Documentaires du lundi au jeudi de 17h03 à 18h 55 min
Un champ. Pour certains c’est la campagne. Pour d’autres un paysage d’apocalypse
Aigle de Bonelli, Gorges du Gardon, département du Gard• Crédits : GUILLAUME FRECHET - AFP
Au Sugarloaf State Park, au nord de la Californie, le paysage sonore jusqu’au début des années 2000 y était très riche. Depuis 2004 les choses se sont mises à changer radicalement à cause du réchauffement climatique. Depuis 2011, il y a une sécheresse dramatique. Bernie Krauze, bioacousticien
A Niort, les oiseaux ne chantent plus, on y parle de printemps silencieux. A Palavas, on fait des recherches en aquaculture pour sauver les mers et l’océan. En Ardèche, on se bat pour la conservation d’habitats.
C’est un temps nouveau, aux résonnances eschatologiques : l’anthropocène. Un temps où l’impact humain est tel qu’il modifie le système terre et bouleverse l’équilibre de la biosphère. Un équilibre qui avait jusque-là prévalu et qui caractérisait l’époque géologique précédente, l’holocène. Bouleversement climatique mais aussi bouleversement biologique puisqu’on parle de la 6e extinction de masse. Depuis 1970, plus de la moitié des animaux sauvages de la planète a disparu, 90 % des poissons pélagiques ont été péchés et la FAO promet une mer sans poissons en 2048.
La marge de manœuvre que l’on a pour nourrir les gens notamment en protéines c’est l’aquaculture.
A mille lieux des rêves transhumanistes et d’intelligence artificielle, la singularité du moment n’est-elle pas cet anéantissement biologique et ce vaste mouvement de minéralisation ? En quoi cet effondrement est-il peut-être plus grave encore que le réchauffement climatique ?
Avec :
- Bernie Krause, bioacousticien
- Catherine Larrère, philosophe
- David Mouillot, écologue, spécialiste en écologie marine
- François Sarrazin, écologue, directeur scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB)
- Gilles Bœuf, écologue, ancien président du Muséum national d'histoire naturelle ( MNHN )
- Gilbert Cochet, naturaliste, président du Conseil scientifique des Gorges de l’Ardèche
- Philippe Descola, anthropologue
- Vincent Devictor, écologue, épistémologue
- Vincent Bretagnolle, écologue, agronome, directeur du Centre d'Etudes Biologiques de Chizé (CEBC)
Liens
The Anthropocene Project explore en images, photos et film, la transformation de notre planète.
Soyons ambitieux ! Tel est le titre du dernier rapport Planète vivante (2018) préparé par le WWF et la Société zoologique de Londres. Plus de 50 experts évaluent la santé de notre planète et l’état de la biodiversité mondiale, et le constant est plus qu’alarmant.
Dossier autour de la notion d’anthropocène proposé par Géo confluences, site de ressources en géographie pour les enseignants.
L’anthropocène est-il une ère géologique ? Chronologie, cartographie des acteurs, lexique, bibliographie : un dossier préparé par les étudiants de l’Ecole des Mines-ParisTech.
Le mythe de l’anthropocène : article d’Andreas Mal paru dans la revue en ligne, Période, en mars 2016.
Anthropocène : les enjeux vitaux d'un débat scientifique : un dossier du Courrier de l’Unesco (février 2018)
Le site Planétoscope propose des statistiques mondiales en temps réel, comme celles sur la disparition d’espèces dans le monde.
Une série de Tao Favre, réalisée par Gaël Gillon
À découvrir
Forum France Culture : La planète se réchauffe… Comment on s'y prépare.
Vivre en autonomie dans un éco hameau
Faire revenir l'agriculture dans la ville : l’exemple francilien
Spéciale COP24 : climat, état d’urgence !
Tags : Écologie Anthropocène Vivant Tao Favre Gaël Gillon Écologie et environnement
Pour le pionnier du Web français Tariq Krim, l'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en 3 actes. Il existe pourtant une sortie de crise. Par Tariq Krim
Pionnier du Web francais, Tariq Krim est fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
© Creative Commons
Pourquoi la France est-elle passée du statut de pays leader dans la technologie à celui beaucoup moins enviable de nation consommatrice de smartphones obligée de mendier un peu d'oxygène aux grandes plateformes pour développer ses projets ?
L'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en trois actes. Il y eut d'abord les « 30 honteuses du numérique », où une petite élite arrogante et dénuée de vision stratégique a démantelé notre industrie informatique et électronique grand public. Elle a débranché les travaux de recherches les plus intéressants et laissé nos meilleurs développeurs partir à l'étranger faute de pouvoir les associer à des projets ambitieux.
Vient ensuite la capitulation vis-à-vis des grands acteurs américains. Ainsi, de nombreux politiques et hauts fonctionnaires français leur ont permis d'intégrer leurs technologies au cœur des prérogatives régaliennes de l'État : défense, renseignement, éducation, sécurité, mais aussi culture. Plusieurs d'entre eux quitteront leurs fonctions pour aller rejoindre ces sociétés.
Le troisième acte se joue en ce moment. Alors que nos dirigeants se préparent à une vente à la découpe, il reste cependant un mince espoir d'inventer une autre manière d'utiliser le réseau plus en phase avec nos principes et nos valeurs.
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En 1993, les États-Unis lancent le projet des « Autoroutes de l'information » qui fera notamment de l'Internet et du numérique le fer de lance de leur nouvelle stratégie de croissance. Au même moment, l'Europe décide de miser sur les industries traditionnelles… et le diesel propre ! Vingt-cinq ans plus tard, les Gafam dominent aujourd'hui le monde et le patron d'Audi a été arrêté pour avoir faussé les mesures de pollution de ses moteurs. En France, les Gilets jaunes ne comprennent pas pourquoi ils sont taxés sur le diesel alors que pendant des années on les a massivement incités à acheter les voitures utilisant ce type de carburants.
