Le fongicide Chorothalonil, imprudemment autorisé par l’État, a été épandu sur les terres agricoles durant trente ans avant d’être interdit en Europe en 2019, avec usage autorisé en France jusqu’en 2020. Les concentrations de ce métabolite ne devraient pas baisser dans les années à venir, mais au contraire augmenter compte tenu de la lenteur d’infiltration des eaux de pluie vers les nappes.
La médiation éthique que Médiation pour tous porte, accueille les lanceurs d'alerte qui s'appuient sur des faits et sur la science. C'est pourquoi nous relayons cette alerte formulée notamment sous forme de pétition ici.
Connue par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?zsmSWQ
Adresse 16000 Angoulême France
0 événement 2 publications 18 groupes au 17/01/22
Ingénieur, devenu médiateur, je porte un projet en capacité de concilier et articuler la médiation de conflit et de projet. Il me semble stratégique pour mieux accompagner la prise en compte du nouveau paradigme : l'anthropocène.
Cela passe notamment par la promotion de la culture de la médiation dans la société et dans les organisations.
Chantier principal : la médiation de l'urgence (climatique, écologique, raréfaction des matières et de l'énergie, amplification des phénomènes météorologiques extrêmes, politique, géopolitique).
Compétences
ingénierie
accompagnement
Médiation
formation
Chercheur
médiation de conflit
médiation de projet
médiation de l'urgence
intervention en risque suicidaire
Centres d'intérêt
Energie
Energie nucléaire
énergies renouvelables
Agriculture
Alimentation
Agroécologie
Agroforesterie
approche permaculturelle
Permaculture
culture sans labour
Agronomie
Anthropologie
Climat
urgence climatique
Thierrée / Shechter / Pérez / Pite
119 min
Disponible du 10/01/2021 au 16/05/2021
Une soirée au palais Garnier placée sous le signe de la danse contemporaine avec quatre chorégraphes inventifs et puissants : le Suisse James Thierrée, l’Israélien Hofesh Shechter, l’Espagnol Iván Pérez et la Canadienne Crystal Pite.
Filmé par Cédric Klapisch et Miguel Octave, le ballet de l’Opéra de Paris prouve que sa place parmi les compagnies les plus polyvalentes au monde n’est pas usurpée. Avec Frôlons, sa nouvelle création, James Thierrée met frontalement en question la notion de spectacle, abolissant la frontière symbolique de la scène en faisant évoluer les danseurs parmi les spectateurs, dans les espaces publics, foyers ou escaliers, du palais Garnier. Lui succède The Art of Not Looking Back, de l’Israélien Hofesh Shechter, qui voit neuf danseuses entraînées dans une ronde primitive et affolée. Explorant les séquelles de traumatismes enfouis, la pièce manie tour à tour la violence et la solennité du cérémonial. L’Espagnol Iván Pérez, lui, crée une chorégraphie tout en finesse et contrastes sur le Stabat Mater d’Arvo Pärt : interprété uniquement par des hommes, The Male Dancer interroge la figure du danseur, objet à la fois de désir et de quolibets. La soirée se conclut par un intense déferlement d’énergie avec The Seasons’ Canon de la Canadienne Crystal Pite. Rythmé par The Four Seasons Recomposed, partition de Max Richter inspirée par Vivaldi, et porté par cinquante-quatre danseurs habités, ce ballet dédie aux forces et aux formes de la nature un hymne d’une puissance magnétique.
Ndlr : défi passionnant pour la médiation culturelle ? travail sur l'histoire de l'art et les présupposés culturels ? ACT
(Vidéo également à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?K4qMSw)
Causes Environnement
Nicolas Hulot, Aurélien Barrau, Cyril Dion, Arthur Keller... Pour rappeler l'urgence, cette vidéo reprend des discours forts.
Tr.:
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Arthur Keller : "l'avenir sera sobre ou l'avenir sera sombre" #SobriétéÉnergétique
résistance : "se mettre devant les bulldozors, le déclic ou le déclin"
Le bateau prend l'eau, créons des bateaux de sauvetage, sortons les rames !
Et souquons ferme... ensemble !
Aux rames citoyens !
Connue / https://twitter.com/CoulombelAlain/status/1350549617964945410
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Tournesol Js Herpin Drapeau arc-en-ciel Tête de licorne #JusticePourLunaAvrilFouad a aimé
Alain Coulombel @CoulombelAlain · 4h
« L’ancien monde doit mourir » : une vidéo puissante rappelle les véritables enjeux de notre époque https://positivr.fr/?p=259697 via @ThePOSITIVR
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En recourant à une procédure méconnue du Code rural, le maire de Moëlan a permis de mettre en culture des parcelles agricoles privées laissées à l’abandon. Une trentaine d’emplois doivent être créés d’ici deux ans et l’autonomie alimentaire de la commune sera renforcée.
Moëlan-sur-Mer (7.000 habitants, Finistère), reportage
...Objectif : stimuler l’économie locale via l’agriculture biologique, tout en luttant contre la forte spéculation foncière et l’artificialisation des sols. ... procédure méconnue du Code rural, jamais employée à une telle échelle : la mise en valeur de terres incultes ... le maire, Marcel Le Pennec ... « reconstruire la mosaïque paysagère d’autrefois » et favoriser le retour de la biodiversité ... Lysiane Jarno, animatrice-coordinatrice de Terre de liens en Bretagne ... Erwan Gourlaouen, conseiller municipal et ingénieur agronome, a proposé « un truc qui n’a jamais été fait mais qui existe dans le Code rural » : les articles L125-1 et suivants prévoient « que les friches agricoles ne doivent pas exister » https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000027573259&cidTexte=LEGITEXT000006071367&dateTexte=20150322
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le conseil départemental du Finistère a chargé une commission d’aménagement foncier https://www.finistere.fr/Actualites/Mise-en-valeur-de-friches-littorales-a-Moelan-sur-Mer de recenser les zones dans lesquelles il serait d’intérêt général de remettre en valeur les parcelles incultes (en friche) ou manifestement sous-exploitées (sans véritable valorisation agricole).
Résultat : 120,4 hectares correspondant à plus de 1.200 parcelles ont été choisis. Soit un gros tiers des 350 hectares de terres agricoles inoccupées de la commune. Le reste a été laissé à la nature. ...
Médecine et santé
53 min - Disponible du 31/01/2020 au 01/03/2020
Gros plan sur notre tissu fascial, qui entoure à la manière d'un bandage à la fois dense et irrégulier les éléments composant notre corps : nos organes, nos muscles, nos os. Cet organe méconnu et vital suscite parmi les chercheurs en médecine un intérêt et un espoir croissants.
Cela fait plus de trente ans que la fasciathérapie a fait son apparition en Occident parmi les médecines douces. Mais jusqu'à récemment, c'est dans la discrétion que ses praticiens et patients exploraient un continent largement ignoré du grand public. Depuis une dizaine d'années, le tissu fascial, qui entoure à la manière d'un bandage à la fois dense et irrégulier les éléments composant notre corps (nos organes, nos muscles, nos os), mobilise un nombre croissant de recherches. Encore largement mystérieux pour la science, ce gigantesque réseau de fibres blanchâtres, qui relie toutes ces parties et, surtout, leur permet de fonctionner ensemble, commence à dévoiler une partie de ses pouvoirs grâce aux études de plusieurs pionniers interrogés ici, anatomistes et médecins, notamment.
Visibles à l'échographie, sensibles à l'acupuncture et à la pression manuelle, facilement endommagés par le stress et l'inaction physique, les fascias pourraient en effet se révéler l'origine méconnue de nombreuses pathologies, dont les douleurs dorsales, qu'elles soient chroniques ou non. L'approfondissement des connaissances en la matière est donc susceptible d'ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques, y compris dans la lutte contre le cancer. De Harvard à Padoue en passant par Mannheim et Heidelberg, cette passionnante enquête résume ce que la science sait aujourd'hui de ce tissu conjonctif vital et ce qu'elle en espère.
Transcription : ... 37:01 l'activité physique régulière stimule les tissus ... savoir la doser. Le sport introduit des microblessures, il faut donc faire des poses de 2 ou 3 jour après un effort qui doit être intense. ... acuponcture ... le stress augmente le mal de dos ... autoroute de la douleur ... le eMDR : traiter le patient par des mouvements des yeux ... confirme les pratiques séculaires ... espoirs en cancérologie par étirements
En octobre 2020, l’Atelier Paysan lancera sa formation longue d’accompagnant·e en technologies paysannes. Une formation nouvelle et unique en son genre pour encourager et accompagner le développement sur les territoires d’activités autour des technologies appropriées en agriculture. Les inscriptions sont ouvertes !
10 ans après le début de l’aventure de l’Atelier Paysan, la coopérative est plus que jamais engagée dans une démarche d’essaimage pour que fleurissent localement des initiatives autour des machines, outils et bâtiments paysans. Ces 10 années ont été riches d’explorations, de chemins empruntés, de réflexions stratégiques et d’apprentissages. Nous proposons aujourd’hui de partager cette expérience avec toute personne ou organisation souhaitant s’engager dans le développement d’activités autour des technologies paysannes appropriées.
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modules techniques (travail du bois et du métal, connaissance détaillée des outils et bâtiments paysans, conception assistée par ordinateur-CAO et prototypage), cette formation met aussi l’accent sur des contenus pédagogiques et des mises en situation pour être en capacité d’encadrer des formations et d’accompagner des groupes sur de la R&D et des chantiers d’autoconstruction. Parce que les technologies paysannes n’existent qu’en lien avec des communautés paysannes qui les font vivre et évoluer sur le terrain, la formation fait également la part belle aux voyages d’études, visites et stages dans des fermes et plus généralement aux savoirs et savoir-faire paysans. Des apports politiques, scientifiques et stratégiques compléteront enfin le cursus.
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46 semaines étalées sur une année ... principalement en Isère et de manière plus ponctuelle à la Maison des technologies paysannes en cours de construction en Bretagne ... des moments en autonomie (stages, résidences à la ferme, tournées de recensement des innovations paysannes) sur des territoires au choix ainsi que des pauses pour permettre aux stagiaires d’avancer sur leurs propres projets ... attestation de suivi de la formation d’accompagnant-e en technologies paysannes (Attention, cette formation n’est ni diplômante, ni certifiante ... Contact : Morgane Laurent : Animatrice nationale m.laurent@latelierpaysan.org
La laïcité n'en finit décidément pas de faire débat. Deux regards s'affrontent à la Ligue de l'enseignement, organisme chargé de former les jeunes du SNU à ce principe.
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Selon nos informations, son vice-président délégué en charge de la laïcité, Jean-Paul Delahaye, par ailleurs ancien directeur général de l’enseignement scolaire et proche de Vincent Peillon, vient de démissionner. Lui se situe sur une ligne plus républicaine, « équilibrée », comme il la nomme, et s’oppose à l’orientation que tient son président, Joël Roman, tenant d’une laïcité plus communautariste.
Parmi leurs sujets de controverse, une note de la Ligue au sujet du service national universel (SNU) – dont les jeunes participants pourraient être encadrés par les membres de la fédération. Ce texte dit en substance : « Il ne faudrait pas qu’une approche trop interdictive nourrisse une nouvelle fois des logiques d’objection de conscience […]. Ceci aboutirait à des exclusions de fait de toute une partie de la jeunesse. » Une prise de position en désaccord avec les convictions de Delahaye, qu’il juge « complaisante à l’égard de revendications identitaires », et qu’il dénonce dans un mail adressé au président pour annoncer sa démission.
50 minutes
Faut-il en finir avec l’obsession de la croissance ? L’objectif de l’ouvrage d'Eloi Laurent est de montrer que nous gouvernons aujourd’hui nos économies avec de mauvais indicateurs - la croissance et le PIB – qui détournent notre attention des véritables défis.
Sortir de la croissance © Getty / Carol Yepes
Invité du jour
Eloi Laurent est économiste à l’OFCE et professeur à Sciences-Po et à Stanford.
Il est auteur de Sortir de la croissance http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Sortir_de_la_croissance,_mode_d%E2%80%99emploi-9791020907769-1-1-0-1.html, (éditions LLL) et a réalisé la préface et la traduction du Petit manuel de justice climatique à l’usage des citoyens de James Boyce (éditions LLL) http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Petit_manuel_de_justice_climatique_%C3%A0_l_usage_des_citoyens-9791020908032-1-1-0-1.html.
D'après Eloi Laurent, l’économie actuelle impose une vision biaisée du monde social et déterminent des choix collectifs cruciaux qui sont à peine débattus dans l’espace public.
Les politiques publiques sont-elles orientées vers le #bienêtre ? "Le bien-être des personnes est la valeur cardinale à défendre. La santé est l'interface qui permet de comprendre le lien entre le bien-être et la question écologique." #EloiLaurent économiste pic.twitter.com/SB0GjJ3Fgp— La Terre au Carré (@LaTacfi) January 20, 2020
Transcription : ... un économiste qui s'intéresse à l'environnement : espècre râre ? Oui, quand on regarde
économiste sociale-écologie ... l'État joue CONTRE le système social = définition du néolibéralisme ... la décroissance n'est pas le sujet, viser directement le bien-être ...
L’emploi de ce concept pointe un mal que seules des solutions numériques seraient à même de soigner… alors que le problème se situe dans le rapport à l’école, à l’information ou dans la réduction des effectifs de la fonction publique.
Tribune. Popularisé en 1996 par Bill Clinton qui parle de «digital divide», le concept de «fracture numérique» est dès ses origines marqué par une forte empreinte idéologique et s’inscrit en France dans la lignée de la «fracture sociale». Bien que contestée par la plupart des chercheurs, la notion revient fréquemment dans le débat public. L’emploi abusif de cette expression est loin d’être sans conséquence. C’est ce que nous démontrons à l’issue de l’exploration Capital numérique, une étude qui s’est intéressée aux pratiques numériques d’habitants de quartiers prioritaires.
