Culture
Mis à jour le 27 mai 2024 à 16h44 - Durée de lecture : 7 minutes - Clés : Culture ; Idées ; Alternatives
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Action de Greenpeace devant le ministère de la Transition écologique. Paris, le 6 novembre 2023. © Mathieu Génon / Reporterre
En bref — Forêts
Mis à jour le 28 mai 2024 à 09h43 - Durée de lecture : 2 minutes - Clés : Forêts Climat
Le changement climatique force de nombreuses espèces à migrer vers des zones plus hospitalières. Une étude, publiée le 27 mai dans la revue de l’Académie des sciences des États-Unis (PNAS), montre que la migration des arbres pourrait être fortement entravée par l’inadéquation entre leurs besoins et la vie fongique des sols où ils emménagent.
Comme la plupart des plantes, les arbres vivent en symbiose avec des champignons mycorhiziens, de microscopiques organismes filamenteux qui se connectent à leurs racines afin de les approvisionner en nutriments, en échange de carbone. Les chercheurs estiment que 60 % des arbres de la planète vivent en symbiose avec un certain type d’entre eux, les ectomycorhiziens.
Dans le cadre de cette étude, ils se sont penchés sur le sort des forêts nord-américaines. Selon eux, le changement climatique « impactera négativement » 35 % des relations entre les arbres qui y vivent et les champignons ectomycorhiziens. Tous deux n’ont en effet pas les mêmes niches climatiques, et ne réagissent pas de la même manière au bouleversement des températures. Ils risquent donc d’aller s’établir à des endroits où l’autre espèce n’est pas. « Leurs interactions risquent de s’éteindre localement », note l’étude. Les arbres les plus vulnérables appartiennent à la famille des pins.
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Selon l’auteur principal de cette étude, l’écologue Michael Van Nuland, il est « absolument vital » de continuer à faire des recherches sur la manière dont le changement climatique affecte les symbioses mycorhiziennes. « Ces relations soutiennent toute la vie sur Terre. Il est crucial que nous les comprenions et protégions. »
Valérie Masson-Delmotte ©AFP - FRANCK FIFE
Très investie dans la recherche fondamentale en sciences du climat et le partage des savoirs, Valérie Masson-Delmotte revient sur son parcours au sein du GIEC et insiste sur l'importance de porter la connaissance scientifique auprès de la société dans le cadre de la lutte pour le climat…
Valérie Masson-Delmotte est directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace (Université Paris Saclay).
Ses recherches portent sur la variabilité climatique, l'évolution des climats passés et leur impact sur le climat futur. Dans un petit livre intitulé Face au changement climatique publié aux éditions du CNRS, elle restitue notamment son expérience au sein du GIEC, en tant que co-présidente d’un des groupes de travail, de 2015 à 2023.
Tout au long de son parcours professionnel, elle a pris conscience de la nécessité de s’engager pour la démocratisation et l’appropriation des connaissances scientifiques vis-à-vis du changement climatique, et des leviers d’action permettant d’en limiter les risques.
Depuis, elle multiplie les prises de parole publiques, œuvre à la formation des décideurs, et mène des actions au quotidien.
Elle a ainsi co-présidé le groupe de travail sur les bases physiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat pendant 8 ans, et est toujours membre du Haut Conseil pour le Climat (2018-2024).
Elle est également membre du Comité Consultatif National d'Éthique (depuis 2022) et vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
Elle vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
À écouter : Le chaud et le froid du climat - Les Savanturiers 55 min
Continuer ses recherches sur le climat
La semaine dernière, on apprenait que la France avait enregistré en 2023 une baisse de 5,8 % de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2022. Un chiffre meilleur que celui qui était attendu, mais perçu comme conjoncturel par des associations environnementales en raison d'un hiver doux et du ralentissement économique. La semaine dernière, toujours, dans un appel lancé dans l'Obs, 70 personnalités réclamaient davantage de justice environnementale pour lutter contre les atteintes à la nature. Parmi les personnalités signataires du texte, Valérie Masson-Delmotte, climatologue qui, après huit ans passés au GIEC en tant que coprésidente du groupe un, a passé la main l'année dernière, sans pour autant cesser son engagement et ses recherches autour du climat. Valérie Masson-Delmotte vient de publier au CNRS éditions Face au changement climatique, un livre dans lequel elle raconte son parcours et l'importance des sciences du climat.
