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Pendant ce temps-là à Londres...
Le mouvement "Extinction Rebellion" se mobilise face à l'inaction politique sur le climat.
Catégorie
Actualités et politique
221 commentaires
Transcription :
Extinction ! Rébellion ! (Musique)
6000 personnes dans les rues de Londres, 82 arrestations, 5 ponts bloqués...
C'est le bilan de la manifestation "Extinction Rebllion" : une action de désobéissance civile contre l'inaction politique sur le climat.
Le climat a désespérément besoin de votre aide !
Whouah ! (applaudissements)
Nicolas Eliades - Activiste d'Extinction Rebellion
Le plan aujourd'hui est surtout de bloquer plusieurs ponts, ici, à Londres et de manifester pacifiquement pour attirer l'attention sur le fait que nous sommes proches de l'exctinction. Ça vous concerne, ça me concerne, ça concerne le monde.
Nous allons mourir ! Chaque jour, 60 espèces disparaissent. Vous pouvez regarder sur un moteur de recherche, c'est un fait.
Nous sommes sur la route menant à notre propre extinction et si nous faisons rien aujourd'hui, il n'y aura pas de demain, pour nous, nos enfants.
Aujourd'hui, ça ne tient qu'à nous, c'est notre responsabilité envers notre planète, envers nos concitoyens, envers nos frères de changer les choses. Maintenant, il est l'heure, demain, il sera trop tard.
Wouh ! C'est parti !
500 participants ont été formés pour se faire arrêter par la police.
Nicolas Eliades
Pour la première fois, des personnes sont prêtes à aller en prison et à vraiment se sacrifier pour cette cause, pour notre planète !
Nous devons prendre des mesures drastiques, nous devons prendre des mesures envers lesquelles les gens sont prêts à s'engager, à faire de vrais sacrifices pour répondre aux besoins d'une planète proche de l'extinction.
Ce mouvement citoyen créé en 2018 en Angleterre, est aujourd'hui soutenu par une centaine d'universitaires issus d'établissements mondialement reconnus comme Oxford ou Cambridge.
Nicolas Eliades
Le monvement "Extinction Rebellion", ici au Royaume Uni, a 3 revendication majeures :
- Rétablir la vérité, parce qu'en ce moment, les gens ne sont pas conscients de ce qu'il se passe réellement. Nous ne sommes pas conscients du niveau de dangerosité, d'à quel piont cette situation est critique aujourd'hui.
- Nous demandons la suppression des émissions carbone d'ici 2025, toutes les émissions de carbone au Royaume Uni.
- Pour démocratiser le processus, un conseil citoyen devra être mis en place pour guider et veiller les efforts pour stopper le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, les activistes espèrent mobiliser les gens au-delà des frontières du Royaume Uni pour devenir un mouvement planétaire.
Nicolas Eliades
Ce n'est pas un mouvement britannique, c'est un mouvement mondial. Ce n'est pas au sujet des Français, des Britanniques, des Espagnols, ça concerne l'humanité.
C'est à propos de quelqu'un à Nairobi, à Sydney, c'est à propos de quelqu'un à Bogota en Colombie. C'est à propos de tous ceux qui s'unissent pour changer les choses parce que s'il ne se passe rien, il n'y aura pas de demain à proprement parler.
ndlr :
- zéro émissions GES en 2025 au RU, est-ce réaliste ?
ACT
En lançant le mouvement Extinction Rebellion, des activistes anglais s’engagent avec détermination dans la lutte contre le changement climatique et la disparition des espèces, raconte notre chroniqueuse. Alors que le changement est possible et urgent, disent-ils, les politiques ne font rien. Aux citoyens de reprendre la main en se soulevant pour inverser le rapport de force.
Corinne Morel Darleux est secrétaire nationale à l’écosocialisme du Parti de gauche et conseillère régionale Auvergne - Rhône-Alpes.
Chacun peut trouver un rôle à sa mesure
Pour en savoir plus il faut donc aller sur le site d’Extinction Rebellion (XR), au graphisme simple et efficace, où trois panneaux successifs guident le visiteur des principes à l’action. Une vidéo de 50 minutes permet de vérifier dès la deuxième page qu’on est bien sur les mêmes positions. Gail Bradbrook, de l’organisation « mère » de XR, Rising Up, y présente une sélection de données scientifiques récentes sur le réchauffement climatique, explique la fonte des pôles et la perte d’albédo, le risque de retour du fascisme et les mécanismes de sécession de l’oligarchie. La première partie s’achève sur cette conclusion : le changement est urgent, il est techniquement et économiquement possible, les politiques ne font rien [2] : il faut donc établir un rapport de forces et prendre la main.
