Mentions Légales
Le Collectif Eco citoyen Ouest Angoumois, association de loi 1901, assure la diffusion de son site (ci-après dénommé le site Internet www.cecoa16.fr). Ce site Internet a été élaboré avec la volonté de vous apporter une information complète sur les problématiques avérées et éventuelles liées aux unités de méthanisation.
Siège Social
Le siège social de l'association est fixé à : 4 Chemin des Sources *16730 FLEAC.
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Politique
Max Weber (1864-1920)
En janvier 1919, Max Weber, le célèbre sociologue allemand, donne une conférence sur « la profession et la vocation de politique », dans un contexte qui est bien évidemment fort différent du nôtre, celui des troubles provoqués par la fin de la Première Guerre mondiale, mais où sont déjà présents un certain nombre de problèmes contemporains : la force des affirmations identitaires, la perte de sens liée à la modernité, la mise en cause de la politique… et son analyse peut nous aider à comprendre le choix que vient de faire Nicolas Hulot de se retirer du gouvernement.
...
la distinction qu’il introduit entre éthique de la conviction et éthique de la responsabilité est essentielle.
L’éthique de la conviction est une éthique absolue qui impose d’agir dans le respect des valeurs (le refus de la violence, l’obligation de dire la vérité…), quelles que soient les conditions dans lesquelles l’on se trouve et les conséquences de ces choix. Seule importe la proclamation de celles-ci. C’est l’éthique du Sermon sur la Montagne.
À l’inverse, l’éthique de la responsabilité, bien que fondée elle aussi sur l’adhésion à des valeurs, implique que l’on prenne en compte les conséquences prévisibles de nos actions, que l’on soit souvent obligé, pour atteindre des fins conformes aux valeurs, de mettre en œuvre des moyens qui rentrent en contradiction avec celles-ci et que les résultats de nos actions puissent être en contradiction avec nos intentions. Faire de la politique, c’est donc renoncer à la pureté, qui, comme le disait Péguy à propos de Kant, est celle de l’homme qui n’a pas de mains.
Nicolas Hulot. N4than!el/VisualHunt, CC BY-NC-SA
Nicolas Hulot : un ministre responsable
Une démission qui doit nous sortir de notre indifférence
Il n’a pas démissionné, comme cela se fait d’ordinaire, parce qu’il rejette le gouvernement auquel il a appartenu et pour lequel il garde « une immense amitié ». Il va même jusqu’à reconnaître que la France en matière d’environnement fait beaucoup plus que beaucoup de pays. La raison est infiniment plus grave. C’est que personne ne prend réellement au sérieux la tragédie écologique qui s’annonce, ni les politiques, ni la société civile et, qu’en restant au gouvernement, il pouvait donner l’illusion par sa seule présence que les choses n’allaient si mal que cela.
Une démission qui renvoie donc chacun d’entre nous à notre responsabilité sociale et politique, mais qui laisse en suspens la question centrale. Sommes-nous capables de sortir de « ce modèle économique qui est la cause de tous ces désordres » et d’en payer le prix nécessairement élevé en termes de niveau de vie et d’emploi ? L’irréalisme, souvent alimenté par les commentateurs politiques, qui consiste à faire croire que les contraintes auxquels sont confrontés les hommes politiques n’existent que parce qu’ils en tirent bénéfice, est aussi dangereux que l’indifférence, car il risque de mettre en péril notre capacité collective à améliorer, si peu que cela soit, notre situation.
clés : éthique écologie environnement politique gouvernement
Nicolas Hulot
Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.
et aussi sur https://www.youtube.com/watch?v=YJZa90g9WSk
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.#23 DES TENDANCES
Le grand entretien avec Nicolas Hulot
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France Inter Ajoutée le 28 août 2018
Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.
Catégorie Actualités et politique
1 860 commentaires
FATIN-ROUGE Thomas il y a 2 jours
Un message à entendre ...
L'écologie n'est pas une conviction politique.
C'est une nécessité humaine.
89
Oradunn il y a 3 jours
Monsieur Hulot, merci d'avoir essayé !
405
Francois Bollache il y a 3 jours
"Petit à petit , on s'accommode de la gravité".... tout est dit !
769
Lucas Day il y a 2 jours
Pour une fois Lea SALAME tient un scoop. Elle n'en peut plus....
54
Pouet pouet il y a 3 jours (modifié)
Il a le dégoût sur le visage. Je pensais qu'il y participait à cette écologie de façade, qu'il avait perdu de vue ses combats et je découvre, qu'il subissait comme tout ceux conscient des problèmes écologiques les choix du gouvernement. Je suis triste pour lui et pour nous tous.