Une baisse remarquable des émissions de gaz à effets de serre
Valérie Masson-Delmotte note que cette baisse des émissions de gaz est remarquable, elle est encore en train d'être analysée en vue du prochain rapport du Haut Conseil pour le climat : « Par rapport aux anciens hivers doux et la pandémie, c'est le troisième épisode de baisse le plus fort, mais il y a encore des facteurs conjoncturels, comme les hivers doux, l'inflation, le pouvoir d'achat et la production industrielle. Mais il faut aussi se réjouir que cela s'inscrit dans le cadre d'une baisse des émissions de gaz à effet de serre dans une vingtaine de pays dans le monde. En France, les émissions de gaz à effet de serre ont permis d'éviter d'émettre dans le monde plusieurs milliards de tonnes de gaz à effet de serre, et les trajectoires de très fortes hausses à venir ou de très fort réchauffement sont considérées comme moins plausibles. Par contre, ce qui est aussi notable, c'est qu'on voit des résultats qui peuvent sembler encourageants, mais des tendances préoccupantes comme par exemple la forte hausse du transport aérien qui est de 15 %. »
Il reste encore beaucoup à faire pour baisser ces émissions à effets de serre
Malgré ces chiffres encourageants, Valérie Masson-Delmotte note qu'il reste encore beaucoup d'efforts à faire : « Il y a encore énormément à faire d'une part pour construire la décarbonation de nos activités économiques et aussi pour être mieux protégé face à un climat qui va continuer à changer. Nous sommes devant un bilan net des émissions de gaz à effet de serre qui pourrait ne pas tenir les objectifs que la France s'est fixés. Il y a ce qu'on émet, mais il y a aussi les forêts gérées ; on misait en partie sur l'accroissement des forêts pour contrebalancer une partie des émissions et ce puits de carbone des forêts a été divisé par deux sur dix décennies, ce qui montre l'importance de préserver les écosystèmes et leurs services et notamment le fait de pouvoir capter du carbone. »
À écouter : Vents et tempêtes, attention zone de turbulences à venir - La Terre au carré
52 min
2025, une année importante pour réaffirmer l'engagement de l'Europe face au climat
Le changement climatique souligne aussi la mise en œuvre du Green Deal européen qui est important dans tous les pays : « L'année 2025 sera essentielle pour réaffirmer quel sera l'engagement des pays européens dans le cadre de l'Accord de Paris. Ce sera aussi le moment pour préparer les caps qu'on se donnera collectivement, notamment entre 2030 et 2040. C'est une période qui va vraiment être critique en fonction de ce qui sera engagé pour aller vers la neutralité carbone ou non. »
Un risque de recul de l'ambition politique climatique ?
Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat, notait que ces 6 % de baisse étaient encourageants, mais qu'il allait falloir renouveler l'exploit chaque année et dans tous les secteurs. Alors que le Premier ministre affirme qu'il n'a de leçons à recevoir de personne en matière d'efficacité écologique et environnementale, le Haut Conseil pour le climat s’inquiète lui du risque de recul de l'ambition politique climatique : « On a besoin de garder le cap et le calendrier qui était prévu, notamment pour la programmation énergie climat, mais aussi la trajectoire pour l'adaptation. On voit bien que la France est touchée de plein fouet par les conséquences d'un climat qui se réchauffe. Dans le cadre du comité consultatif d'éthique, on travaille sur la préfiguration d'un avis sur les enjeux éthiques, santé et climat. Ce matin, la présidente de la Croix-Rouge faisait le point sur l'aide d'urgence aux 65 000 personnes déplacées lors des inondations dans le Pas-de-Calais. Il y a beaucoup de choses à apprendre des vulnérabilités qu'on voit déjà aujourd'hui. »
À écouter : Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue - Une semaine en France
41 min
Des pluies plus fréquentes et intenses en France dans le futur
Dans un climat qui se réchauffe, on s'attend à avoir des pluies extrêmes, plus fréquentes et plus intenses avec une tendance à l'augmentation des précipitations plutôt au nord de l'Europe : « Les récentes études d'attribution sur les tempêtes ont suggéré que les records de pluie ont été dopés dans un climat qui se réchauffe et comme on a construit en zone inondable et qu'en plus la mer monte, ce serait le moment pour évacuer l'excès d'eau sur le continent, mais c'est une fenêtre qui se réduit un peu chaque jour. Au moment des marées basses, on observe que c'est le début de configurations qui vont être plus compliquées à gérer dans le futur et qui concernent autant les habitants de la métropole, des Outre-mer et de toutes les régions du monde. »
La justice, un levier majeur pour la lutte climatique
... comme le rappelle Valérie Masson-Delmotte : « Par exemple, la semaine dernière, le Tribunal international qui porte sur le droit de la mer a posé un avis en rappelant l'obligation des États par rapport aux conséquences des émissions de gaz à effet de serre sur l'état de l'océan et son acidification qui fragilise les écosystèmes marins. Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit que les enjeux du changement climatique percolent à travers les autres aspects du droit, de l'environnement, de la mer, et ce qui en ressort, c'est un rappel aux obligations des États. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission... Quel climat pour nos enfants ? La Terre au carré 52 min
Chroniques Camille passe au vert Conversation avec Michael E. Mann, le climatologue le plus célèbre du monde Leonardo DiCaprio dit s’être inspiré de lui pour le personnage de scientifique qu’il joue dans Don’t look up : Michael E. Mann, climatologue américain, alerte sur le réchauffement climatique depuis la fin des années 90, il vient de gagner un procès contre des climato-dénialistes …
5 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Valérie Masson-Delmotte Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) Écologie politique
L'appel unitaire d'Olivier Besancenot - L'invité politique - Émission du 16/05/2024 / Backseat
75,2k abonnés - 5,3k+ - 108 643 vues - 18 mai 2024
Retrouvez Jean, en compagnie de FibreTigre pour un GRAND JDR spécial Européennes, sur la chaîne Twitch d'Arte ( / artefr ) les 28/05 et 01/06 prochains !
Tu peux assister aux émission en t'inscrivant GRATUITEMENT sur les billetteries qui suivent ▶️ pour le 28 mai (17H30) : https://www.gaite-lyrique.net/eveneme... - Pour le 1er Juin (15H00) : https://my.weezevent.com/europartie
Aujourd’hui nous recevons Olivier Besancenot du NPA L’Anticapitaliste, ancien candidat à la présidentielle.
🌐Suis les chroniqueurs de l’émission !
Jean : / jeanmassiet
Usul : / usuldufutur
Sasha : / sashabeckermann
Claire : / clairemlejeune
Adèle : / adelebarbers
Vincent : / vincentmnv
Tr.:
appelle à voter LFI aux européennes ...
106 k abonnés - 5,7k+ - 119 045 vues - 776 commentaires
Le Café Rhétorique, c'est mon rendez-vous Twitch du matin ! Tous les lundi, mercredi et vendredi à 09h00 sur / clemovitch !
Montage réalisé par Pemf : / ipemf
débat qui existe par Emmanuel Macron lui-même ... stratégie délétère de la part du gouvernement ... instaurer l'idée que les élections européenes seraient un duel entre l'extrême droite et le premier ministre, entre ce que Macron appelle les Populistes d'un côté et les progressistes de l'autre. C'était le clivage de 2019 ... ça n'a pas fonctionné car le RN était arrivé en tête avec 23% des voies ...
Qui sont ces femmes qui ont réussi à faire condamner l'Etat Suisse pour inaction climatique à la Cour européenne des droits de l'homme ?
Réunies en association intitulée « les Aînées pour la protection du climat », 2 500 femmes de plus de 64 ans ont mené pendant huit ans un combat judiciaire contre leur gouvernement, et viennent de réaliser un exploit : faire condamner leur pays, la Suisse, par la Cour européenne des droits de l'homme, pour inaction climatique.
