Des «millions» de manifestants sont attendus samedi et dimanche à travers le monde pour demander la fin des énergies fossiles. Point ...
Connu / TG le 16/09/23 à 7:53
ÉNERGIE
Le plus grand parc éolien flottant en mer va servir à alimenter des plateformes pétrolières et gazières
La Norvège vient d'inaugurer le plus grand parc éolien flottant au monde. Mais ce qui apparaît à première vue comme une bonne nouvelle est en fait le signe que le business as usual est toujours à l'œuvre. Le projet, porté par Equinor, va uniquement servir à alimenter les plateformes pétrolières et gazières voisines. Certes, leur bilan carbone s'en trouvera amélioré, mais c'est un signe de plus que la sortie des énergies fossiles est encore loin.
...
Connu / TG le 01/09/23 à 11:10
Climat
Résumé
Après un été marqué au niveau mondial par des sécheresses record, des canicules, de violents incendies et des inondations catastrophiques, il est devenu difficile de contester la réalité du changement climatique. De même, il n’est plus possible de réfuter la responsabilité des énergies fossiles dans ce bouleversement. Les géants du pétrole et du gaz en sont les premiers responsables et TotalEnergies est dans le top 20 des entreprises les plus polluantes au monde. Aujourd’hui, de plus en plus de voix, et en particulier celle de l’Agence internationale de l’énergie, appellent à la sortie des énergies fossiles et à ne plus ouvrir aucun nouveau gisement.
Après avoir longtemps contribué à semer le doute sur la réalité du dérèglement climatique, puis l’avoir minimisé, TotalEnergies se présente désormais comme champion du climat, aligné sur une ambition de neutralité carbone d’ici à 2050, passant du climato-scepticisme au greenwashing. Dans ce contexte, alors que les émissions mondiales de CO2 sont issues à 88% de la combustion des énergies fossiles, dont 39% pour le charbon, 30% pour le pétrole et 19% pour le gaz naturel, l’enjeu du calcul des émissions, tout au long des chaînes de valeurs, sous-tend la question de la responsabilité des majors dans le changement climatique, et de la cohérence de leurs engagements vers une hypothétique transition ou sortie des énergies fossiles.
Dès la signature du protocole de Kyoto, en 1997, s’est posée la question du calcul de ces émissions. L’industrie s’est alors mobilisée afin de pouvoir elle-même établir des critères et des standards internationaux pour calculer les volumes de GES émis. Ces standards, rassemblés dans le GreenHouse Gas Protocol, ont progressivement été intégrés dans les législations nationales ou communautaires. C’est donc également sur ces bases que TotalEnergies établit le calcul des émissions dont elle s’estime responsable – soit 469 MtCO2e en part patrimoniale pour l’année 2019 – et qui guide ses objectifs de réduction des émissions ou de trajectoire pour tendre vers la neutralité carbone
Pourquoi la comptabilité carbone de TotalEnergies nous interroge ?
Il est difficile de se fier aux résultats publiés par TotalEnergies car le groupe donne peu de détails sur sa méthodologie de reporting. En particulier, il n’explicite pas les volumes produits, transformés et vendus sur lesquels il s’appuie pour ses calculs. Par ailleurs, l’entreprise, qui se recommande du GHG Protocol pour son reporting, exclut pourtant de nombreuses catégories que le GHG protocol recommande cependant d’inclure.
En outre, si l’on compare les calculs des émissions fournis par TotalEnergies à ceux d’autres majors, on constate par exemple que le reporting de Shell est beaucoup plus détaillé et surtout avec des émissions 3,6 fois plus importantes, pour une production de pétrole et gaz 1,2 fois supérieure et des ventes de produits pétroliers 1,6 fois plus importantes. Les différences de volumes ne peuvent donc pas expliquer la différence des émissions reportées et se pose alors la question de la sincérité de TotalEnergies quant aux émissions de GES déclarées.
