Dans cette note d’analyse, l’Association négaWatt dresse un état des lieux de l’extraction du lithium, de ses impacts et des alternatives possibles à son utilisation.
Le lithium est un métal de plus en plus recherché en raison de la demande toujours plus forte pour les véhicules électriques. Les projections indiquent ainsi que la consommation de lithium pourrait être huit fois supérieure à la production minière actuelle mondiale d’ici 2040.
Cette augmentation soulève de nombreuses questions, concernant notre capacité à extraire de grandes quantités de lithium, la faisabilité industrielle de son exploitation , la dépendance accrue de l’Europe envers d’autres pays ou bien entendu les impacts sanitaires, sociaux et environnementaux.
L’Association négaWatt examine la place de ce métal dans un scénario de transition énergétique et propose des alternatives possibles à son extraction ; elle évoque également le projet de mine dans le département de l’Allier et montre que l’électrification totale du transport routier français ne sera pas soutenable sans mesures de sobriété.
Le conflit est un phénomène sociétal normal dans la mesure où il résulte de la rencontre d’opinions et de positions opposées et incompatibles. Il devient problématique quand il génère de la violence mais sans cela, il a tout intérêt à émerger et à s’exprimer pour réclamer d’être traité. À ce titre, cet ouvrage se propose de décrire le conflit comme un fait social porteur d’opportunités. Il s’appuie sur une approche, théorisée dans la littérature anglo-saxonne sous le nom de Conflict transformation, qui vise à transformer les relations et les structures à la base du conflit. Elle est ici étudiée et mise en pratique par les auteurs sur différents terrains : les violences dans la ville, les violences produites par les politiques publiques sur l’asile et les migrations ou encore les réponses politiques aux menaces du terrorisme.
Ecrit en collaboration avec Nathalie Cooren et Cyril Musila.
Mots-clés : Immigration, Médiation, Non-violence, Paix, Violence
Prix : 19 € Date de parution : 2017 Nombre de pages : 204 Partenaires de diffusion Modus Operandi
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?t0gZfg
Journées du Logiciel Libre 2023
2023-04-01, 14:00–14:55 (Europe/Paris), Salle des Rancy
Ou comment faire d'une expérimentation un outil pour tous·tes !
De septembre 2022 à janvier 2023, Framasoft et Hubikoop ont proposé une série de 8 webinaires dans le cadre d'un parcours d'accompagnement à la découverte de services numériques éthiques pour les acteur⋅ices de la médiation numérique de la région Nouvelle Aquitaine.
A partir des matériaux utilisés pour animer ce parcours (enregistrement des webinaires et supports), Framasoft s'est lancé dans la réalisation d'un commun de formation très documenté qui permettra à toute personne le souhaitant d'animer un parcours similaire. Présentation du parcours, du commun en cours de réalisation et de la stratégie de créer une communauté autour de ce parcours.
Intervention tout public – oui Catégorie de public visée – Particulier, Associatif, Entreprise
Nom de l'association ou entreprise – Framasoft
Voir aussi : Support Conf
Angie Gaudion
Chargée de relations publiques et de partenariats chez Framasoft
Coordinatrice du collectif CHATONS
Coordinatrice du projet Emancip'Asso
propulsé par pretalx · Contactez-nous
Connu / TG le 13/09/23 à 07:30
17 MIN
NATURE (LONDRES)
L’eau douce, vitale pour les écosystèmes et les êtres humains, doit être considérée comme un bien commun universel et échapper à la loi du marché, plaident plusieurs économistes dans “Nature”. Mais comment faire ?
L’eau est le sang qui fait vivre notre planète. C’est un élément vital pour tous les animaux et les végétaux. Elle contribue à la circulation du carbone et des nutriments dans l’air et les sols. Elle régule le climat. Depuis des millénaires, le cycle de l’eau, avec les réserves de ce précieux liquide qu’il nous apporte, assure des conditions propices au développement de l’humanité sur Terre. Or, la pression anthropique perturbe ce cycle, allant jusqu’à compromettre l’équilibre des précipitations.
...
Un cycle planétaire, des usages nationaux
...
Les communs, une approche juridique
Les communs : Formes d’usage et de gestion collective d’une ressource, matérielle ou immatérielle, dans lesquelles des personnes s’organisent et s’engagent à gérer cette ressource de manière équitable et durable. La théorie des communs entend dépasser l’alternative propriété privée/propriété publique. Elle lui substitue un système dans lequel les droits portent sur l’usage et l’accès à la ressource. Le régime de décision et de gestion de la ressource est collectif.
Biens communs : Ces biens, matériels ou immatériels, se caractérisent par le droit d’usage collectif et ne sont en aucun cas régis par le droit de propriété privée. Ainsi les biens communs sont inaliénables, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être vendus, cédés ou transférés.
...
Les communs, une approche économique
Elinor Ostrom (1933-2012), économiste politique américaine et lauréate en 2009 du “prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel”, dit aussi “prix Nobel d’économie”, a théorisé la gestion des ressources naturelles par l’utilisation de formes de propriété collective.
Ses travaux détaillés dans son ouvrage “La Gouvernance des biens communs : pour une nouvelle approche des ressources naturelles” (1990, traduction française parue chez De Boeck en 2010) précisent qu’un commun et une gestion en commun doivent répondre aux 8 principes suivants :
1 - Une définition claire de l’objet de la communauté et de ses membres.
2 - Des règles d’exploitation et de mise à disposition claires et adaptées à la nature de la ressource partagée.
3 - Un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification des règles.
4 - La responsabilité des surveillants de l’exploitation de la ressource commune et du comportement de ses exploitants devant ces derniers.
5 - Une gradation des sanctions pour des appropriations de ressources qui violent les règles de la communauté.
6 - Un système peu coûteux et rapide de résolution des conflits.
