Connu / TG le 18/10/23 à 11:21
#EnFace 👉 F. Courchamp : "On se dirige vers un avenir post-apocalyptique" - 8 févr. 2019 / EXPLICITE
4:11 - 6,75 k abonnés - 218+ - 7 550 vues - 16 commentaires
Franck Courchamp est chercheur en écologie au CNRS, spécialiste de l'évolution des espèces et de la biodiversité. Son constat est aussi terrible que formel : l'environnement va si mal qu'on court à la catastrophe.
L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté samedi sur le risque d'un « grave accident ...
Connu / TG le 7/05/23 à 23:18
L’ex-Areva exploite un vaste gisement du précieux minerai, dans une région sous haute vigilance, car ...
Connu / TG le 13/04/23 à 14:46
france-5 Interviews 1 h 7 min tous publics Vidéo sous-titré - diffusé le 30/03/23 à 22h40 Disponible jusqu'au 29/04/23
L’intelligence artificielle est-elle hors de contrôle ? Après ChatGPT et ses textes générés en un clic, ce sont désormais des images artificielles mais hyperréalistes qui inondent les réseaux et qui brouillent la frontière entre le vrai et le faux. Alors sommes-nous entrés dans l’ère du fake ? L’intelligence artificielle va-t-elle nourrir la désinformation, déstabiliser nos démocraties ? Faut-il écouter les experts du secteur, Elon Musk en tête, qui appellent à mettre toute recherche sur pause ?
➤ Fabrice EPELBOIN, Chercheur spécialiste des réseaux-sociaux, professeur à l’Université de Poitiers, cofondateur de “Yogosha”
➤ Nathan DEVERS, Philosophe, romancier, auteur de « Les liens artificiels » aux éditions Albin Michel (17.08.22)
➤ Marion CARRÉ, Professeure experte en intelligence artificielle et en art, présidente et co-fondatrice de AskMona
➤ Bruno PATINO, Président d’Arte, spécialiste des médias et des questions numériques, auteur de « Tempête dans le bocal: La nouvelle civilisation du poisson rouge » aux éditions Grasset (05/01/22), auteur de “S’informer, à quoi bon ?” aux éditions de La Martinière (13.01.23)
➤ Mathilde SALIOU, Journaliste Next INpact, autrice de « “Technoféminisme, comment le numérique aggrave les inégalités » aux éditions Grasset (15/02/2023)
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Tr.: ... risque d'effondrement de l'espace public par absence de repères ... esprit critique ... intelligence collective ... confiance en l'outil ... discernement ... effondrement de la confiance ... information vérifiée, indépendance, responsabilité ... il n'y a plus de tiers de confiance ... risque de mort de la démocratie ... le fait est le support de la pensée politique, mais l'articuler avec un débat ... sentiment de réalité factuelle partagée ... autre risque, aplanissement? (à 46:0) ... le code ouvert permet de plus d'efficacité, un bien commun ... remettre du collectif local avec du réel lien social ... système de détection des émotions à interdire ou non ? ... les algorithmes de ciblage publicitaire existent depuis 10 ans, le régulateur est en retard ... un modèle économique se régule, une avancée tech, c'est plus difficile ... gouvernance de la société, responsabilité ... le génie est hors de sa bouteille ... utiliser l'IA à bon escient ... ya des opportunités ... /peurs ultimes, mythe : la machine remplace l'homme ... la tech affine la perception humaine, repenser le travail ... suicide d'un père de famille, la tech n'a pas freiné sa dépression ... attendre le drame pour corriger ... regarder du côté de la Chine ou de l'Arabie Saoudite? ...
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Ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires des filières minérales.
