31 178 citoyens ont apporté leur soutien à Mathieu Vidard, Camille Crosnier et aux journalistes de la Terre au carré.
La Terre au carré, émission emblématique de France Inter dédiée aux questions écologiques est en sursis dans sa forme actuelle.
Début mai, certains journalistes de l’émission ont été reçus par la direction de Radio France qui leur a annoncé la suppression de leur chronique. Cette décision est notamment justifiée par le fait que le ton de l’émission amplifierait une certaine forme d’éco-anxiété… Dit autrement, parler sérieusement d’écologie serait plombant !
À l’heure où une poignée de milliardaires acquièrent à tour de bras tendus des médias, afin de distiller haine de l’autre et climato-scepticisme, nous avons besoin d’émissions posant honnêtement le diagnostic écologique et laissant la parole aux acteurs et actrices proposant des solutions. Depuis près de cinq ans, La Terre au carré est une émission de radio quotidienne qui ne renonce pas à l’exigence de rigueur et d’honnêteté.
Parce que les crises écologiques ne se résoudront pas en faisant taire les lanceurs d’alerte et journalistes engagés, nous vous proposons de poster un mini message de soutien à Mathieu Vidard, Camille Crosnier et aux journalistes de La Terre au carré.
Écologie : comment sortir du blocage ? - 9 mai 2024 à 18h44 / À l’air libre - Médiapart | Mediapart
Quand l’État recule et reporte les réformes structurantes nécessaires pour arrêter l’écocide, que faut-il faire ? Démanteler soi-même les infrastructures toxiques, planifier la transition écologique ou inventer de nouvelles formes de démocratie ?
Samedi 11 mai, plusieurs collectifs et associations, parmi lesquels Bassines non merci, la Confédération paysanne, Extinction Rebellion, et les Soulèvements de la terre, appellent à manifester dans le Puy-de-Dôme contre ce qu’ils considèrent comme « le plus grand projet de (giga)bassines jamais conçu en France : 2,3 millions de mètres cubes d’eau sur 330 000 mètres carrés de bâche plastique », lié au groupe agroalimentaire Limagrain.
Or, fin avril, le gouvernement a réaffirmé son soutien aux projets de retenues hydrauliques au nom de la souveraineté agricole et alimentaire. D’un côté, le monde de l’agro-industrie est pro-bassine ; de l’autre, le monde de l’agriculture paysanne et de l’écologie s’y oppose, au nom de la protection des écosystèmes et du partage de la ressource en eau.
Sur les megabassines, comme sur les pesticides, la construction de l’autoroute A69 ou le projet d’une mine de lithium dans l’Allier, les oppositions sont frontales. Alors, sur l’écologie, comment sortir du blocage ?
Pour en parler :
- Benoît Feuillu et Léna Lazare : membres des Soulèvements de la terre ;
- Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne ;
- Claire Morgane Lejeune : doctorante à Sciences Po et coresponsable du département planification écologique de l’Institut La Boétie.
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Les humains face aux microbes ©Getty - SERGII IAREMENKO/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Les humains face aux microbes - Jeudi 2 mai 2024 / La terre au carré
Maladies émergentes, bactéries, virus et autres pathogènes… Depuis toujours l'espèce humaine a été confrontée aux microbes de toute sortes. Comment a-t-elle appris à les comprendre et à s'en protéger ? Quel est notre rapport aux microbes aujourd'hui ?
Ancien professeur à l'Institut Pasteur et au Collège de France, Philippe Sansonetti est un spécialiste internationalement reconnu des vaccins et des bactéries pathogènes. Dans son livre Microbes sans frontières (éditions Odile Jacob) il retrace l'histoire des connaissances actuelles sur les microbes et sur les moyens de nous en défendre.
Il nous rappelle que notre modèle de santé publique fondé sur l'hygiène, les vaccins, antibiotiques, et l'épidémiologie est relativement récent. En effet, si les virus, bactéries, champignons, parasites nous accompagnent depuis la nuit des temps, ce n’est que depuis un siècle et demi que la science et la médecine ont permis de pouvoir lutter contre les maladies infectieuses....
Or depuis quelques années, certaines maladies infectieuses et épidémies font leur retour en raison de l'antibiorésistance, la défiance vaccinale, l'émergence de nouveaux pathogènes, mais aussi du réchauffement climatique.... Philippe Sansonetti recense et analyse ces menaces qui ignorent les frontières nationales, géographiques, sociales et même les frontières entre espèces humaine et animales.
Les humains entretiennent avec les microbes une relation complexe, et il est urgent d'en comprendre les mécanismes et de développer de nouvelles stratégies face aux risques pandémiques.
Avec :
Philippe Sansonetti, professeur émérite à l’Institut Pasteur et au Collège de France, où il a été titulaire de la chaire « Microbiologie et maladies infectieuses », membre de l’Académie des sciences. Il publie Microbes sans frontières aux éditions Odile Jacob.
À écouter : Génie du vivant : microbes et virus avec Patrice Debré, médecin immunologiste Les Savanturiers 56 min
S’en défendre et préserver les microbes
Les virus, bactéries ou champignons et les microbes ignorent les frontières géographiques et sociales, mais aussi les frontières entre espèces humaine et animales. La pandémie de Covid nous a rappelé qu'à tout moment des micro-organismes peuvent menacer la santé des populations et bouleverser l'organisation de nos sociétés modernes. Cette menace potentielle, avec l'émergence de nouvelles maladies infectieuses, est un sujet de préoccupation majeure, amplifié par la mondialisation, les échanges environnementaux, et l'évolution des pratiques médicales et agricoles. Comment faire face à cette réalité microbienne pour protéger efficacement la santé humaine à l'échelle de la planète ? C'est l'objet d'un livre, Microbes sans frontières qui paraît chez Odile Jacob et dont l’invité de cette émission, Philippe Sansonetti, en est l’auteur. Dans cet ouvrage, il montre comment se défendre des microbes, mais aussi comment les préserver pour maintenir les équilibres de notre planète.
Quatre ans depuis l’apparition du Covid-19
... tournant dans la communauté scientifique : « Pour beaucoup, il a fallu se mettre à la virologie de manière à ne pas dire de bêtises. Ça a été une sorte d’aspiration dans la mesure où il devenait urgent, dans une atmosphère qui était hystérique, de mettre de l'ordre, de la sagesse et du rationnel scientifique dans ce qui se disait. On était en présence de quelque chose qui se transmettait de manière très efficace par voie aérienne. Et nous n’avons d’ailleurs pas tout de suite très bien perçus le danger alors qu'il était connu depuis la grippe espagnole et le SRAS de 2003. Clairement, la perception du danger de la transmission aérienne n'était pas au rendez-vous lors de l'émergence du Covid-19. »
À écouter : Philippe Sansonetti, titulaire de la chaire « Microbiologie et maladies infectieuses » au Collège de France
Une semaine en France
37 min
Des efforts considérables depuis la moitié du XXe siècle
Cet ouvrage de Philippe Sansonetti, c’est aussi une histoire des maladies infectieuses, des virus avec les pères fondateurs de la microbiologie. Ce qu'on constate, c'est que malgré le progrès, nous n’avons pas pour autant arrêté l'apparition de nouvelles maladies infectieuses : « Le thème de ce livre, c'est de dire qu'on a mis en place au XXᵉ siècle, sur la base des découvertes de nos pères fondateurs, un paradigme de santé publique miraculeux. Quand on regarde en particulier dans les pays à haut niveau de vie, on a éradiqué, ou éliminé, un certain nombre de maladies qui étaient la plaie des populations et qui pesaient très lourd, pas uniquement en mortalité, mais aussi en poids psychologique, ce qui était un quotidien en particulier avec la mortalité infantile. Il y a eu aussi un effort considérable à partir du milieu du XXᵉ siècle pour partager avec les pays à bas revenus, un programme élargi de vaccination et l'amélioration des soins primaires. »
Les antivax, une très vieille histoire
Dans son ouvrage, Philippe Sansonetti évoque aussi la défiance vaccinale à l’heure du Covid. Il rappelle que les antivax sont nés avec les vaccins : « Les premières ligues anti-vaccinales sont apparues au Royaume-Uni au milieu du XIXᵉ siècle, après la mise en place du Vaccin Act du parlement anglais, c'est-à-dire l'obligation vaccinale pour la variole pour tous les enfants de moins de trois ans. Dès cette époque, on a vu naître les ligues anti-vaccinale au Royaume-Uni. Ce qui est intéressant, c'est qu'elles ne sont pas nées à Londres, mais dans les villes du Nord comme Manchester, Liverpool, des zones loin du pouvoir avec une population prolétarisée par la révolution industrielle, et on a l'impression que, très vite, ce réflexe antivax est né à la fois sur une peur du vaccin parce qu’il avait aussi des effets secondaires, mais aussi un malaise social. Avec le Covid et le refus vaccinal du personnel hospitalier dans certaines régions, j'ai l'impression d'avoir retrouvé cette fusion du malaise social et du vaccin. L’anti-vaccination est quelque chose de beaucoup plus complexe qu'on ne le pense. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À écouter : Exploration du système immunitaire avec l'immunologiste Yasmine Belkaid
15' de plus
12 min
Chroniques Camille passe au vert 4 min Les poules rougissantes Comme nous et tous les animaux, les poules ressentent des émotions. Mais comment les expriment-elles physiquement ? Une équipe d’Inrae a mené des recherches et établi que les poules domestiques rougissent, oui, elles piquent des fards, dans certaines situation de stress, ou de joie !
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Coronavirus – Covid-19 Virus Philippe Sansonetti Collège de France
L'équipe Mathieu Vidard Production, etc
Tr: ... appauvrissement de la diversité du monde microbien ... les thérapeutiques sont de plus en plus ciblées ... système immunitaire ... variants des virus ... depuis 2010, panne des antibiotiques ... antibiorésistance ... H5N1, virus de la grippe aviaire, doute sur sa transmissibilité entre humain ... est-t-on prêts à ce que ça arrive ? Pas tout à fait, mais grace à l'arn messager, ça devrait faciliter la production de vaccins, on le voit avec les animaux ... tests au chevet du malade ... cistite ... éviter ou faire plus attention à la prescription ... donner le temps de guérir ... action collective pour sauver les antibiotiques ... mauvaises pratiques en élevage / antibiotique se retrouve dans les écosystèmes ... rejets des usines d'antibiotiques ... la moitié dans antibiotiques non dégradés part dans les eaux usées ... faire entrer ça dans la législation et chercher des solutions, dégrader les antibiotiques ... ex inde ... le réchauffement climatique facteur défavorable ... +10% infections anthériques ... les vecteurs des microbes comme les moustiques, premier tueur de la planète ... dingue, paludisme, épidémies possibles ... on va avoir des vaccins ... le risque est là ... réduction de la biodiversité ... épidémie de ?? porc et chauve-souris ... anthropocène ... alimentation moderne responsable par moins de fibres, etc liens de causalité microbiote ... biodiversité aussi pour les microbes ...
Article : Décision historique : les communautés indigènes et les assemblées socio-environnementales arrêtent les compagnies minières de lithium
Publié : 19 avril 2024 à 15 h 30 min
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories : Amérique Centrale et du Sud, Ecologie
Dans un coup dur pour les multinationales du lithium et le gouvernement de Catamarca, la plus haute cour provinciale a interdit la délivrance de nouveaux permis et exigé la réalisation d’études d’impact pour tous les projets miniers de la région. La plainte a été déposée par les communautés de Diaguita et les assemblées socio-environnementales. Chronique d’un […]
Jamais l’alerte climatique n’a été aussi aiguë. Jamais les militants du climat n’ont été aussi réprimés en Europe. Une émission avec le rapporteur spécial de l’ONU Michel Forst ...