Greenpeace propose donc ici un recalcul des émissions de GES du groupe
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?E25VaQ
Sommaire
- Notre constat : l’urgence climatique est énergétique
- Notre projet : l’énergie, pilier de la planification écologique
- Nos propositions : faire la bifurcation énergétique
. Créer un pôle public et réguler les prix
. Garantir le droit à l’énergie
. Réduire la consommation d’énergie par la sobriété et l’efficacité
. Planifier la sortie du nucléaire
. Déployer le 100 % renouvelable
. Intégrer l’énergie dans les choix d’aménagement
MAJ du 19/3/22 : sortie de la version 3 -> https://melenchon2022.fr/wp-content/uploads/2022/02/Livret_UP_08_ENERGIES_web-3.pdf
Prisca Thevenot, porte-parole d'En Marche, l'assure sur Twitter. Selon elle, "prôner la fin du nucléaire permettra simplement de rallumer des centrales à charbon comme cela a été fait en Allemagne".
les chiffres ne disent pas ça. L’abandon du nucléaire en Allemagne a été décidé en 2002, et le calendrier a été accéléré après l'accident de Fukushima, pour fermer toutes les centrales en 2022. La part du nucléaire dans l'électricité produite par l’Allemagne est donc passée de 27% en 2005 à 11% en 2020. Mais ce sont les énergies renouvelables qui ont compensé, et même plus que compensé cette baisse. Leur part dans la production d'électricité est passée de 11% en 2005 à 44% en 2020.
Le charbon, lui, a vraiment baissé à partir de 2014. Il pesait pour 45% de l'électricité produite en 2005, contre 24% aujourd'hui. Si une nouvelle centrale à charbon a été mise en service en 2020, leur nombre global a bien baissé, passant de 84 en 2010 à 63 aujourd'hui. Certes, la part de l'électricité produite par les centrales à gaz a un peu augmenté, passant de 12% à 16%, mais au final ce sont bien les énergies renouvelables qui ont le plus progressé.
Les pro-nucléaire objectent que l'Allemagne doit désormais importer plus d'électricité. Et que que le maintien en service des réacteurs allemands, accompagné de l'essor des énergies renouvelables, aurait permis de faire baisser davantage le recours au charbon. Mais dire que l'Allemagne a dû rallumer des centrales à charbon comme l'affirme la porte-parole d'en Marche, est faux.
1 vue Avatar de la chaîne Avatar du compte La France insoumise
Retrouvez la conférence des AMFIS 2021 : « Pour sortir du carbone et du nucléaire, 100% d’énergies renouvelables », avec :
• Jean-Marie Brom, groupe thématique Énergie LFI
• Mathilde Panot, députée LFI
• Gilles Reynaud, sous-traitant du nucléaire et lanceur d’alerte, association Ma zone contrôlée
Visionnez toutes les conférences sur : https://amfis2021.fr/videos
Montrer moins
Confidentialité Publique
Publié originellement 22 septembre 2021
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais
Étiquettes amfis, énergie, france insoumise, nucléaire, renouvelable
Durée 46min 54sec
Commentaires 0
Aussi à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?OmpWhQ
Ndlr : vidéo qui ne va pas jusqu'à la fin (notamment ne reprend pas une q sur la m) :-( Questionner ACT
T&E's report analyses Oil World data for 2020 to assess current biofuels consumption and to evaluate the impact of the Renewable Energy Directive 10 years since it was introduced. It paints a sobering story of a policy that has driven up demand for cheap crop-based biodiesel leading to deforestation, habitat loss and greater CO2 emissions than the fossil diesel it replaces.
...
Suren Rangaraju +32 (0) 465 14 29 08
https://twitter.com/ReveilEcolo/status/1413430337749803012
"
Pour un réveil écologique @ReveilEcolo
Les biocarburants, vantés pour être une alternative aux énergies fossiles seraient la cause de la déforestation d’une zone grande comme les Pays-bas ces 10 dernières années !
On fait le point avec une nouvelle étude de @transenv
Revers de main avec index pointant vers le bas [1/20]
Image 11:30 AM · 9 juil. 2021·- 25 Retweets 3 Tweets cités 32 J'aime
Paradoxalement, l’étude suggère que les efforts visant à remplacer les carburants polluants comme le diesel par des biocarburants (soja, palme et autres huiles) augmentent les émissions de GES.
Les biocarburants, pas si bons pour la planète ? [2/20]
L'UE a pour objectif de couvrir environ 1/4 de ses besoins en énergie pour les transports d'ici à 2030 grâce à des sources renouvelables, dont les biocarburants.