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Nous aurions pu avoir un autre destin, car si les États-Unis avaient la vision et l'argent, c'est en Europe qu'ont été inventées deux des briques fondamentales de l'Internet : Linux et le Web. Mais à la différence du standard GSM, ces dernières ont eu le malheur d'être conçues par des individus talentueux hors des grandes institutions. Snobés chez nous, ces deux projets deviendront le moteur des plateformes numériques américaines et chinoises et l'instrument de leur domination mondiale. Car c'est bien de la détection précoce des technologies d'avenir et des talents que viennent les succès de sociétés comme Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft. La France ne voit pas les choses de la même manière, notre élite méprise ce qui est marginal, différent ou simplement trop petit. Le scénario de « dénumérisation » de la France suivra toujours le même schéma. Nous vendrons à la casse nos sociétés, ou les dilapiderons alors qu'elles possédaient en interne les technologies qui, si elles avaient été mieux valorisées, nous auraient permis d'influencer la direction prise par l'Internet.
Tout commence dans les années 70*, avec l'abandon du réseau Cyclades de Louis Pouzin au profit du Minitel. Louis Pouzin en est le concepteur et il est l'inventeur de la segmentation des données en « Datagramme ». Il sera récompensé (avec Tim Berners-Lee et Vinton Cerf) par la reine d'Angleterre pour ses contributions essentielles à la création de l'Internet et il reste à ce jour un inconnu du grand public en France. Il faudra attendre 1994 pour que nos chercheurs acceptent enfin de s'intéresser à autre chose qu'à des technologies incompatibles avec l'Internet. Dans les années 90, c'est au tour du Premier ministre de l'époque Alain Juppé d'expliquer, au journal de 20 heures, sa décision de vendre à la casse Thomson Multimédia au coréen Daewoo : « Thomson, ça ne vaut rien, juste un franc symbolique. » Le gouvernement obsédé exclusivement par le volet social de l'entreprise ignore que Thomson multimédia dispose d'une grande partie des brevets sur la musique (le fameux MP3) et la vidéo en ligne qui seront utilisés quelques années plus tard dans tous les smartphones. Sa branche grand public sera démantelée et vendue au chinois TCL et ses meilleurs ingénieurs partiront chez Google.
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Alcatel décide de transférer ses usines vers la Chine. Son PDG veut appliquer la stratégie du « fabless », à savoir délocaliser la production tout en conservant le design en France. Ce sera une grossière erreur d'analyse. Lorsque les smartphones deviennent un succès international, la France n'a plus de capacités industrielles dans ce secteur, alors qu'elle était l'un des principaux fabricants dans le monde.
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la France préfère s'embourber dans des grands projets institutionnels sans avenir.
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Tout récemment, le rapport sur l'intelligence artificielle de Cédric Villani n'a pas fait mention des deux meilleures solutions open sources dans le domaine : SciKit Learn et Keras qui se trouvent être… françaises.
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L'acte deux commence avec le quinquennat Hollande. Un changement d'attitude va s'opérer vis-à-vis des grandes plateformes. La défaite est désormais entérinée en coulisses. Il ne s'agit plus d'exister au niveau mondial, mais de négocier avec les Gafam tout en faisant mine de s'indigner publiquement de leurs abus de position dominante.
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Comment, dans ces conditions, se plaindre des conséquences des réseaux sociaux et de l'impact des Gafam sur notre démocratie quand nous leur avons ouvert si largement les portes de l'État ?
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La France peut d'ailleurs se targuer d'être la seule démocratie occidentale à ne pas avoir ouvert de commission d'enquête à la suite de l'affaire Cambridge Analytica. Le gouvernement a préféré annoncer une collaboration rapprochée avec Facebook. Il s'agit de maintenir l'illusion que l'on peut gérer l'État comme une start-up, tout en feignant d'oublier que la majorité d'entre elles échoue dans les deux ans qui suivent leur création. En effet, ce gouvernement prend un risque inconsidéré en pariant notre avenir sur une hypothétique transformation numérique autour de « l'intelligence artificielle ».
Si nous ne nous donnons pas les moyens de réguler la manière dont ses entreprises et ce type de technologies fonctionnent, nous pourrions détruire notre modèle social en tentant de copier ceux de la Chine ou des États-Unis.
L'ironie du sort veut que, désormais, certains industriels et chercheurs américains s'appuient sur l'Europe et sa réglementation sur les données personnelles pour sortir d'un modèle numérique qui n'est pas « durable »
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la meilleure réponse à la crise de confiance systémique vis-à-vis des Gafam est de soutenir les mouvements autour des technologies « éthiques ». Il s'agit d'un nouveau terrain de croissance industrielle pour l'Europe, comme le Bio l'a été pour l'agriculture.
De nombreux entrepreneurs réfléchissent à d'autres façons de concevoir la technologie, s'appuyant beaucoup moins sur la donnée et créant moins d'intrusions vis-à-vis de leurs utilisateurs.
C'est le mouvement autour des logiciels éthiques et du Slow Web. Ce mouvement, qui s'est réuni en septembre dernier à Copenhague, souhaite définir un meilleur équilibre entre usage numérique et monde réel pour ne pas rendre ces technologies aliénantes. Il prône notamment l'arrêt de certaines pratiques toxiques comme le profilage (micro targeting) ou la manipulation de nos émotions via des messages ciblés sur nos mobiles dont nous avons vu les conséquences désastreuses lors du référendum sur le Brexit ou l'élection américaine. Parce que nous avons laissé le numérique devenir un sujet politique de second plan, et que nous avons nommé des communicants à la tête des institutions qui devaient s'en occuper, il n'y a pas eu de véritable débat sur la digitalisation de l'État, et sur les conséquences que ces technologies peuvent avoir sur chacun d'entre nous.
Nous devons désormais exiger que les choix technologiques faits par l'État (comme les décisions politiques dans ces domaines) soient lisibles et compréhensibles par l'ensemble des citoyens… Car s'il s'agit de faire de la France une colonie numérique des plateformes et qui ne profiterait qu'à une petite bourgeoisie d'Internet, alors il faudra le dire clairement !