Edit
659
Tendi Kenedi il y a 2 jours
Merci a Nicolas de parler des sargasses et des cyclones qui nous envahissent au Antilles !! chaud au cœur que l'on pense encore a nous, les habitants de petite région aussi insignifiante au yeux de la métropole.
RESPECT DE TOUS LES GUADELOUPÉENS
29
Namaste il y a 2 jours
Hulot n'a jamais été rien d'autre qu'un trophée médiatique pour Macron
"
->
Réactions des Amis de la Terre https://www.franceinter.fr/emissions/grand-angle/grand-angle-29-aout-2018
Mots-clés
manifeste cop23 planète Écologie climat Pollution biosphère Démographie
ndlr : valorisé dans plpdla avec :
- https://centristesinsoumis.wordpress.com/2018/01/15/ebauche-de-programme-de-parti-de-lanthropocene/comment-page-1/#comment-60
puis - https://centristesinsoumis.wordpress.com/2018/01/15/ebauche-de-programme-de-parti-de-lanthropocene/
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les contacter pour coopérer
ACT
00999001057028 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - ECOLOGIE
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ACT
deviens ou devenir en français
Fort de son succès, le Pôle Eco-Industries relance sa démarche BECOME en Nouvelle-Aquitaine, avec le soutien de la Région et de l’ADEME. Son but ? Booster les projets qui misent sur l'éco-innovation. Toutes les entreprises du territoire sont éligibles.
Trois questions à Damien Deletraz, Responsable éco-conception au Pôle Eco-industries
Brainstorming, études de marchés, innovation, management, design, marketing… tous les outils sont déployés pour obtenir un avantage concurrentiel et mettre en œuvre des projets concrets.
Comment se décline l’accompagnement des entreprises ?
La démarche s'organise autour d'une première phase de formation collective, destinée aux fonctions stratégiques des entreprises : chefs produits, responsables marketing, RSE, R&D, directeurs. S’ensuit une phase de diagnostic individuel, pour faire émerger des projets et définir une stratégie, ainsi qu’un plan d’actions personnalisé pour chaque entreprise.
Par exemple, CAMIF, spécialisée dans la vente de meubles par correspondance, a pu créer une nouvelle gamme de produits éco-conçus, selon un “référentiel durable” exigeant. Parmi les critères d’analyse retenus : Qualité, Santé & Environnement, Co-création, Local & Transparent, Impacts positifs sur l’emploi en France, Insertion, Économie circulaire.
BECOME s’apprête à lancer sa nouvelle édition. Quelles en sont les nouveautés ?
Pour la seconde édition, les entreprises vont bénéficier d’un accompagnement étendu aux compétences de design et d’évaluation environnementale. Les consultants de BECOME transmettront les méthodes et outils associés, de sorte que les entreprises engagent ce changement dans la durée.
Par ailleurs, BECOME s’adresse désormais à l’ensemble des entreprises de Nouvelle-Aquitaine, et plus uniquement à celle de Poitou-Charentes. Ce périmètre élargi permettra de mobiliser de nouveaux réseaux et de démultiplier les opportunités.
Enfin, BECOME pourra compter sur l’appui de 2 nouveaux partenaires régionaux : l’Agence de Développement et d'Innovation (ADI) et la CCI Nouvelle-Aquitaine. Que ce soit pour les PME, ETI ou grands groupes, BECOME est plus que jamais un tremplin pour booster son entreprise et ses marchés.
Cet appel à projets de recherche participative s’adresse aux chercheurs et organisations de la société civile qui souhaitent s’engager ensemble dans un processus de co-construction de connaissances favorisant la transition écologique et solidaire.
L’objectif fondamental du dispositif CO3 communément mis en place est de donner une place plus visible à la recherche participative dans l'espace public et de soutenir des projets de recherche. Il s'agit de dynamiser ces nouvelles formes de recherche participative, par des partages d’expériences, la mutualisation des moyens et l’innovation dans l’accompagnement. Au-delà de la production de connaissances sur le sujet spécifique de chaque recherche, le soutien apporté aux projets aura donc pour ambition :
de faciliter la construction scientifique des projets de recherche et faire reconnaître la robustesse des résultats acquis,
de capitaliser sur les méthodes et démarches de co-construction de la recherche entre acteurs de sphères différentes engagés au service de l'action sociétale,
de diffuser les enseignements sur la recherche participative auprès des différentes scènes d'acteurs afférentes (institutionnelles, académiques, professionnelles, citoyennes).