En 2020, jusqu’à 5,1% des carburants utilisés provenaient d'agro-carburants d’origine agricole (1ère génération)
Pourtant, selon T&E qui a réalisé une analyse de cycle de vie complète des biocarburants de 1ère génération, en raison notamment de la déforestation, nous avons émis 80% de GES de plus avec des biocarburants depuis 2011 que si nous avions utilisé du pétrole fossile ! [4/20]
Si l’UE maintient ses politiques actuelles en matière de biocarburants, elle émettra 173 Mt supplémentaires de CO2eq d'ici à 2030, soit l'équivalent de 95 millions de voitures supplémentaires sur les routes en un an (soit aussi +75% qu’une scénario au pétrole) ! [5/20]
A qui la faute ?
Au changement d’usage des terres : des forêts tropicales sont converties en plantation d’huile de palme, de soja, détruisant la biodiversité (décimant par ailleurs les populations de certaines espèces comme les grands singes)... [6/20]
...et les puits de carbone naturel que sont les forêts. En effet, la plantation de palme est terriblement efficace et très rentable. [7/20]
Néanmoins, certains biocarburants n’ont d’ailleurs pas vraiment le vent en poupe : @TotalEnergies vient d’annoncer qu’ils cesseraient l’utilisation d’huile de palme dans toute leur chaîne de production d’ici 2023, en particulier dans leur raffinerie de la Mède ! [8/20]
Celle-ci faisait l'objet d'une plainte par plusieurs ONG environnementales. L’UE a par ailleurs accepté en 2018 de supprimer progressivement l'utilisation de l'huile de palme dans les carburants de transport d'ici 2030. [9/20]
Mais attention aux effets rebond !
L’augmentation de l'utilisation de l'huile de soja dans le biodiesel européen qui résulte de l’interdiction de l’huile de palme menace désormais de déplacer la déforestation de l'Asie du Sud-Est à l'Amérique du Sud. [10/20]
L'huile de soja utilisée dans la production de biodiesel a en effet connu un pic de + 17 % en 2020, alors que les volumes d'huile de palme n'ont augmenté que de 4,4 %, selon les données du rapport. [11/20]
L’huile de soja pourrait ainsi devenir la nouvelle huile de palme ! Pourtant, si ses émissions sont légèrement inférieures à l’huile de palme, elles restent deux fois plus élevées que celles du diesel si l'on tient compte de la perte directe et indirecte de forêts. [12/20]
Bref, passer de l’huile de palme à l’huile de soja ne résoudrait absolument pas le problème, ni des émissions, ni de la perte de biodiversité. A ce rythme, autant brûler du pétrole car c’est plus efficace. [13/20]
La solution réside peut être dans l’utilisation des biocarburants de seconde génération (déchets verts) et de troisième génération (algues).
Ceux-là sont néanmoins beaucoup plus chers, non compétitifs ou tout simplement encore à l’état de R&D pour être commercialisés. [14/20]
La question est donc complexe : il faut réduire les carburants fossiles, mais ne pas les remplacer par les biocarburants les plus facilement disponibles (première génération) car plus délétères encore pour l’environnement. [15/20]
De même, les remplacer par des biocarburants plus avancés couterait cher et serait aujourd’hui lourdement répercuté sur le portefeuille des consommateurs. [16/20]
Quelqu’un a parlé de besoin de sobriété ? C’est par ici !
En effet, une autre solution pour la réduction des émissions résiderait dans l'utilisation moindre de voitures et le développement de voitures plus légères, moins consommatrices. [17/20]
Les véhicules électriques sont évidemment également une solution mais cette mésaventure dans les biocarburants rappelle que vouloir réduire les émissions sans changer ses habitudes risque d'être très difficile, voire impossible. [18/20]
La sémantique en elle-même est d’ailleurs intéressante, voire trompeuse : quand les industriels parlent de biocarburants pour mettre en avant l’aspect naturel du produit, les ONG préfèrent le terme d’agrocarburants, plus restrictif.