Connu / TG le 28/03/24 à 20:48
7 674 Signatures
Lancée le 19 novembre 2023 / par STOP BARRAGE RHONERGIA
Cette pétition dit NON à la construction du barrage RHONERGIA sur le RHÔNE entre les villages de Saint Romain de Jalionas et Loyettes en région Auvergne Rhône-Alpes !
La CNR projette de construire un barrage gigantesque pour générer de l’énergie dite ‘’verte’’.
Cet ouvrage pharaonique bétonné d'une hauteur de 12 mètres et de 200 mètres de large en travers du dernier tronçon naturel du Rhône sauvage va artificialiser les derniers 26 km naturels de ce beau fleuve (22 km en amont et 4 km en aval).
Ces énormes travaux engendreront de graves dégâts sur les deux rives du Rhône au niveau du sol, du sous-sol et des nappes phréatiques proches...
...
Jules César a traversé le Rhône ici au gué de Saint Oyan pour mener sa guerre des Gaules contre les Helvètes ! 150 tombes Gauloises et des tombes de princes Celtes vont être profanées pour aménager un barrage.
...
Après avoir signé cette pétition, nous vous invitons à venir sur le site www.stopbarrage.fr pour déposer votre contribution à la concertation publique contre ce projet avant le 29 février 2024
...
1,01 M d’abonnés - 6,5k - 195 196 vues - 723 commentaires
#Climat #Ecologie #TransitionEnergetique
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Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui. Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.. Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
La notion de de transition part de l’idée que nous devrions répéter les transition du passé, du bois au charbon puis du charbon au pétrole pour désormais aller vers le nucléaire et les renouvelables et ainsi échapper au chaos climatique. Pour Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, la transition énergétique n’est qu’une fable créée de toute pièce par le capital et que toute l’histoire déconstruit. Dans son livre “ Sans transition” il écrit “Rien de plus consensuelle que la transition énergétique, rien de plus urgent que de ne pas y croire” L’historien des sciences le rappelle “après deux siècles de “transitions énergétiques”, l’humanité n’a jamais brûlé autant de pétrole et de gaz, autant de charbon et même de bois”.
À l’échelle mondiale, il faut dire que la transition énergétique est invisible. Depuis le début du XXème siècle, les énergies et les ressources que l’on utilise se sont accumulées sans se remplacer. L’histoire de l’énergie est donc une histoire d’accumulation et de symbiose.
Même la consommation de charbon, considéré comme l’énergie de la révolution industrielle, a battu un nouveau record en 2023.
Les énergies renouvelables ne remplacent pas les fossiles, elles s’ y additionnent. Et les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter
Alors la transition énergétique n’est-elle qu’une illusion ?
Pour Jean-Baptiste Fressoz, en se basant sur une lecture fausse du passé selon laquelle chaque énergie serait venue en remplacer une autre, nous nous empêchons de construire une politique climatique rigoureuse. Pourquoi la transition énergétique nous empêche de penser convenablement le défi climatique ? Comment cette notion s’est-elle imposée ? Et en quoi est-il urgent de ne pas y croire et de penser autrement nos réponses au plus grand défi du siècle ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Jean-Baptiste Fressoz.
Le livre de Jean-Baptiste Fressoz https://www.seuil.com/ouvrage/sans-transition-jean-baptiste-fressoz/9782021538557
Les scénarios de l’Ademe https://www.ademe.fr/les-futurs-en-transition/les-scenarios
https://librairie.ademe.fr/cadic/6532/transitions2050-infographie-s1.pdf
Les autres entretiens Blast sur les questions énergétiques :
Philippe Bihouix - La technologie ne nous sauvera pas • URGENCE ÉCOLOGIQUE : LA TECHNOLOGIE N...
Jean Marc Jancovici - Énergies et Climat, “il va falloir faire des sacrifices” • ÉNERGIES ET CLIMAT : IL VA FALLOIR FA...
Négawatt / Yves Marignac - Peut-on faire la transition énergétique sans nucléaire ? • PEUT-ON FAIRE LA TRANSITION ÉCOLOGIQU...
Nicolas Goldberg - • PÉNURIE DE GAZ ET ÉLECTRICITÉ CET HIV...
Journaliste : Paloma Moritz
Tr. ... l'utilité sociale du carbone ... réfléchir sur l'impact d'arrêter des secteurs ...
"On n'est pas du tout rassurés pour l'instant parce qu'on a aucune idée du process." Et si l'usine de conversion, dans l'agglomération de Montluçon, doit fonctionner avec les eaux usées de la station d'épuration, France nature environnement s'inquiète plus particulièrement pour le site d'Echassières où il faudra aussi de l'eau, prélevée cette fois dans le milieu naturel mais que l'entreprise promet de recycler à 90%.
L'industriel Imerys a choisi l'agglomération de Montluçon pour implanter son usine de conversion de lithium. Satisfaction ...
Connu / TG le 22/02/24 à 11:59
Nature et préjugés - Mardi 5 mars 2024 / La terre au carré
Comment recréer notre lien aux vivants pour nous sauver de nos errements ? Dans "Nature et préjugés" le biologiste Marc André Selosse propose une balade en histoire naturelle pour déconstruire les idées reçues sur la nature.
"Nature et préjugés" est le titre du dernier essai du biologiste Marc-André Selosse. Il nous invite à replonger dans l'histoire naturelle pour comprendre et ainsi mieux penser la nature. Des idées reçues sur la nature, Il en a glanées lors des conférences et rencontres avec le public... Par exemple “L'intelligence des plantes” ou “la nature est bien faite !”, “l’entraide est une loi naturelle” ou encore “vivre, c’est être autonome ”. Mais cela nous a empêché de voir la nature telle qu'elle est. Dans "Nature et préjugés, Convier l'humanité dans l'histoire naturelle" édité chez Actes Sud, Marc-André Selosse propose d' étonner et d'émerveiller sur le vivant, d'éclairer notre avenir en transcendant des idées reçues et de dessiner l’humanité en filigrane de la nature. " En positionnant les humains dans la biosphère actuelle (grâce à l’écologie) et dans les temps passés et à venir (grâce à l’évolution biologique), je conterai une histoire naturelle qui nous enracine étroitement dans le monde vivant. Je veux montrer comment l’humanité est née en nature et combien cela donne un sens à nos existences" ajoute t il. La nature est une boite à outils dans laquelle il y a toutes les solutions pour vivre mieux en respectant notre environnement.
Il est Biologiste spécialisé en mycologie et professeur du Muséum national d’histoire naturelle, auteur de « Nature et préjugés. Convier l’humanité dans l’histoire naturelle » Actes Sud.
Le 16 mars Marc André Selosse donnera « une leçon de bio écologie "au MK2 Austerlitz à 11H et présentera « Nature et préjugés » » comme une séance de cinéma !
Chroniques Camille passe au vert - 5 min Les chauves-souris et leur pénis surdimensionné en forme de cœur : mystère élucidé ! La sexualité des chauves-souris est mystérieuse pour la science, mais des chercheurs ont découvert comment les sérotines communes se reproduisent, alors que les organes génitaux semblent incompatibles, le pénis des mâles étant énorme, et dispropotionné face à un vagin minuscule chez la femelle.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Connue / https://mastodon.top/@designersethiques@peertube.designersethiques.org/111883549296233680
"
Eda a partagé 5 j
eda@framapiaf.org Les Designers Ethiques designersethiques@peertube.designersethiques.org
Perception de l'obsolescence et design de paramètres écologiques - Thomas Thibault & Léa Mosesso / Par Journée de l'écoconception numérique
"
Nicolas Legendre est journaliste indépendant. Il a publié Silence dans les champs (Arthaud), vaste enquête sur un monde agricole breton aux dérives mafieuses pour lequel il a reçu le prix Albert Londres en 2023. Auprès de Vert, il décrit un système agro-industriel à bout de souffle, biberonné aux énergies fossiles et toujours plus néfaste pour les agriculteurs, les sols et le vivant.
...
Connu / TG le 4/02/24 à 23:04
Le monde de demain est-il déjà là ? ©Getty - MR.Cole_Photographer
54:58
Agissant à l’échelle individuelle, les acteurs du changement n’ont pas conscience qu’ils sont en train de dessiner les bases d’une nouvelle société.
La petite musique qui entoure l'écologie est souvent teintée de fatalisme et de restrictions, laissant croire à un avenir où les sacrifices personnels et les pertes de confort seraient inévitables. Difficile donc, évidemment, de mobiliser avec de telles perspectives. Alors comment sortir de cette vision peu engageante, changer de récit pour à la fois nous permettre de modifier notre empreinte écologique mais aussi nous encourager à des actions efficaces pour la planète ?
Notre modèle de développement n'est pas durable et face aux crises écologiques, sanitaires et géopolitiques, l’invention d’un nouveau modèle de société est un défi majeur. Comment imaginer que les choses sont en train de bouger dans le bon sens en ce moment ? Pourquoi avons-nous le sentiment que notre société ne change pas ?
Pourtant, partout autour de nous, une bataille est engagée pour changer nos sociétés. Le monde de demain est en train de se construire sous nos yeux, sans que nous en ayons conscience. C’est l’idée développée par l’économiste Aurélie Piet dans son livre 2 milliards de réenchanteurs publié chez Actes Sud : le changement de civilisation est déjà en route et il vient d’en bas. Déjà des milliers de citoyennes et de citoyens réalisent des révolutions tranquilles à travers la planète.
Notre société change à tous les niveaux
Des citoyens, mais aussi des entreprises et des collectivités, sont en ordre de marche, mettent en valeur des initiatives et fédèrent ceux qui les portent, et cela peut aider à faire émerger ce nouveau monde.
Pour Aurélie Piet, on le voit à tous les niveaux, au niveau des entreprises, des collectivités territoriales, mais aussi au niveau des citoyens sur le terrain. Pour elle, ça ne bouge sans doute pas assez vite et pas suffisamment, mais le changement est enclenché. Ce dernier est néanmoins compliqué à documenter. Aurélie Piet : "Ce qui a été marquant pour moi dans mes recherches au départ, c'est de constater qu'il y avait une triple révolution dont on n'avait pas conscience, qui est en train d'émerger, à la fois une révolution scientifique, une révolution technologique, une révolution sociétale." La révolution sociétale est faite de nouvelles valeurs qui sont en train d'émerger.
Elle donne pour exemple des entreprises à missions qui se développent et qui sont de plus en plus nombreuses. En France, elles sont 1 000 aujourd'hui. Ce sont des entreprises qui incluent dans leur statut juridique le fait, au-delà du profit, d'aller vers des objectifs sociaux et environnementaux. Pour elle, il y a certainement du greenwashing, mais il y a véritablement des avancées dans cette démarche. Elle explique aussi qu'on se tourne davantage vers ce qu'on appelle l'économie de la fonctionnalité, l'économie régénérative, l'économie circulaire aussi. Des entreprises s'engagent dans ces modèles de production beaucoup plus sobres. Selon elle, ce sont des marqueurs, des signaux faibles, qui témoignent que ces entreprises avancent et que les choses évoluent.