Le dispositif soutiendra deux types de projets, ayant des maturités différentes :
des projets en émergence, pour un accompagnement de leur maturation d'une durée maximale d'un an,
des projets de recherche participative déjà consolidés, pour un soutien et un accompagnement d'une durée inférieure ou égale à 3 ans.
Cette première édition portera un intérêt particulier, mais non exclusif sur les thématiques suivantes :
Agroécologie, agriculture et alimentation durables
Gestion intégrée des milieux
Santé et environnement
Mots-clés : recherche participative, Transition écologique et solidaire, agroécologie, alimentation, ecosystèmes, Services écosystémiques, Sols, santé, Conditions environnementales
Courriel : aprp.co3@ademe.fr
ndlr : fournir 30% de la somme sur fonds propres ? ACT
Notre affaire à tous - Le recours climat citoyen
Agissons
Aller vers Le recours climat citoyen
Le recours climat citoyen
Aller vers 5 propositions pour la justice climatique
5 propositions pour la justice climatique
Aller vers Appel pour une Constitution écologique
Appel pour une Constitution écologique
Aller vers Pollueurs : payeurs !
Pollueurs : payeurs !
Il est temps de prendre ses responsabilités
Nous unir pour défendre l'intérêt général face à ceux qui détruisent notre planète
Une révolution juridique
Les victimes des changements climatiques sont de plus en plus nombreuses : catastrophes naturelles notamment dans les territoires ultra-marins, incendies en Corse et dans le Sud de la France, montée des eaux notamment sur le littoral aquitain, inondations, sécheresse, fonte des glaces… Pour y faire face, la communauté internationale a adopté en décembre 2015 l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement à 1,5/2°C. L’Union européenne et la France s’étaient déjà engagées, à travers notamment le Protocole de Kyoto, le paquet climat-énergie, et la loi transition énergétique, à prendre leurs responsabilités sur la crise climatique en cours!
Mais la France est en retard : après plusieurs décennies de réactions tardives, nos émissions ont augmenté deux années de suite - sans parler de nos émissions importées qui explosent ! Nous accusons du retard sur le développement des énergies renouvelables, la sortie du nucléaire ou encore l’efficacité énergétique, et sommes sur une trajectoire largement supérieure aux objectifs adoptés, plus encore ceux relevant de l’Accord de Paris.
La crise climatique n’est pas une fatalité. Mais pour y parer, protéger au mieux la planète, la biodiversité, les droits humains d’aujourd’hui et de demain, celles et ceux qui en sont responsables doivent être légalement et pénalement contraints à agir sans délai. Notre engagement est de pallier au vide juridique qui permet aux pollueurs de continuer leurs activités sans sanctions, et ne laisse aux victimes aucune possibilité de faire valoir leurs droits face aux crimes environnementaux et climatiques.
La dérégulation des cycles climatiques nous amènera toutes et tous, sinon aujourd’hui, demain, à subir un préjudice écologique, moral, physique voire économique. Partout dans le monde, les citoyen.ne.s saisissent les tribunaux pour protéger leurs droits, ceux des générations futures et de la nature : Avec de nombreuses organisations à travers le monde, de l’Inde aux États-Unis, en passant par les victoires obtenues au Pakistan (mars 2015) et aux Pays-Bas (juin 2015), nous construisons un mouvement mondial pour la justice climatique pour que nos États aient enfin l’obligation d’agir pour protéger nos droits !
Directrice de la publication
Nom : Toussaint
Prénom : Marie
Courriel : contact[at]notreaffaireatous.org
Groupes de travail
Vous souhaitez vous investir dans le premier recours climat français, et à terme, dans l’établissement d’une responsabilité objective de l’humain vis-à-vis de l’environnement et notamment des communs planétaires ? Rejoignez nos groupes de travail !
