LE HAVRE
Madame Evelyne DEVERRE,
son épouse,
ses enfants,
ses petits-enfants,
ses arrière-petits-enfants,
ses soeurs et son frère,
et toute la famille,
ont la douleur de vous faire part du décès de
Monsieur Alain DEVERRE
Secrétaire général de l'ASPTT
Président de l'association Sagacité
survenu dans sa 77e année.
...
Thierrée / Shechter / Pérez / Pite
119 min
Disponible du 10/01/2021 au 16/05/2021
Une soirée au palais Garnier placée sous le signe de la danse contemporaine avec quatre chorégraphes inventifs et puissants : le Suisse James Thierrée, l’Israélien Hofesh Shechter, l’Espagnol Iván Pérez et la Canadienne Crystal Pite.
Filmé par Cédric Klapisch et Miguel Octave, le ballet de l’Opéra de Paris prouve que sa place parmi les compagnies les plus polyvalentes au monde n’est pas usurpée. Avec Frôlons, sa nouvelle création, James Thierrée met frontalement en question la notion de spectacle, abolissant la frontière symbolique de la scène en faisant évoluer les danseurs parmi les spectateurs, dans les espaces publics, foyers ou escaliers, du palais Garnier. Lui succède The Art of Not Looking Back, de l’Israélien Hofesh Shechter, qui voit neuf danseuses entraînées dans une ronde primitive et affolée. Explorant les séquelles de traumatismes enfouis, la pièce manie tour à tour la violence et la solennité du cérémonial. L’Espagnol Iván Pérez, lui, crée une chorégraphie tout en finesse et contrastes sur le Stabat Mater d’Arvo Pärt : interprété uniquement par des hommes, The Male Dancer interroge la figure du danseur, objet à la fois de désir et de quolibets. La soirée se conclut par un intense déferlement d’énergie avec The Seasons’ Canon de la Canadienne Crystal Pite. Rythmé par The Four Seasons Recomposed, partition de Max Richter inspirée par Vivaldi, et porté par cinquante-quatre danseurs habités, ce ballet dédie aux forces et aux formes de la nature un hymne d’une puissance magnétique.
Ndlr : défi passionnant pour la médiation culturelle ? travail sur l'histoire de l'art et les présupposés culturels ? ACT
146 687 vues - 2,3 k - 126 - 14,4 k abonnés
© Festival Atmosphères
Arthur Keller, expert des vulnérabilités des sociétés industrielles et des stratégies de résilience, partage son analyse systémique de la situation du monde et propose des pistes concrètes pour penser et construire l’avenir
715 commentaires
Tr.: ... valorise SOS MAIRES ... le moins pire est peut-être le mouvement "villes en transition" car ils ont commencé à surmonter leurs peurs ...
Ndlr :
- dit l'essentiel avec brio et conviction, quelle synthèse ! Valoriser ACT
- son point de vue sur les villes en transition semble confirmé à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?4fZwRg
- AK : un médiateur qui s'ignore ? ACT
(Vidéo également à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?K4qMSw)
Causes Environnement
Nicolas Hulot, Aurélien Barrau, Cyril Dion, Arthur Keller... Pour rappeler l'urgence, cette vidéo reprend des discours forts.
Tr.:
...
Arthur Keller : "l'avenir sera sobre ou l'avenir sera sombre" #SobriétéÉnergétique
résistance : "se mettre devant les bulldozors, le déclic ou le déclin"
Le bateau prend l'eau, créons des bateaux de sauvetage, sortons les rames !
Et souquons ferme... ensemble !
Aux rames citoyens !
Connue / https://twitter.com/CoulombelAlain/status/1350549617964945410
"
Tournesol Js Herpin Drapeau arc-en-ciel Tête de licorne #JusticePourLunaAvrilFouad a aimé
Alain Coulombel @CoulombelAlain · 4h
« L’ancien monde doit mourir » : une vidéo puissante rappelle les véritables enjeux de notre époque https://positivr.fr/?p=259697 via @ThePOSITIVR
"
5 029 ont signé
Le Syndicat de la librairie française a lancé cette pétition adressée à Monsieur le President de la Republique
A l’heure où les salles de spectacles, les musées, les centres d’art et les cinémas sont malheureusement contraints de nouveau à la fermeture, l’ouverture des librairies maintiendrait un accès à la lecture et à la culture dans des conditions sanitaires sécurisées.
