En 2022, les PDG du CAC40 ont gagné en moyenne 130 fois plus que leur salariés. C’est ce qu’on apprend dans le dernier rapport de l’ONG OXFAM : « Cash 40 : trop de millions pour quelques hommes ». Et c’est en progression depuis 2019, cette année les patrons avaient gagné 111 fois plus. Depuis, crise covid, guerre en Ukraine, des épisodes bénéfiques pour les dividendes des actionnaires. OXFAM rapporte qu’en 2022, les entreprises du CAC 40 ont versé en moyenne 76 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Une période bénéfique aussi, donc, pour les PDG. L’ONG explique que, « malgré une meilleure prise en compte des critères non-financiers, la rémunération totale des patrons du CAC 40 en 2022 était indexée à 19 % sur la satisfaction des actionnaires, contre seuls 5,8 % sur les objectifs climatiques ». Les entreprises du CAC40 qui s’enrichissent donc, pendant que l’écart avec les salariés se creusent. Thomas Porcher explique que les patrons des grandes entreprises ne prennent aucun risque, au contraire, et gagnent des milliers d’euros à délocaliser ou fermer des entreprises en France. L’économiste explique cette dynamique par la logique de financiarisation des entreprises, où l’intérêt des actionnaires passera avant l’intérêt français ou des salariés.
Depuis la politique plutôt protectionniste des chinois et des états unis vis à vis de leur propre industrie, Emmanuel Macron est soucieux de la politique industrielle française et européenne. Le chef de l’État remet au goût du jour le mot “réindustrialisation”. Le président chinois Xi Jinping est attendu en France ce lundi et mardi pour célébrer les 60 ans des relations diplomatiques entre notre pays et la Chine, lors d'une visite d'État. À l’occasion, Emmanuel Macron a appelé l'Europe à défendre ses « intérêts stratégiques » face à la Chine, dans une interview pour The Economist. Un des points de tension entre la Chine et le vieux continent, ce sont les voitures électriques, comme le rapporte La Tribune. Emmanuel Macron avance le pragmatisme (et le en même temps) : « Aujourd'hui nous devons avoir sur le plan commercial avec la Chine un comportement respectueux, mais de défense de nos intérêts, de réciprocité et de sécurité nationale ». La guerre en Ukraine sera aussi au programme de la rencontre, au cours de laquelle Emmanuel Macron demandera à son homologue chinois de contribuer à une "résolution" du conflit à nouveau. Le Moyen Orient sera aussi à l’ordre du jour. Une rencontre donc très politique. D’une part, l’interdépendance économique entre les investissements chinois en France notamment sur les batteries électriques d’un côté et la concurrence commerciale de l’autre. D’autre part, la géopolitique internationale, avec une Chine alliée des russes, ou qui entretient des liens de coopération avec l’Iran. Thomas Porcher raconte la “guerre froide” entre les États-Unis et la Chine, où, la France et l’Europe sont les “dindons de la farce de la mondialisation”.
Par Lisa Lap
La région du Proche et Moyen-Orient est-elle en train de s’embraser ? Quelles conséquences d’un point de vue économique, pour le monde entier ? La semaine dernière, Israël promettait “une riposte” après l’attaque de drones de l’Iran le week-end précédent, qui faisait suite à la frappe mortelle imputée à Israël contre le consulat de l’Iran à Damas, le 1er avril dernier et qui avait fait 13 morts. De hauts responsables américains font état d'une attaque israélienne, malgré les appels au calme de nombreux pays, y compris son allié américain vendredi. "Il semblerait que le scénario pessimiste, celui de l'escalade, soit en train de se confirmer", a prévenu sur Franceinfo le professeur émérite Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, qui intervient aussi sur notre antenne dans l’émission « Le monde n’a pas de centre ». La région est "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. D’autre part, les raids israéliens continuent en Cisjordanie et dans la région de Gaza.
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Comment Macron et Attal vont vous rendre encore plus pauvres / Par Lisa Lap - L'instant Porcher - 4 mars 2024 - 20H30
Retraites, chômage, soins, droits sociaux… des domaines bien affaiblis depuis plusieurs années. Et des cibles bien marquées pendant les deux quinquennats Macron. Les pauvres sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus pauvres. Les français en général subissent et ressentent un déclassement.
Après 3 réformes en 7 ans, Gabriel Attal a relancé la guerre au chômage, ou aux chômeurs, on ne sait plus. L’exécutif prévoit une nouvelle fois de réduire les droits au chômage. Rien ne semble décidé mais sont dans la ligne de mire, une nouvelle fois, la durée d’indemnisation, les avantages des plus de 55 ans ou encore accentuer la dégressivité des allocations. On vous parlait déjà il y a quelques semaines des révélations de Médiapart : l'exécutif étudierait plusieurs pistes, comme une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation (passant de 18 mois à 14 mois, quand c’était 24 mois il y un an), ou encore la suppression des fins de droit.
Gabriel Attal présente plusieurs arguments, notamment, les PME qui auraient du mal à recruter. Ou encore les dernières prévisions de l’Unédic, excédentaire mais à la baisse. Le Premier Ministre maintient l’idée que le travail doit rapporter davantage que de ne pas travailler. Au lieu d’améliorer la situation des travailleurs, ce sont les sans emplois qui seront donc ciblés. “Emmanuel Macron veut mettre fin au modèle social”, explique Thomas Porcher. Lisa Lap et l’économiste détaille comment l’exécutif veut diviser pauvres et classes moyennes travailleuses.
Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes il y a une semaine en pleine colère agricole. Le Président, comme à son habitude, a joué au jeu du terrain, manches retroussées et vocabulaire tranché, et a annoncé la mise en place d’un “prix plancher”, revendication principale du syndicat confédération paysanne, qui lutte contre l'agro-industrie. La direction de la FNSEA, elle, juge cette mesure impossible à mettre en œuvre. Une mesure loin d’être soviétique, détaille Thomas Porcher. Mais aussi impossible à mettre en oeuvre avec de tels accords de libre échange actuellement votés, explique l’économiste. Jeudi, deux traités de libre échange avec le Kenya et le Chili ont été votés au parlement européen, avec les voix du camp Macron. Une énième arme donnée aux multinationales, qui va affaiblir tout le reste, selon Thomas Porcher.
Les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens. Les grosses entreprises, moins que les PME. Comment c’est possible ? Décryptage.
Panama papers, paradise papers, pandora papers… Vous vous souvenez sans doute de ces scandales d’évasion fiscale. Véritable fléau pour nos économies, la fraude fiscale est parfois non comprise dans son ampleur et les conséquences dans nos vies. Elle est aussi sujette à débats, idées reçues… Vous nous connaissez, on va détricoter tout ça.
L’Observatoire européen de la fiscalité vient de publier son dernier rapport. La bonne nouvelle, c’est qu’il est beaucoup plus difficile de dissimuler des fortunes sur des comptes en Suisse ou à l'étranger. La part des comptes offshore échappant au fisc a été divisée par 3 en moins de 10 ans. Ce qui a joué : que des pays et banques jouent le jeu et partagent les infos des comptes offshores de leurs clients. Mais tous ne le font pas encore. En 2007, les plus fortunés ne déclaraient que 10% de la richesse qu'il plaçaient hors de leur pays. Aujourd'hui, c'est 75%.
Le reste du rapport est beaucoup moins bon.
En 2021, 140 pays se sont mis d’accord sur le principe d’une taxe minimale à 15% sur les bénéfices des sociétés multinationales. « C'était vraiment un pas de géant, même si le taux proposé était nettement plus faible que ce que doivent payer les PME, parce que c'était la première fois qu'il y avait un accord international qui venait fixer un taux minimum d'imposition. » a expliqué Gabriel Zucman, coordinateur du rapport, sur Franceinfo. Mais cet impôt a été dénaturé par de multiples exonérations, dérogations… Et le rendement espéré a été divisé par deux.
Surtout, le rapport montre que les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens en proportion. Les plus riches, qui sont moins de 3 000 dans le monde, dont 75 Français, détiennent plus de 12 000 milliards de dollars. Leur taux effectif d'imposition est entre zéro et 0,5% de leur fortune. Comment c’est possible ? Thomas Porcher l’explique, ça passe par les sociétés écran et/ou “l’optimisation” fiscale, légale donc, mais qui reste de l’évasion fiscale, explique Thomas Porcher qui dénonce dans le même temps l’hypocrisie des dirigeants et des règles “anti abus” non appliquées. Pour les multinationales, une partie de leurs bénéfices échappe à l’impôt : cela représente un manque à gagner global à 1 000 milliards de dollars en 2022, chiffre le rapport. Cela est notamment possible grâce aux prix de transfert, ou transfert de bénéfices, explique Thomas Porcher.
Aujourd’hui, il n’y a donc plus besoin de pratiquer de la fraude fiscale pour échapper aux impôts, il suffit d’optimiser, et souvent dans des cadres tout à fait légaux. De l’évasion fiscale qui n’est pas sans conséquences pour les sphères publiques et privées, et le commun des mortels. Lisa Lap et Thomas Porcher analysent tout cela, c’est l’Instant Porcher.
Économie ; NUPES
Cette émission est aussi disponible en version audio.
La NUPES est-elle encore une force de gauche unie ? EELV, LFI, le PCF et le PS ne tombent pas d’accord sur une liste commune ou non pour les élections européennes de juin 2024, pour le plus grand bonheur de leurs détracteurs. Leurs désaccords ont pu d’ailleurs être étalés sur la place publique. LFI plaide pour l’union, quand les autres hésitent ou préféreraient partir seuls, dans la crainte d’un Mélenchon qui annoncerait la mort de la NUPES au lendemain des européennes pour avoir le champ libre pour 2027. "Les insoumis ne souhaitent pas la fin de la Nupes mais l’union populaire se fera avec ou sans les partis", prévient Bompard ajoute Libération. Le PCF lui prend de plus en plus ses distances, avec Fabien Roussel qui songe à 2027.
Pour les élections européennes, le PS tergiverse. Le PCF et EELV ont déjà annoncé leur tête de liste pour les européennes : respectivement Léon Deffontaines et Marie Toussaint. Le vendredi 25 août dernier, Ségolène Royal a annoncé son intention d’être la candidate de l’union, idée qui ne déplaît pas aux insoumis. Il a fallu quelques jours pour s’unir pour les législatives il y a un an, pour se tirer dans les pattes quelques mois après. Était-ce une union pour simplement sauver son poste sur les bancs de l’Assemblée nationale ? Thomas Porcher pose la question et “a bien sa petite idée”.
C’est la rentrée. La saga de notre été prend fin. « Bruno demande ». Tout l’été, Bruno Le Maire a invité, demandé, encouragé, ouvert la porte, redemandé. Bref, le Ministre de l’économie aujourd’hui annonce. L’inflation a progressé de 4,8 % sur un an en août, contre 4,3 % en juillet, alors que la hausse des prix avait ralenti depuis avril. La hausse de 10% du tarif de l’électricité au 1er août a entraîné une accélération de la hausse des prix, explique l’INSEE. Les prix alimentaires sont à +11% sur un an, 20% sur 2 ans. Les produits alimentaires ont pourtant vu leurs coûts de fabrication diminuer ces derniers mois, rappelle franceinfo. Mais pas de baisse dans les rayons.
Bruno Le Maire a donc avancé les négociations avec les industriels et distributeurs en cette rentrée plutôt qu’en janvier. Le ministre a annoncé ce jeudi 31 août qu’un accord aurait été trouvé pour que les prix cessent d’augmenter, voire se mettent à diminuer pour 5 000 références en magasin. Industriels qui ont pu voir leurs bénéfices augmenter en 2022, en pleine crise de l’inflation. Une annonce qui ne servira pas à grand chose pour régler la situation, raconte Thomas Porcher. Il explique comment le gouvernement est passé à côté de la situation de l’inflation.
