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Clés : Agriculture ; Extrême droite
Le RN, parti des agriculteurs ? Le grand mensonge dévoilé - 14 mai 2024 - 16H40 / Par Lisa Lap
"L’inconsistance du RN et de Bardella sur l’écologie". Basta! s’est penché sur le Rassemblement National et sa, ou plutôt ses lignes politiques, à un mois des élections européennes, quand le parti d’extrême droite vante être celui du peuple que la politique politicienne a abandonné.
Sophie Chapelle a analysé la ligne politique du RN notamment sur les thématiques environnementales, et constate de gros revirements. Sur les pesticides, en 2017 Marine Le Pen était fortement contre. Cette année, épisode de colère agricole, FNSEA omniprésente, et là : le RN se positionne anti normes environnementales. Cela permet aussi de ne pas parler de la question du revenu. Sur la question du prix minimum, le "prix plancher", c’est tout aussi flou, Marine Le Pen et Jordan Bardella disent tout et son contraire. Au-delà des revirements, il y a aussi le discours qui ne se traduit pas dans les votes. C’est le cas notamment pour le pouvoir d’achat ou l'agriculture bio. Le RN a également partager le visuel “Garantir la préservation des terres agricoles face à l’urbanisation excessive”, encore dans cette stratégie d’être du côté des agriculteurs, alors que dans les votes, c'est tout l'inverse.
Au niveau européen, la campagne de com sur la défense du petit agriculteur est mise à mal par la défense des plus gros quand il faut voter la politique agricole commune.
Basta! a décidé de se pencher sur la stratégie du RN pour qui le discours diffère fortement des actes politiques, et est bien loin du parti "proche du peuple" qui défend sa population précarisée.
En 2022, les PDG du CAC40 ont gagné en moyenne 130 fois plus que leur salariés. C’est ce qu’on apprend dans le dernier rapport de l’ONG OXFAM : « Cash 40 : trop de millions pour quelques hommes ». Et c’est en progression depuis 2019, cette année les patrons avaient gagné 111 fois plus. Depuis, crise covid, guerre en Ukraine, des épisodes bénéfiques pour les dividendes des actionnaires. OXFAM rapporte qu’en 2022, les entreprises du CAC 40 ont versé en moyenne 76 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Une période bénéfique aussi, donc, pour les PDG. L’ONG explique que, « malgré une meilleure prise en compte des critères non-financiers, la rémunération totale des patrons du CAC 40 en 2022 était indexée à 19 % sur la satisfaction des actionnaires, contre seuls 5,8 % sur les objectifs climatiques ». Les entreprises du CAC40 qui s’enrichissent donc, pendant que l’écart avec les salariés se creusent. Thomas Porcher explique que les patrons des grandes entreprises ne prennent aucun risque, au contraire, et gagnent des milliers d’euros à délocaliser ou fermer des entreprises en France. L’économiste explique cette dynamique par la logique de financiarisation des entreprises, où l’intérêt des actionnaires passera avant l’intérêt français ou des salariés.
Depuis la politique plutôt protectionniste des chinois et des états unis vis à vis de leur propre industrie, Emmanuel Macron est soucieux de la politique industrielle française et européenne. Le chef de l’État remet au goût du jour le mot “réindustrialisation”. Le président chinois Xi Jinping est attendu en France ce lundi et mardi pour célébrer les 60 ans des relations diplomatiques entre notre pays et la Chine, lors d'une visite d'État. À l’occasion, Emmanuel Macron a appelé l'Europe à défendre ses « intérêts stratégiques » face à la Chine, dans une interview pour The Economist. Un des points de tension entre la Chine et le vieux continent, ce sont les voitures électriques, comme le rapporte La Tribune. Emmanuel Macron avance le pragmatisme (et le en même temps) : « Aujourd'hui nous devons avoir sur le plan commercial avec la Chine un comportement respectueux, mais de défense de nos intérêts, de réciprocité et de sécurité nationale ». La guerre en Ukraine sera aussi au programme de la rencontre, au cours de laquelle Emmanuel Macron demandera à son homologue chinois de contribuer à une "résolution" du conflit à nouveau. Le Moyen Orient sera aussi à l’ordre du jour. Une rencontre donc très politique. D’une part, l’interdépendance économique entre les investissements chinois en France notamment sur les batteries électriques d’un côté et la concurrence commerciale de l’autre. D’autre part, la géopolitique internationale, avec une Chine alliée des russes, ou qui entretient des liens de coopération avec l’Iran. Thomas Porcher raconte la “guerre froide” entre les États-Unis et la Chine, où, la France et l’Europe sont les “dindons de la farce de la mondialisation”.
2 mai 2024 - 14H52 / Par Fabrice Wuimo
"Une propagande digne d'un régime autoritaire": peut-on être encore pro-Palestinien en France ? (Alain Gresh)
Auteur de “Palestine, un peuple qui ne veut pas Mourir”, paru aux éditions Les Liens qui Libèrent, Alain Gresh, journaliste, pose un regard un regard lucide et recontextualisé sur le génocide en Palestine.
Journaliste, essayiste, fondateur du média Orient XXI, spécialiste du Proche Orient et du Monde Arabe, auteur d’innombrables ouvrages sur cette zone, Alain Gresh était sur le plateau du Média pour parler du dernier en date et qui est intitulé “Palestine, un peuple qui ne veut pas Mourir”, paru aux éditions Les Liens qui Libèrent. Un regard lucide et recontextualisé sur la guerre d'Israël en Palestine. Il passe au crible tous les détails de la situation entre Israël et la Palestine, son histoire, surtout celle de la lutte des Palestiniens pour leur survie, leur Terre, le droit à l’autodétermination et la fin de la colonisation.
Il décrypte jusqu’à la sémantique utilisée dans les médias et par les autorités politiques soutiens d’Israël et qui tend à justifier le massacre indiscriminé qui court en ce moment dans la Bande de Gaza… Comme lorsque l’on parle de “guerre” entre Israël et le Hamas. Faire passer le colonisé et l'opprimé pour un terroriste pour mieux le déshumaniser et justifier son sort.
"Pas une guerre, mais un génocide" : la Sorbonne se soulève contre Macron, pour la palestine - 25 avril 2024 - 20H30 / Par Juan Tendero-Tourné
Une centaine d’étudiants se sont rassemblés ce jeudi 25 avril sur la place du Panthéon, dans le cinquième arrondissement de Paris, afin de dénoncer la conférence sur l’Europe tenue par Emmanuel Macron au cœur de la Sorbonne.
L’appel à manifester, lancé par les écologistes et les syndicats étudiants, avait pour but de dénoncer la “politique répressive du gouvernement” mais surtout d’interpeller le chef de l’Etat, sur la guerre israélo-palestinienne, en dénonçant le "génocide en cours à Gaza". En raison de la venue du président, l’ensemble du quartier Latin a été bouclé afin d’« assurer une sécurité optimale », dans un contexte de vives tensions concernant la question palestinienne.
Une fois sur place, les étudiants ont tous dénoncé un "deux poids deux mesures", en rappelant par exemple la conférence de la France Insoumise par Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan annulée à Lille. D’autres ont également pointés du doigt les multiples attaques à l’encontre des cadres du parti avec, notamment, la récente convocation pour "apologie du terrorisme" visant Mathilde Panot, président du groupe LFI à l’assemblée nationale.
Malgré un nombre restreint de manifestants, les policiers présents sur place, ont eu recours à une nasse, "technique illégale de répression", dans le but d'"encercler et d’empêcher les manifestants de s’étaler jusqu’à l’entrée de la Sorbonne", ont confirmé plusieurs sources policières. Nous nous sommes donc rendus sur place afin d’écouter la voix de ces étudiants, toujours plus nombreux à se battre contre la politique mise en place par la macronie.
L’armée dans nos collèges : cet enseignant alerte, Darmanin veut le faire taire - 26 avril 2024 - 16H30 / Par Nadiya Lazzouni
Olivier Cuzon, enseignant et syndicaliste à Sud Education 29, est l'invité de Nadiya Lazzouni dans ce nouvel Entretien d'Actu. Le 19 avril dernier, il a été convoqué au commissariat de Brest, à la suite d’une plainte de Gérald Darmanin pour diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie nationales. Gérald Darmanin est coutumier des menaces de plainte en diffamation,sauf que dans le cas d'Olivier Cuzon, le ministre de l’intérieur est allé au bout.
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"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
24 avril 2024 - 18H20 / Par Fabrice Wuimo
Fillon condamné à 1 an de prison - Attaque contre le Liban, charniers à Gaza : jusqu'où ira Israël ?
Nous sommes mercredi 24 avril 2024, voici le programme de la nouvelle édition de « Toujours Debout », présentée par Fabrice Wuimo.
Au sommaire :
Flash Info : On fait un point sur les 3 #actualités du jour avec Juan Tendero-Tourné :
- Bruno Le Maire va simplifier la fiche de paie.
- La cour d’appel de Paris vient de rendre son verdict dans l’affaire des “emplois fictifs” des époux Fillon.
- L’armée israélienne annonce mener une action offensive au sud Liban.
Entretien d'Actu :
- « Free Palestine party » vous en avez peut-être entendu parler, c’est le nom d’une coalition réunissant plusieurs partis européens, qui souhaitent “faire entendre la voix du peuple palestinien » et, plus globalement, « lutter contre la contamination des idées d'extrême droite visant les citoyens de confession musulmane ». Cette coalition réunira « des partis indépendants partageant la même éthique musulmane » en France, en Espagne, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en Suède. Côté français, c’est l’Union des Démocrates Musulmans de France qui sera le porte étendard de cette coalition. Nous recevons son fondateur et président Nagib Azergui.
- Dans la seconde partie de Toujours Debout, un échange sur l’offensive Israélienne à Gaza, les risques d’escalade d’un conflit régionale et la censure que subissent les voix en faveur de la Palestine en France et ailleurs en Europe. Pour évoquer cette page moyen orient, nous serons en compagnie de Béligh Nabli, Professeur de droit public à l’UPEC-Paris XII, et de Riccardo Bocco, professeur émérite au Département d'anthropologie et de sociologie de l'IHEID à Genève et spécialiste de la situation au Proche-Orient.
"L'Oeil de Moumou" est une chronique médias signée Mourad Guichard. Mourad Guichard est un journaliste indépendant, qui pose un regard tranchant sur les grandes et petites dérives de notre paysage audiovisuel et médiatique.
