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En 48h plus de véhicules ont brûlé en France que durant les émeutes de 2005, et la situation n'est pas partie pour s'améliorer. Les émeutes se sont étendues notamment à Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Saint-Etienne, et les média dominants parlent déjà de censurer les réseaux sociaux et d'imposer un couvre-feu. C'est exactement sur ce point que nous devons analyser la situation: le piège absolu de l'état d'urgence, ou comme nous sommes passés de la République en Marche à la République en Feu...
Tr.: ... pb politique un peuple mature s'en empare ... compare avec l'Algérie, des gens responsables matures avec des revendications ... un prêtre en soins intensifs agressé à St-Étienne pour son portefeuille ... analogie avec le pass sanitaire ... appelle à la non-violence politisée ... convergence de l'intelligence politique ... causé par loi de 2017 ... voter est la base ... formation continue pour les policiers, obligatoire ... besoin d'un peuple éveillé politiquement ... la gestion de l'argent mise sur la table ... attention limitée des jeunes ... formation politique accélérée pour les jeunes ... 1000 milliards jetés par les fenêtres ... que les gilets jaune qui ont excellente formation politique, politisent la banlieue ... ex salle de boxe, 40 ans d'intégration, cramée ... une nation, volonté de vivre ensemble ... nécessite de travailler ensemble ... l'industrialisation fr n'est plus qu'un fantôme ... le rapport Borloo enterré alors qu'il allait dans la bonne direction ... organiser des marches non-violentes, déterminées ...
Olivier Véran, François Bayrou, Bruno Le Maire… Les membres du gouvernement et de la majorité d’Emmanuel Macron font feu de tout bois contre la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) menée par Jean-Luc Mélenchon, son principal rival pour les élections législatives des 12 et 19 juin. Au risque de commettre quelques exagérations ou erreurs sur le programme de cette union des partis de gauche. En voici quelques exemples décortiqués par l'AFP :
- Un recours au FMI inéluctable ?
- Une sortie de l’Union européenne ?
- Plus de drapeau européen ?
- On ne pourra "plus couper son bois" ?
Connu / tg 9/6/22 à 8:50
Aujourd’hui, personne ne sait encore ce que cette année nous réservera. À travers ce livre « Ce que l’on ne veut pas que je vous dise », j’ai voulu faire la lumière sur ce qui est généralement caché. Car ce que l’on ne nomme pas, finit tout simplement par ne plus « exister » et continue pourtant à nous ronger.
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Extraits :
« Au nom de toutes mes passions, de tous mes combats, de toutes mes volontés, mes déterminations, j’ai rejoint et soutenu cet espoir nouveau que représentait Emmanuel Macron en 2017 et j’ai été élue à l’Assemblée nationale, députée des Hauts-de-Seine.
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Parce qu’il est temps de rompre avec le cynisme et l’égoïsme et d’enfin comprendre et accepter que nous sommes toutes et tous relié·es. Que ce que nous faisons à l’autre, quel qu’il soit, c’est à nous-mêmes que nous le faisons. »
Frédérique Dumas est une productrice de cinéma et femme politique française. Après différentes expériences politiques, elle est aujourd'hui députée de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine et membre de la commission des Affaires européennes et de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
« Elle est une des rares à avoir un pied dans l'imaginaire et l'autre dans la réalité.» Atiq Rahimi, prix Goncourt 2008
Prisca Thevenot, porte-parole d'En Marche, l'assure sur Twitter. Selon elle, "prôner la fin du nucléaire permettra simplement de rallumer des centrales à charbon comme cela a été fait en Allemagne".
les chiffres ne disent pas ça. L’abandon du nucléaire en Allemagne a été décidé en 2002, et le calendrier a été accéléré après l'accident de Fukushima, pour fermer toutes les centrales en 2022. La part du nucléaire dans l'électricité produite par l’Allemagne est donc passée de 27% en 2005 à 11% en 2020. Mais ce sont les énergies renouvelables qui ont compensé, et même plus que compensé cette baisse. Leur part dans la production d'électricité est passée de 11% en 2005 à 44% en 2020.
Le charbon, lui, a vraiment baissé à partir de 2014. Il pesait pour 45% de l'électricité produite en 2005, contre 24% aujourd'hui. Si une nouvelle centrale à charbon a été mise en service en 2020, leur nombre global a bien baissé, passant de 84 en 2010 à 63 aujourd'hui. Certes, la part de l'électricité produite par les centrales à gaz a un peu augmenté, passant de 12% à 16%, mais au final ce sont bien les énergies renouvelables qui ont le plus progressé.
Les pro-nucléaire objectent que l'Allemagne doit désormais importer plus d'électricité. Et que que le maintien en service des réacteurs allemands, accompagné de l'essor des énergies renouvelables, aurait permis de faire baisser davantage le recours au charbon. Mais dire que l'Allemagne a dû rallumer des centrales à charbon comme l'affirme la porte-parole d'en Marche, est faux.
Connu / https://twitter.com/_DidierParis/status/1428818231800877059
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Fradelle B. a retweeté
Didier Paris @_DidierParis · 20 août
La dernière étude de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) est claire et les chiffres parlent d’eux-mêmesRevers de main avec index pointant vers le bas
Faites-vous vacciner. ➜ http://sante.fr
Faites-le pour vous, vos proches et les soignants
Image Ministère des Solidarités et de la Santé et 9 autres personnes
17 - 31 - 47
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Tr.: Être vacciné c'est (présentation EM ! SUR VACCINATION COVID-19 :
- 8 fois moins de risques d'être contaminé
- 6 fois moins de risques d'être hospitalisé
- 11 fois moins de risques d'entrer en soins critiques
Ndlr : Didier Paris est député LREM (il a notamment présidé https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?VDV4Ag avec Hugo Bernalicis), quelle crédibilité accorder à cette étude ? Questionner ACT
Il y avait eu le refus de prolonger le nombre de jours de congés pour un parent lors du deuil de son enfant, il y aura désormais le refus de déconjugaliser l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Ce jeudi 17 juin 2021, le groupe parlementaire de La République en Marche (LREM) a une nouvelle fois étalé son inhumanité à l’Assemblée nationale. Seul contre tous les autres groupes parlementaires, LREM a imposé la procédure du vote bloqué passant en force contre le consensus de l’ensemble des groupes de gauche, de droite et du centre. Un scandale démocratique et moral. L’inhumanité en marche.
Déconjugaliser l’allocation adulte handicapé (AAH) pour permettre aux personnes en situation de handicap ou atteintes du VIH de retrouver leur autonomie financière
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Une pétition citoyenne portée par les associations et les personnes concernées, relayée par La France insoumise, avait recueilli 108627 votes au Sénat et 30858 votes à l’Assemblée, forçant la macronie à se positionner sur cette mesure de justice sociale soutenue dès 2017 dans le programme de La France insoumise.
Le groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR) a donc repris à son compte ce texte en espérant qu’un vote conforme permette son adoption rapide à l’occasion de sa journée de niche parlementaire qui avait lieu ce 17 juin 2021, seule journée de l’année où un groupe parlementaire peut défendre ses propositions de loi en hémicycle. Mais dès le passage du texte en commission le 9 juin, le scandale s’avance. Le gouvernement introduit en effet en commission un amendement pour enlever du texte la déconjugalisation de l’AAH et la remplacer par un abattement forfaitaire. Un amendement adopté contre l’avis de… l’ensemble des autres groupes parlementaires.
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Connu / https://twitter.com/L_insoumission/status/1428975158090297345
"7 - 123 - 188"
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Clés : économie ; La République en Marche ; Macron
Dans l'indifférence médiatique, Emmanuel Macron a proposé une esquisse de ce que devrait être son deuxième mandat s'il était réélu en 2022. Thomas Porcher et Elsa Margueritat analysent et décryptent les grandes lignes de ce document dans ce nouveau numéro de L'instant Porcher.
Les commentateurs s’en sont désintéressés, il s’agit pourtant d’un des événements les plus importants du quinquennat de Macron : dans un pacte de stabilité présenté à la Commission européenne, le président de la République annonce la feuille de route d’un éventuel futur mandat. Feuille de route résumée par un mot : l’austérité.
Des solutions à la crise sanitaire, plusieurs en proposent. Le Fonds Monétaire International a une solution toute trouvée, déjà proposée en 2013 : taxer les plus riches. Mais que cache cette consigne ?
Liesse et allégresse dans le monde des affaires suite au rachat du groupe Suez par Veolia. Si Bruno Le Maire félicite un accord qui ne mettrait pas en péril les emplois, les choses sont loin d’être aussi féeriques : on décrypte, avec Thomas Porcher.
ASSEMBLÉE NATIONALE
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L'élection présidentielle est la clé de voûte des institutions. La campagne qui précède cette élection est particulièrement sensible.
Mais LREM n'a pas hésité à réduire d'un quart la période de prise en compte de dépenses de campagne, sans préavis ! Cette période, plus longue que les autres élections, permet de s'assurer du bon respect des plafonds de campagne, comme il permet le financement public des candidatures ayant fait plus de 5%.
Une telle modification va mécaniquement favoriser les candidats riches !
LREM a également refusé d'avoir même le débat sur la question des 150 000 parrainages citoyens, proposée par la France insoumise. Les amendements ont été déclarés "irrecevables" de façon purement arbitraire. La preuve : des amendements au Sénat portant sur les parrainages ont été recevables, et même votés !
C'est pour dénoncer cette loi de reniement démocratique que la France insoumise a demandé le rejet du texte.
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Le mardi 19 janvier 2021, le groupe « La France insoumise » tenait une conférence de presse à l'Assemblée nationale. Le président du groupe, Jean-Luc Mélenchon, a expliqué comment LREM censurait LFI à l'Assemblée nationale en déclarant «irrecevables» des amendements sur différents textes alors même que ceux-ci étaient parfaitement en lien avec le sujet de ces textes. Il a ainsi présenté des exemples concrets concernant le projet de loi sur la sécurité globale, la Sécurité sociale ou encore l'élection présidentielle.
Jean-Luc Mélenchon a également détaillé les cas concernés d'amendements censurés pour le projet de loi visant à «conforter les principes républicains». Il a ainsi évoqué des amendements jugés irrecevables concernant la lutte contre l'évitement de la carte scolaire, la volonté d'avoir une école publique dans chaque commune, l'éducation civique et morale contre les discriminations ou encore le rétablissement de la Mivilude.
Alexis Corbière a de son côté exprimé les objectifs de la France insoumise sur le projet de loi visant à renforcer les principes républicains. Il a ainsi évoqué la manière dont LFI allait défendre l'esprit de la loi de 1905 et son extension aux territoires de l'Alsace-Moselle. Il a également dénoncé ceux qui, sous couvert de laïcité et de principes républicains, s'en prennent aux musulmans.
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Tr.: ... le rapport de l'état par rapport aux religions et à la spiritualité est l'indifférence ... on n'a parlé que du voile ...
« C’est une supercherie de porter des objectifs toujours plus élevés sans avoir des actions à la hauteur », estime Matthieu Orphelin. Ce député, qui a quitté La République en marche, plaide pour une écologie qui « améliore la vie des gens, et notamment celle des moins aisés ». Prochaine étape ? Rassembler les acteurs de l’écologie sociale, de gauche, pour 2022.
Matthieu Orphelin est député (ex-La République en marche) de la première circonscription du Maine-et-Loire. Docteur en énergétique de l’École des Mines, il a été porte-parole de la fondation Nicolas Hulot et vice-président (Europe Écologie — Les Verts) de la région Pays-de-la-Loire.
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membre du groupe de suivi du projet de loi Convention citoyenne pour le climat ... Les ministres disent qu’on n’a pas l’argent, alors qu’ils ont écarté lors des débats budgétaires toutes les propositions que nous avions portées sans relâche : régulation des niches fiscales dont bénéficient les géants du numérique et du e-commerce, contributions des plus hauts revenus, des plus grands patrimoines et des plus grandes entreprises épargnées par la crise… Emmanuel Macron n’a pas respecté les règles du jeu qu’il avait fixées ... L’exécutif se contente trop souvent de modifications à la marge ... limites du présidentialisme poussé à son excès ... j’ai quitté LREM [La République en marche] en février 2019 https://reporterre.net/Le-depute-Matthieu-Orphelin-quitte-le-groupe-LREM ... LREM est trop perméable aux résistances, et notamment au plus grand lobby de notre pays : l’immobilisme.
Il y a aussi des moments où elle fait de vrais choix. Quand Macron dit que la base de notre système énergétique demain, c’est le nucléaire, il assume. Sans être un antinucléaire à 100 %, je ne suis pas d’accord avec lui et je regrette surtout de ne pas l’avoir entendu parler avec autant de vigueur de la sobriété énergétique ... clive inutilement la société française, au moment où on a besoin au contraire de se rassembler et de refaire société
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En Pays de la Loire, nous avons lancé, avec trois partis (EELV, Génération.s et Génération Écologie) et des citoyens de tous horizons, un appel pour une région écologique, citoyenne et solidaire ... Deux membres de la Convention citoyenne nous ont rejoint : William Aucant et Mélanie Cosnier, maire d’une petite commune dans la Sarthe
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pour 2022 je souhaite que l’on constitue l’équipe de France de l’écologie et de la solidarité. Je pense qu’on est quinze ou vingt à pouvoir incarner l’écologie sociale, l’écologie de gauche. Il y a des gens de très grande qualité qui peuvent porter cette vision : chez les écolos, Éric Piolle, Yannick Jadot, Delphine Batho ou moi ; chez les socialistes Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg ou Christiane Taubira ; à la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon ou Clémentine Autain... avec François Ruffin et d’autres, nous avons lancé ensemble l’opération « Noël sans Amazon »
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Ndlr : est positif y compris avec JLM +
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Rappelons aussi que l'éruption de colère sociale des gilets jaunes n'avait pas grand-chose à voir avec la contestation par la force du résultat d'une élection démocratique. Ce qui n'empêche pas l'ancien député de les mettre sur un pied d'égalité, et d'écrire : "Coup de force au Capitole, attaque des permanences parlementaires par des gilets jaunes. Populistes de tous les pays ..." C'est beau, un esprit mesuré.