En mars dernier, l’absence de masques, de gel, de protocole sanitaire face à ce virus ne permettait pas d’accueillir le public en librairie en toute sécurité. Depuis, les libraires se sont équipés et les gestes barrières sont parfaitement respectés dans leurs magasins. La librairie est un lieu sûr.
...
Analyse de l’Association négaWatt, sur la base des travaux du GIEC
La France fête cette semaine le cinquième anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD) instaurés par les Nations Unies. Alors que le gouvernement intensifie depuis plusieurs mois ses efforts à Bruxelles pour que le nucléaire soit reconnu comme une « énergie durable », il est légitime de se poser la question de la soutenabilité de cette source d’énergie, et plus largement de l’ensemble des options possibles.
Sur ces sujets, en dépassant certaines interprétations hâtives, l’analyse détaillée du Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C publié par le GIEC en 2018 apporte de nouveaux enseignements que l’Association négaWatt présente dans cette note d’analyse.
Résumé de la note
De multiples leviers existent pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Pour le CO2 (qui représente environ deux-tiers des émissions), les principales actions envisageables sont : la réduction de la consommation d’énergie, le déploiement des énergies renouvelables - électriques ou issues de la biomasse -, et l’utilisation d’autres moyens décarbonés comme le nucléaire ou la capture et séquestration de carbone associées à la combustion d’énergies fossiles.
Ces différentes options ne présentent pas toutes le même niveau de soutenabilité au regard de l’ensemble des 17 objectifs de développement durable (ODD) - parmi lesquels figure la lutte contre le changement climatique, la protection de l’environnement, l’éradication de la faim et de la pauvreté, la protection de l’environnement, etc. - adoptés par l’ONU en octobre 2015, quelques semaines avant l’Accord de Paris. C’est ce qui ressort d’une évaluation de 23 actions de réduction des émissions de GES menée par le GIEC dans son Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5°C :
- arrivent en tête les actions visant à réduire la demande d’énergie (sobriété et efficacité énergétique), à remplacer des énergies fossiles par des énergies renouvelables électriques ou encore à améliorer la gestion du bétail et du fumier ;
- viennent ensuite celles visant à renforcer l’usage de la biomasse, avec toutefois une très forte sensibilité aux conditions de mise en œuvre (environnement local, choix des espèces, modes de culture, usages, etc.) ;
- viennent en dernier celles recourant à la capture et séquestration du carbone (CSC), à la géo-ingénierie océanique et au nucléaire - cette dernière option étant même la moins bien notée parmi les 23.
...
Si le nucléaire apparaît ici comme étant le levier de décarbonation le moins soutenable, il reste tout de même présent dans les quatre trajectoires proposées par le GIEC dans le résumé pour décideurs du Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5°C https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/09/IPCC-Special-Report-1.5-SPM_fr.pdf.
...
Si les quatre trajectoires principales proposées par le GIEC comportent toutes une part de nucléaire, d’autres options existent et permettraient de rester en-dessous des 1,5°C sans utiliser ni cette technologie ni la capture-séquestration de carbone. Comment ? En combinant à la fois une réduction de la consommation et un recours ambitieux aux énergies renouvelables (électriques et bioénergies). Le recours même modeste au nucléaire ou à la capture et séquestration du carbone - options clairement identifiées par le GIEC comme étant les moins soutenables - n’est donc pas indispensable pour atteindre l’objectif 1,5°C.
Document(s) téléchargés note nW, Communiqué de presse (pdf)
53 minutes
Alors que le secteur du bâtiment est responsable d’environ 40 % des émissions de gaz à effet de serre de la planète, le changement climatique nous oblige à repenser profondément lʼarchitecture.
Les architectes contemporains cherchent à concilier matériaux modernes et écologie © Getty / Architecte : Dun Hillam / photo : Kilian O'Sullivan
Philippe Rahm est l’inventeur de la notion d’« architecture météorologique » qui intègre les notions météorologiques et atmosphériques en amont de la construction du bâtiment, pour le rendre plus écologique.
Lʼarchitecture météorologique explore le potentiel atmosphérique et poétique des nouvelles techniques du bâtiment que sont la ventilation, le chauffage, le renouvellement dʼair double-flux ou l'isolation.
Au fond, l’architecture n’est que l’art de concevoir des climats. En réalité, nous avons besoin de l’architecture uniquement pour construire des climats plus habitables et favorables à l’homme. Plus sec quand il pleut, plus chaud quand il fait froid, plus frais dans les canicules. Le changement climatique nous oblige à repenser profondément lʼarchitecture et à déplacer notre intérêt dʼune approche purement visuelle et fonctionnelle, à une approche plus sensible qui sʼattarde dʼavantage sur les paramètres invisibles et climatiques de lʼespace.