7 - Une autodétermination reconnue par les autorités extérieures.
8 - Une organisation du projet à plusieurs niveaux, notamment sur les activités d’appropriation, d’approvisionnement, de surveillance, de sanction, de résolution des conflits.
...
Un équilibre mondialisé
...
Vases économiques communicants
...
Penser et agir localement
...
Il est crucial que nous coopérions et que nous échangions nos savoirs afin d’accorder nos stratégies locales et mondiales. Comme pour la comptabilisation des gaz à effet de serre et pour les Objectifs de développement durable [Il s’agit de 17 objectifs établis par les Nations unies en 2015 pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète à l’horizon 2030], les Nations unies et les autres organisations nationales et internationales doivent mettre au point des mécanismes de surveillance des ressources en eau de la planète.
Il y va de l’avenir du système sanguin de notre planète.
Johan Rockström , Mariana Mazzucato , Lauren Seaby Andersen , Simon Felix Fahrlander & Dieter Gerten
L'article original : https://www.nature.com/articles/d41586-023-00800-z
Connu / TG le 11/08/23 à 07:59
Par Philippe Collin. En compagnie d’historiens, d’historiennes et philosophes Philippe Collin explore le destin de Simone de Beauvoir, avec cette même ambition qui les anime : sonder le passé, pour éclairer le présent. En savoir plus
Épisodes
- Vue de la gare Montparnasse a paris, 1910.
Tenir son rang (1908-1920) | Ep.1 Dans cet épisode, Phillipe Collin, en compagnie d'historiennes et d'historiens, explore le destin de Simone de Beauvoir, en commençant par son enfance bourgeoise, avec cette ambition : sonder le passé pour éclairer le présent.
15 mai • 55 min - Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, 1929, Paris.
Au-devant de la vie (1920-1939) | Ep.2
La famille Bertrand de Beauvoir sort désargentée de la guerre de 14. Un déclassement qui va s'avérer être une aubaine pour Simone et sa sœur. Philippe Collin nous raconte comment les deux filles Beauvoir sont obligées d'emprunter un itinéraire différent de celui de leur mère.
15 mai • 54 min - Simone de Beauvoir, 1947.
Dans le fracas du siècle (1939-1949) | Ep.3
Le couple Sartre-Beauvoir a choisi de rester à Paris sous l'Occupation. Une expérience qui a radicalement changé leur rapport au monde. Et dans ce troisième épisode, Philippe Collin vous propose de comprendre pourquoi.
15 mai • 55 min - Simone de Beauvoir, 1952
Le parfum du scandale (1949-1952) | Ep.4
Simone de Beauvoir est parvenue, avec "Le Deuxième Sexe", à réunir contre elle tout autant le Vatican que les communistes. Philippe Collin nous explique cette véritable prouesse.
15 mai • 54 min - Simone de Beauvoir, 1954
La Grande lueur de l'Est (1952-1965) | Ep.5
Avec l'obtention du prix Goncourt, Simone de Beauvoir a atteint son rêve de jeunesse : devenir une grande écrivaine. Mais ce roman dissimule autre chose. Philippe Collin explique qu'en creux, il dessine certains doutes qui, peut-être, agitent Simone de Beauvoir face à la marche de l'Histoire.
15 mai • 54 min - Simone de Beauvoir dans une manifestation du MLF
La deuxième vague (1965-1975) | Ep.6
Avec "Mémoires d'une jeune fille rangée", des millions de lectrices s'identifient à Simone de Beauvoir. La jeune fille rangée raconte son émancipation et les Françaises vont se l'approprier.
15 mai • 54 min - Simone de Beauvoir, 1978.
La cérémonie des adieux (1976-1986) | Ep.7
Philippe Collin montre que la vieillesse et la fin de vie furent une source de réflexion chez Beauvoir. Il faut lire ou relire son livre "La Vieillesse" pour se soucier de la place et de la dignité qu'on doit offrir aux anciens dans les sociétés occidentales.
15 mai • 54 min - Simone de Beauvoir, 1986.
L'héritage du castor | Ep.8
Au printemps 2006, à l'occasion des 20 ans de sa mort, les femmes du monde entier rendent hommage à la mémoire de Simone de Beauvoir. Dans ce dernier épisode, Philippe Collin ausculte son testament.
À propos du podcast
En compagnie d’historiens, d’historiennes et philosophes Philippe Collin explore le destin de Simone de Beauvoir, avec cette même ambition qui les anime : sonder le passé, pour éclairer le présent.
Lectures : Julie Sicard, de la Comédie française et Bérengère Warluzel
Les intervenants
- Danièle Sallenave, Ecrivaine, Membre de l’Académie française, auteure de “Castor de guerre”, biographie de Simone de Beauvoir. (Gallimard, 2008).
- Michelle Perrot, Professeure émérite d'histoire contemporaine à Université Paris Cité, codirectrice de “Histoire des femmes en Occident”, “Les Femmes ou les silences de l’histoire” (Flammarion), “Le Temps des féminismes” (Grasset, 20
- Manon Garcia, Philosophe, Ecrivaine, professeure de philosophie à Freie Universität de Berlin.
- Christophe Charle, Professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université Panthéon-Sorbonne. Ancien directeur de l’Institut d’Histoire moderne et contemporain, auteur de « Grand monde parisien - La persistance du modèle aristocratique, 1900-1939 ».
- Pascal Ory, Professeur émérite à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne spécialiste d’histoire culturelle, membre de l’Académie française.
- Bertrand Goujon, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Reims, spécialiste des élites sociales à l’époque contemporaine.
- Christine Bard, Professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers, spécialiste de l’Histoire des femmes, du genre et du féminisme.
- Sylvie Chaperon, Professeure d’histoire contemporaine à l’université de Toulouse Jean Jaurès. Spécialiste d’histoire des femmes, du genre, de l’histoire des mouvements de femmes.