"L'Oeil de Moumou" est une chronique médias signée Mourad Guichard. Mourad Guichard est un journaliste indépendant, qui pose un regard tranchant sur les grandes et petites dérives de notre paysage audiovisuel et médiatique.
Christophe Barbier, Eric Naulleau : et si finalement, ils étaient amoureux de Mélenchon ?
Pour cette nouvelle chronique de « L’Oeil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a dédié son premier « top » aux sondages qui fleurissent durant les campagnes électorales et dont la fabrication pose problème. Il a poursuivi sa rubrique par un reportage mettant en scène un élève qui s’est retrouvé face au Premier ministre et lui a posé des questions qui ont mis ce dernier en difficulté.
Parmi ses nombreux « flop », Mourad a pointé les médias de service public qui font régulièrement la courte échelle au Rassemblement national ou qui règlent leurs comptes à base d’anticommunisme primaire, comme c’est le cas avec Patrice Romedenne, éditocrate ultra réactionnaire. Rachel Khan, « essayiste » en perdition qui a désormais le titre de « flopeuse », a également eu les honneurs des « flop », pour sa position victimaire face aux attaques légitimes qui la visent depuis plusieurs semaines.
Avant de mettre à l’honneur la Queen Ruth Elkrief qui a visiblement fait preuve d’une mesquinerie sans nom, le journaliste indépendant a fait un crochet par les studios de Radio J qui recevaient récemment Mazarine Pingeot pour parler une nouvelle fois d’antisémitisme présumé des cadres… LFI.
« Au microscope » a consacré la tournée médiatique des squatteurs de plateaux TV Christophe Barbier et Éric Naulleau. Ces deux perroquets omniprésents ont chacun produit un brulot visant Jean-Luc Mélenchon ad hominem. La preuve d’une obsession maladive qui mériterait une sorte de coming out affectif. Chiche ?
Par Mourad Guichard
Journaliste indépendant basé dans le Loiret. Écrit pour le Canard Enchaîné, L'Humanité, Politis et Street Press et Le Média... Ex Libération, Reuters.
GAZA : LE PREMIER GRAND MASSACRE ASSISTÉ PAR L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ? - 20 avr. 2024 / Le Média
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Nouvel épisode de l’émission “Du côté de chez Sam”. Avec Chris dit Politicoboy, journaliste et ingénieur, co-auteur des Illusions perdues de l’Amérique démocrate et animateur d’une newsletter sur Substack (https://politicoboy.substack.com)… “Du côté de chez Sam” revient, deux fois par mois, sur l’actualité aux Etats-Unis, mais également sur la façon dont les Etats-Unis regardent l’actualité dans le monde.
Au sommaire, deux sujets :
Quel rôle les grandes firmes technologiques américaines, qui s’exportent massivement dans le monde tout en ayant leurs sièges localisés dans la célèbre Silicon Valley, jouent-elles dans le carnage qui a cours actuellement dans la bande de Gaza et qui est perpétré par l’armée israélienne ? Sommes-nous en train d’assister à un “génocide assisté par ordinateur” ? Chris nous expliquera comment les technologies les plus avancées, notamment l’intelligence artificielle, peuvent se mettre au service de la barbarie…
Nous évoquerons aussi Joe Biden, et ses reculades répétées vis-à-vis d’un Benjamin Netanyahou qui finit par avoir des feux verts et des feux oranges dans tout ce qu’il entreprend. Le président américain a-t-il autorisé l’offensive à Rafah en échange de la promesse d’une réponse de faible intensité contre l’Iran ?
Par Lisa Lap
La région du Proche et Moyen-Orient est-elle en train de s’embraser ? Quelles conséquences d’un point de vue économique, pour le monde entier ? La semaine dernière, Israël promettait “une riposte” après l’attaque de drones de l’Iran le week-end précédent, qui faisait suite à la frappe mortelle imputée à Israël contre le consulat de l’Iran à Damas, le 1er avril dernier et qui avait fait 13 morts. De hauts responsables américains font état d'une attaque israélienne, malgré les appels au calme de nombreux pays, y compris son allié américain vendredi. "Il semblerait que le scénario pessimiste, celui de l'escalade, soit en train de se confirmer", a prévenu sur Franceinfo le professeur émérite Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, qui intervient aussi sur notre antenne dans l’émission « Le monde n’a pas de centre ». La région est "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. D’autre part, les raids israéliens continuent en Cisjordanie et dans la région de Gaza.
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Julien Théry reçoit le sociologue Gérard Mauger, auteur d'un livre intitulé « Avec Bourdieu. Un parcours sociologique ». Non seulement G. Mauger a travaillé avec les outils conceptuels de Pierre Bourdieu, dont il donne une synthèse critique dans cet ouvrage, mais il a cotoyé le grand sociologue pendant les vingt dernières années de sa vie, marquées par un engagement politique de plus en plus prononcé contre le néolibéralisme. Il nous livre ici son témoignage.
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Meeting annulé : Rima Hassan et Mélenchon censurés ? - Grève olympique, européennes : et si les travailleurs prenaient le pouvoir ? - Toujours debout ! 17 avril 2024 - 18H20 / Par Fabrice Wuimo | Le Média
Nous sommes mercredi 17 avril 2024, voici le programme de la nouvelle édition de « Toujours Debout », présentée par Fabrice Wuimo.
Au sommaire :
Flash Info : On fait un point sur les 3 #actualités du jour avec Nadiya Lazzouni :
- La conférence de la candidate aux européennes, Rima Hassan, et du leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon sur la Palestine à l’université de Lille, prévue jeudi 18 avril n’aura pas lieu
- Le plus grand squat de France situé à Vitry sur Seine, dans la banlieue sud de Paris, a été évacué ce mercredi matin
- Une frappe russe fait au moins 11 morts et une vingtaine de blessés dans le nord de l’Ukraine
Entretien d'Actu : Avec Jean-Pierre Mercier, candidat sur la liste Lutte Ouvrière aux élections Européennes.
Comment Macron et Attal vont vous rendre encore plus pauvres / Par Lisa Lap - L'instant Porcher - 4 mars 2024 - 20H30
Retraites, chômage, soins, droits sociaux… des domaines bien affaiblis depuis plusieurs années. Et des cibles bien marquées pendant les deux quinquennats Macron. Les pauvres sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus pauvres. Les français en général subissent et ressentent un déclassement.
Après 3 réformes en 7 ans, Gabriel Attal a relancé la guerre au chômage, ou aux chômeurs, on ne sait plus. L’exécutif prévoit une nouvelle fois de réduire les droits au chômage. Rien ne semble décidé mais sont dans la ligne de mire, une nouvelle fois, la durée d’indemnisation, les avantages des plus de 55 ans ou encore accentuer la dégressivité des allocations. On vous parlait déjà il y a quelques semaines des révélations de Médiapart : l'exécutif étudierait plusieurs pistes, comme une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation (passant de 18 mois à 14 mois, quand c’était 24 mois il y un an), ou encore la suppression des fins de droit.
Gabriel Attal présente plusieurs arguments, notamment, les PME qui auraient du mal à recruter. Ou encore les dernières prévisions de l’Unédic, excédentaire mais à la baisse. Le Premier Ministre maintient l’idée que le travail doit rapporter davantage que de ne pas travailler. Au lieu d’améliorer la situation des travailleurs, ce sont les sans emplois qui seront donc ciblés. “Emmanuel Macron veut mettre fin au modèle social”, explique Thomas Porcher. Lisa Lap et l’économiste détaille comment l’exécutif veut diviser pauvres et classes moyennes travailleuses.
Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes il y a une semaine en pleine colère agricole. Le Président, comme à son habitude, a joué au jeu du terrain, manches retroussées et vocabulaire tranché, et a annoncé la mise en place d’un “prix plancher”, revendication principale du syndicat confédération paysanne, qui lutte contre l'agro-industrie. La direction de la FNSEA, elle, juge cette mesure impossible à mettre en œuvre. Une mesure loin d’être soviétique, détaille Thomas Porcher. Mais aussi impossible à mettre en oeuvre avec de tels accords de libre échange actuellement votés, explique l’économiste. Jeudi, deux traités de libre échange avec le Kenya et le Chili ont été votés au parlement européen, avec les voix du camp Macron. Une énième arme donnée aux multinationales, qui va affaiblir tout le reste, selon Thomas Porcher.
« Carte blanche », c’est la rubrique du Média consacrée à nos coups de gueule, coups de cœur et à nos partis pris. À nos opinions, étayées par des faits scrupuleusement respectés mais éclairés par nos différentes sensibilités.
Dans sa nouvelle chronique, le journaliste indépendant Mourad Guichard évoque celles et ceux qu’il appelle « les idiots utiles de la lutte contre l’antisémitisme ». Car si l’on connaît les alliés de ce nécessaire combat, tels Michèle Sibony ou Jonathan Ruff de l’Union des Juifs français pour la paix (UJFP), il semble plus difficile de comprendre à quel jeu jouent l’essayiste et plagiaire Rachel Khan, le député proche du Likoud Meyer Habib ou encore de nombreux intervenants sur les chaînes d’info en continue. Ceux censés défendre les Français de confession juive présumée, qu’ils soient d’ailleurs ou non pratiquants.
Le chroniqueur souligne, en s’appuyant sur plusieurs exemples, l’outrance de certains propos qui, selon lui, viennent alimenter, en partie, les discours antisémites par le biais du « 2 poids, 2 mesures ». Ces outrances vont jusqu’à qualifier d’ « option » la possibilité de bombarder la bande de Gaza à l’arme nucléaire. Ce qui ne semble pas déranger Frédéric Haziza, journaliste politique pour la radio communautaire Radio J, qui n’a trouvé aucun autre spécialiste des questions géo-politiques au Moyen-Orient que l’ancien comédien… Michel Boujenah.
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Extrait de “Toujours Debout” et de notre nouvelle rubrique hebdomadaire : “Ne nous engueulons pas”. “Ne nous engueulons pas” c’est une confrontation d’idées entre notre historien-maison, Julien Théry, et un interlocuteur avec lequel il n’est, disons, structurellement pas d’accord, même si des convergences sur certains sujets ne sont pas interdites.
Cette fois ci, Julien est face à Lucas Jakubowicz, rédacteur en chef de Décideurs Magazine.
La gauche française est-elle devenue l’ennemie publique numéro un de la classe politique et de ce que l’on pourrait appeler le champ médiatique majoritaire ? Plus précisément, la gauche radicale, qui occupe aujourd’hui une position hégémonique à gauche, et l’extrême gauche, doivent-elles désormais être séparées du reste de la classe politique dite “républicaine” par un cordon sanitaire, selon l’expression de Manuel Valls ? Exclue parce que dangereuse parce que wokiste, parce que communautariste, islamogauchiste voire antisémite ? Débat à bâtons rompus.