[19/20]
Quoi qu'il en soit, la prochaine fois, vous saurez être vigilant quand une multinationale vantera les vertus de ses agrocarburants sur l’environnement ou quand l’UE fera valoir son utilisation des agrocarburants pour montrer son engagement pour la durabilité ! [20/20]
"
19 signatures (1 515 au 24/2/21)
Destinataire(s) : Présidents de la Métropole de Tours, du Département d'Indre-et-Loire, de la Région Centre-Val de Loire et Préfète d'Indre-et-Loire
Campagne lancée par Gardons les pieds sur Terre Réduisons le trafic aérien !
Pour avoir une chance de rester sous la barre des +1,5°C de réchauffement climatique, nous demandons :
- La fin des subventions et autres avantages en faveur de l’aéroport Tours
- L'abandon du projet de développement de l’aéroport de Tours
- La fin des vols Tours-Marseille et Tours-Londres au profit des alternatives en train
- L'investissement prioritaire dans les alternatives comme le train
- L'accompagnement à la reconversion des salariés des secteurs qui seront impactés localement
...
Soutenir cette campagne locale, c'est demander plus de transparence sur l'utilisation des financements publics, c’est aussi demander des solutions de transport d'avenir, moins carbonées et accessibles à tou.te.s, pour une société soutenable et juste. Nous ne manquerons pas de vous proposer des moyens d’action concrets dans les semaines à venir !
ANV COP21-Tours - Extinction Rebellion-Tours - Grands Parents pour le Climat Touraine - Greenpeace Tours - Les Désobéissants-Tours - Résistance Climatique
Categories Climat ; Énergies Fossiles & Industries ; Justice Sociale & Environnementale ; #Transports & Urbanisme
Nous ne voulons pas d'un retour au statu quo, à un modèle économique qui a exacerbé les inégalités sociales, mis en danger notre santé et conduit le climat et la nature de notre planète au bord de l'effondrement. Au contraire, il est temps de rendre radicalement et rapidement nos économies plus vertes, plus équitables et plus résistantes aux chocs futurs.
Nous exigeons la mise en place du plus grand programme d'investissement vert que le monde ait jamais connu, soutenu par tous les instruments financiers de l'UE disponibles pour financer une reprise verte et juste.
Cet appel s'appuie sur une déclaration signée par les principales ONG environnementales européennes [1].
...
Références :
[1] L'appel : https://bit.ly/GreenRecovery_FR
[2] https://www.oxfam.org/fr/publications/le-piege-de-lausterite
[3] Un exemple en Belgique : https://www.rtbf.be/info/dossier/emission-la-semaine-de-l-europe/detail_la-belgique-a-t-elle-subi-l-austerite-en-matiere-de-soins-de-sante?id=10497806 ; ou au Royaume-Uni : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-le-royaume-uni-paie-une-decennie-d-austerite-dans-le-systeme-de-sante-6811596
[*] Taxonomie = classification des activités économiques durables
579.089 signatures
Signature total for Leila CHAIBI, Gwendoline DELBOS-CORFIELD, Ilana CICUREL, Jean-Lin LACAPELLE, Sandro GOZI, Nora MEBAREK, Claude GRUFFAT, Marie-Pierre VEDRENNE, Sylvie BRUNET, Fabienne KELLER, Pascal CANFIN, François ALFONSI, Jordan BARDELLA, Benoît BITEAU, Manuel BOMPARD, Manon AUBRY, Mathilde ANDROUËT, Aurelia BEIGNEUX, François-Xavier BELLAMY, Gilles BOYER, Damien CARÊME, Catherine CHABAUD, Gilbert COLLARD, David CORMAND, Nathalie COLIN-OESTERLÉ, Agnès EVREN, Laurence FARRENG, Jean-Paul GARRAUD, Jérémy DECERLE, Raphaël GLUCKSMANN, Catherine GRISET, Christophe GRUDLER, Valerie HAYER, Bernard GUETTA, Virginie JORON, Aurore LALUCQ, Hélène LAPORTE, Pierre LARROUTUROU, Julie LECHANTEUX, Herve JUVIN, Pierre KARLESKIND, Thierry MARIANI, Nathalie LOISEAU, Jérôme RIVIÈRE, Philippe OLIVIER, Maxette PIRBAKAS, Stéphane SÉJOURNÉ, André ROUGÉ, Caroline ROOSE, Mounir SATOURI, Marie TOUSSAINT, Stéphanie YON-COURTIN, Véronique TRILLET-LENOIR, Salima YENBOU, Chrysoula ZACHAROPOULOU, Irène TOLLERET, Stéphane BIJOUX, Annika BRUNA, Anne-Sophie PELLETIER, Geoffroy Didier, Karima DELLI, Younous OMARJEE, Arnaud DANJEAN, Brice HORTEFEUX, Nadine MORANO, Anne SANDER, Dominique RIQUET, Michèle RIVASI, Sylvie GUILLAUME, Yannick JADOT, Emmanuel MAUREL, Pascal DURAND, Eric ANDRIEU, Gilles LEBRETON, Joëlle MÉLIN, Nicolas BAY, Jean-François JALKH, Dominique BILDE et France JAMET in France
Connue / https://wegreen.fr/group/climat/publication/action-wemove-pour-un-plan-de-relance-europeen-qui-exclut-les-energies
"
Tags géographiques : Europe
Tags thématiques : Climat Energies fossiles Energies renouvelables Plan de relance Transition énergétique
"
Mouvement de 974137 Européens ouvert à toutes celles et ceux militant pour une meilleure Union européenne, attachée à la justice sociale et économique, à la gestion durable de l’environnement, et à l’implication des citoyens dans les processus démocratiques.
