Photo Le cabas solidaire, épicerie sociale de Niort - @LeCabaSolidaire
Voici une épicerie quelque peu particulière : tout le monde ne paie pas le même prix. Non, ça ne se fait pas à la tête du client... mais en fonction de ses revenus.
L’Association Soli’Niort a créé en septembre 2020 une épicerie solidaire baptisée « Le Cabas Solidaire ». A Niort (Deux-Sèvres), ce magasin propose des prix réduits à des clients dits « bénéficiaires », tandis que des clients « solidaires » paient au juste prix. Sans stigmatisation, cette épicerie – qui mise notamment sur une petite trentaine de producteurs locaux – s'appuie sur deux valeurs qui lui sont chères : dignité et qualité alimentaire. Le Cabas Solidaire a besoin de plus de clients et clientes solidaires.
Stéphanie Auger, directrice du « Cabas Solidaire »
La gâtinelle : monnaie locale de la Gâtine Poitevine
Il existe aujourd'hui en France un peu plus de 80 monnaies locales. La première est apparue en 2010, et près de la moitié sont nées ces cinq dernières années, ce qui prouve l'essor de cette idée. C’est notamment le cas de la Gâtinelle qui circule aujourd’hui dans les Deux-Sèvres. Elle a été lancée en 2017 par l'association Gâtin’émois et est aujourd’hui acceptée par une centaine de commerçants autour de la ville de Parthenay.
Jean-Michel Fourniau, président de l’Association Gâtin’émois
L'équipe Dorothée Barba Production
By: Annie Vital On: 20 janvier 2022 16:20 In: Plaidoyer With: 1 Comment
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les monnaies locales doivent protéger les liens entre les personnes, dit autrement être citoyennes.
- Pour une recension du livre de Jean-Michel Servet, on peut consulter : Sophie Swaton, « Aux origines de la monnaie », La Vie des idées , 5 décembre 2012. ISSN : 2105-3030. URL : https://laviedesidees.fr/Aux-origines-de-la-monnaie.html.
- « L’usage de la fiction du troc dans de nombreuses analyses économiques signale l’ambivalence du statut de la monnaie : insignifiante pour elle-même, mais incontournable en pratique. Les économistes définissent généralement la monnaie par ses trois fonctions et débattent de la réduction de son utilité à la fonction d’intermédiaire des échanges. Le déplacement du regard sur la nature sociale de la monnaie met au jour une autre forme d’utilité : la monnaie serait à la fois produit et productrice de relations sociales, symptôme et médium du lien social entre les individus. » Grosgeorge Marie, Martin Gilles, « La monnaie est-elle utile ? », Idées économiques et sociales, 2015/4 (N° 182), p. 35-42. URL : https://www.cairn.info/revue-idees-economiques-et-sociales-2015-4-page-35.htm
Le mythe du troc / France culture
Avant la monnaie, il y avait le troc. Si cette phrase, ...
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Notes et Références
↑1 Pierre Rimbert, 2008, Les élites, la crise et le macaroni de Mauss. Le monde diplomatique N°653 Août 2008.
↑2 Conférence de Jean-Michel Servet à Romans le 17/04/2013.
↑3 Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, Livre IV, ch. 2, 1776 ; d’après réédition, éd. Flammarion, 1991, tome II pp. 42-43.
↑4 André Orléan, 2001, La monnaie entre économie et anthropologie http://jda.revues.org/2538 le 05 08 2012.
↑5 François Flahault, Le paradoxe de Robinson, Mille et une nuits, 2005.
↑6 Karl Polanyi, Le sophisme économiciste in Revue du Mauss n° 29. Premier semestre 2007.
↑7 Karl Polanyi, Essais, 2008, textes réunis par Cangiani Michèle et Maucourant Jérôme, Seuil. p.17.
↑8 Jacques T. Godbout, 2000, L’esprit du don, éd La découverte/poche p. 25.
↑9 Bruno Théret, Les trois états de la monnaie. Approche pluridisciplinaire du fait monétaire, Revue économique, 2008/4, vol. 59, p. 813-841.
