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EFFONDREMENT(S)
Conférences, ateliers, débats, du 1 au 8 décembre 2018, Équitable Café, Marseille
Sujet de l’intervention :
Effondrement : comment ne pas contribuer à la grande accélération ?
La survenue du risque d’effondrement dans le débat écologique ouvre de nouvelles perspectives de réflexion et d’anticipation de l’avenir. Pouvons-nous aborder une situation inédite – et non désirée – de la même façon que nous avons pensé l’écologie jusque-là ? Ne risquons-nous pas, dans la précipitation, de reproduire certaines de nos erreurs passées ?
Résumé de l’intervention :
En phase de croissance il faut courir aussi vite que possible pour rester sur place. En phase de décroissance il faut ralentir à la juste cadence pour rester en vie.
Un immense merci aux organisateurs de cet évènement très riche et stimulant. Les différents partenaires sont indiqués sur l’image de la vidéo.
Ouvrage prolongeant les développements proposés : Transition 2017, Édition SoLo, 2017
https://www.thebookedition.com/fr/transition-2017-p-351827.html
Références, précisions, erratum en suivant ce lien :
https://medium.com/@vmignerot/%25C3%25A9cologie-fracture-sociale-et-violences-vid%25C3%25A9o-de-la-conf%25C3%25A9rence-et-r%25C3%25A9f%25C3%25A9rences-f967971feedd
Minutage de la conférence :
03:08 Intro : état des lieux
12:30 Les belles histoires écologiques : vue d'ensemble
17:35 L'écologie radicale
19:10 Les colibris : la « sobriété heureuse » et le « nouveau récit »
21:00 L'écologie radicale du GIEC
23:05 Récit politique de la transition écologique
24:23 Compétition, rivalité, coopération et liberté
33:20 Réponse sociale aux injonctions paradoxales
38:50 Anthropologie : le rôle des récits chez les Agtas
42:45 Récits et coopération
44:35 Les récits et leur rôle dans le maintien des inégalités sociales
46:08 Inégalités et conflits chez les « collapsologues »
48:50 Qui survivra?
53:10 Le sacré comme prolongement du paradigme naturaliste
55:40 La spiritualité face à l’effondrement
57:55 Communautarisme et collapsologie
58:45 La compulsion de répétition, définition
1:01:10 La protection de l’environnement est impossible
1:07:00 La théorie du pompage économique
1:16:35 Le modèle HANDY (Human and nature dynamics)
1:18:35 L’échec des « printemps arabe » ?
1:21:30 La révolution contre-productive et la sécession des élites
1:22:30 Le risque de l'extrême droite
1:24:30 Réduire son impact environnemental
1:28:00 Éviter le réflexe de l'isolement
1:29:40 Les 1%, les 10% et les autres
1:31:15 « En phase de croissance il faut courir aussi vite que possible pour rester sur place. En phase de décroissance il faut ralentir à la juste cadence pour rester en vie. »
1:31:50 Syndrome de la Reine Rouge : le guépard et la gazelle
1:35:10 La course aux armements
1:37:20 La Reine Rouge en contexte d’effondrement
1:40:00 Message à l'écologie politique
1:41:00 Renforcement synergique des énergies
Catégorie Éducation 135 commentaires
Transcription :
... adrastea = inéluctable, déesse adrastée, protectrice de zeus ... Marseille
...
à ~29:54 triptique du darwinisme compétition, coopération, rivalité : une compétition donne un cadre et dans ce cadre se confrontent coopération et rivalité.
plus de coopération, c'est répondre à des problématiques qui peuvent très bien faire émerger des rivalités. Des obscurantistes coopèrent au service de leur intérêt.
...
récits positifs, violences implicites
...
les modèles économiques ont invisibilisé les ressources, c'est ce qui nous a amenés dans le mur.
...
récits positifs, violences implicites, sont en soi ce que la psychologie appelle des "injonctions paradoxales" (personne soumise à deux pressions contradictoires ou incompatibles selon wikipédia.->troubles et souffrances mentales. rapport de domination particulièrement dans la communication du ou des dominants.
TOUTE l'écologie est une immense injonction paradoxale. Il n'est pas possible de réduire les pb de fin de mois ET de réduire l'impact environnemental, c'est-à-dire protéger l'avenir. Affirmer cela c'est fondamentalement faire violence au peuple. Et pourtant, on est un peu obligés de le faire. On est concés ! Quand on est un homme politique, on est obligé de rassurer son peuple, on est obligé de lui dire qu'à la fois ile peut avoir 2% de croissance advitam éternam et qu'à la fois les papillons vont survivre. Mais la réalité ne dit pas ça. Le cadre de la compétition - les règles du jeu - ce dans quoi l'humanité s'est retrouvée coincée, ça contredit cette injonction. Les deux ne sont pas possibles. Faire des promesses intenables, dire qu'on peut protéger l'environnement tout en taxant plus ou en bridant les libertés, motive les gens à ne plus écouter les histoires qu'on leur raconte et à mettre en place des défenses psychologiques contre le discour agresseur. Contre cette irrationnalité, on répond avec de l'irrationnalité. et ce que nous voyons émerger partout - et très rapidement- ce sont les obscurantistes mystico-religieux qui ont une forme d'intuition apparaissant parmi les premiers dans les dernières décennies : les obscurantimes scientifiques- le transhumanisme - tout le fantasme autour de l'intelligence artificielle qui elle aussi est censée nous sauver de notre pb écologique, et la transition énergétique en général. Tout ce qui est de l'ordre de la transition fait partie des obscurantismes scientifiques.
Les très riches s’inquiètent de voir grossir les rangs des foules en colère. Notre chroniqueuse leur donne ce conseil en guise de solution : répartir les richesses.
Isabelle Attard a été députée écologiste du Calvados. Elle se présente comme « écoanarchiste ».
...
Si vous comptez sur l’oligarchie au pouvoir pour aller dans ce sens et défendre l’intérêt général, vous pouvez toujours attendre. Ne soyons plus naïfs sur les vrais objectifs de l’État qui souhaite par-dessus tout que rien ne change, en protégeant les intérêts des puissants.