Chaque semaine, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.
Politique Retraite
Le gouvernement et la minorité présidentielle sont prêts à prendre des libertés avec les procédures de l’Assemblée nationale pour empêcher de ré-ouvrir le débat sur la réforme des retraites. C’est ce qu’a réussi à démontrer le groupe parlementaire la France insoumise cette semaine, en réalisant un petit coup politique, sur fond de scandale démocratique. La France insoumise a proposé une loi d’abrogation de la retraite à 64 ans qui avait déjà été proposée il y a quelques mois (par le groupe LIOT), sans varier un seul paramètre, pour voir comment allaient réagir les instances de l’Assemblée contrôlées par la macronie.
Le Bureau de l’Assemblée a considéré le texte comme financièrement irrecevable mercredi, alors qu’il l’avait considéré recevable 6 mois plus tôt. D’un point de vue législatif, c’est une défaite pour la France insoumise : leur texte d’abrogation n’est pas passé. Mais l’enjeu est symbolique, ou politique : démontrer que l’exécutif, appuyé par la minorité présidentielle, recourt à toutes les manœuvres possibles pour empêcher le débat parlementaire sur cette question.
Comment éviter le piège de l’antisémitisme, de l’islamophobie et de toutes les instrumentalisations, dans un contexte de criminalisation de toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien ? Discussion à bâtons rompus.
Le conflit israélo-palestinien est de retour à la Une, plus dévastateur que jamais. Du terrain, de Gaza notamment, nous arrivent au compte-gouttes des images qui illustrent bien une offensive terrestre israélienne sans pitié. Des images décontextualisées dans un contexte où tout travail journalistique exhaustif est impossible, entre coupures d’Internet et ciblage des reporters, dont certains ont été tués.
En France, les manifestations pro-palestiniennes interdites ainsi que l’expression d’une parole antisémite crispent une atmosphère déjà tendue. Dans cet extrait de “Toujours debout”, Théophile Kouamouo est en compagnie de Wissam Xelka, streameur, militant, taulier de la chaine Twitch Paroles d’honneur, et de Michèle Sibony, ancienne présidente de l’Union juive française pour la paix. Comment éviter le piège de l’antisémitisme, de l’islamophobie et de toutes les instrumentalisations, dans un contexte de criminalisation de toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien ?
Connu / https://twitter.com/Nicomay/status/1720142459219411030
Publié Il y a 1 mois • 79 vues / Par lemediatv
... le 49.3 qui fait sa rentrée ! C’était mercredi soir à l’Assemblée, pour faire adopter sans vote la loi de programmation des finances publiques 2023-2027.
Privé de majorité absolue à l'Assemblée, l’exécutif n’a pas voulu prendre prendre le risque d’un rejet du texte, comme ce fut le cas l’an dernier (octobre 2022), lorsqu’il avait déjà essayé de faire passer ce texte programmatique.
Les petites combines de l’exécutif pour économiser un 49.3 valent le détour. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, l’usage du 49.3 est limité à un seul texte de loi par session parlementaire, à l’exception des textes sur le budget de l’Etat et de la Sécu, pour lesquels il y a “49.3 infini”. Or, malgré son nom, la loi de programmation des finances publiques n'est pas considérée comme un texte budgétaire.
L’exécutif voudrait conserver ce joker pour le texte sur l’immigration, pour contourner les LR (qui, eux, veulent le forcer à consommer son unique 49.3 dès maintenant). Le gouvernement a trouvé un stratagème : il ne peut avoir qu’un seul 49.3 par session ordinaire, alors il suffit d’examiner la LPFP en session… extra-ordinaire.
Visibilité Publique Publié originellement 30 septembre 2023
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Français Étiquettes Durée 8min 55sec Aucun commentaire.
Info en continu Depuis ce vendredi, la webtélé d’extrême gauche Le Média est devenue une chaîne de télévision classique et compte bien tordre le cou à la concentration des médias et concurrencer les chaînes d’info en continu
L.Be.
Les micros de Cnews et BFMTV. Illustration — NICOLAS MESSYASZ/SIPA
- Le Média a eu l’autorisation de l’Arcom (ex-CSA) de devenir une chaîne de télévision à part entière sur les téléviseurs connectés et les box Internet. Par contre, elle n’est pas sur la TNT.
- L’idée est de concurrencer les grandes chaînes d’information en continu, LCI, BFMTV ou CNews, en luttant contre la concentration des médias.
- Pour l’heure, deux des opérateurs privés – SFR et Bouygues – refusent de donner un canal de diffusion à la chaîne d’extrême gauche.
« Ce qui garantit un espace public sain, c’est le pluralisme », insiste Théophile Kouamouo, actuel rédacteur en chef du Média. Lancée en janvier 2018 par des proches de La France insoumise, la webtélé d’extrême gauche a débarqué – en toute discrétion – sur le petit écran ce vendredi, devenant une chaîne de télévision à part entière. Elle est désormais accessible sur le canal 350 de la Freebox. Les trois autres opérateurs français privés (Orange, Bouygues et SFR) traînent des pieds pour lui offrir une place, en dépit du feu vert de l’Arcom (ex-CSA), l’autorité régulatrice de l’audiovisuel. Les deux plus réticents étant Bouygues et SFR, eux-mêmes respectivement propriétaires de LCI et BFMTV.
Se hisser au niveau des mastodontes de l’info en continu n’est pas si simple, surtout avec une quinzaine de journalistes. Mais Le Média se réjouit de réaliser son rêve. C’est « une victoire pour la presse indépendante », écrit la chaîne pour accompagner sa campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank. « Nous appelons à renforcer le nombre de sociétaires pour être en mesure de produire assez. A chaque créneau de la journée, représenter une alternative, c’est beaucoup d’argent », concède Théophile Kouamouo.
Un média engagé
L’enjeu est de taille : deux tiers des Français regardent la télévision sur les box, rappelle-t-il. Pour pouvoir atteindre ces téléspectateurs, Le Média s’est engagé dans une bataille de l’opinion via une pétition, intitulée « Pour le pluralisme à la télévision » qui affichait 12.700 signatures ce mardi. Il compte bien faire plier les opérateurs les plus réticents à lui trouver un canal de diffusion. « Aujourd’hui, l’écosystème de l’audiovisuel a été formaté pour que BFMTV et CNews donnent le la de la hiérarchisation de l’information, poursuit l’ancien correspondant du Monde en Côte d’Ivoire. On n’a pas les moyens de ces grosses chaînes, mais on veut aller sur le même terrain. Nous pensons qu’un soir de manifestation, de crise politique ou d’élection, le citoyen doit pouvoir zapper entre les différentes chaînes d’information. »
Sur ce point, François Jost, sémiologue et spécialiste des médias, s’étonne un peu. « Alors qu’à l’origine, Le Média revendiquait une certaine déontologie du journalisme qui devait couper avec la pratique des grandes chaînes, il passe à une télévision d’opinion. Ce qui justifie son existence, c’est presque CNews. Son ennemi n’est plus le service public comme c’était le cas, mais la télévision de Vincent Bolloré. » Pourtant, Le Média se défend d’être une chaîne militante. « Nous n’allons pas donner la parole à des personnalités avec lesquelles nous sommes d’accord, mais nous sommes un média engagé qui part d’un point de vue », précise Théophile Kouamouo. Pour lui, parler de neutralité est hypocrite. Elle est « impossible à atteindre en raison des biais naturels et parce que les entreprises de presse sont contrôlées par des intérêts privés ».
Conserver un regard neutre sur les faits ne doit pas être un gros mot, pour François Jost. Au contraire. « Quand on soutient la déontologie, on déteste généralement qu’on confonde commentaires et faits », note le sociologue des médias. « Le pluralisme doit être interne à une chaîne, ce n’est pas une chaîne de droite contre une chaîne de gauche », critique-t-il. La notion de pluralisme est d’ailleurs dans le cahier des charges de la chaîne d’information en continu. « Elle veille à l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion et constitue à ce titre un lieu d’exercice et de diffusion de la démocratie », peut-on lire dans le décret publié en 2002. Le Média souhaite donner un espace « aux paroles minorisées », mais il y aura de la place pour le contradictoire.
Le sujet brûlant de la concentration des médias
L’arrivée d’une chaîne d’information « indépendante » et marquée très à gauche va-t-elle renverser le PAF ? « L’impact sera efficace le jour où dans ce pays on sera capable de voter des lois qui protègent de la concentration et du monopole, juge Noël Mamère, qui a collaboré avec Le Média à sa création en 2018 avant de le quitter quelques mois plus tard à l’heure du limogeage de la présentatrice Aude Rossigneux. On est confrontés à des gouvernements, en particulier celui-ci, qui est d’une grande permissivité avec un certain nombre de capitaines d’industrie qui investissent dans les médias pour renforcer leur capacité d’influence. »
La question de la concentration des médias s’est imposée comme un sujet brûlant au mois de juin dernier. Le Journal du Dimanche a été secoué par une grève historique de la rédaction, pendant quarante jours, contre la nomination à sa tête fin juin de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, marqué à l’extrême droite. Cette arrivée a été attribuée par de nombreux observateurs à Vincent Bolloré, milliardaire aux opinions réputées ultra-conservatrices.
Son groupe Vivendi, qui détient Canal+ et ses chaînes (dont CNews et C8), est en train d’absorber Lagardère, propriétaire du JDD, de Paris Match et d’Europe 1. Les trois titres étant chacun en train d’opérer un virage éditorial marqué à droite. Le Média va-t-il changer le game du pluralisme ? Encore faudrait-il qu’il récupère un canal sur toutes les box.
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Commentaire de Pierrick Louin. il y a 6 jours
Etre indépendant ne veux pas dire être neutre par contre être dépendant de milliardaires maintenant ça veut souvent dire de droite voire d'extrême droite. C'est assez facile à vérifier.
Heureusement, il existe des patrons comme Xavier Niel et Matthieu Pigasse, qui ont une déontologie de respect de la liberté de la presse. Sans doute ce qui explique que seul Free a naturellement permis la diffusion du Média sur sa box. Pour l'heure, le refus des 3 autres opérateurs - Bouygues, Orange et SFR - d'en faire autant est signifiant.
...