...
Notre Europe protège la planète. Nous voulons que l'Europe surmonte sa dépendance aux combustibles fossiles afin de construire un système basé sur l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Il est de notre responsabilité de protéger la biodiversité, en Europe comme ailleurs. La politique agricole européenne doit soutenir une agriculture durable qui produise des aliments sains et accessibles à tous.
...
WeMove Europe SCE mbH
IBAN: DE98 4306 0967 1177 7069 00
BIC: GENODEM1GLS, GLS Bank
Berlin, Allemagne info@wemove.eu
Ndlr :
- "surmonte" semble bien trop vague ou timide... Pourquoi pas "sorte" ? Fait ATT
- manque "sobriété :-( => le suggérer. Fait ATT
- pétitions non datées Fait ATT
La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
- Téléchargez l’étude : L’Union européenne risque de subir des contraintes fortes sur les approvisionnements pétroliers d’ici à 2030 – Analyse prospective prudentielle (The Shift Project, 2020) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf
- La vidéoconférence de présentation de l’étude, ce jeudi 25 juin à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?PQTbaA
...
L’UE risque de connaître une contraction du volume total de ses sources actuelles d’approvisionnement en pétrole pouvant aller jusqu’à 8 % entre 2019 et 2030, selon une analyse offrant un détail sans précédent https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf dans une étude publique, s’appuyant essentiellement sur les estimations des capacités futures de production mondiale de brut de l’agence d’intelligence économique norvégienne spécialisée Rystad Energy.
...
l’enjeu du « pic pétrolier » constitue une raison supplémentaire forte pour entreprendre d’urgence la planification de la sortie du pétrole, sans compter pour cela sur une croissance économique mondiale qui demeure jusqu’ici proportionnelle à la consommation de pétrole.
Au regard de sa gravité, le problème du « pic pétrolier » ici posé reste pour l’heure radicalement sous-documenté et mal compris.
Contact : petrole@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
Dans un rapport publié ce mercredi, les Amis de la Terre France et Reclaim Finance mettent à l’index la place financière parisienne, qui investit toujours massivement dans le pétrole et le gaz de schiste nord-américains. Alors que le cours du pétrole est au plus bas et le climat au plus mal, cette stratégie relève d’un « pari » très risqué.
...
intitulé « La Place financière de Paris au fond du puits : le pari perdant des banques et investisseurs français sur le pétrole et gaz de schiste ». Les deux ONG appellent à l’arrêt des soutiens financiers publics et privés à ce secteur.
...
D’après le rapport « La Place financière de Paris au fond du puits », les quatre principales banques françaises, Société générale (10,9Milliars$), Crédit agricole (6 Milliars$), BNP Paribas (3,6Milliars$) et le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne (BPCE) (3,3Milliars$), ont financé l’industrie du schiste nord-américaine à hauteur de plus de 24 milliards de dollars depuis l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, en décembre 2015 [1] .