Pour cela, adhérez à l’association ici, puis écrivez aux responsables ci-après :
groupe de travail « juristes, recours climat » : écrivez à Antonin Laurent (antonin.laurent@gmail.com) et Pierre Spielewoy (pierrespielewoy@gmail.com) ;
groupe de travail « juristes, nucléaire » : écrivez à Marine Calmet (marine.calmet@hotmail.fr);
groupe de travail « communication et campagnes » : écrivez à Marie Pochon (marilou.pochon@gmail.com) et à Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;
groupe de travail « partenaires et coopérations »: écrivez à Fanny Giansetto (fanny.giansetto@gmail.com) et Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;
groupe de travail « stratégie budgétaire et financière et fundraising »: écrivez à Victoria Barigant (victoria.barigant@gmail.com) ;
groupe de travail « groupes locaux »: écrivez à Sandy Cassan-Barnel (sandycassanbarnel@gmail.com) et à Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;
groupe de travail « plaidoyer » : écrivez à Marine Denis (marine.denis@sciencespo.fr) et à Eloise Morales (eloise.morales@sciencespo.fr) ;
vous êtes un-e expert-e ? Climatologue, sociologue, ingénieur de l’énergie… écrivez à Christel Cournil (christel.cournil@univ-paris13.fr).
ndlr : le pj de médiation "prendre le parti de l'anthropocène" est proche de nat mais pas juridique => partenariat / gt médiation ? ACT
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Arcadia arrive sur Le Média et vous présente son premier cycle sur la transition écologique !
Le principe est simple : sur un sujet choisi par les Socios, une série de conférences est proposée avec des historiens, des scientifiques, des philosophes... Le tout agrémenté de données, présentations et sources pour approfondir le débat.
Les Lois de la nature avec Valérie Cabanes, juriste en droit international
04:55 : Un peu d'histoire
06:22 : L'ère anthropocène ?
07:20 : Les victimes de l'anthropocène
09:26 : Les limites planétaires
15:35 : Une Terre inhospitalière
27:37 : Intégrer ces limites dans le droit ?
36:09 : Les limites de la croissance
42:23 : Qui pollue le plus ?
44:46 : Amener les entreprises devant les tribunaux ?
56:19 : Des droits pour la Nature ?
59:57 : Inverser la hiérarchie des normes juridiques.
01:04:45 : Un mouvement déjà mondial.
01:13:10 : Reconnaître le crime d'écocide
Déforestation, acidification des océans, fonte des glaces, montée du niveau des océans, extinctions massives d'espèces animales, pollutions aussi diverses que destructrices, depuis l'avènement de l'ère industrielle, l'impact de nos activités sur l'environnement ne cesse de croître. Le développement récent de nos sociétés s'est fait sous un principe philosophique potentiellement problématique : l'homme doit dominer la Nature pour quitter l'état sauvage. Mais que faire aujourd'hui pour changer la donne ? Avons-nous des outils qui nous permettre de repenser notre relation à la Nature et plus globalement à la Terre sur laquelle nous vivons ? Pour Valérie Cabanes, juriste en Droit International spécialisée dans les Droits de l’Homme et le Droit humanitaire, le droit pourrait nous apporter une réponse. C'est ce dont elle est venu discuter dans cet épisode d'Arcadia.
Bibliographie
"Montée en flèche des concentrations de gaz à effet de serre: nouveau record" : https://public.wmo.int/fr/medias/comm...
"La montée des océans pourrait entrainer le déplacement de 2 milliards d'ici à 2100" : http://news.cornell.edu/stories/2017/...
Une sixième extinction de masse ? https://www.wwf.fr/rapport-planete-vi...
Les limites planétaires : https://fr.wikipedia.org/wiki/Limites...
"The Carbon Majors Database 2017" : le rapport sur les 100 entreprises les plus émettrices de gaz a effet de serre : https://b8f65cb373b1b7b15feb-c70d8ead...
"Stop corporate impunity" : http://www.stopcorporateimpunity.org (évoquée à 44'59)
"Wilderness Act" de 1964 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wildern... (évoqué à 55'00")
"Inquiétudes face au nouveau record de concentration de CO2 dans l’atmosphère" : https://unfccc.int/fr/news/inquietude...
Les résolutions "Harmony with Nature" de l'Assemblée Générale des Nations unies : http://www.harmonywithnatureun.org/un... (évoqué à 58'32")
Le Earth Law Center : https://www.earthlawcenter.org/(59'30")
La déclaration universelle des droits de la Nature de Cochabamba : http://rio20.net/fr/propuestas/declar... 59'36")
La pétition Rights of Mother Earth : http://rightsofmotherearth.com/ (à 59'52")
Les droits de la Nature : https://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_...
"Le préjudice écologique" dans le droit civil : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A... (à 70'00")
Le mouvement "End Ecocide" : https://www.endecocide.org/
"Notre affaire à tous", mouvement citoyen pour une justice climatique : https://notreaffaireatous.org
Le travail de Valérie Cabanes plus en détails : http://valeriecabanes.eu/
"Homo Natura, en harmonie avec le vivant" : http://www.buchetchastel.fr/homo-natu...