Inclassable
Nouvel épisode de “Sans langue Degois”, la chronique politique de Françoise Degois. Une chronique hebdomadaire de décryptage politique qui entend aller plus loin que la seule énumération des faits d’actualité. Dès ce cinquième épisode, la formule change. Désormais, Françoise est face à un contradicteur, qui peut changer en fonction de l’actualité. Et aujourd’hui, elle est face à Rony Brauman, ancien directeur de Médecins sans frontières, et qui nous fait l’honneur de figurer dans le comité d’éthique du Média.
Au sommaire : l’horreur à Gaza, et la responsabilité morale de l’État d’Israël, quelques semaines après le choc de l’attentat perpétré par le Hamas le 7 octobre dernier. Le tableau est apocalyptique. Aurait-il pu en être autrement ? Benjamin Netanyahou, qui a fait ce choix, a-t-il des excuses ? les manifestations pro-palestiniennes interdites en France mais pas dans la majorité des pays européens ainsi que l’opinion publique française face au conflit au Proche-Orient ; Emmanuel Macron qui annonce la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse.
Démarche sincère ou femiwashing ? Dans le contexte de guerre au Proche-Orient, les réseaux sociaux nous font-ils perdre la tête ? Un débat animé par Théophile Kouamouo.
Les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens. Les grosses entreprises, moins que les PME. Comment c’est possible ? Décryptage.
Panama papers, paradise papers, pandora papers… Vous vous souvenez sans doute de ces scandales d’évasion fiscale. Véritable fléau pour nos économies, la fraude fiscale est parfois non comprise dans son ampleur et les conséquences dans nos vies. Elle est aussi sujette à débats, idées reçues… Vous nous connaissez, on va détricoter tout ça.
L’Observatoire européen de la fiscalité vient de publier son dernier rapport. La bonne nouvelle, c’est qu’il est beaucoup plus difficile de dissimuler des fortunes sur des comptes en Suisse ou à l'étranger. La part des comptes offshore échappant au fisc a été divisée par 3 en moins de 10 ans. Ce qui a joué : que des pays et banques jouent le jeu et partagent les infos des comptes offshores de leurs clients. Mais tous ne le font pas encore. En 2007, les plus fortunés ne déclaraient que 10% de la richesse qu'il plaçaient hors de leur pays. Aujourd'hui, c'est 75%.
Le reste du rapport est beaucoup moins bon.
En 2021, 140 pays se sont mis d’accord sur le principe d’une taxe minimale à 15% sur les bénéfices des sociétés multinationales. « C'était vraiment un pas de géant, même si le taux proposé était nettement plus faible que ce que doivent payer les PME, parce que c'était la première fois qu'il y avait un accord international qui venait fixer un taux minimum d'imposition. » a expliqué Gabriel Zucman, coordinateur du rapport, sur Franceinfo. Mais cet impôt a été dénaturé par de multiples exonérations, dérogations… Et le rendement espéré a été divisé par deux.
Surtout, le rapport montre que les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens en proportion. Les plus riches, qui sont moins de 3 000 dans le monde, dont 75 Français, détiennent plus de 12 000 milliards de dollars. Leur taux effectif d'imposition est entre zéro et 0,5% de leur fortune. Comment c’est possible ? Thomas Porcher l’explique, ça passe par les sociétés écran et/ou “l’optimisation” fiscale, légale donc, mais qui reste de l’évasion fiscale, explique Thomas Porcher qui dénonce dans le même temps l’hypocrisie des dirigeants et des règles “anti abus” non appliquées. Pour les multinationales, une partie de leurs bénéfices échappe à l’impôt : cela représente un manque à gagner global à 1 000 milliards de dollars en 2022, chiffre le rapport. Cela est notamment possible grâce aux prix de transfert, ou transfert de bénéfices, explique Thomas Porcher.
Aujourd’hui, il n’y a donc plus besoin de pratiquer de la fraude fiscale pour échapper aux impôts, il suffit d’optimiser, et souvent dans des cadres tout à fait légaux. De l’évasion fiscale qui n’est pas sans conséquences pour les sphères publiques et privées, et le commun des mortels. Lisa Lap et Thomas Porcher analysent tout cela, c’est l’Instant Porcher.
Petition · POUR LE VRAI PLURALISME DES MÉDIAS AUDIOVISUELS, CONTRE LA CENSURE PAR LES BOX INTERNET !
5 390 Signatures (13 446 au 26/10/23)
Lancée le 16 octobre 2023 par LE MÉDIA
Adressée à Bouygues Télécom (opérateur de télécommunications français) et
Nos médias traditionnels sont en crise, et c’est d’abord une crise de confiance. Dans ce contexte, un grand nombre de citoyens s’engagent, notamment dans le soutien à des médias indépendants de nouvelle génération, libérés des pressions actionnariales ou de la férule des pouvoirs. Des médias dynamiques qui incarnent un pluralisme qu’il faut protéger à tout prix et partout.
... “l’ancien monde” a encore le pouvoir de les entraver. Un exemple. Le 12 juillet dernier, Le Média obtenait le conventionnement de l'ARCOM, le régulateur de l'audiovisuel français (ex-CSA), l’autorisant à devenir une chaîne de télévision émettant depuis les box internet et les télés connectées. ... alors que l’Etat autorise notre mutation en chaîne de télévision à part entière, certains opérateurs de box internet nous refusent encore le droit de diffuser. L’un d’entre eux n’a même pas pris la peine de nous répondre. ...
Connue / https://twitter.com/HMaler/status/1714196210980897049
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Le Média a reposté Henri Maler @HMaler · 6h
Pour le vrai pluralisme des médias audiovisuels contre la censure par les box internet : je signe !
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Le Média a reposté Brahim 🇵🇸 @BramsGue · 10h
Gros débat sur la situation en Palestine dans l’émission de @kamilabderrahmn @stotv_
Intervenants de qualités comme @WXelka @AssounSimon @alma_dufour
Ce n’est pas CNEWS, débat intéressant & instructif.
Tellement hâte @LeMediaTV 🔥20 Octobre🔥
https://youtu.be/mP0y6qmaMyY
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france-2 Magazines 1 h 13 min Français tous publics
diffusé le 05/10/2023 à 23h03 Disponible jusqu'au 05/10/2024
Dans l'hémicycle, elle s'est fait connaître pour son style très offensif : discours sonores, invectives, attaques frontales contre le gouvernement mais, dans l'ombre du mouvement, cela fait des années qu'elle souffle à l'oreille du grand patron. Sophia Chikirou, 43 ans et le verbe haut, est depuis plus de 10 ans la conseillère de l'ombre de Jean-Luc Mélenchon, celle qui a contribué à changer l'image du leader des insoumis pour la campagne présidentielle de 2017. Celle qui est aussi, à travers sa société de communication Médiascope, au coeur de l'affaire des comptes de campagne qui, en 2018, a placé LFI dans le viseur de la justice. Peu connue du grand public, la toute nouvelle députée de Paris est pourtant une pièce maîtresse du dispositif Mélenchon.
Présenté par : Tristan Waleckx
Maison de production : France 2 / France 2 (FR2)
NDLR: il apparaît que conflit d'intérêt dans la campagne de 2017 (directrice de campagne et bénéficiaire du prestataire), non respect de sa parole à le média tv. Gérard Miller confirme (sur Quatennens, je ne suis pas d'accord) :-(
Leurs histoires, touchantes, révoltantes, édifiantes ou inspirantes, nous disent quelque chose de notre actualité. Ils ont accepté de venir face à la caméra du Média pour les partager, et si possible nous bousculer et modifier nos perceptions.
Le Média est plus que jamais le Média des luttes, de celles et ceux qui luttent !
Dans le cadre d'une démarche unitaire portée par plus de 100 organisations, Le Média diffuse leur appel à reprendre la rue, partout en France, le 23 septembre contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques ! Rendez-vous à Paris, Gare du Nord, à 14h30, le 23 septembre 2023.
Plus d'info sur les rassemblements partout en France sur http://marchespourlajustice.fr
Économie ; NUPES
Cette émission est aussi disponible en version audio.
La NUPES est-elle encore une force de gauche unie ? EELV, LFI, le PCF et le PS ne tombent pas d’accord sur une liste commune ou non pour les élections européennes de juin 2024, pour le plus grand bonheur de leurs détracteurs. Leurs désaccords ont pu d’ailleurs être étalés sur la place publique. LFI plaide pour l’union, quand les autres hésitent ou préféreraient partir seuls, dans la crainte d’un Mélenchon qui annoncerait la mort de la NUPES au lendemain des européennes pour avoir le champ libre pour 2027. "Les insoumis ne souhaitent pas la fin de la Nupes mais l’union populaire se fera avec ou sans les partis", prévient Bompard ajoute Libération. Le PCF lui prend de plus en plus ses distances, avec Fabien Roussel qui songe à 2027.
Pour les élections européennes, le PS tergiverse. Le PCF et EELV ont déjà annoncé leur tête de liste pour les européennes : respectivement Léon Deffontaines et Marie Toussaint. Le vendredi 25 août dernier, Ségolène Royal a annoncé son intention d’être la candidate de l’union, idée qui ne déplaît pas aux insoumis. Il a fallu quelques jours pour s’unir pour les législatives il y a un an, pour se tirer dans les pattes quelques mois après. Était-ce une union pour simplement sauver son poste sur les bancs de l’Assemblée nationale ? Thomas Porcher pose la question et “a bien sa petite idée”.
C’est la rentrée. La saga de notre été prend fin. « Bruno demande ». Tout l’été, Bruno Le Maire a invité, demandé, encouragé, ouvert la porte, redemandé. Bref, le Ministre de l’économie aujourd’hui annonce. L’inflation a progressé de 4,8 % sur un an en août, contre 4,3 % en juillet, alors que la hausse des prix avait ralenti depuis avril. La hausse de 10% du tarif de l’électricité au 1er août a entraîné une accélération de la hausse des prix, explique l’INSEE. Les prix alimentaires sont à +11% sur un an, 20% sur 2 ans. Les produits alimentaires ont pourtant vu leurs coûts de fabrication diminuer ces derniers mois, rappelle franceinfo. Mais pas de baisse dans les rayons.
Bruno Le Maire a donc avancé les négociations avec les industriels et distributeurs en cette rentrée plutôt qu’en janvier. Le ministre a annoncé ce jeudi 31 août qu’un accord aurait été trouvé pour que les prix cessent d’augmenter, voire se mettent à diminuer pour 5 000 références en magasin. Industriels qui ont pu voir leurs bénéfices augmenter en 2022, en pleine crise de l’inflation. Une annonce qui ne servira pas à grand chose pour régler la situation, raconte Thomas Porcher. Il explique comment le gouvernement est passé à côté de la situation de l’inflation.