Il est temps également de voir émerger une nouvelle forme de résistance citoyenne. Car l'usage de ces technologies n'est pas neutre, la substitution de l'action de l'État par des algorithmes rend caduque l'égalité de traitement entre chaque Français. Le remplacement de nos services publics par un « État plateforme » totalitaire (à l'instar du « Crédit social » qui voit chaque Chinois recevoir une note qui détermine leur capacité à se déplacer ou à obtenir un crédit) n'est pas la vision que nous souhaitons promouvoir. C'est pourtant ce qui se prépare dans certains cabinets ministériels lorsqu'il est question d'État plateforme… En espérant que la France reprenne le dessus sur ces questions, il faut saluer l'action de la commissaire européenne danoise Margrethe Vestager qui a su faire preuve d'un véritable leadership sur la régulation des plateformes. Il sera important lors des prochaines élections européennes de lui permettre de s'appuyer sur un parlement qui sera capable de l'aider à poursuivre sa tâche.
- Tariq Krim, pionnier du Web français, fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
cf aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Mwhg9Q
53 minutes
<iframe src="https://www.franceinter.fr/embed/player/aod/68f9f5c7-6cd6-4bed-9b9c-5bf7446691b2" width="100%" height="64" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l’invité de « Questions Politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Ali Baddou avec Laurence Peuron (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde) et Jeff Wittenberg (France Télévisions).
Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT © AFP / bertrand GUAY / AFP
Le portrait par Laurence Peuron
La violence durant la crise des Gilets jaunes
Interrogé sur la crise des gilets jaunes et notamment les heurts à l'occasion de l'acte VIII, Laurent Berger condamne toute forme de violence et appelle au respect des institutions républicaines. Il estime qu'il y a "une forme de totalitarisme" dans le mouvement des gilets jaunes et qu'aujourd'hui on a à faire à un groupe de personnes qui veut renverser la démocratie (et non résoudre des problèmes sociaux).
"Je suis inquiet et scandalisé par ce qui s’est passé hier, le pays est en train de s’hystériser", dit-il. Il condamne notamment l'intrusion dans la cour du secrétariat d'Etat aux relations au Parlement rue de Grenelle.
Il fait remarquer au passage que "quand les syndicats rassemblent 50 000 personnes en France, on dit que c’est un échec".
De l'avis de Laurent Berger, le gouvernement n’a aucun intérêt à jouer l’affrontement stérile, mais selon lui, cette crise est la conséquence du processus de gouvernement à l'oeuvre depuis 18 mois. Pour Laurent Bergé, les électeurs ont l’impression "qu’ils n’en ont pas pour leur argent". Le terreau sur lequel Emmanuel Macron a été élu, c’est le terreau des injustices sociales, e "je ne crois pas que le mal être d’une partie de citoyens en matière de pouvoir d’achat date de 18 mois, mais depuis 18 mois il n’y a pas les réponses" explique-t-il.
Les manifestants ont-ils raison de crier "Macron démission" ? "Non, ça n’a pas lieu d’être", répond Laurent Berger, car il est élu, et il a 5 ans pour travailler devant lui. Mais "c’est une tradition dans notre pays, on est monarchiste régicide. On croit que le politique peut tout."Or,selon Laurent Bergé, c'est dans les entreprises que beaucoup de questions doivent se régler, dans la concertation avec les syndicats.
Dialogue social en berne
La crise des gilets jaunes est-elle en train de tuer la parole des syndicats et des corps intermédiaires en France ? Laurent Berger estime qu'en tout cas elle est fortement remise en cause, et qu'il y a lieu pour les syndicats de s'interroger sur leur évolution.
Il fait porter cette situation au gouvernement qui a selon lui "discrédite" la parole des syndicats. Il appelle le gouvernement à ré ouvrir le dialogue avec les forces économiques, sociales et politiques, qui ont des avis différents, sinon, dit-il, "sinon on va vers cet affrontement qui est dangereux pour notre démocratie".
Depuis le 10 décembre, Laurent Berger dit n'avoir eu aucun contact avec le président de la République, au grand étonnement des journalistes présents sur le plateau de Questions Politiques.
"C'est bien là le problème, si ce gouvernement considère qu'il aura la réponse tout seul, il se met le doigt dans l’œil" estime Laurent Berger.
Le secrétaire général de la CFDT considère que le grand débat qui arrive "c'est très bien" à condition de tenir compte de ce que diront les Français. Ce grand débat doit s'organiser, selon lui, autour d'une discussion avec les organisations syndicales patronales et les élus locaux.
Là nous sommes dans une impasse, on a un mouvement violent dont je condamne les violences et le gouvernement considère qu'il va trouver les solutions tout seul. Ça ne marche pas.
Ce qui doit sortir du grand débat ? Les mesures à mettre en œuvre ? Pour Laurent Berger il faut institutionnaliser le dialogue avec les syndicats et les associations, il faudrait faire en sorte que le parlement soit plus novateur.
"Je continue de réclamer une conférence du pouvoir de vivre. Il est posé les questions du pouvoir d'achat, de fiscalité, de l'accessibilité à un service public, à un certain nombre de droits qui sont créé auxquels on n'a pas accès. Il faut trouver les solutions pour répondre à ces problèmes-là".
Le secrétaire général de la CFDT fait le rapprochement avec Mai-1968 qui s'est terminé "avec des avancées sociales, avec une vraie discussion. Il faut une vraie discussion avec les corps intermédiaires", affirme Laurent Berger qui tient tout de même à rappeler que 1968 était "un vrai mouvement progressiste y compris de libération de la société. Pour une partie du mouvement des "gilets jaunes", c'est un mouvement réactionnaire, et j'assume mes propos. Donc cela n'a rien à voir".