C’est la première fois qu'une cour de justice internationale spécialisée dans les droits humains valide une requête concernant la protection du climat et liée aux libertés fondamentales. L'arrêt fait donc jurisprudence pour tous les Etats membres du Conseil de l'Europe.
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Des aînées plus impactées par les changements climatiques
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La Suisse, un pays très touché par le réchauffement climatique
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À écouter : Climat : "Un arrêt historique" applaudit l'association suisse qui a porté l'affaire devant la CEDH
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Avec
- Anne Mahrer, co-présidente de l’association suisse « Les Aînées pour la protection du climat »
- Francine John-Calame membre de l’association, ancienne parlementaire du groupe des Verts en Suisse.
- Raphael Mahaim avocat qui a porté la cause des Aînées pour la protection du climat auprès de la Cour européenne des droits de l'homme et parlementaire chez les Verts.
À lire aussi : L'Affaire du siècle : l'État condamné pour son inaction climatique, décision "historique"
Mis à jour le 23 mai 2024 à 18h25 - Durée de lecture : 4 minutes Clés : Climat
Les fortes précipitations du printemps en France s’expliquent par le réchauffement de l’atmosphère. Cette situation devrait se reproduire à l’avenir, accompagnée d’étés de plus en plus secs.
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un symptôme », assure le climatologue Robert Vautard. Une loi physique, la formule de Clausius-Clapeyron, est à l’origine de ce phénomène.
Des événements de plus en plus extrêmes
Que dit-elle ? « À l’augmentation de température de 1 °C, correspond une augmentation de l’humidité de l’atmosphère de 7 %, poursuit le directeur de l’Institut Pierre-Simon-Laplace. Autrement dit, à mesure que le climat se réchauffe, la vapeur d’eau stockée au-dessus de nos têtes se multiplie. » Or, l’air ayant une certaine capacité à contenir celle-ci, une fois le seuil dépassé, elle finit par se condenser, former des nuages et se transformer en pluie. « Résultat : le cycle de l’eau est accéléré par le changement climatique et les précipitations sont plus fréquentes. »
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Les inondations plus fréquentes au printemps
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Commençons par exclure le bitume et le béton des parkings. Ce sera certes cher, mais de grands volumes d’eau pourront ainsi être absorbés. »
Shell tenait son Assemblée générale mardi 21 mai. 19% des actionnaires ont voté pour une résolution climatique appelant la major à renforcer ses objectifs afin d'être alignée avec l'Accord de Paris. @Shell
L’AG de Shell donne un aperçu des pressions qui pèsent sur les majors pétrolières. Des dizaines d’actionnaires ont exprimé leur mécontentement après le revirement de la major sur ses ambitions climatiques, des manifestants ont interrompu la réunion et 19% des actionnaires ont voté en faveur d’un meilleur alignement avec l’Accord de Paris.
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Selon un rapport de Big oil international, publié mardi 21 mai, aucune des huit majors pétrolières et gazières internationales – Chevron, ExxonMobil, Shell, TotalEnergies, BP, Eni, Equinor et ConocoPhillips – n’a de plan climat qui est aligné sur l’Accord de Paris et encore moins sur la décision récente de la COP28 de sortir des énergies fossiles. Six d’entre elles (Chevron, ExxonMobil, TotalEnergies, ConocoPhillips, Equinor et Eni) ont même un objectif explicite d’augmenter la production de pétrole et de gaz à court terme. A elles seules, ces huit entreprises sont en passe d’utiliser 30% du budget carbone restant, soit les émissions de gaz à effet de serre que le monde peut rejeter, pour limiter la hausse de la température mondiale à 1,5°C.
https://www.oilchange.org/borc/
Déjà 81567 signataires
Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs »
Le ministère s'entête à vouloir mettre en place le projet conservateur et passéiste du « choc des savoirs » présenté il y a quelques mois par Gabriel Attal devenu Premier ministre. Ce projet est néfaste à l’École pour les élèves et pour les personnels. Au lieu d’en guérir les maux, il renonce à les voir et va les accroitre.