Le réalisateur Cyril Dion explique que la démarche qu'il essaie d'avoir avec ses documentaires, c'est de montrer des choses qui fonctionnent et de montrer qu'il ne s'agit pas simplement de les faire à petite échelle, mais qu'il s'agit ensuite de changer l'architecture, le système. Il ajoute : "On peut faire de la permaculture, on peut faire des énergies renouvelables, mais ensuite il faut repenser le système économique. On parlait du système monétaire. Il faut aussi penser le système éducatif. C'est pour ça qu'on avait été dans les écoles. Il faut penser le système démocratique parce qu'il faut pouvoir voter pour des gens qui vont être d'accord pour mettre en place ce type d'initiative-là, en fait c'est à tous ces niveaux-là."
L'art, pour accompagner le changement
Pour Cyril Dion, raconter une histoire qui fait du bien serait une bonne façon d'aider à résoudre les crises écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays.
Il écrit de la poésie, notamment dans son dernier livre La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves. Pour lui : "L'art, c'est ce qui nous connecte d'une certaine manière à ce qui est le plus essentiel en nous, ce qui nous donne envie d'être vivants. Et donc c'est une façon de résister à une sorte de vision du monde qui voudrait nous cantonner à un rôle de producteur consommateur et de retrouver une forme de dimension. Ce qu'Henry Miller a appelé 'le cauchemar climatisé'. Pour moi, tout l'enfer de ce monde moderne, c'est faire qu'on soit juste des petits agents productifs d'un système qui veut faire de la croissance. La poésie et l'art redonnent tout le souffle, toute la dimension, toute la finalité à notre existence, à mon avis."
-> Des changements interviennent aussi dans d'autres domaines, pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À écouter :
- La jeunesse sauvera-t-elle le monde ? L'Invité(e) des Matins 42 min
- Ecologie : pourquoi est-ce si difficile de changer de comportement ? La Terre au carré 55 min
Avec
- Aurélie Piet, économiste, autrice et enseignante à l’Ecole nationale des arts et métiers et sciences po bordeaux.
2 milliards de réenchanteurs, le manifeste des acteurs du changement, publié en février 2023 chez Actes Sud.
Et Quand l'homo-économicus saute à l'élastique... sans élastique (Plon, 2019)
Cyril Dion, réalisateur, écrivain, poète. La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves
Chroniques
- Camille passe au vert Barcelone à sec 5 min La Catalogne a déclaré l’état d’urgence jeudi dernier en raison d’une sécheresse historique. Depuis 3 ans, les réservoirs d’eau de pluie ne se remplissent plus, et leur niveau est trop bas. Des restrictions touchent l’agriculture, l’industrie et la population de Barcelone et des alentours.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Écologie politique Jeunesse Permaculture Cyril Dion Fictions Poésie
...
Tr.: ... croissance qualitative ... comment on met les gens en mouvement ? ... changer les règles ... point de bascule ... résistance ...
Camille Etienne : Queen de l’éco résistance - Y'A PLUS DE SAISONS - 12 nov. 2023 / Swann Périssé
602 k abonnés - 4,9k+ - 84 226 vues - 278 commentaires
On a été désobéissantes, mais très civilement...
Pour découvrir plein de façon de s'engager pour un monde plus juste et plus durable, l'instagram de Tilt c'est ici : / tilt_officiel
Merci à eux d'avoir sponsorisé l'entièreté de la première saison de Y'a plus de saisons !
Pour venir voir les deux prochains enregistrements de l'émission "Y'a plus de saisons", c'est ici :
Jeudi 11 décembre à 19h30 avec Cécile Duflot, au Cabaret sauvage, à Paris :
https://www.eventbrite.fr/e/billets-y...
Jeudi 11 décembre à 21h30 avec Cyril Dion, au Cabaret sauvage, à Paris :
https://www.eventbrite.fr/e/billets-y...
Merci à toutes les équipes de Binge Audio, les co-producteurs du projet, et tous les free-lances incroyables qui ont travaillé sur ce bijou.
Connu / TG le 2/02/24 à 12:46
Mis à jour le 27 janvier 2024 à 11h09
Durée de lecture : 10 minutes - Agriculture Alternatives Politique
Prix planchers, audit sur les dettes agricoles, moratoire sur le libre-échange, Sécurité sociale de l’alimentation… Les écologistes fourmillent d’idées pour répondre à la crise agricole. Seront-ils entendus ?
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e.k.o vous accompagne ou vous forme pour actualiser le plus haut potentiel de vos projets individuel et d'organisation et le réaliser
Pour qui ?
Pour toutes celles et ceux qui veulent développer un impact positif pour eux et celle.ux qui les entourent
e.k.o est un cabinet d'accompagnement et de formation des personnes : managers, leaders, professionnels et particuliers, pour réaliser leurs intentions et déployer leur pouvoir d'agir avec le vivant.
Face aux crises récentes et à venir, il est temps de déployer notre plein potentiel !
Savoir utiliser les dernières méthodes d'accompagnement individuel et collectif pour réaliser le plein potentiel de votre organisation et de vous-même est une clé à tester : nous avons besoin de faire les choses différemment pour aller au-delà du mur devant nous, non ?
- Vous êtes entrepreneur.e, manager, directeur ou directrice d'entreprise... et vous souhaitez donner de la présence et de l'impact à votre leadership ?
- Vous êtes une personne qui traverse des doutes importants, un burn-out, un bore-out,...et vous voulez retrouver une direction motivante et la joie ?
- Vous faites partie d'une association, d'une coopérative, d'une organisation collective et vous voulez définir un projet stratégique ensemble, structurer votre gestion de projet ou refondre votre modèle socio-économique où chacun se sentira impliqué dans la réalisation du plus haut potentiel de votre projet ?
- Vous faites parti d'une collectivité publique et vous voulez engager vos collaborateurs, partenaires ou habitants du territoire dans certaines décisions ou projets ?
...
un évènement de refonte stratégique, c'est : ... - amenant à des conversations vraies - où les idées émergent de l'intelligence collective et au-delà
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Faire émerger son modèle socio-économique ... modèle : le BM3C2, Business Model Multi-acteurs Multi-niveaux Circulaires et Collaboratifs, développé par l'Université de Nantes et les praticiens de la méthode.
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Déployer une gouvernance partagée
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Qui suis-je ? Yann Le Beguec
Ingénieur de formation, coach professionnel auprès des créateurs d'entreprise depuis 2009 et coordinateur de l'Université des colibris pendant 6 ans, j'ai participé à la mise en place de la gouvernance démocratique à la Louve, à la co-fondation de l'école démocratique de Paris, et ai cotoyé des dizaines de projets collectifs souhaitant changer le monde et en ai vu beaucoup ne pas fonctionner. Coach ou facilitateur suivant vos besoins, je suis animé par une question :
"comment servir le vivant ?"
Servir notre société, notre monde, notre planète et tout être vivant qui y habite, par l'action juste, pertinente et impactante.
Et servir ensemble car je suis comme tout être humain un animal social : j'aime partager et vivre les projets et les aventures en collectif, en équipe, et je porte le projet politique avec e.k.o de développer en vous un sentiment d'appartenance avec vos communautés humaines et plus qu'humaines : même un.e dirigeant.e d'entreprise ou un.e entrepreneur.e individuel.le n'entreprend jamais seul.e.
Avant de réaliser le rêve des autres, j'ai souhaité réalisé un des miens : partir en Australie. je pensais surfer la journée et faire la fête le soir...j'ai surtout découvert le savoir-vivre avec la nature des australiens premiers. Très inspiré par leur vision du monde, j'oeuvre à diffuser, sensibiliser et permettre d'intégrer une vision du monde vivante, organique, qui favorise l'atteinte de ses objectifs en régénérant la vie autour de nous.
CV détaillé CV de coach, facilitateur et accompagnateur d'organisation collective
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Propriétaire et Responsable de la publication Nom : Yann LE BEGUEC Adresse : 5 rue du télégraphe 22170 Plerneuf Courriel : yann@eko-accompagnement.fr Téléphone : 06 15 64 85 62
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- https://www.ocres-de-france.com › fr › cms › 7 › peinture-suedoise
Recette de la peinture à la farine - Société des Ocres de France-
- Aussi appelée « peinture suédoise », « à l'ocre » ou « au blé », la peinture à la farine est une peinture traditionnelle qui se cuisine à base de farine, d'eau, de pigments, de savon, d'huile de lin et de sulfate de fer.
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- https://www.espritcabane.com › decoration › faire-peinture › peinture-suedoise
Recette : Peinture suédoise - Esprit Cabane
Cette peinture traditionnelle dite « Suédoise, à l'ocre, au blé ou à la farine » - en fait elle porte différents noms selon les régions -, est une peinture qui se cuisine à base de farine, d'eau, de pigments et d'huile de lin. Elle protège le bois durablement (jusqu'à 10 ans !) et de façon naturelle - https://maison-eco-naturelle.com › smartblog › 21_la-peinture-suedoise.html
La peinture suédoise : Peinture à l'ocre ou peinture à la farine Il s'agit d'un peinture mate, écologique qui protège les bois des intempéries pendant des années, sans aucun solvant toxique, elle est «élastique» et laisse respirer les bois!
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-Facile à faire : elle s‘applique directement sur le bois brut et les outils se rincent à l’eau
-la peinture suédoise protège les bois de manière durable et les rends imputrescibles (l’ocre rouge est la plus efficace)
-elle est économique (compter environ 0,50 ct du litre en grande quantité) et écologique
-On conseille généralement de rafraîchir la peinture 2 ans après la 1ère application, puis 1 x tous les 10 ans! Pas de ponçage lors de la 2ème application!
Les produits de base : - l’eau - la farine (blé ou seigle) - les ocres - l’huile de lin - le sulfate de fer - le savon noir
Ingrédients pour 5Kg de peinture = 15m²
-3,2 litres d’eau
-260 g de farine (blé ou seigle)
-1kg d’ocre
-100g de sulfate de fer (en intérieur pas nécessaire)
-0,4 litre huile de lin
-4cl de savon liquide
Préparation : 1 heure
-Mettre à chauffer 3 litres d’eau dans une marmite
-Diluer la farine dans 20 cl d’eau au fouet pour éviter les grumeaux puis verser dans l’eau de la marmite
-Laisser cuire en mélangeant pendant 15 minutes
-Ajouter ensuite le pigment et le sulfate de fer
-Faire cuire en continuant de mélanger pendant 15 minutes
-Ajouter l’huile de lin
-Faire cuire en continuant de mélanger pendant 15 minutes
-Ajouter le savon liquide pour stabiliser l’émulsion eau/ l’huile de lin
-Laisser refroidir, la peinture est prête à l’application (diluer avec de l’eau si elle est trop épaisse)
La consistance doit être fluide mais un peu épaisse comme une pâte à crêpes,,,
Appliquer au pinceau du bas vers le haut, en couche fine en suivant le fil du bois
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Sur du bois usagé : Laver ou brosser le bois afin de bien retirer l’ancienne peinture puis appliquer directement sans couche d’apprêt la peinture comme pour le bois neuf repasser 2 ans après.
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Créé en 2013, Socialter est un magazine papier bimestriel disponible en kiosque dans toute la France.
Socialter se penche sur les idées nouvelles qui peinent à émerger dans le débat public. Loin des solutions toutes faites et des approches dogmatiques, avec une ligne qui questionne plus qu’elle n’impose, Socialter entend repolitiser le débat avec une question en tête : comment faire évoluer la société vers plus de justice, plus de démocratie, dans le respect des équilibres écologiques ?
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Michel Yves GATTEPAILLE estime qu'il est important de rendre hommage au Professeur René DUMONT, un homme exceptionnel qui a traversé le 20 ème siècle de manière extraordinaire, un peu comme le Général De GAULLE, l'Abbé PIERRE ou le Mahatma GANDHI.