"La questions salariale va revenir comme un boomerang
Laurent Berger met en garde sur la question des primes défiscalisées que les entreprises ont été amenées à verser à leurs salariés. Il insiste sur la responsabilité sociétale des entreprises, et prévient que la question salariale reviendra bientôt sur la table des mécontentements.
https://twitter\.com/franceinter/status/1081885414473035782
La question fiscale fait partie de la sortie de crise
Laurent Berger ne comprend pas la position du gouvernement sur l'ISF, puisque l'absence de l'ISF n'a résolu aucun problème. Il fait remarquer que même sans ISF les dons aux associations ont fortement baissé.
L'enjeu écologique est majeur, et passe aussi par la fiscalité
Laurent Berger se dit inquiet du peu d'adhésion des Français au principe même de l'impôts, alors que c'est par là que ce se font les choix collectifs et sociétaux. Il lui semble que l'enjeu écologique est majeur par rapport à tout le reste et rappelle que 2 millions de personnes ont voté la pétition #laffairedusiècle pour inciter le gouvernement à respecter ses engagements en matière d'environnement.
Ce qui m’attriste c’est le sentiment que la question climatique n’est plus un sujet
Donc non seulement la fiscalité est une clé essentielle de la sortie de crise, mais il y a un chantier important sur la fiscalité écologique, et soucieuses des inégalités sociales. Laurent Berger cite le cas de la Californie qui consacre la moitié des recettes de fiscalité environnementale à l'accompagnement des plus pauvres vers une transition écologique.
Les retraites, le chômage, chantiers à venir
Laurent Berger défend l'idée de rendre le système de retraites moins injuste, avec moins d'inégalités de traitement, et un minimum retraite au niveau du SMIC. Sur le chômage il se dit " très choqué qu’on baisse les moyens de Pôle Emploi, alors qu'il faut redoubler d’efforts pour accompagner les demandeurs d'emplois". Il estime qu'il faut par ailleurs sensibiliser les entreprises sur les contrats courts, et prévoit de les pénaliser quand elles en abusent.
Les invités
Laurent Berger
Secrétaire général de la CFDT
L'équipe
Ali Baddou Journaliste
Alexandre Gilardi Programmateur
Mots-clés : Politique syndicalisme CFDT retraites chômage Gilets jaunes Emmanuel Macron
ndlr :
- LB prend donc ~PLPDLA /urgence climatique
- ne semble pas bien comprendre ou accepter l'ensemble des violences présentes dans la société (psychologique, sociale, politique notamment)
- comprend les revendications gilets jaunes sauf pour le RIC (il est contre) et où il élude la question de la souveraineté populaire
- se place sur le terrain de la micro-économie, éludant le pb macro sauf pour l'investissement où l'ex de la Californie est probant (planification écologique)
- très lucide /Mr Macron, dénonce JLM &LFI, a un désir de gauche mais ne fait pas le lien classant implicitement LFI hors de la "gauche de gouvernement"
=>
le solliciter tout en répondant : un an après, compte tenu de sa position pro-retraite à points, il prête le flanc à la critique et l'incohérence. Donc NON
Les vœux pour la nature - par Denis Cheissoux - samedi 5 janvier 2019 - CO2 mon amour - France inter
Les vœux pour la nature
54 minutes
Une année de plus qui démarre. Une année de plus pour profiter des beautés du monde, de la simplicité de la nature. Une année de plus pour en profiter, mais aussi pour s'engager et tenter de protéger notre maison.
CO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
Au menu...
Michel Pastoureau est un historien, spécialiste de la symbolique des couleurs. Passionné de nature, il s'intéresse aussi aux loups, sujet sur lequel il signe Le Loup, une histoire culturelle, aux éditions Seuil. Joignant ces deux centres d'intérêt, il décortique pour nous la signification de la couleur verte à travers les âges et explique comment elle est passée de la couleur du malin à la couleur de l'écologie.
Fabrice Nicolino est un journaliste spécialiste de l’environnement, contributeur de journaux comme Charlie Hebdo ou Le Canard enchaîné. En septembre 2018, il lançait l'Appel des coquelicots, via lequel il appelle à stopper l'utilisation des pesticides, devenue une tragédie pour la santé.
" Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; les fleurs sauvages deviennent rares. Rendez-nous nos coquelicots et nos bleuets ! Rendez-nous la beauté du monde ! "
Emily Loizeau est auteur-compositeur-interprète. Elle-même signataire de l'Appel des coquelicots, c'est dans la perspective de lutte contre les pesticides qu'elle écrit le titre "Viens avec moi mon petit pays".
Programmation musicale :
L'équipe
Denis Cheissoux Producteur
Henri-Marc Mutel Réalisateur
Camille Blanès Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
Frédéric Denhez Chroniqueur
Mots-clés : Société Environnement écologie
Transcription :
...28:14 comment accompagner nos agriculteurs ? Fabrice Nicolino : j'ai les paysans, la bagarre n'est pas contre eux. Sortir d'un ssytème qui les rend malades et pauvres. Créer un mouvement très vaste au-delà des coquelicots, on en reparlera, créer quelque chose de très puissant pour aider massivement nos paysans à sortir d'un système qui les anéantit. C'est possible de créer un nouveau contrat social entre la société fr qui a beaucoup changé, et nos paysans. Pas un contrat au rabais. Il faudra mettre beaucoup d'argent dans l'histoire. Repenser les choses. C'est une main vraiment fraternelle que je tends aux paysans, c'est sincère. Je veux qu'il y ait plus de paysans à la campagne, mais pas les paysans noyés sous des tonnes de pesticides. Je condamne des pratiques agricoles et industrielles qui servent les intérêts de quelques uns et qui nuisent aux intérêts profonds de la société et de la plupart des paysans. Donc ya une solution, ya une porte de sortie, j'en suis sûr. Émilie le disait tout à l'heure, il faut un sursaut de la société. Il faut aimer nos paysans mais refuser des pratiques industrielles folles et criminelles.
