A propos
Du latin praesagium, de praesagire (« prévoir »).
Augure, signe par lequel on juge de l’avenir.
Conjecture de l’augure, bon ou mauvais, qu’on tire de ce signe.
(Par extension) Conjecture tirée d’un fait quelconque.
Un présage, c’est une augure, un avant-goût, un indice.
Présages, c’est le podcast* qui questionne l’état de notre monde, les risques d’effondrement de notre civilisation industrielle, et les façons de se préparer à vivre différemment. On y parle de la face sensible de l’anthropocène, en interrogeant des personnes qui s’y intéressent de près.
Pourquoi un podcast sur l’effondrement ? Est-ce que ce n’est pas un peu anxiogène ? est ce que vous n’avez pas plutôt envie d'écouter des histoires positives, qui vous tire hors de la réalité obscure du monde ?
Je crois que c’est en faisant face au réel qu’on devient plus fort : on peut regarder le monde avec lucidité et clairvoyance, pour faire jaillir d’autres imaginaires de ce monde d’après, sans céder à la panique ou la paralysie.
Présages, c’est, une semaine sur deux, une conversation, à la rencontre de scientifiques, de littéraires, d’artistes, de personnes engagées, qui ont chacune conscience de l'immensité des bouleversements en cours et à venir ; ils questionnent et remettent en cause le modèle de nos sociétés, de notre planète, ils étudient, alertent, agissent, construisent.
Quel a été leur parcours ? Quelle est leur vision de l’effondrement ? Et surtout : Comment vivent-ils avec cela ? Comment pensent-ils l’avenir ? Quels nouveaux modèles imaginent-ils ? Comment parviennent-ils à cultiver la joie ?
Tentative de contribution à la diffusion de la connaissance
"bibliothèque" de ressources, de liens, conférences, émissions de radio, articles, livres de référence, évènements.
“Aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre…”
— Pablo Servigne et Raphaël Stevens
Alexia Soyeux
bd Richard Lenoir
Paris 75011
France
Matériaux
L’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme ?
Entretien avec Armel Campagne pour "Le Capitalocène" (éd. Divergences)
20 janvier 2018
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
Dans le vacarme et l’urgence qui entourent la question écologique, il s’agit pour bien agir de bien distinguer la cause de nos problèmes, afin d’identifier des cibles logiques. Armel Campagne, un jeune historien, vient justement de faire paraître ses recherches sur le Capitalocène, aux éditions Divergences. L’idée est simple : le dérèglement climatique, dû aux pollutions émises par l’extraction et la consommation d’énergies fossiles, n’est pas séparable de l’émergence d’un régime social et économique particulier, le capitalisme. Historiquement, le lien saute aux yeux : le dérèglement climatique comme le capitalisme apparaissent aux 18-19ème siècles, à partir de la révolution industrielle anglaise. Après avoir lu cet excellent bouquin, nous avons donc souhaité rencontrer Armel Campagne, qui a très aimablement accepté, pour creuser avec lui cette question cruciale : l’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme1 ?
Le Capitalocène, par Armel Campagne, éd. Divergences
[Note : Pour nous comme pour Armel Campagne ou Andreas Malm, le terme « capitalocène » est bien plus approprié que le vague « anthropocène », qui a le défaut majeur de faire de la nature humaine (anthropos) le sujet de l’histoire, alors que vraisemblablement « l’homme » a existé avant d’avoir son ère géologique à lui. Par contre, une certaine configuration des rapports humains, le capitalisme, c’est-à-dire le mode de production et de socialisation qui naît non du fait de « l’homme », mais de certains hommes (Anglais, riches) à une certaine époque (XVIIIe), semble beaucoup plus indiqué comme origine des bouleversements climatiques, géologiques et biologiques les plus importants que nous vivons depuis 200 ans2. Les explications dans la suite de l’entretien.]
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Cette migration montagnarde est également perçue par les chercheurs comme un indicateur de la "grande accélération" : il s'agit d'une phase de l'Anthropocène, l'ère de l'humanité durant laquelle un certain nombre de paramètres, tant dans la nature que dans les sociétés humaines, tendent à augmenter de manière accélérée. C'est valable pour la technologie, la population, mais aussi les gaz à effet de serre et l'utilisation des ressources naturelles. Avec des conséquences sur les écosystèmes.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
C’est à la veille du tremblement de terre qui a frappé le Japon et déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima que l’Institut Momentum s’est réuni pour la première fois... fragilité du système thermo-industriel. L’imbrication des éléments naturels avec les objets industriels fait de notre planète un laboratoire à ciel ouvert : aucun lieu de la Terre n’échappe plus à l’expérimentation... épicentre symbolique de l’ère de l’Anthropocène... L’Anthropocène, c’est aussi une ère d’exubérance qui abolit l’angoisse, où l’automobile et l’écran plat sont devenus des droits humains fondamentaux. Une ère d’addiction, où la production de moyens est devenue la fin de l’existence. Une ère d’accélération, où la croissance, qui repose sur le cycle sans fin de la production et de la consommation, doit produire toujours plus d’objets inutiles pour ceux qui en ont déjà trop. C’est la logique même du productivisme. ... La réponse ne sera pas technologique. Elle tiendra à l’organisation des sociétés elles-mêmes, au renforcement de leur résilience, au maintien de leur trame de sécurité.
