01/07/2019
Près de 130 participants étaient réunis à Toulouse à l’occasion du colloque annuel des écoles d’ingénieurs organisé les 6 et 7 juin par la CDEFI en partenariat avec l’ENAC, l’ISAE-SUPAERO et Toulouse INP- ENSAT.
Directeurs, directrices, représentants des équipes de direction des écoles, élèves-ingénieurs, experts, journalistes, etc. ont pu, à l’occasion de conférences plénières et d’ateliers, discuter de la place de l’éthique dans les formations d’ingénieurs, la recherche et les métiers.
Le fort développement des nouvelles technologies, la diversité des usages du numérique, l’intelligence artificielle et la transition numérique imposent de se questionner non seulement sur les conséquences éthiques de ces phénomènes mais aussi sur la formation des étudiants et professionnels afin qu’ils acquièrent une « compétence éthique ». Selon Yann Ferguson, sociologue et professeur à l’Icam de Toulouse, la formation d’un ingénieur « éthiquement augmenté » doit passer par une pédagogie du lien, une capacité à penser l’interdisciplinaire et le transdisciplinaire.
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Les élèves-ingénieurs, dont la voix fut portée par Constantin Foreau, président du BNEI, sont prêts à faire des concessions face aux dilemmes qui se posent à eux entre éthique et bien commun et parcours professionnel et parcours personnel. « Les étudiants veulent être dévoués à une cause, un équilibre entre leur vie privée et professionnelle, être des entrepreneurs créatifs et innovants, travailler pour des entreprises françaises et être autonomes. Pour autant, ils souhaitent avoir des perspectives professionnelles, une bonne rémunération et une position de leadership ».
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Ndlr : aucune allusion au changement climatique, à la réduction massive de biodiversité et aux urgences politiques en présentation. Et dans les présentations ? ACT