Connu pour avoir été le premier candidat écologiste aux élections présidentielles en 1974, en réalité le Professeur René DUMONT a été beaucoup plus que cela. Tour à tour, pacifiste, agronome, grand voyageur, conseiller en développement, professeur en agriculture comparée, conseiller ministériel, écologiste, agro-écologiste, écrivain, citoyen du monde.
Sa vie est d'une richesse éclatante et le 18 juin 2021 est une date anniversaire, ce sera le vingtième anniversaire de la mort du Professeur René DUMONT, un personnage exceptionnel, complet et complexe, comme l'humanité en révèle un par décennie.
Un film à découvrir pour l'Histoire.
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Léa Falco : comment faire écologie ensemble ? : épisode • 4/8 du podcast « Je rêvais d’un autre monde » - Mardi 29 août 2023 / La terre au carré
Comment faire écologie ensemble ? ©Getty - FG Trade Latin
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Ni les jeunes, ni les consommateurs, ni les entreprises ne pourront enclencher seuls une véritable transformation écologique structurelle de notre société. Pour être efficace, l’engagement écologique doit être pluriel et diversifié.
Y a-t-il vraiment d’un côté des boomers qui minimisent l’ampleur de la catastrophe climatique et de l’autre, de jeunes militants écologistes radicaux ? Comment “faire écologie ensemble” toutes générations confondues ?
Pourquoi n’y a-t-il pas d’adhésion unanime à une société écologique ? Comment et avec quels outils fédérer tout le monde autour du projet de construire une société écologique ?
Ce sont les questions auxquelles tente de répondre Léa Falco, porte-parole du collectif “Pour un réveil écologique”, dans son premier essai Faire écologie ensemble publié aux éditions Rue de l’échiquier.
Démontrant les écueils artificiels de la réflexion sur la transformation écologique, elle propose de dépasser la vision fataliste et clivante de l’écologie, et de dépassionner le débat pour bâtir une société soutenable.
Avec Léa Falco, membre du collectif "Pour un réveil écologique"
Extraits de l'entretien
En juin dernier, la dissolution des soulèvements de la Terre a provoqué une véritable fracture entre ceux qui soutenaient le mouvement et ceux qui applaudissaient des deux mains l'arme lourde utilisée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. La décision de la dissolution a été suspendue depuis par le Conseil d'État. Ces derniers mois, en tous les cas, le radicalisme des militants a entraîné des tensions et une polarisation autour de l'écologie.
Et pourtant, face à l'urgence environnementale, une mobilisation collective de grande ampleur serait nécessaire pour parvenir à une véritable transformation de nos sociétés. Comment y parvenir ? C'est l'objet d'un livre Faire Ecologie signé Léa Falco membre du collectif Pour un réveil écologique que vous publiez aux éditions de l'Échiquier La guerre des générations n'aura pas lieu. Alors, comment mener la transformation ? Avec qui ? Compte requis pour qui ?
Un mode d’action adapté à la situation
Pour Léa Falco, le mode opératoire des écologistes est adapté : « Étant donné qu'il faut faire de la forme pour pouvoir être entendu dans les médias, les actions des soulèvements de la Terre, de désobéissance civile, permettent parfois que l’on parle un peu plus du fond. Je ne me colle pas la main sur la rue pour empêcher la circulation, mais je trouve dommage que les médias décrédibilisent ces actions plutôt que de se poser la question de pourquoi ces gens font ça. »
Un besoin d’ouverture et de diversité
Le militant écolo type aujourd’hui est une femme plutôt issues de milieux aisés, CSP+ et plutôt à gauche. Léa Falco « j'ai de la chance. Mes parents sont respectivement infirmière et électricien et donc j'ai un rapport au réel vraiment concret. J'ai été à l'école, au lycée, avec des tas de gens qui n'étaient pas du tout intéressés par l'écologie. On est conscient qu’on ne peut pas rester dans ce carcan actuel, plutôt urbain, assez parisien. On a un besoin d’ouverture. »
Un débat intergénérationnel
À écouter : Comment faire émerger une classe écologique consciente et fière d’elle-même ? Avec le philosophe Bruno Latour La Terre au carré 54 min
Léa Falco : « Nos parents ou grands-parents ont des enfants, des petits-enfants, parfois des arrière-petits-enfants qui vont vivre dans ce monde-là. Donc tout le monde a un intérêt à participer à la construction de la société. Mais lorsqu’on arrive au quotidien, ce n’est pas toujours marrant. Des parents, jeune retraités qui veulent partir à l'autre bout du monde… On arrive à la vraie question : structurellement, ce n’est pas facile d'être écolo aujourd'hui. C'est une question de volonté. Souvent, c’est plus cher, plus compliqué, et forcément socialement valorisé de voyager autrement. Le monde n'est pas fait pour que l'on soit écolo. Mais il faut faire en sorte qu’on obtienne des infrastructures qui vont nous permettre à tous d'être plus écolo. »
Un conflit artificiel
Léa Falco : « Il n’y a pas d’un côté une génération climat qui serait une génération jeune. Et puis, derrière le reste de la population. « Le parangon de la réussite qu'on nous propose en tant que jeune, est de voyager vite, de posséder des choses. Toutes les représentations, que l’on ne voit pas toujours, car nous vivons dans notre petite bulle. Les représentations actuelles du succès sont celles des grandes stars, des joueurs de foot et de tout un tas de gens qui, n'ont pas des modes de vie soutenables. »
Comment rendre l’écologie cool ? À écouter : Les boomers, les nouveaux boucs émissaires ?
Zoom Zoom Zen 54 min
Léa Falco : « Je suis passée au début pour la chiante qui voulait qu'on mange végétarien un repas et qui du coup forçait tout le monde. Mais petit à petit, j’ai taché de faire en sorte d'impliquer les gens dans la réalisation du repas. Lors d’un week-end on a fait un repas végétarien à nos amis. Ils ont découvert que manger végétarien était très correct, y compris si on faisait des courgettes braisées plutôt que des saucisses au barbecue…. C’est un travail de longue haleine. »
La peur ne fonctionne pas pour rendre les gens écolos
Léa Falco : « Instinctivement, on se dit que faire peur aux gens les fait bouger. Sauf que la recherche en communication climatique vous montre que c'est plutôt le contraire. La peur a tendance à paralyser. Si on vous donne l'impression que vous ne pouvez rien faire individuellement… Vous n’agissez pas. Et puis avec ces méthodes anxiogènes, on arrive à fédérer 8, 10 ou 15% de la population. Si on veut un projet d’ampleur, il vaut mieux évoquer les bénéfices de la transformation écologique. Il faut donc inventer un modèle qui soit à la fois émancipateur et agréable pour chacun, dans lequel on est une bonne santé, et qu’on ressente un bien-être. »
La décroissance
Léa Falco : « Croissance, ou décroissance, ce clivage qui n'a pas besoin d'être. Il va y avoir des secteurs qui vont croître et d'autres qui vont décroître. Il faut pour l'instant pouvoir s'extraire un petit peu de ce débat. Dans un premier temps, il faudra bien faire avec les entreprises et le système actuel. Je ne vois pas le grand soir, mais plutôt une série de petits matins qui progressivement éroderont le modèle jusqu'à ce qu'à ce qu’il ne fonctionne plus du tout comme auparavant. »
La contrainte législative
À écouter : Cyril Dion : "On a besoin de parler du réchauffement climatique d'une autre façon, de redonner de l'espoir" L'invité de 7h50 10 min
Léa Falco : « Les entreprises ne bougeront pas, car elles ne gagneront pas d’argent. Sauf à faire du green washing. Les citoyens doivent agir les premiers. Seule la contrainte législative fonctionne. Mais des mouvements s'organisent et vont faire le lien entre l'incapacité individuelle à faire changer les choses et la nécessité de mouvement structurel, comme la Convention des entreprises pour le climat. Les entreprises vont se concerter pour changer leur modèle et en plus, elles vont créer des revendications politiques pour le législateur… »
Chroniques Camille passe au vert Medef et climat : c’est qui le patron ? C’est le grand rendez-vous des entrepreneurs français : la REF 2023 réunit le Medef pendant deux jours à l’hippodrome de Longchamp. Des patrons tout bronzés à la sortie de l’été, et pas encore tous bien calés sur la crise climatique... 4 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Nature Solidarité
La ferme écologique de Gorce (Charente) prône un modèle d’élevage à impact positif sur l’environnement - Valérie Teppe
... nouvelle semaine dans le département de la Charente avec deux initiatives innovantes : des enveloppes à bulles 100% papier pour remplacer le modèle plastique et une ferme écologique soucieuse du bien-être animal et de son impact sur la planète.
Ferme écologique de Gorce
Produire de la viande bio de qualité, tout en maintenant l’équilibre naturel des écosystèmes et en développant la biodiversité, voici les missions de l’élevage de vaches Hereford à la ferme de Gorce à Esse (Charente).
Evoluant sur 150 hectares de verdure suivant les méthodes agro-écologiques, les vaches, élevées dans le respect animal se nourrissent exclusivement d'herbe. La viande est ensuite vendue selon un circuit 100% local.
L'éleveur Pierre-Antoine Raimbourg nous explique son projet et sa réflexion quant à la réduction de son impact écologique.
Les enveloppes La Couronne
C’est une entreprise centenaire, de 150 salariés dont le marché s’écroule inexorablement, à mesure que disparait la correspondance papier. Une usine qui fabrique des enveloppes. « La Couronne » est installée à Roullet-Saint-Estephe, en Charente et pour s’adapter, pour se réinventer, elle a créé des nouvelles bulles : une enveloppes de bulles en papier pour remplacer les bulles plastiques.
Nicolas Baudart, le PDG de la Courronne, est au bout du fil.
Les modèle d'enveloppes à bulles en papier de La Couronne Les modèle d'enveloppes à bulles en papier de La Couronne
Clés : Société Économie Entreprises – Marchés Agriculture
L'équipe Dorothée Barba, Production Sophie Hoffmann, Attaché(e) de production
Tr. ... Esse, près de Confolens, ...
Le projet d’autoroute A69 Toulouse-Castres est-il une nécessité ? Combien de voitures emprunteront ce ruban de carbone de 53 km de long ? À quel prix pour l’utilisateur ? Et pour l’environnement ? L’analyse de notre écologue Frédéric Denhez.
Thèmes abordés
Autoroutes ; Occitanie ; Ecologie ; Idée à la con
Connue / https://mastodon.top/@axevertramee@mamot.fr/111294874581340628
"1 j Axe vert de La Ramée ⏚ @axevertramee@mamot.fr https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Lqvjhg"
Génération maraichage ©Getty - Maskot
Qui sont ces nouveaux maraîchers permaculteurs ? La permaculture a le vent en poupe, mais est il si simple que cela de se lancer dans une micro ferme en permaculture ?
Générations permaculture, les micros fermes en permaculture. Ils ne sont pas issus du monde agricole, mais ils tentent l'aventure de la permaculture en développant des micros fermes où poussent en harmonie une extrême diversité d'espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée. "Il y a un intérêt pour la permaculture. Ce modèle est génial, la permaculture nous invite à suivre l’intelligence de la nature, on imite les écosystèmes, mais il faut du temps pour apprendre la terre !
Les catastrophes cumulées au dérèglement climatique, des signes crescendo du réchauffement, ce n'est pas facile…" Précise Perrine Bulgheroni, co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute-Normandie. Elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et constate, après avoir visité de nombreuses micro fermes que "agronomiquement et techniquement le modèle est génial, mais économiquement ça ne marche plus, c’est conjoncturel ! Le circuit court souffre, les gens ont boudé le bio."