Organisons-nous collectivement contre la finance mondiale et les multinationales, car les solutions écologiques et sociales sont à la portée des citoyens. Les entreprises autogérées, les coopératives d’habitat, les assemblées locales et autres lieux d’émancipation et d’éducation populaire, même s’ils sont beaucoup trop rares, existent déjà !
Cet autre monde solidaire, émancipateur et féministe, l’écoanarchiste Murray Bookchin en a beaucoup parlé, le territoire kurde du Rojava est en train de l’expérimenter. Et nous ?
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Elle fut le visage de la COP24. La jeune Greta Thunberg, qui mène une « grève scolaire » pour le climat tous les vendredis, a réussi à porter son message de son école suédoise jusque dans les assemblées de la 24e conférence mondiale sur le climat, qui s’est tenu à Katowice, la capitale polonaise du charbon.
Vendredi 14 décembre, lors du dernier jour officiel de cette grand-messe, une trentaine d’élèves de la ville minière l’ont rejointe pour réclamer aux dirigeants des actions contre le changement climatique.
« Nous sommes à court d’excuses et de temps. Nous sommes venus ici pour vous informer que le changement s’annonce, que cela vous plaise ou non », a prévenu la jeune fille. Avant de conclure : « Le vrai pouvoir appartient au peuple. Je vous remercie ».
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Actualités et politique
148 commentaires
CretchaW O
il y a 2 jours
Le violon ça fais un peu forceur mais oui un jour l'eau potable reviendra plus chère que dl'essence
59
Arnaud Keyen
il y a 2 jours
Et on la fait passer pour un symbole en se disant : "elle est mignonne" et demain les promesses tenues lors des COP seront déjà oubliées au profit de l'économie de chacun.
55
avenel baptiste
il y a 2 jours
Je vais peut être, être vachement négatif pour certains mais franchement je vois pas de solution à l'extinction de l'espèce humaine car qu'on le veuille ou non la planète est pas en danger elle sera toujours toujours la après notre passage, ce qui est en danger c'est notre environnement dans toute sa globalité et qui nous permet de vivre.Actuellement la course à la croissance ( il n'y aura jamais de croissance 100% verte ), les déchets plastiques , la surconsommation (viande, pétrole,charbon,monoculture (chocolat palme,etc...)),la surpopulation (exemple pays des brics qui pensent plus à la croissance économique qu'a l’environnement ) les pollutions (pesticides,produits chimiques...) etc..font que la fin de l'humanité est pas si loin.Je suis actuellement dans une démarche zéro déchet à manger bio et local, j'essaie de laisser le moins de traces de mon passage sur terre et pourtant je sais que j'ai un impact.Pour moi le cycle de l'homme arrive à son terme,faut juste l'accepter même si il faut essayer de faire attention juste pour son estime personnel et pour ses valeurs car je pense pas qu'on soit très nombreux sur terre à faire attention à l’environnement pour que ça est vraiment un impact. Ceci est mon point de vu no rage.
A Montpellier, occupation du rond-point du Près d'Arènes le 1er décembre. Photo David Richard. Transit pour Libération
A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
...
Le mouvement des gilets jaunes met dans le débat public l’ensemble de la politique sociale du gouvernement. Plus largement ce sont les politiques néolibérales mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis des décennies qui sont en cause. Fins de mois de plus en plus difficiles, précarisation toujours accrue du travail, injustice fiscale, conditions de vie qui se détériorent, telle est la situation subie par la majorité de la population. Ce qui touche en particulier les femmes, très nombreuses à se mobiliser dans ce mouvement. Dans le même temps, l’évasion fiscale n’a jamais été aussi importante et les plus riches se sont vu offrir de multiples allègements d’impôts : suppression de l’ISF, flat tax de 30 % pour les revenus du capital qui ne sont plus soumis à l’impôt progressif, baisse de l’impôt sur les sociétés… Dans ces conditions, l’augmentation des taxes sur les carburants est apparue comme «la goutte d’eau qui a fait déborder le vase».
En dépit d’une tentative de mainmise de l’extrême droite sur le mouvement, celui-ci se caractérise par son auto-organisation horizontale et pose l’exigence d’une démocratie réelle contre une présidence autoritaire et méprisante. A l’heure où se déroule la COP 24 en Pologne et où la lutte contre le réchauffement climatique est urgente, ce mouvement met également en évidence le lien entre la question sociale et les impératifs écologiques : les plus grands pollueurs sont exonérés de tout effort, les principales causes du réchauffement climatique ne sont pas traitées, la casse des services publics et des commerces de proximité et l’étalement urbain se poursuivent, les alternatives en matière de transport en commun ne sont pas développées. Le modèle du logement social en France est en mis en péril par sa marchandisation au profit des grands groupes privés. Dans ces conditions, ce n’est certainement pas aux classes moyennes et populaires de payer la transition écologique.
La politique du gouvernement ne répond ni à la colère sociale ni aux impératifs écologiques. Le gouvernement laisse les multinationales et les lobbys productivistes n’en faire qu’à leur tête en privilégiant toujours plus leur intérêt propre et celui de leurs actionnaires au détriment du plus grand nombre et de l’avenir de la planète. Pendant des jours, le gouvernement a campé sur une posture intransigeante, refusant le moindre geste et clamant qu’il maintenait le cap et ce, malgré le fait qu’une énorme majorité de la population soutenait ce mouvement. Cette attitude a entraîné une exaspération croissante qui a conduit à des actes de violence dont le gouvernement pouvait espérer tirer parti. Cela n’a pas été le cas et le soutien de la population est resté massif.