Ndlr : démonte bien les attaques contre JLM
On sort les dossiers
Toutes les deux semaines, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.
Dans le précédent On Sort Les Dossiers, on soutenait qu'à trop vouloir mettre le gouvernement et le parlement dans le même sac, on se prive du moyen de faire jouer un pouvoir contre un autre. Car le Parlement est normalement le coeur de la démocratie : sont censés s'y confronter les intérêts et les opinions divergents. On pourra rétorquer qu'une majorité de députés "Playmobils" siégeant à l'Assemblée Nationale, le débat démocratique est quelque peu verrouillé.
Pour tenter de sauver nos parlementaires, penchons-nous donc sur ce que fait l’opposition, et voyons si elle joue son rôle. Par opposition, nous entendons ici l’opposition de droite Les Républicains, puisque c’est la plus importante à l’Assemblée, et qu’elle tient le Sénat. Parlons politique : que fait la droite lorsque Macron fait une politique de droite ?
Lors du vote sur le budget de la sécurité sociale pour 2021 (le 14 novembre), les sénateurs de droite ont avancé un amendement pour assurer l’équilibre du financement du système de retraites. L’amendement prévoit de repousser l’âge de départ à 63 ans en cas d’échec des concertations de la Conférence de financement. Rappelons que Macron et Philippe avaient suspendu (et non enterré) la réforme (systémique, par points), tout en laissant travailler la Conférence de financement sur les questions paramétriques.
Alors même que LREM avait levé le pied au moment de l’explosion de l’épidémie, la droite LR avance donc sans sourciller au Sénat ses propositions antisociales. Les sénateurs LR veulent même aller plus vite que le gouvernement, qui trouve cet amendement prématuré, considérant qu'il faut attendre d’intégrer les effets de la crise dans le raisonnement. Mais, comme le souligne le sénateur communiste Pascal Savoldelli, "la droite défend le capital coûte que coûte".
L'opposition de gauche - qui a voté contre - rappelle au contraire qu’allonger la durée de cotisation revient de fait à baisser les pensions, puisqu'un certain nombre de travailleurs partiront de toute façon avant l'âge légal, sans carrière complète, car usés par des tâches pénibles ou parce qu'ils terminent leur carrière au chômage et sans perspective de retrouver un emploi. Ce n'est donc pas comme cela qu'il faut s'y prendre pour sauver le système de retraites.
Sur la question des retraites, il y a donc complémentarité entre LR et LREM. C'est le cas aussi sur le “projet de loi contre le séparatisme”, devenu le “projet de loi confortant les principes républicains”. Là, le gouvernement vient picorer dans les obsessions de la droite : identité, islam, valeurs, pour proposer une soixantaine d’articles visant à renforcer le contrôle des associations, des cultes, des établissements scolaires et réformer, à la marge, la loi de 1905. Ce projet de loi intègre une nouvelle version de la loi Avia sur les contenus haineux en ligne, dont la première version avait été censurée par le Conseil constitutionnel. Avec LREM, ce qui a été éjecté par la porte revient par la fenêtre. Et qui ouvre la fenêtre ? Les Républicains, qui se coulent parfaitement dans cette rhétorique du séparatisme. Si, pour le moment ils font monter les enchères pour que le gouvernement muscle son texte, il ne semble pas absurde de parier qu'ils finiront par le voter. Le texte sera examiné en Conseil des ministres le 9 décembre avant de passer au Parlement.
La technique employée par LREM consiste à poser un projet racine, puis à le transformer, par une inflation d’articles, en une loi fourre-tout recyclant au passage d’anciens projets passés à la trappe. Et la droite valide.
La loi sur la “Sécurité globale” en est une illustration. Il y a notamment ce fameux article 24 qui mettra de fait un coup d’arrêt à la diffusion des images de violences policières sur les réseaux sociaux. Une idée que les syndicats de police ne cessent de vouloir faire passer depuis au moins les Gilets jaunes, avec le soutien de la droite et de LREM. Sous couvert de lutte globale contre l’insécurité globale, ils ont enfin l’occasion de la faire voter.
Les parlementaires LR font semblant d’émettre des critiques, mais lorsque le Modem propose un amendement pour supprimer l'article 24 ils votent contre comme un seul homme. Notons que les Les Républicains viennent ici soutenir LREM contre son propre allié Modem dans la majorité. Quand il s'agit d'empêcher les mouvements sociaux de se défendre contre la répression, LREM, LR et le FN sont sur la même longueur d'onde.
L'adoption de la LPR ou Loi de programmation de la Recherche, qui réorganise notamment le statut et le recrutement des enseignants-chercheurs, en fournit un parfait exemple. Loi de précarisation, qui tend à faire de l'Université une entreprise, elle s'inscrit à la suite de deux décennies dans une longue série de réformes qui ont entraîné depuis deux décennies d'importants mouvements sociaux et étudiants dans les universités.
La nouveauté, ici, est l'ajout à la LPR d'un article permettant de réprimer plus sévèrement la contestation sur les campus avec la création d'un "délit d'entrave" punissant sévèrement une pratique comme l'occupation d'une faculté par les étudiants. Initalement introduite dans un amendement déposé par un sénateur centriste et adopté par le Sénat, la mesure a ensuite été réécrite et durcie en catimini en Commission mixte paritaire par LREM et LR pour devenir finalement un article de criminalisation les luttes étudiantes. Quel rapport avec le finacement et l'organisation de la recherche ? C'est la stratégie macroniste : intégrer dans un texte de loi qui met en place une réforme néolibérale la répression de sa future contestation. Le pouvoir anticipe les effets sociaux des transformations qu’il introduit.
C'en est assez pour reconnaître que l'opposition - l'opposition de droite - n'est pas vraiment une opposition. Si la droite s’est ici où là présentée comme un levier démocratique - comme au Sénat pendant l’affaire Benalla - on voit bien l'alignement LR / LREM tant sur les sujets économiques que régaliens. Et surtout sur l'articulation de ces deux domaines : restreindre les libertés de contester les réformes économiques. Car infliger des souffrances à des pans entiers de la population suppose de préparer la répression des protestations.
Si bien que les Républicains, en accord avec tout ou presque de ce que fait le gouvernement, peinent à exister politiquement. Pourtant ils devraient avoir un boulevard : 39% des français se classent à droite.
Mais il n'y a pas de champion qui se dégage pour incarner cette droite aux prochaines présidentielles. Le président du Sénat Gérard Larcher veut une candidature LR, soulignant que son parti a “une responsabilité d'offrir une alternative démocratique aux Françaises et aux Français”. Mais qui ? Personne ne semble remporter les conflits de petits chefs au sein du parti. Alors on teste. Le dernier en date : l’ancien général Pierre de Villiers qu'une campagne médiatique a tenté de propulser le mois dernier, comme l'a montré un article d'Acrimed. Christian Estrosi, lui, veut une alliance des LR avec Macron pour 2022.
De fait, Macron répond déjà aux demandes de l’électorat LR - du moins de ceux qui veulent avoir une autre image d'eux-mêmes que celle d'un syndicat du 3ème âge ou de la bourgeoisie la plus ringarde. Pour le cadre supérieur qui cherche à voter pour celui qui fait le mieux avancer ses intérêts, Macron fait objectivement l'affaire.
Il porte réformes économiques libérales et positions régaliennes ultra fermes (sécurité, cohésion nationale). D'ailleurs la composition du gouvernement s'est déjà largement déplacée vers la droite. Et pour ceux qui ne sont toujours pas satisfaits, il y a le RN.
Macron a une stratégie. En faisant monter dans l'espace public des thèmes droitiers comme la sécurité, l'identité, il fait d'une pierre deux coups. Il siphonne un électorat LR qui n'est pas récalcitrant à voter pour lui ; ce qui lui permet de passer le 1er tour. Et il fait monter le Rassemblement national, afin d'être contre lui au 2e tour.
On n'est plus dans la com' de 2017 où il s'agissait de se faire passer pour un OVNI "et de gauche et de droite". En 2022, la stratégie de Macron c'est de s'imposer comme le chef de la Droite. De sorte qu'on peut se demander ce que valent les discours sur la constitution d’un large front anti-Macron (selon un slogan du type : "tous unis contre Macron, au-delà des étiquettes gauche et droite"). Car ce que révèle les difficultés du parti LR, c'est tout simplement que la droite est au pouvoir en France.
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Retrouvez le 84e épisode du Bulletin de Ruffin, après deux semaines de bataille du budget, un couvre-feu et un deuxième confinement ! Au programme cette semaine :
0:00 - Intro et visite
3:02 - Un RSA pour les jeunes
9:19 - Le gros scandale Rexecode
14:25 - L'archaïsme En Marche !
19:37 - Le mémo confidentiel de Sanofi
21:47 - Amazon et le techno-féodalisme
Retrouvez le Bulletin de Ruffin en podcast : https://anchor.fm/bulletin-ruffin
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L’explosion de la République en marche, les nouvelles menaces sur la liberté de la presse et les tenues républicaines à l’école, c’est le sommaire du n° 88 du P’tit coup de Bourbon.
Des crises à répétition. Des départs en nombre. Des guerres de clans. Trois ans ont suffi pour que l’entreprise disruptive des débuts s’abîme dans des haines recuites. Vous l’aurez compris, je fais référence au séisme qui a secoué cette semaine la République en marche.
Une crise provoquée par le résultat, ce dimanche, des cinq élections législatives partielles où La République en marche présentait un candidat. Un vrai Trafalgar : les macronistes ont tous été éliminés au premier tour. Avec des scores ridicules.
Fort logiquement, lundi soir, le bureau exécutif du mouvement a tourné à la foire d’empoigne. Le numéro deux du parti, Pierre Person a démissionné de ses responsabilités après une interview fracassante dans Le Monde. Le député de Paris estime que La République en marche n’est pas “en mesure d’affronter la nouvelle étape du quinquennat”.
Dans la foulée, Aurore Bergé, députée des Yvelines, et Sacha Houlié, député de la Vienne, ont également démissionné des instances du parti. Aurore Bergé s’était portée candidate à la présidence du groupe parlementaire, voici deux semaines.
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Ils sont où, dans le plan de relance ? Nulle part. La galère des intérimaires, elle est passée sous silence. Alors, on fait de notre mieux pour leur rendre des voix, des vies, des visages.
Mais bon, les deux pieds dans le réel, c'est bien, mais nous aussi ça nous désespère. Alors, il faut l'autre bout, la tête dans les idées, dans les livres, qu'on ouvre comme des fenêtres pour l'imaginaire. La Lucas et "Combine committee", vous connaissiez ?
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Transcription : ... Ruffin se propose d'être médiateur entre LREM qui se réunit dans le département, et les premiers de corvée ... l'intérim, personnes isolées, découragées, souffrance massive et invisible ...
Discuté à l’Assemblée nationale jusqu’à la démission du gouvernement Philippe, le projet de loi de finances rectificative (PLFR) a méthodiquement écarté toutes les mesures qui auraient pu permettre un « virage » écologique et social.
Ce n’est plus une faille, c’est un gouffre. Le décalage entre les paroles et les actes du gouvernement ne cesse de se creuser. Quelques jours à peine après « la vague verte » des municipales, l’écologie a fait naufrage à l’Assemblée nationale. La majorité parlementaire La République en marche (LREM) a enterré, lors de l’examen du troisème projet de loi de finances rectificative (le PLFR 3) toutes les mesures susceptibles d’enclencher une transition écologique et sociale. Les débats ont été suspendus vendredi 3 juillet à la suite de la nomination du nouveau Premier ministre Jean Castex mais ils reprendront sûrement dans les prochains jours.
...
Clés : La République en Marche ; Municipales
Municipales à Lyon : Gérard Collomb roule pour la droite
“Vous savez que notre grand leitmotiv, c’est qu’il n’y a pas d’opposition entre économie et écologie, mais que l’économie de demain va être tirée par l’écologie”, tente de convaincre Gérard Collomb, maire sortant de Lyon. Et pour cause, les Verts sont en bonne voie pour reprendre son fief, qu’il a dirigé pendant près de 20 ans. Le vieux baron du Parti socialiste, ancien ministre de l’intérieur d’Emmanuel Macron, avait l’intention de garder la gestion de la métropole. Mais il a jeté l’éponge entre les deux tours et s’est allié avec la droite, qu’il a pourtant combattu toute sa carrière. Aucune contradiction pour un Macroniste dira-t-il.
Pour comprendre les coulisses de cette élection et ses enjeux, j’ai suivi Raphaël Ruffier-Fossoul, journaliste politique, fondateur de l’Arrière-Cour, un média d’investigation locale dans la capitale des Gaules. Il a suivi l’accession au pouvoir et la carrière de Gérard Collomb depuis 2001 et expérimenté les abus d’un baron bien installé. En effet, à quelques mois du premier tour, alors qu’il était rédacteur en chef du mensuel Lyon Capitale, il se retrouve remercié par les actionnaires, proches de Gérard Collomb. “L'actionnaire a dit publiquement qu'il fallait aider Gérard Collomb à être réélu, et clairement ce n'est pas ce que j'écrivais dans le journal”, explique Raphaël.