À écouter : Permaculturons dans la ferme du Bec Hellouin ! - CO2 mon amour - 40 min
Cela n'a pas empêché Goran Puig, "Le permaculteur" de se lancer et de créer dans la Drôme à Romans-sur-Isère une micro ferme en permaculture d'1 hectare. C'est un permaculteur 2.0 qui, avec son ami Hugo, distille sur les réseaux sociaux son savoir, ses conseils et il est suivi par plus d'1 million d'abonnés. Il faut dire que c'est en visionnant une vidéo sur le travail en permaculture mise en place à la Ferme du Bec Hellouin qu'il a déclenché cette nouvelle passion. Le Bec Hellouin est une "ferme de 20 Hectares, et le maraîchage est sur 5000 mètres carrés. Le Bec Hellouin c’est une référence, un laboratoire d’idées, des pionniers, on a cherché des solutions, on n’a rien inventé, on a fait une synthèse ».
Qu’est-ce que la permaculture ? Est-ce l'agriculture de demain ?
Dans “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend? ” édité chez Terre Vivante dans la collection Champs d’action, Marc Dufumier, ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution, qualifie la permaculture comme "Une forme d’agriculture biologique qui relève très largement de l’agroécologie et peut même être considérée comme l’une de ses formes les plus abouties. Extrême diversité des espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée, multitude de micro-écosystèmes, des cultures de ports et comportements physiologiques très différents... Cet aménagement de l’espace cultivé, savant, artisanal et soigné s’avère souvent très exigeant en travail (le plus souvent manuel) et donc très intensif en emplois". Perrine Bulgheroni, co-autrice de Permaculture, guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud rajoute que "La permaculture repose sur une éthique, exigeante dans sa mise en pratique qui est celle de « Prendre soin de la Terre, prendre soin des hommes et partager équitablement".
Goran le permaculteur dit que "La permaculture, c’est simplement du bon sens, on garde l’œil ouvert sur ce qui nous entoure, on observe tout, la forêt le sol, la diversité". Marc Dufumier pense qu'il est urgent aujourd'hui de s'en inspirer" pour soigner et améliorer nos grandes cultures, mais il ne faut oublier que plus on travaille plus il faut rémunérer". De plus, la permaculture est parmi les formes d’agriculture la plus à même de s’adapter, car la diversité des cultures permet des revenus résilients et , elle est une forme d’agriculture résiliente. Plus un écosystème est diversifié, plus il peut retrouver ses capacités après un événement climatique à la différence de la monoculture ou de la rotation.
Avec :
- Marc Dufumier est ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution. Il est l’auteur de “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend?” Ed Terre Vivante collection Champs d’action.
- Perrine Bulgheroni est co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute Normandie, elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et agro écologie, et aussi écrivaine. Elle est co autrice de Permaculture. Guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud), Vivre avec la terre ( Actes Sud) et autrice de la Foi, la Fourche et la Fourchette (Ed. Hachette cuisine) qui sortira le 25 octobre (le pdf de l’ouvrage La Foi La Fourche La Fourchette.
- Goran Puig, Goran le permaculteur est permaculteur à Romans-sur-Isère dans la Drome. Ses vidéos de conseils et astuces en permaculture cumulent des millions de vues.
Clés : Environnement Vie quotidienne Biodiversité Maison – Jardin Jardinage Permaculture Agriculture biologique
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Aurélien barrau Pablo Servigne écologie
Tr.: ... chat gpt ... la puissance d'être ... étiologique plutôt que symptomatique ...
NDLR: En médecine, l'étiologie (ou étiopathogénie) est l'étude des causes et des facteurs d'une maladie. Ce terme est aussi utilisé dans le domaine de la psychiatrie et de la psychologie pour l'étude des causes des maladies mentales .
La transition écologique des entreprises ©Getty - the_burtons
De nombreuses entreprises prennent conscience des limites planétaires et de la nécessité d'évoluer. Mais est-ce possible au sein d’un modèle de développement économique actuel reposant largement sur l’injonction de « vendre plus pour gagner plus » ?
Avec
- Eric Duverger Initiateur de la Convention des Entreprises pour le Climat
- Dominique Méda Professeure de sociologie à Paris-Dauphine, Productrice chez France Culture
Aujourd’hui, près de 90% des entrepreneurs français déclarent vouloir s’engager dans une transformation à la fois sociétale et environnementale.
Des critères dits « ESG » (environnementaux, sociaux et de gouvernance) ont été conçus pour estimer la manière dont une entreprise prend en considération les questions environnementales et sociales et organise sa gouvernance. De plus en plus utilisés pour aider les investisseurs à prendre leurs décisions, ils sont néanmoins critiqués pour leur trop grand nombre et pour l’absence de transparence dans leur fabrication et leur usage.
Où en sont les entreprises ? Comment accélérer leur transition dans un contexte de limites planétaires dépassées et de fin d’abondance ?
On en parle avec nos invités :
Eric Duverger, fondateur et délégué général de la Convention des entreprises pour le Climat
Caroline Neyron, directrice générale du Mouvement Impact France. Ce mouvement a développé l’Impact Score, un outil permettant d’évaluer l’impact social et écologique de son entreprise.
Dominique Méda, professeur de sociologie à l’université Paris Dauphine, directrice de l’Institut Interdisciplinaire en Sciences Sociales
Réussir à concilier profit et écologie
Si l'on en croit les enquêtes, la très grande majorité des entrepreneurs français déclarent vouloir s'engager dans une transformation à la fois sociétale et environnementale. Cette tendance témoigne d'une prise de conscience croissante de la responsabilité des entreprises face aux enjeux planétaires auxquels nous sommes confrontés.
Cependant, les entreprises restent peu nombreuses à mettre en place des transformations profondes et le modèle économique repose encore sur l'injonction de vendre plus pour gagner plus. Alors, est-il possible de concilier profit et écologie dans le secteur entrepreneurial, en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et où en sont les entreprises dans cette démarche ?
Le mouvement Impact France
Caroline Néron est directrice générale du mouvement Impact France depuis 2016, un mouvement patronal et d'entrepreneurs qui met l'impact social et écologique au cœur de leur modèle : « Quand j’ai rejoint ce mouvement, il réunissait à peu près 400 entrepreneurs et portait sur des enjeux sociaux et écologiques comme la mobilité verte, le gaspillage alimentaire, l'intégration des réfugiés. Le mouvement a grandi, s'est développé en accueillant de plus en plus d'entrepreneurs dans des parcours de transformation qui se rejoignent sur le fait qu'il faut changer les règles du jeu ».
Réduire 55 % des gaz à effets de serre d’ici 2030 pour les entreprises
La convention des entreprises pour le climat dont Eric Duverger est le fondateur regroupe 700 entreprises. Selon lui : « Les gaz à effets de serre et l’enjeu de décarbonisation sont des sujets importants, mais au sein de la convention, on traite toutes les limites planétaires comme la question de l’eau, des pollutions et plus globalement des ressources ». Pour lui, l'objectif principal est que les entreprises réduisent de 55 % leurs gaz à effets de serre d'ici 2030.
Penser la réussite des entreprises différemment
Dans cette émission, Caroline Neyrou évoque le terme de "licorne à impact" : « Aujourd’hui, on peut penser le développement des entreprises avec d'autres critères. Par exemple, on peut travailler sur l'impact positif et prendre ce curseur comme une nouvelle boussole. Si on garde la seule boussole économique, on ne peut pas évaluer la réussite des entreprises. Il faut à minima en avoir une deuxième. Le terme de licorne à impact sert à caractériser les entreprises qui ont choisi d'avoir en premier la boussole écologique et sociale et qui peuvent devenir des leaders qui changent nos comportements ». La directrice générale du Mouvement Impact France prend l’exemple de Yuka, une application mobile qui permet de scanner les produits alimentaires et d'obtenir une information claire sur l'impact du produit sur la santé, une démarche à la fois écolo et vertueuse : « 40 millions de personnes l’utilisent, et pourtant, l’entreprise ne compte toujours que dix salariés. Ça montre qu’on peut penser la réussite des entreprises différemment ».
À écouter : Nathan Méténier : "Ce qui nous a amenés à cette crise climatique, c'est bien souvent une crise sociale" L'invité de 6h20 6 min
La CSRD, une nouvelle directive obligatoire pour les entreprises
Jusqu’ici la RSE, la responsabilité sociétale des entreprises était le principal baromètre des entreprises, mais pour Dominique Méda, professeur de sociologie, beaucoup d’entreprises disent qu’elles en font, mais il y a un manque de transparence et il est difficile de comparer les entreprises, même s'il y a des labels comme la ESG, pour environnement social gouvernance, sur lesquels les investisseurs jugent des réussites ou des échecs des entreprises : « Tout ça reste un peu flou. Ce qui est intéressant, c’est qu’en 2001, a été votée une nouvelle directive, la CSRD, pour Corporate Sustainability Reporting Directives par l'Union européenne qui va devenir obligatoire. Elle exige qu'un certain nombre d'entreprises, les plus grandes pour l'instant, sortent des chiffres sur ce qu'on appelle la double matérialité, c'est-à-dire à la fois ce que leur environnement fait à leur compte, et ce que les entreprises font à l’environnement. Elles auront donc à rendre des comptes sur une base comparable entre les différentes entreprises. Cela va permettre de guider les investisseurs pour voir celles qui ont un comportement vertueux ou non ».
Des outils plus simples pour ne pas pénaliser les entreprises bio
Pour Caroline Neyrou, l’économie est au centre de cette transition écologique des entreprises : « Aujourd’hui, la compétitivité d'une entreprise est attaquée quand elle engage des transitions écologiques. Il faut bien payer ses salariés, travailler en circuit court, utiliser des produits de bonne qualité et ça coûte. Dans les périodes d'inflation, les entreprises les plus engagées ont des produits qui coûtent potentiellement plus cher, et elles sont donc pénalisées. Actuellement, nous avons des acteurs qui perdent 30 % de leur chiffre d'affaires à cause des enjeux d'inflation, et ces évaluations nous donnent une meilleure compréhension pour aider les entreprises les plus vertueuses ».
Un puissant lobbying pour changer cette directive
Un des principaux freins à cette directive qu’évoque Dominique Méda, c’est un lobbying intense qui fait tout son possible pour que cette directive soit la moins contraignante : « Il y a une lutte silencieuse entre les normes comptables aux États-Unis, qui n'ont pas envie qu'on regarde ce que les entreprises font à l’environnement et les normes européennes vertueuses pour l’environnement qui pourraient s’imposer ».
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À écouter : La conversion écologique des Français : qui sont les Français sensibles à l'environnement ? La Terre au carré 55 min
Chroniques Camille passe au vert Mégafeux au Canada : quid des animaux ? 4 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Toilettes sèches : et si on s’y mettait ? - Mercredi 11 octobre 2023 / La terre au carré
Les toilettes sèches ne seraient que la partie émergée de l’assainissement écologique, un enjeu pour répondre à la transition écologique. Comment sommes-nous arrivés à ne plus nous passer du tout-à-l’égout et des toilettes à chasse d’eau ? En partenariat avec Reporterre, le média de l'écologie.
Avant la création des toilettes à chasse d'eau, les matières fécales et l'urine étaient naturellement intégrées dans l’agriculture. A Paris, c'est en 1894 que le tout-à-l’égout fait son apparition, les fèces sont alors encore versés dans les champs. L'usage de matières fécales et de l'urine comme engrais et fertilisant se perd peu à peu.