Tr.: ... SYSTEX, association que je représente aujourd'hui "Systèmes extractifs et environnement", née en 2009, qui est principalement composée de personnes du secteur ou proches du secteur. Ça peut être des ingénieurs miniers, des chercheurs, géographes, hydrogéologues, association de solidarité internationale qui a pour but 2 choses : - sensibiliser et apporter de la connaissance et de l'information dans la sphère publique pour qu'il y ait un véritable débat sur les questions minérales, et une réappropriation par tous de ces questions. - Et d'être en capacité d'utiliser nos connaissances, nos savoirs, nos expériences, en tant que professionnels du milieu, ou proches du milieu, pour pouvoir aider la société civile qui est en difficultés, ou qui a besoin de réponses simples à ses questions losqu'elle est confrontée à des projets miniers ou à des questions minières. Ça peut aller jusqu'au bout des filières minérales. Elle est financée par deux grandes fondations : la fondation CHarles Léopold-Meyer pour le progrès de l'homme, et la fondation Un monde par tous. Ça représente 75% de nos financements et ce sont deux fondations familiales privées à but philantropique qui sont sous l'égide de la Fondation de France. Et donc les 25% manquants, ce sont des adhésions, des dons et aussi une partie des activités commerciales qu'on peut mener quand on intervient par exemple sur de l'expertise ou des études qu'on va réaliser, par exemple pour des collectivités ou autres où là on pourra être rémunérés un petit peu sur cette activité là.
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externalités positives ou négatives ... sur les usages ... appareils numériques ... tout notre quotidien est fondé sur des métaux ... boucles complexes de rétroactions ... acide sulfurique + phosphate fait du super phosphate par exemple ... ya une surminéralisation de notre quotidien ... carrières ... relèvent du code de l'environnement ... les mines, du code minier ... expérience de terrain ... visite mine en espagne ... sexisme ... machisme ... on a la même passion, la géologie, les minéraux ... phénomènes des forces telluriques ... ex. ruptures de digues ... on dénonce les pratiques inacceptables ... /transition énergétique point de non retour ? oui, changement de paradigme. 2 transitions : numérique et énergétique. Rapport banque mondiale 2017. indium et lithium seulement ... campagne climate smart mining ... énergivore ... déployer des enr sur les sites miniers ... >80% én / broyage ... équivalent conso én 30000 personnes ... cuivre, nickel, etc modèle bizarre ...
terminer >1:00:03 ACT
Connu / TG le 02/02/23 à 13:31
Connu / TG le 23/01/23 à 13:16
Connu / TG du 8/11/22 à 9:54
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🔴💸 SCANDALE ! Agnès Pannier-Runacher, la Ministre de la Transition énergétique, n'a jamais déclaré être liée à une société pétrolière détenant plus de 1 million d’€ dans des paradis fiscaux.
Phobie administrative ? Notre groupe exige des explications !
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Beaucoup d’articles qui ont suivi la mobilisation du week-end du 29 et 30 octobre à Sainte Soline ont tourné autour de “l’accroche” de la violence sur place. Voici quelques réflexions sans prétention sur le sujet.
Les médias mainstream au piège de leur sève
Les chaînes en continu sont un robinet à discours et à images qui jamais ne doit se tarir. Face à la mobilisation interdite de Sainte Soline, Cnews, BFM, LCI et France Info ne pouvaient cyniquement pas passer à côté de ce qui les nourrit :
- l’esthétique du bruit (grenades, mégaphones, chants slogans) et des couleurs en mouvement (cortèges colorés, fumée des lacrimaux)
- l’assurance de discours construits et nombreux (non seulement éditorialistes et journalistes mais aussi porte-paroles, personnalités sur place, quidam)
- la possibilité de créer une polémique d’une certaine durée (ici légitimité de la lutte versus légalité de l’interdiction de manifester) afin de faire surgir des contradictions chez les opposant-es
- le spectacle émotionnel de soldats casqués contre individus masqués, porteur de fantasmes variés (adrénaline, sang, peur, vengeance…). Nous avons déjà évoqué sur web86.info à l’occasion de la manifestation contre la vie chère et l’inaction climatique ces besoins de violence filmée et commentées pour cultiver la peur qui est le principal moteur du social. Lors des affrontements contre les Gilets Jaunes, on a déjà entendu le théorème « pas de casseurs, pas de 20h ».
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Ils sont obligés, ne serait-ce qu’en passant, de parler du thème de la mobilisation (les bassines) et d’en faire à l’insu de leur plein gré un thème d’actualité nationale.
Autre problème, la peur habituellement instillée par ces médias dans le public contre les « classes dangereuses », les « partageux », les « jeunes », les « gauchistes » et – nouveauté – les « écoterroristes » se trouve quand même percutée par une autre peur, celle du manque d’eau, du rationnement, du manque, de l’empoisonnement par les intrants…
Un mélange de générations militantes pour l’efficacité
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le fait de couper cagoulé-es les tuyaux de pompage de la bassine devant les caméras c’est entériner médiatiquement que l’eau des bassines ne vient pas de l’eau de pluie et qu’on peut empêcher la bassine de se remplir
L’ordre ou le chaos ?