Ce besoin de renouveau, les Lyonnais l’ont très bien exprimé dans les urnes, désavouant largement le maire sortant au bénéfice d’un novice en politique, inconnu du grand public, Grégory Doucet. Au programme, plus d’arbres, plus de vélos, favoriser les commerces en circuit court, les cantines bio, etc... mais qu’en est-il des mesures sociales ? Vont-ils faire de “l’écologie bobo” ou opérer un réel changement de société ?
Je les retrouve à la manifestation pour l’hôpital du 16 juin dernier, soutenus et alliés avec la gauche lyonnaise, ou du moins ce qu’il en reste. “Nous avons dû faire des concessions bien sûr, mais dans les grandes lignes, notre programme était très proche du leur, sur les questions de logements sociaux, sur les transports, la gratuité… et puis il faut changer de politique, pas seulement changer un homme”, témoigne Aline Guitard, secrétaire du Parti communiste de Lyon.
Changer de politique, les Verts lyonnais et la gauche semblent l’avoir fait en choisissant leurs candidats via de la sociocratie, un processus de discussions pour se mettre d’accord sur les meilleurs profils. C’est comme ça que différentes personnes issues de la société civile ont intégré le mouvement. Camille Augey en fait partie. Elle est tête de liste dans le 9ème arrondissement de Lyon, et n’aurait jamais pensé faire de la politique avant.
Mais alors qu’un nouveau système de gouvernance et d’union citoyenne semblent enclenchés, une conférence de presse pose question, avec la présence de deux anciens LREM dont Hubert Julien-Laferrière, qui a quitté En marche il y a seulement un mois… comme un appel du pied aux électeurs En marche. Mais jusqu’où ce glissement ira-t-il ?
À deux ans des élections présidentielles, les Verts sont en bonne voie pour gagner la deuxième plus grande collectivité locale de France, un test de gouvernance et de crédibilité pour eux. Mais les enjeux nationaux et les stratégies électoralistes pourraient venir entacher le projet local de démocratie directe.
Transcription : ... Nathalie Carline LFI liste Lyon en Commun allée avec EELV ... candidats élus par sociocratie comme Camille Augey, tête de liste EELV dans le 9è arrondissement de Lyon ... moment gênant : conférence de presse avec Hubert Julien-Laferrière, député du Rhône ancien LREM, en présence de Julien Bayou secr national EELV ne sait pas ce qu'est la gauche. ...
Clés : Discriminations ; Répression
Treizième épisode de notre module d’actu bi-hebdomadaire, diffusé aussi les vendredis, et on va parler de ce paradoxe. Au sommaire :
- la rue, qui est parvenue à lever de fait l’interdiction des rassemblements publics de plus de dix personnes, en imposant au pouvoir les manifestations antiracistes qui se sont déployées massivement ce week-end dans les grandes villes de France, en écho à un mouvement mondial ;
- la multiplication des signaux rendant impossible la réfutation des violences policières en France, notamment avec la sortie du rapport annuel du Défenseur des droits, Jacques Toubon, et de celui de l’IGPN qui évoque une augmentation importante (+41%) des saisines pour violences volontaires entre 2018 et 2019 ;
- la sortie du silence d’Emmanuel Macron, obligé de communiquer sur les faits récurrents qui éclaboussent sa police ;
- les polémiques qui déchirent une partie de l’opinion sur les réseaux sociaux, quant au regard à porter sur le mouvement “Black lives matter” et ses expressions en France. Mascarade au service “de l’agenda de guerre raciale du milliardaire et spéculateur américain d’origine hongroise, George Soros” ? Opportunité historique d’articuler des combats - la lutte contre le racisme et contre les inégalités - qui, bien posés, sont forcément complémentaires ? Et si les Français, qui ont beaucoup de choses à se dire, se parlaient franchement pour avancer ensemble ?
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1270279470352527361
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Le Média @LeMediaTV · 19h "#BlackLivesMatter est une opportunité historique d’articuler des combats - la lutte contre le racisme et contre les inégalités - qui, bien posés, sont forcément complémentaires."
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Transcription : ... penser "articulation des luttes" et non pas convergence ++ ...
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Le député Alexis Corbière était l'invité ce matin d'Audrey Crespo-Mara face à Mounir Mahjoubi, député LREM.
En fin de plateau, Alexis Corbière est notamment revenu sur sa proposition de loi visant à plafonner les frais bancaires pour tous, qu'il défendra le 4 juin prochain à l'Assemblée Nationale. Partagez !
Catégorie Actualités et politique 45 commentaires
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"Vous allez peut-être trouver que j’exagère mais cette loi Avia votée au sortir du confinement, alors que cet Etat est en prise à mille maux et avait tant d’autres choses à faire, est une ignominie. Est-ce que si je dis saloperie, je tiens un propos haineux ? Je ne crois pas. C’est une flétrissure, une abjection, une bassesse. Donc, une saloperie."
.#Édito #EnMarche #Macron
Catégorie Actualités et politique 1 478 commentaires
Musique utilisée dans cette vidéo Titre Générique Artiste Miles Davis Quintet
Album It's Music-Time Baby, Vol. 2 Writers Miles Davis
Mots-clés Agence du médicament covid-19 parlement
Face aux pénuries révélées par la crise du Covid-19, La France insoumise propose la création d’un établissement public qui gèrerait les stocks et produirait les remèdes manquants. Les députés LREM l’ont rejetée en commission et demandent de simples rapports. L’idée sera soumise au vote le 4 juin.
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Une chance de se rattraper se présente ce mercredi 4 juin : la proposition, aujourd’hui vidée de sa substance http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3014_texte-adopte-commission, sera discutée, peut-être retravaillée et votée dans l’hémicycle en séance publique.
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Au plus fort de la crise du Covid-19, les tests de dépistage et les médicaments vitaux pour les patients Covid-19 en réanimation ont cruellement manqué. En cas de pandémie, tel que l’imaginent les députés du parti de Jean-Luc Mélenchon, le Pôle public du médicament aurait les moyens de les produire pour subvenir aux besoins de la population. Il serait aussi chargé de « garantir l’approvisionnement d’une réserve stratégique de médicaments essentiels » et « d’assurer que le stock national de médicaments soit suffisant pour faire face aux demandes de toute nature ».
« Quand j’entendais toutes ces paroles, j’imaginais que le fameux “monde d’après” allait arriver. Dommage », a lâché la députée LFI de Meurthe-et-Moselle et rapporteure du texte Caroline Fiat, dégoûtée au terme de l’examen du texte en commission parlementaire. ... « Avec le Pôle public du médicament, en tant que soignants, nous n’aurions plus à subir les conséquences des ruptures de stock en série, en cherchant des médicaments de substitution quand l’habituel n’est plus disponible. Et tout ça parce que l’industrie pharmaceutique ne le produit plus, car elle estime qu’il ne rapporte plus assez ! Les soignants et les patients sont sacrifiés », se désole-t-elle.
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LREM a fait remplacer l’article proposant de créer un Pôle public du médicament du texte de LFI par la demande de deux nouveaux rapports sur le sujet…
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supprimer le crédit impôt recherche (CIR) et rediriger l’argent qui lui est aujourd’hui dévolu vers le nouvel établissement. « En dix ans, Sanofi a reçu, sans aucun contrôle, 1,5 milliard d’euros au titre du CIR. Dans la même période, le laboratoire a supprimé plus de 2 800 postes de recherche », appuie l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.
Son cofondateur, Jérôme Martin, peste : « La majorité présidentielle ne fait déjà que cela, demander des rapports quand il faut agir. Un groupe qui a mis en scène son départ de LREM pour préparer un “jour d’après” ne propose pas mieux. Ces députés qui ont rejeté le cœur du texte font semblant d’avoir compris ce qui s’est passé pendant la crise. Ils auront à rendre des comptes à la prochaine grosse pénurie de médicaments. L’irresponsabilité politique a ses limites ! »
Un appel de la société civile à soutenir la création d’un pôle public du médicament
Le 29 mai, l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament a lancé un appel commun https://blogs.mediapart.fr/edition/transparence-dans-les-politiques-du-medicament/article/290520/la-production-publique-de-medicaments-doit-etre-au-ce avec des ONG comme Oxfam, des associations de défense de patients telles que Act Up ou l’Apesac, des syndicats comme la CGT ou SUD Chimie, le collectif de soignants Inter-Urgences et des chercheurs pour soutenir cette proposition de créer un Pôle public du médicament.
« Une réelle planification sanitaire doit être mise en place et doit être accompagnée d’une production publique locale du médicament : pour approvisionner notre marché national à hauteur des besoins, mais également pour envisager une coopération européenne et internationale essentielle à un accès réellement universel », énonce l’appel. Ces militants espèrent encore un électrochoc d’ici au vote de l’ensemble des députés le 4 juin.
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Pierre Dharréville, député de la Gauche démocrate et républicaine, soutient également la création d’un Pôle public du médicament, mais toutes les initiatives législatives passées de son parti ont échoué. Il a d’ailleurs dans ses tiroirs une nouvelle proposition de loi créant un tel service public du médicament : « Pour assainir le marché, il faut un acteur public », assure-t-il. « Le Pôle public du médicament, en tant qu’alternative de production, permettrait de fournir les hôpitaux quand ils sont en carence et servirait à mettre la pression sur l’industrie pharmaceutique, notamment sur les prix », soutient quant à elle Sandrine Caristan, adhérente à SUD Chimie.
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« Famar pourrait être un bon point de départ d’un Pôle public du médicament si l’État se portait acquéreur et reprenait l’outil de production ainsi que les salariés, au savoir-faire précieux », suggère alors Pierre Dharréville.
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recours à la licence d’office. Elle consiste à suspendre l’effet de monopole d’un brevet et à permettre à d’autres fabricants de produire et de fournir le produit. Le dispositif existe déjà depuis 1992 dans l’arsenal législatif hexagonal s’agissant du médicament « si l’intérêt de la santé publique l’exige ». Mais cette arme n’a jamais été dégainée en France.
...
La proposition de loi prévoit un élargissement de ce mécanisme aux dispositifs médicaux comme les essentiels tests de dépistage du Covid-19 : cette partie-là du texte, et c’est bien la seule, a été adoptée en commission parlementaire.
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Notre tour de l’actualité bi-hebdomadaire, enregistré et diffusé le vendredi 29 mai 2020.
Au sommaire :
-La dénaturation de la proposition de loi de François Ruffin à l’Assemblée nationale, et de ce qu’elle nous dit sur le groupe parlementaire La République en marche.
-Les derniers développements de ce qui est désormais un feuilleton - celui de la dérive autoritaire de l’Etat français.
-Donald Trump, qui part en guerre contre Twitter et la mort de George Floyd, tué par la police américaine.
.#Confinement #Ruffin #Tump
Catégorie Actualités et politique 411 commentaires
Transcription : ... prédiction de Peter Turching / début d'une période d'intenses violences politiques aux états-unis à partir de 2020, en étudiant sur de très longues périodes, diverses sociétés comme la Rome Antique ou la France médiévale, cet historien a observé une alternance entre des phases de prospérité et des phases d'appauvrissement caractérisées par de fortes inégalités, un niveau élevé de violence et d'instabilité politique. Il en a déduit un modèle prédictif des phases de violence qu'il a longuement décrit dans son livre "Ages of discord". Mais ce n'est pas tout. En 2008, il avait déjà estimé que des pandémies avaient une chance accrue de survenir à l'amorce de ces phases de violence. Pour lui, le COVID-19 n'avait rien d'une surprise. ...
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On a cogné, ce matin, en Commission : faut dire qu'on sait pour quoi, pour qui on se bat. Pour Patricia et ses collègues, qui venaient de nettoyer la salle "à fond, à fond, à fond", pour 740 € par mois, levées à 5h du matin... Elles seront encore là demain matin. Et pour le même tarif: En Marche ! a vidé ma proposition.
Catégorie Actualités et politique 174 commentaires
TheNeon il y a 4 heures (modifié)
Saine colère M. Ruffin face aux robots macronistes votant en cadence
Ndlr : la lutte des classes dans ses oeuvres ?!
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"Est-il humainement possible, en ayant un soupçon d’amour propre, de continuer à assumer tant d’inconséquences si on a un minimum de respect pour sa fonction et l’histoire de ce pays ? Comment peut-on être député enmarcheur aujourd’hui sans avoir honte ? Sans assumer qu’on n’est là pour obéir aux ordres et pour toucher sa pitance ? Jean Jaurès était député. Léon Blum était député. Ambroise Croizat était député. Aimé Césaire était député. Ça avait une autre gueule non ?"
.#Édito #Macron #Déconfinement
Catégorie Actualités et politique 2 274 commentaires
POLITIQUE Enquête
Alors que Laetitia Avia présente mercredi 13 mai en dernière lecture à l’Assemblée nationale sa proposition de loi de lutte contre la haine sur Internet, cinq ex-assistants parlementaires de la députée LREM dénoncent, preuves à l'appui, des humiliations à répétition au travail, ainsi que des propos à connotation sexiste, homophobe et raciste. L’élue « conteste ces allégations mensongères ».
...
Connu / https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/1260282818422280194
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Julien a retweeté Maitre Eolas @Maitre_Eolas · 8h
Lisez-la vite, cette enquête sera supprimée comme incitation à la haine dès la promulgation de la loi Avia.
Marine Turchi @marineturchi · 7h - 20 - 348 - 671
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▶️ #Covid19 : Martine Wonner, la député qui dérange
▶️ #Étranger : la crise vue de #Turquie
▶️ #MinuteMusique avec Emma Hoet
▶️ #Pandémie : les enfants, dommages collatéraux
▶️ Les confinautes avec Ouvrez les guillemets
.#Alairlibre c'est maintenant sur Mediapart !