...
appellent la population à se mobiliser pour imposer une politique qui permette de mieux vivre, et à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
voyages | 194min | 2018 | tous publics
Pour son ultime départ en terre inconnue, Frédéric Lopez s'est envolé aux côtés de Thomas Pesquet, direction le nord de la Colombie à la rencontre des Kogis. Ces indiens énigmatiques vivent sur le plus haut massif côtier au monde, dans la majestueuse Sierra Nevada de Santa Marta. Considérés comme les gardiens de la Terre, les Kogis se nomment eux-même les Grands Frères. Ils ont voulu adresser un message à tous ceux qui détruisent l'environnement et qui précipitent la fin du monde afin qu'ils respectent et protègent la Terre avant qu'il ne soit trop tard. Si la communauté des Kogis vit dans les traditions et l'entraide, elle mène le même combat que Thomas Pesquet pour la sauvegarde de notre planète.
ndlr :
- avec le concours de Éric Julien géographe, fondateur de l'association "Tchendukua (là où converge la pensée - Ici et Ailleurs" ACT
- est-ce que leurs chamanes (les Mamots???) sont des médiateurs ? ACT
- exemple concret et poignant de société solidaire, humaniste et respectueuse au plus haut point de la nature (la terre mère, pour eux)
- donnent une leçon de vie sous l'anthropocène (ont pris le parti de l'anthropocène PLPDLA depuis toujours ?) => valoriser ACT
La précarité et le sentiment d’injustice fiscale semblent légitimer la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des taxes sur les carburants. Mais l’urgence climatique vitale qui justifie ces taxes ne permet guère de lever le pied. Au contraire, elle nécessite d’amplifier largement les efforts. Alors qu’une partie au moins des mécontentements paraît nourrie du refus de changer les habitudes de vie, la mobilisation de l’imaginaire de « l’effort de guerre », régulièrement invoqué, aurait le double avantage d’accélérer la prise de conscience de la gravité de la situation et de permettre une mobilisation plus équitable de tous les acteurs.
INTÈGRE
https://www.youtube.com/watch?v=yDuJ9Gp6MbM
https://www.youtube.com/watch?v=DR100Z0fH-w
ndlr :
- excellent article
- mais l'injustice fiscale n'est-elle qu'un sentiment ? ACT
- comment intégrer la justice sociale, la justice fiscale dans la démarche plpdla ? ACT
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Pendant ce temps-là à Londres...
Le mouvement "Extinction Rebellion" se mobilise face à l'inaction politique sur le climat.
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Actualités et politique
221 commentaires
Transcription :
Extinction ! Rébellion ! (Musique)
6000 personnes dans les rues de Londres, 82 arrestations, 5 ponts bloqués...
C'est le bilan de la manifestation "Extinction Rebllion" : une action de désobéissance civile contre l'inaction politique sur le climat.
Le climat a désespérément besoin de votre aide !
Whouah ! (applaudissements)
Nicolas Eliades - Activiste d'Extinction Rebellion
Le plan aujourd'hui est surtout de bloquer plusieurs ponts, ici, à Londres et de manifester pacifiquement pour attirer l'attention sur le fait que nous sommes proches de l'exctinction. Ça vous concerne, ça me concerne, ça concerne le monde.
Nous allons mourir ! Chaque jour, 60 espèces disparaissent. Vous pouvez regarder sur un moteur de recherche, c'est un fait.
Nous sommes sur la route menant à notre propre extinction et si nous faisons rien aujourd'hui, il n'y aura pas de demain, pour nous, nos enfants.
Aujourd'hui, ça ne tient qu'à nous, c'est notre responsabilité envers notre planète, envers nos concitoyens, envers nos frères de changer les choses. Maintenant, il est l'heure, demain, il sera trop tard.
Wouh ! C'est parti !
500 participants ont été formés pour se faire arrêter par la police.
Nicolas Eliades
Pour la première fois, des personnes sont prêtes à aller en prison et à vraiment se sacrifier pour cette cause, pour notre planète !
Nous devons prendre des mesures drastiques, nous devons prendre des mesures envers lesquelles les gens sont prêts à s'engager, à faire de vrais sacrifices pour répondre aux besoins d'une planète proche de l'extinction.
Ce mouvement citoyen créé en 2018 en Angleterre, est aujourd'hui soutenu par une centaine d'universitaires issus d'établissements mondialement reconnus comme Oxford ou Cambridge.
Nicolas Eliades
Le monvement "Extinction Rebellion", ici au Royaume Uni, a 3 revendication majeures :
- Rétablir la vérité, parce qu'en ce moment, les gens ne sont pas conscients de ce qu'il se passe réellement. Nous ne sommes pas conscients du niveau de dangerosité, d'à quel piont cette situation est critique aujourd'hui.
- Nous demandons la suppression des émissions carbone d'ici 2025, toutes les émissions de carbone au Royaume Uni.
- Pour démocratiser le processus, un conseil citoyen devra être mis en place pour guider et veiller les efforts pour stopper le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, les activistes espèrent mobiliser les gens au-delà des frontières du Royaume Uni pour devenir un mouvement planétaire.
Nicolas Eliades
Ce n'est pas un mouvement britannique, c'est un mouvement mondial. Ce n'est pas au sujet des Français, des Britanniques, des Espagnols, ça concerne l'humanité.
C'est à propos de quelqu'un à Nairobi, à Sydney, c'est à propos de quelqu'un à Bogota en Colombie. C'est à propos de tous ceux qui s'unissent pour changer les choses parce que s'il ne se passe rien, il n'y aura pas de demain à proprement parler.
ndlr :
- zéro émissions GES en 2025 au RU, est-ce réaliste ?
ACT
Mobilités
Territoires et démocratie
Covoiturage
Développement local
Tepos
Train
Transports en commun
Vélo
Il est désormais nécessaire d'aborder la mobilité comme thème majeur de la transition énergétique, et surtout de traduire cette approche du point de vue de l'action locale. Le CLER propose une nouvelle approche de la mobilité durable locale, illustrée de 9 exemples de terrain.
La transition énergétique peut être abordée sous différents angles. Certaines thématiques sont largement traitées par les acteurs des territoires : la maîtrise de l’énergie dans le bâtiment, la précarité énergétique, les énergies renouvelables… A juste titre, celles-ci font l’objet de politiques locales de plus en plus abouties et transversales.
En revanche, la mobilité n’est pas systématiquement considérée comme composante centrale de la transition énergétique. C’est un véritable paradoxe, puisque c’est pour nous déplacer que nous utilisons l’essentiel du pétrole consommé en France.
Le transport représente un tiers de la consommation d’énergie française, presque uniquement des produits pétroliers.
Il est désormais nécessaire d’aborder la mobilité comme thème majeur de la transition énergétique, et surtout de traduire cette approche du point de vue de l’action locale.
Car comme pour le bâtiment, le gisement d’économies d’énergie dans la mobilité est diffus : il dépend de multiples paramètres comme les politiques d’aménagement, l’accompagnement au changement, la logistique… Il en est de même du potentiel de production de carburants alternatifs.