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La démocratie reste-t-elle le meilleur système pour le capitalisme ?
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il existe aussi une tentation autoritaire avec le 49.3 systématique, le Conseil de Défense pour gouverner, des moyens en augmentation des forces coercitives… Et il existe une nouveauté dans cette tentation autoritaire. Jusqu’à présent le cœur du bloc capitaliste occidental s’opposait à des blocs non capitalistes (URSS, Chine, Cuba…). Aujourd’hui la Russie comme la Chine fonctionnent à l’économie de marché comme les démocraties occidentales. Les États russe et plus encore chinois proclament à qui veut l’entendre qu’on peut exploiter la plus-value de façon bien plus efficace par la dictature que par la démocratie occidentale.(1)
L’Histoire que l’on souhaite reste à écrire.
PC
(1) Pour s’orienter dans ce débat nous vous recommandons la lecture d’un (très long) article théorique de Razmig Keucheyan sur l’État à partir de la relecture de Poulantzas
Eau potable : risques d'effondrement de la ressource en Limousin
Argentat pourrait n'être que le premier épisode d'une guerre de l'eau en Limousin. ...
Contribution au développement de stratégies préventives face au risque de crues éclair
par Emma Haziza
Thèse de doctorat en Science et Génie des Activités à Risque
Sous la direction de Michel Desbordes et de Sophie Sauvagnargues.
Soutenue en 2007
à Paris, ENMP , en partenariat avec Centre de recherche sur les risques et les crises (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) (laboratoire) .
Le jury était composé de Bernard Chocat, Claude Gilbert, Francis Mene, Philippe Ramon, Franck Guarnieri.
mots clés Risque Décision Sécurité civile Analyse transdisciplinaire Crue éclair Risques climatiques -- Inondations -- Prise de décision -- Protection civile
Résumé Durant les mois de septembre à décembre, le pourtour méditerranéen se trouve particulièrement confronté, de par sa morphologie et ses caractéristiques météorologiques, à un type de risque particulier : la "crue éclair". L'ampleur des dernières grandes crues catastrophiques qu'ait connu cette zone (Nîmes, 1988 ; Vaison la Romaine, 1992 ; Aude, 1999 ; Gard, 2002, 2005, Hérault 2003, 2005) soulignent une vulnérabilité grandissante face à des enjeux qui ne cessent d'évoluer. Cependant, l'analyse de l'existant met en relief des perspectives d'amélioration, notamment en termes de compréhension transdisciplinaire de la dynamique de ces phénomènes extrêmes. Bâti sur une structure d'analyse spatio-temporel, le modèle de données élaboré au sein de cette thèse décompose des événements passés récents tant en termes de déroulement de l'alerte hydro-météorologique que d'un point de vue des impulsions décisionnelles (Préfets, Elus) et des réponses opérationnelles. Rapprochant dans le temps les données observées et mesurées aux prévisions réalisées et aux données "terrain" ainsi relevés, cette méta-analyse fonde ainsi ses objectifs sur des corrélations entre paramètres encore très souvent ignorés, permettant de souligner les facteurs clés de l'alerte et de dégager les paramètres aggravants de chaque crise.
Temps de lecture : 7 min.
De vastes études illustrent l'éventail de séquelles potentielles d'une infection. Si elles doivent être affinées, elles rappellent que la circulation du virus n'est pas sans conséquence sur la santé globale.
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le virus n'a pas cessé d'être dangereux. Il tue toujours 101 personnes par jour en moyenne, pour la plupart vulnérables ou non vaccinées. Une série d'études récentes a en outre levé le voile sur ses effets à long terme : après une infection, le risque d'autres pathologies augmente, même pour ceux qui ne présentent pas de facteur de risque, ne développent pas de forme grave et ne sont pas touchés par le Covid long.
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davantage de troubles respiratoires et souffraient aussi plus de "troubles du système nerveux et neurocognitif, de la santé mentale, du métabolisme, cardiovasculaires, gastro-intestinaux, malaises, fatigue, douleurs musculosquelettiques et anémie" que les personnes au profil similaire n'ayant jamais été testées positives. Même les malades non hospitalisés présentaient ce risque de séquelles.