Catégorie Actualités et politique 564 commentaires
Transcription : ... Martine Wonner députée du Bas Rhin (67) a voté contre, en tant que médecin - psychiatre - elle prescrit l'hydroxy-chloroquine ... elle défend la libre prescription ... le gouvernement ne fait pas preuve d'anticipation. Sentiment de non maîtrise totale. Les ministres de la santé sont sous tutelle de l'administration de la santé. Mensonge des masques. Rejoint ce que dit Vincent Lindon. ... lutte contre le GCO ...
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"Le gouvernement est en train de déployer une plateforme nationale de partage de données de santé, et qui est propriétaire de ces données ? Les serveurs de Microsoft. On est en train de forcer tous les hôpitaux, bientôt les pharmacies, les dossiers médicaux, tout va se retrouver sur les serveurs de Microsoft."
Quatrième épisode de notre module “L’actu confinée”. Diffusé le 8 mai 2020, 53ème jour du confinement en France, 3ème jour avant le début du déconfinement façon Macron-Philippe - et enregistré la veille.
Au sommaire :
- Le coup d’éclat de l’Allemagne et de son tribunal constitutionnel qui semble prêt à tout pour empêcher la Banque centrale européenne (BCE) de venir directement en aide aux Etats les plus fragilisés par l’épidémie. Parmi ces Etats, qui risquent la banqueroute, l’Italie et l’Espagne.
- Les réactions de tribu assiégée de l’exécutif LREM et de l’administration qui, face aux contradictions qui s’élèvent, excommunient, menacent et censurent. Une députée du groupe La République en marche en a fait les frais. Les journalistes se rendent de plus en plus compte qu’avant le début du retour à l’école, des pressions sont exercées sur les enseignants pour qu’ils ne leur parlent plus.
- L’application StopCovid, les brigades de traçage du virus et des menaces qui s’accumulent chaque jour sur le droit à la vie privée.
- L’édito-clash entre Maurice Szafran, éditorialiste de l’hebdomadaire pro-business Challenges, et l’historien Emmanuel Todd, qui nous dit beaucoup de choses sur nos conceptions de la justice et de l’impunité.
.#Déconfinement #Enfer #Foutur
Catégorie Actualités et politique 2 267 commentaires
Transition écologique
... engager à l’échelle nationale le débat sur la production d’une petite hydroélectricité respectueuse de l’environnement.
...
Ces assises rassemblent l’ensemble des acteurs du secteur de la petite hydroélectricité et de la biodiversité, PdG, experts, présidents de syndicats, inventeurs et entrepreneurs, afin d’explorer les vertus et approfondir la connaissance de ce mode millénaire de production d’énergie qui présente nombre d’avantages, liés à son caractère renouvelable et à ses dimensions réduites.
Adressant quinze sujets complémentaires, ce colloque vise à donner une vision globale de la portée de la petite hydroélectricité dans nos territoires. à mettre en avant les acteurs composant cette filière industrielle, à expliquer les freins à son développement, et à souligner les leviers pour une conciliation, notamment entre petite hydroélectricité et continuité écologique.
La petite hydroélectricité fait référence à une très grande variété d’ouvrages, des petites centrales produisant quelques kilowatt aux usines hydroélectriques produisant jusqu’à 10 MW de puissance.
Son exploitation soulève d’importants enjeux concernant la défense et la valorisation économique du patrimoine.
L’hydroélectricité contribue à hauteur de 13 % au mix électrique actuel de la France. Elle est ainsi la première source d’énergie renouvelable française sur notre territoire.
La petite hydroélectricité est un mode de production d’énergie essentiellement rural qui génère plus de 20 000 emplois directs, indirects et induits. Son exploitation par les collectivités ou acteurs privés encourage une consommation de proximité, en favorisant l’auto-consommation individuelle ou collective.
Cette réflexion collective devrait déboucher dans les prochains mois sur l’élaboration d’une proposition de loi visant à promouvoir la petite hydroélectricité comme mode de production d’énergie décarbonée.
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Denis Robert reçoit Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine et ex-membre du groupe parlementaire LaREM. A travers cet entretien, l'ex-députée LREM nous dévoile les dessous effrayants de la macronie.
En expliquant, dès septembre 2018, que le gouvernement d’Emmanuel Macron était le Titanic, l’ex-productrice a été une des premières à rompre violemment avec la macronie. Proche de François Bayrou, elle avait pourtant participé en première ligne à la campagne des Présidentielles.
Du leader de la REM, elle dit qu’elle a cru en lui car il brisait les codes. Mais, très vite, la critique devient acerbe et désespérée. Il n’écoute personne, fait semblant de prendre les avis, mais réfléchit selon un logiciel qui lui est propre et auquel personne – sauf peut-être Brigitte son épouse- n’a accès. Cet algorithme, ajoute-t-elle, l’a éloigné des préoccupations du peuple. Elle cite l’exemple du premier tour des élections municipales où, alertée par des proches, médecins inquiets de la pandémie alors quasi avérée, elle lui a envoyé plusieurs messages le suppliant d’y renoncer. Elle était persuadée qu’il allait repousser ce premier tour en raison des risques mortels qu’il faisait prendre aux Français. Il a finalement renoncé, par calcul politique, parce qu’il craignait de ne pas être compris après le 49/3 et à cause des mauvais sondages.
Le regard portée par cette femme bien intentionnée au départ sur le projet macronien est d’autant plus dur qu’elle n’a plus grand chose à perdre ou à gagner. Elle montre à quel point la tête d’épingle qui dirige ce pays avec le Président – trois hommes Edouard Philippe et son directeur de cabinet Benoit Ribadeau-Dumas ainsi qu’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée- semble déconnectée du reste du pays. Elle porte un jugement tranché mais argumenté sur l’insensibilité pathologique d’Emmanuel Macron. « Il n’écoute que lui-même » conclue-t-elle.
.#Macronie #EnMarche #LREM
Catégorie Actualités et politique 2 962 commentaires
• 12 vues - 1
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The government claims that the Great Debate was a success. Oh, really?
Yanis Mhamdi investigate the methods they used and you'll see there are at the veryleast...
Suspicious
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Publié originellement 20 mars 2019
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : en marche ; Grand Débat ; LREM ; Macron ; République en Marche
Durée 10 min 53 sec
Transcription : ... c'est bien l'argent des contribuables qui finance les contributions au grand débat. Selon le service de presse du premier ministre le coût est entre 10 et 15 M€. ils ont pris en charge les frais de déplacement et d'hôtel. Cela est d'autant plus contestable que le CSA (conseil supérieur de l'audiovisuel) décompte les interventions d'Emmanuel Macron pour la campagne électorale des européennes.
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Militant de la première heure des Gilets Jaunes, originaire de Haute-Savoie, Stéphane Espic a passé plus de 170 heures en garde à vue depuis le début du mouvement. On lui reproche des dégradations de permanence LREM et divers outrages. Anar cultivé et gouailleur, il explique aujourd'hui sa démarche sur QG face à David Libeskind, et revendique une défense de rupture.
Catégorie Actualités et politique 230 commentaires
Transcription : ... est pour la sortie de l'union européenne, cautionne Juan branco ... a voté / asselineau aux européennes ...
Reportage
« Ne volons pas aux Havrais leur élection : il s’agit bien d’élire les 15 et 22 Mars prochains le maire du Havre », tient à préciser Agnès Firmin-Lebodo, la n°2 sur la liste d’Edouard Philippe. Mais quand la tête de liste se trouve être le Premier ministre, les enjeux nationaux ont du mal à sortir du tableau.
...
Le 15 et 22 mars prochains, ce sera avant tout un vote pour ou contre la politique du gouvernement d’Édouard Philippe. Ce dernier est pourtant en avance dans les sondages, mais le contexte national pourrait remobiliser la gauche, notamment incarnées par les listes de Jean-Paul Lecoq (PCF, LFI, Génération.s) et Alexis Deck (EELV, PS). Mais doivent-ils s’unir pour espérer l’alternative municipale dans cet ancien bastion communiste ?
Pour Pierre Bouysset, n°3 sur la liste de Jean-Paul Lecoq, il est déjà trop tard pour imaginer une fusion avec les Verts malgré leurs nombreuses discussions : « une logique de compatibilité politicienne empêche tout accord » : « Nous nous désisterons si nous arrivons derrière eux, reste à voir s’ils feraient la même chose », conclue-t-il.
Réponse le 15 mars prochain, mais qui soulève encore bien d’autres questions. Car si l’alternative a lieu, Édouard Philippe restera-t-il à la tête du gouvernement ? Ce dernier a en tout cas annulé son dernier meeting au Havre ce jeudi 12 mars pour cause de gestion de crise du coronavirus, une aubaine pour éviter les manifestations musclées contre la réforme des retraites.
Aussi dispo à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?vjq0mw
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Dans ce 108e numéro de la Revue de la Semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur le César de la meilleure réalisation et la polémique provoquée, la bataille des retraites à l’Assemblée nationale et explique comment les macronistes, après avoir utilisé le 49-3 se sont retrouvés tous seuls dans l'hémicycle. Il parle ensuite du coronavirus et des leçons politiques qu'il faut en tirer, notamment la nécessité de la création d'un pôle public du médicament pour éviter les pénuries.
SOMMAIRE
00:28 : Les Césars et Polanski
04:21 : Retraites : après le 49-3, on se lève et on se barre
20:55 : les leçons politiques du Coronavirus
Catégorie Actualités et politique 1 181 commentaires
Transcription :
... refus dedébattre, mépris, au bout d'un moment et tour à tour, tous les députés quittent l'hémicycle et les LREM se retrouvent seuls! ... le virus met en évidence :
- l'interdépendance sur la planète.
- l'importance de la souveraineté
=> 1 pôle public de médicament (4 mois de stock en europe)
26 698 vues - 886 - 95 - 11,5 k abonnés
Ce mardi 3 mars, suivez en direct les débats à l'Assemblée nationale sur la motion de censure contre le gouvernement suite à son utilisation de l'article 49-3 pour faire passer en force le projet de loi sur les retraites. Réagissez sur les réseaux sociaux avec #MotionDeCensure.
Catégorie Actualités et politique 69 commentaires
Michael White il y a 5 heures
Heureusement que Jean-Luc Mélenchon est là ! Discours magistral !!! Merci de continuer dans la lutte humaniste, sociale et égalitaire ! Merci de persévérez avec passion dans la lutte pour le peuple ! Mélenchon 2022 !!!
aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?13rONg
LES MACRONISTES PÈTENT LES PLOMBS | CORONAVIRUS : DES FAILLES DANS LA PRÉVENTION
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Les esclandres de la majorité en séance et les hésitations de Matignon sur le recours à l’article 49.3, l’inconséquence du gouvernement dans la prévention de l’épidémie de Coronavirus. C’est le sommaire du numéro 65 du P’tit coup de Bourbon. #Bourbon #Retraites #Coronavirus
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Publié originellement 27 février 2020
Catégorie : Actualité & Politique
LicenceInconnu - LangueInconnu
Étiquettes : grève ; macron ; marcheurs ; réforme retraites
Durée13 min 19 sec
Nicolas Turquois (LREM)
Il est exceptionnel qu’un cri de colère n’ait pas le sens que lui donne celui qui le pousse. Quand j’ai dit « la République c’est moi » c’était le cas. Personne n’a demandé pourquoi. Voici la réponse : le gendarme qui me regardait dans les yeux venait de me dire : « Monsieur, je suis armé ». Je l’ai interprété comme une menace. Certes, le juge m’a condamné à lui verser une indemnité pour le trouble psychologique qu’il a subi. Mais je ne crois pourtant toujours pas que cet homme ait eu raison de parler de son arme dans un tel contexte de tension. Mais lui et moi, nous disions quelque chose qui avait, à ce moment-là, la force totale de ce que nous pensions incarner : moi le peuple, lui une force armée légitime de l’État. Conflit de légitimité.
Quand le rapporteur Turquois s’emporte et hurle contre nous : « La République c’est nous, et vous n’êtes rien » en grasseyant sur « rien », il dit bien ce qu’il croit de la façon la plus instinctive. Il exprime en cela un préjugé. Préjugé : ce qui est jugé d’avance, avant réflexion. Nicolas Turquois, l’auteur de cette sortie, l’admet en présentant des excuses : « Je suis désolé de ma tournure qui était, sur le coup, celle de l’envolée ». On s’envole du côté de son refuge. La bonne référence dans son cas ce n’est pas ma phrase sur la République c’est plutôt celle de Macron sur les gens que l’on croise dans les gares qui pour certains « ont réussi leur vie et d’autres ne sont rien ».
Le vernis craque. Incapables d'assumer la résistance de ceux qui leur tiennent tête, les dirigeants République en Marche explosent de rage. La tentation autoritaire rend fou. pic.twitter.com/FNDobP4Xgd
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 26, 2020
Au moment de son envolée, Nicolas Turquois fuit sa peur et court vers sa certitude. La peur ? Ici la peur des « riens » qui deviennent tout quand ils s’emparent du pouvoir, ici le pouvoir sur la conduite du débat parlementaire que nous avons confisqué de haute lutte. Sa certitude ? Eux, les marcheurs, ils sont le concret, le vrai, le bon, le juste. En plein délire technocratique, tout ce qui leur résiste ne le ferait que par absurdité, folie, comme un souffle du néant et du chaos jaillissant des enfers par effraction pour empuantir l’ordre naturel des choses.