↑10 Karl Polanyi, Essais, 2008, textes réunis par Michèle Cangiani et Jérôme Maucourant, Seuil. p.25 « il ne peut exister de véritable économie de marché sans société de marché […qui] est une forme spécifique d’organisation sociale ».
↑11 op.cit. note 18.
↑12 Jean-Michel Servet, 2012, Les monnaies du lien. Presses universitaires de Lyon.
↑13 Alain Testart, 2001, Aux origines de la monnaie Paris Errance cité dans Annie Vital Décroissance de l’argent, monnaies de la décroissance in Michel Lepesant (coord.), L’antiproductivisme un défi pour la gauche Parangon 2013.
↑14 Jean-Michel Servet, 1993, L’institution monétaire de la société selon Karl Polanyi, Revue économique, vol. 44, n° 6, p. 1127-1150
↑15 Conférence de Jean-Michel Servet du 17.04.2013 à Romans-Sur-Isère.
↑16 op.cit. note 25.
↑17 Conférence de Jean-Michel Servet le 29/ 05/2013 à Romans sur Isère.
2022-01-20
À contre-courant, c'est l'émission de reportage des initiatives locales.
Clés : Démocratie ; Écologie ; Économie
82, C'est le nombre de monnaies locales en circulation actuellement en France. Impulsées par des collectifs citoyens dans le but de relocaliser la production, tout en favorisant une consommation raisonnée, leur usage suscite l'enthousiasme. Mais quel est leur véritable impact ? Notre journaliste Marine Manastireanu est allée à la rencontre de celles et ceux qui les font vivre.
Depuis une dizaine d’années en France, des collectifs citoyens ont créé leur propre monnaie, les monnaies locales complémentaires et citoyennes. La Roue en Provence, l’Eusko au Pays Basque, ou encore le Cairn à Grenoble, il y en a 82 en France. Mais ont-elles véritablement un impact ? Comment fonctionnent-elles et à quoi servent-elles réellement ?
Dans le bassin lyonnais, la Gonette existe depuis plus de cinq ans, avec 1000 utilisateurs et environ 250 000 gonettes en circulation, avec un euro égal une gonette. Un réseau restreint, mais qui tend peu à peu à se développer, reposant sur un constat simple : le besoin urgent de relocaliser la production, tout en favorisant une consommation raisonnée et résiliente.
"En moyenne, 90% des transactions monétaires se font dans les sphères financières spéculatives, cela cause des manques pour financer des projets viables sur le territoire bénéfiques pour la planète et pour l'humain.", explique Charlotte Bazire, salariée de l'association la Gonette.
Et pour garder la richesse sur le territoire, il faut un circuit vertueux : le but étant que la monnaie locale ne soit pas reconvertie en euros et qu’elle circule, du consommateur, à l’épicerie, en passant par l’agriculteur qui est lui-même consommateur. Un enjeu de taille si le réseau n’est pas assez développé.
Des contraintes aussi de double caisse pour les commerçants, et de différents billets dans le porte-monnaie pour les utilisateurs, ou un compte gonette numérique sur le téléphone, un effort minime d’après Johan. Aujourd’hui il va collecter les biodéchets dans un restaurant qui paye le service en Gonette, et qui sera donc lui-même payé en monnaie locale pour une partie de son salaire.
"Clairement ça ne va pas contrer l'évasion fiscale pour l'instant, mais si on peut arriver à montrer petit à petit l'intérêt de garder une monnaie sur un territoire, pour éviter cette évasion fiscale, peut-être que de plus en plus de personnes vont l'utiliser. Et donc la monnaie ne va pas se retrouver dans de grandes banques, qui financent des projets qui sont contraires à l'écologie et au respect du vivant.", explique Johan.
Mais où vont les euros échangés en Gonette ? Comme la plupart des fonds de réserve des monnaies locales, celui de la Gonette va à la Nef, une banque dite éthique qui finance des projets comme celui de Gaëlle, fondatrice d'une petite épicerie bio de produits locaux principalement. "C'est une banque qui publie chaque année la liste des financements qui ont été accordés, allant vers des projets écologiques, sociaux ou culturels".