Le 21ème siècle ressemble ainsi à la sortie d’une parenthèse. L’exubérance énergétique du 20ème siècle est terminée. La majeure partie du pétrole facile à extraire a été brûlée en 200 ans d’ère industrielle. La fête est finie.
Toutes les dettes accumulées, dette financière, dette énergétique et dette écologique nous reviennent aujourd’hui comme des bombes à retardement qui commencent à exploser. Les conséquences de la croissance exponentielle des économies industrielles avaient été annoncées dès 1972 dans le rapport Halte à la croissance ? : croissance démographique, industrialisation, pollution, production alimentaire et accélération de la dégradation des systèmes naturels. ... La transition post-pétrolière, post-nucléaire et post-carbonique s’attache à complètement redessiner et à repenser les infrastructures de la société mais aussi à œuvrer à un nouvel imaginaire social en se projetant dans un futur proche sans pétrole et sans énergies de stock.
De même que l’économie agraire de 1800 était complètement différente de l’ère des énergies fossiles actuelle, de même l’économie post-fossile et post-fissile de 2050 diffèrera profondément du paysage contemporain.
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Le temps est venu de poser un nouveau cadre pour l’économie afin de l’encastrer dans notre écosystème local et global.
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Quel rôle pour l’Institut Momentum ?
se consacre à répondre au défi de notre époque : comment organiser la transition vers un monde post-croissant, post-fossile et modifié par le climat ? Comment penser et agir les issues de l’Anthropocène ? Quelles sont les sorties de secours ? A quoi ressemblent des sociétés résilientes au temps de la triple crise, énergétique, économique et écologique ?
L’objet de notre démarche est de constituer une communauté de contributeurs, composée d’experts reconnus ou émergents dans les domaines majeurs de la transition. Les contributeurs de l’Institut Momentum interviennent dans leur domaine d’expertise, en relation avec la pensée de la transition. Ils produisent des diagnostics, des analyses, des scénarios et des propositions originales sur les stratégies de transition et de résilience. L’Institut Momentum est là pour les susciter et les faire connaître aux individus, aux collectivités, aux entreprises et aux gouvernements. L’ensemble des contributeurs publiera un Annuel du Momentum, couvrant chaque thème principal et les initiatives les plus récentes pour répondre à la crise, dans un esprit cohérent voire holistique.
Nous faisons une veille sur les thèmes tels que : restauration des écosystèmes, systèmes alimentaires, utilisation des terres, permaculture rurale et urbaine, énergie et autonomies énergétiques, économie coopérative, métiers de la résilience, solidarités pratiques, résolution de la dissonance cognitive, nouvelles formes de la démocratie.
Nous avons aussi le souci de donner de la visibilité aux solutions émergentes, déjà mises en œuvre par les villes en transition, les coopératives de l’énergie, les Amaps, les entreprises d’insertion, les collectivités dotées d’éco-quartiers.
La Revue durable est notre principal partenaire éditorial, en raison de la compatibilité évidente la vision de LRD, inlassablement dédiée depuis dix ans à la recherche de pistes originales et de foyers de création de résilience, et les thématiques portées par l’Institut Momentum. Nous sommes aussi en relation avec des publications tels que Silence, ou des revues telles qu’Entropia, avec le mouvement de la transition, avec l’Université populaire de permaculture et avec d’autres lieux de pensée tels que le Post Carbon Institute californien, la New Economics Foundation britannique, et, en France, avec l’association et l’institut Negawatt.
Appel
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nous avons une chance, et c’est peut-être la dernière, de nous écarter du précipice. Un défi, un moment singulier, une fenêtre d’opportunité : le Momentum. Rejoignez-nous.
[1] Le Monde, 26 mars 2011.