"Un nouveau droit pour la Terre. Pour en finir avec l'écocide" : http://www.seuil.com/ouvrage/un-nouve...
Catégorie Actualités et politique
...
Dans son livre, notre invité se demande même si ce désastre qui détruit notre planète n’est pas aussi considérable qu’une guerre mondiale, et s’il n’est pas temps d’entrer en résistance contre les responsables de ce désastre écologique et humain.
À lire
sciences
Extinction des espèces (y compris humaine) : le bilan alarmant de Cyril Dion
L’une de ses solutions : en finir avec une écologie culpabilisante et punitive, et imposer un nouveau récit, susceptible de faire rêver. Son ambition ? Forger un un idéal aussi puissant que la société de consommation, après la seconde mondiale…
Ali Rebeihi reçoit Cyril Dion, cofondateur du mouvement Colibri, réalisateur de Demain et auteur du Petit manuel de résistance contemporaine Ed.Actes Sud
Est-ce que les gestes écologiques individuels suffisent pour enrayer la destruction de la planète ? "Certainement pas", écrivait l'écrivain américain Derrick Jensen dans un texte provocateur en 2009. Faut-il alors baisser les bras ? "Non plus" répond l'écologiste Cyril Dion. Explications.
...
Pour Cyril Dion, ces petits gestes sont intéressants à partir du moment où :
1 - Ils créent une conversation
... qui potentiellement ensuite peut amener à un changement d'imaginaire, un changement de représentation des choses. Quand vous dites que vous devenez végétarien, quand vous dites que vous allez en vélo au boulot, c'est l'occasion de raconter une histoire qui peut se propager, au point que des villes peuvent se dire "on va faire 1400 km de piste cyclables" et on va faire plus de place au vélo
2 - Ils sont le début de la révolution
J'arrête d'être prisonnier de ce système où je dois simplement aller travailler pour ramener un salaire (être un bon petit soldat de la machine productiviste et consumériste) et je me dis « Non je suis sur cette planète pour faire quelque chose qui me passionne, pour exprimer quels sont mes talents et pour faire quelque chose qui est utile et qui participe à construire un monde dans lequel j'ai envie de vivre ».
Et l'écologiste conclue, optimiste :
La meilleure façon de changer le monde, c'est de faire le truc qui nous passionne le plus.
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Deep Green Resistance France - Le Partage
Une vidéo créée à partir d'un texte de Derrick Jensen, à lire ici en français:
http://partage-le.com/2015/03/oubliez-les-douches-courtes-derrick-jensen/
Catégorie People et blogs 59 commentaires
Extraits du texte :
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Qui aurait été assez insensé pour croire que le recyclage aurait pu arrêter Hitler, que le compostage aurait pu mettre fin à l’esclavage ou nous faire passer aux journées de huit heures, que couper du bois et aller chercher de l’eau au puits aurait pu sortir le peuple russe des prisons du tsar, que danser nus autour d’un feu aurait pu nous aider à instaurer la loi sur le droit de vote de 1957 ou les lois des droits civiques de 1964 ? Alors pourquoi, maintenant que la planète entière est en jeu, tant de gens se retranchent-ils derrière ces « solutions » tout à fait personnelles ?
Une partie du problème vient de ce que nous avons été victimes d’une campagne de désorientation systématique. La culture de la consommation et la mentalité capitaliste nous ont appris à prendre nos actes de consommation personnelle (ou d’illumination) pour une résistance politique organisée. « Une vérité qui dérange » a participé à exposer le problème du réchauffement climatique. Mais avez-vous remarqué que toutes les solutions présentées ont à voir avec la consommation personnelle – changer nos ampoules, gonfler nos pneus, utiliser deux fois moins nos voitures – et n’ont rien à voir avec le rôle des entreprises, ou l’arrêt de la croissance économique qui détruit la planète ? Même si chaque individu aux États-Unis faisait tout ce que le film propose, les émissions de carbone ne baisseraient que de 22%. Le consensus scientifique stipule pourtant que ces émissions doivent être réduites d’au moins 75%.
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Le changement personnel n’est pas égal au changement social.
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Si nous choisissons la solution « alternative » qui consiste à vivre plus simplement et donc à causer moins de dommages, mais qui ne consiste pas à empêcher l’économie industrielle de tuer la planète, nous pouvons penser, à court terme, que nous gagnons, parce que nous nous sentons purs et que nous n’avons pas eu à abandonner notre empathie (juste assez pour justifier le fait de ne pas empêcher ces horreurs) mais, encore une fois, nous sommes perdants, puisque la civilisation industrielle détruit toujours la planète, ce qui signifie que tout le monde est perdant.