Une banque autonome et transparente dans les financements qu’elles octroient, mais tributaire des banques auxquelles elle est adossée concernant sa garantie bancaire, un agrément propre qu’elle ne peut avoir depuis la loi bancaire de 1984.
Pour Marie Fare, docteure en économie et spécialiste des monnaies locales, la limite se pose quant au manque de traçabilité géographique des projets.
Mais l’efficacité économique des monnaies locales n’est pas le seul enjeu de taille. La question de l’impact social est aussi souvent questionnée. Des monnaies locales qui sont souvent considérées comme bobo tant elles englobent généralement des commerces de produits bio et locaux, donc chers. L’adhésion des collectivités au sein du réseau semble alors un levier important.
"On pourrait imaginer une bonification via les collectivités, par exemple venir échanger 10 euros contre 12 gonettes, pour chaque adhérent, ou alors pour des personnes plus en difficulté, via un quotient familial par exemple", explique Julien, citoyen bénévole à la Gonette.
Une démocratisation de la monnaie locale, qui a vocation à s’étendre aujourd’hui aux factures d’eau à Lyon. Une grande première, mais qui a fait débat pendant plus d’un an, car qui dit eau, dit Véolia, dit grand groupe du CAC40.
Pour Marie Fare, il y a toujours une tension entre mettre des critères trop stricts qui vont limiter fortement le nombre d'adhérents, ou trop larges qui laisseraient supposer que tout le monde peut faire partie du réseau.
Mais avec la demande de Véolia Eau du Grand Lyon d’adhérer à la Gonette, redéfinir une charte opposable claire est devenue une priorité, un exercice de démocratie représentative qui permet de définir ce que les citoyens attendent d’une monnaie et de rendre visible la possibilité de s’approprier des enjeux économiques à ne pas laisser aux seuls représentants politiques nationaux et européens.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1417892939586490374
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Ndlr : semble positif. Vérifier ACT
85 min
Disponible du 04/06/2020 au 02/10/2020
Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d'initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.
" Course suicidaire et inconsciente", selon Edgar Morin, l'accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l'homme, mène notre système à l'épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle et hors de tout contrôle la spéculation financière, des citoyens à travers le monde refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l'immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives fondées sur d'autres paradigmes. Reprendre le contrôle. Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l'ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives contribuent à relocaliser l'économie... À rebours du "train fou" du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, de sociologues, d'économistes et de scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l'homme au coeur du système.
L'urgence de ralentir Documentaire de Philippe Borrel (France, 2014, 1h25mn) #ARTE #Urgence #Ecologie
Transcription : ... Hervé Kempf "il ne s'agit pas d'être contre la technologie mais de se la réapproprier et de ne pas s'appuyer seulement sur elle => orienter notre système économique de manière totalement différente." Geneviève Azam "Dès maintenant, faisons comme si nous étions à la fin du pétrole et réorganisons la société en fonction du fait que nous n'avons plus de pétrole. Et prenons le temps de cette transition. Ça, c'est un raisonnement typiquement politique que ne font plus les gouvernements aujourd'hui." Cyril Dion "comment on passe de notre société à un modèle de société écologique et respectueuse de l'humain ? Donc la transition, c'est le passage entre les deux. Lancement du collectif pour une transition citoyenne ... remetttre l'humain au coeur de l'acte économique. Pierre Rhabi "le pb c'est l'être humain. S'il ne change pas, rien ne changera." ... Mouvement pour la transition. "ouvrir le champ des possibles localement." Lionel Astruc, auteur de (R)évolution. Charles-Hervé Gruyer / permaculture. La nature est super féconde. Pierre Dardot, philosophe "l'avenir est à la coordination des expériences locales" ... Namaste Solar solaire photovoltaïque ... Jeremy Rifkin ... Rajhastan, Inde four solaire lowtech "les femmes va-nu-pied" ... Pérou, Bolivie "buen vivir = vivre en plénitude" Introduire dans le droit la notion de Communs ... NDDL "une fois que t'as plus peur, t'as gagné" HK / GPII ... Tim Jacson ... Rafael Correa ...