Les documentaires
Engagés, impressionnistes, sensibles, subjectifs… les documentaires diffusés par Le Média donnent à voir la vie comme elle va et comme elle ne va pas. Des documentaires que nous voudrions diffuser en plus grand nombre, et que nous avons aussi vocation à co-produire.
Un collectif d'associations, de militants et de chercheurs
Les personnes racisées sont les premières concernées par la crise capitaliste et ses impacts environnementaux, pourtant, celles-ci sont invisibilisées au sein de la lutte écologique mainstream. Nous les avons écouté...
Crédits :
Réalisation : Cannelle https://www.instagram.com/canoubis/ Annabelle Jérémy
Montage : Noémie Dijon noemiedijon.tumblr.com
Son : Studio Minuit https://www.instagram.com/00.minuit.00/
Musiques : Lauriem https://www.instagram.com/lauriemmusic/ Titres : Ensemble / Regarde-moi
Tr.: ... Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS et auteur du livre "Une écologie décoloniale" ... Eric de Lucy ? ... Josette Bomaré, ancienne ouvrière ... Robert Saé, professeur d'histoire ... grève de janvier-février 1974 ... manifestation monstre ... a mis fin à l'esclavage ... Philippe Moutoussamy, ouvrier agricole de l'habitation Bochet ... retirer le virus Beké ... Jean Abaul, militant ... Se réapproprier la terre ... beaucoup de spéculation immobilière prive de terre ... Pascal Tourbillon, secrétaire général de l'Assaupamar ... Génipa ... insécurité alimentaire ... écologie maronne ... Sébastien Cadasse, agriculteur en agro-écologie ... ananas ... André-Jules Cadasse, agriculteur en agro-écologie ...
L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Mais que se passe-t-il donc en Macronie ? Manque de communication, division idéologique, ou insondable hypocrisie ? La question reste en suspens. Néanmoins c’est un sacré tollé qu’a apparemment provoqué la dernière interview de la toute nouvelle secrétaire d’État chargée de la Ville, dans le nouveau numéro du Journal du dimanche façon Vincent Bolloré, dirigé par l’ancien de Valeurs Actuelles Geoffroy Lejeune. Cette interview de Sabrina Agresti-Roubache jette un coup de froid dans le camp de la majorité, peut-on lire dans plusieurs médias ce lundi.
Et pour cause, cet entretien aurait été réalisé sans l’accord de la Première ministre, contrairement aux usages. Conséquence, Clément Beaune le ministre délégué chargé des Transports, n’hésite pas à prendre son ton le plus indigné pour tirer sur la secrétaire d'État.
Outre ce coup de froid dans le camp présidentiel, nous explorerons aussi dans ce nouveau bulletin d’info d’été, l’avancée du procès du Garde des Sceaux, la course poursuite à Limoges qui a valu la mort à 2 jeunes faisant suite à un refus d’obtempérer. Nous reviendrons ensuite sur ce qui pourrait attendre les putschistes au Niger après la fin de l’ultimatum posé par la CEDEAO. Enfin nous tenterons de comprendre ce qui pourrait pousser deux des plus grandes fortunes mondiales à s’affronter, sur un ring, lors d’un combat de MMA.
L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Une nouvelle étude vient entacher le bilan du président en matière d'emploi et de jeunesse...
Qui se souvient de l’année 2017 et l’élection du plus jeune président au monde à la tête de la France ? 39 ans seulement, une énergie, une fraîcheur qui avaient emballé beaucoup de jeunes gens à l’époque. Enfin, s’étaient-ils dit. Enfin un président qui nous ressemble, qui nous comprend et qui mènera une politique en notre faveur.
A l’époque son projet, ou plutôt son programme, ne comporte pas moins de 19 propositions pour les jeunes. Mais combien se sont réellement montrées efficaces ? Quel impact ces dernières ont-elles eux pour la jeunesse ? Eh bien six ans plus tard c’est toujours la même galère ! Et si ce n’est pas Parcoursup ou le stress climatique, ce ne sont pas non plus les emplois précaires qui les sauvent. En effet et nous allons le voir une nouvelle étude vient entacher le bilan du président en cette dernière matière.
Outre les impacts négatifs du quinquennat Macron sur la jeunesse nous évoquerons la situation du collectif des Soulèvements de la Terre en attendant que le Conseil d’État se prononce sur son sort, ainsi que la demande de dissolution de l’association catholique d’extrême droite que représente Civitas.
Nous reviendrons ensuite sur le nouveau record historique de chaleur qu’a été ce mois de juillet, avant de partir pour Italie où nos voisins se sont enfin décidés à taxer les superprofits des banques.
L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Le coup d'État au Niger a fait éclater au grand jour la révolte de cette population excédée par par les ingérences occidentales, dont celles de la France... Entretien avec Seidik Abba.
Précisions : Cet entretien, bien que tourné ce jeudi 10 août, ne prend pas en compte la montée très récente des tensions au Sahel. En effet, dans l'après-midi, les chefs d'États de la CEDEAO ont annoncé leur décision « d'activer et de déployer les forces en attente » pour la restauration de « l'ordre constitutionnel » au Niger. L'organisation affirme toutefois qu'elle garde sur la table toutes les options pour « la résolution pacifique » de la crise.
Le Coup d'État du 26 juillet dernier au Niger a fait éclater au grand jour la révolte de cette population excédée par des décennies de mauvaise gouvernance et par les ingérences occidentales, dont celles de la France. Après 63 ans d'indépendance, le Niger est miné par l'extrême pauvreté, le réchauffement climatique et et une démocratie en échec.
Alors, essayons de comprendre aujourd’hui comment on en est arrivé là. La connivence des pouvoirs successifs avec la France est-elle en cause ? Comment sortir de la tension actuelle qui fracture finalement toute la sous-région et met le sahel en ébullition ?
Pour répondre à ces questions et d’autres encore, notre invité est, Seidik Abba, Journaliste-écrivain, chercheur et président du Centre International d'Études et de Réflexion sur le Sahel.
Tr.: ... uranium ... Orano ...
L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Des révélations troublantes... Bernard Arnault, le « vrai patron » de la France ?
Qui dirige vraiment la France ? Bernard Arnault ou Emmanuel Macron ? Ce sont les interrogations qui nous viennent après avoir lu la dernière enquête du journal le Monde sur l’influence dévorante de Bernard Arnault...
Qui dirige vraiment la France ? Bernard Arnault ou Emmanuel Macron ? La question vous a sûrement traversé l’esprit alors que vous observiez de loin le luxe flamboyant d’une boutique LVMH, ou quand on vous rabâche pour la 100e fois que le magnat du luxe a triplé sa fortune depuis 6 ans. D’un côté on a donc le président des riches et de l’autre, l’homme le plus riche de France. Et si le premier n’était finalement que la marionnette du second. Et s’il tirait les ficelles en coulisses ?
Ce sont les interrogations qui nous viennent après avoir lu la dernière enquête du journal le Monde sur l’influence dévorante de Bernard Arnault. Autant que d’éléments auxquels nous tenterons de répondre dans ce nouveau numéro de votre bulletin d’été façon le Média.
Dans un second temps nous traiterons d’un autre empire, celui de Patrick Drahi, patron de BFM et RMC, qui est dans la tourmente pour des histoires de corruption et de blanchiment. Nous verrons ensuite comment le gouvernement Macron, à nouveau sous tension, souhaite à nouveau faire du 49.3 pour faire passer sa loi de programmation des finances publiques. Nous nous intéresserons ensuite aux nouveaux éléments qui viennent incriminer les policiers du Raid en garde à vue dans la mort de Mohamed à Marseille. Enfin nous nous rendrons de l’autre côté de l’atlantique où une alliance contre la déforestation a été annoncée au Brésil, dans l’indifférence totale du président français, invité à l’occasion. Enfin nous irons en Birmanie et aux États-Unis pour une revue de l’actualité internationale.
Le Niger, dernier refuge de l’influence française dans la région, vient d’être contaminé par le virus des coups d’État. Loin de calmer les choses, Macron a réussi à aggraver la situation déjà compliquée de la diplomatie hexagonale au Sahel...
On a appris il y a quelques jours que les exportations d’armes françaises ont battu des records en 2022, notamment grâce à la vente de 80 Rafales aux Emirats arabes unis. Mais qu’on se le dise, le pays dit des Gaulois réfractaires offre gratuitement au monde entier un autre produit tendance : les crises d’autorité et les coups de menton d’Emmanuel Macron, qui en quelques mots, mal choisis, a réussi à aggraver la situation déjà compliquée de la diplomatie hexagonale au Sahel.
Voilà que le Niger, dernier refuge de l’influence française dans la région, vient d’être contaminé par le virus des coups d’État suivis de manifestations d’hostilité vis-à-vis de la France et d’appels du pied en direction de la Russie. En un week-end, ce qui en réalité ressemblait à une sorte de révolution de palais a pris les allures de face-à-face ravageur entre la rue nigérienne et le sommet de l’État français. Merci qui ? Merci, Macron.
De ce sujet, nous parlons dans cette nouvelle édition de notre bulletin d’info d’été.
Nous évoquons également la réaction de Gérald Darmanin au soutien du directeur général de la police nationale à la “rébellion policière ; la dernière “provocation” de Patrick Martin, nouveau patron du MEDEF ; et la publication des premiers décrets d’application de la réforme des retraites en ce qui concerne les régimes spéciaux.
NAHEL : COMMENT MACRON A ENCORE TOUT RATÉ - JEAN FRANÇOIS BAYART
Publié Il y a 2 jours • 56 vues - 2+
La parution d'une tribune d'opinion en mai dernier dans les colonnes du quotidien suisse Le Temps, qui posait alors une question simple “Où va la France?”, a résonné partout dans le pays et même au-delà.
À l’époque, pour son auteur, le professeur et politologue Jean-François Bayart, “Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu”.
Notre journaliste @CemilSanli avait été le premier à l'avoir invité et reçu sur un plateau, pour un entretien alors ancré dans l'épisode "retraites et 49-3".
Depuis, nous sommes passés d’une contestation syndicale totale et très majoritairement pacifique, face à une réforme des retraites antidémocratique, à un soulèvement violent des quartiers dits populaires suite à la mort de Nahel, jeune automobiliste de 17 ans tué par balle par un policier à Nanterre.