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Au moment où surgit à gauche de la scène politique un nouveau mouvement, Place Publique, animé notamment par Raphaël Glucksmann et Thomas Porcher, le paysage de notre dispersion se fait plus flagrant que jamais. Cette nouvelle formation politique, aussitôt accueillie par l'enthousiasme de 10 000 adhérents, de plus de 700 participants réunis jeudi soir à Montreuil pour son premier meeting - et par la colère ou la perplexité de tous ceux qui s'identifient à d'autres mouvances de gauche - approfondit-elle l'atomisation de la gauche qu'elle prétend justement résorber ? Que faut-il penser de cette tendance séculaire de la gauche à multiplier les partis, mouvements, groupes et groupuscules, si souvent moquée par nos adversaires, qui ne se privent pas d'en profiter à chaque scrutin électoral où leur discipline collective leur épargne les défaites que nous encaissons ?
Peut-être l'esprit critique est-il à gauche plus vigoureux, poussant chacun à être rigoureusement intraitable sur tel ou tel aspect programmatique - souverainisme ou internationalisme ? Universalisme ou représentation différenciée des minorités ? Poser ces questions, parmi d'autres, à gauche, c'est s'assurer de foutre un joli bordel dont on ne sortira pas sans égratignure, et l'âme navrée par la profondeur des abîmes qui nous divisent. Or parmi ces lignes de fracture, il y a la question du rapport que nous entretenons avec le capital et le capitalisme : faut-il l'amender, le subvertir de l'intérieur ou le renverser tout entier ? A quoi donc la gauche doit-elle œuvrer : restaurer un capitalisme à visage humain ou débarrasser complètement la société de la dictature du capital ? Ça fait beaucoup de questions, et la menace d'un sacré précipice.
C'est précisément sur cette ligne de fracture que j'ai voulu cheminer avec mes deux invités. Deux économistes de gauche, pour examiner à fond les questions économiques qui nous occupent : le cadre des traités de l'Union Européenne (en sortir ou pas), la question de la production (salariat et propriété des moyens de production), celle du marché (marchandises, monnaie, libre-échange), croissance ou décroissance, et enfin quelles stratégies politiques (prendre le pouvoir central ou transformer immédiatement nos pratiques et nos entreprises).
Deux économistes de gauche, disais-je, mais pas tout à fait de la même gauche : d'un côté Bernard Friot, qui se réclame très explicitement de l'alternative communiste, et de l'autre côté Thomas Porcher, qui déclare ne s'opposer qu'au capitalisme libéral, considérant que sa version keynesienne - encadrant le capital grâce à un Etat fort, à la fois social et stratège - est un modèle vertueux avec lequel il faut renouer. La discussion entre ces deux hommes est instructive : ce qui sépare ces deux économistes tient moins dans les options économiques qu'ils promeuvent (souvent à l'unisson) que dans la temporalité dans laquelle ils inscrivent leur projet : le défensif à court terme, parce que ça urge (Porcher) ou l'offensif de long terme, parce que c'est comme ça qu'on "gagne" - c'est-à-dire qu'on change le monde (Friot). Et ces deux manières de faire, au moins, ont le mérite extrêmement réconfortant de n'être pas exclusives l'une de l'autre...
Sommaire
0:00 Introduction
3:24 Définir le capitalisme
10:10 Traités de l'U.E (en sortir ou pas ?)
14:38 Le travail : salariat et propriété des moyens de production
28:30 État, nationalisation, communisme
42:10 Marché, marchandise et monnaie
53:43 Crédit, dette, subvention
1:01:38 La sécurité sociale alimentaire
1:13:47 La fiscalité (Piketty)
1:21:19 Stratégies politiques
(mise en ligne sur wwww.hors-serie.net : 17 novembre 2018)
https://www.hors-serie.net/En-acces-libre/2018-11-17/Etre-ou-ne-pas-etre-anticapitaliste--id335&v=At1HbLGU0Ew
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Publié il y a 29 min • 0 vues
Au programme aujourd'hui,
Nouvelles annonces d’Emmanuel Macron tout en se félicitant sur son premier bilan, entre emplois, économie, changement climatique autour de l’industrie.
La réindustrialisation. C’est le plan annoncé par Emmanuel Macron jeudi dernier. Industrie, ce mot un peu galvaudé, qui ne paraît pas intéressant, pas sexy. Et si c’était le cœur de nos maux ?
La désindustrialisation : ce qui a vidé nos petites villes et villes moyennes, appauvrit les classes prolétaires et moyennes, nous a rendu dépendant de l’extérieur et on l’a vu pendant les crises et, a détruit notre pouvoir d’achat.
Entrons dans la stratégie et le plan d’Emmanuel Macron pour réindustrialiser la France.
Tout d’abord le Président partage ce constat de la désindustrialisation, et affirme que la France a le bonnet d’âne par rapport à ses voisins.
Constat posé. Alors, comment on fait ?
On entend “à cause des réformes qu’on n’a pas faites”. Vous le voyez venir.
Dans ce discours, Emmanuel Macron avance un plan sur 4 piliers :
l’investissement, l’Europe, un pilier territorial et surtout, la compétitivité.
Emmanuel Macron se félicite je cite, “d’une vraie politique de compétitivité : de baisser le coût du travail et du capital”.
Aujourd'hui on développe et décrypte le discours d'Emmanuel Macron sur ce plan pour la réindustrialisation. Que se cache-t-il derrière ? Plan qui dévoile ce qui nous attend, et révèle une nouvelle fois la vision néo-libérale du Président de la République, qui manie le fameux "en même temps" dont il est indispensable de déconstruire. C'est l'Instant Porcher.
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Catégorie Actualité & Politique
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Durée 33min 27sec
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Tr.: ... compétitivité coût, compétitivité produit ...
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! Je suis ravie de vous retrouver ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Avec la multitude des discours qu’on entend de part et d’autre, se poser, connaître et comprendre est une véritable arme démocratique.
Au programme aujourd'hui, Ça y est, la réforme des retraites a officiellement été promulguée samedi 15 avril, lendemain de la validation du conseil constitutionnel. Est-ce que cela veut dire que la contestation sociale s’arrête là ? C’est mal connaître les français. Jeudi dernier la colère cheminote s’est faite entendre dans les rues. Quand l’allocution d’Emmanuel Macron lundi dernier, elle, était inaudible. Pendant que le Président disait à la télé “oui vous êtes pas d’accord mais on va faire avec”, les rues de France étaient jonchées de concerts de casseroles par le peuple. L’intersyndicale, les opposants, les militants, annoncent un 1er mai historique. La réforme des retraites est le catalyseur d’une colère sociale qui monte depuis des années où la question fondamentale est le partage des richesses. Et c’est avec tout ça que la fête des travailleurs se prépare.
Pendant son allocution lundi dernier, Emmanuel Macron s’est fixé l’objectif de “100 jours accélérer sur tous les chantiers prioritaires pour notre pays”, et a promis l’apaisement. Le lendemain, Olivier Véran a précisé cette feuille de route en mettant en avant les mots d’ordre “Travail, ordre, progrès”. Partout. Tout le temps. Emmanuel Macron se fait sans cesse rattraper, et ses déplacements bousculés, par le peuple en colère. Chaque déplacement du Président ou d’un de ses ministres, quel qu’il soit, est perturbé. “On ne les lâchera pas” écrit Attac avec cette carte des mobilisations, et elles sont nombreuses. C’est l’intervilles ou encore les JO du Zbeul sur les réseaux. C’est ça, la France, et cela pourrait même prêter à sourire tellement les gens sont déterminés et ne manquent pas d’imagination pour faire payer au Président le déni de démocratie en cours. Que va devenir le mouvement ? Comment est-il possible de terminer le quinquennat pour Emmanuel Macron et son gouvernement ? On décryte tout cela avec Thomas.
Dans cette devise avancée par le gouvernement “Travail, ordre, progrès”. On a vu un peu la couleur de l’ordre et du progrès. Concernant le travail, déjà ça commence par travailler plus longtemps. Et puis, pas le droit à l’erreur, ou au repos, bref, travaillez et produisez. L’objectif affiché par le gouvernement c’est faire baisser le chômage à un niveau que la France n’a pas connu depuis près d’un demi-siècle. Et pour ça, l’entité France Travail, va remplacer Pôle emploi à partir du 1er janvier 2024. Alors que l’actuel taux de chômage de 7,2 % a ramené la France au niveau de 1982, c’est désormais la barre des 5% que l’exécutif souhaite viser d’ici 2027. Bon on rappelle quand même qu’il s’agit surtout des chômeurs de catégorie A, parce que les inscrits en catégories B et C, c’est à dire chez ceux qui ont des contrats courts et intermittents, ont connu une forte augmentation en quatrième trimestre 2022. Puis quand on durcit les conditions d’accès au chômage, facile d’en baisser ses statistiques.
Quels sont les réels changements à venir dans cette nouvelle entité en 2024 ? Et bien parmi eux se trouve : “L’accompagnement renforcé des allocataires du RSA”. Comprenez : les bénéficiaires du RSA devraient suivre "15 à 20 heures" de formations, dans un objectif affiché d’insertion, géré par France Travail. On analyse cela avec Thomas, c'est l'Instant Porcher.
Clés : Économie ; Macron ; Retraite
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui,
La dette. Comme un chiffon qu’on agite pour justifier réformes et coupes budgétaires (enfin, ça dépend pour quoi et pour qui surtout). L’INSEE indique ceci : à la fin du quatrième trimestre 2022, la dette publique s’établit à 2 950 milliards d’euros, presque 3000 milliards. C’est une augmentation depuis les années 2000, et évidemment elle avait fortement augmenté pendant la crise sanitaire et le quoi qu’il en coûte. A force, on ne sait même plus ce que ça veut dire, d’où elle vient et quel danger ou non elle représente. Qu'est-ce qu'elle signifie vraiment ? Pourquoi utiliser un argument factuellement faux pour justifier, par exemple, la réforme des retraites ? On décrypte tout cela.
Mardi 28 mars, la Société générale, BNP Paribas, Exane (filiale de BNP Paribas), Natixis (groupe BPCE) et le géant bancaire britannique HSBC ont été visées par des perquisitions simultanées, et la place financière de Paris a vu une opération hors normes. Ces banques sont soupçonnés de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. BNP et Exane sont de surcroît soupçonnées de fraude fiscale aggravée.
Un scandale financier révélé par Le Monde en 2018, appelé le “cumcum”. ll tire son nom d’une “pratique répandue dans les institutions financières, consistant à mettre en place des opérations complexes sur les marchés, dans le but de contourner l’impôt sur les dividendes dû par les actionnaires d’entreprises cotées en Bourse. Ce « hold-up » fiscal, qui a longtemps prospéré dans une zone grise légale, pourrait connaître un sérieux coup d’arrêt du fait de l’offensive coordonnée des autorités judiciaires et fiscales”, écrit Le Monde. Cela représente plusieurs milliards d’euros qui échappent au fisc. Analyse de Thomas.
Samedi dernier, et ce n’était pas un poisson d’avril, le JDD a mis en Une Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur. “Je refuse de céder au terrorisme intellectuel”, en fustigeant l’extrême gauche et présentant son plan “anti ZAD”. Alors il y a plusieurs choses à dire : Déjà, viser la NUPES ou LFI en parlant d’extrême gauche est factuellement faux et ne fait que déplacer la fenêtre d’overton à l’extrême droite. Ensuite, l’expression “terrorisme intellectuel”. Cette théorie vient clairement de l’extrême droite. Encore une de leur théorie ré-employée dans la sphère politique.