- Marine Rouch, Docteure en histoire contemporaine, chargée de cours à Sciences Po Toulouse, auteure d’une thèse : “Chère Simone de Beauvoir”, sur les lettres reçues par Simone de Beauvoir.
- François Noudelmann, philosophe, écrivain, professeur à la New York University.
Clés Sciences et Savoirs Histoire Histoire contemporaine Simone de Beauvoir Existentialisme Féminisme
L'équipe Philippe Collin, Production Violaine Ballet, Réalisation Juliette Médevielle, Réalisation Eric Lancien, Réalisation Irène Ménahem, Chargé(é) de programme Martine Abat, Journaliste Frédéric Martin, Attaché(e) de production Aurore Juvenelle, Attaché(e) de production
Podcasts
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Climat
À l’occasion des départs en vacances estivaux pour de nombreux Français et Françaises, le prix des billets de train reste malheureusement très supérieur à celui des billets d’avion, à trajet égal.
C’est ce que dénonce un nouveau rapport de Greenpeace Europe centrale et de l’Est qui analyse, dans le détail, le fossé entre les prix des billets d’avion, mode de transport extrêmement polluant, et ceux des billets de train, dont l’impact sur le climat est pourtant jusqu’à 100 fois moins important.
Télécharger le résumé du rapport en français
Télécharger le rapport complet en anglais
Réservé aux abonnés - Lecture 2 min - Accueil Charente-Maritime Rochefort - 30 Commentaires
Le site de la Timac fabrique des engrais à proximité de la Charente. © Crédit photo : Jean-Christophe Sounalet/archives « SUD OUEST »
Dans une enquête, le média d’investigation lancé par le journaliste Hugo Clément montre que l’usine d’engrais rejette des quantités anormales d’arsenic dans la Charente. L’association Pays Rochefortais alert’ a porté plainte jeudi 13 juillet, en parallèle de la diffusion de l’enquête
La Timac de Tonnay-Charente est cernée. Trois associations citoyennes (1) se sont unies au début de l’année 2023 pour mener la bataille contre l’usine d’engrais, avec Pays Rochefortais alert’ aux avant-postes. Elles accusent la filiale du groupe Roullier de polluer l’air, les sols et l’eau. Jusqu’à attirer l’attention du média d’investigation Vakita, dont l’enquête a été mise en ligne jeudi 13 juillet.
Sur le même sujet
Tonnay-Charente : fera-t-on enfin la lumière sur les rejets de la Timac ?
La première commission de suivi de site de la Timac à Tonnay-Charente a eu lieu ce lundi 15 mai. À défaut de régler tous les problèmes de pollution, elle devrait apporter plus de transparence
Le 5 mai 2023, une équipe de Vakita se rend aux abords de l’usine en Zodiac. Guidés par Gérard Garder, membre fondateur de Pays Rochefortais alert’, les journalistes découvrent que de l’eau s’écoule dans un fossé partant de l’usine. Le ruissellement se jette dans la Charente. De retour sur terre, l’eau prélevée dans le fossé est analysée par le laboratoire indépendant Eurofins.
De l’arsenic dans l’eau
Les résultats sont sans appel. « Dans les échantillons, nous avons trouvé de l’arsenic à des taux quatre fois supérieurs au seuil prévu par la réglementation : 93,8 microgrammes par litre, alors que la norme stipule 25 microgrammes par litre », révèle Allan Henry, journaliste en charge de l’investigation. L’enquête n’identifie pas les risques pour la santé et l’environnement. « Il faudrait des études, notamment épidémiologiques, plus poussées, déclare-t-il. Notre travail est une photographie à un instant T. »
Dans un long mail adressé à l’équipe de Vakita, la préfecture de Charente-Maritime indique que lors des dernières inspections, réalisées en novembre 2022 et en avril 2023, le fossé était « presque à sec ». Elle n’a donc pas pu faire les mêmes constatations. Elle cite également un courrier de l’entreprise Timac qui assure que « depuis l’arrêt des activités de fabrication, début mars 2023, […] le site n’a pas rejeté d’eau ni dans les fossés ni dans la Charente ».
Cependant, en avril 2023 toujours, la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a constaté un nouveau débordement des lagunes. Ce qui a entraîné la signature par le préfet d’une dernière mise en demeure le 5 juin. Il prescrit « d’éviter le déversement accidentel des eaux industrielles collectées dans les lagunes vers le milieu naturel ».
Contacté par Vakita, ni Timac ni Roullier n’ont donné suite.
(1) Pays Rochefortais alert’ (Rochefort), « Osons ! » (Saint-Malo), « Respir ! » (Tarnos).
Deux plaintes de PRA
Jeudi 13 juillet, Pays Rochefortais alert’ a porté plainte contre la filiale du groupe Roullier pour neuf infractions au code de l’environnement. « On veut que la Timac se mette en conformité avec la loi, que le code de l’environnement prime sur les pratiques industrielles », martèle Christian Laporte, coprésident de l’association.
Il compte « s’appuyer sur les conclusions de l’enquête de Vakita » pour déposer une seconde plainte auprès de l’Office français de la biodiversité, à partir du 17 juillet. « Elle sera spécifique à la pollution des eaux », indique Christian Laporte. La peine encourue est plus importante car « c’est un délit, passible du tribunal correctionnel ». L’association se réserve la possibilité de se porter partie civile et pourrait demander le versement de dommages et intérêts.
Connu / TG le 15/07/23 à 08:56
Agir pour l'Environnement a publié un rapport analysant les 10 scénarios établis par le Réseau de Transport de l'Electricité depuis 2002. ...