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ce n’est pas le numérique qui renforcera la confiance de Rémi et Makatouch en eux-mêmes, et encore moins à l’égard des institutions. Même constat avec des collégiens et collégiennes de 9 à 14 ans. Pour eux qui maîtrisent Wikipédia mais ne voient son utilité que dans un cadre scolaire (comme le dictionnaire), les difficultés ne sont pas d’ordre numérique. Elles tiennent d’abord au rapport à l’école et à l’information.
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Parler de fracture numérique, c’est donc essentialiser les difficultés et supposées lacunes des personnes sans interroger les mécanismes de leur (re) production. On place les dysfonctionnements du côté des utilisateurs, pour lesquels on déploie des programmes d’«inclusion» et de «pédagogie», sans s’intéresser à la façon dont les services, interfaces et dispositifs d’accompagnement numérique sont conçus. Prennent-ils en compte les situations des personnes ? Répondent-ils à leurs besoins ?
Prenons l’exemple de la dématérialisation. Loin de simplifier les démarches administratives, elle numérise leur complexité.
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recours de plus en plus fréquent à des volontaires en service civique, des travailleurs de courte durée et parfois même des bénévoles pour faire de la «médiation numérique» - au guichet ou lors de formations ad hoc. Sur le terrain, ces aidants viennent surtout en renfort des travailleurs sociaux débordés par la réduction des effectifs et l’envol de leur périmètre d’activité sur un volet «numérique» qu’ils maîtrisent peu. Mais sont-ils seulement armés pour ?
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C’est pourquoi nous demandons une politique ambitieuse de maillage du territoire par des lieux physiques avec un accueil par des professionnels, formés au métier. Car dans une société qui se numérise à marche forcée, l’accompagnement numérique ne peut pas s’improviser. Surtout, nous appelons à une véritable éducation aux enjeux de la société numérique tout au long de la vie, qui ne se limite pas à savoir utiliser quelques outils ou services numériques. Car comprendre les enjeux de la numérisation de la société, c’est avoir les clés pour moins la subir.
Ndlr : faut-il demander ou imposer ? Faut-il se soumettre à la politique actuelle ou que les médiateurs accompagnent les projets, les conflits et controverses en rapport avec cette problématique de manière globale et systémique DONC EN RÉSEAU ? cf pj mpt (réseau de médiateurs généralistes + réseaux de lieux d'accueil généraliste dans chaque quartier, chaque village, arcdev2) ACT
Les plus aisés jurent de tout faire pour réduire leur bilan carbone. Or ils font tourner le compteur à CO2 plus vite que les catégories modestes, comme l'analyse une *étude de la Fondation Jean-Jaurès dont "Marianne" a eu la primeur.
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les ménages les plus nantis émettent chaque année 40t de CO2 contre presque 2,4 fois moins soit 16,7t pour les plus modestes. ... Tout se passe en fait comme si les plus aisés suivaient sans trop barguigner les préceptes du développement durable pour les actes peu contraignants mais se refusaient à renoncer aux "vrais plaisirs" plus polluants, véritables attributs de leur richesse, comme le voyage en avion ou l'achat d'une voiture SUV, le nouveau "must" des cadres sup. La palme de l'hypocrisie revient à Leonardo di Caprio avec, sur les cinq premiers mois de 2019, ses 39 000 km en avion "compensés" par l'achat de droit à polluer.
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3 questions à Chloé Morin et Daniel Perron, experts associés à la Fondation Jean-Jaurès
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En 2018, le Credoc a montré que la sensibilité écologique croît avec le capital économique et culturel. Mais, à cet écart "de classe" dans la prise de conscience des uns et des autres s'ajoute celui qui sépare les déclarations de principe et les actes. C'est chez les catégories les plus riches que l'écart entre les intentions écologiques déclarées et les actes réels est le plus grand. Plus écolos dans les mots mais polluent en moyenne davantage dans les actes ... L'ensemble de nos modèles de production doivent être interrogés, au niveau individuel comme collectif. Les plus riches ont à la fois une responsabilité et une capacité à changer plus grande que celle des autres.
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Deux entreprises du même secteur d'activité avec le même résultat seraient traitées différemment selon leur empreinte écologique
L’urgence est aujourd’hui édifiée en culte. Elle est devenue en quelques décennies une modalité qui tend à régir de nombreux acteurs et institutions. La médiation familiale n’est pas épargnée. Elle est de plus en plus pressurisée par les personnes qui la sollicite et souhaite rapidement trouver une solution à leur conflit mais aussi, dans son application judiciaire, par les délais qu’imposent la justice.
...
Dans cette course effrénée, la médiation familiale offre un espace tiers pour prendre le temps de penser l’urgence. Elle invite à une pause, qui permet de prendre de la distance. Face à une urgence qui disperse, elle propose de se recentrer sur l’essentiel qu’a tendance à sacrifier l’urgence 3.
Il apparait alors important de pouvoir se départir de toutes les pressions temporelles qui envahissent désormais l’espace de médiation familiale pour garantir un espace tiers fondateur au rétablissement d’un dialogue entre les
personnes.
3 Je fais ici référence à ce qu’écrit Edgar MORIN, sociologue et philosophe français, dans son ouvrage la méthode éthique par rapport à l’urgence : « A force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel »
Ndlr : texte intéressant mais contrasté qui, selon moi, ne fait pas le tour de la question => le prouver ACT
L'expression de « contrat open bar » utilisée par la presse pour définir le contrat passé entre le ministère des armées et Microsoft est erronée.
...
L'attestation d'exclusivité fournie par Microsoft a montré que cette société est la seule capable à fournir les prestations demandées, dans le cadre d'une offre globale et intégrée.
...
Quant à l'utilisation de logiciels libres, le ministère soutient la politique interministérielle de support des logiciels libres, publiée dans la continuité de la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique (articles 2 et 16). Des actions ont été engagées en application des directives interministérielles, en particulier dans le domaine des serveurs et infrastructures puisqu'environ 60% des serveurs administrés par le ministère opèrent désormais avec un système d'exploitation libre. En revanche, la présence du logiciel libre dans la gestion des bases de données et dans les services aux utilisateurs est plus contrastée. Le ministère s'est donc engagé dans une politique logicielle (publiée en avril 2019 et accessible à tous) qui prône l'ouverture aux logiciels libres sous réserve d'un coût global de risques et d'efficacité comparables à ceux des grands éditeurs.
...
favoriser l'interopérabilité par un recours aux standards, protocoles et formats d'échanges ouverts, de garantir la souveraineté (tant sur la confiance que la sécurisation) numérique, de maitriser et rationaliser les choix technologiques, de promouvoir le partage et la réutilisation des composants logiciels et d'exposer les ressources (données et services). Dans la continuité de ses directives pour le recours aux logiciels libres, le ministère mène actuellement une étude pour s'équiper d'un poste de travail entièrement libre (système d'exploitation et logiciels de bureautique), sur le périmètre de son réseau internet dédié. L'accès au code source des solutions numériques est effectivement un facteur facilitant la maîtrise de ces solutions, dans une optique tant de sécurité que de souveraineté numérique.
...
Concentrer l'effort de maîtrise, y compris à travers l'accès au code source, sur quelques technologies-clé qui jouent un rôle prépondérant dans la sécurité et la maîtrise de l'emprise numérique de l'État. C'est par exemple le cas des technologies critiques pour la sécurité, telles que les moyens de chiffrement des données ou de détection des attaques, sur lesquelles l'effort de maîtrise passe en premier lieu par le recours à des solutions qualifiées par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). le ministère des armées dispose, au même titre que l'ensemble des ministères, d'une licence libératoire permettant une utilisation sans limite de quantité de l'ensemble des outils de chiffrement de la société française Prim'X, qualifiées par l'ANSSI ...
Ndlr : connu / l'April
Connu / https://twitter.com/aris_officiel/status/1215524235264905216
"
Bldine a retweeté Aris~ @aris_officiel · 10 janv.
L’énorme collection de carnets de notes de Léonard de Vinci, le “Codex Forster”, est désormais numérisée en haute résolution... Et c’est en #LibreAccès sur le site du Victoria & Albert Museum (Grande Bretagne)
"
Agronomie
Deux fortes anomalies de circulation atmosphérique à grande échelle couplée à un contexte de réchauffement global expliquent cette saison exceptionnelle en Australie (excellent article de Météo-France à ce sujet). http://www.meteofrance.fr/actualites/78326305-australie-comment-expliquer-la-chaleur-extreme ... l’Australie subit les effets d’une phase fortement positive de l’oscillation Indian Ocean Dipole (IOD+) à laquelle s’ajoute une phase négative de l’Oscillation Antarctique (AAO-).
-> https://greenpeacefilmfestival.org/
ex. Frères de Arbres, le film qui a remporté le Prix du Public en 2019 -> https://vimeo.com/ondemand/freresdesarbres
(Frères des arbres - L'appel d'un chef papou de Lato Sensu productions PRO le 15 mai 2017) Bande-annonce à https://www.youtube.com/watch?v=mDF6AbA7AmA
Ndlr : proposer de participer en ligne dt ciné marthon ACT
Les services de l'Etat se mobilisent contre la recrudescence des suicides des Améridiens. Le 1er janvier, un jeune âgé de 18 ans s'est pendu à Maripasoula. C'est la quatrième mort par suicide en deux mois. Le préfet Patrice Faure est intervenu par voie de communiqué.
© Guyane la 1ère
Le 1er janvier, un jeune Amérindien s'est pendu à Maripasoula. En deux mois, c'est la quatrième mort par suicide dans la communauté Amérindienne de cette commune enclavée. Une série noire qui défraie la chronique et qui rappelle les années 2011-2016 où la situation était presque identique.
De nouveaux moyens pour la cellule de coordination des actions contre le suicide
Par voie de communiqué Patrice Faure, le préfet de Guyane précise qu'aussitôt "il a demandé au sous-préfet des communes de l'intérieur Frédéric Bouteille de se rendre immédiatement sur place".
De plus la cellule de coordination mise en place a été réactivée. "De nouveaux moyens lui seront attribués et un chargé de mission sera recruté fin janvier."
Un plan d'actions est mis en oeuvre. Il s'agira "d'accompagner la cellule du Centre Médico-psychologique de Maripasoula. Elle sera renforcée par des psychologues de la réserve sanitaire".
Par ailleurs le préfet "s'associe à la voix du président du Grand Conseil Coutumier Sylvio Van Der Pilj afin de transmettre ses plus sincères condoléances à la famille et à l'ensemble de la communauté".
Enjeux et mutations liés au numérique dans les systèmes éducatifs et dans la formation professionnelle.
Le colloque «Distances, médiations des savoirs et des formations» https://education4-1.sciencesconf.org/, qui s'est tenu en janvier 2019, avait pour but d'examiner ce qui se cache derrière les discours, les illusions qu’ils véhiculent, mais aussi ce qui est appelé à rester des innovations ou des évolutions incessantes d’ordres très différents technologiques, pédagogiques et organisationnels qui marquent d’ores et déjà les réalités profondes de la formation à distance.
En privilégiant une perspective historique, généalogique et éventuellement « continuiste », le colloque a abordé, sous des angles thématiques variés, les enjeux et les mutations liés au numérique dans les systèmes éducatifs comme dans la formation professionnelle.
36 des interventions des spécialistes et chercheurs ont été enregistrées et sont mantenant accessibles sur la chaine CNED de Canal U. https://www.canal-u.tv/producteurs/cned/colloque_education_4_1_distances_et_mediations_des_savoirs
Au menu
Ouverture du colloque (2)
Les politiques et les enjeux (4)
Ingénierie (3)
Les modalités et les stratégies (3)
Culture informationnelle (2)
Atelier dispositifs et pratiques collaboratifs (2)
Atelier retour d'expériences 1 (4)
Approches pédagogiques 1 (4)
Motivation, autorégulation, autodétermination de l'apprentissage (3)
Atelier scénarisation, ingénierie (3)
Atelier retour d'expériences 2 (2)
Formation à distance : autorégulation et collaboration (2)
Approches pédagogiques 2 (2)
Clôture du colloque (1)
Sebastien et son copain David Pelletant, au centre, lors de la manifestation du 15 décembre à Angoulême / Majid Bouzzit
231 ...
Qui sont les gilets jaunes ? Impossible de répondre en un mot tant le mouvement est divers. Il y a là des manifestants de gauche et de droite, beaucoup de femmes, des ruraux, des précaires, des fonctionnaires et des artisans. Mais trois grandes catégories se dégagent.
Les leaders
Premier à sortir du rang, chronologiquement, Yoan Lotellier. Organisateur du rassemblement du 17 novembre, ce trentenaire gondpontolvien reconnu handicapé a une activité d’animation-sonorisation en tant qu’auto-entrepreneur. Il est également très impliqué dans des mouvements de missionnaires évangélistes. C’est lui qui a attiré les caméras au départ et monopolisait la parole au milieu de 100 gilets jaunes lors de réunions à Girac ou Frégeneuil. S’il disait publiquement avoir quitté le mouvement, il n’en est rien: il est toujours très actif, motive les troupes sur les réseaux sociaux.
Autres figures du mouvement sur Angoulême, Sébastien, qui refuse d’afficher son nom, et son ami David Pelletant. Le premier est un routier, le second se dit «sophrologue», a une activité de masseur après avoir multiplié les emplois différents. Mis en examen dans le cadre de l’affaire du simulacre de décapitation de Macron, Sébastien est resté actif dans l’organisation du mouvement et des actions. Grosse différence avec Yoan Lotellier: il s’interdisait tout blocage de la RN 10 et réussissait à canaliser ses troupes. Lorsqu’il dirigeait la manœuvre, il n’y avait ni débordement ni dégradation. Il refuse toute déclaration aujourd’hui.