Enfin, cela continue dans la stratégie mensongère de diaboliser les manifestants et les manifestations et de toujours justifier l’énorme répression inégale, et qui a pu faire 200 blessés dont 2 comas à Sainte Soline dans la manifestation anti bassines ; ou encore les nombreuses violences policières et/ou nasses illégales constatées dans les manifestations anti réforme des retraites. On décrypte tout cela avec Thomas, c'est l'Instant Porcher.
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui, La France bouge, manif, bloque ! Mardi 7 mars, 3,5 millions de personnes ont manifesté en France selon la CGT, 1,28 million selon la police. Dans les deux cas, il s’agit de la plus grande mobilisation sociale depuis plus de 50 ans et même peut-être de la plus grosse mobilisation sociale de l’histoire de France, selon Alessio Motta, enseignant-chercheur spécialiste des mobilisations et animateur du site mobilisations.org.
Et après ? Dans un mouvement social qui se veut de longue haleine comme celui qui a officiellement démarré mardi, les jours suivants sont décisifs. On se demande si l’effort de grève va se tasser une fois les démonstrations de forces du premier jour passées. Le pouvoir, les bases militantes, tout le monde est en observation. Et Le Média aussi. Solidaires, CGT, révolution permanente, le NPA, les orga de jeunesses, les électriciens et gaziers, l’énergie et bien d’autres appellent à la grève reconductible ou générale, au blocage de l’économie.
C’est aussi une grève où l’imagination est au pouvoir, avec des opérations “Robin des Bois”, c’est-à-dire la fourniture de l’électricité gratuite aux foyers en difficulté qui n’arrivent plus à payer leurs factures, mais aussi aux associations et organisations oeuvrant pour l’intérêt général. Mais également des coupures ciblées, comme mercredi dernier à la permanence du président du Sénat, Gérard Larcher, qui n’en revient toujours pas. Des blocages prennent forme depuis mardi devant des dépôts de bus, zones industrielles, raffineries, péages, lycées et facs, fortement réprimés. Retour sur cette journée historique et ses après où le gouvernement essaie de diviser bons grévistes et mauvais grévistes. La lutte doit-elle se radicaliser tant le gouvernement ne bouge pas ? On analyse tout cela.
En pleine réforme des retraites, Emmanuel Macron s’est offert une petite tournée africaine. Le Président est rentré le 5 mars après 4 jours où il a fait : Gabon, Angola, Congo-Brazzaville, et République démocratique du Congo. Emmanuel Macron y allait avec de grandes ambitions : c’en est fini avec la Françafrique, l’ingérence et bienvenue les nouveaux partenariats égaux et l’amitié. Résultat : une visite qualifiée de fiasco, infructueuse, de paternaliste. On a même parlé de Tintin au Congo. On va aller voir pourquoi avec Thomas. C'est l'Instant Porcher.
Par Lisa Lap
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Les manifestations s’enchaînent dans le pays contre la réforme des retraites. Mardi 7 février marquait la troisième journée de mobilisation contre la réforme et le report de l’âge légal de départ à 64 ans.
L’intersyndicale revendique 2 millions de manifestants à travers toute la France quand le Ministère de l’Intérieur en dénombre 750 000. Les syndicats en comptaient 2,8 millions lors de la 2ème journée de mobilisation le 31 janvier et 2 millions lors de la première le 19 janvier selon l’intersyndicale. Il y avait tout de même pas moins de 200 points de rassemblement dans toute la France.
La grève, elle, a été moins suivie.
Les prochains rendez-vous de grève et manifestation sont le jeudi 16 février et surtout, l’intersyndicale annonce une journée pour "mettre la France à l'arrêt" le mardi 7 mars. On dirait que la stratégie d’une journée par semaine va sur durcir, avec pourquoi pas une grève reconductible, ou perlée, à voir. Décryptage de la mobilisation avec Thomas, avant de revenir sur une autre actu dont on entend beaucoup parler autour des retraites, c’est ce fameux minimum à 1200 euros par mois pour carrière complète promis par le gouvernement.
20,5 milliards de dollars de profits en 2022, mais quelle entreprise française réussit autant en temps de crise ? TotalEnergies bien sûr, vous aurez deviné.
Le géant pétrolier, après avoir atteint des profits record de l’ordre de 17 milliards d’euros déjà en 2021, ne fait que péter les scores en 2022 avec ces 19,5 milliards d’euros. De profits, pas de chiffres d’affaires, de profits.
L’inflation et la guerre en Ukraine sont très bénéfiques pour quelques uns. Ce record est permis grâce au gaz naturel liquéfié, qui est devenu une denrée importante avec la guerre en Ukraine, alternative au gaz russe.
Total qui ne se gêne pas pour se gaver d’argent public et ne pas payer d’impôt en France comme en 2019, 2020 et 2021. Le groupe précise à Franceinfo “qu’il paie cette année en France l’impôt sur les sociétés, contrairement en 2021, où il n’en avait pas payé car ses activités, notamment les raffineries, étaient déficitaires dans l'Hexagone”.
“Suite à ses profits mirobolants et excessifs, qu'annonce TotalEnergies? Une augmentation de la rémunération des actionnaires sur l'année 2022, environ 9,7 milliards d’euros, soit +40%, et des rachats d'action : pour un montant de 6,4 milliards d’euros, soit +250%”, écrit l’économiste Maxime Combes.
Selon Franceinfo, “TotalEnergies n'exclut pas de mettre en place de nouvelles ristournes, après avoir réduit le prix à la pompe dans ses stations-services l'an dernier. Le groupe réfléchit à la forme et au périmètre que cela pourrait prendre. L’ensemble des remises à la pompe lui avait couté autour de 600 millions d’euros”.
Au-delà de la crise économique, il est sans rappeler les scandales environnementaux et humains autour de Total : comme ses projets d’exploitation de champs gaziers en Afrique du Sud qui sont des bombes écologiques pour les pêcheurs locaux et l’état de l’Océan ; ou encore cette construction du plus long oléoduc chauffé du monde en Ouganda, au milieu de réserves naturelles exceptionnelles ; en Tanzanie aussi.
Évidemment la question de taxer ces superprofits revient sur la table, quand on sait que ce sont les usagers qui ont permis cette explosion tant il a subi les prix à la pompe mais aussi l’argent public reversé aux entreprises. Rappelons le, cet été notre ministre de l’économie Bruno Le Maire était plutôt frileux à parler de superprofits et disait “ne pas savoir ce que c’est”, quand Total annonçait plus de 17,7 milliards d’euros de profits sur le seul premier semestre 2022.
On analyse tout cela, c'est l'Instant Porcher.
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Publié originellement 13 février 2023
Catégorie Actualité & Politique
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"ON PASSE DE LA FIN DE CARRIÈRE AU CIMETIÈRE" : THOMAS PORCHER DÉMOLIT LA RÉFORME DES RETRAITES
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Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher !
L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, le discours est politique et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui,
Si vous êtes contre la réforme des retraites, le combat s’annonce ardu.
Elisabeth Borne était invitée mardi dernier sur Franceinfo et devinez quoi ? On a entendu que la réforme était nécessaire pour notre économie ou que les économies réalisées grâce à la réforme ne serviront qu'aux retraites. On décortique tout ça. Et également, pour la jeune génération, en quoi le combat contre la réforme des retraites est lié à celui contre le réchauffement climatique.
200 milliards d’aides publiques aux entreprises en 2021. Si on ajoute les mesures fiscales déclassées, c’est 250 milliards. C’est ce qu’on apprend dans le rapport du centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques et l’Institut de recherches économiques et sociales, commandé par la CGT. Il se nomme “Un capitalisme sous perfusion”. 250 milliards, c’est plus de la moitié du budget de l’Etat qui est de 426,7 milliards en 2021. C’est plus de 3 fois le budget alloué à l’éducation nationale.
Mathieu Cocq, économiste, met en perspective ces chiffres. Il faut savoir qu’il y a plus de 2000 dispositifs de soutien aux entreprises. Et regardez, on est passé de 10 milliards en 1980 à 156 milliards en 2019 ! Avant le quoiqu’il en coûte. De l’autre côté, la dépense publique en pourcentage du PIB dans les Administrations publiques est clairement à la baisse.
Il y a 10 ans, ménages et entreprises contribuaient à peu près de façon proportionnelle au budget de l'Etat. Ce n'est plus le cas (entre CICE, la baisse de l’impôt sur les sociétés, etc), explique Maxime Combes.
Ces entreprises ont-elles tant besoin d’aide à l’heure où les artisans boulangers ne peuvent plus payer leur facture d’énergie ? Il est intéressant de mettre en relief avec l'enrichissement des grandes entreprises et actionnaires, quand les PME ne grimpent pas.
On analyse tout cela, c'est l'Instant Porcher.
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Publié originellement 09 janvier 2023
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
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Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher !
L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, le discours est politique et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui,
Le “futur” RSA (revenu de solidarité active) conditionné à des “heures d’activité hebdomadaires” : ça avait été annoncé, et ça y est, ça commence. Le ministre du Travail Olivier Dussopt a annoncé mardi 14 décembre que cette mesure serait testé dans 19 départements en 2023 ; notamment les Bouches-du-Rhône, la Creuse, la Seine-Saint-Denis ou encore la métropole de Lyon.
Olivier Dussopt explique, dans un courrier envoyé dans les départements concernés que, je cite “tous les allocataires des territoires d’expérimentation seront amenés à signer un contrat d’engagement sur la base d’un accompagnement intensif avec une cible de quinze à vingt heures par semaine” rapporte Le Monde.
Le gouvernement appelle ça “l'expérimentation relative à l'accompagnement rénové des allocataires du RSA”. Traduisons le : il faudra travailler pour l’Etat, pour toucher une aide sociale que vous touchez car la vie a fait que vous n’avez pas pu trouver un emploi. Du coup, est-ce qu’il y a de l’emploi disponible ? Ah non, c’est un “accompagnement” : immersion et formation en entreprise, démarche sociale accompagnée, ateliers collectifs, activité citoyenne, chantier d’insertion.
RSA qui, on le rappelle, par rapport à un salaire, ne cotise pas au chômage, pas à la retraite.
Thomas Porcher nous décrypte la philosophie derrière cette mesure.
Et de 10. Elisabeth Borne a déclenché pour la dixième fois le 49.3 jeudi pour boucler le budget 2023. Une routine à laquelle on d’habitude ? La première ministre a mis en avant la nécessité d’avoir un budget de manière rapide. Pas le temps pour débats et motions de censure.
Depuis octobre, le 49.3 a été utilisé 5 fois pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale, et 5 fois pour le projet de loi de finances. Bref, une séquence budgétaire pour 2023 gouvernée à coup d’engagement de la responsabilité du gouvernement.
On analyse tout cela, c'est l'Instant Porcher.
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Publié originellement 20 décembre 2022
Catégorie Actualité & Politique
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RETRAITES, POUVOIR D'ACHAT... MACRON NOUS PRÉPARE LE PIRE POUR 2023
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Bonjour tout le monde et bienvenue pour le dernier Instant Porcher de 2022 !
L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, vous nous avez entendu toute l’année le dire, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui, qui dit dernier instant Porcher de 2022, dit bilan et précisions pour 2023 !
Nous avons été ravis de passer toute cette année avec vous. Et on en a décrypté des sujets : retraites, chômage, immigration, inflation, guerre en Ukraine, énergie, carburant… l’année a été chargée et mon oreille me dit, ou plutôt Thomas Porcher, qu’on va avoir encore du pain sur la planche en 2023. Que nous attend-il ? Quel bilan dresser pour 2022 ? On décrypte tout cela, c'est l'Instant Porcher.