La troisième option, agir délibérément pour stopper l’économie industrielle, est très effrayante pour un certain nombre de raisons, notamment, mais pas seulement, parce que nous perdrions ces luxes (comme l’électricité) auxquels nous sommes habitués, ou parce que ceux qui sont au pouvoir pourraient essayer de nous tuer si nous entravions sérieusement leur capacité d’exploiter le monde — rien de tout ça ne change le fait que cela vaut toujours mieux qu’une planète morte.
...
Le second problème – et il est important, lui aussi – c’est que cela incite à injustement blâmer l’individu (et particulièrement les individus les moins puissants) au lieu de ceux qui exercent effectivement le pouvoir dans ce système et pour ce système. Kirkpatrick Sale, encore : « Le sentiment de culpabilité individualiste du tout-ce-que-tu-pourrais-faire-pour-sauver-la-planète est un mythe. Nous, en tant qu’individus, ne créons pas les crises, et nous ne pouvons pas les résoudre. »
Le troisième problème c’est que cela implique une redéfinition capitaliste de ce que nous sommes, de citoyens à consommateurs. En acceptant cette redéfinition, nous restreignons nos possibilités de résistance à consommer ou ne pas consommer. Les citoyens ont un panel bien plus large de possibilités de résistance, comme voter ou ne pas voter, se présenter aux élections, distribuer des tracts d’information, boycotter, organiser, faire pression, protester et, quand un gouvernement en arrive à détruire la vie, la liberté, et la poursuite du bonheur, nous avons le droit de l’altérer ou de l’abolir.
Le quatrième problème, c’est que l’aboutissement de cette logique de vie simple en tant qu’acte politique est un suicide. Si chaque action interne à l’économie industrielle est destructrice, et si nous voulons mettre un terme à cette destruction, et si nous ne voulons (ou ne pouvons) pas remettre en question (plus ou moins détruire) toute l’infrastructure morale, économique et physique qui fait que chaque action interne à l’économie industrielle est destructrice, alors nous en viendrons aisément à croire que nous causerions beaucoup moins de dégâts si nous étions morts.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a d’autres options. Nous pouvons suivre l’exemple d’activistes courageux qui ont vécu aux époques difficiles que j’ai mentionnées — l’Allemagne nazie, la Russie tsariste, les États-Unis d’avant la Guerre de Sécession — qui ont fait bien plus qu’exhiber une certaine forme de pureté morale ; ils se sont activement opposés aux injustices qui les entouraient. Nous pouvons suivre l’exemple de ceux qui nous rappellent que le rôle d’un activiste n’est pas de naviguer dans les méandres des systèmes d’oppression avec autant d’intégrité que possible, mais bien d’affronter et de faire tomber ces systèmes.
"
Derrick Jensen (né le 19 décembre 1960) est un écrivain et activiste écologique américain, partisan du sabotage environnemental, vivant en Californie.
...
Il est un des membres fondateurs de Deep Green Resistance résistance verte profonde)
Matériaux
L’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme ?
Entretien avec Armel Campagne pour "Le Capitalocène" (éd. Divergences)
20 janvier 2018
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
Dans le vacarme et l’urgence qui entourent la question écologique, il s’agit pour bien agir de bien distinguer la cause de nos problèmes, afin d’identifier des cibles logiques. Armel Campagne, un jeune historien, vient justement de faire paraître ses recherches sur le Capitalocène, aux éditions Divergences. L’idée est simple : le dérèglement climatique, dû aux pollutions émises par l’extraction et la consommation d’énergies fossiles, n’est pas séparable de l’émergence d’un régime social et économique particulier, le capitalisme. Historiquement, le lien saute aux yeux : le dérèglement climatique comme le capitalisme apparaissent aux 18-19ème siècles, à partir de la révolution industrielle anglaise. Après avoir lu cet excellent bouquin, nous avons donc souhaité rencontrer Armel Campagne, qui a très aimablement accepté, pour creuser avec lui cette question cruciale : l’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme1 ?