Et ce rapport de forces est éminemment politique. XR revendique une approche systémique qui prend le contre-pied du sentimentalisme ordinaire, et n’hésite pas à se qualifier de révolutionnaire. Vu de France, il peut sembler paradoxal d’en appeler au soulèvement populaire et de parler de situation de guerre [3] tout en se disant non violent, tant on a essayé de nous fourrer dans le crâne que les insurrections étaient forcément sanguinaires. Il suffit pourtant de se souvenir de la marche du sel de Gandhi ou de la dissidence de militants — noirs et blancs — contre la ségrégation raciale dans les bus des années 1950 aux États-Unis [4]....
Connu / https://reporterre.net/En-Angleterre-le-mouvement-Extinction-Rebellion-lance-l-insurrection-pour-le
ndlr :
- proposition de partenariat faite : pas de réponse. ER se développe en France aussi.
1 Histoire et sociologie des sciences, Centre Alexandre Koyré, 75013, Paris
Mots-clés : environnement ; changement climatique ; expertise ; GIEC ; modèle linéaire
Résumé –
Depuis vingt-cinq ans, le changement climatique anthropogénique est appréhendé comme une question d’environnement global. Les sciences du climat jouent un rôle primordial dans la construction du problème, qui se veut résumé par la formule « science speaks truth to power », science et politique étant supposées séparées et étanches. Ce cadrage jusqu’ici dominant est aujourd’hui ébranlé par l’échec des négociations internationales : il est devenu manifeste que le consensus scientifique ne suffit pas à engendrer des décisions politiques globales significatives. À l’heure de la COP de Paris, alors que se discute la nécessité de changer de paradigme dans la négociation, cet article veut s’interroger sur l’évolution des relations entre science et politique dans le régime climatique, en revenant sur la vision du rôle de la science et en évoquant les critiques, propositions et perspectives qui se dessinent à propos des modèles d’expertise.
...
Des sociologues des sciences ont également mis en évidence des éléments de coconstruction entre science et politique dans les pratiques mêmes de modélisation du climat, montrant par exemple que certains choix des climatologues – comme la technique dite des ajustements de flux intervenue au moment du couplage des modèles atmosphériques avec les océans – ont résulté d’une anticipation des attentes des politiques et d’une volonté de produire des connaissances directement utiles (Shackley et al., 1999).
...
Le seuil de 2 °C a été adopté d’abord par l’Union européenne qui en fait un pilier de sa politique climatique, puis consacré par la COP de Copenhague et les conférences ultérieures – sans jamais préciser à quel horizon temporel le chiffre se réfère, ce qui laisse la porte ouverte à une multitude de scénarios de réduction. Ainsi, si le seuil de 2 °C domine les négociations et jouit d’une grande autorité, c’est
parce qu’il résulte d’une coconstruction combinant légitimités politique et scientifique. Pourtant, dans le sillage des changements qui affectent le régime climatique, cet objectif est aujourd’hui débattu, parfois même remis en cause.
...
Conclusion
...
une chose nous semble devoir s’imposer : plutôt que rechercher un consensus fondé sur la seule science et son hégémonie, il faut admettre et encourager le débat politique et social sur les divers enjeux du changement climatique et les valeurs éthiques qui y sont associées.
ndlr : connu / http://koyre.ehess.fr/index.php?367
Si l’on prend au sérieux le rapport spécial du GIEC sur les impacts d’un réchauffement climatique de 1.5°C publié début octobre 2018, et l’on a tout lieu de le faire notamment au vu des confirmations des alertes antérieures, la réduction drastique des émissions de émissions de gaz à effet de serre doit constituer le cadre de toute politique publique, et plus particulièrement de la programmation pluriannuelle énergétique. En cohérence avec l’Accord de Paris, adopté par la France et 196 autres parties, l’objectif est bien de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C. Et pour cela, le GIEC précise qu’il faut donc réduire de 45% les émissions de CO2 d’ici 2030, avant d’atteindre un niveau proche de zéro en 2050. C’est cela le cadre. Pour le premier pas, qui correspond en temporalité à la programmation énergétique, il faut donc diviser par deux les rejets de CO2 en 10 ans. L’effort est gigantesque, même pour la France déjà quasiment sorti du charbon, mais toujours aussi dépendante du pétrole et du gaz presque intégralement importés.
...
Dans cette course de vitesse et d’endurance, la sobriété et l’efficacité énergétique apparaissent comme piliers incontournables. Ce sont les seuls leviers permettant d’atteindre des réductions de consommations énergétiques, et d’émissions de CO2, massivement et aussi rapidement. Rénovation des bâtiments, mobilité partagée, active et économe, fin de l’étalement urbain et artificialisation des sols, évolutions des pratiques agricoles et régimes alimentaires en sont quelques exemples emblématiques. Et c’est le côté paradoxal de la programmation énergétique. En termes d’émissions de CO2, l’essentiel risque bien de se jouer en dehors du « simple » secteur énergétique, c’est à dire dans tous les secteurs qui déterminent la consommation d’énergie.