DC : réorienter les aides puisque cette agriculture fonctionne grace au pétrole et des subventions la PAC, C'EST NOUS les citoyens qui la payons au final. Donc réorienter cela. Il faut du courage politique.
FN : vous avez raison. ce qu'il faut, c'est exprimer la puissance de la société. La société est ULTRA-PUISSANTE. Avec l'appel des coquelicots, je le redis calmement, on vise 5 millions de soutiens à octobre 2020. J'invite tous nos auditeurs à nous rejoindre. Signer cet appel à l'action. Ça n'est pas une pétition. Cette action est au bénéfice des paysans et de toute la société. Il faut trouver un chemin commun. Nous allons le trouver. Un chemin d'espoir. Ça repose sur du courage, sur de la vaillance, sur de la joie aussi. On va montrer comment fleurir la France avec des coquelicots. C'est un de nos objectifs. On veut refleurir toute la France avec des fleurs sauvages ou de courge ou de quoi que ce soit. On veut montrer la joie qu'on peut éprouver à vivre sur cette terre sans la saloper. Pardon. Ya une énergie en nous tous qui est prodigieuse. Il faut la faire sortir comme une fleur sort. C'est ça qui va se passer dans les mois, dans les prochaines années. Et croyez-moi. Si on arrive à rassembler plusieurs millions de soutiens, tout va changer. C'est-à-dire que la questilon paysanne, la question de la culture, sera bouleversée. Tout le monde sait. Est-ce que c'était si bien de transporter des millions de paysans vers les banlieues ?où la plupart de leurs enfants sont désormais chômeurs ? Était-ce l'objectif ? Il ne s'agit pas d'un retour en arrière, ne de clamer que des fermes avec des sols en terre battue s'était bien. Avec les outils modernes dont on dispose, on peut vivre fort bien à la campagne et être enfin acceptés par la société. Vous croyez que c'est heureux pour les paysans dont les enfants se font engueuler ou traiter de tous les noms dans les cours de récréation ? On a des milliers de témoignages comme ça. C'est devenu infernal d'être paysans en France. Alors que c'était un pays, la civilisation paysanne. C'était le fondement de ce pays.Ça a disparu pour des raisons mercantiles. ON PEUT CHANGER.
dc : Paysans quelqu'un qui habite le pays. Beaucoup d'entre eux se définissent exploitants agricoles.
FN : s'ils ne veulent plus être paysans, qu'ils restent exploitants. Nous nous avons besoin de paysans. Vous avez mille fois raison. De paysans qui habitent le pays, qui le font vivre dans sa merveilleuse beauté. C'est de ça dont on a besoin. Je n'ai rien à voir avec les exploitants agricoles. Je le dis sans agressivité. Mais les gens qui pactisent avec le système des pesticides et qui en profitent, je crois qu'ils doivent laisser la place à de vrais paysans. Et on sera à leur côté du début à la fin de l'aventure. Car c'est une aventure qui commence.
DC : 80% des aides vont à 20% des exploitants agricoles. Vous êtes parti pour faire à la fois un état des lieux des pesticides en france car c'est intéressant de le voir sur une carte. Puis faire fleurir la france. C'est les deux.
FN : on veut mobiliser des dizaines de milliers de gens qui se retrouvent devant les mairies de manière à ce qu'ils nous envoient des milliers d'informations, une sorte de wikipédia des pesticides. On va voir apparaître la totalité des grandes informations qui concernent les pesticides. Depuis des infos objectives comme les industries qui existent jusqu'aux conflits qui existent. On veut montrer cette réalité. Et de l'autre côté on va montrer qu'on croit à la beauté du monde fleuri en 2020.
DC : ya une bascule. L'utopie est ailleurs. Les gens ont pris conscience. Et passent à l'action car il y a une vraie demande.
FN : c'est devenu une dystopie. nous sommes les défenseurs de la vie, de la beauté, de la solidarité entre les êtres humains, de la solidarité avec tout ce qui est vivant sur terre. tous les animaux, toutes les plantes, Nous sommes les pionniers.Émilie le disait tout à l'heure. On va inventer un monde neuf. Et ça, c'est exaltant. Autour de valeurs profondes.Indéracinables. qui assureront la pérennité de ce monde et de la société. Nous pouvons vivre une année extraordinaire. 38:37...
ndlr :
- on retrouve les mêmes valeurs et la même énergie d'action que chez les gilets jaunes. Donc opérer la jonction gilets verts - gilets jaunes pourrait bien s'avérer facile et accélérer le plan de FN... ACT
27 minutes
Dernier carnet de cette semaine spéciale qui nous conduit vers des initiatives ou inventeurs d'alternatifs encore inédits dans notre rendez-vous.
Aujourd'hui c'est Sylvain Mustaki qui est à nos côtés pour vous présenter son Observatoire du Partage qu'il a créé en avril 2018 à Montreuil. Montreuil qui s'inscrit dans le réseau international des villes de partage, un concept que va développer notre invité mais dont vous pouvez lire aussi mes grandes lignes dans les pages numériques de La Vie.
juste avant de l'accueillir, je souhaite partager avec vous une autre initiative qui entre dans les outils de lutte contre le désert médical et surtout le casse-tête des remplacements de médecins généralistes dans nos pays. Cette initiative est le fruit d'une réflexion menée par Pascale, radiologue, correspondante des Carnets et fondatrice de Docndoc, une plateforme qui permet d'optimiser le recrutement de médecins remplaçants.
L'association Les Cueilleurs d'Histoires donnent la possibilité aux habitants du Havre de se réapproprier leur environnement et de mieux vivre leur ville.