Pourquoi les acteurs locaux ont intérêt à s’emparer du sujet au plus vite ?
Comment penser une mobilité soutenable du point de vue de la transition énergétique ?
Quelles pratiques dans les territoires pour une mobilité plus sobre, plus efficace et basée sur les énergies renouvelables ?
Pour explorer ces questions, cette publication « Mobilité, énergie et développement local » du CLER – Réseau pour la transition énergétique développe une vision d’une mobilité à la fois soutenable du point de vue de la transition énergétique, et positive en terme de développement local.
Cette approche est illustrée par 9 retours d’expériences d’acteurs locaux qui mettent en œuvre des projets structurants en matière de mobilité durable, y compris en milieu périurbain et rural.
Bonne lecture !
Publication
Mobilité, énergie et développement local
Quelle mobilité pour des territoires à énergie positive ? Dans cette nouvelle publication, le CLER – Réseau pour la transition énergétique développe une vision d’une mobilité soutenable du point de vue de la transition énergétique, illustrée de 9 retours d’expériences de terrain, proposant de nouveaux modèles d’action locale en matière de mobilité durable.
Consulter la publication
https://cler.org/wp-content/uploads/2018/02/mobilite2017_CLER_WEB.pdf
ndlr :
- ont pris le parti de l'anthropocène en privilégiant la sobriété dans une approche holistique, en s'appuyant sur le scénario négawatt mais n'amènent pas de garanties en matière de gaz renouvelable (risque d'instrumentalisation par les gaziers d'écouler du gaz fossile sans possibilité de le détecter => questionner ACT
En lançant le mouvement Extinction Rebellion, des activistes anglais s’engagent avec détermination dans la lutte contre le changement climatique et la disparition des espèces, raconte notre chroniqueuse. Alors que le changement est possible et urgent, disent-ils, les politiques ne font rien. Aux citoyens de reprendre la main en se soulevant pour inverser le rapport de force.
Corinne Morel Darleux est secrétaire nationale à l’écosocialisme du Parti de gauche et conseillère régionale Auvergne - Rhône-Alpes.
Chacun peut trouver un rôle à sa mesure
Pour en savoir plus il faut donc aller sur le site d’Extinction Rebellion (XR), au graphisme simple et efficace, où trois panneaux successifs guident le visiteur des principes à l’action. Une vidéo de 50 minutes permet de vérifier dès la deuxième page qu’on est bien sur les mêmes positions. Gail Bradbrook, de l’organisation « mère » de XR, Rising Up, y présente une sélection de données scientifiques récentes sur le réchauffement climatique, explique la fonte des pôles et la perte d’albédo, le risque de retour du fascisme et les mécanismes de sécession de l’oligarchie. La première partie s’achève sur cette conclusion : le changement est urgent, il est techniquement et économiquement possible, les politiques ne font rien [2] : il faut donc établir un rapport de forces et prendre la main.
Et ce rapport de forces est éminemment politique. XR revendique une approche systémique qui prend le contre-pied du sentimentalisme ordinaire, et n’hésite pas à se qualifier de révolutionnaire. Vu de France, il peut sembler paradoxal d’en appeler au soulèvement populaire et de parler de situation de guerre [3] tout en se disant non violent, tant on a essayé de nous fourrer dans le crâne que les insurrections étaient forcément sanguinaires. Il suffit pourtant de se souvenir de la marche du sel de Gandhi ou de la dissidence de militants — noirs et blancs — contre la ségrégation raciale dans les bus des années 1950 aux États-Unis [4]....
Connu / https://reporterre.net/En-Angleterre-le-mouvement-Extinction-Rebellion-lance-l-insurrection-pour-le
ndlr :
- proposition de partenariat faite : pas de réponse. ER se développe en France aussi.
Si l’on prend au sérieux le rapport spécial du GIEC sur les impacts d’un réchauffement climatique de 1.5°C publié début octobre 2018, et l’on a tout lieu de le faire notamment au vu des confirmations des alertes antérieures, la réduction drastique des émissions de émissions de gaz à effet de serre doit constituer le cadre de toute politique publique, et plus particulièrement de la programmation pluriannuelle énergétique. En cohérence avec l’Accord de Paris, adopté par la France et 196 autres parties, l’objectif est bien de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C. Et pour cela, le GIEC précise qu’il faut donc réduire de 45% les émissions de CO2 d’ici 2030, avant d’atteindre un niveau proche de zéro en 2050. C’est cela le cadre. Pour le premier pas, qui correspond en temporalité à la programmation énergétique, il faut donc diviser par deux les rejets de CO2 en 10 ans. L’effort est gigantesque, même pour la France déjà quasiment sorti du charbon, mais toujours aussi dépendante du pétrole et du gaz presque intégralement importés.
...
Dans cette course de vitesse et d’endurance, la sobriété et l’efficacité énergétique apparaissent comme piliers incontournables. Ce sont les seuls leviers permettant d’atteindre des réductions de consommations énergétiques, et d’émissions de CO2, massivement et aussi rapidement. Rénovation des bâtiments, mobilité partagée, active et économe, fin de l’étalement urbain et artificialisation des sols, évolutions des pratiques agricoles et régimes alimentaires en sont quelques exemples emblématiques. Et c’est le côté paradoxal de la programmation énergétique. En termes d’émissions de CO2, l’essentiel risque bien de se jouer en dehors du « simple » secteur énergétique, c’est à dire dans tous les secteurs qui déterminent la consommation d’énergie.
Enfin, au-delà d’un certain seuil, la consommation ne se traduit plus par une amélioration des conditions de vie. La plupart des usages peuvent être satisfaits avec des consommations divisées par deux, trois voire dix avec les technologies actuelles. Il faut donc arrêter de voir seulement une contrainte dans le prix des énergies pour en faire une opportunité de transformation, à la fois de mieux vivre et de meilleure performance économique. Mais ce changement de perspective ne se fera pas seul. Les appels à manifestation contre les hausses de prix de l’essence, liées notamment à la « contribution climat énergie » (ou taxe carbone) pour les ménages d’une part, et les milliards d’exonérations sur les transports routiers de marchandises ou aériens d’autre part, illustrent le besoin d’équité. Des politiques énergétiques systémiques, cohérentes et massives ne pourront être mises en œuvre que si elles sont justes et comprises.