À l’appel des organisations syndicales FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud, nous nous opposons à ce plan qui :
- trie socialement les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau, ce qui va immanquablement accentuer les inégalités scolaires ;
- remet en cause le droit égal d’accès à la poursuite d’étude pour tous les élèves, principe fondateur de l’École publique, en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en LGT ou LP pour les élèves admis en classe de seconde mais échouant au diplôme national du brevet au lieu de fournir tous les moyens nécessaires pour la réussite des élèves ;
- désorganise les collèges par la réorientation de l’utilisation de la marge, accentuant encore les inégalités, la détérioration des emplois du temps et la réduction ou la suppression d’enseignements disciplinaires, de dédoublements ou d’options ;
- va dégrader considérablement les conditions de travail par la grande insuffisance des postes et la surcharge des classes ;
- remet en cause la liberté pédagogique avec des méthodes, des manuels et des progressions communes imposés ;
- dépossède les enseignant·es de leur expertise professionnelle notamment par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux.
Nous dénonçons les fondements de cette politique au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés.
Nous dénonçons leurs conséquences qui ne feront qu’aggraver les conditions de travail des enseignantes et enseignants, mais aussi de tous les personnels.
Nous dénonçons le risque important de voir apparaître des classes de niveau en collège.
Pour défendre l’École publique, l’accès à une culture commune pour tous les élèves, la *liberté pédagogique et les conditions de travail, nous vous demandons l’abandon de ce projet de réforme et un investissement massif pour l’École publique et la réussite de tous les élèves.
De nombreux lycéens, du Lisa entre autres, se sont joints à la fronde après avoir bloqué leur lycée.
Photo Renaud Joubert
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Par Lénaëlle SIMON - l.simon@charentelibre.fr, publié le 1 février 2024 à 17h45, modifié à20h38.
Près de 600 enseignants ont manifesté ce jeudi à Angoulême contre les dernières mesures annoncées, notamment les groupes de niveaux au collège.
Ce n’est que la deuxième fois qu’elle manifeste en 25 ans. Et quand elle parle de son métier, ce sont les larmes qui interrompent cette professeur de français d’un collège rural, descendue dans la rue parmi presque 600 autres enseignants et personnels éducatifs, ce jeudi à Angoulême. « J’ai choisi ce métier par conviction mais je ne m’y retrouve plus. On nous donne juste une pelle pour creuser un peu plus. Le service public est en train...
Les sujets associés Education Nationale Angoulême Charente
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Commentaires
- SEUNSA16 2 février 2024 à 15:27
@candide16 Le temps de travail devant élèves est très largement en dessous dans les pays qui reussissent PISA et ces mêmes pays ont banni les groupes de niveau. - SOTTICO COCO..... 2 février 2024 à 15:27
@Angoumoizinzin Pourquoi avons nous ces connaissances ? Nous aussi avons des diplômes Bac + 5 et/ou Bac + 6, major ou pas de la promotion sans pour autant ignorer des connaissances de base. Il n'y a pas de priorité mais une continuité que nos enseignants transmettaient sans rechigner. Mon avis est que les deux sont nécessaires pour une tête bien faites. Il ne faut pas partit boiteux. - SEUNSA16 2 février 2024 à 15:03