Connu / TG le 08/07/23 à 16:35 revu par
https://mastodon.top/@lilangell_@piaille.fr/110689114921810132
"
3 h lilangell@piaille.fr lilangell ⏚ @lilangell@piaille.fr
De l'#EPR de #Flamanville dont le coût est passé de 3,3 à près de 20 milliards en passant par les dernières prévisions du Réseau de Transport de l'Electricité (RTE) qui envisage une augmentation de 41% la consommation électrique française dans les 12 prochaines années alors que celle-ci stagne depuis plus de 20 ans, l'histoire du #nucléaire est riche en approximations !
"
Climat - Mis à jour le 30 juin 2023 à 16h07 - Durée de lecture : 7 minutes - Clés Climat Politique
Baisse non significative des émissions de gaz à effet de serre, absence d’une réelle politique fiscale pour l’écologie... L’État est mis à mal dans le dernier rapport du Haut Conseil pour le climat.
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« On a dépassé la politique des petits pas, mais on n’est pas encore au pas de course. » La métaphore sportive choisie par Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat (HCC) depuis sa création en 2018, résume à elle seule les années qui viennent de s’écouler.
Devant la presse, la climatologue a présenté avec ces mots le cinquième rapport annuel du HCC, publié dans la nuit du 28 juin, qui vise à évaluer l’action climatique du gouvernement français. Principale conclusion : après avoir traîné des pieds pendant cinq ans, Emmanuel Macron et ses ministres ont enfin commencé à se saisir de la question du climat. Sans toutefois être à la hauteur des enjeux. https://reporterre.net/IMG/pdf/hcc_ra_2023_-_27_06_vf.pdf
...
En France, en 2022, les émissions de gaz à effet de serre n’ont diminué que de 2,7 % — soit une baisse de 11 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt éqCO2) pour les émissions brutes. Certes, cette réduction est supérieure à celle observée en moyenne sur la période 2019-2021 (8,1 Mt éqCO2). Mais lorsqu’on la rapporte à la période 2019-2022, cela donne, selon des chiffres provisoires, une baisse annuelle moyenne de 9,1 Mt éqCO2. Soit beaucoup moins que les 17 Mt éqCO2 attendues pour la période 2023-2030 afin d’atteindre les -55 % de l’UE. « Le rythme de réduction d’émissions brutes de la France doit presque doubler », résument les auteurs du rapport.
Des baisses trop lentes
...
augmentation des émissions dans les secteurs de l’énergie (+4,9 %, à cause d’un recours plus important au gaz pour compenser la réduction des productions nucléaire et hydroélectrique) et des transports (+2,3 %, dans la poursuite de son rebond post-Covid-19). ... les puits de carbone naturels, qui permettent de capturer du CO2 dans l’atmosphère et de le stocker (les forêts, les haies, les sols agricoles…), ont réduit leur absorption de 21,1 % en 2021, par rapport à 2020. Cette baisse s’explique principalement par la mortalité des arbres, le ralentissement de leur croissance, des prélèvements forestiers plus importants ou encore le stress hydrique (le manque d’eau) des écosystèmes. « Nous n’avons pas encore les chiffres pour 2022, mais il est vraisemblable que ce sera plus bas encore », prévoit Jean-François Soussana, membre du HCC, citant les feux de forêt et les sécheresses agricoles de l’année dernière. Sans plan de sauvegarde, ces puits de carbone pourraient avoir disparu en 2050.
De « fortes baisses » ... dans les secteurs du bâtiment (-14,7 %) et de l’industrie (-6,4 %) ... facteurs conjoncturels mesures de sobriété ... pas de politique économique claire ... devra être « juste »
...
L’urgence à agir est désormais palpable. Le HCC dresse un terrible bilan de l’année 2022 : elle a été « exceptionnellement chaude », avec une température moyenne à +2,9 °C par rapport à 1900-1930, selon les données de Météo-France, et très sèche (déficit de précipitations de 25 % par rapport à 1991-2020). Les vagues de chaleur estivales ont induit 2 816 décès en excès, plus de 2 000 communes ont connu de fortes tensions dans leur approvisionnement en eau potable, 72 000 hectares de forêts ont brûlé… Et la situation va empirer
...
Comme l’avaient révélé nos confrères du Monde et de Mediapart, « l’organisme a été désorganisé par son nouveau directeur exécutif, proche d’Emmanuel Macron et des sphères pro-business ». Le rapport publié en 2022 avait été édulcoré, des passages avaient été modifiés, voire supprimés, pour être plus complaisants envers le travail du gouvernement. Mais Corinne Le Quéré l’assure : les treize membres du HCC ont préparé ce nouveau rapport « en toute indépendance ». ... « on peut vraiment y arriver en 2030 ». Avant d’ajouter : « De toute façon, il le faut. C’est un point de passage nécessaire pour arriver à la neutralité carbone en 2050. Et ainsi réduire les risques climatiques qui pèsent sur nous. »
France
La dissolution du mouvement écologiste était devenue une revendication du syndicat agricole. La FNSEA pointe désormais la participation de la Confédération paysanne aux actions des « SLT ».
...
Connu / TG le 26/06/23 à 23:10
Le texte en brochure A4 ou A5
C’est en lisant le texte du comité caennais des Soulèvements de la Terre "Reprendre, Démanteler, Communiser" que nous, membres du Réseau de ravitaillement des luttes du pays rennais et du comité rennais des SDT, avons eu envie de poursuivre les propositions sur la subsistance qui semblent traverser les comités des SDT nouvellement créés.
... l’idéologie bourgeoise repose sur une dépossession ... Plus cette dépendance au marché est grande et les moyens d’autonomie des populations sont faibles, plus les conditions de l’accumulation capitaliste et le désir de contrôle des classes dirigeantes et possédantes sont satisfaits.
