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May 23, 2024

Non au « Choc des savoirs », journée nationale de mobilisation le samedi 25 mai pour l’École publique !
Résolution climat chez Shell : "c'est une rébellion actionnariale" - Publié le 22 mai 2024 - Novethic
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Shell tenait son Assemblée générale mardi 21 mai. 19% des actionnaires ont voté pour une résolution climatique appelant la major à renforcer ses objectifs afin d'être alignée avec l'Accord de Paris. @Shell
L’AG de Shell donne un aperçu des pressions qui pèsent sur les majors pétrolières. Des dizaines d’actionnaires ont exprimé leur mécontentement après le revirement de la major sur ses ambitions climatiques, des manifestants ont interrompu la réunion et 19% des actionnaires ont voté en faveur d’un meilleur alignement avec l’Accord de Paris.
...
Selon un rapport de Big oil international, publié mardi 21 mai, aucune des huit majors pétrolières et gazières internationales – Chevron, ExxonMobil, Shell, TotalEnergies, BP, Eni, Equinor et ConocoPhillips – n’a de plan climat qui est aligné sur l’Accord de Paris et encore moins sur la décision récente de la COP28 de sortir des énergies fossiles. Six d’entre elles (Chevron, ExxonMobil, TotalEnergies, ConocoPhillips, Equinor et Eni) ont même un objectif explicite d’augmenter la production de pétrole et de gaz à court terme. A elles seules, ces huit entreprises sont en passe d’utiliser 30% du budget carbone restant, soit les émissions de gaz à effet de serre que le monde peut rejeter, pour limiter la hausse de la température mondiale à 1,5°C.
https://www.oilchange.org/borc/

AESH. Des accompagnantes d'élèves en situation de handicap témoignent | Chroniques | Là-bas si j'y suis
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Si j’aurais su – Vidéo 33’42 

AESH. Des accompagnantes d’élèves en situation de handicap témoignent (Vidéo | 33’42)
L’« école inclusive », une bonne idée devenue cauchemar

Le 23 mai 2024

Voir la vidéo :
L’« école inclusive », une bonne idée devenue cauchemar par Là-bas si j'y suis

436 000 enfants en « situation de handicap » en France. Comment sont-ils scolarisés au pays de monsieur Macron ? Une société se mesure à la façon dont elle traite ses vulnérables. Rencontre avec celles et ceux qui les accompagnent, et qui ne baissent pas les bras.

On les appelait les « attardés », les « arriérés », les « handicapés ». En 2005, une loi pour « l’égalité des droits et des chances » permet de normaliser la scolarisation des élèves en situation de handicap. On est alors passé de 134 000 enfants à plus de 436 000. Qu’en est-il aujourd’hui ? Derrière les chiffres et les stratégies électoralistes quelle est la réalité de la scolarisation de ces enfants dans les classes dites « ordinaires », ce que les pouvoirs publics appellent désormais « l’école inclusive » ?

Pour en parler, Laurence De Cock reçoit plusieurs témoins et acteurs de cette « école inclusive » :
– Coline Dussolier, accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) en lycée professionnel
– Cécile Stassi, accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) à Paris
– Frédéric Grimaud, professeur des écoles et chercheur en sciences de l’éducation, auteur du livre Enseignants, les nouveaux prolétaires. Le taylorisme à l’école aux éditions ESF Sciences humaines.

L.B.

VIDEO. Les profs très en colère manifestent à Angoulême : « On nous donne une pelle pour creuser un peu plus » - Charente Libre.fr
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De nombreux lycéens, du Lisa entre autres, se sont joints à la fronde après avoir bloqué leur lycée.
Photo Renaud Joubert
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Par Lénaëlle SIMON - l.simon@charentelibre.fr, publié le 1 février 2024 à 17h45, modifié à20h38.

Près de 600 enseignants ont manifesté ce jeudi à Angoulême contre les dernières mesures annoncées, notamment les groupes de niveaux au collège.