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Publié originellement 26 décembre 2022
Catégorie Actualité & Politique
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Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher !
L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, le discours est politique et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui,
Un nouveau projet de loi immigration a été dévoilé par Gérald Darmanin et Olivier Dussopt, respectivement ministres de l’intérieur et du travail mercredi 2 novembre.
Il nous présente des nouveautés mais rien de bien surprenant venant de la Macronie : d’abord un durcissement sur les expulsions (ça, rien de nouveau), par exemple en inscrivant les immigrés visés par une OQTF au "fichier des personnes recherchées".
Mais comme je le disais une nouveauté donc : un titre de séjour pour les métiers en tension. En gros, les métiers où il n’y a pas assez de candidats, pour là, on veut bien des immigrés. Aides ménagères, soignants, btp, chauffeurs, hotellerie-restauration…
Gérald Darmanin propose aussi un test de français qui doit être réussi, sinon, perte du titre de séjour. Analyse de Thomas Porcher.
La France championne des prélèvements obligatoires en 2021 dans la zone euro ! Et vice-Championne dans l’Union européenne ! Les Echos et Le Point racontent comment la France est la plus forte en termes de pression fiscale. Vous nous connaissez, nous on va vous décortiquer tout ça.
Alors les prélèvements obligatoires ce sont les impôts et les cotisations sociales. Dans le pays ils s’élèvent à 47 % du PIB, contre 46 % en Belgique, puis 43,7 % en Autriche et 43,6 % en Italie, pour la Bulgarie c’est 30,7 % du PIB par exemple. Au sein de l'Union européenne, la France passe deuxième derrière le Danemark (48,8 %). Ces chiffres sont tirés d’une étude sur la situation fiscale française publiée mardi 1er novembre par le site spécialisé Fipeco et relayé par Les Échos.
Alors dans ces articles on parle de “retard”, de “devoir rattraper”. Mais est-ce une mauvaise nouvelle d’être premier de la classe en termes de socialisation de l’économie ?
Thomas nous livre son analyse.
C’est l’instant Porcher.
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Publié originellement 07 novembre 2022
Catégorie Actualité & Politique
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L'instant Porcher - Législatives 2022
Au programme de cette édition, le premier tour des élections législatives de ce dimanche 12 juin 2022. NUPES - Ensemble, 25% et des poussières chacun, quelques milliers de voix d’écart et encore, il y a des candidatures considérées ou non par le ministère bref, un score historique et une majorité absolue qui n’est pas garantie pour le parti gouvernemental. Jamais le parti en place n’avait eu si peu d’adhésion lors des élections législatives.
La NUPES est estimée entre 150 et 190 sièges à l’assemblée, Ensemble entre 255 et 295. Pourquoi un tel écart alors que leur score national est au coude à coude ? Et bien parce qu’en France, ce n’est pas une proportionnelle ; et le Second tour peut s’avérer positif pour le gouvernement qui peut disposer d’une réserve de voix avec les candidatures de droite éliminées. Tandis que chez la NUPES, elle peut peut être aller piocher chez l’abstention. L’abstention d’ailleurs, c’est elle la grande gagnante des élections : 52,49%, encore un nouveau record franchi.
Mais peut-on vraiment s’appuyer sur les estimations du nombre de sièges ? Car hier c’est bien 577 élections qui ont eu lieu. Et qui auront lieu dimanche prochain pour le deuxième tour. Donc difficile de s'affairer à ce genre de sondages. En tout cas, la majorité absolue pour le gouvernement est très compromise. Je cite un confrère, Léo Lefrançois qui s’exprimait hier sur twitter : Avec cette élection, on voit enfin les limites du scrutin uninominal majoritaire aux élections législatives.
Le président était habitué à gouverner avec un gros bloc de députés, maintenant il va falloir faire ce que font les régimes parlementaires : discuter. Et oui car il ne faut pas l’oublier, nous ne sommes officiellement pas dans un régime présidentiel. Retour avec Thomas sur les résultats.
On l’a vu, pour l’image de l’Assemblée ce sont des estimations, la NUPES est présente dans presque 400 circonscriptions dimanche prochain, est-ce encore jouable ? Le parti du gouvernement peut ne pas avoir assez de sièges pour constituer une majorité absolue, et devrait aller chercher à droite ou à gauche pour en constituer une. Comment cela se passerait ?
Gabriel Attal plaidait pour une majorité gouvernementale avec les arguments de la guerre, où tout sera bloqué etc. Ce sont des arguments rencontrés dans les milieux populaires et moyens : même si l’on n’est pas d’accord avec Emmanuel Macron, il faut lui donner sa majorité pour qu’il puisse gouverner… on analyse ça avec Thomas. Et enfin il y a aussi l’argument d’une gauche, voire extrême gauche comme l’a insinué Elisabeth Borne avec son “il ne faut pas céder aux extrêmes”, dangereuse, trop extrême, qui tuerait l’économie.
Blanquer parle poussée des radicalités, et Ensemble a mis longtemps avant de donner une consigne où le duel sera RN - NUPES pour dire ce matin “aucune voix à l’extrême droite”. Ces gauches unies sont-elles si extrêmes et dangereuses pour l’économie ? A noter tout de même, 52,49% de taux d’abstention, c’est 10 points de plus qu’il y a 10 ans, en 2002 on était 35,6%. Qu’est-ce que cela révèle ? On décrypte tout ça avec Thomas, c’est l’instant Porcher.
Gauches ; Gouvernement ; Législatives 2022 ; Macron
On a une nouvelle première ministre ! Et oui, première car c’est Elisabeth Borne, deuxième femme de l’histoire de la 5e République à être cheffe de gouvernement. Quel progrès social ? Ah, c’est un non évènement me direz vous ? Et oui l’évènement ce n’est pas son genre, car nommer une femme devrait être normal et non la une de l’actu ; alors nous on va se pencher sur la politique qu’Elisabeth Borne va mener, ou continuer de mener.
On a quand même quelques indices, d’ailleurs Mediapart ou encore Frustration magazine ont retracé son parcours : la première ministre était ministre du travail depuis 2020, mais a été également ministre de la transition écologique de 2019 à 2020 et encore avant, ministre des transports de 2017 à 2019. Elle a été aussi, directrice de cabinet de la ministre de l’écologie Ségolène Royal entre 2014 et 2015. C’est à ce titre qu’elle a d’ailleurs mené des négociations qui se sont avérées largement favorables aux sociétés privées dans le cadre du renouvellement des concessions d’autoroutes comme l’a révélé le journaliste Benoît Collombat dans une enquête de Radio France. Enquête qui nous apprend au passage que Borne a été directrice des concessions autoroutières pour la société Eiffage de 2007 à 2008… On l’a vu à l’oeuvre ensuite : réforme de la SNCF avec ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de 2017 à 2019, soutien de la réforme assurance-chômage dès 2020, lancée par sa précédecesseuse Murielle Pénicaud ; il y a eu aussi la loi d’orientation sur les mobilités pour les vélos et transports en commun et en parallèle un refus d’interdire les vols intérieurs au bénéfice de ligne de trains grande vitesse ; également il y a eu la reprise de la loi énergie et climat à partir de 2019.
Des exemples on pourrait en citer beaucoup, tant ses responsabilités ont été nombreuses. Un autre, expliqué par Médiapart : En février 2020, alors ministre de l’écologie, Elisabeth Borne annonce que les inspections annuelles de sites classés vont augmenter de 50 % d’ici à 2022 après la catastrophe Lubrizol. Mais en septembre, le gouvernement dépose le projet de la loi ASAP (« Accélération et simplification de l’action publique ») qui assouplit les obligations faites aux industriels pour leurs sites les plus dangereux. D’une autre part, Elisabeth Borne règle le dossier EuropaCity, ce mégacentre de loisirs et de commerces qui devait être construit sur les terres agricoles du triangle de Gonesse, qui se solde par l’abandon du projet, mais sans abandonner la ligne 17 du Grand Paris qui passerait par ces terres. Bref, beaucoup pointent un bilan ressemblant au “en même temps présidentiel”. Donc on va essayer de comprendre ça avec Thomas.
Le programme de la nouvelle union populaire écologique et sociale, la NUPES, a été dévoilé jeudi dernier. Social, emplois, écologie, partage des richesses, services publics, justice, égalité, international et Union Européenne : ce sont pas moins de 650 propositions pour une alternative au système en place. Il y a 30 propositions en nuance, c’est-à-dire où les partis dans l’union je le rappelle PCF, EELV, LFI et PS n’ont pas trouvé un accord total et seront discutées à l’Assemblée si l’union accède à la majorité, notamment sur les thèmes de l’Europe, l’Otan, le nucléaire, mais aussi la chasse ou les nationalisations. Nous dans tout cela, on a décidé de vous expliquer 2 volets où les discours se multiplient de part et d’autre, d’abord, l’Europe, l’Union Européenne, où on entend tout et son contraire…
Sur l’Europe donc, la NUPES écrit “partager l’objectif commun de mettre fin au cours libéral et productiviste de l’Union européenne (…), même si nos histoires avec la construction européenne diffèrent. La France insoumise et le Parti communiste français sont héritiers du non de gauche au Traité constitutionnel européen en 2005, le Parti socialiste est attaché à la construction européenne et ses acquis, dont il est un acteur clé, et Europe Écologie-Les Verts est historiquement favorable à la construction d’une Europe fédérale.” Fin de citation.
Par contre, pour arriver à cette UE souhaitée, “il faudra être prêts à ne pas respecter certaines règles” écrit la NUPES. Alors ça sera désobéir pour les uns, déroger de manière transitoire pour les autres. “Ce n’est pas un objectif politique en soi mais un outil : de nombreux États y ont déjà eu recours comme l’Allemagne pour éviter la mise en concurrence du secteur de l’eau, une coalition d’États pour interdire les OGM, ou l’Espagne pour intervenir face à la flambée des prix de l’énergie. Cela ne peut se faire que dans le respect de l’Etat de droit.” fermer la citation.
Est-ce possible de désobéir, dans cette forme, est-ce que ça marche, pourquoi, quels risques ? Est-ce que c’est sortir de l’Europe comme avancent certains ?
Autre point qu’on a décidé d’aborder aujourd’hui, et pas des moindres, le partage des richesses et justice fiscale, alors je vais vous présenter quelques propositions mais ce n’est pas du tout exhaustif au vu du nombre. Donc le programme assume des mesures fortes face aux entreprises comme la relocalisation, la réindustrialisation, le conditionnement des aides aux entreprises au respect de critères environnementaux et sociaux ; renégocier le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le placer sous l’égide de l’ONU…
Autre volet, revenir sur les privatisations et défendre l’outil industriel national avec par exemple : renationaliser des aéroports ou les autoroutes Élargir le droit de réquisition de l’État pour les usines et entreprises d’intérêt général en cas de nécessité Décréter un moratoire sur les partenariats publics-privés Interdire les licenciements économiques par les entreprises qui versent des dividendes ou recevant des aides publiques.
Autre grosse proposition : créer un pôle public bancaire grâce à la socialisation de certaines banques généralistes, qui réorientera le crédit vers la bifurcation écologique et sociale de la France et financera les très petites, petites et moyennes entreprises sur des critères sociaux et environnementaux.
Ou encore, définanciariser l’économie réelle, refuser le chantage à la dette publique, ou faire la révolution fiscale.
Il y a encore beaucoup de choses mais, Thomas nous aide à comprendre ce projet fiscal et si les arguments que cela ferait fuire les entreprises créatrices d’emplois ou encore que tout cela détruirait l’économie sont réels ou non.