Le tout-à-l’égout ne permet plus de valoriser les ressources, et nécessite la construction de stations d’eaux usées. L'urine et la matière fécale sont devenus un poids pour la collectivité, puisqu’ils ne servent plus à fertiliser ou comme engrais.
Quand l’agriculture devient industrielle et que les engrais de synthèse se déploient, elle mute et ne dépend plus du fumier animal de ses territoires. L'urine et les matières fécales ont également pâti de la transformation de l'agriculture.
On a rompu le lien systémique territorial avec les agriculteurs qui nourrissent les gens du territoire explique le chercheur Fabien Esculier.
Pour répondre à cette valorisation de ressources perdue, le chercheur mise sur la séparation à la source, car au-delà de toilettes sèches, qui sont des interfaces, il s'agit de récupérer séparément les matières fécales et l'urine, afin de les stocker, les collecter et s'en servir d'engrais.
La séparation à la source s’appuie sur le principe d’une séparation des flux, depuis la production de l’effluent, la collecte et le transport, jusqu’au traitement et à l’utilisation des ressources qu’ils contiennent.
On en parle avec
Lorène Lavocat, journaliste à Reporterre
Retrouvez la série d'articles sur les toilettes sèches sur Reporterre : https://reporterre.net/Toilettes-seches-et-si-on-s-y-mettait
- Cinq idées reçues sur les toilettes sèches
- Regarder la crotte en face
- Bar, cinéma... les toilettes sèches débarquent en ville
Fabien Esculier, coordonnateur du programme de recherche Ocapi sur la valorisation des excréments en agriculture
Irène Cerquetti, habitante de l’habitat participatif L’Ôôôberge à Dol-de-Bretagne
Documentation :
- Quel intérêt pour la séparation à la source dans la gestion des eaux usées domestiques en France ?
- Utiliser l'urine humaine en agriculture. (fiches pratiques)
Chroniques Camille passe au vert Dans la savane, qui fait le plus peur entre le lion et l’humain ? 'Le lion est le roi des animaux, et des prédateurs. Mais à leur grande surprise, des scientifiques ont constaté que ce n’est pas de lui que les autres animaux de la savane ont le plus peur : c’est de l’humain ! Et cela, grâce à une expérience passionnante !
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🔴🗣️ « L’écologie à la française… une écologie qui n’est pas dans le déni, mais qui évacue de force Thomas Brail, trop voyant dans l’arbre devant le ministère pour dénoncer l’écocidaire autoroute A69 ! » - Anne Stambach-Terrenoir
Il y a 50 ans, était publié en 1972 le Rapport Meadows commissionné par le Club de Rome. En 2022, est publié le Nouveau Rapport du Club de Rome qui alerte sur la montée des inégalités et préconise de nouveaux indicateurs pour nos sociétés, davantage basés sur le bien-être.
Le club de Rome est au départ un groupe de réflexion mêlant scientifiques, économistes, industriels et anciens politiques de 52 pays. Il est initié à sa création par Aurelio Peccei, un italien membre du conseil d’administration de Fiat et Alexander King, l‘ancien directeur scientifique de l’OCDE.
En 1972, des jeunes scientifiques du Massachusetts Intitute of Technology (MIT) commissionnés par le club de Rome rédigent « Les limites à la croissance ». C'est la première fois que sont établis les effets délétères sur le plan humain et écologique d'une croissance exponentielle dans un monde aux limites planétaires.
En 2022, c'est une équipe internationale de scientifiques, d’économistes et d’experts pluridisciplinaires qui a exploré pendant deux ans les possibilités de créer des mondes alternatifs. Le Nouveau rapport du Club de Rome, Earth for All envisage deux scénarios : le « trop peu, trop tard » et le « pas de géant ».
Un plan d’actions en 5 changements de cap primordiaux (appelés extraordinaires) :
- Mettre fin à la pauvreté
- S’attaquer aux inégalités flagrantes
- Emanciper les femmes
- Assainir notre système alimentaire au bénéfice de la santé humaine, animale et celle des écosystèmes
- Opérer une transition vers les énergies propres
Les grandes lignes de ce nouveau rapport pointe du doigt les inégalités, la nécessité de reformer le système financier international pour éliminer les risques et révolutionner les investissements dans les pays à faible revenu et préconise l’instauration de Fond citoyens nationaux qui distribuent un « dividende universel de base », une innovation politique clé pour combattre l’inégalité et protéger les populations des perturbations économiques inévitables.
On en parle avec Sandrine Dixson Declève, co-présidente du Club de Rome co-autrice de « Earth for All / Terre pour tous, le Nouveau rapport du Club de Rome » chez Actes Sud éditions
Documents ressources :
Un nouveau rapport au Club de Rome : Earth for All, guide de survie pour l'humanité par Institut Momentum
Dennis Meadows : « Il faut mettre fin à la croissance incontrôlée, le cancer de la société » (Le Monde)
Chroniques Camille passe au vert Le pénal pour Total ? Le groupe Total Energies est visé par une plainte pour « abstention de prévenir un sinistre » et « homicide involontaire » en particulier. La démarche est inédite, c’est la première fois que la justice pénale est saisie.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
L'équipe Mathieu Vidard, Production Valérie Ayestaray, Réalisation Camille Crosnier, Journaliste Chantal Le Montagner, Chargé(é) de programme Lucie Sarfaty, Chargé(é) de programme Anna Massardier, Attaché(e) de production Joelle Levert, Attaché(e) de production Suzanne Pacaud, Stagiaire
Tr.: ... revenir vers un dialogue avec les citoyens ... catalyser une transition juste ... 2 grosses crises ... un accord pour bannir l'utilisation des énergies fossiles ...
Depuis 2019, la coopérative Fréquence Commune accompagne les habitant.e.s, agent.e.s et élu.e.s qui réinventent la démocratie par le bas pour opérer une transformation écologique et sociale de notre société.
Ce que nous proposons
... accompagner les élus et habitants dans la transformation démocratique des communes ...
Nos activités
Nous sommes organisé‧e‧s en trois cercles d’actions :
- Accompagner Animations et formations de dynamiques participatives
- Mettre en Réseau Rencontres, partage d’expériences et apprentissages
- Raconter Documentation, recherche et communication
...
Le réseau Actions Communes
Fréquence Commune a soutenu la naissance du réseau Actions Communes. Parce que l’action locale ne suffira pas à transformer la démocratie, la mise en réseau entre élus et habitants est fondamentale.
Ensemble, ils s’inspirent de leurs réussites et de leurs erreurs.
Nous travaillons à élargir ce réseau et ses actions pour prouver que fonctionner de manière démocratique est plus efficace, plus pérenne et plus impactant.
Ensemble nous préparons l’amplification de ce mouvement pour les Municipales 2026.
Les trois objectifs du réseau :
- Montrer qu’on peut décider autrement, faire ensemble, citoyen·nes et élu·es.
- Développer l’entraide entre communes participatives. Partager les expériences.
- Soutenir l’émergence de listes citoyennes et participatives aux élections municipales de 2026.
Ressources
... les contenus créés par la coopérative pour nourrir les élu·e·s et les habitant·e·s qui transforment la démocratie.
- Cartographie Carte des municipalités, collectifs et élu‧e‧s minoritaires qui réinventent la démocratie locale
- Lundis en Commun Rencontres en ligne mensuelles et thématiques pour les élu·e·s et habitant·e·s du réseau
- Blog Nos articles de terrain et de suivis des actions des collectifs et municipalités
- Documentaire Un film produit par Fréquence Commune sur la campagne des municipales de 2020 de la liste participative « Nous sommes » à Montpellier
Reportage — Alternatives - Mis à jour le 28 août 2023 à 16h29 - Durée de lecture : 9 minutes
Alimentaire, bien-être, écoconstruction... La culture du chanvre est remise au goût du jour sur le plateau de Millevaches, en Nouvelle-Aquitaine, par une poignée de paysans.
Peyrelevade (Corrèze), reportage
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Sur les trois départements du Limousin, ils sont pourtant une quarantaine de producteurs à avoir misé sur cette plante pour se diversifier. Organisés au sein de l’association Lo Sanabao — la chanvrière en occitan —, et soutenus par l’antenne locale des Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (Civam), ils exploitent un peu plus de 40 hectares.
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« Grâce à son système racinaire pivotant, il va chercher l’eau jusqu’à plusieurs mètres de profondeur, ce qui en fait une culture très résistante à la sécheresse et permet de restructurer le sol et de l’oxygéner. » © Lilian Cazabet / Reporterre
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On l’intègre dans notre rotation, une fois tous les sept ans, quand une prairie ne donne plus et avant une année de céréale. On s’aperçoit alors qu’on a des rendements bien supérieurs. » En langage agronomique, on dirait que le chanvre, culture de printemps récoltée fin août, constitue une très bonne « tête d’assolement » — soit la première culture d’une rotation.
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Louis-Marie Allard, spécialiste du chanvre pour l’institut technique Terres Inovia https://www.terresinovia.fr/
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Couche supérieure en terre-chanvre. Couche inférieure en chaux-chanvre. Ces deux mélanges sont utilisés pour renforcer l’isolation thermique. © Lilian Cazabet / Reporterre
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« C’est une plante qui n’a besoin de rien, si ce n’est d’un peu de fumier pour les apports en azote. C’est très simple d’en faire une culture bio », résume Geoffroy Broussouloux, dont les parents ont converti l’exploitation dès 2002. Dans ces conditions, « la culture du chanvre fait aussi office de réservoir de biodiversité », observe Louis-Marie Allard. En particulier pour les araignées et les carabidés — des coléoptères terrestres de grande taille — qui viennent trouver refuge, humidité et nourriture dans l’épaisse litière de feuilles au pied des tiges.
Une culture historique en France
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À son apogée, au milieu du XIXe, le chanvre occupait 176 000 hectares. Jusque dans les années 1940, il était encore cultivé sur tout le territoire pour alimenter les filières textiles et papetières
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En Limousin, la culture doit son réveil à Didier Lorioux ... « Dans les années 1990, j’ai rencontré La Chanvrière de l’Aube https://lachanvriere.com/ qui était la seule du pays à produire à l’échelle industrielle pour l’industrie papetière, se souvient ce retraité dont le ton calme tranche avec l’hyperactivité. À l’époque, je savais juste que c’était bon pour le sol et que ça pouvait s’implanter partout. Avec une poignée de camarades, on s’est motivés à, nous aussi, faire du chanvre, mais paysan, en bio et en circuit court. » ... de la chènevotte — de la paille de chanvre ...
Un matériau biosourcé
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Grâce un cribleur autoconstruit spécialement pour le chanvre, il récupère les fibres pour en faire de la laine et la partie ligneuse, la chènevotte, qui servira à produire du béton ... développer notre activité terre-chanvre ... plusieurs atouts. « C’est un bon isolant qui a une capacité à bien réguler l’humidité. Il est très adapté pour la rénovation de bâti ancien... » ... à l’instar d’autres matériaux biosourcés comme la paille ou la ouate de cellulose, le chanvre a un impact carbone quasi nul contrairement au ciment. Et si la production de la chaux — largement utilisée pour faire du béton de chanvre — est émettrice de CO2, elle peut être remplacée par de la terre argileuse, bien plus écologique.
...
« La France est le premier pays producteur de chanvre au monde avec 22 000 hectares cultivés et les besoins des clients des chanvrières nécessitent un doublement des surfaces d’ici à cinq ans », vante Nathalie Fichaux, directrice d’Interchanvre, l’association de l’interprofession.
Aux débouchés traditionnels comme le bâtiment ou la papeterie s’en ajoutent de nouveaux, plus surprenants. Le chanvre est transformé en « bioplastique » ou bien utilisé par le secteur de l’automobile, notamment pour les panneaux de porte ou les tableaux de bord.