Ce texte fut écrit suite à l'invitation à contribuer aux pages Débats&Controverses de l'Humanité le 5 novembre 2018 aux côté de Sylvestre Huet, Maxime Combes et Marie-Claire Cailletaud.
Mots-clés : Climat | Transition énergétique | Sobriété | Gaz à effet de serre
Sens du manifeste
montrer que les étudiants, nous sommes inquiets de la catastrophe environnementale et sociale vers laquelle nous courrons mais conscients toutefois des causes qui sont en train d’y mener, à savoir : un système économique qui n’intègre pas la finitude de la planète et des comportements individuels nuisibles au centre desquels se trouve la surconsommation et le gaspillage. Nous présentons dans ce manifeste la contradiction dans laquelle nous nous retrouvons alors, étant conscients de la situation mais enfermés dans des perspectives d’avenir professionnel qui ne semblent souvent pas aller dans le sens de la résolution du problème, pourtant vitale.
But :
si ce manifeste ne changera pas les choses à lui seul, il s’inscrit dans un mouvement de mobilisation autour des enjeux environnementaux et sociaux. Et il montre que les étudiants participent à ce grand mouvement. On peut citer de façon non exhaustive : l’appel des 15000 scientifiques contre la dégradation de l’environnement, la prise de conscience grandissante sur l’état de la biodiversité (plan biodiversité du gouvernement sorti en juillet, COP de la biodiversité en 2020), la loi PACTE redéfinissant le rôle sociétal de l’entreprise, la consultation sur l’Europe jusqu’à fin 2018, l’appel pour un Pacte Finance-Climat.
Pas de solutions?
Nous ne cherchons pas à défendre des solutions précises, mais l’idée qu’un changement profond d’état d’esprit au niveau personnel aussi bien que collectif est nécessaire pour que ces solutions puissent se déployer à la bonne échelle. La première chose à faire se passe au niveau personnel : il s’agit de cesser de fermer les yeux, de se tenir informé au mieux pour ensuite réfléchir aux manières dont il est possible d’agir au niveau personnel, professionnel ou politique.
Pour éviter tout côté frustrant pour ceux qui veulent creuser les questions ou s’engager rapidement, nous proposons une liste de solutions, de sources d’information et de pistes d'actions sur une page dédiée vers laquelle sont redirigés les signataires juste après leur signature. Enfin, comme dit précédemment, nous avons aussi le projet de faire un questionnaire pour recenser les engagements déjà pris, donner des idées à ceux qui en ont besoin et donner envie aux signataires de prendre de nouveaux engagements pour mettre immédiatement en pratique ce qu’ils auront signé dans le manifeste.
Auteurs du Manifeste
inclut des étudiants d'AgroParisTech, CentraleSupélec, l’Ecole Polytechnique, HEC Paris et de l’ENS Ulm. Le texte a également bénéficié de très nombreux retours d’étudiants de dizaines d’établissements différents.
conscients de ne pas être représentatifs de l’ensemble des étudiants en France, et pas la prétention de l’être. convaincus que de nombreux étudiants peuvent se reconnaître dans ce manifeste et s’approprier pleinement les engagements qui y sont énoncés.
contact@pour-un-reveil-ecologique.fr
ndlr :
- tout se vaut y compris la loi PACTE et le pacte finance-climat, dans une logique de compromis ?
- cf https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?2x2DLw
=>
les questionner, les contacter ACT
Tu es convaincu du bien fondé de ce manifeste, convaincu que la transition écologique est un véritable projet de société mais tu te demandes comment t’y engager ? Peut-être te dis-tu que tout ceci n’est pas de ton ressort, que c’est à l’Etat ou aux entreprises d’entreprendre le changement, et que ce n’est pas le tri des déchets de ta petite poubelle qui va changer quoi que ce soit. C’est doublement faux, d’abord parce que nous avons tous un rôle citoyen à jouer dans les décisions de l’Etat et dans l’activité des entreprises, ensuite parce que tous les gestes individuels, aussi infimes soient-ils, sont le point de départ d’un nécessaire changement de mode de consommation à l’échelle sociétale. Nous t’invitons donc à donner corps à ce manifeste, de deux façons.
D’abord, en te renseignant davantage quant aux risques du dérèglement climatique, aux moyens de contenir ces risques et plus généralement, aux enjeux de la transition écologique. Nous t’invitons également à communiquer et à faire naître autour de toi les débats sur la transition écologique afin d’accélérer la prise de conscience générale. Nous t’y invitons dans une perspective citoyenne, convaincus que l’implication -et le vote- de chacun encourageront les décideurs publics et privés à agir sans plus attendre.
Nous présentons dans ce qui suit une série de sites et d’outils bien conçus, tous créés par des scientifiques, ingénieurs ou associations reconnus en matière de développement durable, qui permettent de s’informer de façon pédagogique sur les différents aspects du dérèglement climatique, sans bien sûr atteindre l’exhaustivité. Tu es évidemment encouragé à ajouter les outils que tu préfères dans ta barre des favoris et à les liker sur les réseaux sociaux pour continuer de les suivre depuis ton fil d’actualité !
Pour finir, car s’engager pour la transition écologique c’est aussi interroger sa façon de consommer, nous te proposons de passer à l’action en t’engageant à faire évoluer tes habitudes et ton mode de consommation dans le bon sens, et ce avec souvent très peu d’effort.
S’INFORMER
- Décrypter le défi climatique
- Quel scénario pour la transition énergétique ?
- Préserver les ressources
- Vers un système agricole durable
- Financer la transition écologique
- Pour s’informer en continu, sur des thèmes transverses
AGIR
Et toi, que souhaites-tu mettre en place ? Pour que ce manifeste ait encore plus d'ampleur et d'impact, montrons que les étudiants ne sont pas capables que de belles paroles, mais aussi d'engagements conscients et concrets !
Liste d’engagements. sélectionner ceux que tu désires prendre. Il ne tiendra qu’à toi de les respecter ! dans 3 mois où nous te les rappellerons et si tu veux en prendre d’autres.