Or, notre attachement aux biens matériels produits par l’économie capitaliste rend difficile la construction d’une opposition sérieuse à cette perte d’autonomie. Cette situation complexe est résumée par Aurélien Berlan, dans son livre Terre et Liberté :
"l’impasse socio-écologique dans laquelle nous nous enfonçons tient au fait que nous sommes devenus vitalement dépendants d’un système qui sape à terme les conditions de vie de la plupart des êtres vivants [...] nous en sommes prisonniers, matériellement et mentalement, individuellement et collectivement."
...
questionner la désirabilité du travail de la subsistance ... classe dans le même ensemble le travail servile, le travail paysan et le travail domestique des femmes au foyer modernes et repose sur le mépris envers les processus naturels liés à la vie
...
deuxième constat ... : "un isolement des différentes initiatives de résistance, leur morcellement, qui les vouent à l’impuissance : les luttes syndicales paysannes empêtrées dans une forme de corporatisme sectoriel ; les marches pour le climat confrontées à l’impuissance sans horizon des manifestations, même massives, réduites à interpeller les gouvernant.e.s pour qu’ils agissent contre leurs intérêts ; l’inconséquence libérale-libertaire des modes d’action « autonomes » égarés par leur propre dispersion et leur absence de stratégie coordonnée ; les collectifs d’habitant·e·s de territoires en lutte qui mènent des batailles locales contre des projets industriels écocidaires, sans avoir — trop souvent — les moyens de vaincre."
...
Face à ce morcellement de nos résistances ... inactifs, ils nous laisseraient la possibilité de nous organiser, de déployer des alternatives. Mais ils attaquent sans répit et de tous les côtés, celui des retraites comme celui des méga-bassines ... renforcer les structures qui assurent leur domination, avec d’autant plus d’entrain qu’elles espèrent ainsi échapper aux conséquences les plus dramatiques de la crise écologique
...
Face à ce niveau de conflictualité, les alternatives seules sont inoffensives. Mais s’opposer seulement n’est pas non plus suffisant. Il est essentiel que chaque geste d’opposition soit organiquement mêlé à une proposition positive, à l’ébauche du monde que l’on aspire à voir émerger à la place du leur. Il est essentiel stratégiquement mais aussi pour nous, pour que la lutte soit désirable, habitée par des affects joyeux.
La tentative de construction mutualiste rennaise
Au sortir de la lutte contre la loi travail en 2016, une partie du milieu autonome rennais a engagé un travail de réflexion autour des questions d’autonomie, que ce soit le logement, la formation ou l’alimentation. Cette dernière dimension a amené à la création du Cartel des cantines, qui deviendra par la suite le Réseau de ravitaillement des Luttes (R2R). L’objectif du réseau était alors de répondre pratiquement à la question : "Comment nourrir efficacement les luttes sociales ?"
... outil de la base arrière du mouvement social, qui essaye de construire des bases matérielles solides pour soutenir les fronts de conflictualité du mouvement social. ... ne pas recréer "la contradiction primaire de l’autonomie" (Julien Allavena) ... Les vendredis étaient l’occasion de nous retrouver et de reprendre du pouvoir sur nos vies ... Au fil des années, à force de ravitailler piquets de grèves et manifestations, nous avons noué des relations de confiance avec certain·es syndicalistes. L’idée, derrière ce travail de composition, était de mettre en lien différents espaces en lutte, qui ne discutent pas "naturellement" entre eux. Ces rencontres nous paraissaient et nous paraissent toujours nécessaires pour renforcer notre camp social et augmenter le rapport de force, en pensant des actions communes.
Entre autres réussites, en 2018, nous avons ravitaillé pendant 3 mois des facteur·ices en grève. L’été suivant, iles sont venu.es au champ récolter des oignons sur notre parcelle. Iles ont aussi construit un bureau de poste mobile sur la ZAD de NDDL pendant les expulsions en mai 2018, lieu où quasiment aucun·e d’entre elleux n’étaient venu·es auparavant.
En 2023, nous avons ravitaillé les cheminot.es en grève contre la réforme des retraites. Le lien créé au cours de cette mobilisation les a amené à soutenir publiquement les Soulèvements de la terre lors d’un meeting organisé par le comité rennais, affirmant leur filiation avec Emile Pouget et le sabotage et Fernand Pelloutier et les bourses du travail. ... gagnerait en efficacité si elle s’inscrivait dans une dynamique plus large telle que celle des Soulèvements de la terre. Le R2R rennais, à la fois "outil" et "collectif", se retrouve souvent prestataire de service des luttes, sans boussole politique affirmée. Mis au service d’un mouvement de masse, il gagnerait selon nous en cohérence et donc en efficacité.
Nous pensons, en retour, que le mouvement des Soulèvements de la terre, pour se donner les moyens de la révolution, doit se doter d’outils de production, notamment alimentaires, qui autonomisent la lutte, facilitent le travail de composition et offrent une alternative désirable au désastre vers lequel nous entraînent les gouvernements successifs.
Nous pensons qu’il est temps qu’un maximum de comités locaux se dotent de réseaux de ravitaillement pour constituer les greniers des soulèvements.
Ambitions et perspectives
Axe 1 : Composition & alliances - Le mouvement social doit opérer sa métamorphose terrestre
"Le destin des luttes sociales est arrimé à celui des terres, comme « pont politique » entre la question de la « fin du monde » et celle de la « fin du mois »" (Reprendre, démanteler, communiser)
Territorialiser les luttes écologistes & sociales
... Coupé·es de la terre, de l’eau, des animaux, des saisons, nous n’avons pas toujours su comprendre que "nous sommes la nature qui se défend" ... par une immersion, un rapport tactile
...
Se coltiner les questions très pratiques de notre alimentation (sa production, sa distribution), nous met d’emblée en prise avec les enjeux environnementaux et sociaux et nous permet d’en reconstruire une compréhension "par le bas", tout en nous donnant dans le même temps des prises pour agir dessus.