« L’année 2019 a même été marquée par un rebond de ces financements, avec 8,7 milliards de dollars accordés durant cette seule année », précisent les ONG. « Nous avons regardé l’ensemble de la chaîne : les banques françaises financent massivement les infrastructures dédiées aux énergies fossiles. Des puits [2], en passant par les pipelines [3], jusqu’aux terminaux d’exportation [4] », résume Lorette Philippot, chargée de campagne « finance privée » aux Amis de la Terre France.
Société générale a financé, à elle seule, le secteur du pétrole pour près de 11 milliards de dollars depuis 2016. La banque française a notamment soutenu des projets d’infrastructures de transport et d’exportation de gaz de schiste en Amérique du Nord, en accordant des financements directs à hauteur de 3,9 milliards de dollars à des projets de gazoducs et de terminaux de gaz liquéfié (GNL) aux États-Unis et au Canada. « C’est plus que toutes ses concurrentes françaises réunies », dit Lorette Philippot et, « plus inquiétant encore, ses soutiens ont augmenté chaque année depuis la COP21, atteignant 1,3 milliard de dollars » en 2019, souligne le rapport.
Les acteurs financiers français misent gros
... BPCE (4,4Milliars$), Crédit agricole (3,6Milliars$), BNP Paribas, AXA, Société générale et Rothschild & Co, qui sont les six plus gros investisseurs français dans le secteur du gaz et du pétrole de schiste.
...
le gouvernement devra les contraindre à mettre un terme à leurs soutiens à ce secteur, affirme Lucie Pinson. L’État doit aussi refuser de soutenir les entreprises françaises actives dans cette industrie, en l’absence de plan de transformation de leurs activités pour sortir des énergies fossiles. »
...
Lire aussi : Marre que votre argent pollue ? Changez de banque ! https://reporterre.net/Marre-que-votre-argent-pollue
Le cours du baril, passé en-dessous de zéro dollar pour la première fois lundi 20 avril face à une chute vertigineuse de la demande et à des réserves américaines proches de la saturation, a légèrement augmenté mardi 21 avril en Asie, pour revenir au-dessus de zéro.
Faute d’espace pour stocker l’excédent sans précédent de l’offre, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai a fini en baisse de 306 % à -37,63 dollars lundi 20 avril, c’est-à-dire que les vendeurs proposaient de payer les acquéreurs pour ce contrat. Ce mardi 21 avril, la tendance s’est légèrement inversée puisque le contrat du WTI s’échangeait à l’ouverture du marché à 0,56 dollar et a rebondi de 103 % pour revenir à 1,38 dollar vers 7 h (heure française). Le contrat pour livraison en juin a lui gagné plus de 5 % à 21,51 dollars. La négociation des contrats pour mai s’achève ce mardi.
Pour la branche étasunienne de l’ONG 350.org, cette chute inédite du prix du pétrole est « une preuve supplémentaire que les combustibles fossiles sont une matière première trop volatile pour alimenter nos économies à l’avenir ».
Brett Fleishman, de 350.org, a déclaré :
« Depuis le début de cette crise, les lobbyistes des entreprises ont été très actifs, et les dirigeants du secteur pétrolier et gazier ont demandé — et reçu — des cadeaux du gouvernement américain. (...) Il est temps que l’industrie des combustibles fossiles reconnaisse que, dorénavant, le meilleur et le moins cher des lieux pour stocker le pétrole se trouve dans le sol. »
Source : Ouest-France et 350.org. Photo : Pixabay.
L'Obs Société Planète
Et si le monde apprenait à être moins dépendant de ce qui le détruit ? La pandémie devait inciter l’Europe à renoncer à son addiction au pétrole, souligne Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project.
Temps de lecture 5 min
Karnes City, Texas, le 8 avril 2020. (ERIC GAY / AP / SIPA)
C’est la grande dégringolade : alors que le monde se confine pour tenter d’enrayer la propagation du Covid-19, la consommation de carburants et le prix du baril de pétrole sont logiquement en chute libre un peu partout dans le monde. Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’Energie (AIE), la demande mondiale quotidienne de pétrole pourrait baisser de 29 millions de barils ce mois-ci, soit environ 30 % de moins qu’en avril de l’année dernière.
Quel impact peut avoir cette crise ? Est-ce une bonne nouvelle pour le climat ? Les réponses de Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project (groupe de réflexion sur la transition énergétique) et auteur du livre « Or noir, la grande histoire du pétrole » (La Découverte).