@Le retour du Jedi Raté !!!Peter Blatchford en est spécialiste. Dans ses différentes recherches, il nous apprend que le regroupement d’élèves par niveau ou par aptitudes n’a pas vraiment d’effets sur les apprentissages des élèves. Si le regroupement tend à améliorer la réussite des bons élèves explique-t-il, il est préjudiciable pour les plus défavorisés et ceux à besoins particuliers. Les groupes de niveau peuvent démotiver ces derniers et conduire à des attitudes antiscolaires. Pour autant, le chercheur tempère. Ces groupes de niveau peuvent être pertinents selon lui, mais seulement à certaines conditions. Quelles sont ces conditions ? D’après Blatchford, il semble qu’il faille tenir compte de plusieurs facteurs déterminants dans le regroupement des élèves : la taille de la classe, le fait que les groupes soient dans la classe ou hors la classe, les interactions entre élèves, entre l’enseignant et les élèves, ainsi que la pratique pédagogique mis en œuvre. Les résultats de ses recherches montrent que lorsque l’effectif est trop important, cela conduit à des problèmes de gestion de classe et que cela impacte directement les conditions d’apprentissage. Le chercheur prône aussi une formation des enseignantes et enseignants au travail de groupe et au développement des compétences psychosociales des élèves – qui sont nécessaires aux interactions au sein de groupe. Selon lui, lors d’une organisation pédagogique en groupe, l’enseignant doit prioritairement travailler sur ces compétences psychosociales avant d’aborder les compétences cognitives. Ces dernières contribuent à l’amélioration des compétences des élèves. C’est ce que le chercheur nomme une « pédagogie sociale ». Il faudrait relire vos références - Angoumoizinzin 2 février 2024 à 14:15
@SOTTICO COCO..... Mon neveu ne sait pas non plus où situer la Loire, mais il sait coder et il est major de sa promo en école d'ingés. A votre avis, lequel de ces deux savoirs est le plus utile et le plus prioritaire à acquérir en 2024 ?
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Ça m’étonne ! – 13’30 - L’imposture sociale du Rassemblement national
Le 10 mai 2024
Tous les sondages annoncent une large victoire de la liste menée par Jordan Bardella aux élections européennes. De plus en plus de Françaises et de Français feraient confiance au Rassemblement national pour améliorer leurs conditions de vie, comme l’a illustré le poignant témoignage de Colombe, bénévole aux Restos du cœur, devant la caméra de TF1. Et ça, ça étonne Dillah Teibi. L’extrême droite défend-elle vraiment les intérêts des classes populaires et des petites gens ? Un rapide coup d’œil sur les votes des députés RN à l’Assemblée nationale prouve que non.
journaliste : Dillah Teibi
réalisation : Jeanne Lorrain son : Sylvain Richard
Voir aussi
- Solidaires, « L’extrême droite n’est pas du côté des travailleur.euses ! C’est une imposture ! », 16 janvier 2023 https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/lextreme-droite-nest-pas-du-cote-des-travailleureuses-cest-une-imposture/
- Confédération générale du travail, « 10 points sur lesquels l’extrême droite relève de l’imposture sociale », 8 novembre 2023 https://www.cgt.fr/actualites/decryptage-extreme-droite/10-points-sur-lesquels-lextreme-droite-releve-de-limposture-sociale
Manouk Borzakian @BorzakianM
1/n "Les faibles sont écartés."
Image 1:03 PM · 9 avr. 2024 · 4 022 vues
- 10 avr.
2/n "...le véritable héros olympique est l'adulte mâle individuel..."
Image - 11 avr.
3/n "Le sport doit précéder l'entrée dans l'armée moderne." #Coubertin #JO2024
Image - 12 avr.
4/n "Le sport est un facteur éminent des entreprises coloniales..."
#Coubertin #JO2024 - 13 avr.
5/ Coubertin ou l'eugénisme décontracté: "mettre au monde et élever des êtres aussi fortement constitués que possible" 🥇 - 14 avr.
6/n "M. Hitler, un des plus grands esprits constructeurs de son temps". - 15 avr.
7/n Le sport doit détourner la jeunesse de la dépravation (penser au sexe, c'est sale) 🥇 - 16 avr.
8/8 Une dernière coubertinade pour la route: le sport divertit les masses de leurs désirs de changer le monde 🥇
... - 14 avr.
Tous les extraits que je cite (et la sélection fut rude...) sont tirés du livre de Jean-Marie Brohm, "Pierre de Coubertin, le seigneur des anneaux" réédité en 2023 par les éditions QS? (http://quelsport.org)
Un invité de marque, NICK BRANDT, avec l’exposition « Inherit The Dust » le
premier opus de sa recherche sur l’impact de la vie humaine sur son environnement.