Ce week-end, c’était un peu deux salles deux ambiances en matière d’actualités politiques. Sous les luxures du Palais de l’Elysée, Emmanuel Macron a été investit pour 5 nouvelles longues années. A quelques kilomètres de là, aux Docks d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, se déroulait la 1ère convention de la NUPES : le nouveau nom donné à l’alliance des gauches.
Cette « Nouvelle Union Populaire Économique et Sociale », que ses partisans présentent déjà comme historique, peut-elle porter Mélenchon à Matignon ? Arrivé en troisième place à la Présidentielle, le leader des Insoumis est parvenu à réunir en quelques jours la gauche longtemps divisée. Si elle s’est affichée unie et combative samedi dernier, lors de son premier meeting, il reste néanmoins des dissidences. Alors, quels sont les défis qui attendent la NUPES ? Nous aborderons la question avec Thomas.
Face à cette gauche plus ou moins réunie, mais combative, se pose aussi la question de la stratégie d’Emmanuel Macron pour les législatives qui arrivent à grand pas. Alors, pour vous aider à y voir le plus clair possible, Anaelle Abasq, journaliste, décrypte la situation avec l'œil expert de l'économiste Thomas Porcher.
Union des gauches ; déception de certains économistes face à la croissance zéro de la France: Thomas Porcher décrypte l'actualité...
Une semaine après l’élection présidentielle, 6 semaines avant les législatives : le défilé du 1er mai s’est déroulé dans un contexte-d’entre-trois-tours qui a donné une allure particulièrement politique à cette journée internationale des Travailleurs. Dans les rues de Paris, ce sont plusieurs milliers de manifestants et manifestantes qui ont défilé pour montrer leur opposition à Emmanuel Macron, pour exiger plus de justice sociale, mais aussi pour “dire aux partis de la gauche de s’unir”. Alors, dans la journée, nous avons pu apercevoir quelques dirigeants de gauche se saluer au milieu du cortège, mais ce qui était véritablement attendu, c’était les discussions entre La France Insoumise et l’Europe Ecologie Les Verts, qui ont eu lieu le soir même et qui se sont terminées tardivement dans la nuit entre dimanche et lundi. A cette heure, où en sont les négociations pour une Union Populaire ? On fera le point avec notre analyste Thomas Porcher.
Et puis la déception de certains économistes face à la croissance zéro de la France. L’Insee a publié les chiffres de la croissance économique du pays vendredi dernier. On décrypte tout ça avec Thomas, c’est l’Instant Porcher.
Clés : Macron ; Présidentielles 2022
2 jours après l’élection présidentielle, nous nous retrouvons sur Le Média avec Thomas pour décrypter cette actualité bouillante.
Bien évidemment, aujourd’hui, nous allons revenir sur cette élection présidentielle, en tirer un bilan. Nous évoquerons aussi l’enjeu de ce fameux “troisième tour” : les législatives pour lesquelles les opposants à Emmanuel Macron ont déjà lancé leurs campagnes.
Et enfin, nous reviendrons sur la montée effrayante du RN en France et sur le plan de Marine Le Pen pour les échéances à venir.
On décrypte tout ça avec Thomas, c’est l’Instant Porcher.
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Gauches ; Présidentielles 2022
Au programme de ce nouvel épisode de L'instant Porcher présenté exceptionnellement par notre journaliste Nadiya Lazzouni : après la déception, l'heure est désormais au bilan. Il y a quand même de bonnes nouvelles. Jean-Luc Mélenchon est le troisième homme de l'élection présidentielle avec 21,9 % des voix.
Le candidat de la France insoumise était loin, et en même temps si proche du second tour. Moins de 400 000 voix, soit 200 000 de moins qu'en 2017. Avec ce score, Jean-Luc Mélenchon s'installe un peu plus en première force à gauche. Ses idées politiques sont debout. Le leader de La France insoumise a fait un carton plein dans les grandes villes de l'Hexagone, dans les quartiers populaires ou encore dans les territoires ultramarins.
C'est du succès de Jean-Luc Mélenchon dont nous parlerons avec Thomas Porcher. Un succès qui aurait pu être une victoire si la gauche n'était pas aussi fracturée. Quel avenir pour le PS, Europe Ecologie-Les Verts et le Parti communiste ? Autant de questions auxquelles notre analyse apportera une réponse.
Clés : Gauches ; Présidentielles 2022
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel instant Porcher. Je suis ravie de vous retrouver. Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter car nous sommes à quelques jours de l’élection présidentielle et il y tant de discours qui gravitent autour de nous. Notre meilleure arme c’est de les connaître, et de les comprendre.
Au programme aujourd’hui, les gauches françaises déchirées vues de l’international, et ce qui s’y passe à l’intérieur par Thomas ; Marine Le Pen, premier parti prolétaire de France ; et enfin les stratégies politiques d’envoyer des candidats aux élections législatives dans des territoires qui ne sont pas les leurs. On va décrypter tout ça, c’est l’Instant Porcher.
... Marine Le Pen détourne les politiques néolibérales au profit de l'immigration. Elle réindustrialise par les baisses de charges = échec, aucune stratégie industrielle ... la startup nation ... donation de 100 000 € tous les dix ans, elle s'adresse aux plus riches, programme d'orientation libérale ... l'économie a toujours varié au FN, pas l'immigration. ... posture pour gagner des voix. Maintenant elle est pro-européenne. ... ML ne changera en rien la vie des plus pauvres ... Parachutages ...
Clés : Gauches ; Guerre
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel instant Porcher. Je suis ravie de vous retrouver. Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter car nous sommes dans la ligne droite vers l’élection présidentielle et tant de discours gravitent autour de nous. Notre meilleure arme est de les connaître, et de les comprendre.
Au programme aujourd’hui, la dépendance européenne au gaz et pétrôle russes ; les tarifs records de l’essence aux pompes ; et la possibilité d’un Mélenchon au second tour de la présidentielle. C’est l’Instant Porcher.
Comme vous avez certainement pu le constater, cela fait plusieurs jours au Média, que nous consacrons une place importante au conflit ukrainien dans notre analyse et notre décryptage de l’actualité, notamment dans les Contre-matinales. Dans ce contexte diplomatique mondial très tendu, il est important d’avoir les clés pour comprendre et maîtriser les discours de chacun et chacune.
Au programme aujourd’hui : l’Ukraine. Un point sur la situation mais aussi sur l’impact économique que va avoir le conflit aussi bien en Russie qu’en France. Et bien sûr, on revient sur la candidature d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle. On discute de tout ça avec Thomas. C’est l’instant Porcher.
Tr.: ... ne jamais humilier en géopolitique ... pas de postures morales ... l'occident n'a pas toujours été parfait ... ya une forme de géométrie variable à arrêter. Condamner, présenter une voie de sortie ... négocier ... le gaz n'est pas encore sous sanctions ... l'impact va être très fort sur le pouvoir d'achat ... /candidature Macron ... paix, tranquillité, modération, plus vieux, plus calme ... le naturel revient en boomerang ... son programme est très dangereux, on ne va pas en parler ...
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Clés : Économie ; Gauches ; Présidentielles 2022
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel instant Porcher. Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter car nous sommes dans la ligne droite vers l’élection présidentielle et tant de discours gravitent autour de nous. Notre meilleure arme est de les connaître, et de les comprendre.
Au programme aujourd’hui, on revient sur le vote de la primaire populaire qui a débuté jeudi matin et ce collectif qui milite pour une union des gauches. Taubira, et après ?
On parlera aussi d’un gros thème de campagne présidentielle : le travail, le SMIC — où les travailleurs sont dans la rue quand, en même temps, Macron propose le travail jusqu’à 45h par semaine pour les jeunes.
Et enfin toujours notre président, Macron décide de ne pas participer aux débats du premier tour, on va en savoir plus, c’est l’Instant Porcher.
... aujourd’hui :
Fini le franc, le mark allemande, la lire italienne… il y a 20 ans apparaissait la monnaie unique européenne : l’euro ! 340 millions de citoyennes et de citoyens de 19 Etats de l'Union utilisent la devise. Et l'euro a aujourd'hui un poids comparable à celui du dollar dans les transactions financières mondiales. Fin du dumping monétaire entre états, régulations, inflation… on va faire le tri 20 ans après.
Le gaz et le nucléaire, des énergies durables ? En tout cas ils pourront bénéficier de financements labellisés « durables », selon une proposition de la Commission européenne envoyée aux États membres le 31 décembre. Médiapart titre “Énergie : l’Europe accusée de « greenwashing »”. En effet le document provoque une levée de boucliers et divise l’Europe, c’est ce que nous raconte le papier. Notre Président de la République Emmanuel Macron en est certain : “le cœur de la stratégie européenne doit passer par le nucléaire” tout en disant qu’en France, “nous allons construire des réacteurs de nouvelle génération plus sûrs et qui produisent moins de déchets” dans les colonnes du Parisien.
L'article de Médiapart : https://www.mediapart.fr/journal/economie/040122/energie-l-europe-accusee-de-greenwashing
L'article du Parisien : https://www.leparisien.fr/politique/europe-vaccination-presidentielle-emmanuel-macron-se-livre-a-nos-lecteurs-04-01-2022-2KVQ3ESNSREABMTDWR25OMGWEA.php
Valérie Pécresse veut “nettoyer les quartiers au Karsher”, dit-elle dans le journal La Provence. Perdue entre LREM et l’extrême droite qui tous deux marchent sur ses plates bandes, la candidate LR réaffirme sa stratégie et s’inspire du sarkozysme dont elle reprochait l’absence de solutions nouvelles d’ailleurs. En 3 mots : délinquance, immigration, autorité. Voilà la ligne claire de LR pour cette campagne présidentielle.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1480616050119090180
"
Le Média @LeMediaTV · 10 janv.
POURQUOI L'EURO EST UNE CATASTROPHE MONÉTAIRE
"L’euro n'a pas tenu sa promesse. La croissance n'a pas été là. Les emplois n'ont pas été là. Aujourd'hui, ce qui règne c'est la concurrence, l'austérité, et la précarité pour les plus jeunes".
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"
Ndlr: il cite négawatt, mais n'est pas clair / atteinte de 100%enr Car passera par le gaz. Désolant :-(
"SI MACRON EST RÉÉLU..." : LA SÉVÈRE MISE EN GARDE DE THOMAS PORCHER
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Ça y est, on est en 2022 ! Et qu’est-ce qu’on va avoir des choses à dire, décrypter, et comprendre cette année ! Nous sommes toujours ravis de vous retrouver avec Thomas Porcher. Au programme aujourd’hui, on fait un bilan de l’année 2021.
On commence avec notre Président de la République : que conclure du quinquennat Macron ? Puis on reviendra sur les deux ans de la crise sanitaire : que nous a-t-elle appris de notre système social ? Les applaudissements du premier confinement ont-ils été traduits dans la vie quotidienne, pour les premiers ou seconds de cordée par exemple ?
Comme d’habitude, on discute de tout ça avec Thomas, c’est l’instant Porcher.
Au programme de l'Instant Porcher cette semaine : le débrief de l'interview de Macron sur TF1, la dernière sortie du président de la Cour des comptes Pierre Moscovici pour "maîtriser nos dépenses de santé", et enfin un décryptage des enjeux autour de l'hypothétique primaire de la gauche.
"Mes valeurs ne sont pas celles d’un Président des riches” s’est défendu Emmanuel Macron sur TF1 mercredi dernier. La chaîne de la famille Bouygues a accordé au chef de l’État un entretien de 2 heures en prime time. On va discuter de cette séquence et comprendre les dessous avec Thomas comme à notre habitude.