Le Capitalocène, par Armel Campagne, éd. Divergences
[Note : Pour nous comme pour Armel Campagne ou Andreas Malm, le terme « capitalocène » est bien plus approprié que le vague « anthropocène », qui a le défaut majeur de faire de la nature humaine (anthropos) le sujet de l’histoire, alors que vraisemblablement « l’homme » a existé avant d’avoir son ère géologique à lui. Par contre, une certaine configuration des rapports humains, le capitalisme, c’est-à-dire le mode de production et de socialisation qui naît non du fait de « l’homme », mais de certains hommes (Anglais, riches) à une certaine époque (XVIIIe), semble beaucoup plus indiqué comme origine des bouleversements climatiques, géologiques et biologiques les plus importants que nous vivons depuis 200 ans2. Les explications dans la suite de l’entretien.]
La modernité occidentale s’enferre dans la croyance que la culture pourra exploiter la nature pour « progresser » indéfiniment. Mais on peut changer de cours, selon Alessandro Pignocchi, qui inaugure le partenariat de Reporterre avec les Chronique terrestres : les Zad sont des « laboratoires » où les « relations avec les plantes et les animaux » sont « davantage vécues comme des interactions sociales que comme l’utilisation de ressources ».
Alors que le champ intellectuel minore les enjeux écologiques, que les médias généralistes les traitent le plus souvent comme seuls enjeux de gestion ou par le prisme des comportements individuels, les Chroniques terrestres visent à redonner une terre à la pensée et des pensées à notre situation planétaire. Nous écrire : contact@terrestres.org
Alessandro Pichocchi est chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art, illustrateur et auteur de bandes dessinées. Il vient de publier Cosmologie du futur.
ndlr : zad pour moi est une dualité :
- zone à défendre
- zone à développer
voir billet qui l'a fait émerger : https://wp.me/p7HNdj-2x
voir aussi TdM notamment sur la relation entre dualité et conflit ACT
L’écosophie ou deep ecology (ndlr :écologie profonde) est, dans une large mesure, l’œuvre d’un seul homme : Arne Naess (1912-2009). Figure philosophique majeure en Norvège, Arne Naess est l’auteur d’une œuvre volumineuse qui lui aura valu une reconnaissance internationale et un certain nombre de distinctions honorifiques en tant qu’intellectuel, pacifiste, résistant de la Seconde Guerre mondiale et militant de la cause écologique. L’élaboration de la deep ecology constitue la dernière étape d’une longue vie de labeur, au cours de laquelle le philosophe se sera consacré successivement à l’empirisme sémantique, à la philosophie des sciences, à la logique et à la philosophie de la communication, à l’étude de la doctrine des sceptiques grecs, de la pensée de Baruch Spinoza, de Gandhi.
L’association DynamOSE du Mastère Spécialisé OSE de MINES ParisTech vous a convié à son évènement annuel
En supposant qu’une prise de conscience écologique des sociétés humaines ne sera pas atteinte à temps pour échapper au principe de dissipation maximale d’énergie (Loi de Dewar ou “MEP”) qui jusqu’à présent a fait passer l’Humanité des énergies renouvelables aux énergies fossiles et à une mondialisation libérale et “croissanciste”, la conférence – débat consistait notamment à :
Interroger la pertinence de passer par la construction d’une Europe confédérale de nations souveraines (entreprises incluses) comme processus politique impulsant une démondialisation démocratiquement choisie et davantage maitrisée (processus auto-régulateur d’homéostasie) qu’un effondrement subi et violent (transition abrupte potentielle de la macrostructure “Union Européenne”) pour lutter contre le processus de criticalité auto-organisée et le principe de dissipation maximale de l’énergie auxquels est actuellement soumis le système physique dissipatif qu’est l’Europe.
Exposer de quelle manière et par quels leviers le système économique / entrepreneurial devait se transformer et se fondre dans le projet européen pour se décarboner efficacement et gérer durablement les “biens communs” au sens de Polanyi (euro monnaie commune, ressources naturelles et travail)
La soirée a été introduite et animée par Monsieur Sylvestre HUET, journaliste scientifique, spécialiste des questions énergétiques et climatiques, blogueur sur la plateforme du Monde.
Dans un premier temps, ont intervenu:
Monsieur François RODDIER, Physicien, Spécialiste de la thermodynamique de l’évolution, Institut Momentum
Monsieur Jacques SAPIR, Économiste, Spécialiste des politiques monétaires, de la souveraineté et de la mondialisation, Directeur du Centre d’Études des Modes d’Industrialisation (CEMI) de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), Enseignant à l’Ecole d’Economie de Moscou, Membre étranger de l’Académie des Sciences de Russie
Puis deux spécialistes de la transition écologique et socioéconomique nous ont livré leurs clés de compréhension, analyses et conclusions :
Madame Geneviève FERONE-CREUZET, Docteure en Droit international, Pionnière de la notation sociale et environnementale des entreprises, Fondatrice et Présidente du cabinet de conseil CASABEE, co-Fondatrice associée du cabinet de conseil PROPHIL et Vice-Présidente de la FNH et du Shift Project
Monsieur Jean-Marc JANCOVICI, Ingénieur, Spécialiste du système énergétique et climatique, Développeur principal historique du Bilan Carbone® pour l’ADEME, Membre du conseil scientifique du Service de l’Observation et des Statistiques (SOeS) du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD), Chroniqueur indépendant aux Echos, Enseignant à MINES ParisTech, Associé du cabinet de conseil Carbone 4, Fondateur & Président du Shift Project.