Pour Jean-François Bayart, ces deux événements, et bien d’autres encore, sont liés et illustrent un “basculement français”.
Il revient alors avec un nouveau papier dans le même quotidien, comme pour répondre à sa propre question posée il y a à peine 2 mois : “On sait mieux où va la France”.
Jean-François Bayart est de nouveau l'invité de Cemil Sanli pour ce nouvel entretien d’actu.
0:00 Pré-intro
1:20 Introduction
2:45 Macron, le Poutine du Monde Libre?
7:24 La Bollorisation de la France
12:30 Les ingrédients du basculement
15:30 Nahel, une exécution extrajudicaire?
19:22 Un chercheur en colère
26:53 Le "retrait de l'Etat"
31:14 Nahel : Macron, président absent
35:40 Le pouvoir soumis à la Police
45:26 Un déclin Français?
50:44 Le spectre du confinement
56:06 Démocratie illibérale, ou autoritaire?
59:47 Une autre Police est-elle possible?
1:03:07 Fin
Visibilité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes bayart cemil entretien nael - Justice Macron Violences policières
Durée 1h 8min 59s
Commentaires désactivés
Le véritable problème, c'est la doctrine du maintien de l'ordre ... procédures de médiation en Allemagne par ex ... inquiet de la haine de classe (séparatisme de la bourgeoisie) et de la bêtise ... jeunesse avait subi le confinement, en danger par la police ... économie morale ... illibéralisme ... extrême centre du directoire pas démocratique ... Macron s'inscrit là dedans ... en appelle à un sursaut citoyen ... nous sommes devant une révolution conservatrice ... réponse à l'échelle européenne ex en Pologne ...
Ndlr : voir aussi https://www.letemps.ch/opinions/debats/on-sait-mieux-ou-va-la-france
"
On sait mieux où va la France - Le Temps
OPINION. J’ai été accusé d’exagérer lorsque j’ai évoqué le basculement de la France; malheureusement la suite ne me donne pas tort, argumente le professeur de l’IHEID Jean-François Bayart
"
Connu / TG le 07/07/23 à 15:58
• 19 vues - 1+
Le Média reçoit Médine pour la première de “ Ma France à moi “. ... émission qui retrace le parcours de grandes figures qui marquent nos luttes contemporaines et qui osons le dire, changent la France. Médine c’est un rappeur, producteur et militant venu tout droit du Havre ! Le fil rouge de la carrière musicale de Médine, c’est son engagement. Figure emblématique de ce qu’on appelle le rap conscient ou engagé, on a demandé à Médine comment est né ton engagement ? Comment son regard s’est affuté ? Quelle presse lit-il ? Médine a toujours été de tous les combats. On connait son engagement en faveur des luttes anticoloniales, aujourd'hui il se distingue par ton investissement dans la lutte contre la réforme des retraites. Pourquoi avoir choisi ce combat ? Quelle est la séquence qui l'a plus marquée ? Et si c'était à refaire, quel chemin prendrait-il ? Une interview passionnante et authentique, animée par le réalisateur Romain Moriconi.
Visibilité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes
Durée 43min 28sec
Commentaires désactivés.
L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Il y a une semaine, le jeune Nahel, 17 ans, a été exécuté par un policier qui a tiré à bout portant à la suite d’un contrôle routier. Mais plus personne ne parle de cet acte criminel dont s’est pourtant rendu coupable un individu dépositaire de l’autorité publique. Et pour cause, les politiques et leurs relais médiatiques ont désigné d’autres coupables : les émeutiers. Les révoltes populaires qui ont suivi la mort de Nahel sont comme venus au secours d’une police gangrenée par la violence et le racisme qui n’a plus à répondre de ses actes. Car débattre de la problématique des violences policières dans les quartiers populaires, c’est questionner la responsabilité de l’Etat. Et ça, l'État s’y refuse. Alors on nous abreuve d’images d’émeutes, de pillages et de guérilla urbaine auxquelles prend part une jeunesse insubordonnée, racisée et qui plongerait le pays dans le chaos.
Qui est responsable de cette violence ? Vous serez tenté de répondre que c’est le policier qui a appuyé sur la gâchette ? Eh bien non, ce sont les réseaux sociaux, les jeux vidéos et les parents qui ne remplissent pas leur rôle. À la désenfantilisation et diabolisation des jeunes des quartiers populaires, s’ajoute la criminalisation de leurs parents qui encourront 2 ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende. C’est par la culpabilisation, la fermeté, l’ordre et la répression que la Macronie, et les gouvernements avant lui, règle la question des inégalités, du désoeuvrement, de la précarité, de la marginalisation, de la déscolarisation, du chômage, du racisme, des discriminations à l’embauche et au logement qui plongent les quartiers populaires dans le désespoir et la révolte.
À la fuite et l’analyse superficielle, on a envie de poser les vraies questions. Pourquoi le scénario de déclenchement des révoltes dans les banlieues françaises est-il toujours la mort, d’une jeune de cité, entre les mains de la police ? Pourquoi les jeunes des quartiers populaires ont peur et s’enfuient quand ils voient la police ? Pourquoi ces adolescents et jeunes majeurs brûlent-ils leurs écoles, leurs commerces, leurs gymnases, en somme leurs lieux de vie ? Pourquoi en viennent-ils à faire du mal, à se faire du mal et à détruire ce qu’ils aiment ? Pourquoi ces jeunes, issus de l’immigration post coloniale, finissent pas s'auto saboter ? Et au-delà des inégalités, est-ce que cette violence d'aujourd'hui est liée à la violence de la colonisation d’hier ?
Ces questions on a choisi de les poser à Malika Mansouri. Elle est psychologue, psychanalyste, professeure des universités et auteure de "Révoltes postcoloniales au coeur de l’Hexagone", un ouvrage tiré de sa thèse qui donne la parole à ceux qui ne parlent pas ou peu : les enfants révoltés.
Connu / TG le 06/07/23 à 00:33
Entre violences policières, répression administrative, gardes à vue, interdictions de territoire, surveillance, la vie de militants anti-bassines peut totalement basculer face au mur du pouvoir et des lobbies agro-industrielles.
...
"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
Nous sommes mardi 6 juin 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Nadiya Lazzouni.
▶ Retour de terrain : Catherine Giraud, Ritchy Thibault
Nous ferons d’abord un point sur la mobilisation du jour avec Ritchy Thibault, cofondateur du collectif Peuple Révolté et Catherine Giraud membre du bureau confédéral de la CGT.
▶ Le fond de l'info : Elsa Marcel, François Piquemal
Nous discuterons de l’autre versant de la lutte contre la réforme des retraites : la bataille parlementaire avec Elsa Marcel avocate et militante à Révolution Permanente et François Piquemal, député LFI-NUPES de Haute-Garonne. Vous le savez, la date de cette mobilisation n’a pas été choisie par hasard. Elle précède de 2 jours l’examen, à l’assemblée nationale, de la proposition d’abrogation de la réforme des retraite du groupe LIOT.
"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
clés : Gilets Jaunes ; Gouvernement
Nous sommes mercredi 7 juin 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Théophile Kouamouo.
▶ Le fond de l'info : Nadiya Lazzouni
avec Nadiya Lazzouni qui reviendra sur deux actualités majeures du jour : l’annonce de Yaël Braun-Pivet ce matin sur BFM qui a provoqué un tollé dans les rangs de l’opposition. La présidente de l’Assemblée nationale a fait savoir qu’elle déclarera irrecevable l’amendement de rétablissement de l’article 1 de la proposition de loi du groupe LIOT abrogeant le recul de l’âge de la retraite à 64 ans. Elle évoquera également les derniers rebondissements dans, ce qui aurait dû être un scandale d’état, l’affaire du fonds Marianne. Christian Gravel, préfet et ancien secrétaire général du Comité Interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation démissionne après avoir été accablé par un rapport d’inspection.
▶ Entretien d'Actu : François Boulo
Nous recevrons François Boulo, avocat et ancienne figure du mouvement Gilets Jaunes. Qu'est-ce qu’il devient depuis, son point de vue sur la mobilisation contre la réforme des retraites et les coups bas politiques de la macronie ? On verra tout ça avec lui dans l’entretien d’actu.
Retraites : les français n'arrêteront pas de lutter - 7 juin 2023 - 20H30 Par Cemil Şanlı | Le Média
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Soit ça repart, soit c’est le flop. C’est un peu le sentiment, l’enjeu de la journée de mobilisation nationale, 14e du nom, organisée hier mardi 6 juin contre la réforme des retraites. Loi adoptée dans la violence d’une légalité antidémocratique. 250 RDV ont été fixés un peu partout en France, deux jours avant le vote compromis de la PPL du groupe Liot, visant à abroger ladite réforme. Vote compromis, parce que la majorité relative présidentielle a vidé cette PPL en commission il y a quelques jours, en venant supprimer son principal article qui, voté ce jeudi, aurait permis de revenir sur l'âge de départ à la retraite à 64 ans imposés au pays par Emmanuel Macron. Mais rien n'est encore totalement joué. Le groupe Liot arrivera-t-il à amender sa PPL jeudi à l’AN pour réintroduire l’article supp? Ou alors la présidente macroniste jugera-t-elle la demande (comme attendu) irrecevable comme elle l'a annoncé ce matin sur BFM TV? C’est la grande question de cette semaine… mais d’ici là, c’est au tour de la rue de s’exprimer. Son rôle est très important dans une démocratie saine… mais l’est-elle encore aujourd’hui dans notre pays? A l’heure où le ressentiment (déjà important dans la population) continue de progresser, et pourrait bien finir par exploser si les choses évoluent mal, la crise est-elle encore focalisée sur les retraites ou est-elle définitivement axé sur notre régime politique somme toute malade?
Pour Le Média, Cemil Sanli nous emmène aujourd’hui au cœur de la manifestation parisienne pour tenter de trouver les réponses à nos questions et suivre cette journée. Il a tendu son micro aux manifestants, mais aussi aux responsables syndicaux et politiques. C'est parti !