“Il faut maîtriser nos dépenses de santé” c’est ce que nous affirme Pierre Moscovici, Premier Président de la Cour des comptes. Qu’est-ce qu’il veut dire par là, en pleine pandémie et crise de l’hôpital public ? L’ancien ministre de l’économie et des finances sous François Hollande a fustigé la dépense publique, mais dit être contre “l’austérité” : il vante une meilleure organisation, le numérique, le développement des professions intermédiaires, l’augmentation des tarifs hospitaliers… bref, en avant la performance.
Et enfin le fantasme autour de l’alliance des gauches. La maire de Paris et candidate à la présidentielle Anne Hidalgo a appelé sur le plateau du 20h de TF1 à l’organisation d’une primaire de la gauche le 8 décembre dernier… La veille Arnaud Montebourg s’est dit prêt à « offrir sa candidature » et a appelé à un rassemblement de la gauche derrière un projet commun. La socialiste, le matin même de sa déclaration, affirmait sur France 2 qu’une « union artificielle ne fonctionnerait pas ». Pas question pour Yannick Jadot ou encore Jean-Luc Mélenchon se de lancer dans cette primaire à quelques mois du scrutin. Sans oublier les rumeurs autour de Christiane Taubira… Des stratégies à comprendre et analyser, et on va le faire comme d’habitude, ensemble, et avec Thomas.
Le secteur public coûte trop d’argent ? Est-il le bouc émissaire de la crise ? Y’a-t-il trop de fonctionnaires en France ? On analyse tout ça avec Thomas Porcher....
Le secteur public coûte trop d’argent ? Est-il le bouc émissaire de la crise ? La grande période de campagne présidentielle est lancée et Valérie Pécresse, gagnante de la primaire Les Républicains en fait une mesure phare de son programme : le redressement des comptes publics et la suppression de 200 000 postes de fonctionnaires administratifs. C’était aussi une promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017. Y’a-t-il trop de fonctionnaires en France ? On analyse tout ça avec Thomas Porcher.
Autre grand sujet à décrypter : les inégalités entre individus ne font qu’augmenter. Le dernier rapport sur les inégalités publié le mardi 7 décembre par le Laboratoire des inégalités mondiales montre que la crise profite aux plus riches. Actuellement, les 10 % les plus riches de la planète captent 52 % du revenu mondial, tandis que la moitié la plus pauvre n’en gagne que 8 %. La moitié la plus pauvre de la population mondiale est pratiquement dépourvue de patrimoine, puisqu’elle ne possède que 2 % du total. À l’inverse, les 10 % les plus riches en détiennent 76%. Et les chercheurs affirment je cite “L’inégalité n’est pas une fatalité, mais bien un choix politique”. Ils évoquent aussi les questions de genre et de climat, on va vite en savoir plus.
Enfin après 16 ans au pouvoir l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel laisse sa place au social démocrate Olaf Scholz et sa coalition avec les libéraux et les verts. La chrétienne démocrate a traversé la crise de 2008, puis plus récemment la crise migratoire et le covid-19, quel bilan peut-on en tirer pour l’Allemagne et pour l’Europe ? ...
Au programme de ce nouveau numéro de L’Instant Porcher : l’étude qui affirme que le quinquennat d’Emmanuel Macron a profité aux plus riches et aux ultra-riches, la question de l’impact de la crise sanitaire sur la croissance française et la réforme des retraites.
Le quinquennat d’Emmanuel Macron a bel et bien profité aux plus riches et aux ultra-riches C’est le constat d’une étude réalisée par l’Institut des politiques publiques alors qu’un rapport de Bercy affirmait le contraire quelques semaines plus tôt.
La crise du Covid-19 aura un impact plus faible sur la croissance française que la crise financière de 2008. C’est le résultat d’une étude de l’Institut des politiques publiques et du Centre pour la recherche économique. Mais est-ce vraiment le cas ?
La réforme des retraites était l’un des thèmes phares de la campagne d’Emmanuel Macron avec l’instauration d’un régime universel par points. Une réforme finalement abandonnée par l’exécutif qui songe déjà à 2022, comme l’affirme la ministre du travail, Elisabeth Borne. Alors, quelles alternatives ont été avancées par le gouvernement ?
On décrypte tout cela avec Thomas Porcher et Tania Kaddour-Sekiou.
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Au programme de ce nouvel épisode de l’Instant Porcher, la mise en place d’un chèque carburant par le gouvernement pour répondre à la hausse des prix du carburant, les propos de François Hollande sur la gouvernance d’Emmanuel Macron, la réforme de l’ISF et la question de la réduction du temps de travail.
Alors que les prix de l’énergie atteignent des plafonds historiques, les prix du carburant connaissent également des flambées record, jusqu’à 1€62 le litre à la pompe. Jean Castex a annoncé la mise en place d’un chèque carburant. 38 millions de Français bénéficieront d’une aide de 100 euros. Mais que penser de cette mesure ?
C’est une sortie inattendue. En tournée pour la parution de son livre, François Hollande ne mâche pas ses mots lorsqu’il évoque le quinquennat d’Emmanuel Macron, qu’il compare désormais à « un voyageur sans boussole qui saute d’une conviction à l’autre comme une grenouille sur des nénuphars. » Mais à l'inverse, comment pourrait-on qualifier le quinquennat de François Hollande ?
La suppression de l’ISF, l’impôt de solidarité sur la fortune, faisait partie du programme d’Emmanuel Macron. Une suppression qu’il estimait nécessaire pour relancer l’économie française. Un rapport vient pourtant de contredire les arguments du Président de la République. Alors à qui a vraiment profité cette mesure ?
« Le passage aux 32 heures est plus que jamais d’actualité », ce sont en tout cas les propos de la CGT qui milite pour une réduction du temps de travail car cela permettrait notamment de baisser le chômage. A ce sujet, la ministre du travail, Élisabeth Borne, a pointé une proposition « totalement décalée ». Finalement, la baisse du temps de travail pourrait-elle être une solution pour lutter contre le chômage ?
... la hausse des prix de l’énergie et les pénuries mondiales, l’affaire des Pandora papers et le rapport du gouvernement sur le pouvoir d’achat des Français.
En raison de la reprise économique mondiale, les prix de l’énergie atteignent des plafonds historiques partout dans le monde. D’autres produits sont également victimes de pénuries. En France, Jean Castex, le premier ministre, a annoncé la mise en place d’un bouclier tarifaire. En clair, le blocage du tarif du gaz jusqu’en avril 2022. Concernant la hausse des prix de l’électricité, le premier ministre a annoncé la limitation de la hausse du tarif à 4%. Alors, quel impact la hausse des prix de l’énergie va-t-elle avoir sur la facture des Français ?
Les Panama papers en 2016, les paradise papers en 2017 et plus récemment les pandora papers, vous avez tous déjà entendu parler de ces vastes affaires d’évasions fiscales. Les pandora papers, ce sont des chiffres qui donnent le tournis. Une fuite de près de 12 millions de documents. Pas moins 29 000 sociétés écrans. Et surtout, des milliers de milliards de dollars détournés dans des paradis fiscaux entre 1996 et 2020. Thomas Porcher nous expliquera comment les paradis fiscaux sont apparus et comment peut-on lutter efficacement contre l’évasion fiscale.
À quelques mois du premier tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron veut faire oublier cette image qui lui colle à la peau, celle de président des riches. Plusieurs membres du gouvernement multiplient les opérations séductions et affirment que les revenus et le niveau de vie des Français a augmenté depuis le début du quinquennat. Alors, est-ce vraiment le cas ?
On décrypte avec notre journaliste Tania Kaddour-Sekiou et l'économiste Thomas Porcher.
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Le lundi 13 septembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité des Grandes Geules. Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a défendu son projet de loi d’urgence sociale comprenant notamment le blocage des prix des produits de première nécessité (gaz, électricité, alimentation) et l’augmentation du SMIC à 1400€ nets par mois. Il a expliqué que cette mesure pouvait être prise rapidement par un simple décret.
Jean-Luc Mélenchon a aussi dénoncé l’accumulation de profits des entreprises du CAC 40 pendant la crise sanitaire alors que le reste de la population pâtissait de la crise sanitaire. Il a ainsi expliqué qu’avec les 51 milliards d’euros de bénéfices du CAC 40 lors de l’année écoulée, on aurait pu créer 1 million d’emplois au salaire moyen. Et face aux remarques sur le risque d’évasion fiscale des plus riches, le candidat à l’élection présidentielle a rappelé sa proposition de mise en place d’un impôt universel, comme le font les États-Unis.
Le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a également expliqué qu’il voulait refonder la police en renforçant les moyens de la police judiciaire dédiée aux enquêtes au long-cours quand l’accent est actuellement mis sur la BAC qui concentre ses missions sur le flagrant délit. Il a dit vouloir revenir à une logique de gardiens de la paix en la matière.
Jean-Luc Mélenchon a aussi répondu aux questions concernant la proposition d’Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants. Il a expliqué que cette mesure était non seulement coûteuse mais que de surcroît elle ne répondait pas aux demandes des syndicats. Il a expliqué quant à lui être favorable au rattrapage du gel du point d’indice et à une augmentation des salaires, mais aussi à une augmentation du nombre de postes dans l’Éducation nationale pour diminuer le nombre d’élèves par classe.
Enfin, interrogé sur la place de Zemmour dans l’élection présidentielle, il a expliqué que ce dernier créait de la peur pour créer du liant à droite.
Tr.: avec les deux avocats des GG, Marie-Anne Soubré et Charles Consigny, ainsi qu’avec Thomas Porcher, professeur d’économie. selon https://rmc.bfmtv.com/emission/jean-luc-melenchon-face-aux-grandes-gueules-2048143.html
Nouveau numéro de L'instant Porcher consacré aux élections régionales et départementales marquées par une désertion des bureaux de vote par les électeurs. On décrypte avec notre journaliste Elsa Margueritat et l'économiste Thomas Porcher.
Le roi est mort vive l’abstention ! La grande gagnante des dernières élections régionales, cela ne vous l’a pas échappé, c’était bel et bien l’abstention. Alors certes, les élections régionales ne mobilisent guère : élections aux enjeux plus opaques, pour des listes et des programmes peu clairs… Cependant cette fois, l’abstention historique alerte : d’environ 50 % en 2015, nous sommes passés à 67% d’abstention…
La réforme de l’assurance-chômage ne fait pas l’unanimité vous le savez. Et le Conseil D’Etat qui devait la valider et qui avait été saisi par plusieurs syndicats, a suspendu mardi dernier les nouvelles règles de calcul que prévoit la réforme.
Les différents enjeux des élections régionales ont ouvert un débat quasi sans fin à gauche. Pourquoi sommes-nous aujourd’hui à un point où il y aurait deux gauches irréconciliables ? Pourquoi certains s’insultent et s’invectivent, s’accusent de ne pas être suffisamment de gauche, voire pas de gauche du tout ? La boussole républicaine semble indiquer toutes les directions… au détriment des électeurs.
Tr.: ... en Pays de Loire, Mr Matthieu Orphelin a voté la loi travail, de nombreux à gauche ont dû s'en souvenir ... Le seul programme économique crédible est celui de JLM, soutenu par de nombreux économistes crédibles. ... Parler du fond, éliminer les gens pas crédibles, et ça va se décanter ... Le fond est économique.
Au programme de ce nouveau numéro ... décryptent le plan de Macron pour imposer l'austérité et s'attaquer à notre modèle social, le sujet controversé de l'épreuve de SES lors du baccalauréat, et enfin la proposition de Pascal Canfin pour un "nouvel âge progressiste de la mondialisation".