David Pelletant, la quarantaine, est toujours à ses côtés. Il a créé sur internet la «Coordination citoyenne Charente». Il milite pour le RIC et la hausse du pouvoir d’achat. «Le problème, ce n’est pas ce qu’on gagne, c’est ce que la vie coûte». Il récuse le terme de leader, mais il était en première ligne lors de deux tentatives de blocage de CL.
À Cognac, plusieurs figures se sont détachées. Magalie Blanchard a déclaré les premières manifestations, a organisé la marche citoyenne du 15 décembre. Elle a toujours eu le souci de «canaliser, temporiser», déplorant elle-même «les pommes pourries qui viennent gâter les autres» à l’intérieur du mouvement. Patrick Loiseau, ancien du Parti des Travailleurs, a préféré créer un nouveau groupe sur Jarnac. Karl Letourneau, jeune père de famille du Jarnacais, salarié, investi sur le handicap, a pris la tête de plusieurs actions et anime les réunions hebdomadaires du groupe. Gérard Faure, fer de lance du mouvement social chez Martell au début des années 2000, ex de la CGT puis de Sud, fait aussi partie des chevilles ouvrières du mouvement. Il a été chargé cette semaine d’apaiser les relations avec la presse.
Les modérés sincères
... immense majorité des gilets jaunes et ils sont souvent gênés par les extrémistes, même si certains laissent faire. Ils réunissent beaucoup de retraités, des travailleurs précaires, des salariés, des fonctionnaires, des artisans. Contrairement au cliché répandu, très peu de chômeurs. Ils viennent de tous horizons politiques. On retrouve tout ce qui fait la France... sauf des personnes d’origines immigrées ou des quartiers.
Les extrémistes
Ils sont là depuis le 17 novembre, ont fait fuir des modérés et prennent une place de plus en plus importante dans le mouvement. Avec eux, pas de discussion, que l’on soit policier, journaliste, élu. Parmi eux, on retrouve le dénommé Alixator, ultra-actif sur les réseaux sociaux et Youtube, avec sa chaîne conspirationniste «Alix a Toujours raison», lancée il y a plusieurs années (lire ci-dessous).
Clés : Gilets Jaunes Charente Cognac Angoulême Actualité
Le rôle du médiateur dans le Grand Débat National
Jean-Pierre Narbonne
Mediator, Consultant in conflict resolution, INTER-médiés Member of the editorial board
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Pierre-François Degand organisateur de cette réunion a fait appel à deux médiateurs, Martine Van Der Wielen et moi-même pour animer / modérer cette réunion. L’objectif était que les habitants de la commune puissent : Echanger, Partager leurs diagnostics et idées, Identifier des problèmes, des objectifs à atteindre, Emettre des propositions de solution…
En tant que médiateurs nous avons naturellement utilisé les techniques de la médiation. Nous n’étions pas présents en tant que sachant, il ne s’agissait en aucun cas de conduire « une médiation » mais de faire circuler la parole entre les participants pour que chacun puisse s’exprimer et être entendu. La soirée c’est remarquablement bien déroulée, avec beaucoup d’écoute, de respect et de forces de propositions. Il y a eu des bravos mais aussi des marques de réprobation.
Notre posture de médiateur a été appréciée : écoute, respect, empathie, neutralité … ce qui a donné confiance à l’assistance. Pendant que l’un s’assurait de donner la parole aux personnes, voire de les interrompre, l’autre notait sur un paper-board les points soulevés.
Cela a donné du crédit à notre démarche et rassuré les gens quant au compte rendu qui sera téléchargé sur le site du #GrandDebat.
Animer ce type de réunion dans le contexte présent ne s’improvise pas. Il faut savoir alterner entre laisser parler et couper la parole ; interrompre quand les discussions s’enlisent sans blesser, mais aussi laisser parler une personne jusqu’au bout quand on sent qu’elle exprime une souffrance.
Les médiateurs ont toute leur place dans ce genre d’exercice pour faire bénéficier de leur savoir-faire.
N’hésitez pas et tentez l’expérience !
Comme je le montre dans ce blog et je l’explique dans mon nouveau livre « De la thermodynamique à l’économie », un effondrement économique est un processus naturel. Toute économie traverse nécessairement des phases de crise. L’amplitude des crises est inversement proportionnelle à leur fréquence. La question est de savoir quelle va être l’amplitude de la prochaine crise.
...
Vers la fin des années 70, cherchant à améliorer l’emploi, l’état français a décidé qu’il fallait adapter le programme des enseignements aux besoins des employeurs. L’école a alors subi ne transformation en profondeur. Avec l’abandon du latin, puis de la géométrie dans les classes des CES, l’enseignement d’un raisonnement logique a été reporté en terminale. Le remplacement des maths classiques par les « maths modernes » s’est traduit par l’apprentissage d’un vocabulaire nouveau et ésotérique. Le cursus scolaire de toutes les matières a été allégé.
...
Voir la suite : http://www.francois-roddier.fr/?p=900
L’Antarctique va mal, c’est un fait. En quelques décennies à peine, le continent a perdu des milliards de tonnes de glace à un rythme absolument alarmant. Un rythme qui nous dépasse totalement, même dans des endroits que nous pensions auparavant hors de danger.
... une grande cavité est en train de se développer sous l’Antarctique. Selon les scientifiques, elle couvre les deux tiers de l’empreinte de Manhattan et ferait près de 300 mètres de haut.
Cette immense ouverture se situe au pied du glacier de Thwaites (un glacier célèbre sous le nom de « glacier le plus dangereux du monde »), et est si grande qu’elle représente une part énorme des quelque 252 milliards de tonnes de glace perdues chaque année en Antarctique.
... cette masse de glace aurait perdu l’essentiel de son volume au cours des trois dernières années seulement.
« Nous soupçonnions depuis des années que le glacier de Thwaites n’était pas étroitement attaché à la roche située en dessous », a déclaré le glaciologue Eric Rignot, de l’Université de Californie à Irvine, ainsi que du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA à Pasadena (Californie). « Grâce à une nouvelle génération de satellites, nous pouvons enfin voir ces détails », a-t-il ajouté. ... ont découvert cette énorme cavité à l’aide d’un radar pénétrant dans la glace, dans le cadre de l’Opération IceBridge de la NASA, ainsi qu’avec des données supplémentaires fournies par des scientifiques allemands et français. Selon les chercheurs, cet énorme vide caché n’est qu’un des « accidents » parmi les conséquences d’un « schéma complexe de recul et de fonte des glaces ». À savoir qu’au glacier de Thwaites, les glaces se retirent jusqu’à 800 mètres par an. ... les scientifiques ont encore beaucoup à apprendre sur la manière dont l’eau et la glace interagissent dans l’environnement de l’Antarctique qui est en train de se réchauffer. ... Au fur et à mesure que la chaleur et l’eau pénètrent sous le glacier, elles provoquent une fonte plus rapide », explique Milillo. ... représente environ 4% de l’élévation du niveau de la mer dans le monde. Si ce glacier venait à disparaître entièrement, la glace retenue dans le glacier pourrait soulever l’océan d’environ 65 centimètres à travers le monde entier.
...
Source : Science Advances
http://advances.sciencemag.org/content/5/1/eaau3433
Clés : Antarctique - changement climatique - fonte des glaces - glacier - glacier de Thwaites - réchauffement climatique - Thwaites
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1091388787060551680
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Julien Delalande @JulienDelalande 21 minil y a 21 minutes
Julien Delalande a retweeté Jean-Marc Jancovici
.#UrgenceClimatique #Antartique #Risque ENCORE +ÉLEVÉ QUE PRÉVU/#GIEC
"pire encore #glacier Thwaites empiète également/glaciers voisins&/masses de glace situées+à l’intérieur des terres. N'estPlus #StructureDeRenforcement -> conséquences #Catastrophe(iques"
=>#PrincipeDePrécaution
Julien Delalande ajouté,
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici
Des scientifiques ont découvert une énorme cavité se développant sous l’Antarctique
L’Antarctique va mal, c’est un...
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"
POLITIQUE Enquête
Alors que la Commission nationale du débat public était disposée à assurer l'impartialité et la neutralité du grand débat national, l’Élysée s’y est opposé. Documents et courriels confidentiels à l’appui, Mediapart révèle la lutte menée par Emmanuel Macron pour transformer l’initiative, selon le mot de Chantal Jouanno, en une « campagne de communication ».
...
« Le cabinet du président de la République a confirmé que la CNDP n’assurera pas le pilotage opérationnel du Grand débat national, ni sa restitution, écrit Chantal Jouanno. Le gouvernement a affiché sa volonté d’être le réceptacle de ce débat, sans instance tierce.
...
Mots-clés Chantal Jouanno Commission nationale du débat public Emmanuel Macron Grand débat national
ndlr :
- document de référence / duplicité de Mr Macron! => valoriser ACT
Conférences à Lausanne et Fribourg
Mardi 12 février 2019
12h15 – 13h15 à Lausanne : Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale
17h00 – 18h30 à Fribourg : Pour constituer un « tiers espace » de la recherche et de l’action…
->
http://recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
&
interroger la place ainsi que le rôle des sciences dites « citoyennes, collaboratives, participatives » au cœur de la société.
La plateforme recherche-action.fr animée par le Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action (LISRA), association issue d’un réseau « acteurs-chercheurs » qui sera présentée, est une tentative de combler ce manque.
Grand débat : "L'Etat impose son langage" Publié le 20/01/2019 à 13:00 / Emmanuel Lemieux | Marianne
Société
Le "grand débat" ? C'est mal parti. Selon le philosophe Philippe-Joseph Salazar, la difficulté de débattre est une spécificité française. Ce pays doué d'éloquence politique durant des siècles est malade d'une langue technicienne et managériale des élites.
Il est l'un des meilleurs spécialistes mondiaux de la rhétorique, cet art de l'éloquence. Le philosophe Philippe-Joseph Salazar connaît le poids des mots quand la politique est au bord des catastrophes : occupant la chaire de rhétorique à la faculté de droit du Cap et résidant en Afrique du Sud, il a été l'un des observateurs privilégiés de la spectaculaire commission Vérité et réconciliation présidée par Mgr Tutu au lendemain de la fin de l'apartheid. Dans ses nombreux essais (notamment l'Hyperpolitique et Paroles de leaders), l'ancien assistant de Roland Barthes et de Georges Balandier, volontiers incisif et provocateur, n'a de cesse depuis des années de réclamer un réapprentissage civique et massif de l'éloquence digne de ce nom, dès l'école.
Pour se désembourber de la rébellion des « gilets jaunes », le président de la République lance un « grand débat ». Qu'en pensez-vous ?
Philippe-Joseph Salazar : Grand débat… En France, quand on affuble un geste ou un événement de l'épithète « grand », il faut immédiatement y entendre la voix de l'Etat. Seul l'Etat a le droit de qualifier ce qui est « grand » et ce qui ne l'est pas. Les « gilets jaunes » ne sont pas officiellement considérés comme un « grand » mouvement. Pourtant il l'est. Mais sans l'imprimatur de l'Etat qui donne ou refuse le label « grand », ils ne peuvent être que des « petits », des « pauvres », « ces gens-là », le « petit peuple ». Le débat dit à la française est en réalité un sous-produit du dialogue social qui lui-même est une technique de management et de résolution interne des conflits. C'est une langue technicienne à visée managériale de l'opinion.
Les « gilets jaunes » doivent-ils participer à ces réunions ?*
Non,...
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connu /
https://twitter.com/CNIL/status/1086268071361167363
"
François BOCQUET a retweeté
CNIL Compte certifié @CNIL 15 hil y a 15 heures
Il est en ligne ! Le 6e #CahierIP de la @CNIL étudie les stratégies mises en place par certains concepteurs de services en ligne pour influencer nos choix →
🔻Thread sur #LaFormedesChoix
LINC
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Un « générateur d’intelligence collective ». C’est ainsi que se présente sur son site Cap Collectif, l’entreprise choisie par le gouvernement Macron pour gérer la plate-forme numérique qui recueillera les contributions des citoyens au « grand débat national ». Cette société de 25 salariés a conçu le site qui s’inscrit dans l’opération de réponse à la contestation des « gilets jaunes ».
... Quelles seront les modalités de cette participation en ligne ? Les citoyens pourront-ils poster des commentaires libres dans la forme comme sur le fond ou devront-ils répondre à des questions ?
... Cyril Lage, le fondateur de Cap Collectif ... fait partie des militants de la démocratie participative qui ont lancé en 2013 Parlement et Citoyens, une association en faveur de la construction commune des lois entre parlementaires et citoyens.
... « C’est à l’institution qui organise d’analyser et de traiter ensuite les informations pour décider comment elle va exploiter cette matière », assure-t-il.