Pour avoir une idée de l’impact de ton mode de vie, tu peux commencer par faire une estimation de ton empreinte écologique http://www.footprintcalculator.org/
Choisis parmi la liste suivante les points sur lesquels tu peux t'engager :
- Changer mon alimentation : http://www.qqf.fr/infographie/39/mieux-manger-moins-gaspiller-moins-polluer
Réduire ma consommation de protéines animales (viande, poissons, produits laitiers) http://www.qqf.fr/infographie/47/la-viande
Profiter des économies réalisées sur les protéines animales pour accroître la part de bio dans mon panier
Consommer davantage local et de saison http://www.qqf.fr/infographie/58/pour-notre-alimentation-allons-au-plus-court
Réduire ma consommation de plats cuisinés et/ou surgelés
Ne plus consommer de produits contenant de l’huile de palme - Changer ma mobilité :
Privilégier les transports en commun et les “mobilités douces” (marche, vélo, trottinette électrique…) pour les trajets en ville
Privilégier le train ou le covoiturage pour les long trajets
Mettre à disposition mon véhicule pour maximiser son taux d’utilisation
N’utiliser la climatisation et le chauffage dans ma voiture que si c’est réellement nécessaire
Ne plus prendre l’avion http://www.qqf.fr/infographie/48/des-vacances-au-kilometre - Être plus sobre à chez soi :
Réduire le chauffage de 1°C l’hiver, la climatisation de 1°C l’été http://www.qqf.fr/infographie/55/mieux-se-chauffer
Partager mes appareils électriques avec mes voisins
N’utiliser les appareils électroménagers que durant les heures creuses (nuit et début d’après-midi)
Privilégier des appareils électroménagers compacts et basse consommation
Opter pour un contrat d’électricité verte - Adopter une consommation circulaire : http://www.qqf.fr/infographie/31/les-dchets
Ne plus acheter de produit jetable, à consommation unique
Acheter en vrac
Privilégier les produits avec peu d’emballage, prioritairement avec des emballages recyclables
Acheter d’occasion/ échanger/ troquer plutôt que d’acheter neuf http://www.qqf.fr/infographie/46/les-jeans
Ne plus jeter : plutôt réparer, donner un autre usage ou recycler
Me renseigner sur les points de collecte et de tri autour de chez moi
Composter les déchets organiques, même en appartement
Fabriquer moi-même une partie de mes produits d’entretien, produits cosmétiques - Limiter mon empreinte liée au numérique :
Trier et supprimer régulièrement mes mails
Opter pour un moteur de recherche éco-solidaire
Acheter mon téléphone reconditionné / le revendre ou le donner s’il fonctionne encore quand j’en change http://www.qqf.fr/infographie/52/smartphone - Financer le développement durable :
Prêter mon argent qui dort sur des plateformes d’entrepreneuriat social
Participer à des campagnes de crowdfunding dans le développement durable
Changer de banque pour une banque éthique coopérative - Impliquer mon association, mon entreprise :
Encourager les éco-gestes dans mon association, au travail
Rendre les événements de mon association zéro déchet
Encourager le changement de banque de mon association
Encourager la réalisation d’un audit énergétique de mon lieu de travail - M’investir durablement :
Rejoindre une association/un collectif
M’engager au niveau de ma collectivité locale
Militer politiquement pour que les mesures nécessaires à une transition écologique aux échelles nationales et européennes soient prises
Choisir un métier véritablement au service de l’intérêt général - Communiquer autour de moi :
Faire avancer la prise de conscience dans mon entourage (familial, amical, professionnel)
M’abonner sur les réseaux sociaux à quelques chaînes traitant du développement durable et partager régulièrement leurs publications
Etre fier de tous les accomplissements ci-dessus et les partager avec mon entourage
ndlr :
- ont bien pris le parti de l'anthropocène (approche par les risques notamment, qualification appropriée de l'état du changement climatique avec un bémol pour le mot "dérèglement" le climat n'est pas un système réglable, contrôlable par l'homme), mais hors de la consommation point de salut ? courte vue politique évoquant trop peu l'approche collective, l'éthique ex sortie des GAFAM, etc ?
- approche trop faiblement holistique ? pas assez radicale (objectif ZÉRO DÉCHET OUI, mais ZÉRO FOSSILE pas du tout évoqué alors que c'est bien plus important) ?
- rien sur l'approche sociétale de l'ingénierie pas seulement au service de l'État OU des (grandes) entreprises, mais aussi et SURTOUT DES CITOYENS ?
- rien sur l'économie des communs ?
- illustre l'état d'avancement de la démarche PLPDLA auprès des étudiants en fr ? dans le monde ?
=>
questionner ACT
Le charbon doit rester sous terre pour éviter une catastrophe climatique. Tout le monde le sait, mais rien ne se passe. Le gouvernement fédéral soutient les industries nuisibles au climat et ignore ses propres objectifs climatiques insuffisants. Au lieu d’éteindre immédiatement les centrales à charbon, il perd son temps avec une commission d’acteurs qui freinent la sortie de charbon. Mais nous n’avons plus le temps : des personnes souffrent déjà de sécheresses, perdent leur habitat à cause d’événements météorologiques extrêmes et meurent des suites d’infections liées au climat. C’est pourquoi il est de notre responsabilité d’arrêter maintenant la destruction du climat à l’endroit même où elle est provoquée.
Ende Gelände appelle donc à s’opposer à l’extraction du charbon
bloquez avec nous l’infrastructure du charbon – pour la sortie immédiate du charbon, pour la préservation de la forêt, pour la justice climatique !
développer et fortifier le mouvement en organisant des formations à l’action et du skill-sharing. N’hésitez pas à vous renseigner sur l’existence d’un groupe local d’activistes climatiques dans votre coin qui proposerait des formations à l’action ou des présentations auxquelles vous pourriez participer. Et si aucun groupe de ce genre n’existe, pourquoi pas en créer un vous-même?!
A propos de nous
vaste collectif de personnes provenant de mouvements anti-nucléaires et contre l’exploitation du charbon, le camp climatique de Rhénanie et Lausitz et la campagne anti charbon de la forêt de Hambach, en Allemagne.
Groupes populaires d’action pour le climat, de grandes organisations environnementales, des groupes politiques de gauche ainsi que de nombreux autres collectifs, groupes et réseaux.
Conviction que pour stopper le changement climatique, nous devons nous-même prendre des mesures en utilisant la désobéissance civile comme puissant signal pour une réelle action afin de* faire passer le climat avant le profit*.