Après le rapport de la commission sur l’avenir des finances publiques, c’est au tour de la cour des comptes de délivrer le 15 juin dernier un document à Emmanuel Macron sur l’état des finances et la conclusion de ce rapport ne verse pas dans l’originalité : compression des dépenses publiques. C’est simple, si l’on en croit les auteurs de tous ces rapports, la seule et unique façon de pouvoir un jour sortir de la crise, c’est de mener une offensive sur les services publics et notre modèle social qui nous a permis, au hasard, de réduire les conséquences sociales de la crise sanitaire.
C’est la fin de cette année scolaire difficile pour les élèves et qui dit mois de juin dit… épreuves du sacro-saint baccalauréat. Lundi 7 juin les personnes qui passaient l’épreuve de sciences économiques et sociales ont eu le plaisir de composer sur un sujet dont la formulation a beaucoup fait débat au sein des économistes.
Dans une tribune parue dans Le Monde et dans une note chez Terra Nova, le président de la commission environnement Pascal Canfin a réclamé la consolidation de ce qu’il appelle un « nouvel âge progressiste de la mondialisation ». Et ça semble plutôt simple à lire ces lignes : mise en place d’un impôt commun pour les entreprises, rendre les banques centrales plus puissantes, commerce et finance en faveur du climat… Formidable, une forme de mondialisation verte qui nous sauverait tous de la catastrophe écologique vers laquelle on va tout droit. Vraiment ?
Clés : Économie ; Gouvernement ; Inégalités ; Politique
Au programme de L’instant Porcher cette semaine : la dernière enquête IFOP/L’Humanité qui met en lumière les attentes des Français en matière de justice sociale, le sommet sur l’avenir des finances africaines, et enfin la conférence sur l’avenir de l’UE.
À quoi aspirent les Français ? Cette question est évidemment centrale dans une démocratie mais elle l’est d’autant plus que les élections présidentielles auront lieu dans moins d’un an. C’est une question simple posée par le journal l’Humanité et l’institut de sondage de l’IFOP à un panel de Français. Et la réponse pourrait en étonner : les Français aspirent à de la justice sociale.
Quel destin pour l’Afrique ? Ce continent a particulièrement souffert de la crise sanitaire sur le plan économique. C’est sur ce constat que s’est tenu un sommet en France sur l’avenir des finances africaines. Mais quel chemin va être imposé par l’Occident en Afrique ?
Jusqu’en janvier 2022, va se tenir la conférence sur l’avenir de l’Union européenne. Au lendemain de la crise sanitaire, qui s’ajoute aux crises de la Grèce, des dettes souveraines entre autres, un tel événement n’est pas sans arrière-pensée. Comment redorer l’Union européenne, elle qui est toujours remise en cause : pas démocratique, puissance financière, contre les modèles sociaux des pays ? Coup de comm’ ? Quel est le véritable avenir de l’Union européenne ?
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1396888727427837954
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Le Média @LeMediaTV · 8h
POURQUOI L’UNION EUROPÉENNE NE SERA JAMAIS DÉMOCRATIQUE
Jusqu’en janvier 2022, va se tenir la conférence sur l’avenir de l’UE. @ElsaMargueritat et @PorcherThomas nous expliquent pourquoi il ne faut rien attendre de cette conférence.
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Clés : Économie ; Gauches ; Politique
Au programme de L'instant Porcher cette semaine : la suppression de l'ISF et ses conséquences, qui sort gagnant ? Nous dirige-t-on vers des primaires à gauche en vue des présidentielles (2022 ou jamais) ? Enfin, Thomas Porcher et Elsa Margueritat décrypteront également les enjeux s'agissant des prochaines échéances électorales.
Emmanuel Macron a déclaré récemment être très fier de la suppression de l’ISF : impôt injuste, taxe sur la réussite... quels sont les vraies conséquences de cette suppression ? Qui gagne qui perd ?
La course à la présidentielle s’agrémente d’appels, pétitions pour une union... La force du nombre mais pas celle des idées. Au risque de répéter les mêmes erreurs.
Bientôt nous aurons à élire nos élus aux régions et aux départements, mais ces élections s’annoncent très... floues. Alliances étranges dans certaines régions, course au poste... On décrypte avec Elsa Margueritat et Thomas Porcher.
Ndlr : avec son retour d'expérience, véritable plébiscite à JLM++
Clés : Écologie ; Économie ; Gouvernement ; Macron
Au programme de L'instant Porcher cette semaine : l'hypocrisie de Macron en matière d'écologie, la catastrophe humanitaire latente dans les pays les plus pauvres, et enfin les velléités d'alliance à gauche en vue des présidentielles de 2022.
C’est sur une chaîne américaine que le Président de la République Emmanuel Macron a décidé de commencer à dresser un bilan de son mandat, cette fois-ci en termes d’écologie. Revenant sur la catastrophe de la taxe carbone, celui-ci propose un accompagnement des personnes et des investissements publics... tout en préparant l’austérité à Bruxelles.
Les pays les plus pauvres n’ont pas souffert du virus autant que les pays occidentaux. Pour autant, économiquement, c’est eux qui risque le plus : recul d’une dizaine d’années en termes d’aide humanitaire et d’avancées pour les populations. Une catastrophe latente qui est bien muette dans les médias.
Alliance ou pas alliance ? Si les Français ne semblent pas du tout attendre que la gauche s’allie, les partis de la grande constellation de la gauche y œuvrent doucement. En se réunissant, ceux-ci tentent de dépasser les clivages... bien vainement. On décrypte avec Elsa Margueritat et Thomas Porcher.
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Clés : économie ; La République en Marche ; Macron
Dans l'indifférence médiatique, Emmanuel Macron a proposé une esquisse de ce que devrait être son deuxième mandat s'il était réélu en 2022. Thomas Porcher et Elsa Margueritat analysent et décryptent les grandes lignes de ce document dans ce nouveau numéro de L'instant Porcher.
Les commentateurs s’en sont désintéressés, il s’agit pourtant d’un des événements les plus importants du quinquennat de Macron : dans un pacte de stabilité présenté à la Commission européenne, le président de la République annonce la feuille de route d’un éventuel futur mandat. Feuille de route résumée par un mot : l’austérité.
Des solutions à la crise sanitaire, plusieurs en proposent. Le Fonds Monétaire International a une solution toute trouvée, déjà proposée en 2013 : taxer les plus riches. Mais que cache cette consigne ?
Liesse et allégresse dans le monde des affaires suite au rachat du groupe Suez par Veolia. Si Bruno Le Maire félicite un accord qui ne mettrait pas en péril les emplois, les choses sont loin d’être aussi féeriques : on décrypte, avec Thomas Porcher.
Au programme de L’Instant Porcher cette semaine : l’ode à la sacro-sainte concurrence de la commissaire européenne Margrethe Vestager, le bilan du gouvernement français en matière d’écologie et enfin le confinement en demi-teinte annoncé par Emmanuel Macron.
Dans une tribune du 29 mars dans Le Figaro, la commissaire européenne Margrethe Vestager annonce la couleur : en temps de crise, il faut se recentrer sur les priorités. Éducation ? Préservation de notre modèle social ? Budget pour les hôpitaux ? Que nenni. Par les temps qui courent, c’est la libre concurrence des marchés qu’il faut préserver.
Un jour plus tôt, le 28 mars, des milliers de personnes manifestaient dans plusieurs grandes villes de France réclamant davantage de lois ambitieuses pour le climat.
Si la communication d’Emmanuel Macron se défend d’un bilan écologique inédit, en appuyant sur les promesses de campagne du président de la République, les citoyens ne sont pas convaincus : timides avancées sur le plan des énergies renouvelables, peu de lois pour inciter les entreprises à adopter des démarches vertes, etc.
Quelques jours plus tard, après plusieurs semaines de silence, le chef de l’exécutif s’est enfin exprimé sur la crise sanitaire. Le président tente de rassurer sur le confinement en demi-teinte, la catastrophe de la campagne vaccinale, réaffirme son soutien au personnel des hôpitaux…
Au programme de L'instant Porcher cette semaine : la dette Covid et le putsch économique qui se prépare, les prévisions de croissance du PIB, et enfin la dégradation des relations entre l'Union européenne et la Chine à la suite des sanctions visant des hauts-fonctionnaires chinois eu égard à la répression de la communauté ouïghoure au Xinjiang.
Le président de la commission pour l’Avenir des finances publiques a rendu dernièrement son rapport à Matignon sur la fameuse dette COVID, rapport qui a pour mission d’éclairer la trajectoire des finances publiques au sortir de la crise sanitaire. Accueilli tièdement par l’opposition, qui évoque un accord qui ne changerait pas grand chose à la politique actuelle du gouvernement, celui-ci a pour ambition d’éviter que la dette ne gonfle à 128% du produit intérieur brut durant l’année 2021.
L’horizon économique semble enfin connaître une éclaircie. C’est en tout cas ce que prévoient les économistes de la Banque de France qui évoquent une hausse de la croissance du produit intérieur brut : 5,5% en 2021 et 4% en 2022.
Nette dégradation des relations diplomatiques entre l’Union européenne et la Chine depuis quelques semaines. En réaction à la répression de la communauté ouïgoure au Xinjiang, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé de sanctionner quatre hauts fonctionnaires chinois qui ont désormais interdiction de voyager au sein des pays de l’Union européenne, et qui ont vu leurs éventuels avoirs européens gelés.
Tr.: ... il n'y a pas de lien entre dépenses publiques et dette publique, le constat de départ est erronée ... un comité d'experts dont on sait ce qu'ils pensent pour décider ou bien un choix démocratique ? C'est très inquiétant ... ex de la Grèce ...
Troisième édition de notre émission L’instant éco où nous retrouvons notre chroniqueur Thomas Porcher pour décrypter deux sujets cette semaine.
Cela n’a pas dû vous échapper : les politiques tentent par tous les moyens de s’immiscer sur les réseaux sociaux. C’est sur Tik Tok, Youtube, Clubhouse ou encore Instagram que les membres du gouvernement tentent de séduire les générations les plus jeunes et c’est sur une chaîne youtube suivie par plus de 6 millions d’abonnés, qu’Emmanuel Macron a décidé de sensibiliser aux gestes barrières. Comment interpréter cette nouvelle stratégie du gouvernement à l’heure où la jeunesse tente d’alerter sur sa détresse ?
Le 8 mars dernier, nous célébrions la journée des droits des femmes. L’occasion pour nous de revenir sur la politique du gouvernement en termes de lutte contre les différences entre les hommes et les femmes et notamment l’impact des réformes sur le travail comme la loi travail ou l’assurance chômage.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1371808964443262977
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Le Média @LeMediaTV ·14h
« Les politiques, ils ont les manettes pour changer la vie des jeunes. Leur but, c’est pas d'aller faire les guignols avec des influenceurs. Pour moi, on est vraiment au dernier étage de la décomposition du système politique. » - 1 - 118 - 262
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L'instant éco
Deuxième édition de L’instant éco avec notre chroniqueur Thomas Porcher, qui décrypte aujourd’hui trois sujets.
Il revient notamment sur les deux unes consécutives du journal Libération selon lesquelles certains électeurs de gauche habitués au front républicain ne feraient pas barrage en 2022. Comment interpréter ce revirement à un an des élections présidentielles ?
Alors que les sondages révèlent l’avance de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron pour 2022, un vieux refrain retentit une nouvelle fois à gauche : celui de l’union. Malgré les divisions, subsiste-t-il un espoir d’une candidature commune ? Est-elle réellement souhaitable ?