Mais cette vision ne fait pas l’unanimité chez les acteurs de la « civic tech ». Pour Armel Le Coz, autre pionnier de la démocratie participative en France, cofondateur du collectif Démocratie ouverte : « Ce qu’il s’est passé au CESE est l’un des écueils à éviter. Lors de cette consultation, l’outil a été ouvert avec peu de médiatisation, seuls les militants ont participé. Or, il ne suffit pas d’ouvrir une plate-forme, il faut aussi aller chercher des participants qui soient représentatifs de la société française, au-delà des gens en colère. Une consultation en ligne doit être accompagnée comme un débat public, il faut distribuer la parole pour qu’elle ne soit pas monopolisée par les mêmes personnes. C’est le rôle des organisateurs et c’est pour cela qu’ils doivent être indépendants. »
... « Sans accompagnement indépendant, il y a un vrai risque que ce débat soit instrumentalisé par certains ou boudé par les “gilets jaunes” », prévient Armel Le Coz, qui estime que « le gouvernement n’a pas pris, pour le moment, les garanties nécessaires pour empêcher un nouveau fiasco »
... Autre enjeu, et non des moindres : la transparence des débats et des contributions. Quelle sera l’utilisation des informations recueillies dans le cadre de la consultation ? « Notre contrat stipule que les données, hébergées en France, appartiennent entièrement au client. Cap Collectif a interdiction formelle de les exploiter », précise Cyril Lage. Ces données seront-elles mises par le gouvernement à la disposition d’associations capables de vérifier que la restitution finale, placée sous le contrôle et la responsabilité de garants, est bien impartiale ? L’enjeu est de taille. Si le grand débat national échoue, c’est la démarche même de démocratie ouverte et participative en ligne qui risque d’être touchée.
ndlr :
- ÉVALUATION DU MÉDIATEUR-CHERCHEUR SUR LA THÉORIE DE LA MÉDIATION
. l'opérateur est une "startup" conformément à l'idéologie macronienne ultralibérale.
. Les garants découplés de la plateforme, n'apportent pas l'indépendance, ni la compétence d'un tiers médiateur, ni la capacité à embrasser une médiation nationale multiniveaux, multimédias, systémique complexe.
. c'est donc une opération sans tiers avec un maître d’œuvre - le GOUVERNEMENT - qui ne coconstruit pas avec l'ensemble des parties prenantes, mais décide qui, quoi et comment :-( Il leur impose donc SON CADRE. Elle est donc 100% PARTIALE :-( - le maître d'ouvrage est une civic tec militante de la démocratie participative. C'est conforme aux objectifs du gouvernement : amener les Gilets Jaunes sur SON terrain - la démocratie participative - pour éviter de devoir prendre en compte le sujet principal qui a émergé chez les GJ : la souveraineté populaire, sujet autrement plus ambitieux puisqu'il affirme que les élus en général et le pdt de la république doivent être et rester AU SERVICE DU PEUPLE. Le gouffre béant ouvert par le conflit perdure d'autant plus que les GJ ne semblent pas du tout renoncer à leurs exigences et leur détermination semble rester TOTALE. Donc, le BRAS DE FER CONTINUE... jusqu'à preuve du contraire... Bon courage Mr Macron.
- Les recommandations du M-C :
. identifier les parties prenantes, les consulter en amont, coconstruire avec elles dans la négociation un cadre de médiation susceptive d'être tenu par un opérateur médiateur. Les moyens nécessaires avec les budgets doivent être laissés au médiateur.
. S'il considère nécessaire de faire appel aux UDTIC, il est le garant du cahier des charges et doit participer à la décision du choix des prestataires. Il s'attache particulièrement à maintenir la cohérence du dispositif. Ce tiers médiateur DOIT être un dual du système et donc décomposer en sous-systèmes et sous-ensembles. Tout présupposé comme "démocratie participative" est NON NEUTRE.
La directive européenne sur l’utilisation des nitrates en agriculture se fonde sur un mauvais calcul, nous explique l’autrice de cette tribune. Pourtant, en estimant mieux les flux d’azote dans le sol, on pourrait réorienter le système agricole vers plus un modèle plus vertueux.
Cathy Neill est docteure en écologie. Sa thèse a porté sur les flux de carbone et d’azote dans les sols.
Bilan « prévisionnel » contre bilan « comptable »
méthode dite du bilan « prévisionnel ». Avec cette méthode, un hectare de maïs peut recevoir en moyenne 200 kg d’azote pour produire un rendement moyen de 100 quintaux de grains [5].
Mais si l’on effectue plutôt ce que l’on appelle un bilan « comptable », il est possible d’évaluer la quantité d’azote perdu sur cet hectare dans l’environnement. En effet, si un hectare de maïs reçoit 200 kg d’azote, que l’on estime que 100 kg sont prélevés à la moisson et que le stock total d’azote n’augmente pas d’une récolte à l’autre dans le système [sol+plantes] [6], c’est que 100 kg d’azote au moins sont « perdus » chaque année sur cet hectare.
Cet azote est perdu essentiellement sous la forme de nitrates qui, faute d’être utilisés par des plantes (notamment en début et en fin de cycle de culture), sont lessivés par les pluies hivernales et printanières. Ces nitrates en excès peuvent provenir des engrais ou de la décomposition de l’humus et sont le symptôme d’une gestion défaillante du cycle de l’azote dans le champ. Ainsi, des quantités d’azote équivalent à la moitié des engrais apportés se retrouvent dans les rivières et les nappes et expliquent que l’on y mesure des concentrations de nitrates aussi élevées que 50 mg/l [7].
Faire un bilan comptable de l’azote (apports, exports, variation du stock) à l’échelle du système entier (plantes et sol)
...
Sous une apparence de rigueur, la méthode du bilan prévisionnel masque l’essentiel, c’est-à-dire le fait que la moitié du « besoin » de fertilisation préconisé sert en réalité à compenser les fuites d’azote.
Un simple bilan comptable de l’azote (apports-exports-variation du stock) à l’échelle du système entier (plantes ET sol) sur une année complète permettrait d’évaluer les pertes et de les limiter efficacement. Cette mesure unique donnerait aux agriculteurs la possibilité de repenser par eux-mêmes leurs systèmes de culture. C’est à eux de trouver, en fonction de leur terroir, les bonnes associations de cultures qui permettent d’obtenir un couvert végétal continu et de retenir les nitrates [8]. Les agriculteurs ont à y gagner des sols plus riches en humus, donc moins sujets à l’érosion et retenant mieux l’eau, des cultures moins vulnérables aux aléas climatiques et à la pression des parasites, de substantielles économies d’intrants (engrais, pesticides) et une réhabilitation de leur profession. Tous les citoyens ont à y gagner des sols qui stockent du carbone [9], une moindre contamination par les pesticides, une biodiversité et des rivières en meilleure santé, une eau potable sans traitements coûteux. Ce qui est en jeu ici c’est le modèle agricole dans son ensemble et son basculement vers l’agroécologie.
...
- Consolider son accompagnement (mission d’AMO) dans le développement de projet de production « classique » ou « citoyen » utilisant les mécanismes de soutien public
(autoconsommation, vente totale à l’OA, etc..). - Développer et acquérir ses propres projets de production en investissant son capital social dans des projets citoyens et innovants, hors mécanismes de soutien public (250 kWc au sol, toiture PV, achat de centrale existante (PV, Hydro, Eolien)).
- Faciliter une valorisation locale de l’énergie produite (recherche d’opportunités et de partenariats).
...
Missions
Porter la Co-construction de la stratégie Energie au sein d’Enercoop Aquitaine - Co-construire la stratégie et le modèle économique Energie (en lien avec la direction, le Conseil d’Administration, les collaborateurs du service et le réseau Enercoop).
- Décliner la stratégie en plan d’actions.
- Élaborer et suivre le budget du service en lien avec la direction et autres membres du service.
- Animer l’équipe Énergie (composée de 2 personnes à fin 2019). Prendre en charge le développement de projets de production
- Identifier et qualifier des opportunités de développement de projets de production.
- Gérer la prise de risque dans le développement (juridique, technique et économique).
- Instruire les lancements de projet, les organiser et les suivre (investissements, coûts, délais, coordination, pilotage, reporting).
- Organiser et fédérer des partenariats techniques et économiques (acteurs et partenaires
locaux, collectivités, collectifs citoyens, CIRENA). - Suivre la réflexion stratégique du réseau Enercoop et alimenter la réflexion stratégique locale en lien avec la direction et le CA. Assurer la représentation de la coopérative
- Assurer le suivi et la gestion des participations de la coopérative dans des sociétés de projets.
- Organiser la représentation d’Enercoop Aquitaine dans les différents réseaux locaux
partenaires dédiés à l’Energie. - Participer à la commission Production du réseau Enercoop et à différents groupes de travail internes au réseau.
Profil recherché :
• Formation : niveau Bac + 5 (Master ou École d’ingénieur)
• Expérience professionnelle : au minimum 5 ans dans le secteurs des EnR
• Aisance relationnelle et appétence pour la démarche commerciale
• Capacité à fédérer et mobiliser des acteurs et des partenaires
• Capacité à gérer de projets (planification, suivi, coordination, budget)
• Capacité à manager dans la concertation
• Connaissance des étapes de développement des projets EnR (a minima PV)
• Maîtriser le modèle économique des EnR et de leur financement
• Connaissance ou curiosité du fonctionnement en réseau & Intérêt pour la
gouvernance innovante
Enercoop Aquitaine - SCIC SA à capital variable – RCS Bordeaux 788 775 242
Darwin Ecosystème – 87 Quai des Queyries, 33100 Bordeaux
recrutement.aqui@enercoop.org - 05.47.50.05.92
Connue /
https://twitter.com/EnercoopAqui/status/1084841731886059520
...
L’animation doit être neutre. Aucune position ou opinion ne doit être favorisée. La parole doit circuler et ne pas être confisquée par quelques personnes. Vous pouvez vous tourner vers l’équipe organisatrice du grand débat national pour demander un appui ou un conseil.
Si les participants sont plus de 40 ou 50, nous vous conseillons d’alterner les temps de dialogue:
en petits groupes et tous ensemble.
Si des élus ou des décideurs publics participent à votre évènement, ils doivent adopter une posture d’écoute vis-à-vis des propos tenus.
L’organisateur doit, si possible, les en avertir en amont.
...
charte est fondée sur les principes de pluralisme, d'argumentation, de transparence et de laïcité. Elle a pour fonction de protéger le débat et de le rendre accessible à toute expression qui respecte les principes généraux de la démocratie.
...
Charte
...
Contact avec la Mission grand débat national
Adresse :
244, Bd Saint Germain – 75 007 Paris
Mail : reunionslocales@granddebat.f r
Contacts :
France Métropolitaine : 0 800 97 11 11
Outre-Mer : 01 82 71
Assurance-chômage
La loi sur « la liberté du choix de son avenir professionnel » (sic), votée en septembre dernier, avait prévenu : les contrôles sur les chômeurs allaient se durcir. Mais personne ne s’attendait à ce que les sanctions prévues contre les demandeurs d’emplois soient si rudes, y compris les agents de Pôle emploi. Annoncées fin décembre par un décret publié au journal officiel, ces sanctions prévoient de rogner, voire de supprimer les indemnités chômage pour des rendez-vous manqués, des offres d’emploi refusées, ou des connexions sur son espace personnel pas suffisamment fréquentes. Du côté des conseillers, c’est la consternation, teintée de colère et de stress.
...
Ces radiations et suppressions d’indemnités seront également exponentielles en cas d’« insuffisance de recherche d’emploi » ou de « refus de deux offres raisonnables d’emploi », le tout laissé à l’appréciation des agents de Pôle emploi.
...
« Désormais, pôle emploi a tout pouvoir. Il n’y a plus de regard extérieur »
...
« Tout est plus dématérialisé. Les personnes un peu perdues vont l’être plus encore »
...
Ces conseillers qui font de la résistance
...
Pressions sur les conseillers pour signaler les « mauvais » chômeurs
...
Les chômeurs bientôt contrôlés 24h/24 ?
« Le respect des droits des chômeurs dépend de plus en plus de leur ténacité, se désole une conseillère. J’ai souvenir d’une personne à qui Pôle emploi certifiait qu’elle avait eu un trop perçu. Elle a téléphoné, écrit, rencontré une médiatrice, a finalement été reçue par un responsable départemental qui a finalement reconnu qu’elle avait raison. Quelqu’un de moins tenace aurait baissé les bras, et remboursé la somme qui lui était pourtant due. »
Un autre outil de contrôle devrait être expérimenté à partir du mois de juin. Il a fait bondir les conseillers : il s’agit d’un carnet de bord numérique, que les demandeurs d’emploi devront remplir chaque mois à l’occasion du renouvellement de leur inscription. Le maintien de l’inscription sur la liste des demandeurs d’emploi est subordonné à la mise à jour de ce carnet de bord. « Il faudra que les gens justifient de 35 heures de recherche active, s’indigne Daniel. Certains contrôleurs ne vont pas faire de cadeaux. Ça va vraiment être très violent. Tout ça pour faire baisser les chiffres du chômage. »
Lire aussi : « Pôle emploi, c’est vraiment devenu une machine de guerre »
https://www.bastamag.net/Pole-emploi-c-est-vraiment-devenu-une-machine-de-guerre
SOMMAIRE :
1 LA SAISINE
3 Lettre de saisine du Premier Ministre
4 Décision de la Cndp du 17 décembre 2018
5 Décision de la Cndp du 9 janvier 2019
6 2 LA MISSION
Mission d’accompagnement et de conseil pour le Grand Débat National
7 Phase préparatoire
8 Proposition de méthode de conduite du Grand Débat National
9 Organisation du Grand Débat National
10 3 LES PRINCIPES PROPOSÉS POUR LE GRAND DÉBAT NATIONAL
12 4 LES OUTILS DU GRAND DÉBAT NATIONAL PROPOSÉS PAR LA CNDP
15 Réunions d’initiative locale / RIL
17 Stands mobiles de proximité
18 Plateforme numérique
19 Conférences régionales citoyennes
19 Ateliers d’acteurs
20 5 LA RESTITUTION DU GRAND DÉBAT NATIONAL
Éléments de stratégie et de méthodologie
21 Les thèmes et le périmètre du débat
22 Le corpus
22 La méthode
23 Partenariat / Ressources
27 ANNEXES
28 Première analyse argumentative des contributions individuelles « Gilets Jaunes »
29 Présentation de la stratégie proposée le 18 décembre par la Cndp
41
...
le calendrier du débat et de sa restitution est extrêmement serré
...