La crise du coronavirus accélèrera-t-elle la transition écologique ?
Conséquence du confinement, la consommation de pétrole est en train de s’effondrer au niveau mondial. Cette situation est-elle inédite ?
Ce que l’industrie pétrolière est en train de vivre est sans précédent dans l’histoire. Jamais nous n’avions observé un effondrement aussi brutal de la demande. On estime aujourd’hui que celle-ci a diminué entre un tiers et un quart. Autrement dit, nous sommes revenus au niveau de consommation de pétrole qui prévalait à la fin des années 1990, avant le grand boom de la Chine et de l’Inde. C’est un peu comme si le récent essor de ces deux puissances n’avait pas existé ! Après la crise économique de 1929, une baisse similaire de la demande avait été observée, ...
Pour lire les 82 % restants, testez l'offre à 1€ sans engagement.
Connu / https://twitter.com/SebBillard/status/1252131109871198210
"
Voir les nouveaux Tweets
Conversation
Sébastien Billard
@SebBillard
Alors que la demande de pétrole et le prix du baril dégringolent, @OIL_MEN
décrypte dans cet entretien les impacts que cette crise inédite pourrait avoir sur le secteur (et sur la transition écologique)
17 - 24
"
Aurélie Barbaux Engie , Environnement , Gaz naturel , Transition énergétique , Gaz renouvelable
Dossier Face à des feuilles de route climat et énergie qui veulent sortir le gaz naturel du mix énergétique français, les gaziers misent tout sur les gaz renouvelables.
À fin 2019, la France comptait 827 unités de production de biogaz, dont 693 agricoles
Comme l’Allemagne qui veut sortir du charbon d’ici à 2038, la France voudrait, elle, sortir du gaz naturel d’ici à 2050. Représentant 20 % de l’énergie finale consommée dans l’Hexagone, "il devra être supprimé du mix énergétique de 2050", selon la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), dont on attend sous peu le décret.
Nature & environnement
La militante écologiste suédoise Greta Thunberg a critiqué mercredi l'Union européenne, qui "prétend" être un "leader" sur le changement climatique, l'accusant de poursuivre une politique favorable aux énergies fossiles, lors d'une intervention à Bruxelles devant les eurodéputés.
*La jeune fille s'est exprimée dans l'enceinte du Parlement européen au moment même où la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présentait son projet de "loi climat" pour l'UE, destinée à inscrire dans le marbre l'objectif de neutralité carbone en 2050.
"Vous êtes ici à essayer de créer des lois et des politiques (...) en prétendant que vous pouvez être un leader en matière de climat, tout en continuant à construire et à subventionner de nouvelles infrastructures pour les combustibles fossiles", a-t-elle affirmé debout face aux eurodéputées.
"Il faut mettre un terme à cette situation", a tranché l'adolescente, sourcils froncés, en pull gris bleu.
Elle a qualifié la loi "climat" de la Commission de "capitulation", jugeant qu'elle envoyait le signal "qu'une action réelle et suffisante était en cours, alors qu'en fait, ce n'est pas le cas".
"Nous sommes toujours dans une crise qui n'a jamais été traitée comme une crise", a-t-elle dit. Or, a-t-elle lancé aux députés, "vous avez l'obligation" d'agir.
Signer la pétition
Total s’apprête à forer plus de 400 puits de pétrole en plein coeur d’un parc naturel en Ouganda. Grâce à la loi sur le devoir de vigilance promulguée en 2017, nous avons une opportunité d’empêcher ce projet destructeur pour le climat, l’environnement et les populations.
Le rapport : https://www.totalautribunal.org/wp-content/uploads/2019/12/Rapport_Total-rendez-vous-en-Ouganda_2019.pdf
Un rapport publié par le principal financier mondial des combustibles fossiles affirme que la Terre est sur une trajectoire non durable
Article original du Guardian : https://www.theguardian.com/environment/2020/feb/21/jp-morgan-economists-warn-climate-crisis-threat-human-race
Le plus grand financier mondial des combustibles fossiles a averti ses clients que la crise climatique menace la survie de l’humanité et que la planète est sur une trajectoire non durable, selon un document ayant fait l’objet d’une fuite.