Ce n’est que la deuxième fois qu’elle manifeste en 25 ans. Et quand elle parle de son métier, ce sont les larmes qui interrompent cette professeur de français d’un collège rural, descendue dans la rue parmi presque 600 autres enseignants et personnels éducatifs, ce jeudi à Angoulême. « J’ai choisi ce métier par conviction mais je ne m’y retrouve plus. On nous donne juste une pelle pour creuser un peu plus. Le service public est en train...
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Commentaires

  • SEUNSA16 2 février 2024 à 15:27
    @candide16 Le temps de travail devant élèves est très largement en dessous dans les pays qui reussissent PISA et ces mêmes pays ont banni les groupes de niveau.
  • SOTTICO COCO..... 2 février 2024 à 15:27
    @Angoumoizinzin Pourquoi avons nous ces connaissances ? Nous aussi avons des diplômes Bac + 5 et/ou Bac + 6, major ou pas de la promotion sans pour autant ignorer des connaissances de base. Il n'y a pas de priorité mais une continuité que nos enseignants transmettaient sans rechigner. Mon avis est que les deux sont nécessaires pour une tête bien faites. Il ne faut pas partit boiteux.
  • SEUNSA16 2 février 2024 à 15:03
    @Le retour du Jedi Raté !!!Peter Blatchford en est spécialiste. Dans ses différentes recherches, il nous apprend que le regroupement d’élèves par niveau ou par aptitudes n’a pas vraiment d’effets sur les apprentissages des élèves. Si le regroupement tend à améliorer la réussite des bons élèves explique-t-il, il est préjudiciable pour les plus défavorisés et ceux à besoins particuliers. Les groupes de niveau peuvent démotiver ces derniers et conduire à des attitudes antiscolaires. Pour autant, le chercheur tempère. Ces groupes de niveau peuvent être pertinents selon lui, mais seulement à certaines conditions. Quelles sont ces conditions ? D’après Blatchford, il semble qu’il faille tenir compte de plusieurs facteurs déterminants dans le regroupement des élèves : la taille de la classe, le fait que les groupes soient dans la classe ou hors la classe, les interactions entre élèves, entre l’enseignant et les élèves, ainsi que la pratique pédagogique mis en œuvre. Les résultats de ses recherches montrent que lorsque l’effectif est trop important, cela conduit à des problèmes de gestion de classe et que cela impacte directement les conditions d’apprentissage. Le chercheur prône aussi une formation des enseignantes et enseignants au travail de groupe et au développement des compétences psychosociales des élèves – qui sont nécessaires aux interactions au sein de groupe. Selon lui, lors d’une organisation pédagogique en groupe, l’enseignant doit prioritairement travailler sur ces compétences psychosociales avant d’aborder les compétences cognitives. Ces dernières contribuent à l’amélioration des compétences des élèves. C’est ce que le chercheur nomme une « pédagogie sociale ». Il faudrait relire vos références
  • Angoumoizinzin 2 février 2024 à 14:15
    @SOTTICO COCO..... Mon neveu ne sait pas non plus où situer la Loire, mais il sait coder et il est major de sa promo en école d'ingés. A votre avis, lequel de ces deux savoirs est le plus utile et le plus prioritaire à acquérir en 2024 ?
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En Suisse, la lutte des Aînées pour la protection du climat - Mercredi 22 mai 2024 / LATAC
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Qui sont ces femmes qui ont réussi à faire condamner l'Etat Suisse pour inaction climatique à la Cour européenne des droits de l'homme ?

Réunies en association intitulée « les Aînées pour la protection du climat », 2 500 femmes de plus de 64 ans ont mené pendant huit ans un combat judiciaire contre leur gouvernement, et viennent de réaliser un exploit : faire condamner leur pays, la Suisse, par la Cour européenne des droits de l'homme, pour inaction climatique.
C’est la première fois qu'une cour de justice internationale spécialisée dans les droits humains valide une requête concernant la protection du climat et liée aux libertés fondamentales. L'arrêt fait donc jurisprudence pour tous les Etats membres du Conseil de l'Europe.
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Des aînées plus impactées par les changements climatiques
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La Suisse, un pays très touché par le réchauffement climatique
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À écouter : Climat : "Un arrêt historique" applaudit l'association suisse qui a porté l'affaire devant la CEDH
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Avec

  • Anne Mahrer, co-présidente de l’association suisse « Les Aînées pour la protection du climat »
  • Francine John-Calame membre de l’association, ancienne parlementaire du groupe des Verts en Suisse.
  • Raphael Mahaim avocat qui a porté la cause des Aînées pour la protection du climat auprès de la Cour européenne des droits de l'homme et parlementaire chez les Verts.