Les principes de la Commission nationale du débat public sont l’indépendance, la neutralité (aucun avis positif ou négatif n’est exprimé sur les positions, propositions ou projets), la transparence (tous les comptes rendus de réunion seront disponibles) et
l’équivalence (la parole du « citoyen ordinaire » a autant de poids que celle d’un haut dirigeant). Il est important d’insister sur ce dernier point, la Cndp souhaite entendre celles et ceux qui se pensent comme de « simples citoyens » et relayer leur parole. Elle ira au devant de cette population.
...
Page 16 ... 5 outils prévus pour recueillir la parole citoyenne.
1 Réunions d’initiative locale – RIL
2 Stands mobiles de proximité
3 Plateforme numérique
4 Conférences régionales citoyennes
5 Ateliers d’acteurs (réunit des acteurs socio-économiques du tissu local pour les faire travailler avec leurs partenaires économiques et politiques afin de proposer et d’assumer des engagements concrets que ces acteurs économiques pourraient assumer sur les 6, 12 et 24 mois à venir.)
La plateforme en ligne est prévue pour réceptionner les résultats de tous les outils mis en place et pour pouvoir s’exprimer en ligne ainsi que pour informer de l’ensemble de la démarche. C’est donc à la fois un outil d’expression et un outil pour héberger tout ce qui émerge du Grand Débat National.
...
Page 21 - Restitution
... éléments de transversalité permettant de les relier ou de structurer la restitution.
2 Le corpus
... une partie du débat a déjà commencé (sur les ronds points, dans les mairies, etc.
...
Page 29
Première analyse argumentative des contributions individuelles « Gilets Jaunes »
/Marianne Doury, Professeur à Paris-Descartes
Destinataire : Ilaria Casillo, Vice-Présidente de la CNDP
... crise dite des « Gilets Jaunes »
... Dans le contexte de la crise des gilets jaunes, dire « je ne suis rien », c’est dire « je suis tout » : la revendication massivement portée par le mouvement étant de faire entendre
la parole du «peuple », de la « base », des « petites gens », plus on minimise son statut social, plus on légitime sa prise de parole.
Connu /
https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1085102485461786625
"
Olivier Schneid @OlivierSchneid 7 hil y a 7 heures
Olivier Schneid a retweeté Sébastien Tronche
"La posture d’écoute active implique (pour les responsables politiques) de ne jamais prononcer de discours en ouverture, en clôture ou depuis une estrade, mais de répondre éventuellement aux questions posées" (rapport @CNDPDebatPublic …) #GrandDébatNational
Olivier Schneid ajouté,
Sébastien Tronche Compte certifié @S_Tronche
François Bayrou va organiser à Pau "cinq débats, un par thème défini et un libre" qu'il animera lui-même "en première ligne". Premier rdv le 25 janvier. #PremierDeCordee .#MontrerLExemple #RTL
0 réponse 1 Retweet 1 j'aime
"
Analyse :
- il est établi que ce débat à l'initiative du gouv est bien une conséquence du mouvement GJ.
- la notion de neutralité est convoquée à de très nombreuses reprises.N'est-elle pas confondue par moment avec l'impartialité ? La notion de tiers est-elle convoquée ? ACT
- page 13 : "la Cndp sera totalement apolitique" une posture apolitique est-elle tenable, notamment dans un contexte comme les gilets jaunes ? La notion d'équivalence est-elle incluse dans la notion d'impartialité ? Pourquoi ne pas convoquer plutôt cette dernière plus large ? ex. comment tenir un principe d'équivalence quand il y a de tels écarts de postions de pouvoir, culturels ou autres, entre un élu pdt de la république et un "citoyen ordinaire" ?
- page 14 : "adopter une posture d’écoute active" / élus "a posture d’écoute active implique de ne jamais prononcer de discours en ouverture, en clôture ou depuis une estrade, mais de répondre éventuellement aux questions posées. L’exercice sera particulièrement difficile compte tenu des risques forts d’interpellations virulentes."
Isabelle Saporta @isabellesaporta 16 hil y a 16 heures
.#GiletsJaunes : les journalistes sont des médiateurs de la République, il faut en finir avec ces agressions envers eux ! #RTLMatin
1:58
96 réponses 87 Retweets 221 j'aime
Éducation nationale a retweeté
Gouvernement Compte certifié @gouvernementFR 7 hil y a 7 heures
Avant l'ouverture demain du #GrandDébat, voici en intégralité #LaLettreAuxFrançais du Président de la République ⤵️
80 réponses 192 Retweets 281 j'aime
ndlr :
- éthique ? TIERS IMpartial ? maîtrise de la neutralité ? indépendance ? etc ?
- cadre compatible avec la TdM ? ACT
- suivre .#LettreAuxFrancais
6 décembre 2004, l'institutrice Elsa Bouteville réussit à donner le goût de la lecture à ses élèves de CE2
55 minutes
Ce jour-là, l'enseignante en classe de primaire à Villeneuve la Garenne, en Zone d’Education Prioritaire, découvre comment faire entrer dans le monde de la lecture ses élèves les plus rétifs. Une belle victoire !
Cours de lecture (image d'illustration) © Getty / Steve Debenport
Ziyane Bader, Sidi. Les affreux. Eux qui incarnent à merveille l’imagerie de la banlieue : à vif, explosifs. Les effrontés. Les durs. Souvent, dans la cour, ils n’hésitent pas à se battre, ça démarre vite, ça part au quart de tour. Alors, très vite, l’étiquette est posée. Elle sera même brodée, pour longtemps : irrécupérables, rétifs, violents… Parfois ça peut aller plus loin. On ne le dit pas, mais on le pense quand même: futur djihadiste, futur délinquant, de la racaille en puissance.
Extrait du texte d’Elsa Bouteville publié dans le livre collectif :Territoires vivants de la République. Ce que peut l'école : réussir au-delà des préjugés.
La professeure des écoles a justement rédigé ce texte pour combattre de tels préjugés.
Sidi, le « caïd » sensible et attachant, rétif à la lecture
En CE2 les écoliers savent lire, en théorie du moins. Parfois, il y des ratés comme pour Sidi, rétif à la lecture et empêtré dans ses blocages malgré deux années passées en CP. Elsa Bouteville fait plusieurs tentatives de rattrapage en tête en tête avec Sidi, au fond de la classe. En vain. Elle décide finalement de repartir de la base avec des livres d’images sans texte, des livres à toucher. Et ça fonctionne :
L'enfant regarde et touche le livre, il l’emporte avec lui. L’envie d’aller vers les livres était là !
Former un cercle pour s’accepter les uns les autres
Chaque matin avant de commencer la classe, les enfants se regroupent : « un moment privilégié où assis par terre en cercle, tous les enfants s’accueillent mutuellement : chacun dit bonjour, se parle, on y accueille les émotions du jour et celles de la veille. C’est l’objectif du cercle : exprimer ses émotions, de joie ou de colère. » Pendant longtemps Ziyane refuse d’y entrer, mais Elsa Bouteville n’a pas lâché l’affaire en lui demandant chaque matin : « Tu ne viens pas t’asseoir avec nous Ziyane ? », et un jour, l'enfant est rentré dans le cercle.
« Territoires vivants de la République » en réponse aux « Territoires perdus de la République »
Le premier, paru à l'automne 2018, répond au second, publié 12 ans plus tôt, puis réédité en 2015. Un livre choc dans lequel des professeurs racontent l’impossibilité pour l’école de la République d’éduquer en banlieue : on y parle de territoires perdus mais aussi de territoires de la haine où les principes de la laïcité sont bafoués. Elsa Bouteville a ressenti un décalage entre ce qu'elle lisait et ce qu'elle vivait . Pour elle, "les postures et les discours de haine peuvent se déjouer, se déminer. C’est à nous, enseignants, d’être vigilants et de travailler sur les représentations figées de la société qu’ont certains gamins. » Exemple : la religion, où l’objectif, tout en restant neutre, est d’amener chacun à respecter les idées de l’autre. L’école, lieu de savoir, ne doit pas être un lieu de destruction de la croyance. Les deux peuvent cohabiter ensemble.
A l’école, tous les enfants que l’on accueille ne sont pas aptes à s’asseoir et à apprendre quand on le leur dit. Le discours négatif des adultes sur ces enfants m’irrite beaucoup. L’école s’adresse d’abord à ceux qui sont en difficulté et non pas aux plus sages. Et ça l’institution l’a oublié.
Elsa Bouteville bombardent ses élèves de poèmes. A lire, à réciter. Même en ZEP (Zone d'Education Prioritaire). Surtout en ZEP. Pas question de baisser le niveau. La poésie comme un moyen pour apprendre à dire ses émotions, celles de ceux dont on pensait qu’ils n’avaient pas les mots. Ou que de la haine.
Pour aller plus loin
Le livre auquel a participé Elsa Bouteville : Territoires vivants de la République. Ce que peut l'école : réussir au-delà des préjugés. Sous la direction de Benoît Falaize (La Découverte, 2018)
Elsa Bouteville est aussi l'auteure d'ouvrages pédagogiques aux éditions de Retz :
dans la collection Espace temps CE2 , à l'attention des élèves du primaire : Mes premiers récits
dans la collection Histoires à écrire, des livres imagés sans texte pour donner aux élèves le goût d'écrire et de construire des récits.
On en a parlé :
Les territoires perdus de la République, sous la direction d'Emmanuel Brenner (Fayard, 2015)
La foire aux cancres, de l'écrivain et humoriste Jean-Charles, réédité en 1996 chez Librio
Le poème de Victor Hugo extrait de son recueil "Les Contemplations" : "Demain dès l'aube...", lu par le comédien Bernard Noël en 1960.
La play-list de l'émission :
Song for Jedi, Dionysos (2002)
Trick Me, Kelis (2004)
The capitalist blues, Leyla Mac Calla (2018)
Les références du générique de l'émission :
"Le Temps est bon" d’Isabelle Pierre remixé par Degiheugi
Les invités
Elsa Bouteville
Professeure des écoles
Les références
Territoires vivants de la République. Ce que peut l'école : réussir au delà des préjugés écrit par Benoît Falaize (La Découverte)
L'équipe
Zoé Varier Productrice
Flora Bernard Réalisatrice
Rebecca Denantes Attachée de Production
Djubaka Programmateur musical
Mots-clés : Culture école Livres éducation nationale
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- article sur l'accueil inconditionnel dans la vie ordinaire (par opposition au cabinet d'un thérapeuthe (ex Carl Rogers approche centrée sur la personne)
54 minutes
Après s’être intéressée pendant des décennies à identifier les facteurs qui contribuent au bonheur, la psychologie se tourne vers une nouvelle question : qu’est-ce qui nous donne le sentiment du sens ?
Identifier ses buts et les mettre en cohérence avec ses valeurs est protecteur en termes de bien-être psychique, de santé physique et de longévité.
Identifier ses buts et les mettre en cohérence avec ses valeurs est protecteur en termes de bien-être psychique, de santé physique et de longévité. © Getty
Aujourd’hui, plus de 8000 articles scientifiques sont consacrés au sens de la vie ! Ces études montrent que celui-ci pourrait compter plus que le bien être.
Mais la recherche de sens n’est pas une question simple et on constate une souffrance contemporaine liée à cette question. D’où vient ce manque de sens ? Comment dépasser ce malaise ? Nos invités nous livrent quelques clefs de thérapie existentielle pour prendre de la hauteur et se poser les questions fondamentales.
En partenariat avec Cerveau et Psycho
Site de l'Association Française de Psychologie Existentielle (AFPE).
14h10
Axel Villard La une de la science
Ecouter la forêt pour suivre l’évolution de la biodiversité
Par Axel Villard
Les invités
Jean-Luc Bernaud
Professeur des Universités en Psychologie au CNAM Paris. Président de l'Association Française de Psychologie Existentielle (AFPE).
Sébastien Bohler
journaliste scientifique et auteur
Programmation musicale
JONATHAN JEREMIAH
GOOD DAY
2018
GAEL FAYE
BALADE BRESILIENNE (FEAT. FLAVIA COELHO)
2018
JONATHAN JEREMIAH
GOOD DAY
2018
GAEL FAYE
BALADE BRESILIENNE (FEAT. FLAVIA COELHO)
2018
YVES SIMON
Manhattan
L'équipe
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner Chargée de programmes
Lucie Sarfaty Chargée de programmes
Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés : sciences
Documentaires du lundi au jeudi de 17h03 à 18h 55 min
Un champ. Pour certains c’est la campagne. Pour d’autres un paysage d’apocalypse
Aigle de Bonelli, Gorges du Gardon, département du Gard• Crédits : GUILLAUME FRECHET - AFP
Au Sugarloaf State Park, au nord de la Californie, le paysage sonore jusqu’au début des années 2000 y était très riche. Depuis 2004 les choses se sont mises à changer radicalement à cause du réchauffement climatique. Depuis 2011, il y a une sécheresse dramatique. Bernie Krauze, bioacousticien
A Niort, les oiseaux ne chantent plus, on y parle de printemps silencieux. A Palavas, on fait des recherches en aquaculture pour sauver les mers et l’océan. En Ardèche, on se bat pour la conservation d’habitats.