...
Si des signaux interpellent comme la faible part du chanvre bio en France – 15 % alors que la plante l’est quasiment par nature — Nathalie Fichaux se veut rassurante. « Où qu’il soit produit, le chanvre n’est viable qu’au sein d’une rotation de culture. Il ne remplace rien et il n’y a pas de raisons pour que ça change. » ... « Si chacun de nous plante quelques hectares et monte de petites unités locales de transformation, on gardera le côté écolo du chanvre ! »
connu : https://twitter.com/Reporterre/status/1697127161465897152
163 k abonnés - 2,6k+ - 95 314 vues - 1 287 commentaires #LCP #Documentaire #Assembleenationale
Yann, Dalia, Juliette, Simon, Antoine et Claire ont moins de 34 ans. Ils galèrent, espèrent, s'engagent. Ils veulent un autre monde. Un monde écolo, féministe et anti-raciste. Et pour faire advenir ce monde, ils soutiennent Mélenchon. Comment la réalité et les rêves de cette jeunesse résonnent-ils avec le parcours du septuagénaire ? La personnalité du leader de gauche s'accorde-t-elle totalement au projet Insoumis de "changer le système" ? “Faites mieux” a lancé Jean-Luc Mélenchon aux jeunes, au soir de sa 3e défaite. Comment ?
Titre : “Faites mieux”, cette jeunesse derrière Mélenchon.
Réalisé par Ludivine Tomasi
Coproduction Upside / LCP-Assemblée nationale
voir aussi le débat https://www.youtube.com/watch?v=rhpKGMlM9gk
Tr.: ... antoine léaument ... claire lejeune ... planification écologique ...
Qui sommes-nous ?
L’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE) a été fondée en 1969 par Pierre Pellerin sur la base d’une sensibilité de ses membres aux problèmes d’environnement. Ce postulat n’a jamais été remis en cause, même si l’association a évolué, notamment en s’élargissant, depuis sa création. Les JNE regroupent aujourd’hui 190 professionnels de la presse écrite ou audiovisuelle, de l’information, de l’écriture, de la photo et de la vidéo, tous spécialisés dans l’environnement, l’écologie, l’éco-tourisme, la protection de la nature, le cadre de vie ou l’énergie. L’essentiel des médias nationaux et des magazines spécialisés est représenté au sein de l’association, et c’est probablement ce qui, depuis le début, constitue sa force d’intervention et de médiation.
Un annuaire, publié tous les ans, fournit les noms et les adresses de tous les membres
...
Le conseil d'administration
- Président Antoine Bonfils (photographe indépendant)
- Vice-présidentes Audrey Boehly (journaliste indépendante) ; Anne-Sophie Novel (journaliste indépendante)
- Trésorière Noriko Hanyu (Journaliste indépendante)
- Secrétaire générale Carine Mayo (Journaliste indépendante)
- Conseillers
● Sandrine Boucher (Femmes ici et ailleurs)
● Claudine Gilbert (France Télévisions)
● Myriam Goldminc (journaliste indépendante)
● Suzanne Körösi (Les films du Réveil)
● Pierre Lefèvre (Journaliste indépendant)
● Frédéric Plénard (réalisateur, enseignant)
● Claire Robert (autrice)
● Agnès Sinaï (journaliste indépendante)
Comité de rédaction du site internet Laurent Samuel, Danièle Boone, Carine Mayo
Réseaux sociaux Laurent Samuel, Thomas Blosseville, Catherine Levesque-Lecointre, Anne Henry-Castelbou
Lettre interne et candidats à l’adhésion Carine Mayo, Suzanne Körösi
Candidats à l’adhésion Suzanne Körösi
Newsletter Danièle Boone
Base informatique et annuaire Christel Leca
Partenariats financiers Antoine Bonfils, Noriko Hanyu, Carine Mayo
...
Mentions légales
Propriétaire du site : Association JNE
Adresse : 23 rue Henri Barbusse 94110 Arcueil - tel. fixe : 07 83 19 08 35
Adresse email : contact@jne-asso.net
Directeur de la publication : Laurent Samuel
Photographies : JNE
Site hébergé chez : OVH
Création du site internet : Tabula Rasa : Nicolas BRUNET, Concepteur et Designer Web indépendant dans les Deux-Sèvres (79).
Les documentaires
Engagés, impressionnistes, sensibles, subjectifs… les documentaires diffusés par Le Média donnent à voir la vie comme elle va et comme elle ne va pas. Des documentaires que nous voudrions diffuser en plus grand nombre, et que nous avons aussi vocation à co-produire.
Un collectif d'associations, de militants et de chercheurs
Les personnes racisées sont les premières concernées par la crise capitaliste et ses impacts environnementaux, pourtant, celles-ci sont invisibilisées au sein de la lutte écologique mainstream. Nous les avons écouté...
Crédits :
Réalisation : Cannelle https://www.instagram.com/canoubis/ Annabelle Jérémy
Montage : Noémie Dijon noemiedijon.tumblr.com
Son : Studio Minuit https://www.instagram.com/00.minuit.00/
Musiques : Lauriem https://www.instagram.com/lauriemmusic/ Titres : Ensemble / Regarde-moi
Tr.: ... Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS et auteur du livre "Une écologie décoloniale" ... Eric de Lucy ? ... Josette Bomaré, ancienne ouvrière ... Robert Saé, professeur d'histoire ... grève de janvier-février 1974 ... manifestation monstre ... a mis fin à l'esclavage ... Philippe Moutoussamy, ouvrier agricole de l'habitation Bochet ... retirer le virus Beké ... Jean Abaul, militant ... Se réapproprier la terre ... beaucoup de spéculation immobilière prive de terre ... Pascal Tourbillon, secrétaire général de l'Assaupamar ... Génipa ... insécurité alimentaire ... écologie maronne ... Sébastien Cadasse, agriculteur en agro-écologie ... ananas ... André-Jules Cadasse, agriculteur en agro-écologie ...
101 signatures
Lancée le
11 août 2023
Pourquoi cette pétition est importante
Lancée par
Citoyen.nes engagé.es de la gauche écologiste .
Pétition ouverte adressée à :
Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (EELV), Jean-Luc Mélenchon (LFI).
Si nous ne faisons rien, les processus partisans des différents partenaires de la NUPES conduiront à enterrer l’objectif d’une liste commune aux élections européennes 2024. Or, tout comme aux législatives en 2022, il y a urgence politique et démocratique, urgence à gauche et pour l’écologie. Le danger de l’extrême droite est toujours là. Comme d’habitude, elle attend son heure, chaque échéance électorale lui fait marquer des points. En France, les discours de la droite de plus en plus ultra ou ceux similaires de la macronie ne font que l’alimenter.
...
Les organisations de jeunesse montrent la voie. Les Jeunes socialistes, les Jeunes écologistes, les Jeunes Insoumis et les Jeunes Génération.s affirment qu’ils n’acceptent « pas la désunion de la Nupes comme une fatalité ».
Européennes : les jeunes socialistes, écologistes et Insoumis appellent à l’union de la Nupes
Tribune. "Europeennes : Les Jeunes de la Nupes veulent un projet commun pour l'union !"
Une procédure interne de Référendum d'Initiative Militante (RIM) est lancée par des militant.e.s EELV, déjà des centaines de signataires en quelques jours.
...
Le nouvel espoir créé en 2022 par la NUPES ne doit pas s’éteindre dès la prochaine échéance en 2024. Pour gagner, à nouveau il faut s’allier. Le message envoyé aux autres pays européens serait fort, haut et clair, pour initier enfin un changement de politique.
La victoire aux élections européennes de 2024 est possible
...
Funéraire • dans : France
humusation
Humo Sapiens / Fabien Puzenat
Compost, crémation par l’eau, congélation du corps… Ces nouvelles pratiques funéraires, pour l'instant illégales en France, sont autorisées dans d’autres pays. Tour d’horizon des trois principales.
Alors que les cimetières investissent de plus en plus le terrain écologique en lien avec le réchauffement climatique et la sensibilité verte, des initiatives voient le jour en matière d’obsèques. Trois d’entre elles se distinguent : l’humusation, la promession ou encore l’aquamation, largement évoquée en décembre dernier lors du décès du prix Nobel de la paix sud-africain Desmond Tutu.
Si ces modes de sépulture écolos font l’objet d’expérimentation dans certains pays, ils ne sont en aucun cas homologués en France. Pour l’instant.
L’humusation, le retour à la terre
L’humusation est un mode de sépulture écologique et régénératif consistant à transformer le corps en compost afin qu’il serve à la terre.
Dans le monde, plusieurs expérimentations ont déjà ...
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Après une année marquée par des actions choc pour alerter les citoyens et dénoncer l'inaction climatique du gouvernement : l'écologie de combat est-elle la solution ? Faut-il être radical pour faire entendre la lutte contre le réchauffement climatique ou est-ce trop clivant ?
Avec
- Léna Lazare Activiste écologiste, membre des Soulèvements de la terre
- Stéphane La Branche Sociologue du climat et chercheur
- Laurence Veyne Directrice adjointe du programme Greenpeace France
*Clés : Société Débats d'actualité
L'équipe Jean-Mathieu Pernin, Production
-> https://rf.proxycast.org/cd3e3a29-fb0f-4a99-b57c-261faaca3ed1/12440-10.08.2023-ITEMA_23456795-2023F19400S0222-22.mp3
830 k abonnés - 2,8k+ - 66 439 vues - 915 commentaires #Ecologie #Eau #Sécheresse
Doit-on s’habituer au manque d’eau ? Chaque année, la situation est de plus en plus tendue et alarmante. La sécheresse de 2022, a été la plus grave dans le pays depuis au moins un demi-siècle. Elle a révélé à quel point la France n’était pas préparée.
Et l'inimaginable est arrivé. Plus de 700 communes ont eu des problèmes d’approvisionnements en eau potable et des mesures exceptionnelles ont dû être mises en place pour ravitailler les habitants par camion citerne ou distribution de bouteilles.
Cette année, cela pourrait être encore pire. Après une sécheresse hivernale inédite et alors que l’été 2023 est déjà entamé, 68% des nappes phréatiques ont un niveau inférieur à la normale. Début juillet, 70 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau. Tout ceci risque d’augmenter encore les tensions sur la répartition de l’eau qui ont émergé l’été dernier mais aussi cette année avec notamment les manifestations contre les méga bassines. Pour Charlène Descollonges, hydrologue, “La question de l’eau est éminemment politique et démocratique. Nous devons apprendre à la gérer collectivement pour éviter les conflits, tout en y associant l’ensemble du vivant”
Alors que faudrait-il faire aujourd’hui pour se préparer aux pénuries d’eau et les éviter au maximum ? Le plan eau du gouvernement est-il à la hauteur ? Et comment mieux gérer la répartition de ce bien commun ?
Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Charlène Descollonges.
Pour aller plus loin :
Entretien Blast avec Emma Haziza “Manque d’eau : comment éviter la catastrophe ?”
• MANQUE D'EAU : COMMENT ÉVITER LA CATA...
https://charlene-descollonges.fr/
L'Eau Fake or Not : https://www.interforum.fr/Affiliation...
Le cours SATOR sur les enjeux de l'eau : https://www.sator.fr/cours/les-enjeux...
Pour une Hydrologie Régénérative : https://hydrologie-regenerative.fr/
Assemblée populaire du Rhône : https://www.assembleepopulairedurhone...
Ma Rivière c'est moi : https://www.wildlegal.eu/rivieres-sau...