La scène qui montre Nicolas Turquois rompre ses câbles est au plus haut point un moment de vérité politique sur la séquence politique que nous vivons. « Toi, tais-toi ou je t’en colle une » éructe une députée à l’adresse d’Alexis Corbière. « Ils préfèrent blablater plutôt que de laisser les autres travailler. (…) Faisons cesser le blabla ! » assène le député marcheur Frédéric Petit dans une tribune parue sur le Huffington Post. Leur inculture politique leur fait ignorer d’où viennent les formules « faites taire ces bavards ». Mais elle ne les protège donc plus de ce qui suit dans le passage de l’autoritarisme au totalitarisme.
Un Petit Coup de Bourbon Video channel avatar Par lemediatvAccount avatar
Ce qu’on nous cache sur la valeur du point de retraite, le revirement de la majorité sur les jours de congé pour le deuil d’un enfant et le Média à nouveau interdit dans les réunions de La République en marche, c’est le sommaire du numéro 63 du P’tit coup de Bourbon. #Bourbon #Illusionnistes #Retraites
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Publié originellement13 février 2020
CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu - LangueInconnu
Étiquettes : bourbon ; france insoumise ; illusionnistes ; mélenchon ; retraites
101 806 vues - 6,8 k - 79 - 276 k abonnés
Les conséquences de la candidature d’Édouard Philippe au Havre, la bévue du gouvernement sur l’allongement du congé pour le deuil d’un enfant, les suites de la dissidence de la candidature Villani à Paris, les errements de Nicole Belloubet, la garde des Sceaux sur la laïcité, et le blocage de l’examen du projet de loi sur les retraites. C’est dans le numéro 62 du P’tit coup de Bourbon.
.#Bourbon #LaREM #Dingues
Catégorie Actualités et politique 1 114 commentaires
MARCHE OU GRÈVE #24 : TENIR DANS LA DURÉE
il y a 3 jours - 5 vues - lemediatv
UNIVERSITÉ, RECHERCHE : LA RÉBELLION FACE AU DÉSASTRE QUI VIENT - MARCHE OU GRÈVE #25
il y a 3 jours - 4 vues - lemediatv
18:22
EN MARCHE VERS LA RÉBELLION
il y a 3 jours - 3 vues
lemediatv
EN MARCHE VERS NOTRE RUINE
il y a 3 jours - 18 vues
lemediatv
EN MARCHE VERS LA PESTE OU LE CHOLÉRA
il y a 3 jours - 11 vues
lemediatv
lemediatv
i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?fo0Brw
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"Passer les congés en cas de perte d'un enfant de cinq à douze jours, c'est s'acheter à bas prix de la générosité sur le dos des entreprises." La majorité a définitivement perdu le sens de l'humanité. Retrouvez tout le débat, ou presque.
Catégorie Actualités et politique 1 239 commentaires
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Les départs et les exclusions au sein de La République en marche, le risque d’une scission dans le parti présidentiel et l’éventualité du départ du Premier ministre. Ainsi que le début de l’examen du projet de loi sur les retraites par les députés. C’est le sommaire du numéro 61 du P’tit coup de Bourbon. #Bourbon #Chute #LaREM
Catégorie Actualités et politique 1 153 commentaires
EN MARCHE VERS L'EFFONDREMENT
Éditos de Denis Robert Video channel avatar
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Le Média a reçu des représentants de l'ensemble des mouvements sociaux pour analyser la mobilisation sociale et poser la question de la convergence des luttes.
Les invités autour de Serge Faubert et Léonard Vincent :
- Jérôme Sainte-Marie, Politologue | Mathieu Molard, Rédacteur en chef de StreetPress | Alexandre Langlois, Secrétaire général du syndicat Vigi CGT Police | Anousson, Délégué SUD, Free
- Christophe Mileschi - Professeur à Nanterre | Matthieu Bolle-Reda - Cheminot | Meriem Ghemin, avocate SAF | Stéphane Tison, Fédération mines Energies CGT | Juliane Pinsard - Syndicat de la Magistrature | Julien Bayou - Porte-Parole EELV
- Kheyar Walid - Machiniste à la RATP | Jérôme Kherbouche - Machiniste à la RATP | Charlie, Trésorière de l'UNEF.
.#LeMédia #19avril #ConvergenceDesLuttes
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Publié originellement 12 septembre 2019
Catégorie : Actualité & Politique
LicenceInconnu - LangueInconnu
Étiquettes : denis robert ; édito ; effondrement ; finance ; macron
Commentaires : aucun
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Le 26 janvier 2020, Adrien Quatennens débattait avec Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État en charge des #retraites sur #France3 Hauts-de-France. #DimPol
Catégorie Actualités et politique 1 294 commentaires
Saba Talbi il y a 1 jour
Petraczwievski , c'est aussi lui qui a enlevé la pénibilité sur les lois travail. ce mec, c'est la régression sociale...
5 202 vues - 40 - 15 - 165 k abonnés
Catégorie Actualités et politique
Transcription : ... dépos des listes avant le 22/2/20 ...
*Clés : Emmanuel Macron ; François Bayrou ; MoDem ; LREM ; élections législatives
France Enquête - 341 commentaires
C’est une opération de nettoyage au sommet de l’État, qui a été décrite par le menu sur procès-verbal. Un témoin clé de l’affaire Benalla a impliqué, mardi 21 janvier, lors d’une audition devant la Brigade criminelle, plusieurs membres de la présidence de la République dans la disparition de deux coffres-forts, dont un à l’Élysée, contenant des documents « sensibles ».
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Mots-clés Alexandre Benalla Chokri Wakrim Christian Guédon Coffre-fort Elysée Emmanuel Macron GSPR Ludovic Chaker
enquete@mediapart.fr & frenchleaks à https://www.frenchleaks.fr/
Tribune
La relation qui existe entre le patient et le système de soin est basée sur la confiance, valeur fondamentale assurée par le serment d’Hippocrate. Or, un nouvel acteur a fait son entrée : le fameux *data scientist, le scientifique de la donnée. Il est capable de prouesses prédictives et de classifications jusqu’ici hors de portée.
Une plateforme d’exploitation des données de santé
Si la France est engagée depuis une dizaine d’années dans un challenge de taille : la constitution de bases de données médicales, cela est dû à l’intelligence artificielle qui a besoin d’agréger un volume important de données générées localement pour leur donner un sens à une autre échelle, européenne notamment.
Le Président de la République a indiqué que la santé serait un des secteurs prioritaires pour le développement de l’intelligence artificielle. Il a annoncé une action majeure : la création d’un "Health Data Hub" qui devrait voir le jour fin novembre. Ce dernier se pose en futur guichet unique d’accès à l’ensemble des données de santé issues de la solidarité nationale et générées sur le Territoire.
Une telle plateforme qui facilite les interactions entre producteurs de données de santé, utilisateurs et citoyens, avec des conditions de sécurité élevées semble primordiale pour favoriser les innovations dans le secteur de la recherche.
Néanmoins, il existe quelques zones d’ombre sur certains acteurs, proches des GAFAM, à l’initiative de ce beau projet : le Fondateur de la start-up OWKIN qui lève régulièrement des fonds auprès de Google Venture, voire l’infrastructure retenue qui reposera sur Microsoft AZURE. Loin de vouloir remettre en cause les choix effectués, la question se pose sur les conséquences.
Et la sécurité ?
... pseudonymisation des données ... pour être Hébergeur de Données de Santé, il faut être en capacité de répliquer les données sur plusieurs data centers. Ce qui explique que des opérateurs tels que Google, Microsoft ou Amazon soient labellisés. Pourtant, la sécurité de la totalité de la chaîne est dépendante de celle des processeurs, ce qui n’est pas forcément pour nous rassurer. Les fournisseurs de données deviennent en plus tiers de confiance et centralisent un peu plus les pouvoirs chaque jour.
Une fois brisée, la confiance ne se reforme plus
... sacrifiée au nom de la rentabilité et du pouvoir
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Si la CNIL avec l’éthique des algorithmes, et l’Ordre des Médecins encouragent à placer l’éthique au cœur du projet de données de santé, pourquoi s’entêter à brader la sécurité des données de santé française ? Une fois que le gué sera passé, il ne sera plus possible de revenir en arrière, c’est maintenant qu’il faut agir : nous sommes aux urgences !
Connu / https://framapiaf.org/@rckloar/103057223910020258 -> https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?kZWB1g
Ndlr : il est gonflé de dénoncer que " la confiance est sacrifiée au nom de la rentabilité et du pouvoir" alors qu'il appartient à une majorité qui joue pleinement ce jeu là avec son idéologie ultralibérale ! => gazou https://twitter.com/JulienDelalande/status/1190108386047778818 Faire suivre à référent santé LFI ACT
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Selon la dernière estimation de l’INSEE, le nombre de pauvres a atteint l’an dernier 9,3 millions. C’était 8,9 millions en 2017. La proportion de pauvres est passée de 14,1 à 14,7% de la population. Bienvenue dans le nouveau monde d'Emmanuel Macron.
.#Édito #Ruine #Macron
Catégorie Actualités et politique 1 023 commentaires
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Comment le gouvernement veut reprendre à la sécurité sociale l’argent distribué en décembre 2018 aux gilets jaunes et le sempiternel retour de la question du voile. On en parle tout de suite dans le P’tit coup de Bourbon numéro 49.
.#Bourbon #SécuritéSociale #Voile
Catégorie Actualités et politique 687 commentaires
Le député LFI s'est attiré les foudres d'élus LREM après avoir publié les noms des députés qui ont rejeté le texte visant à faciliter la vie des élèves handicapés.
D'après nos informations, cinq associés de chez Rothschild figurent parmi les premiers donateurs d'En marche. - AFP
Économie
Info Marianne
Des sociétés ont empoché plus de 100 millions d'euros dans la vente d'Alstom Energie à General Electric en 2015. La plainte d'Olivier Marleix évoquant un possible "pacte de corruption" pour avoir remarqué des similitudes dans la liste de dîners de levée de fonds d'En marche et des personnes intéressés dans la vente a été saisie par le PNF.
Cet article est à retrouver dans le magazine numéro 1176,
"Alstom : la nouvelle trahison" , disponible en ligne pour 3,49 euros.
La scène se déroule à l'Assemblée nationale, fin 2017, loin des caméras. Arnaud Montebourg livre aux députés de la commission d'enquête sur la vente d'Alstom, réunis à huis clos, son sentiment sur le deal entre le fleuron français et le géant américain General Electric. « Tout Paris avait été loué », lâche l'ancien ministre de l’Économie. Si cette opération a déstabilisé l'entreprise leader de la vente de turbines à gaz, au point qu'un plan menace aujourd'hui de supprimer près de 800 emplois à Belfort, une poignée d'intermédiaires ont bel et bien profité de cette vente pour décrocher le gros lot. Il découle de documents exclusifs auxquels Marianne a eu accès qu'une quinzaine de grandes entreprises, conseillères d'Alstom, se sont partagé la bagatelle… de 105 millions d'euros.
Les chiffres ne concernent pas GE, mais Patrick Kron, l'ex-PDG d'Alstom, n'envisage pas qu'ils soient inférieurs. « Étant donné le nombre d'avocats que nous avions face à nous, sauf à avoir très bien négocié avec eux, ils ont payé encore plus cher », a-t-il déclaré devant la commission d'enquête, en avril 2018. Ces sommes-là ont, en tout cas, permis de s'attirer la bienveillance et la diligence d'une partie des réseaux de pouvoir parisiens.
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Laurent P On s’en souvient, le débat sur le CETA s’était soldé par de nombreuses abstentions et plusieurs votes contre le traité dans les rangs de la République en marche. La crise n’est toujours pas surmontée. Au lendemain de l’université d’été des macronistes à Bordeaux, deux députées ont pris leurs distances avec le groupe parlementaire de LaREM.
La République en Marche, c’est comme Koh Lanta. Certains ont un totem d’immunité.
Cédric Villani, par exemple. Le mathématicien vient de se déclarer candidat à la mairie de Paris
alors que la Commission nationale d’investiture a choisi Benjamin Griveaux.
.#EnMarche #Paris #PMA
Catégorie Actualités et politique 600 commentaires
Laurent P il y a 3 semaines (modifié)
Villani c'est celui qui n'a pas voté le CETA , ni pour, ni contre, même pas abstentionniste ! rien ! juste absent même pas foutu de voter par procuration et donc s'en branle complètement du CETA.
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Cette conférence s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
- Émilie Marche (conseillère régionale LFI)
- Alexis Sesmat (Sud Belfort)
- Grégory Vauclin (CFE-CgC grenoble)
- Jérémie younes (journaliste Là-bas si j’y suis)
Catégorie Actualités et politique 12 commentaires
Marina Barraud il y a 1 jour (modifié)
Peut on avoir le lien du documentaire 'guerre fantôme" SVP ? Je n'ai trouvé que des extraits. Cette conférence est vraiment très instructive ! Merci
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Michel Guenot il y a 16 heures
Le plan social de GE Hydro à Grenoble recalé par l'administration : https://www.youtube.com/watch?v=F0rt0nem848
Michel Guenot il y a 17 heures
Alstom : une affaire d'État ? : https://www.dailymotion.com/video/x68yqm9
Transcription : ... corruption généralisée en France, dont Technip
Créée en février 2019 à l’initiative de l’« écoentrepreneur » Maxime de Rostolan, la Bascule se présente comme un « lobby citoyen » souhaitant « accélérer la transition démocratique, écologique et sociale ». Reporterre est allé à la rencontre des animateurs de cette initiative à la culture de « start-up » assumée.
...
Mi-juillet, un nouveau site d’accueil du festival a été choisi : l’aérodrome de Guéret, dans la Creuse, toujours.