Partager ces enjeux autour de l’alimentation avec d’autres groupes, associations ou collectifs permet, par ailleurs, de créer du lien avec eux. Ramener des cagettes de denrées alimentaires ou une grande quantité de soupe à une manifestation ou un piquet de grève visibilise et concrétise le soutien que l’on apporte à cet événement et au groupe qui l’organise. Désherber, planter et ramasser des légumes offrent des cadres de rencontres hors des espaces militants. Ces gestes nous inscrivent très concrètement dans une démarche de composition.
Pour lancer une telle dynamique à l’échelle des comités, il est possible de :
- faire le tour des paysan·nes autour de chez vous voir s’iels veulent s’inscrire dans une dynamique de soutien aux luttes ;
- créer une asso d’intêrét général pour aller faire de la récup auprès de magasins bio.
- se faire prêter des parcelles de terrain pour faire pousser et stocker vos productions ;
- organiser des distributions alimentaires dans les villes en invitant les bénéficiaires à rejoindre vos actions.
- ravitailler en panier de légumes ou en cantines les événements militants de votre coin pour faire du lien avec les groupes locaux et renforcer les liens avec les orga politiques.
... Des liens se créent avec des salarié-es de l’agro-industrie, liens indispensable pour imaginer renverser le système agro-industriel.
On pourrait imaginer aller encore plus loin grâce à ces rapprochements.
Avec l’aide de l’action des comités locaux des soulèvements, on pourrait imaginer que les syndicalistes encore englués dans le vieux schéma productiviste prennent position contre des grands projets inutiles et imposés. La CGT soutient encore par exemple la LGV Lyon-Turin.
On pourrait aussi pousser pour que la Confédération paysanne se pose la question de la propriété privée des terres agricoles :
"L’enjeu n’est pas seulement de favoriser l’augmentation du nombre de candidat·e·s aux métiers paysans et artisanaux, mais de proposer une révolution foncière d’ampleur qui libère un accès de tous·tes à des parcelles substantielles de terres pour une pluralité d’usages." (Reprendre, démanteler, communiser)
Axe 2 : Se réapproprier la fabrique collective de notre subsistance commune
... prochaines rencontres inter-comités cet été 2023.
Autonomiser les luttes des Soulèvements de la Terre
...
Créer des réseaux de ravitaillement
... les façons de se raconter le sens de ce qu’on fait : la même activité de petit maraîchage n’aura pas la même nature selon qu’elle se pense dans le cadre de tiers-lieux de la "transition écologique" promus comme vitrine verte par les pouvoirs publics, ou dans le cadre d’une reprise de terre avec les Soulèvements...
Reprendre les terres : Arracher des terres aux métropoles et à l’agro-industrie.
...
organiser la vie autour de communs qui prennent en compte tous les êtres qui habitent un lieu ?"
Leur approche n’oublie pas d’intégrer à la question foncière la perspective naturaliste : "Nous reprendrons aussi les terres pour les déprendre, pour les laisser en libre évolution, pour que des dynamiques écologiques sauvages spontanées puissent s’y déployer."
Sortir de l’agriculture industrielle, ne pas se contenter de la bio
... En s’appuyant sur les réflexion de "L’Atelier paysan", il faudra élaborer des pistes pour sortir de la stratégie commerciale de niche : ... proposer un projet politique pour que toute la population ait accès à une alimentation produite dans des conditions paysannes.
- Socialiser l’alimentation & communaliser les processus de décision : ... perspective révolutionnaire communaliste ... de la Terre à la distribution, la propriété collective et d’usage remplacera la propriété privée lucrative. Et, lutter contre la propriété privée, c’est aussi lutter contre le patriarcat, Sybille Gollac et Céline Bessière l’argumentent dans le livre "Le Genre du Capital". Elles y analysent les mécanismes de contrôles et de distribution du capital selon les classes sociales, et y démontrent qu’ils aboutissent toujours à la dépossession des femmes.
Cela a le double mérite de ne pas simplement renvoyer à des lendemains plus qu’hypothétiques et d’éviter l’écueil gestionnaire qui en ferait une simple politique redistributrice d’ajustement d’une pauvreté "tolérable". Il ne tient qu’à nous de commencer à construire ces structures dès aujourd’hui.
... en discuter lors des rencontres inter-comités en juillet sur la zad ...
Signature : Ce texte est le produit d’un travail de réflexion entre membres du réseau de ravitaillement des luttes du pays rennais, des membres du comité rennais des SDT ainsi que de proches camarades.
Sources :
- Méga-bassines : un affrontement entre mondes, Alessandro Pignocchi (https://blogs.mediapart.fr/alessandro-pignocchi/blog/010323/mega-bassines-un-affrontement-entre-mondes)
- Reprendre, Démanteler, Communiser, Texte du comité caennais des SDT (https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/reprendre-demanteler-communiser)
- Reprendre la terre aux machines, L’Atelier paysan
- Texte de l’Atelier Paysan : https://comptoir.org/2023/03/27/atelier-paysan-cest-en-sortant-de-la-bio-quon-pourra-se-debarrasser-de-lagriculture-industrielle/
- Régime général, Laura Petersell & Kévin Certenais
- Faire durer les grèves : les leçons de l’histoire, Gaspard d’Allens (https://reporterre.net/Faire-durer-les-greves-les-lecons-de-l-histoire)
- L’hypothèse autonome, Julien Allavena
- La subsistance - Une perspective écoféministe , Maria Mies & Veronika Bennholdt-Thomsen
- Terre & Liberté - La quête d’autonomie contre le fantasme de délivrance, Aurélien Berlan
- Prise de terre(s), Notre Dame des Landes, été 2019 (https://lundi.am/IMG/pdf/ete_livret_nb.pdf)
100 Pages Timothy Mousseau et Sarah A. Todd de University of South CArolina
Date Written: April 11, 2023
Abstract
Nuclear energy and its derivatives have long been the subject of considerable debate. Tritium, or H3, the lightest of all radionuclides, is usually the single largest radioactive substance emitted as a part of normal nuclear power plant operations. Because H3 is a low energy beta emitter it is often discounted as a threat to biological systems. Given the planned release of 1.3M tons of tritiated water to the Pacific Ocean at the Fukushima Daichi Nuclear Power Plant, there is great interest concerning what is known concerning its effects on biological systems, including humans.