Journaliste et montage : Sanli Cemil Caméraman : Manivit Andreï
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Il y a les mensonges, les sacrés mensonges et il y a les statistiques”. Ces mots ne sont pas de moi mais du célèbre écrivain américain Mark Twain. Et mon petit doigt me dit qu’Olivier Berruyer, fondateur du média indépendant Elucid, est d’accord avec cette citation. Inlassablement, grâce à son expertise d’actuaire, c’est-à-dire de spécialiste des mathématiques financières, il met en scène, interroge et traque les incohérences ou les vérités cachées contenues dans les données qui nous sont fournies, notamment par nos administrations. Et s’il vient aujourd’hui sur le plateau du Média, c’est pour nous raconter les dernières data-enquêtes de son média, qui remettent en cause le narratif officiel de l’exécutif Macron. Successivement, dans cet entretien avec Théophile Kouamouo, il évoque plusieurs points : la dégradation de la notation financière de la France par Fitch et la “mise sous surveillance” de notre pays par Standard and Poor’s ; les chiffres du chômage, interprétés de manière assez douteuse pour le gouvernement ; mais également la baisse de productivité de l’économie française, la persistance de l’inflation et la détérioration continue du pouvoir d’achat. Des chiffres mis en perspectives, et qui témoignent de l’échec économique global d’un pouvoir qui s’était vanté d’être expert dans les domaines de l’économie et de la finance. Un échec qui demeure y compris si l’on prend en compte les critères érigés par le petit monde des néolibéraux. C’est la rubrique “les combats de l’info”.
👉 La chaine Youtube d'Elucid : 👉 https://www.youtube.com/@ElucidMedia
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Par lemediatv • 28 vues
Le forçage du débat démocratique par le Président prend le masque de la technicité du droit.
Le 8 juin, l'Assemblée nationale examinera la proposition de loi du groupe LIOT, visant à abroger la réforme des retraites. Le gouvernement voudrait en faire l'épilogue de la séquence des retraites, alors il cherche par tous les moyens à ce qu'elle ne soit ni votée, ni même débattue.
Le dilemme pour le gouvernement se résumait à un choix du moins pire. Quelle est l'option qui l'affaiblira le moins politiquement ? Aller au vote et risquer de perdre ? Mais dans ce cas, le coût, c'est que l'Assemblée aura voté contre la réforme des retraites. Ou bien saper juridiquement cette proposition de loi ? Mais dans ce cas, le coût, c'est le spectacle désolant de cette mesquinerie procédurière.
On l'a vu, au fil des mois, la macronie n’hésite pas à utiliser toutes les ressources de la Constitution : 47-1, 49.3, vote bloqué, etc., en appelant cela démocratie - commettant le sophisme de réduire la vie démocratique à la simple observance de la loi. Mais ce que cette semaine a montré, c'est qu'ils sont aussi prêts à renverser les usages, la jurisprudence.
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Jean Gautier a partagé 1 j
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ÉLECTIONS EUROPÉENNES : QUI VEUT ENCORE FAIRE PERDRE LA GAUCHE ?
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Puisqu’on parle beaucoup de casseroles ces derniers temps, c’est peut-être le moment de faire un petit point sur la tambouille électorale...
Cela peut paraître un peu hors-sol de se lancer dans des discussions de politiciens en pleine mobilisation sociale. Le problème c’est que la période montre précisément l’énorme supériorité du camp qui occupe le pouvoir et les institutions.
Il peut être bon dès lors d'anticiper les prochaines échéances électorales. Or en partant divisée, la gauche n’a pas les moyens de battre dans les urnes la droite, ni même l’extrême droite. Les discussions se concentrent alors sur l’idée de faire une liste commune NUPES aux élections européennes de 2024.
Les insoumis veulent accélérer pour démarrer une campagne le plus vite possible. Mais tout le monde n’est pas aussi motivé – c’est rien de le dire – et l’obstacle de taille s’appelle EELV.
Une liste commune aux européennes aurait pour avantage d’augmenter considérablement le nombre total de sièges pour la gauche. A contrario, faire capoter ce projet, c’est offrir tous ces sièges à la droite et à l’extrême droite. D’un point de vue de calcul électoral, il serait déraisonnable de ne pas s'unir.
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Un sujet qui a fait le buzz et continue à occuper les conversations et peut-être à brouiller les pistes : Emmanuel Macron, le président des riches, voudrait-il tourner casaque et changer de bord ? En tout cas, son ministre du Budget Gabriel Attal a monté une opération de com’ plutôt efficace à ce sujet. Il menace les grosses fortunes qui se seraient rendues coupables de fraude sur leurs déclarations de revenu de peines “d’indignité fiscale et civique”.
Mais est-ce bien crédible tout cela ? Cemil Sanli a demandé son avis à Nicolas Da Silva, économiste, enseignant à l’université de Paris XIII et auteur du récent “La bataille de la Sécu” aux Éditions La Fabrique. Pourquoi la thématique des impôts est-elle si impactante politiquement alors qu’au fond, si l’on en croit Da Silva, elle ne s’attaque pas à la racine de la répartition des richesses entre capital et travail ? Peut-on isoler les annonces tambour battant du gouvernement de son désir de passer à autre chose, c’est-à-dire de faire oublier la bataille des retraites ? Dans quelle mesure ces annonces ne viennent-elles pas tout juste corriger un peu toutes les mesures prises sous le premier mandat d’Emmanuel Macron pour affaiblir les dispositifs antécédents de contrôles fiscaux ? Les niches fiscales déjà existantes, qui permettent aux grandes fortunes d’être très faiblement imposées même sans violer la loi, ne constituent-elles pas une partie du problème ? Discussion extraite de l’émission “Toujours debout” du 11 mai 2023.
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Au programme aujourd'hui,
Nouvelles annonces d’Emmanuel Macron tout en se félicitant sur son premier bilan, entre emplois, économie, changement climatique autour de l’industrie.
La réindustrialisation. C’est le plan annoncé par Emmanuel Macron jeudi dernier. Industrie, ce mot un peu galvaudé, qui ne paraît pas intéressant, pas sexy. Et si c’était le cœur de nos maux ?
La désindustrialisation : ce qui a vidé nos petites villes et villes moyennes, appauvrit les classes prolétaires et moyennes, nous a rendu dépendant de l’extérieur et on l’a vu pendant les crises et, a détruit notre pouvoir d’achat.
Entrons dans la stratégie et le plan d’Emmanuel Macron pour réindustrialiser la France.
Tout d’abord le Président partage ce constat de la désindustrialisation, et affirme que la France a le bonnet d’âne par rapport à ses voisins.
Constat posé. Alors, comment on fait ?
On entend “à cause des réformes qu’on n’a pas faites”. Vous le voyez venir.
Dans ce discours, Emmanuel Macron avance un plan sur 4 piliers :
l’investissement, l’Europe, un pilier territorial et surtout, la compétitivité.
Emmanuel Macron se félicite je cite, “d’une vraie politique de compétitivité : de baisser le coût du travail et du capital”.
Aujourd'hui on développe et décrypte le discours d'Emmanuel Macron sur ce plan pour la réindustrialisation. Que se cache-t-il derrière ? Plan qui dévoile ce qui nous attend, et révèle une nouvelle fois la vision néo-libérale du Président de la République, qui manie le fameux "en même temps" dont il est indispensable de déconstruire. C'est l'Instant Porcher.
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Tr.: ... compétitivité coût, compétitivité produit ...
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Quoi de mieux qu'un cours de yoga pour souffler et oublier vos problèmes? Un peu de sophrologie et vous irez mieux ! Un instant pour vous occuper de vous et c'est reparti ! Les pratiques de bien-être sont devenus un énorme marché capitaliste, qui génère du profit. Mais ces nouvelles pratiques, enrichies d'appropriations culturelles et de morales individualisantes, profitent à la société capitaliste et renvoient les individus à leur responsabilité personnelle. Le bien-être perd toute notion politique. Les pratiques qui y sont associés deviennent des activités élitistes et bourgeoises. C'était pourtant une revendication historique, du mouvement ouvrier, de la CGT ou encore du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis et du Black Panther Party. Pour comprendre comment le bien-être est passé d'aspiration du front populaire et de slogan syndical à un énorme marché capitaliste, Le Média reçoit Camille Teste, autrice de Politiser le bien-être.
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Tr.: ... si nos problèmes sont collectifs, nos solutions le sont aussi ...
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Entretien avec Grey Anderson, chercheur à l’Université de Caen, auteur de « La guerre civile en France, 1958-1962. Du coup d'État gaulliste à la fin de la Guerre d'Algérie » (La Fabrique, 2018).
« Le régime gaulliste sentira jusqu’à sa fin et dans toutes ses manifestations l’arbitraire et la violence dont il est issu », écrivait J.-P. Sartre dans « l’Express » en septembre 1958, peu avant la ratification par référendum de la constitution de la Ve République. G. Anderson retrace les événements des années 1958-1962, volontairement oubliés au profit d’interprétations euphémisantes et légalistes, qui ont conduit à l’instauration des institutions politiques actuelles.
Du coup d’État fomenté par une coalition des gaullistes, des ultras de l’Algérie française et de l’extrême-droite vichyste (mai-juin 1958) jusqu’au référendum instituant l’élection du président au suffrage universel (octobre 1962), gagné par de Gaulle au moment où était encore forte l’émotion suscitée par un attentat manqué de l’OAS contre lui, on (re)découvre les conditions troubles et fort peu démocratiques dans lesquelles a pris forme la constitution qui régit encore la vie politique française.
L’autoritarisme présidentiel, la puissance des technocrates non-élus, le déséquilibre des pouvoirs au bénéfice de l’exécutif, avec la marginalisation du parlement et le manque d’indépendance de la justice, enfin les abus de l’appareil répressif sont inscrits depuis les origines dans les structures d’un régime né d'un putsch feutré mais bien réel et d'une guerre civile larvée qui dura 4 ans.
« L’État est antérieur et supérieur aux représentants du peuple », déclarait Michel Debré, en août 1958, en présentant la nouvelle constitution que de Gaulle l’avait chargé d’écrire. Bien des problèmes contemporains s’éclairent à la lumière de ces rappels.
Montage Nathalie Heydel, motion design Kilian Le Dantec, mise en place des sous-titres Hugo Marache, décoration L. T-A.
Une émission de Julien Théry.
Ouvrages et article cités dans l’émission :
– L. Althusser, « Écrits philosophiques et politiques », textes réunis par François Matheron, Stock / IMEC, 1994-1995, 2 vol.
– R. Barthes, « Mythologies », Le Seuil, 1957.
– Ch. de Gaulle, « Mémoires de guerre », Plon, 1954-1959, 3 vol.
– V. Chklovski, « Sur la théorie de la prose », Lausanne, édition l'Âge d'Homme, 1973.
– B. Collombat, É. Davodeau, « Cher pays de notre enfance. Enquête sur les années de plomb de la Vᵉ République », Futuropolis, 2015. Recension dans le Monde diplomatique, en ligne : https://www.monde-diplomatique.fr/201...