Les opposants suspectent toutefois une manœuvre accompagnant le verdissement de « l’Acte II » du quinquennat Macron, avec en ligne de mire les municipales où LREM fait « appel à l’engagement citoyen » pour « renouer le lien avec la France des ronds-points ». « Il y a fort à parier que les listes que la Bascule suscitera ne trouveront pas de listes macroniennes en face d’elles », dit Serge Quadruppani. Maxime de Rostolan et tous les volontaires interrogés par Reporterre réfutent ce soupçon. « On veut former des citoyens pour que des gens normaux, qui nous ressemblent, s’emparent de la politique, quelles que soient leurs idées ! » Les lignes rouges de la Bascule précisent son caractère « politique mais apartisan, sans consigne de vote ».
Cassandre, 22 ans, étudiante à Sciences Po Rennes. « On veut que de nombreux QB [quartiers de Bascule] se créent sur les territoires ! »
Un fait permet toutefois de s’interroger : Martin Bohmert, membre du bureau exécutif d’En marche !, ancien délégué général des Jeunes avec Macron, est venu passer une semaine entière à Pontivy, début juin. On ne trouve aucune trace de son passage sur le site internet ni dans le registre des personnalités passées à la Bascule et consulté par Reporterre — en ce qui concerne les politiques, seuls Joël Labbé, sénateur écologiste du Morbihan, Noël Mamère et Nicolas Hulot sont mentionnés. M. Bohmert a confirmé sa venue à Reporterre : « J’y suis allé en tant que citoyen, pas pour essayer de phagocyter. Je ne suis pas d’accord avec tout mais je voulais écouter et comprendre. J’ai retrouvé dans leur croissance et leur développement les mêmes problèmes que LREM il y a deux ans — de leadership, de gouvernance, d’objectifs. Les mêmes d’ailleurs que n’importe quelle structure citoyenne. Nous sommes très attentifs à tous ces mouvements, quelle que soit leur taille. C’est très important d’avoir un écosystème citoyen plus radical qui cherche à accélérer sur la transition. J’ai l’intention d’aller à l’An zéro pour continuer de rencontrer ces acteurs. » ...
Dossier
Quinze ministres épuisés en deux ans et une garde rapprochée présidentielle qui laisse à désirer. La rentrée s'annonce périlleuse pour Emmanuel Macron et son exécutif, qui vont de reculades en objectifs rabotés. ...
Clés : Emmanuel Macron ; gouvernement ; LREM
Le comité La Bouscule répond aux écolo-macronistes
L’An Zéro, saison 1, épisode 4. Après l’annonce de la tenue fin août d’un festival écolo macron-compatible sur la commune de Gentioux-Pigerolles, sur le plateau de Millevaches, diverses oppositions s’étant manifestées, dont celle du Comité La Bouscule, des bénévoles de la Bascule, le ’lobby citoyen’ porteur du projet, ont appelé en catastrophe à une rencontre avec les habitants du plateau sur la commune de Faux-la-Montagne (Creuse). Après cette rencontre, la Bascule a annoncé annuler la tenue du festival sur le lieu prévu, et son leader (absent ce jour-là comme toujours) s’est plaint que ses bénévoles se soient fait « insulter, menacer et violenter ». M. de Rostolan ayant eu tout loisir de faire avaliser son récit par la presse locale et nationale (La Montagne, Le Populaire, France Bleu, France 3, l’Opinion, "quotidien pro-business", etc.), lundimatin, fidèle à son souci d’impartialité, donne la parole ci-dessous au Comité La Bouscule qui, contrairement à M. de Rostolan, se trouvait sur place. D’ores et déjà, une question nous intrigue, à laquelle nous aimerions que les bénévoles répondent eux-mêmes : s’ils ont été brutalisés comme le raconte leur leader, comment se fait-il qu’ils soient après la réunion allés boire des bières avec leurs contradicteurs ? Ont-ils été pris du syndrome de Stockholm ?
Mais quand cesserez-vous de prendre les gens pour des cons ? Le grand ennemi d’un langage clair est l’insincérité… Notre temps est tel qu’il n’y a plus nulle part où l’on puisse se prétendre « hors politique ». Toutes les questions sont devenues politiques. Quand le climat général est mauvais, le langage aussi doit souffrir. George Orwell, Politique et langue anglaise, 1946
Nous nous sommes ainsi trouvés une soixantaine face à huit jeunes bénévoles de La Bascule plus ou moins perchés et à la chargée de com’, Lena Abbou, qui l’était beaucoup moins. Cette professionnelle des relations publiques a beau avoir exercé ses talents pour le compte du ministère israélien des Affaires étrangères autant qu’au Conseil régional Jeunes d’Ile-de-France, ... Avant de sortir de leur « écosystème », les basculeurs croyaient que leur invraisemblable sabir managérial à peine digéré de l’école constituait une façon de parler comme une autre, et non une insulte à l’intelligence. Que tous ces gens qui tentent de construire et d’expérimenter des sorties de la catastrophe qu’est cette civilisation, font cela bêtement dans leur coin en attendant que des basculeurs qui ne savent rien faire viennent les « relier entre eux » et « médiatiser leur expérience ». Que le « combat idéologique » à mener pour en finir avec le désastre pourrait se faire dans le langage de l’innovation, du management et des entrepreneurs, bref : de l’économie. Que déclarer « l’idée de gouvernance partagée, ça a changé ma vie », ou « les gilets jaunes, c’est la co-définition » va vous attirer autre chose que des sarcasmes bien mérités. Ou que concéder au final « c’est vrai qu’on a des points communs avec Macron » n’équivaut pas à clore la discussion en concédant la victoire à ses contradicteurs. ... Pour tout observateur sincère, ce qui s’est passé lundi 1er juillet autour du lavoir municipal de Faux la Montagne, au terme de deux heures d’argumentation vivace et serrée entre deux positions opposées - l’une qui soutient que c’est avec les catégories, les moyens et le personnel du capitalisme que l’on échappera au désastre où il nous a mené, et l’autre que ce n’est pas avec ceux qui ont détruit le monde qu’on va le réparer – c’est une victoire à plate couture de la seconde. ... le combat a été mené à la loyale, sans quoi les basculeurs ne nous auraient pas suivis au bar du village pour continuer le débat, ni ne se seraient réunis presque joyeux devant l’église, une fois le bar fermé, pour se dire « on annule ! ». C’est peut-être inadmissible pour Maxime de Rostolan, le député LREM, la préfète et les plumitifs aux ordres, mais le fait est que nos arguments ont porté. Ils ont touché juste parce qu’ils sont logiques, évidents, indéniables, bref : vrais. Au fur et à mesure de la discussion de Faux-la-Montagne, les basculeurs ont compris qu’il n’était tout simplement pas malin pour une entreprise qui doit cacher sa visée macroniste derrière un écran de bonne volonté et de confusion de faire sa mégateuf chez l’agriculteur le plus furieusement macroniste du coin. Et quand, en conclusion de la réunion, le propre frère de l’agriculteur, habitant du même hameau que lui, fait état de ce que personne n’a pris la peine de lui annoncer ce qui se profilait à deux pas de chez lui, ils ont soudain compris ce que veut dire le mot « hors-sol ». ... de Rostolan lui-même plutôt qu’avec ses seconds couteaux. Malheureusement, il ne pouvait pas : il devait préparer sa conférence du lendemain dans le VIIIe arrondissement de Paris, au siège de Arp-Astrance, une société de « conseil en immobilier, management de projet et programmation, aménagement d’espace, ingénierie environnementale et biodiversité ». Comme nous l’apprend le magazine Up, « le magazine d’actualité de l’innovation et des temps qui changent », il devait présenter la Bascule et l’An zéro à ses amis d’Ekodev, « le développement durable en action » et We4SDG, qui travaille tout de même à « helping the multitude to put in action the Sustainable Development Goals ». En même temps, pour une fois qu’il ne conseillait pas le groupe Carrefour…
Nous ne nous faisons aucune illusion : même si les défections ne font que commencer avec celle d’Extinction Rébellion, les intérêts tant politiques qu’économiques et idéologiques qui se cachent derrière Maxime de Rostolan sont si massifs que le festival doit avoir lieu, quitte à ce que ce soit ailleurs. Macron et LREM ne chantent pas par hasard sur tous les toits qu’ils sont en voie de verdissement accéléré. Le chaos climatique, le désastre écologique et l’irresponsabilité des responsables deviennent si patents que les gouvernants doivent absolument feindre de pouvoir et de vouloir y faire quelque chose. Les mises en scène grotesques de l’État-qui-nous-protège-de-la-canicule, de la police-qui-nous-prévient-contre-la-noyade (et bientôt contre les puces de lit), des multinationales-en-lutte-contre-le-réchauffement-climatique, du Président-au-côté-des-femmes-battues, etc., ... Le verdissement opportun des macronistes répond à l’aide effective que les « gilets citoyens » de Dion, Cotillard, Tubiana, Imer, etc. ont apporté à Macron pour « sortir de la crise des gilets jaunes ». Dion & Co. ont passé leur temps, ces derniers mois, à l’Élysée et dans les ministères, et ils s’en cachent à peine. Que Dion ait réagi de manière purement symbolique, en un pur geste de com’, au gazage des activistes d’Extinction Rébellion, souligne surtout son silence, des mois durant alors que partout, chaque semaine, des manifestants se faisaient mutiler par le pouvoir dont il fréquentait les salons. Cette écologie-là, celle des gouvernements, des partis, des indices statistiques et des grandes conférences, est le fourrier, sinon la cause, de la catastrophe en cours. Tout ce qui nous tombe dessus à présent était déjà prévisible, et prévu, dans les années 1970 – lisez Le jugement dernier de Taylor ou Apocalypse et révolution de Cesarano. C’est parce que cette écologie de malheur l’a emporté sur les tendances plus lucides, plus courageuses et plus révolutionnaires, que nous en sommes arrivés là – à redouter l’arrivée de l’été plutôt qu’à nous en réjouir.
L’arnaque de la Bascule et de l’An zéro est vraiment l’arnaque de trop.
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Il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais de transition. Il n’y a que des ruptures historiques. Élaborons ensemble le programme de démantèlement technique, existentiel et politique de toute cette société. Tout va devoir être bouleversé. Soyons impitoyables avec une civilisation qui entend nous emporter dans son naufrage. Abattons le système en place avant qu’il ne s’effondre sur nous. Hâtons le départ des maîtres pour leurs gated communities en Nouvelle-Zélande ou ailleurs.
Comité « La Bouscule », le 8 juillet 2019 (pour nous écrire : labouscule at riseup.net)
Publiée il y a 3 jours - 87 vues
Ce refus de voir l’information, c’est la mort du journalisme.
Et un petit peu de la démocratie.
Je le dis sans aucun sanglot dans la voix. Je le dis en vous regardant en face : Le journalisme est vraiment mal barré en ce moment."
BFM TV, affaire Zineb Redouane, révélations de Médiapart sur De Rugy ou la propagande de la PQR, dans cet édito, Denis Robert dresse un portrait alarmant de l'état du journalisme en France.
.#DeRugy #OuEstSteve #ZinebRedouane
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Étiquettes : gilets jaunes ; Macron ; Ou est Steve ; Steve ; Zineb Redouane
est aussi sur https://www.youtube.com/watch?v=ggIop7CgpE4
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"Ce refus de voir l’information, c’est la mort du journalisme.
Et un petit peu de la démocratie.
Je le dis sans aucun sanglot dans la voix. Je le dis en vous regardant en face : Le journalisme est vraiment mal barré en ce moment."
BFM TV, affaire Zineb Redouane, révélations de Médiapart sur De Rugy ou la propagande de la PQR, dans cet édito, Denis Robert dresse un portrait alarmant de l'état du journalisme en France.
Clés : #DeRugy #OuEstSteve #ZinebRedouane
Catégorie* Actualités et politique
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LREM ait fait le choix d’investir des candidats dans des petites villes et même un village
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- Pour les municipales, le RN mise sur sa stratégie de "l'inondation"
- Ingrid Levavasseur candidate aux municipales en Normandie
La droite tentée par Macron #cdanslair 10.06.2019 - Ajoutée le 11 juin 2019 / C dans l'air - YouTube
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Accentuée par la perspective des municipales, la décomposition politique se poursuit à droite. Deux semaines après la cuisante défaite du parti Les Républicains aux élections européennes (8,48 % des voix), une semaine après la démission de son président Laurent Wauquiez et quelques jours après le départ de Valérie Pécresse, 72 élus locaux ont exprimé hier leur soutien à Emmanuel Macron. Issues de la droite et du centre, ces 72 personnalités - pour la plupart maires (plus quelques autres élus locaux) - ont signé dans le Journal du Dimanche une tribune appelant à la réussite du président de la République et du gouvernement. Emmenées par le maire d'Angers Christophe Béchu, qui apparaît en première position de la liste des signataires, ces défections sont un nouveau coup dur pour l’ex-grand parti de gouvernement à droite, désormais sans chef et en phase de dépeçage.
Du côté de LREM où l’on multiplie depuis des mois les appels du pied à la droite, on se félicite de ces ralliements qui offrent l’opportunité de muscler un ancrage local encore très faible. « Cela met un point final au procès qui a été adressé au macronisme pendant les deux premières années, sur l’idée que nous serions hors-sol, coupés des territoires, coupés des élus », a ainsi estimé le patron des députés LREM Gilles Le Gendre. Reste à savoir s’ils seront suivis par d’autres. Invitée hier du Grand Jury LCI/RTL/ Le Figaro, la présidente Les Républicains (LR) de la région Ile-de-France a été très claire : « Je quitte Les Républicains, mais je reste de droite et je reste dans l'opposition, et donc je ne partage pas du tout leur appel (…) Ma démarche ne brise pas l’unité », a ainsi assuré l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy qui entend s’investir dans le cadre de l’alliance que veut construire Gérard Larcher, président du Sénat, avec la droite conservatrice qu’incarne LR, le centre et la droite moderne qu’elle souhaite représenter. Valérie Pécresse ne fait donc pas de sécession et il n’y aura pas de groupe « Libres ! », du nom de son mouvement politique à l’Assemblée nationale.