L'équipe
Philippe Bertrand Producteur
Anne Lhioreau Réalisatrice
Joelle Levert Attachée de production
Mots-clés : Société
Transcription :
... médiation culturelle ? Caucriauville / muma musée du havre...
ndlr :
- s'informer sur les résultats de ces deux expériences (montreuil https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?PejOJw, le havre) ACT
Spiritualités, le monde des idées…
Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale, 86000 POITIERS
Accès libre et gratuit
Comme les hommes, les plantes sont mobiles… quand elles s’établissent quelque part, elles développent des relations avec leur nouveau milieu, elle le fertilisent et ajoutent à sa variété…
Dans les territoires, des courants d’opinions divers existent sous différentes formes (lieux intellectuels, groupes de pensées, écoles de formation, centre de diffusion, équipements culturels, intellectuels …), de telle sorte que de véritables confrontations intellectuelles peuvent permettre de développer l’esprit critique du citoyen et de favoriser son émancipation au bénéfice de la Créativité des Territoires. C’est précisément le but d’une telle table ronde que de donner une visibilité à ces formes de circulation des idées, en les invitant à confronter leurs points de vue.
Table ronde avec la participation de :
Christian Globensky, artiste, auteur, pédagogue et fondateur de la Keep Talking Agency (KTA), un laboratoire d’art et d’idées, docteur en Arts et Sciences de l’Art, enseigne la pratique et la théorie de l’art contemporain à l’ÉSAL Metz, “Redonner ce qui a été donné” ;
Christophe Marion, délégué général du Comité des travaux historiques et scientifiques et Agnès MacGillivray, responsable du mécénat (Fondation des travaux historiques et scientifiques, Académie sciences morales et politiques), interviendront sur « Les sociétés savantes, actrices historiques du développement des territoires » ;
Pascale Mottura, historienne de l’art-archéologue de formation, ingénieur culturel, fondatrice de Parallaxe conseil, se tourne actuellement vers la création littéraire ;
Aude Baranger, animatrice à la Maison du Protestantisme Poitevin, et un représentant de l’association, qui gère le Musée du Poitou Protestant et Le Centre Jean Rivierre à La Couarde (79), interviendront sur “La transmission des savoirs d’une thématique singulière” ;
Michel Marc, agrégé de l’université, enseignant en géographie et en aménagement du territoire à l’université d’Orléans, co-fondateurs de l’AUPF (Association des universités populaires de France), ancien président-fondateur de l’Université populaire du Berry à Bourges, membre du bureau national de l’AUPF, interviendra sur les universités populaires et développement des territoires ;
Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales, animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la recherche-Action, interviendra sur : “Tiers espaces et pratiques d’innovation sociale sur les territoires”.
Pour aller plus loin :
“Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018) : http://recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
Pour tous renseignements :
Jacky Denieul, conseiller Créativité et territoires
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers
http://creativite-et-territoires.org
https://www.facebook.com/creativiteterritoires/
https://twitter.com/EMFterritoireshttps://vimeo.com/channels/1327074
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Posted by: lisra // Interventions // biens communs Espace public, développement culturel, développement social, Expérimenation sociale, Sciences sociales // décembre 11, 2018
Son engagement sans faille pour l’*écologie l’ont amené à porter un regard critique sur la réponse politique à la crise climatique, sur le manque d’engagement des médias. Un de ses textes sera lu lors de la grande Rencontre que nous organisons lundi 15 janvier (infos et réservations ici).
Entretien VIDEO.
« De quoi sont menacées les sociétés humaines ? De dislocation »
Contribuer à inventer un avenir qui limite le réchauffement climatique à 1,5°C à la fin du siècle est encore possible. Le Parti de l’anthropocène s’y attelle. Rejoignez nous !
Lien court : https://wp.me/p7HNdj-2x
6 août 2018
Catégories Économie, Entreprise, médiation, Parti de l'anthropocène
Mots-clés Afrique, anthropocène, émancipation, changement climatique, climat, colonisation, communs, conflit, coopération, cyberespace, logiciel libre, UDTIC
Extraits en rapport avec la médiation :
- - Partir du but à atteindre à moyen terme et faire émerger des moyens co-construits par les citoyens du monde pour que chacun puisse orienter ses actions dans la meilleure direction possible, et le plus rapidement possible. En d’autres termes, cadrer, susciter et accompagner le désir de comprendre et la capacité d’agir concrètement, CHACUN À SON NIVEAU, MAIS PLEINEMENT.
C’est donc typiquement une problématique de médiation. Elle s’appuie sur une approche éthique ainsi que sur l’état de l’art des recherches sur la théorie de la médiation. Sa particularité est qu’elle prend parti le temps de faire émerger un Pouvoir capable de piloter l’action vers le but. Elle est donc VOLONTAIREMENT NON NEUTRE (réf.5). D’oû le nom proposé à valider :
LE PARTI DE L’ANTHROPOCÈNE.
- - 1 – MÉDIATION
RECHERCHES SUR LA THÉORIE ET LA PRATIQUE DE MÉDIATION
Poursuite et amplification des travaux d’organismes comme le COREM, Médiation pour Tous, etc. (Réf. 5).
Autres modes de recherche comme la recherche-action, la science participative, etc.
FORMATION À LA MÉDIATION
Mettre au point des modules de formation adaptés au fur et à mesure de l’avancement du projet.
LANCEMENT D’OPÉRATIONS DE MÉDIATION AUTO-INSTITUÉES
Le PARTI DE L’ANTHROPOCÈNE en est une !
Pourquoi auto-instituées ? Parce qu’il n’existe pas encore d’institution mondiale chargée du pilotage de l’arrêt des émissions de gaz à effet de serre. On ne peut donc négocier le cadre qu’avec soi-même, c’est-à-dire entre pairs médiateurs…
Et le premier élément de la médiation consiste à informer : recueillir et diffuser un ensemble d’informations structurées de manière à mettre en évidence leur sens. C’est ce que nous tentons de faire ici.
- - Consigner dans le portail des alternatives, de manière structurée, les approches sociétales, les méthodes et outils qui induisent la meilleure combinaison entre efficacité et sobriété. Cela se fera d’autant mieux si les médiateurs, les spécialistes/experts, les citoyens, réussissent une confrontation constructive en ligne et en vis-à-vis, avec exigence mais en bonne intelligence.