– A. Dewerpe, « Charonne, 8 février 1962. Anthropologie historique d’un massacre d’État », Gallimard, col. Folio-histoire, 2006
– Br. Gaïti, « De Gaulle prophète de la Cinquième République (1946-1962) », Paris, Presses de Sciences-Po, 1998. Recension dans les Archives de sciences sociales des religions, en ligne : https://journals.openedition.org/assr...
– N. Poulantzas, « L'Etat, le pouvoir, le socialisme », Paris, PUF, 1978 ; rééd. Paris, Les Prairies Ordinaires, 2013.
– A. Ruscio, « Les communistes et l’Algérie. Des origines à la Guerre d’indépendance, 1920-1962 », La Découverte, 2019.
– J.-P. Sartre, « La constitution du mépris », « L’express », 378, 11 septembre 1958, repris dans Id., « Situations », V, Gallimard, 1967.
– A. Tardieu, « La révolution à refaire ». I. « le souverain captif », Paris, Flammarion, 1936.
Voir aussi en ligne (entre autres !) :
– Gr. Anderson (entretien), « Pourquoi le coup d’État gaulliste a-t-il été effacé de notre mémoire collective ? », dans « Les Inrockuptibles », 11 août 2018 : https://www.lesinrocks.com/2018/09/11...
– R. Branche, « Tortures et exécutions sommaires au nom de la France pendant la Guerre d’Algérie », « La grande H. », 1/11/2018 : • GUERRE D'ALGÉRIE ...
– G. Bras, « ‘Le peuple’ en politique depuis la Révolution française », « La grande H. », 11/12/2018 : • « LE PEUPLE » EN ...
– Br. Gaïti, « La levée d'un indicible : ‘l'indépendance’ de l'Algérie (1956-62) », dans « Politix. Revue des sciences sociales du politique », 1990, 10-11, p. 110-123 : https://www.persee.fr/doc/polix_0295-...
– Br. Gaïti, « Les incertitudes des origines. Mai 58 et la Ve République », « Politix. Revue des sciences sociales du politique », 47, 1999, p. 27-62 : https://www.persee.fr/doc/polix_0295-...
Autres références
– Chr. Nick, « Résurrection. Naissance de la Ve République, un coup d'Etat démocratique », Fayard, 1998.
– N. Rousselier, « La force de gouverner : Le pouvoir exécutif en France, XIXᵉ-XXIᵉ siècles », Gallimard, 2015. Recension dans Politix : https://www.cairn.info/revue-politix-...
– M. Winock, « L’agonie de la IVe République. 13 mai 1958 », Paris, Gallimard, 2006.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1658032492157321220
Industrie nucléaire: Comment les États-Unis et la Russie "tiennent" la France
Ces derniers mois, le nucléaire s'est réinvité dans le débat parlementaire. La commission mixte paritaire se réunit le jeudi 4 mai 2023, pour statuer sur la loi relative à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes. Mais fin Mars, un rapport parlementaire pointait la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France.
Après l'adoption de la loi relative à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes, à l'Assemblée Nationale le 21 mars 2023, la commission mixte paritaire se réunit ce jeudi 4 mai. Le projet du gouvernement aura fait couler beaucoup d'encres, défrayant les chroniques, entre la publication des conclusions de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur la relance du nucléaire et la construction de six EPR (EDF a trois mois pour répondre), mercredi 26 avril, puis la diffusion d'un rapport du Groupement des industriels français de l'énergie nucléaire (Gifen) sur les besoins et capacités industrielles de la filière. Fin mars, une commission d'enquête parlementaire rendait également un rapport visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France.
Un sujet qui rappelle la formule célèbre du général De Gaulle : "le nucléaire garantit l'indépendance énergétique de la France". La phrase répétée depuis par les politiques et les éditorialistes cache la réalité d'une industrie dépendante de filières étrangères, qui alimentent le nucléaire français. Le Média décrypte.
Retrouvez l'article complet : https://www.lemediatv.fr/articles/2023/le-nucleaire-une-menace-pour-la-souverainete-de-la-france-3nKmyWhkSrKjKTgke0ulQA
Connu / TG le 7/05/23 à 16:09
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Nous sommes mercredi 3 mai 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Théophile Kouamouo.
▶Entretien d'Actu : Marion Lopez, journaliste indépendante
Théophile s’entretiendra en visio avec une consoeur basée à Nantes, Marion. Elle est journaliste indépendante et a suivi de très près les violences qui ont émaillé le défilé du 1er mai.
▶Entretien d'Actu : Mathilde Panot, présidente groupe parlementaire LFI
Au lendemain du 1er mai, et avant la prochaine journée d’action et de mobilisation que l’intersyndicale prévoit pour le 6 juin, nous avons voulu lancer une série d’entretiens de fond avec des figures centrales de la NUPES et de l’intersyndicale, les deux étant en première ligne dans la bataille contre la réforme des retraites façon Macron-Borne. Et nous commençons aujourd’hui avec la députée Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise. Stop ou encore ? Comment continuer le combat après plusieurs mois d’efforts et de privations et alors que les horizons institutionnels semblent s’assombrir ? Alors que les sondages présentent le RN comme le grand bénéficiaire de la séquence politique actuelle, comment se préparent les alternatives politiques au duel ou au duo Macron-Le Pen ? On parlera de tous ces sujets et de bien d’autres. Et petite innovation dans Toujours debout, on relaiera auprès de Mathilde Panot les questions posées par des internautes.
Tr.: ... Nantes serait un laboratoire de la répression policière : drones, lbd même pour des casserolades sans blackblocs ...
PRÉSIDENTIELLE 2022 : COMMENT LES INSTITUTS DE SONDAGE ONT "TUÉ" MÉLENCHON - 28 avr. 2023 / Le Média
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Un an. Seulement un an qu’Emmanuel Macron a été réélu à la fonction de président de la République en France. Et il fait déjà face à une immense fronde, déclenchée par son entêtement à imposer une réforme des retraites rejetée par une majorité écrasante de Français. Hors de France, on observe avec amusement mais aussi respect les déjà trois mois de résistance des Gaulois réfractaires.
Certains froncent tout de même les sourcils et se demandent comment ces satanés Français ont-ils fait pour élire un président à près de 60% et pour le vomir de manière quasi-unanime quelques mois plus tard.
Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Un scrutin au second tour à la fois piégé et préparé de longue haleine par un grand nombre de médias mainstream. C’est notamment ce que démontre la journaliste et membre d’Acrimed Pauline Perrenot, dans un livre sorti récemment aux Éditions Agone, Les Médias contre la Gauche. “Le duel Macron-Le Pen : une construction médiatique”, écrit Pauline Perrenot. Une construction médiatique qui passe massivement par les sondages.
Le journaliste indépendant Julien Baldassarra s’est quant à lui concentré sur les deux mois précédant la dernière présidentielle, et sur les sondages qui étaient alors publiés. On ne va pas jouer les étonnés. Le candidat sous-évalué par les sondages jusqu’au moment où ils cessé d’être légaux c’était… Jean-Luc Mélenchon. Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Julien Baldassarra livre le résultat de son travail de compilation et d’analyse dans un article publié sur le site du Média. Il a également accepté de répondre aux questions de Théophile Kouamouo.
Tr.: ... biais ... fiasco sondagier ...
25 avril 2023 - 20H21
Présidentielles : Jean-Luc Mélenchon a été désavantagé par les sondages en 2022
Clés: Critique des médias ; Politique
Grâce à la sociologie, on appréhende mieux aujourd’hui les effets des sondages en période électorale. En plus des marges d’erreur parfois trop importantes, les photographies à un instant T proposées par les instituts puis commentées dans les médias fonctionneraient comme autant de prophéties auto-réalisatrices susceptibles d’orienter le vote. De ce point de vue, le cas de Jean-Luc Mélenchon en 2022 pose question.
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Au programme de cet nouvel Instant Porcher :
Un 1er mai historique. C’était lundi. 2,3 millions de personnes ont manifesté à travers le pays, selon la CGT. Ils étaient 782 000, selon le ministère de l'Intérieur. Dans tous les cas, les français et françaises ont battu le pavé dans des centaines de villes pour marquer dans l’histoire la plus grosse fête des travailleurs et des travailleuses depuis 2002. Un 1er mai en plein mouvement retraites. C’est la 6e plus forte manifestation depuis le début du mouvement selon les chiffres du ministère de l'Intérieur et la cinquième selon les chiffres syndicaux. C’est quoi la suite ? Alors la fête a parfois été de courte durée. Il y a eu dans les manifestations notamment à Paris et Nantes, des centaines de blessés, une main arrachée, une blessure à l'œil et j’en passe… Il y a cette image du policier dans le feu partout. Bref, une nouvelle séquence politique où l’on tente de diviser les bons et mauvais manifestants. Où les responsables politiques n’arrêtent pas d’exprimer leur soutien aux forces de l’ordre sans aucun mot pour les manifestants blessés dont des très graves. Où, une nouvelle fois, les médias et politiques ont tourné en boucle sur la diabolisation de la technique black block. La stratégie de division du pouvoir a-t-elle encore faillit ?
Sans la réforme des retraites, la note de la France risquait d’être dégradée selon Jacques Attali. Ces notes consistent à évaluer le risque des Etats à ne pas rembourser leur dette ou leurs emprunts. Cela peut ensuite avoir des conséquences sur les taux d’intérêt, etc. Thomas va nous expliquer ça. Jacques Attali qui, il y a 2 semaines, expliquait en quoi cette réforme était indispensable au regard de la situation financière du pays. Et bien d’autres vantaient la réforme pour garantir notre stabilité économique, rassurer les marchés financiers… Et qu’est-ce qu’on a appris il y a quelques jours ? L’agence Fitch a dégradé la note de la France à AA – sous l’effet de je cite l’« impasse politique » et des « mouvements sociaux ». L’une des quatre principales agences chargées d’évaluer la solvabilité de l’Etat déplore « un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes », rapporte Le Monde. Quelles conséquences ? Cette note est-elle vraiment importante ? On analyse la politique de Bruno Le Maire avec sa réduction du déficit, et les prochaines réformes du gouvernement, c’est l’instant Porcher. Pour tout nouvel abonnement, le premier mois est reversé à une caisse de grève. Soutenez-les, soutenez nous et abonnez-vous à partir de 5 euros/mois, pour faire un vivre la première chaîne TV vraiment indépendante !