À lire aussi : L'Affaire du siècle : l'État condamné pour son inaction climatique, décision "historique"

Pétition intersyndicale contre le choc des savoirs
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Déjà 81567 signataires

Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs »

Le ministère s'entête à vouloir mettre en place le projet conservateur et passéiste du « choc des savoirs » présenté il y a quelques mois par Gabriel Attal devenu Premier ministre. Ce projet est néfaste à l’École pour les élèves et pour les personnels. Au lieu d’en guérir les maux, il renonce à les voir et va les accroitre.

À l’appel des organisations syndicales FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud, nous nous opposons à ce plan qui :

  • trie socialement les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau, ce qui va immanquablement accentuer les inégalités scolaires ;
  • remet en cause le droit égal d’accès à la poursuite d’étude pour tous les élèves, principe fondateur de l’École publique, en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en LGT ou LP pour les élèves admis en classe de seconde mais échouant au diplôme national du brevet au lieu de fournir tous les moyens nécessaires pour la réussite des élèves ;
  • désorganise les collèges par la réorientation de l’utilisation de la marge, accentuant encore les inégalités, la détérioration des emplois du temps et la réduction ou la suppression d’enseignements disciplinaires, de dédoublements ou d’options ;
  • va dégrader considérablement les conditions de travail par la grande insuffisance des postes et la surcharge des classes ;
  • remet en cause la liberté pédagogique avec des méthodes, des manuels et des progressions communes imposés ;
  • dépossède les enseignant·es de leur expertise professionnelle notamment par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux.

Nous dénonçons les fondements de cette politique au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés.
Nous dénonçons leurs conséquences qui ne feront qu’aggraver les conditions de travail des enseignantes et enseignants, mais aussi de tous les personnels.
Nous dénonçons le risque important de voir apparaître des classes de niveau en collège.
Pour défendre l’École publique, l’accès à une culture commune pour tous les élèves, la *liberté pédagogique et les conditions de travail, nous vous demandons l’abandon de ce projet de réforme et un investissement massif pour l’École publique et la réussite de tous les élèves.

Pourquoi ce printemps est-il si pluvieux ? - 23 mai 2024 à 09h18 Par Emmanuel Clévenot

Mis à jour le 23 mai 2024 à 18h25 - Durée de lecture : 4 minutes Clés : Climat

Les fortes précipitations du printemps en France s’expliquent par le réchauffement de l’atmosphère. Cette situation devrait se reproduire à l’avenir, accompagnée d’étés de plus en plus secs.
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un symptôme », assure le climatologue Robert Vautard. Une loi physique, la formule de Clausius-Clapeyron, est à l’origine de ce phénomène.
Des événements de plus en plus extrêmes
Que dit-elle ? « À l’augmentation de température de 1 °C, correspond une augmentation de l’humidité de l’atmosphère de 7 %, poursuit le directeur de l’Institut Pierre-Simon-Laplace. Autrement dit, à mesure que le climat se réchauffe, la vapeur d’eau stockée au-dessus de nos têtes se multiplie. » Or, l’air ayant une certaine capacité à contenir celle-ci, une fois le seuil dépassé, elle finit par se condenser, former des nuages et se transformer en pluie. « Résultat : le cycle de l’eau est accéléré par le changement climatique et les précipitations sont plus fréquentes. »
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Les inondations plus fréquentes au printemps
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Commençons par exclure le bitume et le béton des parkings. Ce sera certes cher, mais de grands volumes d’eau pourront ainsi être absorbés. »