Journaliste : Paloma Moritz
Montage : Alexandre Cassier
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Avec Féris Barkat
Connu / TG le 28/07/23 à 04:24
Les collectifs des luttes locales ont fait le bilan et annoncé leurs intentions après quatre jours de rencontres sur le Larzac. Des fermes-...
Connu / TG le 07/08/23 à 19:22
...
« le pouvoir du peuple ne peut pas se déléguer sans se détruire » et tient la « démocratie représentative » pour une « contradiction dans les termes ».
Pour y parvenir, Bookchin croit en la patience révolutionnaire, rappelant qu’il aura fallu près d’un siècle de maturation pour mettre en mouvement la révolution russe, et refuse l’idée d’une nécessité historique : la société est devenue bourgeoise, mais il aurait pu en être autrement.
Murray Bookchin (1921-2006) écologiste libertaire américain (Photo par Luisa Michel – CC BY-SA 4.0)
Ce passage en revue de l’éco-anarchisme (qui gagnerait et mériterait d’être complété par les pensées d’écoféministes) nous rappelle l’impossibilité d’un renversement écologique dans le cadre capitaliste, comme en témoigne le développement de mots creux, vains et réformiste, que Patrick Chastenet cite (« développement durable », « croissance verte » « transition »).
Il nous prévient également que l’absence d’un changement radical amènera sans doute les élites actuelles à gérer les catastrophes écologiques à venir de manière punitive ou fascisante, comme le laisse penser les réactions étatiques à la pandémie de covid-19. Bernard Charbonneau anticipant que si on la laisse faire, la bourgeoisie tentera de sauver l’espèce « au prix d’une aggravation de la pollution fondamentale, la disparition de l’égalité et de la liberté, car cette société sera aussi autoritaire, contraignante, qu’oligarchique ». Elle permet aussi, notamment via Bookchin, de sortir des conceptions droitières de l’écologie, en vogue en ce moment, qui masquant la responsabilité du capitalisme préfère s’en prendre à la démographie, dissimulant souvent mal des pensées profondément racistes.
...
Patrick Chastenet, Les racines libertaires de l’écologie politique (2023), L’Echappée, coll. Le Pas de Côté, 20 euros, 240 pages
Rob Grams
Ndlr : donne une vision didactique de cette idéologie. Approfondir car déplacer le "pouvoir" vers le bas résoud-il le pb de notre rapport à lui ? ACT
#EnFace 👉 F. Courchamp : "On se dirige vers un avenir post-apocalyptique" - 8 févr. 2019 / EXPLICITE
4:11 - 6,75 k abonnés - 218+ - 7 550 vues - 16 commentaires
Franck Courchamp est chercheur en écologie au CNRS, spécialiste de l'évolution des espèces et de la biodiversité. Son constat est aussi terrible que formel : l'environnement va si mal qu'on court à la catastrophe.
Photo Des militants de Greenpeace tiennent des banderoles lors d'une action de déversement d'algues vertes devant la préfecture du Finistère à Quimper, le 10 juillet 2023. Fred TANNEAU / AFP
Des militants de Greenpeace ont déversé lundi 10 juillet au matin près d'une tonne d'algues vertes devant la préfecture du Finistère pour pointer la responsabilité de l'État dans cette pollution chronique des plages bretonnes, a constaté un photographe de l'AFP sur place.
«Fermes-Usines : ni ici, ni ailleurs», proclamait une grande banderole jaune tendue au-dessus d'un tas d'algues vertes, devant la préfecture de Quimper. «Bretagne polluée : État coupable», pouvait-on lire sur une autre banderole portée par des militants en combinaison blanche, certains avec des masques à gaz, dès 7H00 du matin.
À lire aussi Russie: l'ONG Greenpeace déclarée «indésirable»
Prendre ses responsabilités
De grandes photos d'élevages industriels et de plages polluées ont été également accrochées sur les grilles de la préfecture. «Nous sommes ici pour dénoncer ce modèle d'élevage industriel qui, face à la crise environnementale et climatique, nous mène droit dans le mur, et dont nous ne voulons plus, ni ici, ni ailleurs», a expliqué Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne agriculture à Greenpeace, cité dans un communiqué. «L'État doit prendre ses responsabilités et amorcer une sortie de l'élevage industriel en instaurant un moratoire sur tous les nouveaux projets de création ou d'extension de fermes-usines en France.»
Présentes en mer à l'état naturel, les algues vertes prolifèrent dans les baies bretonnes, où elles sont nourries par des apports de lisier épandu par les agriculteurs dans les champs, et dont les excédents sont acheminés par les fleuves côtiers. Fréquemment commercialisées sous le nom de «laitue de mer», ces ulves, sans risque quand elles sont fraîches, émettent en se décomposant un gaz mortel, l'hydrogène sulfuré (H2S).
À lire aussi TotalEnergies assigne Greenpeace, qui accuse le groupe de sous-estimer son empreinte carbone
Par cette action à Quimper, Greenpeace entend dénoncer la multiplication des «fermes-usines». L'association a récemment rejoint le collectif luttant contre l'agrandissement de la porcherie aux 12.000 cochons Avel Vor, à Landunvez (Finistère). Un recours a été déposé pour annuler la régularisation de l'agrandissement par le préfet en novembre 2022, pourtant retoqué à deux reprises par la justice administrative. Dans le pays du Léon, au nord du Finistère, l'élevage de cochons dépasse par endroits 3000 porcs au km². La Bretagne se place en sixième position européenne pour la taille de son cheptel porcin.
La rédaction vous conseille Le nucléaire français est-il vraiment «sous emprise» de la Russie, comme l'affirme Greenpeace ?
Des militants de Greenpeace arrêtés après une intrusion sur le chantier de l'EPR à Flamanville
Annonces nucléaires de Macron: recours de Greenpeace «pour excès de pouvoir»
Sujets Greenpeace algues écologie - 37 commentaires
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?amNHtg
98,7 k abonnés - 483+ - 6 291 vues - 141 commentaires
Peut-on prendre des décisions relevant de l'urgence écologique en restant dans un cadre démocratique ? Ces décisions s'imposent-elles à nous ? Natacha Polony reçoit Jean-Marc Jancovici@jean-marcjancovici2537 , président du Shift Project.
Tr.: ... aéro décarbo a confirmé qu'on n'arrive pas à décarboner l'aviation en 2050 sans baisser le traffic ... /démocratie réguler par les quotas est plus égalitaire ... /béton réfléchir à un monde à capacité finie voire en récession ... réflexion opérationnelle ex PTEF ... moins de pétrole, récession, augm brutalité dans les rapports humains ... la technostructure, les corps intermédiaires /débats complexes ... on peut commencer à avancer ex mobilité ... électrifier le fret ... investir des moyens intellectuels ailleurs ... des projets collectifs, utilité sociale ...
Ndlr : ne prononce toujours pas le mot planification. Affiner la transcription ACT
et valoriser la médiation ACT
Connu / TG le 29/06/23 à 14:09
"
La marche blanche pour Nahel débute devant la préfecture de Nanterre.
Hier, place de la République, de nombreux-ses militant-es antiracistes étaient présent-es au rassemblement des Soulèvements et ont appelé à les rejoindre aujourd'hui : https://www.liberation.fr/societe/manifestation-pour-les-soulevements-de-la-terre-le-combat-ecologique-et-antiraciste-est-commun-20230629_2CKGRWYF6JG2DIQ6ZWJUXJFRUU/
Solidarité avec les proches de Nahel et les victimes de violences policières ! Pas de justice, pas de paix.
Visuel de Paris luttes infos
"
Disponible jusqu'au 20/07/23 france-5 Interviews 1 h 8 min Français tous publics Vidéo sous-titré
Une dissolution qui fait débat : les Soulèvements de la Terre, ce mouvement emblématique de la radicalisation de l’écologie, qui s’est par exemple illustré à Sainte Soline il y a 3 mois et le week-end dernier dans les Alpes, sera bien dissous demain en Conseil des ministres… Est-il normal dans une démocratie de faire interdire un mouvement qui appelle au sabotage et à la désobéissance ? Ou dangereux de criminaliser des militants qui affirment agir au nom de l’urgence climatique ? On en débat avec :
- Léna Lazare, Membre de l’association Soulèvement de la Terre
- Laure Noualhat, Écrivaine, journaliste, autrice de “Bifurquer par temps incertains” aux éditions Tana (26.01.23)
- Antoine Vermorel-Marques, Député LR de la Loire, membre de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire
- Jean Garrigues, Historien, professeur émérite d’histoire contemporaine, président du Comité d'histoire parlementaire, auteur de "Élysée contre Matignon" aux éditions Tallandier (27/10/2022)
- Paul Piccarreta, Journaliste, éditeur, ancien directeur de la revue Limite
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Tr.: ... on arrête tout, on fait l'inventaire ... la dignité à agir ...
Président du Muséum national d'Histoire naturelle, Bruno David publie "Le Jour où j'ai compris" (Grasset). Il est l'invité de 9h10.
Avec Bruno David Naturaliste, président du Muséum national d'Histoire naturelle, producteur de l'émission "Le Pourquoi du comment : Science" sur France Culture
Clés : Société Médias
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Tr.: ...
Connu / TG le 12/06/23 à 21:42
Tr.: .. production, consommation, distribution, du capitalisme, planification ... Production, distribution, consommation, découplés ... limites plafond, taper sur les plus riches ... revoir notre modèle decroissance ... Sainte-Soline ... projets à la con ... planification / rôle de l'état ... négocier de nouveaux compromis sociaux ... idem sur le services publics ... vision de compromis, travailler sur les besoins, comment on renverse le modèle consumériste ... Débattre au sein de la NUPES et au-delà ...
france-5 Interviews 1 h 9 min Français tous publics
diffusé le 12/06/23 à 22h38 Disponible jusqu'au 12/07/23
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Des forêts qui brûlent comme jamais au Canada, des images apocalyptiques de la ville de New-York, des records de chaleur un peu partout dans le monde… et une question face à cette urgence de plus en plus urgente : faut-il mettre en place une “économie de guerre climatique” ? Proposition signée François RUFFIN, qui sera avec nous sur ce plateau… Alors que signifie une “économie de guerre climatique” ? Si nous en sommes en guerre, qui est l’ennemi ? Quelles sont les armes à notre disposition ? On en débat avec :
- François RUFFIN, Député LFI-NUPES de la Somme
- Salomé SAQUÉ, Journaliste à Blast, autrice de « Sois jeune et tais-toi » aux éditions Payot (15/03/2023)
- Olivier BABEAU, Essayiste, président de l’Institut Sapiens, professeur en sciences de gestion à l’université de Bordeaux
- Flora GHEBALI, Entrepreneure, essayiste, directrice générale de l’agence d’innovation sociale Coalitions, autrice de « Le Syndrome de la fourmi - Voir et dépasser les frontières mentales de l’inaction écologique » aux éditions de l’Observatoire (10/05/2023)
- Olivier BLOND, Professeur de santé environnementale à l’université catholique de Paris, conseiller régional Ile-de-France, délégué spécial à la santé environnementale et à la lutte contre la pollution de l’air auprès de Valérie Pécresse, auteur de « Plaidoyer pour une écologie… de droite » aux éditions Albin Michel (02/03/22)
Connu / TG le 17/06/23 à 11:07
Tr.: ... économie du Donutz ... associer les parties prenantes à la décision ... justice sociale ...
... des ateliers de réparation dans chaque région, ...
Pour les associations environnementales à l’origine du recours devant le tribunal administratif de Grenoble, c’est ...
Connu / TG le 10/06/23 à 10:57