Fondé en mars 2011, l’Institut Momentum est un laboratoire d’idées sur les issues de la société́ industrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole. L’Institut Momentum, qui réunit des chercheurs, des journalistes, des ingénieurs et des acteurs associatifs, se consacre à répondre au défi de notre époque : comment organiser la transition vers un monde postcroissant, postfossile et modifié par le climat ? Comment penser et agir les issues de l’Anthropocène ? Son point de départ se fonde sur une prise de conscience : nous vivons aujourd’hui la fin de la période de la plus grande abondance matérielle jamais connue au cours de l’histoire humaine, une abondance fondée sur des sources temporaires d’énergie concentrée et à bon marché qui a rendu possible tout le reste.
La transition post-pétrolière, post-nucléaire et post-carbonique s’attache à complètement redessiner et à repenser les infrastructures de la société mais aussi à œuvrer à un nouvel imaginaire social. Lieu convivial de recherche, l’Institut Momentum produit des diagnostics, des analyses, des scénarios et des propositions originales sur les stratégies de transition et de résilience. L’Institut Momentum est là pour les susciter et les faire connaître aux individus, aux collectivités, aux entreprises et aux gouvernements. Enfin, l’Institut Momentum a le souci de donner de la visibilité aux solutions émergentes, déjà mises en œuvre par les villes en transition, les coopératives de l’énergie, les Amaps, les entreprises d’insertion, les collectivités dotées d’éco-quartiers, la permaculture.
objet est de :
1/ de réunir des contributeurs sur les thèmes de la transition, de la décroissance et de la résilience
2/ de promouvoir leurs contributions par des séminaires et des publications
3/ d’organiser des conférences et des débats
4/ de produire des études et des rapports
5/ de favoriser la mise en œuvre concrète des idées développées au sein de l’institut
6/ de dispenser des formations.
Un noyau d’une dizaine de personnes s’est initialement rassemblé autour d’Agnès Sinaï (journaliste environnementale, maître de conférences à Sciences Po Paris) pour fonder l’Institut Momentum :
- Jean-Claude Besson-Girard (directeur de la revue Entropia, peintre, écrivain), - Philippe Bihouix (ingénieur spécialiste du cycle de vie des objets),
- Thierry Caminel (ingénieur énergéticien),
- Yves Cochet (mathématicien et député d’Europe Ecologie-Les Verts),
- Alain Gras (professeur de philosophie des techniques),
- Thomas Guéret (ingénieur antipub et transitionneur dans l’Yonne),
- Bernard Guibert (économiste),
- Christophe Laurens (architecte-urbaniste proche d’Entropia),
- Alice le Roy (journaliste et professeur d’écologie urbaine qui s’intéresse notamment à la question des biens communs),
- Thierry Salomon (ingénieur co-fondateur de l’association et de l’Institut Négawatt),
- Luc Semal (docteur en sciences politiques, maître de conférence à Sciences Po Paris)
- Mathilde Szuba (docteure en sociologie qui travaille sur le rationnement).
Les contributeurs :
- Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel
- Kim Pasche, spécialiste des techniques de vie primitive
- François Roddier, astrophysicien, connu pour ses travaux qui ont permis de compenser l’effet des turbulences atmosphériques lors de l’observation des astres.
- Thierry Salomon, Ingénieur énergéticien, co-fondateur et responsable-développement d'Izuba énergies, une société coopérative intervenant dans l'utilisation des énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie
- Raphaël Stevens, chercheur indépendant spécialisé dans les études prospectives, les sciences de la complexité et la modélisation qualitative.
- ...
Pierre Larrouturou a retweeté
Thibault Laconde @EnergieDevlpmt 31 janv.
Thibault Laconde a retweeté IRENA
Selon l'@IRENA, l'application de l'Accord de Paris pour les #renouvelables nécessiterait 1700Mds$ d'ici à 2030. Une autre façon de le voir : il suffirait d'allouer en 12 ans aux #EnR un tiers des 5300Mds$ utilisés CHAQUE ANNÉE pour subventionner les énergies fossiles.
Thibault Laconde ajouté,
IRENACompte certifié @IRENA
USD 1.7 trillion investment is needed by 2030 to implement the renewable energy targets contained in #ParisAgreement’s NDCs http://bit.ly/2jZUMEl #Renewables4Climate
1 réponse 14 Retweets 7 j'aime
=>
intégrer dans billet programme parti de l'anthropocène
ACT
Julien Delalande @JulienDelalande 3 minil y a 3 minutes
Julien Delalande a retweeté LYON TURIN
.#ZADpartout au service du #Dialogue constructif ET fondé face aux #GPII comme aux #PUC "PROJETS UTILES CONTESTÉS" JUGE DE PAIX : adapté à l'#Anthropocène ou NON https://frama.link/parti-de-lanthropocene …
Julien Delalande ajouté,
LYON TURIN @Voiexistante
Projets inutiles : A qui le tour?