C’est un temps nouveau, aux résonnances eschatologiques : l’anthropocène. Un temps où l’impact humain est tel qu’il modifie le système terre et bouleverse l’équilibre de la biosphère. Un équilibre qui avait jusque-là prévalu et qui caractérisait l’époque géologique précédente, l’holocène. Bouleversement climatique mais aussi bouleversement biologique puisqu’on parle de la 6e extinction de masse. Depuis 1970, plus de la moitié des animaux sauvages de la planète a disparu, 90 % des poissons pélagiques ont été péchés et la FAO promet une mer sans poissons en 2048.
La marge de manœuvre que l’on a pour nourrir les gens notamment en protéines c’est l’aquaculture.
A mille lieux des rêves transhumanistes et d’intelligence artificielle, la singularité du moment n’est-elle pas cet anéantissement biologique et ce vaste mouvement de minéralisation ? En quoi cet effondrement est-il peut-être plus grave encore que le réchauffement climatique ?
Avec :
- Bernie Krause, bioacousticien
- Catherine Larrère, philosophe
- David Mouillot, écologue, spécialiste en écologie marine
- François Sarrazin, écologue, directeur scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB)
- Gilles Bœuf, écologue, ancien président du Muséum national d'histoire naturelle ( MNHN )
- Gilbert Cochet, naturaliste, président du Conseil scientifique des Gorges de l’Ardèche
- Philippe Descola, anthropologue
- Vincent Devictor, écologue, épistémologue
- Vincent Bretagnolle, écologue, agronome, directeur du Centre d'Etudes Biologiques de Chizé (CEBC)
Liens
The Anthropocene Project explore en images, photos et film, la transformation de notre planète.
Soyons ambitieux ! Tel est le titre du dernier rapport Planète vivante (2018) préparé par le WWF et la Société zoologique de Londres. Plus de 50 experts évaluent la santé de notre planète et l’état de la biodiversité mondiale, et le constant est plus qu’alarmant.
Dossier autour de la notion d’anthropocène proposé par Géo confluences, site de ressources en géographie pour les enseignants.
L’anthropocène est-il une ère géologique ? Chronologie, cartographie des acteurs, lexique, bibliographie : un dossier préparé par les étudiants de l’Ecole des Mines-ParisTech.
Le mythe de l’anthropocène : article d’Andreas Mal paru dans la revue en ligne, Période, en mars 2016.
Anthropocène : les enjeux vitaux d'un débat scientifique : un dossier du Courrier de l’Unesco (février 2018)
Le site Planétoscope propose des statistiques mondiales en temps réel, comme celles sur la disparition d’espèces dans le monde.
Une série de Tao Favre, réalisée par Gaël Gillon
À découvrir
Forum France Culture : La planète se réchauffe… Comment on s'y prépare.
Vivre en autonomie dans un éco hameau
Faire revenir l'agriculture dans la ville : l’exemple francilien
Spéciale COP24 : climat, état d’urgence !
Tags : Écologie Anthropocène Vivant Tao Favre Gaël Gillon Écologie et environnement
Pour le pionnier du Web français Tariq Krim, l'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en 3 actes. Il existe pourtant une sortie de crise. Par Tariq Krim
Pionnier du Web francais, Tariq Krim est fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
© Creative Commons
Pourquoi la France est-elle passée du statut de pays leader dans la technologie à celui beaucoup moins enviable de nation consommatrice de smartphones obligée de mendier un peu d'oxygène aux grandes plateformes pour développer ses projets ?
L'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en trois actes. Il y eut d'abord les « 30 honteuses du numérique », où une petite élite arrogante et dénuée de vision stratégique a démantelé notre industrie informatique et électronique grand public. Elle a débranché les travaux de recherches les plus intéressants et laissé nos meilleurs développeurs partir à l'étranger faute de pouvoir les associer à des projets ambitieux.
Vient ensuite la capitulation vis-à-vis des grands acteurs américains. Ainsi, de nombreux politiques et hauts fonctionnaires français leur ont permis d'intégrer leurs technologies au cœur des prérogatives régaliennes de l'État : défense, renseignement, éducation, sécurité, mais aussi culture. Plusieurs d'entre eux quitteront leurs fonctions pour aller rejoindre ces sociétés.
Le troisième acte se joue en ce moment. Alors que nos dirigeants se préparent à une vente à la découpe, il reste cependant un mince espoir d'inventer une autre manière d'utiliser le réseau plus en phase avec nos principes et nos valeurs.
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En 1993, les États-Unis lancent le projet des « Autoroutes de l'information » qui fera notamment de l'Internet et du numérique le fer de lance de leur nouvelle stratégie de croissance. Au même moment, l'Europe décide de miser sur les industries traditionnelles… et le diesel propre ! Vingt-cinq ans plus tard, les Gafam dominent aujourd'hui le monde et le patron d'Audi a été arrêté pour avoir faussé les mesures de pollution de ses moteurs. En France, les Gilets jaunes ne comprennent pas pourquoi ils sont taxés sur le diesel alors que pendant des années on les a massivement incités à acheter les voitures utilisant ce type de carburants.
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Nous aurions pu avoir un autre destin, car si les États-Unis avaient la vision et l'argent, c'est en Europe qu'ont été inventées deux des briques fondamentales de l'Internet : Linux et le Web. Mais à la différence du standard GSM, ces dernières ont eu le malheur d'être conçues par des individus talentueux hors des grandes institutions. Snobés chez nous, ces deux projets deviendront le moteur des plateformes numériques américaines et chinoises et l'instrument de leur domination mondiale. Car c'est bien de la détection précoce des technologies d'avenir et des talents que viennent les succès de sociétés comme Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft. La France ne voit pas les choses de la même manière, notre élite méprise ce qui est marginal, différent ou simplement trop petit. Le scénario de « dénumérisation » de la France suivra toujours le même schéma. Nous vendrons à la casse nos sociétés, ou les dilapiderons alors qu'elles possédaient en interne les technologies qui, si elles avaient été mieux valorisées, nous auraient permis d'influencer la direction prise par l'Internet.
Tout commence dans les années 70*, avec l'abandon du réseau Cyclades de Louis Pouzin au profit du Minitel. Louis Pouzin en est le concepteur et il est l'inventeur de la segmentation des données en « Datagramme ». Il sera récompensé (avec Tim Berners-Lee et Vinton Cerf) par la reine d'Angleterre pour ses contributions essentielles à la création de l'Internet et il reste à ce jour un inconnu du grand public en France. Il faudra attendre 1994 pour que nos chercheurs acceptent enfin de s'intéresser à autre chose qu'à des technologies incompatibles avec l'Internet. Dans les années 90, c'est au tour du Premier ministre de l'époque Alain Juppé d'expliquer, au journal de 20 heures, sa décision de vendre à la casse Thomson Multimédia au coréen Daewoo : « Thomson, ça ne vaut rien, juste un franc symbolique. » Le gouvernement obsédé exclusivement par le volet social de l'entreprise ignore que Thomson multimédia dispose d'une grande partie des brevets sur la musique (le fameux MP3) et la vidéo en ligne qui seront utilisés quelques années plus tard dans tous les smartphones. Sa branche grand public sera démantelée et vendue au chinois TCL et ses meilleurs ingénieurs partiront chez Google.
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Alcatel décide de transférer ses usines vers la Chine. Son PDG veut appliquer la stratégie du « fabless », à savoir délocaliser la production tout en conservant le design en France. Ce sera une grossière erreur d'analyse. Lorsque les smartphones deviennent un succès international, la France n'a plus de capacités industrielles dans ce secteur, alors qu'elle était l'un des principaux fabricants dans le monde.
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la France préfère s'embourber dans des grands projets institutionnels sans avenir.
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Tout récemment, le rapport sur l'intelligence artificielle de Cédric Villani n'a pas fait mention des deux meilleures solutions open sources dans le domaine : SciKit Learn et Keras qui se trouvent être… françaises.
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L'acte deux commence avec le quinquennat Hollande. Un changement d'attitude va s'opérer vis-à-vis des grandes plateformes. La défaite est désormais entérinée en coulisses. Il ne s'agit plus d'exister au niveau mondial, mais de négocier avec les Gafam tout en faisant mine de s'indigner publiquement de leurs abus de position dominante.
...
Comment, dans ces conditions, se plaindre des conséquences des réseaux sociaux et de l'impact des Gafam sur notre démocratie quand nous leur avons ouvert si largement les portes de l'État ?
...
La France peut d'ailleurs se targuer d'être la seule démocratie occidentale à ne pas avoir ouvert de commission d'enquête à la suite de l'affaire Cambridge Analytica. Le gouvernement a préféré annoncer une collaboration rapprochée avec Facebook. Il s'agit de maintenir l'illusion que l'on peut gérer l'État comme une start-up, tout en feignant d'oublier que la majorité d'entre elles échoue dans les deux ans qui suivent leur création. En effet, ce gouvernement prend un risque inconsidéré en pariant notre avenir sur une hypothétique transformation numérique autour de « l'intelligence artificielle ».
Si nous ne nous donnons pas les moyens de réguler la manière dont ses entreprises et ce type de technologies fonctionnent, nous pourrions détruire notre modèle social en tentant de copier ceux de la Chine ou des États-Unis.
L'ironie du sort veut que, désormais, certains industriels et chercheurs américains s'appuient sur l'Europe et sa réglementation sur les données personnelles pour sortir d'un modèle numérique qui n'est pas « durable »
...
la meilleure réponse à la crise de confiance systémique vis-à-vis des Gafam est de soutenir les mouvements autour des technologies « éthiques ». Il s'agit d'un nouveau terrain de croissance industrielle pour l'Europe, comme le Bio l'a été pour l'agriculture.
De nombreux entrepreneurs réfléchissent à d'autres façons de concevoir la technologie, s'appuyant beaucoup moins sur la donnée et créant moins d'intrusions vis-à-vis de leurs utilisateurs.
C'est le mouvement autour des logiciels éthiques et du Slow Web. Ce mouvement, qui s'est réuni en septembre dernier à Copenhague, souhaite définir un meilleur équilibre entre usage numérique et monde réel pour ne pas rendre ces technologies aliénantes. Il prône notamment l'arrêt de certaines pratiques toxiques comme le profilage (micro targeting) ou la manipulation de nos émotions via des messages ciblés sur nos mobiles dont nous avons vu les conséquences désastreuses lors du référendum sur le Brexit ou l'élection américaine. Parce que nous avons laissé le numérique devenir un sujet politique de second plan, et que nous avons nommé des communicants à la tête des institutions qui devaient s'en occuper, il n'y a pas eu de véritable débat sur la digitalisation de l'État, et sur les conséquences que ces technologies peuvent avoir sur chacun d'entre nous.
Nous devons désormais exiger que les choix technologiques faits par l'État (comme les décisions politiques dans ces domaines) soient lisibles et compréhensibles par l'ensemble des citoyens… Car s'il s'agit de faire de la France une colonie numérique des plateformes et qui ne profiterait qu'à une petite bourgeoisie d'Internet, alors il faudra le dire clairement !
Il est temps également de voir émerger une nouvelle forme de résistance citoyenne. Car l'usage de ces technologies n'est pas neutre, la substitution de l'action de l'État par des algorithmes rend caduque l'égalité de traitement entre chaque Français. Le remplacement de nos services publics par un « État plateforme » totalitaire (à l'instar du « Crédit social » qui voit chaque Chinois recevoir une note qui détermine leur capacité à se déplacer ou à obtenir un crédit) n'est pas la vision que nous souhaitons promouvoir. C'est pourtant ce qui se prépare dans certains cabinets ministériels lorsqu'il est question d'État plateforme… En espérant que la France reprenne le dessus sur ces questions, il faut saluer l'action de la commissaire européenne danoise Margrethe Vestager qui a su faire preuve d'un véritable leadership sur la régulation des plateformes. Il sera important lors des prochaines élections européennes de lui permettre de s'appuyer sur un parlement qui sera capable de l'aider à poursuivre sa tâche.
- Tariq Krim, pionnier du Web français, fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
cf aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Mwhg9Q
53 minutes
<iframe src="https://www.franceinter.fr/embed/player/aod/68f9f5c7-6cd6-4bed-9b9c-5bf7446691b2" width="100%" height="64" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l’invité de « Questions Politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Ali Baddou avec Laurence Peuron (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde) et Jeff Wittenberg (France Télévisions).
Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT © AFP / bertrand GUAY / AFP
Le portrait par Laurence Peuron
La violence durant la crise des Gilets jaunes
Interrogé sur la crise des gilets jaunes et notamment les heurts à l'occasion de l'acte VIII, Laurent Berger condamne toute forme de violence et appelle au respect des institutions républicaines. Il estime qu'il y a "une forme de totalitarisme" dans le mouvement des gilets jaunes et qu'aujourd'hui on a à faire à un groupe de personnes qui veut renverser la démocratie (et non résoudre des problèmes sociaux).
"Je suis inquiet et scandalisé par ce qui s’est passé hier, le pays est en train de s’hystériser", dit-il. Il condamne notamment l'intrusion dans la cour du secrétariat d'Etat aux relations au Parlement rue de Grenelle.
Il fait remarquer au passage que "quand les syndicats rassemblent 50 000 personnes en France, on dit que c’est un échec".
De l'avis de Laurent Berger, le gouvernement n’a aucun intérêt à jouer l’affrontement stérile, mais selon lui, cette crise est la conséquence du processus de gouvernement à l'oeuvre depuis 18 mois. Pour Laurent Bergé, les électeurs ont l’impression "qu’ils n’en ont pas pour leur argent". Le terreau sur lequel Emmanuel Macron a été élu, c’est le terreau des injustices sociales, e "je ne crois pas que le mal être d’une partie de citoyens en matière de pouvoir d’achat date de 18 mois, mais depuis 18 mois il n’y a pas les réponses" explique-t-il.