Enfin, au-delà d’un certain seuil, la consommation ne se traduit plus par une amélioration des conditions de vie. La plupart des usages peuvent être satisfaits avec des consommations divisées par deux, trois voire dix avec les technologies actuelles. Il faut donc arrêter de voir seulement une contrainte dans le prix des énergies pour en faire une opportunité de transformation, à la fois de mieux vivre et de meilleure performance économique. Mais ce changement de perspective ne se fera pas seul. Les appels à manifestation contre les hausses de prix de l’essence, liées notamment à la « contribution climat énergie » (ou taxe carbone) pour les ménages d’une part, et les milliards d’exonérations sur les transports routiers de marchandises ou aériens d’autre part, illustrent le besoin d’équité. Des politiques énergétiques systémiques, cohérentes et massives ne pourront être mises en œuvre que si elles sont justes et comprises.
Ce texte fut écrit suite à l'invitation à contribuer aux pages Débats&Controverses de l'Humanité le 5 novembre 2018 aux côté de Sylvestre Huet, Maxime Combes et Marie-Claire Cailletaud.
Mots-clés : Climat | Transition énergétique | Sobriété | Gaz à effet de serre
Grand Entretien avec François-Michel Lambert, président de l'Institut national de l'économie circulaire
Retex : les enseignements de la catastrophe Irma
Les très nombreux événements climatiques que nous avons vécu ces dernières années nous ont amené à publier ce dossier, Quelle trajectoire pour la transition écologique ? Ce que nous examinons dans le dossier de ce numéro n'est pas un énième catalogue de solutions, mais la stratégie qui est suivie dans de très nombreux domaines de la transition écologique depuis 40 ans et les propositions d’ordre stratégique que les auteurs et leurs organisations émettent.
La 2e grande partie de ce numéro de novembre est consacré à un retour d'expérience : Les enseignements de la catastrophe Irma, avec les contributions des sauveteurs, des autorités et d'une task force scientifique envoyée par l'université de Montpellier 3.
C'est Marie Herjean qui clôt ce numéro avec la deuxième partie de son article sur la situation des salariés au Japon, en particulier dans les black companies.
Extrait de l'éditorial:
Du temps pour s’adapter ?
Dans le numéro de septembre 2018, nous évoquions, avec la démission de Nicolas Hulot de son poste de ministre de la Transition écologique et solidaire, le dossier de ce numéro : « Quelle trajectoire de la transition écologique en France ? ».
Plus que jamais l’actualité nous conforte dans ce choix :
les pluies torrentielles qui se sont abattues sur l’Aude, qu’il est difficile de ne pas rapprocher du changement climatique ;
les moussons catastrophiques (1500 morts) en Inde et les grands incendies de Californie… ;
le rapport du Giec qui relie ces phénomènes de hausse régulière, accélérée des températures moyennes sur terre, avec l’augmentation de l’émission des gaz à effet de serre ; […]
Télécharger l'éditorial du n°160 par Didier Raciné
Actualités préventique:
L'actu de la communauté de risques
Sommaire:
Tout le 160 en un clin d'œil
Introduction du dossier:
Pour découvrir le dossier sur la transition écologique
Contenus de la revue
Rubrique
Actualité
Le billet de Jean-François Narbonne
Évaluation des risques et règlementation, la donne change
Historiquement, l’évaluation des risques liés à l’exposition aux substances chimiques était essentiellement basée sur une approche très pragmatique, celle de l’observation. Ainsi on pouvait facilement relier l’ingestion d’un poison avec les effets souvent mortels induits à court terme. L’observation a aussi permis de lier une exposition à des effets à plus long terme comme le saturnisme chez l’imprimeur ou la silicose chez le mineur.
Mais la démonstration d’un lien de causalité n’est pas suffisante pour construire des outils de gestion des risques qui doivent découler d’une évaluation de ces risques établissant une relation dose-effet (proportionnelle ou non). On est alors passé de l’observation épidémiologique aux études expérimentales utilisant les animaux comme « modèles ». Ainsi un effet peut être relié à une dose d’exposition permettant a contrario de définir une dose sans effets toxiques observables […]
Auteur(s):
Jean-François Narbonne
Nombre de pages :
1
Prix au téléchargement : 1,00€
In stock
Entretien
Accélérer la transition vers l’économie circulaire
Dans une réflexion critique sur la trajectoire de la transition écologique depuis 40 ans, où les thématiques d’énergie, de ressources naturelles, d’économie se conjuguent avec la réduction des émissions de CO2, il importe de mettre en avant l’économie circulaire dans sa dimension de pionnière en économie, pour sa valeur pédagogique en termes de comportement et d’efficacité énergétique, pour sa dynamique recherche de nouveaux modèles économiques, pour la politique volontariste actuelle de la France.