Néanmoins cette clarification n’a pas calmé les adhérents Les Républicains, qui ne décolèrent pas, à l’image de Nadine Morano. « Valérie Pécresse ne veut pas le débat, elle veut une cour », a réagi la députée européenne. Deux semaines après la débâcle des européennes, le parti LR s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise et beaucoup se demandent : jusqu’où ira l'hémorragie ? À cet égard, le camp présidentiel va scruter de près le vote des députés et des sénateurs LR sur la déclaration de politique générale d’Édouard Philippe mercredi.
Deux ans après l’élection présidentielle, les élections européennes semblent concrétiser une nouvelle étape dans la décomposition du paysage politique amorcée en 2017 avec le nouvel effondrement de la droite, mais aussi le recul massif de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Le coup de massue des élections européennes (6,3 % des voix) semble avoir fortement fragilisé cette force politique où les critiques pleuvent en interne et ont conduit à plusieurs départs ces derniers mois. Dernier en date ce samedi, avec celui de l'ancienne porte-parole de la présidentielle de 2017, Charlotte Girard. Figure importante du parti d'extrême gauche, elle était notamment co-auteure du programme originel de LFI en 2016.
Invités :
• Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match.
• Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique de Marianne.
• Jean Garrigues, historien, spécialiste de la vie politique.
• Frédéric Says, éditorialiste à France Culture.
Catégorie Divertissement
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Ils sont force de propositions pour une mobilité durable
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Mathilde Panot, Loïc Prudhomme, et le groupe France Insoumise ont proposé de supprimer la niche fiscale du kérosène http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2642, ainsi qu’une règle verte http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2625 pour n’autoriser que les projets d’infrastructures de transports bénéfiques à l’environnement. Ils ont déposé un amendement visant à supprimer les niches fiscales du fret routier qui nuit aux alternatives comme le ferroviaire http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2643. Ils ont aussi proposé d’augmenter le fonds vélo http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2645 et de donner une place aux associations environnementales dans l’Agence de financement des transports chargé de choisir les projets à financer. François Ruffin a proposé, en rassemblant des députés de différents partis, de supprimer les lignes aériennes là où une alternative performante en train existe (ici http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2845 et là http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/3).
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Les député.e.s qui mettent des freins à la transition écologique du secteur
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François Ruffin et le groupe France Insoumise ont proposé de supprimer les zones à faibles émissions http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2598, alors qu’elles sont nécessaires pour lutter contre la pollution de l’air dans les grandes agglomérations et pour réduire les impacts sanitaires et les injustices liées à la pollution de l’air.
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Questionner ACT
Connu / https://twitter.com/FC_actu/status/1124380129600393216
"
Thomas Porcher a retweeté Rédac France Culture @FC_actu 3 mai
Le candidat Macron a levé 15.994.076 euros entre la création d'En Marche, mars 2016, et décembre 2017. Jamais un candidat n'avait rassemblé autant d'argent auprès des particuliers en partant de rien.
Enquête de @SylvainTronchet à partir de données inédites
2:05 / 2:05
229 réponses 2 116 Retweets 1 849 j'aime
"
augustin legrand a retweeté
Journal Fakir Compte certifié @Fakir_ 25 mai
Abus de confiance à hauteur de 85.700 €, s'étalant sur 6 ans.
Trois mois de prison avec sursis.
Ce n'est pas comme s'il avait volé un sandwich.
87 réponses 1 298 Retweets 1 397 j'aime
"
Le sénateur LaREM Robert Navarro condamné pour abus de confiance
L'affaire portait sur des billets d'avions payés, pour un total de plus de 85.700 € entre 2004 et 2010, par la fédération socialiste de l'Hérault, ...
rtl.fr
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Claude Posternak Compte certifié @claudeposternak
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Proche de Nicolas Hulot, le député Matthieu Oprhelin dénonce le "trop grand écart" entre les promesses écologiques figurant au programme de La République en Marche pour les européennes et les actes du gouvernement. En l'état, "je ne peux pas décemment voter pour la liste En Marche", déclare le député du Maine-et-Loire.
Infrastructures, ferroviaire, place de la voiture, trajets du quotidien… Le projet de loi d'orientation des mobilités en discussion à l'Assemblée nationale doit dessiner l'avenir des transports. Et aussi permettre de répondre à l'urgence climatique. Mais, pour Matthieu Orphelin, "le compte n'y est pas". "Le gouvernement tient une sorte de double discours", déclare ce député proche de Nicolas Hulot, qui a quitté le groupe LREM à l'Assemblée en février. L'élu du Maine-et-Loire en conclut qu'il ne peut voter pour son ancien camp la semaine prochaine aux élections européennes.
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Sans alignement entre les promesses et les actes, je ne peux pas décemment voter pour la liste En Marche. Pour que je revoie ma position, il faudrait que le gouvernement corrige sa copie [...]"
J’habite Boulogne-Billancourt depuis 1986 et j’y travaille depuis 1995. Je suis marié et père de trois enfants qui sont tous maintenant en activité professionnelle. Ingénieur de formation, je dirige une société de conseil en management, que j’ai fondée en 2003. Depuis 2014, nous recrutons en priorité des alternants et des personnes en reconversion professionnelle.
Du parcours professionnel à l’engagement en politique
On ne vit pas dans une ville, qui plus est lorsqu’on y travaille et qu’on y élève trois enfants, sans s’intéresser à sa vie locale, urbaine, culturelle et sociétale.
... j’ai adhéré au Parti Socialiste au lendemain du 21 avril 2002 ... Dès 2003 je me suis impliqué dans le courant rénovateur du Parti Socialiste aux côtés d’Arnaud Montebourg, et dans différents groupes de réflexion liés aux PME (Petites et Moyennes Entreprises).
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De 2012 à 2016, j’ai assumé la responsabilité du Secrétariat, au niveau national, du Groupe Socialiste d’Entreprises PME-PMI. Précédemment animé par mon ami Pierre-Alain Weill, conseiller d’arrondissement de Paris 16°, ce groupe a contribué de manière significative à la genèse de BPI France et du Crédit Impôt Innovation. En 2015, nous avons publié un livre blanc (25 Propositions pour doper l’activité des TPE/PME) , actualisé en 2016 lors des débats sur la Loi Travail en 30 propositions pour les TPE-PME
En 2014, j’ai co-fondé l’association RESSEO (www.resseo.com) pour accompagner les demandeurs d’emploi de longue durée. Cette initiative m’a rapidement conduit à regarder le projet national « Territoires Zéro Chômeur Longue Durée » et à m’y impliquer.
Hors champ politique, je suis membre de différents réseaux d’entrepreneurs, associations, syndicats professionnels ou think tanks.
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° sur la liste « La Ville Citoyenne » menée par Pierre Gaborit, je siège au Conseil Municipal de Boulogne-Billancourt depuis le 30 mars 2014, participe aux travaux de la Commission des affaires générales et sociales et à ceux de la Commission de dénomination des noms de rues.
Dès les premiers jours de 2016, inquiet de voir mon propre parti douter de ses propres statuts, j’ai participé à un ensemble d’actions visant à le convaincre d’organiser des élections primaires. Gain de cause nous a été donné et j’ai de nouveau soutenu Arnaud Montebourg avant de me ranger derrière le vainqueur Benoit Hamon.
J’ai quitté le Parti Socialiste en juin 2017 suite à la faiblesse et à la passivité de la plupart de ses secrétaires nationaux et fédéraux durant le quinquennat Hollande, à la déloyauté de nombreux d’entre eux envers Benoit Hamon, et à la réaction du premier secrétaire Cambadelis qui a considéré comme démissionnaires celles et ceux qui, comme moi, ne soutenaient pas les candidats officiels du PS aux élections législatives (en l’occurrence pour la 9° circonscription des Hauts-de-Seine, une candidate UDE parachutée, élue municipale à Issy-les-Moulineaux, même si par ailleurs elle est une personne de grande valeur).
Lors des élections sénatoriales de septembre 2017, j’ai soutenu la candidature d’André Gattolin (En Marche), dans un souci d’apaisement et de soutien à l’élan réformiste d’alors. Depuis, un certain scepticisme est de mise…
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Profil professionnel : https://fr.linkedin.com/in/vguibert
vincent.guibert@lavillecitoyenne.fr
twitter : @vincentguibert
permanence des élus 169 rue Gallieni – sur rdv
Publications
« Comment Manager – 50 situations quotidiennes » (Eyrolles 2004 & 2009)
« Le Management Equitable appliqué aux projets » (2010)
« 1699 jours en Sarkozye » (lulu.com 2012)
« 2012-2017 : le grand gâchis » (lulu.com 2017)
ndlr : connu /fb https://www.facebook.com/vincent.guibert.12/posts/10157097407039334?notif_id=1553315843965032¬if_t=nf_share_story
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Au programme de l'Autre 20h ce soir présenté par Romain Mahdoud :
⏩ GRAND DÉBAT : COMMENT MACRON ESPÈRE PIÉTINER LA VOLONTÉ DES FRANÇAIS
Baisse des prestations sociales, accroissement des inégalités… Pour répondre au mécontentement des Gilets jaunes, Emmanuel Macron a lancé le Grand débat national. Il s’est soldé par un véritable fiasco, raconté par Henri Sterdyniak. C’est la chronique éco !
⏩ NOTRE-DAME : DU MOYEN AGE À 2019, UN INSTRUMENT D'UNION NATIONALE AU SERVICE DU POUVOIR
Hier soir la cathédrale Notre-Dame de Paris s’est embrasée. Julien Théry, historien spécialiste du Moyen-Age et animateur de "La Grande H.", l'émission d'histoire du Média, revient sur l’histoire de ce monument; C’est son face cam.
⏩ ELECTIONS EUROPÉENNES : LES POLITIQUES MONÉTAIRES DES CANDIDATS
Dans 40 jours se tiennent les élections européennes. Et les candidats dévoilent leurs programmes. Hier, lundi 15 avril c'était le parti de Marine Le Pen qui présentait son projet, remanié sur les questions monétaires. Pour cette deuxième chronique de J moins, on vous décrypte les positions de chacun sur la politique monétaire européenne et l’euro.
⏩ DÉTOURNEMENT DE FONDS : LA LANCEUSE D'ALERTE QUI MET EN CAUSE NATHALIE LOISEAU
Nathalie Loiseau, actuelle tête de liste LREM pour les élections européennes, était DRH au ministère des Affaires étrangères lorsque Françoise Nicolas, fonctionnaire détachée à l’Ambassade française au Bénin, a été victime de violences physiques et psychologiques. Elle dénonçait alors la mise en place d’un système de dépenses fictives. T
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En coulisses - Grand débat : on fait le bilan
1 700 000 contributions, des milliers de réunions partout en France, des thèmes qui s’imposent comme la justice fiscale, le pouvoir d’achat et l’écologie... Et, une question : Comment sortir du grand débat national lancé par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des gilets jaunes ? Entre Chartres, Paris et Troyes, les reporters de C politique étaient la semaine dernière dans les coulisses de la dernière semaine de débat. En plateau, décryptage de Camille Girerd.
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Transcription :
... 7:42 les garants critiquent l'omniprésence du président de la république et des ministres la non neutralité dès le début, dont Pascal Périneau ... rejoint chantal jouaneau manque d'impartialité ...
ndlr :
- impartialité confondue avec neutralité !
L'invité de 8h20 : le grand entretien
Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, est l'invité du Grand Entretien de France Inter, alors qu'Emmanuel Macron lance le premier jour du débat national, dans l'Eure.
Richard Ferrand est d'abord revenu sur la question du "grand débat" organisé dès aujourd'hui par le gouvernement : "C'est d'abord une grande respiration démocratique : que les Français prennent la parole, c'est ça l'enjeu, que permettent que des questions surgissent, pas que les question des responsables publics (...) Que l'on partage les complexités."
Et pour répondre aux critiques émises par Chantal Jouanno, après la fin de mission de la Commission nationale du débat public qu'elle présidait :
"Il faut bien qu'à un moment donné, quelqu'un tienne le manche de l'organisation (...) Le comité des garants veillera à sa neutralité (...) Il ne faut pas commencer les choses avec le point qui pourrait jeter le doute."
Le grand débat permettra-t-il de revenir sur la question de l'ISF ? "Pourquoi s'accrocher à l'ISF ?" répond Richard Ferrand. "L'enjeu n'est pas de détricoter l'ensemble de ce qui a été mis en place (...) Il faut écouter ceux qui s'expriment mais aussi se souvenir que la majorité est souvent silencieuse."
Il faut arrêter d'en faire un totem (...) aussi longtemps qu'il a existé, il n'a pas servi à notre économie
Le président de l'Assemblée Nationale veut aussi "que sur un certain nombre de débat, on tire des conclusions concrètes, évaluées, débattues et mises à l'œuvre (...)", qu'il faut "se saisir des grands sujets de notre société, de ce qui fait débat (...) L'expression de la démocratie (...) n'est pas l'empilement de plusieurs minorités".
Tous les sujets peuvent être abordé (...) Dès qu'on ouvre un débat, on ne fait pas a priori le tri
Richard Ferrand croit à la vertu pédagogique de ce grand débat : "La première vertu du dialogue, c'est d'être un antidote à la violence dont on sait qu'elle ne mène nulle part (...) On entend moins l'exaspération qui monte d'un certain nombre qui dit 'y en a marre de ces manifestations de gilets jaunes' (...) Le dialogue est le garant de la paix civile."