- - AUTRES :
Notre Dame des Landes, débarrassée de la construction d’un nouvel aéroport et du conflit centré sur la notion de GPII (Grand Projet Inutile Imposé), va pouvoir épanouir et amplifier les alternatives éthiques que la ZAD avait permis de développer (les autres devraient être découragées ou le faire d’elles-même). Accueillir le conflit entre une vision classique et unilatérale de la propriété (privée et c’est tout), et celle des Communs plus que millénaire qui prend tout son sens dans un monde à capacités finies comme celui de l’anthropocène, nécessite des capacités accrues de médiation. Le Parti de l’anthropocène peut y contribuer notamment pour éclairer la compréhension des ZADistes qui ne sont rien d’autres que des pionniers d’un nouveau peuple premier en devenir, adapté à l’anthropocène, si le gouvernement français accepte une confrontation constructive avec eux. Ne pas y consentir ne pourrait pas être interprété autrement que comme un refus d’expérimenter toute innovation sociétale susceptible d’apporter sa pierre à l’édifice de la limitation de la température moyenne à 1,5°C. C’est pourquoi rassurer et conforter l’ensemble des parties prenantes ne sera peut-être pas si difficile que cela. En effet, il est passionnant d’inventer l’avenir, surtout en revisitant le passé ce qui a le mérite de rapprocher les générations. Une des conditions de réussite est que le gouvernement français (et plus généralement l’ensemble des institutions) comprenne et accepte dans la gouvernance d’un Commun, de n’être qu’une partie prenante au même titre que les autres, sans prérogative particulière. (UN POUR TOUS, TOUS POUR UN, la ressource du Commun).
À contrario, il est en France de nombreux conflits centrés sur la notion de PUC (« PROJET UTILE CONTESTÉ »). Je prendrai pour exemple les éoliennes. Dans la logique de la transition énergétique, et avec le même niveau d’exigence éthique, il faudrait en installer massivement sur tous les gisements de vent en France… Nous en sommes bien loin car les professionnels et les élus ont souvent du mal à accepter d’impliquer les citoyens et l’ensemble des parties prenantes dès les prémisses des projets, dans une logique de co-réflexion. Et du côté des opposants, ils ont parfois du mal à prendre un peu de hauteur par rapport à l’effet « NIMBY (accronyme pour « Not In My Back Yard » – pas dans mon jardin). (Réf. 15)
GPII ET PUC sont donc en fait la résultante des mêmes causes… C’est pourquoi le Parti de l’Anthropocène prévoie de mutualiser les expériences acquises en intégrant dans ses pratiques de médiation le concept de ZAD partout. (Réf. 15)
- - 5 -Recherches sur la théorie et la pratique de médiation
COREM- COllectif de REcherche sur les pratiques de Médiation
NEUTRALITES PLURIELLES EN MEDIATION
Quand les médiateurs s’interrogent
https://corem.internetrie.fr/spip.php?breve27« APPEL A SOUSCRIPTION » pour publier chez « Médias et Médiations » un Recueil de témoignages sur le thème de « La Neutralité en médiation », ou, en d’autres termes, sur les tensions vécues par les médiateurs dans l’exercice de leur fonction.
Autres.
- - 26 – Le mouvement des COLIBRIS de Pierre Rabhi
Il a popularisé l’expression « FAIRE SA PART », c’est-à-dire commencer par « balayer devant sa porte » avant d’exiger des autres. Tenter d’être EXEMPLAIRE, en somme.
https://www.colibris-lemouvement.org
Il est sujet à controverse mais a tout de même une forte dynamique comme on peut le constater en approfondissant. Cependant, il avance, se structure, notamment avec une initiative d’intermédiation de projets et de personnes prêtes à aider les porteurs de projet : https://www.colibris-lafabrique.org.
- - Voir aussi les quelques documents indexés par Médiation pour tous dont « Climat : choisir ou subir la transition ? »
...
ndlr :
La controverse s'adresse d'abord à Pierre Rabhi lui même, plus qu'au mouvement des Colibris si j'ai bien compris => creuser
ACT
Matériaux
L’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme ?
Entretien avec Armel Campagne pour "Le Capitalocène" (éd. Divergences)
20 janvier 2018
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
Dans le vacarme et l’urgence qui entourent la question écologique, il s’agit pour bien agir de bien distinguer la cause de nos problèmes, afin d’identifier des cibles logiques. Armel Campagne, un jeune historien, vient justement de faire paraître ses recherches sur le Capitalocène, aux éditions Divergences. L’idée est simple : le dérèglement climatique, dû aux pollutions émises par l’extraction et la consommation d’énergies fossiles, n’est pas séparable de l’émergence d’un régime social et économique particulier, le capitalisme. Historiquement, le lien saute aux yeux : le dérèglement climatique comme le capitalisme apparaissent aux 18-19ème siècles, à partir de la révolution industrielle anglaise. Après avoir lu cet excellent bouquin, nous avons donc souhaité rencontrer Armel Campagne, qui a très aimablement accepté, pour creuser avec lui cette question cruciale : l’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme1 ?
Le Capitalocène, par Armel Campagne, éd. Divergences
[Note : Pour nous comme pour Armel Campagne ou Andreas Malm, le terme « capitalocène » est bien plus approprié que le vague « anthropocène », qui a le défaut majeur de faire de la nature humaine (anthropos) le sujet de l’histoire, alors que vraisemblablement « l’homme » a existé avant d’avoir son ère géologique à lui. Par contre, une certaine configuration des rapports humains, le capitalisme, c’est-à-dire le mode de production et de socialisation qui naît non du fait de « l’homme », mais de certains hommes (Anglais, riches) à une certaine époque (XVIIIe), semble beaucoup plus indiqué comme origine des bouleversements climatiques, géologiques et biologiques les plus importants que nous vivons depuis 200 ans2. Les explications dans la suite de l’entretien.]