ndlr : terminer de visionner >2:08:50 (les questions/débat) ACT
Un de mes anciens professeurs m’a récemment invité à CentraleSupélec pour donner une conférence dans le cadre de son cours sur le développement durable.
Les enjeux globaux liés à l’énergie, le climat, l’économie, les ressources minérales, l’eau et l’agriculture étant déjà abordés par d’autres intervenants, j’ai choisi de m’attarder sur une thématique plus concrète pour un public de jeunes ingénieurs: la technologie.
pas filmé, retranscription
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au niveau sociétal, supprimer les mécanismes qui incitent à consommer et produire toujours plus mais nous devons aussi apporter une réponse spécifique au niveau technologique.
Quels remèdes alternatifs ?
L’Anthropocène : une nouvelle ère géologique pour le meilleur... et pour le pire ? / SOPHIE CHAPELLE
La fin de l’Holocène
« Nous ne sommes plus dans l’Holocène mais dans l’Anthropocène ! »,
lance le prix Nobel de chimie Paul Crutzen devant un parterre de scientifiques1
[1] Colloque du Programme international Géosphère-Biosphère à Cuernava (Mexique).
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La thèse la plus acceptée fait commencer l’Anthropocène à la fin du 18e siècle.
Paul Crutzen avance précisément l’année 1784, date du brevet de James Watt sur la machine à vapeur, et symbole du commencement de la révolution industrielle.
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Dans ces conditions, experts et savants vont-ils devoir prendre les commandes d’une planète déréglée ? « Une tâche redoutable attend les scientifiques et ingénieurs qui auront à guider la société vers une gestion environnementale soutenable à l’ère de l’Anthropocène », prédit Paul Crutzen.
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« Nous nous méprenons à jouer à Dieu avec l’avenir de notre planète », alerte l’économiste australien Clive Hamilton7. « Pour les vrais Prométhéens, réguler le climat d’aujourd’hui ne suffit pas.
L’objectif est de prendre le contrôle de l’histoire géologique elle-même. »
[7] HAMILTON Clive, Les Apprentis sorciers du climat : raisons et déraisons de la géo-ingénierie, coll. Anthropocène, Ed. Seuil, 2013.
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Une poignée de banques internationales se partagent le gâteau des énergies fossiles
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Des premières victoires grâce à une mobilisation citoyenne
qui va croissante
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« Pour empêcher que la température du globe n’augmente de deux degrés Celsius, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites entre 40 et 70% d’ici à 2050 et dans presque leur totalité d’ici à 2100. Si nous ne changeons pas de modèle, nous risquons la famine, le manque d’eau, des déplacement de populations et de grands conflits ». Ainsi commençait l’intervention de Rajendra Pachauri à la conférence de Lima (COP 20: vingtième conférence de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques), alors Directeur du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
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[4] Si le but est d’éviter un réchauffement global de plus de 2oC on ne pourrait rejeter dans l’atmosphère que 565 gigatonnes de CO2. Cependant les réserves connues de gaz, de pétroles, de charbons représentent 2795 gigatonnes.
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trouvé à https://www.coredem.info/rubrique67.html
"Changement climatique", "gaz à effet de serre", "hausse des températures", "crise écologique", "transition énergétique"... autant d’expressions entendues au quotidien, que l’on s’apprête à entendre davantage, à maintenant deux semaines de la COP 21.
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Publié en trois langues et composé de 37 articles, ce treizième numéro de la collection Passerelle, éditée par Ritimo, sera présenté dans différents espaces de débats lors de la COP21.
Il a été coordonné par Ritimo dans le cadre de la Coredem (Communauté de sites ressources pour une démocratie mondiale), et en lien avec la dynamique de la Coalition Climat 21, dont Ritimo est membre.
Pour commander un exemplaire, 10 euros, contacter l’équipe d’animation de la Coredem : animation@coredem.info.