Auteur(s):
François-Michel Lambert
Nombre de pages :
3
Prix au téléchargement : 3,00€
In stock
Dossier
Quelle trajectoire pour la transition écologique ?
Les événements de l’Aude, à côté de tant d’autres et après l’ouragan Irma, nous ont rappelé à quelle violence nous risquons d’être soumis si nous ne nous engageons pas dans une réelle politique de transition écologique et solidaire, si nous ne changeons pas notre mode de vie, notre modèle économique productiviste. La démission de Nicolas Hulot est sans doute ce signal à cet égard.
Depuis 50 ans, cet appel est lancé. Sommes-nous vraiment sur la bonne trajectoire en matière de transition écologique ?
Ce dossier, qui se continuera en janvier, cherche modestement à y répondre, associant de nombreuses organisations et personnalités.
À l’heure où il devient évident que le changement climatique global peut nous conduire à une catastrophe majeure et irréversible, il est nécessaire de faire l’état des lieux. Sommes-nous sur le bon itinéraire pour faire face à ces risques environnementaux ?
L’action collectivement suivie est-elle à la hauteur des enjeux et des risques environnementaux ? Ce sujet a été remis dans l’actualité par la démission de Nicolas Hulot…
Au-delà d’un catalogue de bonnes pratiques, le dossier s’efforce de réfléchir à la trajectoire de la lutte qui est menée depuis plus de quarante ans, en France. Évidemment non exhaustive, cette réflexion collective voudrait apporter son concours à des recherches à mener dans la société sur ce thème.
Le « Grand Entretien » de ce numéro, s’intègre dans cette réflexion avec François Michel Lambert, de l’Institut de l’économie circulaire.
Cette étude, qui se continuera dans le numéro de janvier 2019 (162), s’articule autour de ces thèmes :
une réflexion globale sur la transition écologique et ses outils transversaux : proposition de méthodologie ; les rapports technologie–environnement ; les rapports droit–environnement ; l’économie au service de l’environnement ; les acteurs de la transition écologique, entreprises et territoires ;
la protection des ressources naturelles dont la biodiversité, la réduction des déchets et pollutions ;
le changement climatique : émissions de gaz à effet de serre et climat ; mix énergétique et plans pluriannuel de l’énergie ; réduction de la consommation énergétique, mobilités, circuits courts ; atténuation, réduction des impacts, adaptation, résilience.
En janvier 2019, nous poursuivrons les réflexions, l’accent sera notamment mis sur la gouvernance ; les rapports avec le droit ; avec les technologies ; l’économie et la RSE ; les acteurs de la transition écologique, entreprises et territoires ; l’énergie et le changement climatique ; la gestion des ressources naturelles ; l’atténuation, l’adaptation et la résilience.
ndlr :
- ne confondent-ils pas climat et météorologie ? ACT
ENVIRONNEMENT
Le changement climatique impacte les glaciers, les écosystèmes, la biodiversité. Il affecte notre santé mentale. Stress, dépression, comportements violents, suicides, des chercheurs ont estimé qu’une hausse de la température de 1°C pouvait augmenter la probabilité de développer des troubles mentaux de 2 % et accroître le taux de suicide de 0,7 à 2,1 %.
Depression suicide stress pixabay
Des températures mensuelles à plus de 30 °C augmentent la probabilité de développer des problèmes de santé mentale de 0,5 %.
@Pixabay
Des températures mensuelles à plus de 30 °C augmentent la probabilité de développer des problèmes de santé mentale de 0,5 %.
@Pixabay
C’est une conséquence du changement climatique passée inaperçue. Mais une exposition à des températures élevées ou à des catastrophes naturelles extrêmes peut également affecter notre santé mentale. C’est la conclusion inquiétante d’une étude publiée le 8 octobre dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
"Les augmentations exogènes de la température mensuelle et des jours de précipitation supplémentaire amplifient la probabilité d’avoir des problèmes de santé mentale en un mois", expliquent les scientifiques. Ils ont analysé l’état de santé mentale de deux millions d’Américains entre 2002 et 2012 comparé aux évolutions météorologiques.
"Le passage de températures mensuelles comprises entre 25 °C et 30 °C à plus de 30 °C augmente la probabilité de développer des problèmes de santé mentale de 0,5 %", indiquent les auteurs de l'étude. "Un degré Celsius de réchauffement sur 5 années est associé à une hausse de 2 % dans la fréquence des problèmes de santé mentale."
Impacts sur la qualité du sommeil et le bien-être
La fréquence accrue et l’intensité des catastrophes naturelles peuvent générer une hausse des traumatismes, des situations de stress et de dépression, y compris chez les personnes qui ne sont pas directement touchées. Après le passage de l’ouragan Katrina en 2005 aux États-Unis, les troubles mentaux avaient augmenté de 4 %. Et la moitié des survivants a développé un syndrome de stress post-traumatique.