Entrer en contact avec nous :*
Information générale : info@ende-gelaende.org (pgp)
Groupe Local Paris: endegelaende-paris@riseup.net
Matériel de mobilisation: mobimaterial@ende-gelaende.org
Info évènements: Veranstaltungen@ende-gelaende.org
Formations à l’action: aktionstrainings@ende-gelaende.org (pgp available)
Mobilisation internationale : international@ende-gelaende.org (download PGP-Key)
Presse: presse@ende-gelaende.org (download PGP-Key)
Finances: finanzen@ende-gelaende.org (pgp available)
Mobilisation: mobi@ende-gelaende.org
Social Media: socialmedia@ende-gelaende.org (PGP-Key)
Site Web: redaktion@ende-gelaende.org (download PGP-Key)
Equipe juridique 2017 + 2018: legal_team_fuer_alle@posteo.de (pgp-Key)
Ex. d'action :
En 2018, action de masse de désobéissance civile contre le lignite et en soutien à la forêt d’Hambach du 25 au 29 octobre.
https://www.ende-gelaende.org/fr/action-2/
avec une doc en fr
https://www.ende-gelaende.org/wp-content/uploads/2018/10/Affiche_A2_EG_HAMBACH_25_09_18-fond-perdu.pdf
Dans sa chronique, Frédéric Joignot explique que l’empreinte colossale des activités humaines a précipité la terre dans une nouvelle ère géologique, où tous les écosystèmes sont affectés, appelée le « capitalocène ».
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Non c'est pas FOUTU, oui on peut AGIR pour éviter le pire du changement climatique, et on s'est réuni à 19 pour te proposer COMMENT. Partage cette vidéo si, toi aussi, tu sais qu'il est encore temps !
▶️ https://ilestencoretemps.fr/ On a créé ce site pour qu'en trois clic, tu trouves le moyen d'agir qui aura un max d'impact. C'est l'outil qui manquait à plein de gens comme nous, un espace où t'as toutes les actions possibles accessibles. Et t'en as pour tous les goûts : en ligne, chez toi dans le quotidien ou dans la rue. En trois clics, n'importe qui de motivé pour prendre les choses en main face à l'inaction climatique, et peut permettre qu'on remporte des victoires dans les prochaines semaines et dans les prochains mois !
Avec Léa Camilleri, le Grand JD, Nicolas Meyrieux, Demos Kratos, Max Bird, Le Biais vert, Usul, Aude Gignac, Osons Causer, Aude GG, Et tout le monde s'en fout, Pablo Servigne, Nans, Nexus VI, Partager c’est Sympa, Les Revues du Monde, Akim Omiri, mathieu sommet, Professeur Feuillage, Simon Puech.
Produit et réalisé par Partager c'est Sympa
Co-écrit par Partager c'est Sympa et Osons Causer
Animations par Arnaud Huck
POUR NOUS RENDRE PLUS FORT ▶️ https://tipeee.com/partager-cest-sympa
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Collaborateurs
Léa Camilleri - LE GRAND JD - Nicolas Meyrieux - Demos Kratos - Max Bird - Le Biais Vert - La Douche - Usul Master - Aude GG - Et tout le monde s'en fout - Partager C'est Sympa - Les Revues du Monde - Akim Omiri - NEXUS VI - CURRY CLUB - Nus & Culottés - Professeur Feuillage - Simon Puech
Réalisateur
Partager C'est Sympa
Scénariste
Osons Causer
Catégorie
People et blogs
746 commentaires
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"Le dérèglement du climat. Nous pourrions le répéter 7 milliards de fois tant il concerne chacune et chacun d'entre nous." 🌍
Ce week-end, depuis Bayonne, a été lancé un vibrant appel à enclencher la *métamorphose écologique et sociale de nos territoires.
Pour rester sous la barre des 1,5 °C, la solution est claire : finis les petits pas, place à un changement immédiat et profond de système** 🖐 !
▶️ Le manifeste est à lire ici : https://alternatiba.eu/2018/10/manifeste-le-temps-de-lespoir-et-de-laction/
Un grand merci à Edouard pour la vidéo, et aux 1 150 bénévoles qui ont rendu cet événement possible !
Catégorie Organisations à but non lucratif 4 commentaires
Alors que les scientifiques du Giec dévoileront lundi 8 octobre leur rapport sur le dérèglement climatique, les militants d’Alternatiba organisent ce week-end une grande mobilisation à Bayonne. Objectif, d’après Txetx Etcheverry : construire un mouvement citoyen de masse pour forcer les dirigeants à agir.
Jean-Noël (Txetx) Etcheverry est un des animateurs de l’association écologiste Bizi et membre d’Alternatiba, qui organise ce week-end un rassemblement d’ampleur pour le climat à Bayonne, auquel Reporterre participe. D’abord engagé dans les années 1970 dans le combat pour l’indépendance du Pays basque, il est devenu syndicaliste et militant climatique.
...le monde a déjà commencé à changer : les effets du réchauffement sont là, comme l’ont montré les événements climatiques extrêmes survenus cet été en Europe et ailleurs. Il ne s’agit plus d’un péril lointain mais d’une réalité chaque jour plus tangible : cela devient un problème concret. Notre perception de ce phénomène se modifie, et cela change beaucoup de choses. La démission de Nicolas Hulot et le succès de la Marche pour le climat
https://reporterre.net/La-plus-grande-manifestation-pour-le-climat-jamais-vue-en-France
ne sont pas étrangers à cette modification.
...
ce rapport décrit la bataille terrible que nous devons mener. Chaque dixième de degré de réchauffement compte. + 1,5 °C, + 1,8 °C ou + 2 °C… les conséquences pour la biodiversité, pour les humains, ne seront pas les mêmes. Il n’est pas impossible de stabiliser le changement à + 1,5 °C, c’est techniquement atteignable. Mais il faudrait un tel changement que beaucoup nous disent que c’est infaisable. Je le répète : c’est possible ! Il s’agit de réagir comme si nous nous trouvions en état de guerre ou de catastrophe majeure.