Des photographies d’animaux de la savane, à taille réelle, posées dans ce qui était leur environnement quelques années auparavant, occupé maintenant par l’espèce humaine.
Le changement climatique, du plus chaud avec Dorothée MACHABERT et
« L’été s’ra chaud », au plus froid du globe avec Thierry VEZON, « Grand Nord, un monde en sursis ? », de l’humain à l’animal ou bien de l’animal à l’humain quand Frédéric DAMATO avec « Le petit monde du silence » nous propose la découverte d’un site naturel charentais protégé par le secret tant ceux qui le connaissent prennent en compte sa fragilité alors que Serge FONCHIN avec « Black List » nous invite dans des lieux qui n’ont pas été, ou pas assez, protégés.
Des capsules temporelles ainsi que l’IA avec CUSHMOK, « Si demain je pouvais revivre hier » ou la photographie vernaculaire dans la création photographique avec Jean-Michel DELAGE : « Photographe en 1920, une enquête » sujets de discussions inévitables pour les photographes avec un tel thème.
L’humain au cœur de cette édition avec également l’utilisation de la photographie comme outil-témoin avec Dominique AGIUS et « Corium », ou pour se réparer, pour proposer un chemin alternatif, pour vivre en harmonie avec soi-même selon Anthony MOREL et « Ici commence la Voie Sauvage » ; tandis que l’humanité devient sujet d’étude pour Marie DEBITUS qui dans « Nan saidesu ka? (Quel âge as-tu ?) interroge les paradoxes humains dans sa course à la consommation ou la modernité et la conservation de son patrimoine.
Regarder aussi notre espèce de manière caustique, drôle mais sérieuse, dans ses dysfonctionnements pour faire réfléchir à l’urgence de trouver des solutions pour chez soi, son village, sa ville ou le reste du monde avec Yvon BOBINET et son « Grand atlas du monde d’hier et de demain… si tout va bien »
La compréhension de l’autre par le dialogue, l’échange et le partage se fera grâce à Eveline Soum BONKOUNGOU du Burkina Faso et son exposition « Peogo » qui trace une ligne de conversation sur le sujet de la dot vu par les burkinabé(e)s.
Pour ce qui est des allers-retours du présent au passé ainsi qu’au futur, et
inversement nous regarderons les travaux de Romain THIERY, « Requiem pour pianos », de Timothée FALCUCCI, « 1968-2018 », de Stéphane ROBIN, « Ses Majestés », « UKRAINE : la Culture sous cocon » de Christian BARBÉ et les expositions créées par la collaboration de la Plateforme des Aidants,(http://www.dynamiqueaidants16.fr/), Peggy CALVEZ-ALLAIRE et les étudiants de 1ère SAPAT du Lycée Professionnel Agricole Félix Gaillard de Salles de Barbezieux ainsi que celle de ABL PHOTOGRAPHIE et MOLOSSY, « POST APO-SITIF », cette dernière en partenariat avec l’association « Arc’image » de Saint Benoît dans la Vienne (https://www.arcimage.fr/).
Chacune de ces expositions amène une réflexion sur notre futur, que ce s it la
recherche pour restitution des pianos volés par le régime nazi pour le premier, l’interrogation cyclique sur les révoltes et les réponses politiques qui y sont données du deuxième, le recyclage ou le questionnement sur le choix de sa consommation du troisième ou la force de la culture ukrainienne qui protège ses sculptures et monuments des bombes dès le début du conflit russo-ukrainien. Pour la cinquième exposition de cette facette du festival les questions posées ont été : « De quoi les aidants et aidés ont-ils besoin ? » Et grâce à leurs témoignages nous pourrons ensuite nous poser la
suivante : « Comment pouvons-nous aider les autres ? ». Pour la première fois le festival présente une exposition photographie / BD, où l’espèce humaine réinvente son existence grâce à un père et sa fille, à méditer !
Des expositions pour donner ou trouver des idées, des propositions, des
solutions, un moyen d’être ensemble par le partage et d’échapper à la sidération ou l’inaction devant l’ampleur de la tâche.