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L’Anthropocène : une nouvelle ère géologique pour le meilleur... et pour le pire ? / SOPHIE CHAPELLE
La fin de l’Holocène
« Nous ne sommes plus dans l’Holocène mais dans l’Anthropocène ! »,
lance le prix Nobel de chimie Paul Crutzen devant un parterre de scientifiques1
[1] Colloque du Programme international Géosphère-Biosphère à Cuernava (Mexique).
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La thèse la plus acceptée fait commencer l’Anthropocène à la fin du 18e siècle.
Paul Crutzen avance précisément l’année 1784, date du brevet de James Watt sur la machine à vapeur, et symbole du commencement de la révolution industrielle.
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Dans ces conditions, experts et savants vont-ils devoir prendre les commandes d’une planète déréglée ? « Une tâche redoutable attend les scientifiques et ingénieurs qui auront à guider la société vers une gestion environnementale soutenable à l’ère de l’Anthropocène », prédit Paul Crutzen.
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« Nous nous méprenons à jouer à Dieu avec l’avenir de notre planète », alerte l’économiste australien Clive Hamilton7. « Pour les vrais Prométhéens, réguler le climat d’aujourd’hui ne suffit pas.
L’objectif est de prendre le contrôle de l’histoire géologique elle-même. »
[7] HAMILTON Clive, Les Apprentis sorciers du climat : raisons et déraisons de la géo-ingénierie, coll. Anthropocène, Ed. Seuil, 2013.
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Une poignée de banques internationales se partagent le gâteau des énergies fossiles
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Des premières victoires grâce à une mobilisation citoyenne
qui va croissante
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« Pour empêcher que la température du globe n’augmente de deux degrés Celsius, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites entre 40 et 70% d’ici à 2050 et dans presque leur totalité d’ici à 2100. Si nous ne changeons pas de modèle, nous risquons la famine, le manque d’eau, des déplacement de populations et de grands conflits ». Ainsi commençait l’intervention de Rajendra Pachauri à la conférence de Lima (COP 20: vingtième conférence de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques), alors Directeur du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
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[4] Si le but est d’éviter un réchauffement global de plus de 2oC on ne pourrait rejeter dans l’atmosphère que 565 gigatonnes de CO2. Cependant les réserves connues de gaz, de pétroles, de charbons représentent 2795 gigatonnes.
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trouvé à https://www.coredem.info/rubrique67.html
Après la 21, il y a eu la 22, puis la COP 23 en novembre 2017. Les discours s'embellissent mais les actions significatives manquent toujours, à commencer pour la transition énergétique.
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tout choix de changement de société doit être global et radical, dans le sens où il faut s'attaquer à la racine de la question.
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Que cette lutte passe par le gel des fossiles en laissant 80 % des réserves dans le sol , la transition énergétique comme avec l'exemple du scénario Négawatt ou la transformation du droit comme avec la reconnaissance du crime d'écocide , les sciences ne peuvent tomber dans leurs travers technocratiques d'écran de fumée et doivent jouer leur rôle de piliers dans les débats et les choix d'un changement radical de modèle de société. Cessons de nous complaire dans l'espoir vain de changer sans changer, sinon il n'y aura plus de générations futures à sauver.
Conte médiateur – L'armure de paroles
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Clés : changements climatiques, choix de société, Climat, COP21, Écologie, réchauffement climatique, Environnement et politique, GIEC, science engagée,
ndlr : cette controverse scientifique est importante pour les chercheurs, pour la science, mais politiquement, elle ne change rien aux conséquences pour le vivant : l'homme a bel et bien eu un impact irréversible sur la terre au point de menacer le maintien de l'espèce humaine
Des analyses de l'évolution du monde contemporain insistent sur son uniformisation irrémédiable. Pourtant de nouveaux lieux surgissent et s'affirment et les contredisent.
Le monde travaillé par l’urbanisation et bouleversé par l'entrée dans l'Anthropocène se différencie de plus en plus en lieux, voire hyper-lieux, qui s'affirment comme des prises sur la mondialisation. Ce sont des endroits spécifiques où la cohabitation des individus se concrétise, se réalise et s'éprouve dans toute sa richesse et son expérience d'expérience vécue.
Pour en parler, Mathieu Vidard reçoit Michel Lussault, géographe, professeur d'études urbaines à l'université de Lyon et auteur de Hyper-lieux, les nouvelles géographies de la mondialisation
Mots-clés : Sciences mondialisation Société