Enfin, il s’agit probablement de l’une des dernières grandes réformes sociales de ce quinquennat : Elisabeth Borne, ministre du travail, a présenté le 2 mars son projet de réforme de l’assurance chômage. Repoussée de nombreuses fois en raison de la crise sanitaire, controversée et notamment par les syndicats elle entrera en vigueur dès cet été.
Ndlr : TP ne sauve que Mélenchon et Montebourg...
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Podcast (remplacer "emissions" par "podcasts")
Premier épisode de notre formule de l’Instant Éco avec Thomas Porcher, économiste et membre des économistes atterrés, dans ses habits de chroniqueur au MédiaTV.
... trois sujets : le désarroi et la précarité de la génération du baby-boom des années 2000 effraient de plus en plus avec la multiplication des reportages, l’augmentation des taux de suicide et de dépression chez les plus jeunes. Comment l’aborder au prisme de la crise sanitaire ? Quelles solutions devraient être envisagées ?
Le bradage d’EDF que laisse entrevoir le projet Hercule suscite la désapprobation de nombreux syndicats et personnalités politiques attachées au service public, tandis que la Commission européenne continue de faire pression.
Faut-il rembourser la dette ? Tandis que le débat fait rage à gauche comme à droite, c’est au tour de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national de se positionner dans le débat, dans les tribunes du quotidien L'Opinion, CONTRE le remb dette !
Le confinement a jeté une lumière crue sur la précarité vécue par des Français et sur la fragilité des services publics dont on vantait auparavant la qualité. Ces éléments, l’économiste Thomas Porcher les avait décrits dans son dernier livre Les délaissés (Fayard, 2020), retenu parmi les premières sélections pour trois prix (prix de l’écrit social, du livre d’économie et le prix lycéen lire l’économie).
Selon lui, le triptyque mondialisation-financiarisation-austérité a dégradé le niveau de vie de tous, du banlieusard à l’agriculteur en passant par le gilet jaune.
...
Aujourd’hui, le vrai souci, c’est la dette privée. Mais personne n’en parle. Or, elle pourrait entraîner une crise boursière si l’activité ne repart pas rapidement.
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J’ai suivi de très loin les municipales. Je me concentre plutôt sur mes travaux et mes livres. J’ai d’ailleurs cofondé l’année dernière un centre de recherche sur l’énergie et le climat, le Crecc (center of research for energy and climate change) avec Khaled Guesmi et d’autres.
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Honnêtement, on n’a pas attendu la Convention citoyenne pour le climat pour savoir que la rénovation des bâtiments était un chantier important et qu’il fallait le faire à un rythme plus élevé qu’actuellement. Déjà, le Grenelle de l’environnement avait pour cible de rénover 400 000 habitations par an, François Hollande en avait promis 500 000. Or, dans les faits, il y a en toujours deux fois moins et c’est souvent les ménages les plus aisés qui font les travaux.
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Encore faut-il que, quand le politique interroge les Français, il les écoute et qu’il ne s’en serve pas de faire-valoir pour se gargariser d’avoir fait participer des citoyens, alors que le programme était déjà bien établi avant.
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La politique est devenue un spectacle. On va avoir droit à de belles phrases, mais rien ne va changer. On voit déjà que sur la santé, ce ne sera finalement pas « un plan massif » comme l’avait promis Emmanuel Macron, que les salariés des supermarchés ont été rapidement oubliés, que la réforme des retraites doit être menée… Pour le moment, le monde d’après c’est le monde d’avant en pire.
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Les délaissés, au-delà de leurs différences géographique, culturelle ou sociale, doivent en prendre conscience et remettre en cause ce système. La lutte doit être verticale pour une meilleure répartition des richesses. S’ils ne font rien, ils trinqueront tous comme cela a été le cas après la crise de 2008.
Propos recueillis par Jean-Christophe Catalon - 20 Commentaires
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FR - 'Réforme' des retraites, Ségur de la Santé: interviews croisées de l'économiste Thomas Porcher, membre des Économistes Atterrés, et d'Emmanuel Lechypre, éditorialiste économique sur BFMTV, sur la 'réforme' des retraites: "C'est une très mauvaise idée", sur le Ségur de la Santé: "Ce n'est pas suffisant" - 09.07.2020 - Paris, France.
© Frédérick Moulin 2020 - BFMTV2020 - Tous droits réservés.
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En matière économique, il y a des alternatives. C’est un peu son combat et il le défend dans son « Traité d’économie hérétique » publié chez Fayard. Alors que la dette justifie les nouvelles annonces d’économies du gouvernement et des cessions des parts de l’Etat dans de nombreuses entreprises qui génèrent de juteuses recettes, Thomas Porcher est l’invité de La Midinale.
VERBATIM
Sur l’économie et la politique
« L’économie reste un débat et il n’y a pas qu’une seule réponse contrairement à ce que veulent nous faire croire Emmanuel Macron ou Margareth Thatcher quand ils disent qu’il n’y a pas d’alternative. »
« L’économie est une science humaine donc c’est avant tout politique. »
« Depuis ces trente dernières années, dû à la crise pétrolière qui a ralenti le modèle d’après guerre, il y a des forces financières et des économistes qui ont fait que le modèle (libéral) a gagné. »
« Malgré le crise de 2008, celle du capitalisme libéral, on est allé encore plus loin dans la logique libérale. »
« Les 1% ou les 10% les plus riches ont cette capacité à faire passer des idées plus que le reste de la population. »
« Les plus riches, pourtant moins nombreux, arrivent à parler d’une seule voix quand il faut défendre des mesures de baisse de fiscalité. »
« Les 99% subissent cette politique depuis ces trente dernières années et ont du mal à parler d’une seule voix. »
Sur la gauche et l’économique
« La gauche a fait une erreur et s’est laissée imposer des mesures venant de droite. »
« Le Parti socialiste dans les dernières années partait du principe qu’il n’y avait qu’une seule voix (économique) et que l’on pouvait améliorer à la marge. »
« Il y a plusieurs avenirs possibles en économie et la gauche a perdu parce qu’elle a accepté de se laisser imposer l’agenda des mesures économiques par la droite. »
« La gauche a créé Emmanuel Macron. »
Sur la dette
« Un Etat ne meurt pas donc il peut constamment rembourser sa dette. »
« Il faut mettre la dette en comparaison avec un patrimoine public que l’on détient. »
« Les générations futures n’héritent pas que d’une dette, ils héritent d’un patrimoine public - patrimoine qui couvre notre dette. »
« Les marchés financiers continuent à nous prêter à des taux d’intérêts extrêmement faibles parce qu’ils ont confiance. »
« La dette est quelque chose qui a été imposée, inventée par des politiques pour promouvoir des coupes dans les dépenses sociales et des réformes libérales. »
« Quand il faut abaisser la fiscalité des plus riches, la dette n’est plus un problème, quand il faut couper dans les dépenses sociales, la dette est un problème. »
Sur les privatisations annoncées
« Ils vendent des choses qui rapportent à l’Etat donc on appauvrit le patrimoine de l’Etat. »
« A la fin du quinquennat Macron notre patrimoine public sera plus faible que notre dette. »
« On vend ce qui rapporte alors qu’on pourrait emprunter avec des taux plus faibles. »
« La base de l’économie c’est quand vous avez un actif qui rapporte plus et que vous pouvez vous endetter à des taux d’intérêt faibles, il faut s’endetter. »
« La logique c’est qu’il faut réduire la place de l’Etat. »
Sur la « jambe gauche » du gouvernement
« Je suis très étonné que des économistes brillants puissent penser qu’Emmanuel Macron avait un intérêt pour la politique sociale. »
« Il n’y aura pas de politique sociale. »
« Emmanuel Macron va réduire les aides sociales. »
« 70% des revenus des plus pauvres sont des prestations sociales donc si on les coupe, on s’attaque aux plus pauvres. »
Sur les traités européens
« Ce que je propose n’est pas compatible avec les traités. »
« Rien ne nous oblige d’appliquer les traités. »
« La France est en capacité à désobéir. »
« Qu’on soit dans l’Europe ou hors de l’Europe, Emmanuel Macron appliquerait la même politique. »
Sur les solutions politiques
« Sur le programme économique, je trouvais que le programme de Jean-Luc Mélenchon était très bien. »
« J’ai cru qu’on pouvait avoir une alliance - j’avais milité là-dessus - Jadot, Hamon, Mélenchon pour faire gagner la gauche. »
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'Comment réunir un peuple divisé en force majoritaire'
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📣 [#LesIncorrectibles] L'économiste Thomas Porcher, auteur d'un nouvel ouvrage #LesDélaissés (éd.Fayard), était l'invité d'Eric Morillot, accompagné d'Edouard Pacreau et Jean-Marie Bordry !
Catégorie Actualités et politique 734 commentaires
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Thomas Porcher, économiste résolument antilibéral et se réclamant du "post-keynésianisme", n'en est plus à son coup d'essai lorsqu'il s'agit de critiquer le discours dominant en économie. Après une "Introduction inquiète à la Macron-économie" (Les Petits matins, 2016), il publie en 2018 chez Fayard un "Traité d'économie hérétique", véritable best-seller qui s'est écoulé à plus de 50 000 exemplaires. Dans son nouvel essai, "Les Délaissés" (Fayard, 2020) , il explique que "Gilets jaunes", banlieusards, agriculteurs et cadres déclassés subissent tous à différents niveaux les effets négatifs du système fondé sur le "tryptique mondialisation-financiarisation-austérité".
La Grande table Idées d’Olivia Gesbert – émission du 27 février 2020
À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/saison-26-08-2019-29-06-2020
Catégorie Films et animations 13 commentaires
SEB il y a 6 heures
Ses solutions c est le programme l avenir en commun porté par mélenchon.
Même s il ne veut pas le dire.l
ndlr : /LAEC, je ressens idem sauf pour la sortie de l'euro ? ACT
La quasi-totalité des candidats aux élections européennes revendiquent une fibre écologiste, tandis que l’idée de « banque européenne du climat » bénéficie d’un relatif consensus. L’économiste Thomas Porcher s’interroge sur la réalité que masque cet affichage dans les programmes électoraux.
Thomas Porcher est économiste, membre du collectif Les économistes atterrés. Il a publié Traité d’économie hérétique : en finir avec le discours dominant (Fayard, 2018) et participé à Macron : un mauvais tournant (Les économistes atterrés, Les Liens qui libèrent, 2018).
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il ne faut pas être naïf. Derrière ces chiffres, il y a beaucoup d’effets de manche démagogiques. Peut-on penser sérieusement que LREM ou le PS vont sortir des centaines de milliards d’euros pour l’Europe alors que, lorsque ces partis gouvernent en France, ils n’arrivent jamais à trouver de l’argent pour l’écologie ? Rappelons qu’en 2018, la deuxième plus forte réduction de fonctionnaires a frappé le ministère de la Transition écologique. Idem pour le PS, qui avait réduit les dotations du ministère de l’Écologie, entraînant le limogeage de Delphine Batho lorsqu’elle s’en était plainte.
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Ce qui est bien avec la « banque du climat », c’est que ça ne dérange personne et donc que tout le monde est d’accord. Mais, dans les faits, cela soulève pas mal de questionnements, notamment sur la pertinence des projets à financer. Il y a des risques que cette banque finisse par financer les EPR d’EDF parce que certains jugent que le nucléaire est la solution au réchauffement climatique. D’ailleurs, qui aura la compétence pour définir ce qu’est une bonne transition énergétique à l’échelle européenne ? Avant de faire une banque du climat, il faudrait peut-être dresser une liste précise de ce qui rentre dans la transition écologique ou pas, pour fermer la porte à tous les types d’écoblanchiment.
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