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"Il faut rester serein", plaide l'infectiologue Olivier Robineau. ... d'autres éléments, comme le tabac et l'alimentation, sont des facteurs de risque qui pèsent bien plus lourd dans le développement de maladies cardiovasculaires, par exemple. ... encourager à consulter s'il y a un souci ... pour Jérôme Larché, ce que l'on sait des séquelles encourage à "activer tous les leviers possibles pour éviter d'être contaminé, du vaccin au port du masque" ...
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Connu / https://twitter.com/RemiSalomon/status/1548622983979302912
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Nils Wilcke a retweeté Rémi Salomon @RemiSalomon · 13h
Je vous conseille la lecture de cet article sur @franceinfo qui résume assez bien la problématique des possibles effets à long terme de l'infection par le Sars-Cov-2. On en parle en fait assez peu.
https://francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-la-maladie-comporte-des-risques-pour-la-sante-a-long-terme-meme-apres-des-formes-legeres_5067787.html#xtor=CS2-765-[twitter]-
via @franceinfo francetvinfo.fr
11 - 86 - 109
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Durée : 2018 – 2021
Un des grands défis dans le domaine de la sécurité et de la sûreté des populations est de progresser dans la compréhension et la capacité à anticiper les comportements humains, individuels et collectifs, face à des menaces et des catastrophes complexes et de toutes origines. La façon de prévoir ou anticiper les réactions humaines dans leur dimension spatio-temporelle détermine la manière dont nous gérons les situations d’urgence (Drury et Reicher, 2011).
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Ces recherches s’inscrivent dans les priorités 1 (comprendre les risques de catastrophe dans toutes leurs dimensions […]) et 3 (investir dans la réduction des risques de catastrophe aux fins de la résilience) du cadre d’action de Sendai des Nations Unies.
... trois volets complémentaires et fondamentaux :
– Production et analyse de données empiriques permettant l’identification, la description et la classification des comportements humains, et ce, quelle que soit l’origine de l’événement ;
– Modélisation mathématique de la dynamique spatio-temporelle des comportements sur la base des expérimentations, des études empiriques et statistiques réalisées ;
– Développement d’une plate-forme web cartographique de simulation des réactions humaines destinée à la communauté scientifique, aux professionnels en charge de la sécurité et sûreté des citoyens et au public dans un cadre de formation et d’amélioration de la culture du risque.
Deux terrains d’étude retenus : un tsunami local sur le littoral azuréen et un accident technologique sur l’agglomération havraise.
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rassemble des chercheurs de plusieurs disciplines : géographes, géophysiciens, géomaticiens, mathématiciens, informaticiens et psychologues issus des UMR Géoazur, UMR ESPACE (Étude des Structures et des Processus d’Adaptation et des Changements de l’Espace), UMR Géographie-Cités, LMAH (Laboratoire de Mathématiques Appliquées du Havre) et LPPL (Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire). Il bénéficie de partenariats avec des structures institutionnelles et opérationnelles en charge d’assurer la sécurité et la sûreté des citoyens et des territoires.
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labellisé par le Safe Cluster https://www.safecluster.com/.
Enquête — Nucléaire - Durée de lecture : 7 minutes
Portés par un puissant lobbying, les pronucléaires tentent de séduire l’opinion publique. « Le nucléaire n’émet pas de gaz carbonique », vraiment ? L’atome n’est ni anodin pour le climat, ni pour les citoyens. Enquête [1/5]
[1/5 — Le nucléaire n’est pas bon pour le climat] Face aux lobbies qui présentent le nucléaire comme LA solution au défi climatique, Reporterre a mené l’enquête. Comment l’atome s’est-il imposé dans le débat public ? Un accident grave est-il possible en France ? La sobriété n’est-elle pas la meilleure solution à l’urgence climatique ?
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analyser comment les solutions proposées répondent à des critères autres que l’émission de gaz à effet de serre, paramètre pour lequel elles sont à égalité. Ces critères vont porter sur la dangerosité éventuelle des solutions, sur leur faisabilité, sur leur coût, sur ce qu’elles impliquent pour la vie quotidienne, sur le type de société qu’elles impliquent.
C’est ce que nous allons explorer dans les parties suivantes de l’enquête de Reporterre :
• L’accident qui ne doit pas arriver
Le propre d’un accident grave est qu’il est toujours imprévu, et que son ampleur dépasse les protections envisagées. Les catastrophes nucléaires sont ainsi rares, mais bouleversantes. Et leurs conséquences sont gigantesques, tant sur le plan humain qu’économique. Elles se font sentir sur des décennies en raison de la contamination radioactive des territoires. Le scénario d’un accident grave en France a été étudié par l’IRSN. Il est tragique.
