. Pourquoi poser cette question ? Parce qu’avec la création d’un parti politique dénommé “L’Engagement”, la candidature d’Arnaud Montebourg semble se profiler. Sachant que Jean-Luc Mélenchon est déjà dans la course, que les Verts comptent bien jouer leur partition, forts de leurs résultats aux élections intermédiaires, et que le PS, qui n’est plus de gauche pour de nombreux observateurs, veut exister… on peut se demander si l’hypothèse annoncée d’un duo, plus qu’un duel, Macron-Le Pen, n’est pas en train de se “consolider”.
Nos invités de première partie :
- Jean-Baptiste Kempf, qui est le président de VideoLan, l’association qui gère VLC, le logiciel français le plus utilisé dans le monde… qui est en gros un startuppeur anti-startup nation.
- Arthur Messaud, de l’association de défense des libertés numériques La Quadrature du net.
- Et en vidéoconférence avec l’économiste David Cayla, auteur entre autres du tout récent essai “Populisme et néolibéralisme : il est urgent de tout repenser”.
Nos invités de seconde partie :
- David Cayla, économiste à l'université d'Angers et membre des Économistes atterrés.
- Danielle Simonnet, conseillère de Paris au titre de la France insoumise
- Anasse Kazib, cheminot et syndicaliste affilié à Sud-Rail. Il est aussi militant au NPA-Révolution permanente.
« C’est une supercherie de porter des objectifs toujours plus élevés sans avoir des actions à la hauteur », estime Matthieu Orphelin. Ce député, qui a quitté La République en marche, plaide pour une écologie qui « améliore la vie des gens, et notamment celle des moins aisés ». Prochaine étape ? Rassembler les acteurs de l’écologie sociale, de gauche, pour 2022.
Matthieu Orphelin est député (ex-La République en marche) de la première circonscription du Maine-et-Loire. Docteur en énergétique de l’École des Mines, il a été porte-parole de la fondation Nicolas Hulot et vice-président (Europe Écologie — Les Verts) de la région Pays-de-la-Loire.
...
membre du groupe de suivi du projet de loi Convention citoyenne pour le climat ... Les ministres disent qu’on n’a pas l’argent, alors qu’ils ont écarté lors des débats budgétaires toutes les propositions que nous avions portées sans relâche : régulation des niches fiscales dont bénéficient les géants du numérique et du e-commerce, contributions des plus hauts revenus, des plus grands patrimoines et des plus grandes entreprises épargnées par la crise… Emmanuel Macron n’a pas respecté les règles du jeu qu’il avait fixées ... L’exécutif se contente trop souvent de modifications à la marge ... limites du présidentialisme poussé à son excès ... j’ai quitté LREM [La République en marche] en février 2019 https://reporterre.net/Le-depute-Matthieu-Orphelin-quitte-le-groupe-LREM ... LREM est trop perméable aux résistances, et notamment au plus grand lobby de notre pays : l’immobilisme.
Il y a aussi des moments où elle fait de vrais choix. Quand Macron dit que la base de notre système énergétique demain, c’est le nucléaire, il assume. Sans être un antinucléaire à 100 %, je ne suis pas d’accord avec lui et je regrette surtout de ne pas l’avoir entendu parler avec autant de vigueur de la sobriété énergétique ... clive inutilement la société française, au moment où on a besoin au contraire de se rassembler et de refaire société
...
En Pays de la Loire, nous avons lancé, avec trois partis (EELV, Génération.s et Génération Écologie) et des citoyens de tous horizons, un appel pour une région écologique, citoyenne et solidaire ... Deux membres de la Convention citoyenne nous ont rejoint : William Aucant et Mélanie Cosnier, maire d’une petite commune dans la Sarthe
...
pour 2022 je souhaite que l’on constitue l’équipe de France de l’écologie et de la solidarité. Je pense qu’on est quinze ou vingt à pouvoir incarner l’écologie sociale, l’écologie de gauche. Il y a des gens de très grande qualité qui peuvent porter cette vision : chez les écolos, Éric Piolle, Yannick Jadot, Delphine Batho ou moi ; chez les socialistes Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg ou Christiane Taubira ; à la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon ou Clémentine Autain... avec François Ruffin et d’autres, nous avons lancé ensemble l’opération « Noël sans Amazon »
...
Ndlr : est positif y compris avec JLM +