As a first step towards addressing these concerns, we have generated a database of the scientific and grey literatures based on studies that might have some bearing on this issue. Using ISI’s Web of Science, Google Scholar, and EBSCO Academic Search Complete, we scanned over 700,000 references to tritium to arrive at about 250 studies that addressed some aspect of its biological consequences. The first conclusion from this review is that there is surprisingly sparce coverage of a topic of such great concern to so many. There are no published studies of tritium effects on human cancers, and very few of tritium effects in natural systems. The vast majority of studies of tritium effects have been conducted using laboratory organisms, making extrapolation to natural conditions tenuous. Our second conclusion is that contrary to some popular notions that tritium is a relatively benign radiation source, the vast majority of published studies indicate that exposures, especially those related to internal exposures, can have significant biological consequences including damage to DNA, impaired physiology and development, reduced fertility and longevity, and can lead to elevated risks of diseases including cancer. Our principal message is that tritium is a highly underrated environmental toxin that deserves much greater scrutiny.
Keywords: Tritium, HTO, H3, radiation, nuclear accidents, Fukushima
Connue / GPF
Traduction de la dernière phrase du résumé "Contrairement à la pensée courante que le tritium est une source de radiation relativement bénine, la majorité des publications indique qu'une exposition, particulièrement celles internes, peuvent avoir des conséquences biologiques significatives incluant des dommages à l'ADN, ???, réduction de la fertilité et de la longévité, et peuvent augmenter le risque de dégats incluant des cancers. Notre principal message est que le tritium est une toxine sévère dans l'environnement qui fait des dégats sévères dans l'environnement??"
Environnement Nucléaire centrale nucléaire Changement climatique
Introduction
Les risques engendrés par le réchauffement climatique et les restrictions d’usage de l’eau qui en résultent ont envahi la préoccupation et les esprits de l’opinion.
Nos civilisations machinistes se sont accompagnées depuis deux siècles d’émissions et d’accumulations croissantes dans notre atmosphère de gaz à effet de serre comme les gaz carbonés (notamment dioxyde de carbone CO2 et méthane CH4). Elles se sont accompagnées aussi d’émissions de chaleur très conséquentes qui se sont accumulées dans l’air, l’eau et les sols, et qui restent encore bien peu prises en considération.
...
L’époque a changé au vu des conséquences. Les travaux du GIEC depuis 30 ans ont progressivement contribué à une prise de conscience des limites des effets physiques et climatiques de ces consommations et modes de production. Petit à petit s’est imposée la nécessité de prendre en considération les limites des ressources naturelles, d’analyser les mises en œuvres scientifiques dans leurs risques et conséquences, de mieux contrôler les implications des choix technologiques.
Le texte complet https://www.global-chance.org/IMG/pdf/gc_eau_et_production_d_e_lectricite_20230520.pdf
Lire aussi
- Histoires d’eau : centrales thermoélectriques et environnement | 28 juin 2021
- La commission orientations du PNGMDR et ses avis | 5 mai 2021
- La triple dépendance française en combustible nucléaire | 30 mai 2023
- L’EPR, un fiasco international | 31 mars 2023
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : Quelle prise en compte des incertitudes climatiques et géopolitiques ? | 2 février 2023
- Une application du potentiel de réchauffement du méthane à un horizon donné TH | 12 août 2021
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : le cahier d’acteur de Global Chance | 26 décembre 2022
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : déclaration de Bernard Laponche | 26 décembre 2022
Connu / https://twitter.com/global_chance/status/1663456841232269316
Ndlr: la consommation d'eau par les centrales nucléaires, avant le plan macron, représente environ 1/3 de la consommation d'eau des ménages (Vérifier ACT)
Ramené à la moité par https://www.edf.fr/sites/default/files/contrib/groupe-edf/producteur-industriel/nucleaire/ENVIRONNEMENT/guide_2020_-_centrales_nucleaires_et_environnement.pdf
"
... si les 500 millions de m3 annoncés représentent 12% de la consommation tous types d’usages d’eau, alors => 693 millions de m3 représenteraient de l’ordre de 17% de cette consommation totale.
On n’est pas très loin du 21% qui était généralement admis … à l’époque où le facteur de charge des réacteurs était de l’ordre de 90% … ce qui est loin d’être le cas ces dernières années.
"
French [fr], epub, 3.1MB - des femmes, 2020
Heide Goettner-Abendroth [Goettner-Abendroth, Heide]
“Dans cet ouvrage pionnier, fondateur des Recherches matriarcales modernes, Heide Goettner-Abendroth propose une nouvelle approche méthodologique du concept de matriarcat, revisitant ainsi l'histoire de l'humanité tout entière. Dans un aller-retour permanent entre le terrain et la théorie, elle offre une vue d'ensemble des sociétés matriarcales dans le monde, faisant apparaître que celles-ci ont non seulement précédé le système patriarcal, apparu seulement vers 4 000-3 000 ans avant notre ère, mais qu'elles lui ont survécu jusqu'à ce jour sur tous les continents. Elle montre que les sociétés ...