• Un accident nucléaire peut-il se produire en France ?
Guerres, cyberattaques, dérèglement climatique... Les causes possibles d’accidents graves sont nombreuses. Et en France, les réacteurs vieillissants gérés par une entreprise en difficulté financière soulèvent la crainte qu’un accident majeur puisse se produire. Les responsables de la sûreté nucléaire lancent des avertissements répétés sur la fragilité de la filière.
• Relancer le nucléaire ? Une mauvaise affaire pour le climat
Dans le monde, le nucléaire est en déclin, largement supplanté par les énergies renouvelables. Car celles-ci ont énormément progressé techniquement et économiquement, quand le nucléaire stagnait dans une technologie très datée. Pourtant, la France prévoit de relancer le nucléaire. Le scénario sur lequel se base cette relance repose sur des hypothèses fragiles. Le nucléaire risque fort de nous coûter cher.
• Nucléaire ou sobriété, il faut choisir - en ligne jeudi 14 avril
L’obsession des conservateurs pour le nucléaire permet de repousser le débat sur la sobriété. Celle-ci est pourtant le moyen prioritaire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Mais la sobriété suppose une réduction forte des inégalités, et donc une vision de la société tout autre que l’imaginaire nucléariste.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?aJhkmw
Ndlr : "nucléaire ou sobriété" sortira jeudi ACT
5 minutes
C'est le phénomène cinéma des fêtes : le film "Don't Look Up" (sur Netflix). L'histoire de scientifiques qui découvrent qu'une comète géante se dirige droit vers la Terre, mais personne ne prend au sérieux la catastrophe à venir ! Le parallèle avec les spécialistes du climat est évident et voulu.
Photo Léonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence © Niko Tavernise / Netflix
... Valérie Masson-Delmotte ... co-présidente du GIEC ... le cynisme des puissants et la folie médiatique ... Peter Kalmus, climatologue de la NASA, dans une tribune publiée dans Le Guardian, intitulée "Don't Look Up capte la folie que je vois tous les jours".
D'autres chercheurs sont un petit peu moins emballés par le film, comme par exemple le sociologue Stéfan Aykut, de l'Université de Hambourg, spécialiste des politiques climatiques : "Comme métaphore pour le problème climatique, il fonctionne moyennement parce que la comète, finalement, il suffit de prendre une décision à un moment donné pour la stopper. Or, pour le climat, c'est des centaines de décisions, sur des longues années. Il me semble que l'image de l'astéroïde gomme un peu cette diversité sociétale qu'il faut mobiliser pour vraiment faire face au changement climatique."
Écouter la science, c'est une base, mais ce n'est pas une solution. Il faut construire des alliances, dit le chercheur, qui rend tout de même hommage au film : "Il faut plus de films comme ça parce que finalement, ça nous fait discuter. Et c'est ce qui est important."
Ce film titille aussi certains scientifiques, les vrais, quant au cri que bon nombre s'empêchent de pousser.
Are you fucking kidding me ?
"C'est le truc que je n'arrive pas à dire confesse Valérie Masson-Delmotte, quand je suis devant des gens qui manifestent une indifférence totale ou un déni total. On voit bien qu'ils ne captent pas les choses ou qu'ils font exprès de ne pas les capter."
Ndlr: "construire des alliances" selon le sociologue Stéfan Aykut, n'est-ce pas convoquer la médiation ? questionner, contacter? (dans le cadre de la médiation de l'urgence) ACT
Yves Picard a retweeté CEDRA @cedra_collectif · 14 déc.
La Cour des comptes avertit sur les risques de dérapages financiers des #EPR et anticipe déjà un agrandissement de #Bure ou le besoin d'un second #Cigéo. Le monde merveilleux du #nucléaire et de ses incertitudes cauchemardesques.
lefigaro.fr
Elle suggère aussi d'intégrer la gestion des déchets nucléaires supplémentaires dans le calcul du coût total d'un renouvellement du parc nucléaire.