À chaque fois qu'un pays connait des convulsions sociales douloureuses comme celles que nous avons vécu, assez rapidement la détestation des élus apparaît
"Ce sera peut être l'occasion d'expliquer le travail parlementaire, comment fonctionne notre démocratie" espère Richard Ferrand. "La perception des Français de la personnalité d'Emmanuel Macron est aux antipodes de l'Emmanuel Macron que je connais (...) il faut repartir de la manière la plus humble qui soit, avec le dialogue."
Sur le contrôle des frais de mandat des députés de LREM
Sur l'enquête menée par la cellule investigation de Radio France sur les frais de mandat de Anne-Christine Lang, députée LREM, accusée de détournement de son enveloppe parlementaire à des fins personnelles : Richard Ferrand évoque "des fait déroulés sous la précédente législature."
Cette députée va rembourser ce qui a fait l'objet, selon elle de négligence, et elle s'entretiendra avec la déontologue de l'Assemblée
"100 % des parlementaires seront contrôlés pendant cette mandature sur l'usage des frais de mandat" ajoute le président de l'Assemblée, qui évoque des contrôles lancés "dès le 30 janvier" et s'interroge aussi sur ce travail d'investigation :
Cette enquête (...) constitue la traduction d'un désir de transparence, mais aussi une contribution aux dénigrements des parlementaires sur la nécessité desquels je m'interroge
Légende du visuel principal: Richard Ferrand © AFP / Thomas SAMSON / AFP
Les invités
Richard Ferrand
Président de l'Assemblée Nationale
L'équipe
Nicolas Demorand Journaliste
Léa Salamé Journaliste
Mots-clés : Info Richard Ferrand La République en marche ! Gilets jaunes Politique Emmanuel Macron Chantal Jouanno débat
Transcription :
.... l'indépendance et la neutralité sera totale ... cinq garants ... les cahiers avec déjà 3200 contributions ... tenir le manche de l'organisation concrète ... c'est le comité des garants qui tiendra indépendance et neutralité. Chacun pourra conduire le débat qui lui convient ... la confiance ne se décrète pas ... saisi de la question des garants hier soir ... doute / parler de tout mais pas l'isf, on n'y reviendra pas. mais il n'y a pas de sujet tabou ... 100 00 fr manifestent mais la majorité est silencieuse 21 millions d'électeurs (au 2è tour fait remarquer Lea Salamé. ... ne sait pas encore comment sera coclu ledébat sic ... démocratie expression d'une majorité ... 80 km/h par décret ... le débat pour mieux expliquer ... letri, on e fera collectivement et en toute transparence (sic) ... crise de la démocratie représentative ... yen a marre de ces gilets jaunes ... le dialogue garant de la paix civile ... démocratie participative ... pas de conclusions hâtives ... dépasser les clichés ... expliquer le travail parlementaire ... sursaut civique ...
Q : Stéphane /ISF réd fiscale /pme innovantes supprimé car accompagnait l'ISF donc contrevérité /mise au rebut du rapport Borloo Rép : intéressant ... déni /th du ruissellement ...
Claire : retraitée a voté Macron vit bien /LREM n'a pas réussi à contacter l'antenne locale !
ndlr :
- la duplicité est audible (garants pas encore choisis, dépouillements pas annoncés, etc) :-( impossible qu'il n'en ait pas conscience.
- le but est clair : diluer les revendications de Gj dans celles de TOUS LES FRANÇAIS = GRANDE MANIPULATION POLITIQUE d'instrumentalisation d'un débat public !
la_république_en_marche-LREM
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En réalité, la perspective d’une liste Gilets jaunes intéresse surtout La République en Marche, car elle viendrait mordre les mollets de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
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L'équipe
Yaël Goosz Chorniqueur
Mots-clés : Info Gilets jaunes Emmanuel Macron élections européennes Chantal Jouanno fonctionnaires La République en marche !
magazines d'actu - 64 min - tous publics
A-t-on assisté hier au rétropédalage ou au couac gouvernemental de l'année ? Alors que les Gilets jaunes quittent peu à peu le pavé, les services du Premier ministre ont fait savoir mardi qu'ils retiraient les mesures annoncées par Édouard Philippe au début de la crise pour aider les ménages à faire face à la hausse des prix du carburant. Plus de hausse donc plus besoin d’étendre le chèque énergie, de relever le barème kilométrique ou de doubler la prime à la conversion a expliqué Matignon, avant de faire machine arrière deux heures plus tard... Les mesures annoncées seront donc finalement bien appliquées, et tant pis pour les 130 millions d'économie attendus. Alors que s'est-il passé dans ce laps de temps ? Pourquoi les amendements ont-ils été retirés ? Dans les couloirs de l’Assemblée, les annonces du gouvernement ont pris tout le monde par surprise, et en premier lieu les députés de la majorité qui ont décidé de monter au créneau pour sauver les mesures. Sur Twitter, le député En Marche Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot a ainsi fustigé « une vraie erreur » qui est « inaudible et incompréhensible dans la situation actuelle ». Plusieurs parlementaires LREM en colère ont aussi directement appelé Matignon qui a fait volte-face. Un improbable épisode qui témoigne des difficultés de dialogue entre l’exécutif et sa majorité, mais aussi de la bataille engagée par les hauts fonctionnaires pour essayer d’alléger la facture au maximum afin de boucler un budget à l’équilibre avant la fin de l’année. Mais ce cafouillage va-t-il avoir des répercussions sur l'opinion ? Est-il le signe d’une grande fragilité au sein de l’exécutif ? Qui sont ces hauts fonctionnaires, gardiens de l’orthodoxie budgétaire, accusés par les soutiens d’Emmanuel Macron de bloquer toutes les mesures de redistribution depuis le début du quinquennat ? Les technocrates ont-ils pris le dessus sur les politiques ?
Invités :
- Roland Cayrol, politologue, directeur du Centre d’études et d’analyses (Cetan)
- Raphaëlle Bacqué, grand reporter au journal Le Monde
- Jean Garrigues, historien de la vie politique
- Marie Visot, journaliste au Figaro Economie
Transcription :
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tensions entre Macron et le 1er ministre
... une dizaine de conseillers sont communs entre l'élysée et le gouvernement ...
le mouvement des GJ continue
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pouvoir au faible poids des politiques face à l'administration. ... réveil des parlementaires, envie de reprendre la parole car les GJ ont agi comme un détonateur. Ils font de plus en plus de réunions. Rééquilibrage face à la surprésidentialisation du président de la république. Députés sortis de la cuisse de jupiter ! La politique est un rapport de force et le gouvernement a besoin de ses députés.
Les technos (la haute fonction publique). /promesses les tenir
La modernité a accentué la centralisation du pouvoir hors des parlements en europe
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le détricotage des mesures présidentielles transforme leur coût en un gâchis inutile et dispendieux. Inutile parce que tout le monde est mécontent. Dispendieux parce que cela coûte sans qu’on sache vraiment pour quel résultat dans le pays. Et parce qu’on voit encore davantage à quel point les fortunes du pays ne sont pas mises à contribution solidaire. L’ambiance bizarre est accrue par l’odeur du micmac politicien. En effet, pour qu’elle puisse se terminer avant Noël, la brève navette entre l’Assemblée et le Sénat du texte de loi mettant en œuvre les promesses présidentielles suppose que la droite « Les Républicains » vote au mot près le même texte dans les deux chambres. Pour qu’un tel « vote conforme » ait lieu, cela signifie qu’il faut que cette droite ait un accord préalable avec les macronistes. Bonjour l’image d’opposant en carton-pâte après cela ! Mais la pente est prise. La semaine passée, on a déjà vu l’opposition de droite refuser de déposer ou de voter la motion de censure. En dix jours à peine « Les Républicains » ont donc viré au rôle d’accompagnement de la majorité présidentielle. Cela ne devrait pas les servir dans l’opinion. Et cela devrait plutôt remplumer l’opposition d’extrême droite et de droite extrême.
De notre côté, aux Insoumis, nous couvrons le terrain à mesure qu’il se précise. La présence du mouvement sur le terrain ne se relâche pas. L’impact des prises de parole dans les médias reste considérable. Par exemple quand Adrien Quatennens réalise le meilleur score de la saison chez Bourdin ou que Mathilde Pannot diffuse à cinq millions de vues une question d’actualité pour la deuxième fois en dix jours. Ces scores et l’écoute dont jouissent nos porte-paroles à l’antenne ou sur le terrain, comme l’a montré la tournée de François Ruffin sur les barrages, tout cela ce sont autant de signes d’une belle porosité du mouvement insoumis avec le peuple dont il se fait l’écho.
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Après la motion de censure la semaine passée nous voici en ligne pour accueillir le débat sur le texte venant des annonces présidentielles. Nous y présenterons des amendements tirés des cahiers de revendications des gilets jaunes ! Sans illusion mais avec la ferme volonté de placer les « marcheurs » devant leurs responsabilités politiques. Et pour que le Parlement continue d’être dans le rôle pour lequel nous y siégeons : le lieu d’aboutissement de la vie politique institutionnelle du pays.
Mais avant cela, nous ferons davantage encore en lien avec le mouvement des gilets jaunes. Nous déposerons une proposition de loi en faveur du référendum d’initiative citoyenne. Cette revendication montante des barrages parle haut et fort. Le plus important n’est pas seulement qu’elle corresponde à un point de notre programme « L’Avenir en commun » et à nos amendements dans les précédents débats à l’Assemblée. Le plus important est que cette idée revienne sur la scène par la force d’un mouvement qui, en partant d’une revendication contre une hausse de la taxe sur les carburants, se déploie dorénavant sur le terrain de la remise en cause des institutions de la cinquième République. Cette trajectoire, typique du scénario d’une révolution citoyenne est enthousiasmante. Peu à peu notre but se rapproche : voir émerger une claire conscience du fait que les institutions doivent être intégralement refondues et rediscutées par une assemblée dédiée à ce travail, une Assemblée populaire constituante.
Alors qu’elle a validé les ordonnances réformant le Code du travail qui ont facilité la fermeture de l’usine Sandvik de Fondettes, entraînant la suppression de 161 postes, Sabine Thillaye dénonce « une décision brutale » d’un groupe qui réalise d’énormes bénéfices.
Fausse naïveté ? Bêtise ? Cynisme ? Ignorance des alertes qui avaient été lancées par les organisations syndicales ? On s’interroge en lisant le contenu de la question orale de la député LREM de la 5ème circonscription d’Indre-et-Loire à l’occasion des questions au gouvernement du 27 novembre. Celle-ci semble découvrir les effets des ordonnances réformant le Code du travail, signées par Emmanuel Macron le 22 septembre 2017. Elle avait pourtant voté en faveur de la ratification de ces ordonnances.
Sa question au gouvernement fait suite à l’annonce de la fermeture complète de l’usine Sandvik de Fondettes, le 23 octobre dernier.
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C’est peu dire que le groupe Sandvik est en bonne santé financière : en 2017, il a réalisé un bénéfice net de 1,34 milliards d’euros. Et c’est grâce aux dispositions des ordonnances de septembre 2017 que le groupe peut fermer son usine malgré ces résultats. Auparavant, pour procéder à des licenciements économiques, une entreprise appartenant à un groupe devait apporter la réalité des difficultés économiques rencontrées, qui étaient appréciées à l’échelle internationale. Désormais, les difficultés économiques s’apprécient à l’échelle nationale.
Lire aussi : Contre les suppressions d’emplois et les fermetures de boîtes, rassemblement devant Sandvik le 29 novembre
Dans ces conditions, il n’est pas difficile pour une multinationale d’organiser la fermeture d’un site, comme l’expliquait un ancien salarié de Sandvik : on divise les unités de production et les unités de vente, on délocalise une partie de la production, on réduit les investissements, et on finit par prétexter de mutations technologiques ou du besoin de réorganisation pour fermer la boîte. Dès l’annonce du contenu des ordonnances Macron, fin août 2017, les organisations syndicales avaient alerté sur le risque de voir des faillites organisées ou des montages complexes pour noircir le tableau des comptes des filiales françaises. En vain.
Sabine Thillaye peut bien dénoncer « une décision brutale » de Sandvik et feindre de s’inquiéter des perspectives d’emploi pour les 161 salariés mis à la porte : elle s’est rendue complice de la casse du Code du travail qui a facilité la fermeture de l’usine, et elle porte la responsabilité de ces licenciements, tout comme son collègue de Tours Philippe Chalumeau.
22-10-2018
Au programme de L'arène :
- Reportage lors de la réquisition d'un immeuble pour 80 personnes sans-abri à Rennes
- Interview de Laurence Maillart-Méhaignerie, députée LREM de la deuxième circonscription, qui rejoint un collectif pour accélérer la transition écologique et solidaire à l'Assemblée nationale
- La chronique d'Eva sur le clitoris
Connu / https://framasphere.org/posts/5761544
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Jean Ferreira - il y a environ une heure
LREM le désonheur
La #colère de #Ruffin concernant le texte en faveur des accompagnants d’ #handicapés.
Dans les commentaires :
Règlement intérieur du groupe LREM. (extrait)
l’article 16 précise que les députés-marcheurs ne peuvent pas cosigner d’amendements ou de propositions de loi “issus d’un autre groupe parlementaire”
Ce sont ces gens qui disent de la FI qu’ils sont aux ordres d’un chef autoritaire…
Shame…
.#FI #LREM #politique #handicap #infamie
La rage de Ruffin après le rejet d'un texte pour les élèves handicapés
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