Les vagues de chaleur caniculaire engendrent également des troubles de l'humeur, une fatigue intense, un manque de concentration, de discernement et de motivation. La hausse des températures peut ainsi impacter la qualité du sommeil et donc le bien-être au travail, la productivité, la qualité des relations sociales. Les déplacements de population en raison de la montée des eaux par exemple est également à l’origine de troubles mentaux. De même, l’urbanisation accroît la schizophrénie.
Cet été, une autre équipe de scientifiques a démontré le lien entre changement climatique et suicides. Selon eux, une hausse de la température de 1°C engendrerait une augmentation des taux de suicides de 0,7 % aux États-Unis et de 2,1 % au Mexique. "Lorsque les températures sont élevées, les individus se comportent de façon plus désinhibée, agressive et violente, ce qui pourrait en retour augmenter la propension au suicide" explique Lisa Page, chercheuse en psychologie au King's College de Londres.
Concepcion Alvarez, @conce1
Dans leur rapport spécial, les scientifiques du Giec démontrent qu’il est possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, avec de nombreux bénéfices à la clé. Mais la transition à mener pour y parvenir doit être immédiate et de grande ampleur.
Lundi 8 octobre à Incheon (Corée du Sud), le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a dévoilé son Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C. Un travail qui a mobilisé plus de 91 auteurs et éditeurs-relecteurs issus de 40 pays différents, pour répondre aux interrogations des pays signataires de l’Accord de Paris en 2015 : quels sont les avantages à viser 1,5 °C de réchauffement maximum par rapport à l’ère pré-industrielle, plutôt que 2 °C ? Est-il encore possible d’atteindre cet objectif ? Oui, à en croire les 34 pages du résumé des décideurs, même si le climat s’est d’ores et déjà réchauffé d’un degré Celsius depuis l’époque pré-industrielle, c’est-à-dire depuis environ 1800.
« Le rapport porte quatre messages principaux, a résumé Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du groupe de travail I (consacré à la physique du changement climatique) du Giec et directrice de recherches au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement de Saclay, en visioconférence depuis Incheon :
Le réchauffement climatique est déjà en cours ;
le fait de le limiter à 1,5 °C est encore possible mais nécessite une transition sans précédent ;
il y a des avantages à limiter le réchauffement à 1,5 °C plutôt qu’à 2 °C, car chaque demi-degré compte ;
et limiter le réchauffement peut aller de pair avec la réalisation de certains objectifs du développement durable » — lutte contre la pauvreté, la faim, etc.
« Limiter le réchauffement de la planète réduirait le nombre de personnes exposées aux risques liés au climat et à la pauvreté »
Les techniques d’élimination du CO2 sont hasardeuses
« Quand quelqu’un arrive aux urgences très mal en point et qu’on se dit qu’il va être difficile de le sauver, est-ce qu’on ne fait rien ? »
changer
Groupe_d’experts_intergouvernemental_sur_l’évolution_du_climat-GIEC
Ilestencoretemps
@EncoreTemps_
20 hil y a 20 heures
.#IlEstEncoreTemps à Angoulême 🙌🌍 !
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Le charbon doit rester sous terre pour éviter une catastrophe climatique. Tout le monde le sait, mais rien ne se passe. Le gouvernement fédéral soutient les industries nuisibles au climat et ignore ses propres objectifs climatiques insuffisants. Au lieu d’éteindre immédiatement les centrales à charbon, il perd son temps avec une commission d’acteurs qui freinent la sortie de charbon. Mais nous n’avons plus le temps : des personnes souffrent déjà de sécheresses, perdent leur habitat à cause d’événements météorologiques extrêmes et meurent des suites d’infections liées au climat. C’est pourquoi il est de notre responsabilité d’arrêter maintenant la destruction du climat à l’endroit même où elle est provoquée.
Ende Gelände appelle donc à s’opposer à l’extraction du charbon
bloquez avec nous l’infrastructure du charbon – pour la sortie immédiate du charbon, pour la préservation de la forêt, pour la justice climatique !
développer et fortifier le mouvement en organisant des formations à l’action et du skill-sharing. N’hésitez pas à vous renseigner sur l’existence d’un groupe local d’activistes climatiques dans votre coin qui proposerait des formations à l’action ou des présentations auxquelles vous pourriez participer. Et si aucun groupe de ce genre n’existe, pourquoi pas en créer un vous-même?!
A propos de nous
vaste collectif de personnes provenant de mouvements anti-nucléaires et contre l’exploitation du charbon, le camp climatique de Rhénanie et Lausitz et la campagne anti charbon de la forêt de Hambach, en Allemagne.
Groupes populaires d’action pour le climat, de grandes organisations environnementales, des groupes politiques de gauche ainsi que de nombreux autres collectifs, groupes et réseaux.