Thibaut et Lê reviennent sur le problème de 3blue1brown et le paradoxe du grue (vleu), parlent
(13:25) de statistiques et de l'indice de masse corporelle,
(30:40) de l'espéranto et des langues construites,
(1:01:52) du Bitcoin et des nombreuses autres applications de la Blockchain,
(1:34:11) de l'âge de la Terre et de l'Histoire des sciences et
(2:33:09) du paradoxe préféré de Thibaut, à savoir le paradoxe de Newcomb.
Ep 9 : I.M.C. - "Être gros ?" | Risque alpha
https://www.youtube.com/watch?v=TeuSu...
Esperanto | Linguisticae (en particulier le dernier épisode de sa série)
https://www.youtube.com/watch?v=-ab1R...
Le BITCOIN 2 : Arnaque ou révolution? Stupid Economics
https://www.youtube.com/watch?v=3TZqf...
J’m’énerve pas, j’explique | #02 Science - Quel est l’âge de la Terre ?
https://youtu.be/M_gShd4tKQU
Newcomb's paradox and the tragedy of rationality | Julia Galef
https://www.youtube.com/watch?v=2KxJ6...
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Comments • 125
Décryptage de la réforme du bac, et... quels sont les véritables problèmes de l'Education Nationale ?
Pierre Larrouturou a retweeté
Thibault Laconde @EnergieDevlpmt 31 janv.
Thibault Laconde a retweeté IRENA
Selon l'@IRENA, l'application de l'Accord de Paris pour les #renouvelables nécessiterait 1700Mds$ d'ici à 2030. Une autre façon de le voir : il suffirait d'allouer en 12 ans aux #EnR un tiers des 5300Mds$ utilisés CHAQUE ANNÉE pour subventionner les énergies fossiles.
Thibault Laconde ajouté,
IRENACompte certifié @IRENA
USD 1.7 trillion investment is needed by 2030 to implement the renewable energy targets contained in #ParisAgreement’s NDCs http://bit.ly/2jZUMEl #Renewables4Climate
1 réponse 14 Retweets 7 j'aime
=>
intégrer dans billet programme parti de l'anthropocène
ACT
Julien Delalande @JulienDelalande 3 minil y a 3 minutes
Julien Delalande a retweeté LYON TURIN
.#ZADpartout au service du #Dialogue constructif ET fondé face aux #GPII comme aux #PUC "PROJETS UTILES CONTESTÉS" JUGE DE PAIX : adapté à l'#Anthropocène ou NON https://frama.link/parti-de-lanthropocene …
Julien Delalande ajouté,
LYON TURIN @Voiexistante
Projets inutiles : A qui le tour?
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Synthèse réalisée par un groupe d’insoumis coordonné par Charlotte Girard, coordinatrice nationale de la campagne de la France insoumise contre la pauvreté.
Réalisée à partir de plus de 200 contributions (constat, argument, campagne). Les contributions, quel que soit le type de cogitations, insistent fortement sur une volonté de prendre à bras le corps la question de la pauvreté qui n’est pas suffisamment traitée dans les mouvements politiques.
Il est souligné le caractère nécessairement global de la lutte contre la pauvreté. Ainsi, il s’agit souvent d’une « spirale infernale » englobant tous les dysfonctionnements de notre société et on retrouve ce fléau à tous les âges et sur l’ensemble du territoire : pour beaucoup de nos concitoyens, la notion de « survie » est aujourd’hui une réalité bien concrète.
LES CAUSES
Le chômage
La précarité dans le travail
La pauvreté des étudiants
La pauvreté des étrangers
Le problème de l’accès aux droits
Depuis 2003, la ville d'Arles s'est engagée dans le logiciel libre et a développé une quarantaine de logiciel "métier" qu'elle a déposé sur la forge publique de l'ADULLACT
ndlr : exemple à promouvoir ACT
Cette semaine, un nouveau site est lancé. Baptisé Les Communs d’abord ! , il a pour ambition de constituer « un média web indépendant ayant pour but de donner une visibilité aux multiples initiatives, publications et débats liés au mouvement des Communs. »
L’idée de cette initiative est née lors d’une réunion organisée par l’association Vecam, en juin 2016 lors de laquelle, constat a été fait que si les Communs sont de plus en plus présent dans l’actualité, il n’existait pas encore de média spécifiquement dédié à cette question.
Les professionnels du livre heureux d'avoir eu la peau d'Amazon – un peu - Nicolas Gary - 26.01.2017
Lecture numérique - Législation - commission européenne Amazon - contrats vente ebooks Amazon - accord amende Europe ebooks
La firme américaine a annoncé son intention de signer un accord avec la Commission européenne. Pour éviter une amende qui peut avoisiner les 10 % de son chiffre d’affaires, Amazon préfère reculer. Moralité, ses contrats seront revus, pour supprimer des clauses contraires aux règles sur la concurrence. Vivats et bravos de rigueur.
Source : https://www.zotero.org/herv_le_crosnier/items/itemkey/JTIBVJMW
Photos (magifiques ndlr)
de Renaud Joubert
Festival Bd angoulême 2017 Festival Bd D'Angoulême Angoulême Bande Dessinée
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Le MOOC de Sciences Po « Migrations internationales : un enjeu mondial », va permettre au grand public de tester de nouvelles fonctionnalités comme la vidéo interactive, l’ancrage adaptatif® mémoriel et l’accessibilité des contenus.
...
Un ensemble de start-ups innovantes participe à ce projet :
Adways pour l'enrichissement de vidéos, Domoscio pour l'ancrage adaptatif® mémoriel, Glowbl pour les interactions en temps réel via des outils collaboratifs. Les partenaires pour le volet « accessibilité » sont le laboratoire CHArt-Lutin, spécialiste de l’étude des usages et de l’accessibilité, M.F.P. pour son savoir-faire dans le sous-titrage, la traduction, et la transcription, et enfin la société Koena experte en accessibilité numérique...