Améliorer l’isolation des bâtiments est le premier geste à accomplir pour le climat. Changer ses fenêtres permettrait de réduire ses émissions de CO2 de 15%.
Transcription : ... humanisme relationnel ++ ... Sur les émissions de co2, 2/3 sont durant la vie du bâtiment, et 1/3 les matériaux et la construction. C'est les bulles d'air contenues qui sont importantes. 20/25 cm d'isolation++ ... dessiner les mouvements de convection pour déterminer les fonctions ex. pièces chaude en haut ... idée de migration dans la maison hiver au sud, été au nord, etc ... les stores doivent toujours être placés à l'extérieur ...
32 minutes
Philosophe du vivant, il vient de faire paraitre "Raviver les braises du vivant". Un essai passionnant, qui nous invite à regarder le monde autrement et à s’affranchir des passions tristes que sont l’impuissance et le découragement.
... il confronte sa pensée au terrain et nous entraine sur des sentiers hors-piste. "Manières d’être vivant" et "Raviver les braises du vivant", ses deux derniers essais, sont publiés aux éditions Actes Sud. Il nous invite à repenser notre rapport à la nature.
...
"Un monde sans abeille, c’est un monde littéralement inhabitable. Ce n’est pas simplement inesthétique, c'est tout le schéma du vivant qui change : un monde sans abeille, c’est un monde sans personne."
"La très vieille découverte du levier me fascine : le levier permet d’agir sur quelque chose de plus grand que vous. Il faut donc inventer des leviers qui permettent d’être effectifs sur la nature qui nous dépasse."
...
"Mon problème n’est pas un problème de morale mais de cosmologie : on s’est trompés en concevant le monde comme un ranch dont il fallait s’occuper. On s'est trompés, nous sommes façonnés par les vivants ."
"Ou bien on exploite, ou bien on sanctuarise le vivant. Or, la possibilité de vivre ensemble existe depuis toujours dans le vivant. Établir une relation diplomatique avec le vivant, c'est une manière d’ouvrir un troisième espace de possible."
"Le pistage, c’est le goût du détail révélateur, l’idée qu’il y a des traces de structures cachées qui sont visibles. C’est ce que j’essaye d'instaurer dans mes écrits aussi : un lien entre philosophie et pistage, une philosophie de terrain."
"La philosophie m’a fasciné parce que j’avais un sentiment de désorientation à l’égard de l’existence. J’ai pressenti tôt que la philosophie pouvait constituer une carte. C’est-à-dire qu’elle a pour vocation de nous orienter dans un monde compliqué."
Les invités Baptiste Morizot, philosophe, maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille
Ndlr :
- sortir de la conception dualiste animal/nature - homme ++
- on a besoin de ce type de rapport au vivant pour PRENDRE LE PARTI DE L'ANTHROPOCÈNE... => contacter et valoriser ACT
Présentation
Labo de l'école Urbaine @École urbaine de Lyon
Conférence
Afin de donner une vision d’ensemble de l’Anthropocène, François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement, chercheur à l'Université de Liège, enseignant à Sciences Po et à l’Université libre de Bruxelles et membre du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), présentera l’Atlas de l’anthropocène (Presses de Sciences Po, 2019). Cet ouvrage, réalisé avec Aleksandar Rankovic et l’Atelier de cartographie de Sciences Po, multiplie les points de vue et mobilise tant les sciences sociales et que les sciences expérimentales pour montrer le caractère systémique des problèmes environnementaux qui surgissent de manière éparse. Il connecte les questions de réchauffement climatique, de chute de la biodiversité ou encore de pollution avec leurs conséquences sociales et politiques.
Intervenants François Gemenne, politiste, chercheur dans un département de géographie
En coopération avec The Shift Project
Transcription : ... holocène ... l'homme est devenu la principale force de transformation de la planète. Anthropocène, concept politique ... cission des sciences naturelles d'un côté et des sciences humaines et sociales, de l'autre. Nous en payons un peu les pots cassés. ... On se trouve face à un pb dont on doit faire notre nostra coulpa. La terre et le monde ne sont pas deux entités séparées. Ces transformations sont en réalité provoquées par un petit groupe, essentiellement d'hommes. Capitalocène, oligoanthropocène. Sens par rapport à la perspective de sortie. Avant tout terriens et terriennes. /asile, immigration et a : interrogation la plus brutale faite à la manière de notre identité collective. savoir si nous allons considérer celui qui est au-delà de nos frontières comme un étranger ou une partie de nous-mêmes. Notre responsabilité. On fait tous partie du même TOUT, du même groupe social, d'une même humanité. Déterminer comment les accueillir : les repousser ou les accueillir comme partie de nous-mêmes. Q centrale de la nouvelle encyclique du pape. Nos frères, nos semblables ou des étrangers ? Kent /concept d'hospitalité universelle à partir du constat que la terre est sphérique. Impossible d'établir un droit de propriété car nous sommes réduits à cette sphère.