Conviction que pour stopper le changement climatique, nous devons nous-même prendre des mesures en utilisant la désobéissance civile comme puissant signal pour une réelle action afin de* faire passer le climat avant le profit*.
Entrer en contact avec nous :*
Information générale : info@ende-gelaende.org (pgp)
Groupe Local Paris: endegelaende-paris@riseup.net
Matériel de mobilisation: mobimaterial@ende-gelaende.org
Info évènements: Veranstaltungen@ende-gelaende.org
Formations à l’action: aktionstrainings@ende-gelaende.org (pgp available)
Mobilisation internationale : international@ende-gelaende.org (download PGP-Key)
Presse: presse@ende-gelaende.org (download PGP-Key)
Finances: finanzen@ende-gelaende.org (pgp available)
Mobilisation: mobi@ende-gelaende.org
Social Media: socialmedia@ende-gelaende.org (PGP-Key)
Site Web: redaktion@ende-gelaende.org (download PGP-Key)
Equipe juridique 2017 + 2018: legal_team_fuer_alle@posteo.de (pgp-Key)
Ex. d'action :
En 2018, action de masse de désobéissance civile contre le lignite et en soutien à la forêt d’Hambach du 25 au 29 octobre.
https://www.ende-gelaende.org/fr/action-2/
avec une doc en fr
https://www.ende-gelaende.org/wp-content/uploads/2018/10/Affiche_A2_EG_HAMBACH_25_09_18-fond-perdu.pdf
Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable
Mercredi 10 octobre 2018
Rapport du GIEC relatif au conséquences d'un réchauffement climatique de 1,5° C - Audition Mme Valérie Masson-Delmotte
Rapport du GIEC relatif au conséquences d'un réchauffement climatique de 1,5° C - Audition Mme Valérie Masson-Delmotte
Hervé MAUREY
Jérôme BIGNON
Questions de sénateurs
Hervé MAUREY
09:30:26
Langue : Français
Instance(s) : Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable
Intervenant(s) : MASSON-DELMOTTE Valérie ( Paléoclimatologue, membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC))
Sénateur(s) : BÉRIT-DÉBAT ClaudeBIGNON JérômeBOYER Jean-MarcCARTRON FrançoiseDANTEC RonanFILLEUL MartineFOUCHÉ AlainGONTARD GuillaumeHOULLEGATTE Jean-MichelJACQUIN OlivierLANFRANCHI DORGAL ChristineLONGEOT Jean-FrançoisMANDELLI DidierMAUREY HervéMÉDEVIELLE PierrePELLEVAT CyrilPOINTEREAU RémyPRÉVILLE AngèlePRIOU ChristopheVASPART MichelVULLIEN Michèle
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Climat, Communs globaux, Gouvernance mondiale
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Un nouveau droit pour l’administration partagée de biens communs
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?7ofLxQ
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Manifeste contre la géo-ingénierie : bas les pattes ! - Attac France
▻https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/manifeste-contre-la-geo-ingenierie-bas-les-pattes
Plus de 110 organisations du monde entier, provenant de 5 continents, dont Attac France, publient à l’occasion de la réunion du GIEC en Corée du Sud un manifeste exigeant l’arrêt immédiat des expériences de géo-ingéniérie actuelles et prévues dans les mois à venir et l’interdiction pure et simple de la géo-ingéniérie. Cet ensemble de solutions techniques à grande échelle visant à bloquer une partie des rayons du soleil, réfléchir la lumière du soleil ou capturer les émissions de gaz à effet de serre, avec des effets dévastateurs sur l’environnement, les écosystèmes et les communautés du monde entier. A l ’occasion de la publication du rapport du GIEC sur le 1.5°C, cette coalition d’organisation appelle à déployer les solutions déjà éprouvées et moins risquées, mais qui restent marginalisées dans les délibérations sur le changement climatique.
.#Géoengineering #Hubris_scientifique
!valoriser 10 2018 contre géoingénierie manifest(a)(é)(n)(t)(i)(o)(n)(e)(s)
[QR-Code]
https://seenthis.net/messages/727795
"
Dans sa chronique, Frédéric Joignot explique que l’empreinte colossale des activités humaines a précipité la terre dans une nouvelle ère géologique, où tous les écosystèmes sont affectés, appelée le « capitalocène ».
À propos de l’association
Reporterre est le quotidien de l’écologie en ligne. Tous les jours, il publie des articles pour parler d’écologie dans toutes ses dimensions : agriculture, alimentation, transport, climat, alternatives…
Résumé du projet
Dans son idée que l’information doit être accessible à toutes et tous, Reporterre a lancé, en 2015, le projet “Écologie et quartiers populaires” (intitulé dans un premier temps “Climat et quartiers populaires”). En articulant reportages, ateliers médias et rencontres publiques, l’idée en est de donner la parole aux habitants des quartiers populaires, pour qu’ils disent quel regard ils portent sur le dérèglement climatique et sur les questions écologiques. L’objectif à moyen et long terme est de multiplier les reportages, les ateliers médias et les rencontres dans ces quartiers, en prêtant une attention particulière aux initiatives portées par les jeunes, dans la lignée de ce que, par exemple, Reporterre a fait à Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis, où des jeunes condamnés à des travaux d’intérêt général reprennent leur vie en main dans une ferme. En résumé, “Écologie et quartiers populaires” accompagne des personnes de quartiers sensibles dans la réalisation d’objets journalistiques diffusés par Reporterre.
