Réforme des retraites 2019 1 complément
Depuis la médiatisation du matraquage d’Arthur le 10 décembre dernier, la police est moins belliqueuse et la BAC a été retirée de la rue pendant les manifestations. Ces nouvelles règles de maintien de l’ordre ont été démenties par la préfecture du Rhône. On la comprend : cette situation démontre que le plus souvent, la pression policière générait les violences. Depuis deux semaines, la rue est plus tranquille.
Mots-clés : Bac Nantes violences policières
Violemment interpellé par des policiers de la Brigade anticriminalité le 3 août, Bruno Kaïk, 51 ans, a dû être hospitalisé. Sur la vidéo que Mediapart publie, un policier lui serre la gorge et l’étrangle avec son bras, contredisant la version de la police nationale. Une plainte pour tentative d'homicide vient d’être déposée auprès du parquet de Nantes, qui a ouvert une enquête préliminaire.
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Le ministère évacue de la sorte toute responsabilité policière, nonobstant la parole de la victime qui accuse l’un des policiers de l’avoir « étranglé jusqu’à l’étouffement ».
Une nouvelle vidéo que Mediapart publie contredit la version du ministère de l’intérieur. Sur ces images, derrière un fourgon, on distingue un policier de la BAC, le visage masqué, qui serre de sa main puis de son bras le cou de Bruno Kaïk. Celui-ci tombe à terre, quasi inanimé.