TAGS Banque centrale européenne Changement climatique Economie Politique finance Monnaie transition écologique
Dans le contexte de cette crise sanitaire et économique inédite, il semblerait finalement que l’argent magique soit une solution. Après 40 ans de « gestion monétaire », le grand public redécouvre petit à petit qu’il serait possible et souhaitable de mettre en œuvre une véritable politique monétaire. De fait, que ce soit pour financer un plan de relance économique à la hauteur de cette crise ou pour financer la reconstruction écologique – les deux pouvant et devant être synonymes – la création monétaire s’avère une solution incontournable. Nicolas Dufrêne est haut fonctionnaire et directeur de l’Institut Rousseau. Alain Grandjean est cofondateur de Carbone 4 et président de la Fondation Nicolas Hulot. Ces deux économistes viennent de faire paraître un ouvrage pionnier en France sur la question du financement de la transition écologique grâce à une politique monétaire entièrement repensée, Une monnaie écologique (Ed. Odile Jacob, février 2020). Dans cet entretien, nous avons voulu comprendre un peu mieux ces mécanismes économiques, avoir leur avis sur des thèmes d’actualité, mais également évoquer leurs propositions. Entretien retranscrit par Dany Meyniel et réalisé par Pierre Gilbert.
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Les acteurs de marché ne peuvent pas réduire spontanément leurs émissions de gaz à effet de serre, car ils n’ont pas intérêt à le faire. Une politique monétaire soi-disant neutre ne l’est pas, car elle favorise implicitement le modèle actuel qui est un modèle fossile.
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La monnaie est devenue un commun pour une raison extrêmement simple : depuis la fin de Bretton Woods, la création monétaire est entièrement déconnectée de toute matérialité.
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il y a deux grands mécanismes de création monétaire : ce que nous avions appelé à l’époque « la monnaie d’endettement », ... La deuxième grande méthode pour créer de la monnaie, c’est ce qu’on a appelé « la monnaie libre » : elle peut être créée directement et sans contrepartie d’endettement.
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une belle formule de l’écrivain et poète Jorge Luis Borges qui dit que : « la monnaie est un répertoire de futures possibilités » ... si on associe un programme d’investissement intelligent avec une réindustrialisation « verte » et une baisse de notre dépendance aux énergies fossiles, les marges de manœuvre de l’outil monétaire sont exceptionnelles.
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Modern Monetary Theory ... MMT. ... si on réduit fortement la consommation d’énergies fossiles, on réduit fortement nos importations
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réindustrialiser la zone euro ... échec hier, aujourd’hui et demain de toutes les politiques d’austérité qui conduisent à comprimer toujours plus la part de dépenses du secteur public et qui réduisent donc les excédents du secteur privé dans un cercle vicieux infernal ... pour des pays comme le Liban, le Venezuela, l’Algérie, etc. qui sont très endettés en devises étrangères, en dollars ou en euros, ils risquent des attaques spéculatives sur leur monnaie. En outre, ils risquent une inflation importée massive, car si la valeur de leur monnaie s’effondre, cela veut dire que tout ce qu’ils vont acheter à l’extérieur va leur coûter beaucoup plus cher. Une des réponses monétaires qu’on peut avoir est de mettre en œuvre des mécanismes de création monétaire ciblés pour diminuer notre dépendance aux importations. ... des mécanismes de création monétaire qui soient ciblés pour la réindustrialisation verte, pour diminuer la dépendance aux exportations et pour financer ce qui n’est pas délocalisable.
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Après la prise de pouvoir par Hitler, le même Hjalmar Schacht crée une monnaie complémentaire, le MEFO, qui permet précisément à l’Allemagne de se passer d’un financement extérieur.
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il y a des actions que l’État français peut faire tout seul notamment sur ses banques publiques, on a parlé de la BPI mais on peut également parler des banques publiques, la Banque Postale étant une banque publique jusqu’à preuve du contraire. L’État a donc une certaine marge de manœuvre.