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Actualités, Travail, Entreprise et Industrie
Comme souvent en période électorale et dans le contexte d’annonce de nouveaux investissements dans le nucléaire civil, le débat se relance sur la sécurité des centrales, en France et dans le monde, et l’exigence de sûreté pour les populations. Pour nous éclairer sur ces sujets complexes, Progressistes est allé à la rencontre de Tristan Kamin, ingénieur en sûreté nucléaire et habitué de la vulgarisation scientifique autour des enjeux de l’électronucléaire et de l’écologie.
Entretien accordé par Tristan Kamin, ingénieur en sûreté nucléaire, et réalisé par Thomas Liechti, membre du comité de rédaction de Progressistes.
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la transparence est bénéfique à la culture de sûreté (transmission de l’information, retour d’expérience, obligation d’être aussi clean que raisonnablement possible…), mais nuisible à la sécurité, car révéler des vulnérabilités structurelles ou organisationnelles servirait évidemment la cause d’une personne ou d’un groupe malveillant.
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la défense en profondeur consiste à tout faire pour prévenir les accidents, tout en postulant qu’ils peuvent se produire quand même, et savoir en limiter les conséquences.
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Ce sont notamment les conférences de Jean-Marc Jancovici qui, pendant mes études, m’ont fait ouvrir les yeux sur les sujets du climat (dont il serait une litote de dire qu’il m’intéressait très peu jusqu’alors) et des risques liés à l’approvisionnement en énergie. On peut être en désaccord avec lui sur bien des sujets, mais pour ce qui est d’expliquer le réchauffement climatique, ses risques et le lien avec l’énergie, il est excellent.
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désinformation entretenue par des organisations réputées écologistes sur le sujet (politiques, ONG…)
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toute une culture visant à répandre la peur pour susciter un rejet en bloc
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Cela fait quarante ans que l’on débat sur le nucléaire, et que c’est quasi systématiquement une querelle de chapelles
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aujourd’hui, les alternatives promises par les opposants au nucléaire ne sont toujours pas au rendez-vous
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deux contraintes colossales : l’enjeu climatique ... et le fait que le parc nucléaire commence à avoir de l’âge, de sorte que son remplacement à l’horizon de dix ou vingt ans doit impérativement se décider maintenant. Donc, certes, ça fait trente ans qu’on débat… Mais sans trouver de meilleure proposition, il faut en déduire qu’un renouvellement au moins partiel du parc est incontournable – et c’est le consensus qui s’établit à l’échelle mondiale.
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biais mémoriel avec l’existence d’organisations qui, par intérêt au moins idéologique, travaillent à entretenir la peur du nucléaire et de la radioactivité
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la question des déchets nucléaires ne devrait, à mes yeux, avoir qu’une place négligeable dans le débat. Entendons-nous bien, le sujet n’est pas anodin, mais les déchets, aujourd’hui, on les gère très bien
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Les risques d’accident nucléaire ont une place plus que légitime ... risque à très faible probabilité d’occurrence, aux conséquences potentielles graves mais somme toute localisées dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres autour de son épicentre, et que l’on commence à bien savoir maîtriser. En face, le réchauffement climatique : une probabilité de 100 % si l’on ne fait rien, aux conséquences dramatiques et qui concernent le monde entier.
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Ndlr : - comme JMJ, il disqualifie sans arguments les ENR.
- Il minimise les risques et les conséquences d'un accident nucléaire
- il est prétentieux (voire il ment) sur les déchets sous contrôle, en tout cas il minimise le risque qu'ils génèrent, notamment en éludant les questions de santé à long terme
- il reconnaît la perte de savoir-faire ayant abouti au fiasco de l'EPR Flamanville, mais il ne dit pas un mot des risques liés à la sous-traitance généralisée.
- Conclusion, opposer le risque nucléaire avec le risque climat n'a aucun sens. Personne ne prétend qu'il faut prendre en compte l'un ou l'autre, mais bien LES DEUX. La MAUVAISE FOI EST DONC PATENTE. Et il procède de la manière qu'il dénonce chez les soi-disant adversaires qu'il disqualifie d'emblée sans accepter le dialogue pour aboutir à une synthèse. Enfin, il ment sur l'importance mondiale prétendue ACT
(synonymes : tromperie, perfidie, déloyauté) S'il ne faisait pas système, on pourrait imaginer de la naïveté, mais là, non.
a généré https://twitter.com/TristanKamin/status/1462523380175974404 "Citez vos arguments svp" => rép ACT