Photographiquement vôtre
Peggy Calvez-Allaire
mail : emoiphotographique@gmail.com
Site internet : http://www.emoiphotographique.fr/
Page Facebook : https://www.facebook.com/Emoiphotographique/
Ndlr : la photographie, objet médiateur pour donner à voir l'urgence... fait action de Médiation de l'Urgence... VALORISER ACT
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Ce vendredi 17 mai, rendez-vous à 17h30 (15h30 heure locale) pour suivre en direct une conférence de Jean-Luc Mélenchon à Supdeco Dakar.
Tr: ... les instabilités géopolitiques dans le monde, espace de liberté ...
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Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé à l’occasion d’une conférence avec Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal et président du PASTEF, à l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar le 16 mai 2024.
Il a tout d’abord salué la solidarité de la jeunesse mondiale avec les Palestiniens de Gaza. Il a remercié le Sénégal pour avoir reconnu l'État de Palestine dès 1989, montrant ainsi son engagement précoce pour cette cause.
Jean-Luc Mélenchon a souligné le rôle essentiel du peuple sénégalais et de Ousmane Sonko, leader du PASTEF, dans la victoire de la révolution citoyenne. Son objectif central est la souveraineté du peuple. Il partage la vision du PASTEF pour une action politique inclusive et auto-organisée.
Il a évoqué le lien historique profond entre l'humanité et l'Afrique, soulignant que comprendre et valoriser ce lien est essentiel pour appréhender l'Histoire. Jean-Luc Mélenchon a également parlé de l'émergence des BRICS+ comme contrepoids aux anciennes puissances mondiales. Il a proposé une collaboration entre le Pastef et La France insoumise pour un forum sur un nouvel altermondialisme. Il a insisté sur la nécessité de libérer le savoir des contraintes financières et impérialistes, affirmant que sans éducation, il n’y a pas de solution à la crise actuelle.
En citant Henri Bergson, il a rappelé que « Le futur n'est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire ». Il a encouragé à vivre cette phrase et à persévérer dans la lutte avec la détermination de Fatou Diome, autrice sénégalaise: “Chaque pas mène vers un résultat escompté ; l’espoir se mesure au degré de combativité ».
Tr.: ... état accepte tous les cultes ... désaccord sur LGBDQI+ ... la question du genre, conditionnalité est inacceptable ... la France interdit la polygamie ... il n'y a jamais eu persécussions contre ces communautés, mais nous le gérons à notre manière ... le monde occidental nous doit respect et tolérance ... le mode de vie ne peut pas être universel ... est optimiste pour l'avenir des relations entre la fr et le sénégal, il faut que des voix comme celle de JLM soient entendues ...
Ndlr : Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF)
« Je n’ai jamais vu une situation pareille en 24 ans de barreau »
Quand Pascal, agent technique chez Total demande le paiement de ses heures sup’, il est mis à la porte. Il conteste son licenciement aux prud’hommes où il est débouté par un ancien cadre… de Total élu aux prud’hommes.
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En appel, les magistrats vont donner entièrement raison à Pascal. La cour juge en 2022 son licenciement sans cause réelle et sérieuse. L’entreprise est condamnée à lui verser 51.000 euros de dommages et intérêts à ce titre, 4.000 euros au titre du non-respect des durées maximales de travail et minimales de repos, 8.000 euros au titre de l’obligation de loyauté et 3.600 euros au titre du remboursement de ses frais de justice.
Pascal, contacté par l’intermédiaire de son avocat Pierre Santi, a indiqué avoir « tourné la page et ne [plus souhaiter] revenir sur cette affaire ».
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Our Mission:
350VT is building a people-powered and people-led climate justice movement in Vermont for a just, thriving world.
We are guided by the voices, experiences, and solutions of those most impacted by the global climate crisis. We strive to work at the intersections of the climate crisis and social justice to address the climate crisis equitably and effectively.
We are building collective power for climate justice.
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Connu /mel
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Sujet : An Update from Families Rise Up!
Date : Fri, 17 May 2024 18:55:15 +0000 (UTC)
De : Families Rise Up, 350Vermont organizers@350vt.org
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