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Ce rapport du Giec nous place donc devant un choix historique. Soit nous continuons comme aujourd’hui, et devrons répondre de notre inaction devant les prochaines générations, qui en 2050 vivront déjà l’enfer climatique. Soit nous engageons dès maintenant un changement massif et immédiat. Ce ne sera pas l’horreur ni le sacrifice ! Ce changement peut nous apporter des bénéfices énormes en matière d’emplois, de santé, de qualité de vie.
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Nous avons besoin de politiques radicales en matière de disparition des voitures polluantes, d’isolation globale des logements — à commencer par ceux des plus pauvres —, de reconversion de l’agriculture vers le bio et le local. Tout cela nécessite des investissements massifs, mais on sait où et comment trouver de l’argent, par exemple par la création monétaire. Une fois ces dynamiques de sobriété impulsées, nous devons développer les énergies renouvelables.
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Aucun programme électoral ne devra être en contradiction avec les objectifs climatiques. Avec Bizi, nous travaillons sur un projet de territoire soutenable et solidaire pour le Pays basque.
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Le local ne suffit pas. La bataille du climat se joue indissociablement aux niveaux local et global. Mais nous n’avons pas aujourd’hui le rapport de force à l’échelle globale. Donc, commençons par nous réunir et agir localement. Car, quand des territoires sont massivement mobilisés, ils peuvent bloquer des infrastructures immenses et mettre des grains de sable dans la machine, comme on l’a vu à Notre-Dame-des-Landes, ou ici, au Pays basque, avec la ligne à grande vitesse. De territoire en territoire, il y aura ensuite un effet d’entraînement, capable de peser sur les décisions.
Car c’est l’objectif : créer un mouvement de masse sur la question climatique. Aujourd’hui, c’est davantage faisable qu’avant, parce que les gens commencent à voir le dérèglement climatique dans leur quotidien. La prise de conscience est là, il faut à présent donner aux gens des moyens d’agir. Au niveau local, on a davantage de prise, les gens savent quoi faire. On peut créer un écosystème qui prenne le dessus sur le capitalisme.
Mais on ne renonce pas à peser sur le global, au contraire ! Il faut continuer l’interpellation des décideurs, le travail d’influence, voire de contrainte, sur les grands groupes économiques, via notamment l’action non violente. Les campagnes de 350.org, des Amis de la Terre, d’Attac sont essentielles. Mais on ne peut pas se contenter d’attendre que les dirigeants agissent.
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sans rapport de force organisé dans la société, on n’arrivera à rien
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articuler le local et la dynamique globale
...
Un cercle vicieux s’est installé qu’il s’agit de briser. Les hommes et les femmes politiques ne mettent pas dans leurs priorités la question climatique car ils pensent que ça ne « paye » pas électoralement. Les médias la traitent peu parce qu’ils pensent que ça n’intéresse pas. Et l’opinion publique n’arrive pas à voir ce dérèglement climatique comme un problème prioritaire puisque ni les dirigeants ni les médias n’en parlent.
Nous devons donc créer un cercle vertueux, et les conditions semblent aujourd’hui réunies pour y parvenir.
...
il y a un devoir de continuer à se battre pour la réduction massive et immédiate des émissions de gaz à effet de serre.
.#Miossec #NousSommes #vevo 18 787 vues - 170 - 10
Réalisation : Yoann Stehr
Production : Temple Caché
Nous sommes, 1er extrait de l'album "Les rescapés", à paraître le 28 septembre 2018
Précommande : https://Miossec.lnk.to/LesRescapesID
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Catégorie Musique
Titre Nous sommes
Artiste Miossec
ndlr :
c'est ce morceau qui m'a donné le courage de solliciter artistes et créateurs car ce sont eux qui nous font ressentir avec nos tripes ce que doit être ou pas, l'avenir des générations futures et notre responsabilité d'agir vite et fort TOUT DE SUITE car après, C'EST SÛR, il sera trop tard.
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End:Civ est un film documentaire réalisé par Franklin Lopez, qui examine le caractère destructeur et autodestructeur de la civilisation industrielle, sur le plan écologique, ainsi que son caractère hautement coercitif, sur le plan social. Basé en partie sur Endgame, un best-seller écrit par Derrick Jensen, End:Civ demande : « Si ton pays se faisait envahir par des extraterrestres qui coupaient les forêts, qui empoisonnaient l’eau et l’air et contaminaient les réserves de nourriture, résisterais-tu ? »
Toutes les civilisations ont dévasté l’environnement dont elles dépendaient, et se sont ainsi autodétruites. Tandis que nous écrivons ces mots, la civilisation industrielle mondialisée reproduit ce même processus en détruisant de manière systématique le monde naturel. Cela devrait être une évidence. De la (mal nommée) sixième extinction de masse des espèces (nous devrions parler d’une première destruction de masse, parler d’extinction suggère une absence de responsabilité, une sorte de fatalité naturelle) au réchauffement climatique, en passant par les nombreuses pollutions de tous les milieux (par le plastique, des métaux lourds, et d’innombrables autres formes de contamination), le constat est flagrant.
Cependant, des actes de courage, de compassion et d’altruisme abondent, même dans les endroits les plus affectés. En documentant d’une part, la résistance de ceux et celles qui sont le plus touchés par la guerre et la répression, et d’autre part, l’héroïsme de ceux et celles qui vont de l’avant pour confronter la crise la tête haute, End:Civ présente une piste pour sortir de cette folie dévorante et aller vers un avenir plus sain.
End:Civ présente des entrevues avec Paul Watson, Waziyatawin, Gord Hill, Michael Becker, Peter Gelderloos, Lierre Keith, James Howard Kunstler, Stephanie McMillan, Qwatsinas, Rod Coronado, et John Zerzan, entre autres.
Il s'agit ici de la version originale sous-titrée en français.
Catégorie Éducation 4 commentaires
gullivert007 il y a 4 mois
Réchauffement climatique MDR !!!
2
Guillaume Lauras il y a 3 mois
C'est la goutte d'eau qui a fait déborder mon vase. Merci.
MONIKA MARS il y a 4 mois
Excellent, merci ! Je partage ;-)
https://www.facebook.com/toutestpourlemieux/
Michael il y a 4 mois
Gracias!
Transcription :
faite ou à faire ? ACT
ndlr : questionner cette idée (dérangeante ?) que le ver était déjà dans toute idée de civilisation, pas seulement les civilisations industrielles ?... ACT