Les manifestants ont-ils raison de crier "Macron démission" ? "Non, ça n’a pas lieu d’être", répond Laurent Berger, car il est élu, et il a 5 ans pour travailler devant lui. Mais "c’est une tradition dans notre pays, on est monarchiste régicide. On croit que le politique peut tout."Or,selon Laurent Bergé, c'est dans les entreprises que beaucoup de questions doivent se régler, dans la concertation avec les syndicats.
Dialogue social en berne
La crise des gilets jaunes est-elle en train de tuer la parole des syndicats et des corps intermédiaires en France ? Laurent Berger estime qu'en tout cas elle est fortement remise en cause, et qu'il y a lieu pour les syndicats de s'interroger sur leur évolution.
Il fait porter cette situation au gouvernement qui a selon lui "discrédite" la parole des syndicats. Il appelle le gouvernement à ré ouvrir le dialogue avec les forces économiques, sociales et politiques, qui ont des avis différents, sinon, dit-il, "sinon on va vers cet affrontement qui est dangereux pour notre démocratie".
Depuis le 10 décembre, Laurent Berger dit n'avoir eu aucun contact avec le président de la République, au grand étonnement des journalistes présents sur le plateau de Questions Politiques.
"C'est bien là le problème, si ce gouvernement considère qu'il aura la réponse tout seul, il se met le doigt dans l’œil" estime Laurent Berger.
Le secrétaire général de la CFDT considère que le grand débat qui arrive "c'est très bien" à condition de tenir compte de ce que diront les Français. Ce grand débat doit s'organiser, selon lui, autour d'une discussion avec les organisations syndicales patronales et les élus locaux.
Là nous sommes dans une impasse, on a un mouvement violent dont je condamne les violences et le gouvernement considère qu'il va trouver les solutions tout seul. Ça ne marche pas.
Ce qui doit sortir du grand débat ? Les mesures à mettre en œuvre ? Pour Laurent Berger il faut institutionnaliser le dialogue avec les syndicats et les associations, il faudrait faire en sorte que le parlement soit plus novateur.
"Je continue de réclamer une conférence du pouvoir de vivre. Il est posé les questions du pouvoir d'achat, de fiscalité, de l'accessibilité à un service public, à un certain nombre de droits qui sont créé auxquels on n'a pas accès. Il faut trouver les solutions pour répondre à ces problèmes-là".
Le secrétaire général de la CFDT fait le rapprochement avec Mai-1968 qui s'est terminé "avec des avancées sociales, avec une vraie discussion. Il faut une vraie discussion avec les corps intermédiaires", affirme Laurent Berger qui tient tout de même à rappeler que 1968 était "un vrai mouvement progressiste y compris de libération de la société. Pour une partie du mouvement des "gilets jaunes", c'est un mouvement réactionnaire, et j'assume mes propos. Donc cela n'a rien à voir".
"La questions salariale va revenir comme un boomerang
Laurent Berger met en garde sur la question des primes défiscalisées que les entreprises ont été amenées à verser à leurs salariés. Il insiste sur la responsabilité sociétale des entreprises, et prévient que la question salariale reviendra bientôt sur la table des mécontentements.
https://twitter\.com/franceinter/status/1081885414473035782
La question fiscale fait partie de la sortie de crise
Laurent Berger ne comprend pas la position du gouvernement sur l'ISF, puisque l'absence de l'ISF n'a résolu aucun problème. Il fait remarquer que même sans ISF les dons aux associations ont fortement baissé.
L'enjeu écologique est majeur, et passe aussi par la fiscalité
Laurent Berger se dit inquiet du peu d'adhésion des Français au principe même de l'impôts, alors que c'est par là que ce se font les choix collectifs et sociétaux. Il lui semble que l'enjeu écologique est majeur par rapport à tout le reste et rappelle que 2 millions de personnes ont voté la pétition #laffairedusiècle pour inciter le gouvernement à respecter ses engagements en matière d'environnement.
Ce qui m’attriste c’est le sentiment que la question climatique n’est plus un sujet
Donc non seulement la fiscalité est une clé essentielle de la sortie de crise, mais il y a un chantier important sur la fiscalité écologique, et soucieuses des inégalités sociales. Laurent Berger cite le cas de la Californie qui consacre la moitié des recettes de fiscalité environnementale à l'accompagnement des plus pauvres vers une transition écologique.
Les retraites, le chômage, chantiers à venir
Laurent Berger défend l'idée de rendre le système de retraites moins injuste, avec moins d'inégalités de traitement, et un minimum retraite au niveau du SMIC. Sur le chômage il se dit " très choqué qu’on baisse les moyens de Pôle Emploi, alors qu'il faut redoubler d’efforts pour accompagner les demandeurs d'emplois". Il estime qu'il faut par ailleurs sensibiliser les entreprises sur les contrats courts, et prévoit de les pénaliser quand elles en abusent.
Les invités
Laurent Berger
Secrétaire général de la CFDT
L'équipe
Ali Baddou Journaliste
Alexandre Gilardi Programmateur
Mots-clés : Politique syndicalisme CFDT retraites chômage Gilets jaunes Emmanuel Macron
ndlr :
- LB prend donc ~PLPDLA /urgence climatique
- ne semble pas bien comprendre ou accepter l'ensemble des violences présentes dans la société (psychologique, sociale, politique notamment)
- comprend les revendications gilets jaunes sauf pour le RIC (il est contre) et où il élude la question de la souveraineté populaire
- se place sur le terrain de la micro-économie, éludant le pb macro sauf pour l'investissement où l'ex de la Californie est probant (planification écologique)
- très lucide /Mr Macron, dénonce JLM &LFI, a un désir de gauche mais ne fait pas le lien classant implicitement LFI hors de la "gauche de gouvernement"
=>
le solliciter tout en répondant : un an après, compte tenu de sa position pro-retraite à points, il prête le flanc à la critique et l'incohérence. Donc NON
Les vœux pour la nature - par Denis Cheissoux - samedi 5 janvier 2019 - CO2 mon amour - France inter
Les vœux pour la nature
54 minutes
Une année de plus qui démarre. Une année de plus pour profiter des beautés du monde, de la simplicité de la nature. Une année de plus pour en profiter, mais aussi pour s'engager et tenter de protéger notre maison.
CO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
Au menu...
Michel Pastoureau est un historien, spécialiste de la symbolique des couleurs. Passionné de nature, il s'intéresse aussi aux loups, sujet sur lequel il signe Le Loup, une histoire culturelle, aux éditions Seuil. Joignant ces deux centres d'intérêt, il décortique pour nous la signification de la couleur verte à travers les âges et explique comment elle est passée de la couleur du malin à la couleur de l'écologie.
Fabrice Nicolino est un journaliste spécialiste de l’environnement, contributeur de journaux comme Charlie Hebdo ou Le Canard enchaîné. En septembre 2018, il lançait l'Appel des coquelicots, via lequel il appelle à stopper l'utilisation des pesticides, devenue une tragédie pour la santé.
" Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; les fleurs sauvages deviennent rares. Rendez-nous nos coquelicots et nos bleuets ! Rendez-nous la beauté du monde ! "
Emily Loizeau est auteur-compositeur-interprète. Elle-même signataire de l'Appel des coquelicots, c'est dans la perspective de lutte contre les pesticides qu'elle écrit le titre "Viens avec moi mon petit pays".
Programmation musicale :
L'équipe
Denis Cheissoux Producteur
Henri-Marc Mutel Réalisateur
Camille Blanès Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
Frédéric Denhez Chroniqueur
Mots-clés : Société Environnement écologie
Transcription :
...28:14 comment accompagner nos agriculteurs ? Fabrice Nicolino : j'ai les paysans, la bagarre n'est pas contre eux. Sortir d'un ssytème qui les rend malades et pauvres. Créer un mouvement très vaste au-delà des coquelicots, on en reparlera, créer quelque chose de très puissant pour aider massivement nos paysans à sortir d'un système qui les anéantit. C'est possible de créer un nouveau contrat social entre la société fr qui a beaucoup changé, et nos paysans. Pas un contrat au rabais. Il faudra mettre beaucoup d'argent dans l'histoire. Repenser les choses. C'est une main vraiment fraternelle que je tends aux paysans, c'est sincère. Je veux qu'il y ait plus de paysans à la campagne, mais pas les paysans noyés sous des tonnes de pesticides. Je condamne des pratiques agricoles et industrielles qui servent les intérêts de quelques uns et qui nuisent aux intérêts profonds de la société et de la plupart des paysans. Donc ya une solution, ya une porte de sortie, j'en suis sûr. Émilie le disait tout à l'heure, il faut un sursaut de la société. Il faut aimer nos paysans mais refuser des pratiques industrielles folles et criminelles.
DC : réorienter les aides puisque cette agriculture fonctionne grace au pétrole et des subventions la PAC, C'EST NOUS les citoyens qui la payons au final. Donc réorienter cela. Il faut du courage politique.
FN : vous avez raison. ce qu'il faut, c'est exprimer la puissance de la société. La société est ULTRA-PUISSANTE. Avec l'appel des coquelicots, je le redis calmement, on vise 5 millions de soutiens à octobre 2020. J'invite tous nos auditeurs à nous rejoindre. Signer cet appel à l'action. Ça n'est pas une pétition. Cette action est au bénéfice des paysans et de toute la société. Il faut trouver un chemin commun. Nous allons le trouver. Un chemin d'espoir. Ça repose sur du courage, sur de la vaillance, sur de la joie aussi. On va montrer comment fleurir la France avec des coquelicots. C'est un de nos objectifs. On veut refleurir toute la France avec des fleurs sauvages ou de courge ou de quoi que ce soit. On veut montrer la joie qu'on peut éprouver à vivre sur cette terre sans la saloper. Pardon. Ya une énergie en nous tous qui est prodigieuse. Il faut la faire sortir comme une fleur sort. C'est ça qui va se passer dans les mois, dans les prochaines années. Et croyez-moi. Si on arrive à rassembler plusieurs millions de soutiens, tout va changer. C'est-à-dire que la questilon paysanne, la question de la culture, sera bouleversée. Tout le monde sait. Est-ce que c'était si bien de transporter des millions de paysans vers les banlieues ?où la plupart de leurs enfants sont désormais chômeurs ? Était-ce l'objectif ? Il ne s'agit pas d'un retour en arrière, ne de clamer que des fermes avec des sols en terre battue s'était bien. Avec les outils modernes dont on dispose, on peut vivre fort bien à la campagne et être enfin acceptés par la société. Vous croyez que c'est heureux pour les paysans dont les enfants se font engueuler ou traiter de tous les noms dans les cours de récréation ? On a des milliers de témoignages comme ça. C'est devenu infernal d'être paysans en France. Alors que c'était un pays, la civilisation paysanne. C'était le fondement de ce pays.Ça a disparu pour des raisons mercantiles. ON PEUT CHANGER.
dc : Paysans quelqu'un qui habite le pays. Beaucoup d'entre eux se définissent exploitants agricoles.
FN : s'ils ne veulent plus être paysans, qu'ils restent exploitants. Nous nous avons besoin de paysans. Vous avez mille fois raison. De paysans qui habitent le pays, qui le font vivre dans sa merveilleuse beauté. C'est de ça dont on a besoin. Je n'ai rien à voir avec les exploitants agricoles. Je le dis sans agressivité. Mais les gens qui pactisent avec le système des pesticides et qui en profitent, je crois qu'ils doivent laisser la place à de vrais paysans. Et on sera à leur côté du début à la fin de l'aventure. Car c'est une aventure qui commence.
DC : 80% des aides vont à 20% des exploitants agricoles. Vous êtes parti pour faire à la fois un état des lieux des pesticides en france car c'est intéressant de le voir sur une carte. Puis faire fleurir la france. C'est les deux.
FN : on veut mobiliser des dizaines de milliers de gens qui se retrouvent devant les mairies de manière à ce qu'ils nous envoient des milliers d'informations, une sorte de wikipédia des pesticides. On va voir apparaître la totalité des grandes informations qui concernent les pesticides. Depuis des infos objectives comme les industries qui existent jusqu'aux conflits qui existent. On veut montrer cette réalité. Et de l'autre côté on va montrer qu'on croit à la beauté du monde fleuri en 2020.
DC : ya une bascule. L'utopie est ailleurs. Les gens ont pris conscience. Et passent à l'action car il y a une vraie demande.
FN : c'est devenu une dystopie. nous sommes les défenseurs de la vie, de la beauté, de la solidarité entre les êtres humains, de la solidarité avec tout ce qui est vivant sur terre. tous les animaux, toutes les plantes, Nous sommes les pionniers.Émilie le disait tout à l'heure. On va inventer un monde neuf. Et ça, c'est exaltant. Autour de valeurs profondes.Indéracinables. qui assureront la pérennité de ce monde et de la société. Nous pouvons vivre une année extraordinaire. 38:37...
ndlr :
- on retrouve les mêmes valeurs et la même énergie d'action que chez les gilets jaunes. Donc opérer la jonction gilets verts - gilets jaunes pourrait bien s'avérer facile et accélérer le plan de FN... ACT
27 minutes
Dernier carnet de cette semaine spéciale qui nous conduit vers des initiatives ou inventeurs d'alternatifs encore inédits dans notre rendez-vous.
Aujourd'hui c'est Sylvain Mustaki qui est à nos côtés pour vous présenter son Observatoire du Partage qu'il a créé en avril 2018 à Montreuil. Montreuil qui s'inscrit dans le réseau international des villes de partage, un concept que va développer notre invité mais dont vous pouvez lire aussi mes grandes lignes dans les pages numériques de La Vie.
juste avant de l'accueillir, je souhaite partager avec vous une autre initiative qui entre dans les outils de lutte contre le désert médical et surtout le casse-tête des remplacements de médecins généralistes dans nos pays. Cette initiative est le fruit d'une réflexion menée par Pascale, radiologue, correspondante des Carnets et fondatrice de Docndoc, une plateforme qui permet d'optimiser le recrutement de médecins remplaçants.