Lieu
Toute la France, et particulièrement Paris et la région Ile-de-France, l’Aisne, les Bouches- du-Rhône, et l’Occitanie.
Montant demandé
12 000 €
Utilisation prévue de ce montant
L’organisation d’ateliers par les journalistes de Reporterre, aide à la rédaction d’objets journalistiques, édition et publication des articles, frais de déplacement.
200 personnes ont soutenu ce projet
esnault@reporterre.net
Organisme : Reporterre
60 rue des Vignoles, 75020 Paris
www.reporterre.net
Transcription :
...
poursuivre en 2018 le projet notamment sur "les quartiers populaires en milieu rural" ++
Du 7 au 18 décembre 2009 les gouvernements du monde se réuniront à Copenhague pour la 15ème Conférence des Nations Unies sur le Réchauffement Climatique (COP-15). Une partie de l’avenir de la planète se joue lors de ce sommet.
Les 2500 scientifiques internationaux qui ont élaboré les rapports du GIEC sont formels : les impacts du réchauffement se font déja ressentir en différents points du globe, notamment par la multiplication des catastrophes climatiques. Si nous n’agissons pas maintenant de manière très importante, ils seront encore plus dévastateurs et risquent d’atteindre des effets de seuil rendant la situation incontrôlable. Déjà, le climat se dérègle au delà des prévisions les plus pessimistes.
L’enjeu de Copenhague 2009 est de définir une suite au protocole de Kyoto qui oblige les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40% (par rapport au niveau de 1990) d’ici à 2020, et de 80% d’ici à 2050, ce deuxième objectif ne sera possible que si le premier a été atteint en 2020 : c’est donc réellement dans les dix ans à venir que tout se joue et au sommet de Copenhague que cela se décide !
Au dela de l’urgence climatique, l’enjeu de Copenhague 2009 est également d’imposer la justice sociale : il s’agit d’aider -au titre de la dette écologique(1) des pays du Nord responsables de la plus grande partie du réchauffement climatique- financièrement et techniquement les pays pauvres à stopper la croissance de leurs émissions de GES, tout en leur permettant de répondre à leurs besoins sociaux et économiques fondamentaux, aujourd’hui non satisfaits, opération dont le coût est chiffré à 100 milliards d’euros par an, soit moins d’1% du revenu des 10% des plus riches de la population mondiale.
La justice sociale impose également que les pays riches prennent en charge le coût des premiers impacts du réchauffement climatique qui se font en majeure partie sentir dans les pays les plus pauvres et les moins responsables de ce réchauffement climatique.
Il va falloir se battre
Voir https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?e77S2Q
...
En Pays Basque aussi
Ici également s’est créé (suites aux diverses conférences d’Hervé Kempf et dans l’esprit de ses deux livres : Comment les riches détruisent la planète et Pour sauver la planète sortons du capiatlisme) un groupe qui compte travailler sur le double enjeu social et écologique.
Il a pour nom Bizi!, pour cadre d’action le Pays Basque nord, s’inscrit pleinement en tant que groupe d’Euskal Herria dans la mouvance alter-mondialiste non-violente, décidée à mener des actions et mobilisations déterminées à la hauteur des enjeux cruciaux auxquels l’humanité et la planète sont confrontées aujourd’hui.
Ce groupe organise une réunion de travail pour préparer à l’échelle du Pays Basque nord une grande campagne de mobilisation et d’action en perspective de l’échéance du sommet de Copenhague.
Cette réunion aura lieu au local de la Fondation Manu Robles-Arangiz à Bayonne le mercredi 24 juin de 18h00 à 22h00. La rédaction d’Alda! encourage vivement tous(tes) ceux et celles qui se retrouvent dans une telle philosophie globale à participer à cette assemblée spéciale et à la campagne qui s’annonce.
Bayonne le 12 juin 2009, Alda!
(1)La dette écologique est la dette accumulée par les pays industrialisés du Nord envers les pays du tiers monde à cause du pillage des ressources, des dommages causés à l’environnement et l’occupation gratuite de l’environnement pour le dépôt des déchets, tels que les gaz à effets de serre, provenant des pays industrialisés.