Connu / https://mastodon.top/@Khrys@mamot.fr/110451035304787159
"
Khrys@mamot.fr Khrys @Khrys@mamot.fr
- Cet article m'ayant quelque peu agacée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Matriarcat (genre on t'explique longuement que ça n'a jamais existé, que c'est un mythe, avant de te donner quelques exemples avec extrême parcimonie) je m'en vais lire Les sociétés matriarcales de Heide Goettner-Abendroth
Le pitch a l'air sympa : Matriarcat — Wikipédia fr.wikipedia.org Khrys@mamot.fr Khrys - faisant apparaître que celles-ci ont non seulement précédé le système patriarcal, apparu seulement vers 4 000-3 000 ans avant notre ère, mais qu'elles lui ont survécu jusqu'à ce jour sur tous les continents. Elle montre que les sociétés matriarcales, loin d'être une image inversée du patriarcat, comme le prétend l'idéologie dominante dont l'autrice fait une critique radicale, sont des sociétés d'égalité et de partage entre les sexes."
"
Ndlr : y aurait-il des apports sur le fond ou sur la forme (recherche indépendante privée) à la théorie de la médiation, étant entendu que la notion de féminité créatrice nourrit/alimente la médiation (fémin dans la rondeur, la non-violence, création dans le processus créatif pour faire émerger des solutions adaptée à une médiation). Approfondir ACT
TERMINER >PAGE20 ACT
Connu / TG le 19/05/23 à 7:52
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?56pE4A
Tr.: ... *Stocker dans la végétation
- L’agriculture syntropique ou agroforesterie successionnelle est née au Brésil. Elle a été conceptualisée dans les années 80 par Ernst Götsch, agriculteur et chercheur suisse, qui
a tout au long de sa vie développé des techniques qui concilient production agricole et régénération du paysage et des sols au Brésil. - Anaëlle THERY à Fleurac (24). En France des pionniers de la syntropie, comme Anaëlle THERY, se
sont regroupés au sein du Hub Syntropique, un projet porté par l’Ecole d’Agroécologie Voyageuse. - « C'e st dans un désert américain, que je réalisais soudain que la pluie ne tombe pas des cieux ; elle provient du sol. La formation des déserts n'e st pas due à l'absence de pluie ; mais plutôt, la pluie cesse de tomber parce que la végétation a disparu. » Masanobu Fukuoka
Stocker dans les cycles évaporation / condensation
Connaissez-vous le phénomène des « rivières volantes » en Amazonie ?
Motif fuyant centrifuge / Motif condensateur centripète
Ces paysages sont capables de créer des courants ascendants qui renvoient l’humidité du sol vers l’atmosphère et forment les nuages.
Source : Comprendre les cycles hydrologiques et cultiver l’eau - Jean-Luc Galabert, juillet 2022
Des bactéries qui créent la pluie
Température
70 à 100% des gouttes de pluie, flocons de neige ou cristaux de glace sont formées à partir d’un noyau de condensation biologique.
Source : Biological Rainfall triggers, C. Morris - INRAE, 2017 - https://www.youtube.com/watch?v=gFyNMUY1zgA
Des plantes condensatrices
Dans les systèmes multi-étagés, l’activité de condensation peut permettre de recycler autant d’eau que l’ensemble des précipitations de l’année.
Source : Comprendre les cycles hydrologiques et cultiver l’eau - Jean-Luc Galabert, juillet 2022
Un guide et allié ultime : le castor
Dans son rapport de 2022, le GIEC préconise la réintroduction des castors comme solution pour lutter contre le réchauffement climatique (et pas seulement ses effets).
Source : https://www.sauvonsleau.fr/ article de Chris E. Jordan et Emily Fairfax, traduit par Suzanne Husky et Hervé Covès
...
Nous allons devoir repenser l’aménagement du territoire dans sa globalité, afin d’organiser nos paysages en « boîtes à oeufs », mais aussi protéger le castor et accompagner son retour dans
toutes nos rivières...
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Il y a deux ans, un jardin des Simples a été créé dans l’ancienne haute-cour du château. Cette année venait le découvrir muni de sa tonnelle centrale.
Pour animer le site un TROC PLANTES vous est proposé derrière l’église le Dimanche 30 Avril 2023 de 10h à 17h.
L’après-midi, une balade commentée en forêt suivie du chant des plantes est proposée dans l’ancien parc seigneurial. Inscription obligatoire 5€ au 06 09 93 11 44
À cette occasion, le four à pain sera mis en chauffe pour vous permettre d’acheter du pain cuit au bois, gâteaux, crêpes, miel, herboristerie
Affiche
Les Secrets de Pranzac - Assocation locale pour découvrir et promouvoir histoire, patrimoine
Chant des Plantes avec Marco Buergo
Les Jardiniers Charentais
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Le Maire, Bernard Terrade
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Le Président du CdG Patrick Berthault
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Saisine du médiateur :
- par courrier : 30 rue Denis Papin Angolême
- par mel mediation@cdg16.fr
Note d’analyse : Planifier la décarbonation du système numérique en France
16 mai 2023
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Nous avons le plaisir de vous présenter notre nouvelle note d’analyse : « Planifier la décarbonation du système numérique en France : cahier des charges ».
Elle fait suite à la participation du Shift Project aux groupes de travail lancés par le Haut Comité du Numérique Ecoresponsable (HCNE) pour proposer une feuille de route de décarbonation du numérique. Cette participation a inspiré des réflexions que nous souhaitons soumettre au débat public.
Téléchargez la note d’analyse (24 p.)
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L’ambition de cette note d’analyse est donc de contribuer à structurer les initiatives de planification écologique du numérique à mener sous l’égide du Secrétariat Général à la Planification Ecologique, initiatives qui ne pourront faire à notre sens l’économie d’un débat citoyen permettant de définir l’épure d’un numérique à la fois souhaitable et écologique.
Contacts
- Hugues Ferreboeuf, Chef de projet Numérique : hugues.ferreboeuf@theshiftproject.org
- Maxime Efoui-Hess, Référent Numérique : maxime.efoui@theshiftproject.org
- Ilana Toledano, Responsable communication : ilana.toledano@theshiftproject.org