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après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a bénéficié d’un haircut, c’est-à-dire d’une annulation pure et simple de près de 60 % de son immense dette ... C’est grâce à l’inflation qu’ils se sont débarrassés d’un montant de dette publique astronomique ... Le modèle allemand n’est donc pas durable et il est très vulnérable aux chocs mondiaux et externes
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une unité de monnaie locale ne peut être obtenue qu’en échange d’une unité de monnaie officielle, c’est-à-dire l’euro
Ndlr : dommage, ils citent le mécanisme de monnaie nationale complémentaire (cas particulier de monnaie libre ?) avec le funeste ex allemand (traumatisant ?), mais ils n'envisagent pas l'hypothèse de l'employer de nouveau malgré la citation des limites des monnaies locales complémentaires :-( (tabou de l'alternative au capitalisme ?) => questionner ACT
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Cette conférence s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
- Eric Toussaint (économiste membre de la CADTM)
- Jean Kerrel (équipe Banques)
- Véronique Danet (équipe Banques)
- Andréa Caro (la sole violette de Toulouse)
Catégorie Actualités et politique 4 commentaires
Mémé il y a 6 jours
Quelles professions ou cursus ont les fondateurs et les membres administratifs d'une association de monnaie locale en général ?
Pour comprendre quelles compétences sont nécessaires. Est-ce très technique en terme de comptabilité, gestion, juridique, RH ? Qui faut-il pour le faire ?
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Rudy Patard il y a 1 semaine
Beaucoup de frustration sur le manque de quantification, du coup je contacte l'équipe "planification écologique". N'hésitez pas à me solliciter si vous partager cette volonté de quantifier pour projeter un "imaginaire concret".
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Rudy Patard il y a 1 semaine
Après 12 minutes je finis par chercher "kWh" dans la transcription automatique... choux blanc. Nous avons rit du Macron lorsque pour "sauver le climat" le banquier nous proposait ... une banque. Avec l'Amfi, j'avoue rester sur ma faim. Je comprends qu'il faille organiser "monétairement" la transformation du système productif et j'envisage tout à fait des outils monétaires (en précisant certaines propriétés ça serait d'ailleurs utile). Mais sans être précis sur la transformation visée, parler de mécanismes monétaires pour la mettre en œuvre me semble relever de "manœuvre" électoraliste et du 'blabla' politicien. A°) On cherche "Combien (en physique, kg, kWh, m² etc.) on donne à qui ?" B°) On détermine des outils de gestion (monétaire notamment) pour ça. Je suis tout seul à être resté sur ma faim ?
Transcription : ... développer les circuits courts, décentraliser la production d'énergie, investir dans l'isolation etc Comment financer ? /pôle public bancaire pense qu'il faut nationaliser ... désenfler l'énorme bulle bancaire qui finance des projets nuisibles. Crédit, épargne, investissement doivent être de service public, des agences locales partout, des projets locaux discutés par les citoyens, les petites et moyennes entreprises. annuler les dettes privées illégitimes ... gilets jaunes ... projet Toulouse a démarré en 2009. ... film arte "les monnaies miraculeuses" expérimentation en autriche ... monnaie fondante ... cadre légal solide ...
Résoudre la problématique du financement des énergies renouvelables auprès des ménages modestes : tel est le défi que s’est lancé le bureau d’études Tecsol en créant l’initiative Tecsolidaire.
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André Joffre, fondateur de Tecsol, estime qu’en autoconsommation collective, un quart de la production d’électricité peut être fournie par le solaire. L’idée de Tecsolidaire est donc de mobiliser des fonds privés afin de financer la quote-part qui n’est pas financée par les aides publiques sur ce type de projet. Une part fixe évaluée entre 20 et 25 % du montant des travaux. Comment mobiliser les fonds privés nécessaires ? En créant une unité de valeur, une monnaie, baptisée le Sol. Toutes les installations solaires sont concernées et tous les candidats intéressés par ce programme pourront demander la délivrance d’un Sol pour chaque MWh produit, que cette électricité soit injectée au réseau ou autoconsommée.
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on va être consommateurs et producteurs, avec la blockchain, 1/4 produit sur un immeuble 1kWcrête par logement, investir des sols sur un pj réel, 1500 €/logement
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