L'association Les Cueilleurs d'Histoires donnent la possibilité aux habitants du Havre de se réapproprier leur environnement et de mieux vivre leur ville.
L'équipe
Philippe Bertrand Producteur
Anne Lhioreau Réalisatrice
Joelle Levert Attachée de production
Mots-clés : Société
Transcription :
... médiation culturelle ? Caucriauville / muma musée du havre...
ndlr :
- s'informer sur les résultats de ces deux expériences (montreuil https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?PejOJw, le havre) ACT
Spiritualités, le monde des idées…
Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale, 86000 POITIERS
Accès libre et gratuit
Comme les hommes, les plantes sont mobiles… quand elles s’établissent quelque part, elles développent des relations avec leur nouveau milieu, elle le fertilisent et ajoutent à sa variété…
Dans les territoires, des courants d’opinions divers existent sous différentes formes (lieux intellectuels, groupes de pensées, écoles de formation, centre de diffusion, équipements culturels, intellectuels …), de telle sorte que de véritables confrontations intellectuelles peuvent permettre de développer l’esprit critique du citoyen et de favoriser son émancipation au bénéfice de la Créativité des Territoires. C’est précisément le but d’une telle table ronde que de donner une visibilité à ces formes de circulation des idées, en les invitant à confronter leurs points de vue.
Table ronde avec la participation de :
Christian Globensky, artiste, auteur, pédagogue et fondateur de la Keep Talking Agency (KTA), un laboratoire d’art et d’idées, docteur en Arts et Sciences de l’Art, enseigne la pratique et la théorie de l’art contemporain à l’ÉSAL Metz, “Redonner ce qui a été donné” ;
Christophe Marion, délégué général du Comité des travaux historiques et scientifiques et Agnès MacGillivray, responsable du mécénat (Fondation des travaux historiques et scientifiques, Académie sciences morales et politiques), interviendront sur « Les sociétés savantes, actrices historiques du développement des territoires » ;
Pascale Mottura, historienne de l’art-archéologue de formation, ingénieur culturel, fondatrice de Parallaxe conseil, se tourne actuellement vers la création littéraire ;
Aude Baranger, animatrice à la Maison du Protestantisme Poitevin, et un représentant de l’association, qui gère le Musée du Poitou Protestant et Le Centre Jean Rivierre à La Couarde (79), interviendront sur “La transmission des savoirs d’une thématique singulière” ;
Michel Marc, agrégé de l’université, enseignant en géographie et en aménagement du territoire à l’université d’Orléans, co-fondateurs de l’AUPF (Association des universités populaires de France), ancien président-fondateur de l’Université populaire du Berry à Bourges, membre du bureau national de l’AUPF, interviendra sur les universités populaires et développement des territoires ;
Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales, animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la recherche-Action, interviendra sur : “Tiers espaces et pratiques d’innovation sociale sur les territoires”.
Pour aller plus loin :
“Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018) : http://recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
Pour tous renseignements :
Jacky Denieul, conseiller Créativité et territoires
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers
http://creativite-et-territoires.org
https://www.facebook.com/creativiteterritoires/
https://twitter.com/EMFterritoireshttps://vimeo.com/channels/1327074
Tel : 05 49 11 96 81 – Port : 06 81 54 62 24 – jacky.denieul@emf.ccsti.eu
Posted by: lisra // Interventions // biens communs Espace public, développement culturel, développement social, Expérimenation sociale, Sciences sociales // décembre 11, 2018
Son engagement sans faille pour l’*écologie l’ont amené à porter un regard critique sur la réponse politique à la crise climatique, sur le manque d’engagement des médias. Un de ses textes sera lu lors de la grande Rencontre que nous organisons lundi 15 janvier (infos et réservations ici).
Entretien VIDEO.
« De quoi sont menacées les sociétés humaines ? De dislocation »
Contribuer à inventer un avenir qui limite le réchauffement climatique à 1,5°C à la fin du siècle est encore possible. Le Parti de l’anthropocène s’y attelle. Rejoignez nous !
Lien court : https://wp.me/p7HNdj-2x
6 août 2018
Catégories Économie, Entreprise, médiation, Parti de l'anthropocène
Mots-clés Afrique, anthropocène, émancipation, changement climatique, climat, colonisation, communs, conflit, coopération, cyberespace, logiciel libre, UDTIC
Extraits en rapport avec la médiation :
- - Partir du but à atteindre à moyen terme et faire émerger des moyens co-construits par les citoyens du monde pour que chacun puisse orienter ses actions dans la meilleure direction possible, et le plus rapidement possible. En d’autres termes, cadrer, susciter et accompagner le désir de comprendre et la capacité d’agir concrètement, CHACUN À SON NIVEAU, MAIS PLEINEMENT.
C’est donc typiquement une problématique de médiation. Elle s’appuie sur une approche éthique ainsi que sur l’état de l’art des recherches sur la théorie de la médiation. Sa particularité est qu’elle prend parti le temps de faire émerger un Pouvoir capable de piloter l’action vers le but. Elle est donc VOLONTAIREMENT NON NEUTRE (réf.5). D’oû le nom proposé à valider :
LE PARTI DE L’ANTHROPOCÈNE.
- - 1 – MÉDIATION
RECHERCHES SUR LA THÉORIE ET LA PRATIQUE DE MÉDIATION
Poursuite et amplification des travaux d’organismes comme le COREM, Médiation pour Tous, etc. (Réf. 5).
Autres modes de recherche comme la recherche-action, la science participative, etc.
FORMATION À LA MÉDIATION
Mettre au point des modules de formation adaptés au fur et à mesure de l’avancement du projet.
LANCEMENT D’OPÉRATIONS DE MÉDIATION AUTO-INSTITUÉES
Le PARTI DE L’ANTHROPOCÈNE en est une !
Pourquoi auto-instituées ? Parce qu’il n’existe pas encore d’institution mondiale chargée du pilotage de l’arrêt des émissions de gaz à effet de serre. On ne peut donc négocier le cadre qu’avec soi-même, c’est-à-dire entre pairs médiateurs…
Et le premier élément de la médiation consiste à informer : recueillir et diffuser un ensemble d’informations structurées de manière à mettre en évidence leur sens. C’est ce que nous tentons de faire ici.
- - Consigner dans le portail des alternatives, de manière structurée, les approches sociétales, les méthodes et outils qui induisent la meilleure combinaison entre efficacité et sobriété. Cela se fera d’autant mieux si les médiateurs, les spécialistes/experts, les citoyens, réussissent une confrontation constructive en ligne et en vis-à-vis, avec exigence mais en bonne intelligence.
- - AUTRES :
Notre Dame des Landes, débarrassée de la construction d’un nouvel aéroport et du conflit centré sur la notion de GPII (Grand Projet Inutile Imposé), va pouvoir épanouir et amplifier les alternatives éthiques que la ZAD avait permis de développer (les autres devraient être découragées ou le faire d’elles-même). Accueillir le conflit entre une vision classique et unilatérale de la propriété (privée et c’est tout), et celle des Communs plus que millénaire qui prend tout son sens dans un monde à capacités finies comme celui de l’anthropocène, nécessite des capacités accrues de médiation. Le Parti de l’anthropocène peut y contribuer notamment pour éclairer la compréhension des ZADistes qui ne sont rien d’autres que des pionniers d’un nouveau peuple premier en devenir, adapté à l’anthropocène, si le gouvernement français accepte une confrontation constructive avec eux. Ne pas y consentir ne pourrait pas être interprété autrement que comme un refus d’expérimenter toute innovation sociétale susceptible d’apporter sa pierre à l’édifice de la limitation de la température moyenne à 1,5°C. C’est pourquoi rassurer et conforter l’ensemble des parties prenantes ne sera peut-être pas si difficile que cela. En effet, il est passionnant d’inventer l’avenir, surtout en revisitant le passé ce qui a le mérite de rapprocher les générations. Une des conditions de réussite est que le gouvernement français (et plus généralement l’ensemble des institutions) comprenne et accepte dans la gouvernance d’un Commun, de n’être qu’une partie prenante au même titre que les autres, sans prérogative particulière. (UN POUR TOUS, TOUS POUR UN, la ressource du Commun).
À contrario, il est en France de nombreux conflits centrés sur la notion de PUC (« PROJET UTILE CONTESTÉ »). Je prendrai pour exemple les éoliennes. Dans la logique de la transition énergétique, et avec le même niveau d’exigence éthique, il faudrait en installer massivement sur tous les gisements de vent en France… Nous en sommes bien loin car les professionnels et les élus ont souvent du mal à accepter d’impliquer les citoyens et l’ensemble des parties prenantes dès les prémisses des projets, dans une logique de co-réflexion. Et du côté des opposants, ils ont parfois du mal à prendre un peu de hauteur par rapport à l’effet « NIMBY (accronyme pour « Not In My Back Yard » – pas dans mon jardin). (Réf. 15)
GPII ET PUC sont donc en fait la résultante des mêmes causes… C’est pourquoi le Parti de l’Anthropocène prévoie de mutualiser les expériences acquises en intégrant dans ses pratiques de médiation le concept de ZAD partout. (Réf. 15)
- - 5 -Recherches sur la théorie et la pratique de médiation
COREM- COllectif de REcherche sur les pratiques de Médiation
NEUTRALITES PLURIELLES EN MEDIATION
Quand les médiateurs s’interrogent
https://corem.internetrie.fr/spip.php?breve27« APPEL A SOUSCRIPTION » pour publier chez « Médias et Médiations » un Recueil de témoignages sur le thème de « La Neutralité en médiation », ou, en d’autres termes, sur les tensions vécues par les médiateurs dans l’exercice de leur fonction.
Autres.
- - 26 – Le mouvement des COLIBRIS de Pierre Rabhi
Il a popularisé l’expression « FAIRE SA PART », c’est-à-dire commencer par « balayer devant sa porte » avant d’exiger des autres. Tenter d’être EXEMPLAIRE, en somme.
https://www.colibris-lemouvement.org
Il est sujet à controverse mais a tout de même une forte dynamique comme on peut le constater en approfondissant. Cependant, il avance, se structure, notamment avec une initiative d’intermédiation de projets et de personnes prêtes à aider les porteurs de projet : https://www.colibris-lafabrique.org.
- - Voir aussi les quelques documents indexés par Médiation pour tous dont « Climat : choisir ou subir la transition ? »
...
ndlr :
La controverse s'adresse d'abord à Pierre Rabhi lui même, plus qu'au mouvement des Colibris si j'ai bien compris => creuser
ACT
Matériaux
L’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme ?
Entretien avec Armel Campagne pour "Le Capitalocène" (éd. Divergences)
20 janvier 2018
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
Dans le vacarme et l’urgence qui entourent la question écologique, il s’agit pour bien agir de bien distinguer la cause de nos problèmes, afin d’identifier des cibles logiques. Armel Campagne, un jeune historien, vient justement de faire paraître ses recherches sur le Capitalocène, aux éditions Divergences. L’idée est simple : le dérèglement climatique, dû aux pollutions émises par l’extraction et la consommation d’énergies fossiles, n’est pas séparable de l’émergence d’un régime social et économique particulier, le capitalisme. Historiquement, le lien saute aux yeux : le dérèglement climatique comme le capitalisme apparaissent aux 18-19ème siècles, à partir de la révolution industrielle anglaise. Après avoir lu cet excellent bouquin, nous avons donc souhaité rencontrer Armel Campagne, qui a très aimablement accepté, pour creuser avec lui cette question cruciale : l’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme1 ?
Le Capitalocène, par Armel Campagne, éd. Divergences
[Note : Pour nous comme pour Armel Campagne ou Andreas Malm, le terme « capitalocène » est bien plus approprié que le vague « anthropocène », qui a le défaut majeur de faire de la nature humaine (anthropos) le sujet de l’histoire, alors que vraisemblablement « l’homme » a existé avant d’avoir son ère géologique à lui. Par contre, une certaine configuration des rapports humains, le capitalisme, c’est-à-dire le mode de production et de socialisation qui naît non du fait de « l’homme », mais de certains hommes (Anglais, riches) à une certaine époque (XVIIIe), semble beaucoup plus indiqué comme origine des bouleversements climatiques, géologiques et biologiques les plus importants que nous vivons depuis 200 ans2. Les explications dans la suite de l’entretien.]
Thibaut et Lê reviennent sur le problème de 3blue1brown et le paradoxe du grue (vleu), parlent
(13:25) de statistiques et de l'indice de masse corporelle,
(30:40) de l'espéranto et des langues construites,
(1:01:52) du Bitcoin et des nombreuses autres applications de la Blockchain,
(1:34:11) de l'âge de la Terre et de l'Histoire des sciences et
(2:33:09) du paradoxe préféré de Thibaut, à savoir le paradoxe de Newcomb.
Ep 9 : I.M.C. - "Être gros ?" | Risque alpha
https://www.youtube.com/watch?v=TeuSu...
Esperanto | Linguisticae (en particulier le dernier épisode de sa série)
https://www.youtube.com/watch?v=-ab1R...
Le BITCOIN 2 : Arnaque ou révolution? Stupid Economics
https://www.youtube.com/watch?v=3TZqf...
J’m’énerve pas, j’explique | #02 Science - Quel est l’âge de la Terre ?
https://youtu.be/M_gShd4tKQU
Newcomb's paradox and the tragedy of rationality | Julia Galef
https://www.youtube.com/watch?v=2KxJ6...
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