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Réalisation : Yoann Stehr
Production : Temple Caché
Nous sommes, 1er extrait de l'album "Les rescapés", à paraître le 28 septembre 2018
Précommande : https://Miossec.lnk.to/LesRescapesID
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Catégorie Musique
Titre Nous sommes
Artiste Miossec
ndlr :
c'est ce morceau qui m'a donné le courage de solliciter artistes et créateurs car ce sont eux qui nous font ressentir avec nos tripes ce que doit être ou pas, l'avenir des générations futures et notre responsabilité d'agir vite et fort TOUT DE SUITE car après, C'EST SÛR, il sera trop tard.
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Première édition du JTerre sur la destruction de la #Biodiversité et la #JusticeClimatique !
Avec pour invitées Amandine Lebreton, de la Fondation pour la Nature et l’Homme et Marie Toussaint, Présidente de l’association Notre Affaire à Tous, membre et candidate eelv aux élections européennes
POUR NOUS RENDRE PLUS FORT : https://fr.tipeee.com/lejterre
Le Journal de la Terre est un projet indépendant franco-belgo-suisse, porté par François Legrand (Permavenir) et Félicien Bogaerts (Le Biais Vert), avec la participation de Mr Mondialisation, La Relève et la Peste, Les Parasites, Partager c'est Sympa, PositivR, Professeur Feuillage, En Vert et Contre Tout, La Barbe, Sortez tout vert et Edeni. Il s'agit d'un magazine mensuel qui reprend l’actualité écologique à échelle mondiale et donne l’occasion aux influenceurs francophones, actifs dans ce domaine, d’échanger au sujet de cette actualité, de partager leurs missions communes et de fédérer leurs communautés respectives.
Présenté par : Félicien Bogaerts & Vincent Verzat
Réalisation : François Legrand
Avec : Hélène De Vestele, Mathieu Duméry & Nicolas Meyrieux
Invitées : Amandine Lebreton & Marie Toussaint
Produit par : François Legrand, Félicien Bogaerts, Vincent Verzat
Co-produit par : Les Parasites
Rédacteur en Chef : Pierre Paulus
Equipe Rédaction : Laurie Debove, Juliette Eynard, Elias Sanhaji, Victor Vauquois, avec la participation de Leïla Rölli.
Avec les voix de Leïla Rölli, Enora Molac & Elisabeth Rasson.
Réalisateur Multicam : Arnaud Huck
Logo JTerre créé par : Ilyas Sfar
Producteur Exécutif, Mixeur, FX : Guillaume Desjardins
Assistant Réalisateur, Cadreur : Jérémy Bernard
Assistante coordination : Stéphanie Koole
La Revue du Ciel
Cadre : Baptiste Maryns
Écrite par Pierre Paulus
Réalisation : François Legrand
Avec Félicien Bogaerts et la voix de Leïla Rölli
Réalisation de la capsule Zero Waste : Sophie Labruyere
Avec Julie Bernier & Hélène De Vestele
Réalisation du Bol d’R : PositivR
Animateur : Harold Paris
Musique : Julien Delcroix
Retrouvez toutes nos sources chaque lendemain de live dans la description de cette vidéo.
Catégorie Humour 112 commentaires
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Son engagement sans faille pour l’*écologie l’ont amené à porter un regard critique sur la réponse politique à la crise climatique, sur le manque d’engagement des médias. Un de ses textes sera lu lors de la grande Rencontre que nous organisons lundi 15 janvier (infos et réservations ici).
Entretien VIDEO.
« De quoi sont menacées les sociétés humaines ? De dislocation »
Le programme
La compréhension des enjeux du changement climatique et de la nature des réponses qu’ils réclament a considérablement évolué ces dernières années, en particulier sous l’impulsion des avancées scientifiques. Il est désormais clair que des changements massifs doivent être opérés dès aujourd'hui afin d’évoluer vers une économie décarbonée et de nous préparer à affronter les effets du changement climatique.
Cependant, le fossé est encore grand entre le rythme réel de changement et l’ambition nécessaire. La mise en œuvre domestique peut achopper sur la crainte de ne pouvoir concilier politiques climatiques et priorités économiques et sociales, et chacun doit également être convaincu de faire partie d’un mouvement global et inéluctable.
L’Iddri cherche à créer les conditions d’une réponse ambitieuse et juste aux enjeux du changement climatique.
Pour cela, il intervient à la fois à l’échelle de la gouvernance internationale du climat et à celle de la mise en œuvre de la transition, au niveau des secteurs et des décideurs publics, afin que l’un informe l’autre et vice versa.
En matière de gouvernance internationale, ses capacités sont orientées vers les interactions entre science et politique et l’opérationnalisation de l’Accord de Paris au sens large.
Concernant la mise en œuvre de la transition, l’Iddri s’attache à l’économie politique des transformations à opérer dans les grandes structures de l’économie, et soutient la recherche de solutions collectives, notamment dans sa région d’implantation : l’Union européenne.
Photo © Bruno Camargo