Dans un billet de blog publié le 25 novembre dernier, l’association explique les motivations dans ce choix. L’entrisme des GAFAs et le mutisme de l’administration face aux sollicitations de Framasoft sont au cœur de cette décision.
La charge du billet est musclée, c’est le moins que l’on puisse dire. Dénonçant la démagogie d’un ministère qui se voulait « technologiquement neutre » et rappelant que tout choix technologique est en soi une forme d’aliénation, le billet charge la ministre de l’Éducation Nationale. En clair, si ce n’est par incompétence, c’est une « stratégie réfléchie et partisane » qui est à l’œuvre au sein de l’Éducation Nationale.
Microsoft au cœur de la discorde
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En clair, l’association est lasse devant un temps et une énergie déployée en pure perte.
Les choix de Framasoft
Dénonçant aussi la réunionite à l’œuvre, Framasoft préfère revenir vers les acteurs. L’association a, depuis ses toutes premières actions, privilégié les partenariats avec des structures solidaires et relevant de l’éducation populaire et c’est vers ces derniers qu’elle compte bien prolonger son action.
Dans ce secteur aussi, il y a fort à faire : Framasoft dénonce ici aussi l’entrisme des GAFA et le « libre washing » dont fait l’objet l’ESS. L’association prend en exemple la SocialGoodWeek, avec pour partenaires MS et Facebook, ou ADB Solidatech qui équipe des milliers d’ordinateurs pour associations avec des produits MS à prix cassés.
Dégooglisons Internet !
Degooglisons Internet est le nom du projet porté par Framasoft visant à déconcentrer les services disponibles sur internet en mettant en valeur des solutions libres dans lesquels il n’est pas fait commerce des données privées de l’utilisateur. La liste des services est impressionnante et donne espoir sur l’indépendance que nous pouvons conserver dans nos usages numériques quotidiens.