/relations internationales
signaux passé au rouge. Conscience plus grande dans l'opinion grâce aux marches et grèves des jeunes. /publicité de life en 1962 par entreprise pétrolière faire fondre des glaciers, publicité holocénique. N'imaginait pas notre impact sur la terre. L'impossible de l'époque s'est réalisé. État d'esprit où nous séparions la terre et le monde. Depuis, records de températures battus tous les ans depuis 2014, Tendance de long terme. >1990 que des hausses de temp ! ~50 ans >sec guerre mondiale consommation repartie à la hausse, baby boom, golden sixties, très forte croissance des émissions de gaz à effet de serre. Peu connu : 2 générations entre émissions et impacts (nos actions et les conséquences).Ça va aller de mal en pis pendant les 50 prochaines années. En démocratie, temps du mandat court, résultats à long terme pas vendeur. Grave difficulté que nous sous-estimons. Prisonniers de ces contraintes de court terme. Obj avec des termes qui dépassent ceux qui s'y engagent. ex en 2015 accords de Paris. Horizon lointain, mais rien sur le chemin à parcourir et baliser. ex perdre 100 g/mois ou 3 g/j pour 10kg en 2050. Nous laissons filer les concentrations de GES dans l'atmosphère. fixe sous l'holocène. 337 ppm né now 416 ppm. 450 limite des 2°C. 2-3 ppm/an. La crise covid-19 nous place sur la bonne trajectoire (7-8%/an de baisse). Aveu d'impuissance. Permet d'avoir conscience de l'effort.
...
La fonte de la glace antartique provoque une hausse du niveau des mers de 60m et pourrait intervenir dans 150 à 200 ans. Cela génère un défi pour les États dont les limites actuelles sont tout sauf inéluctables. ... Qui est responsable ? Les États, les gens, les entreprises ? Qu'est-ce qu'on considère comme équitable ? Les engagements de l'accord de Paris est notoirement insuffisant et ne sont même pas respectés. Ce qui m'inquiète le plus c'est de ne voir l'action que dans le cadre des frontières nationales. Sur une terre sphérique, ça ne suffira pas. La lutte contre le changement climatique : la France doit faire bien plus que sa part, ensemble et avec les autres. Prisonniers de 3 pb fondamentaux : - pas de liens entre les ém de GES et les impacts subis par ce pays. Aucun pays n'a intérêt à agir. Donc agir pour tous et non pas pour soi. - Décalage entre les ém de GES produits par une génération et les impacts subis par cette génération. Agir pour des gens pas encore nés. - Énormément de gens souhaitent encore le statu quo ! Donc la notion de transition est obsolète. Nous gardons des instruments qui datent de l'holocène. Défi collectif de la vision du monde dans lequel nous souhaitons vivre. Agir au-delà de nos frontières, en TERRIENS, les 9 limites planétaires définies sous la houlette de rochtrom?? se définir en tant qu'HUMANITÉ.
1:27 : questions
/incendies en Californie impact mais on ne peut pas relier pour mécanisme de compensation.
/littoral : repli stratégique du conservatoire du littoral, volonté de le faire partager. L'amée Fr aussi à 50/60 ans. Enjeu sur l'adaptation des sonars sous-marins. Vision de long terme. Mais globalement, le politique dans posture réactive plutôt que proactive. ex. asile/migrations. >>enjeu /démocratie Chambre du long terme à la place du sénat, droit de vote pondéré selon l'age de l'électeur.
/rendre ces ressources plus disponibles : sont dans le domaine public coûte 25 € transformer une partie en matériaux pédagogiques à disposition des enseignants
et /participation de groupes comme convention /démocratie il n'y a pas de majorité démocratique aujourd'hui ex inde, usa, brésil, australie, élus sur anti-climat/anti-biodiversité. Comment la construire ? /alphabétisation écologique de la population dont pers âgées par des conv citoyennes ressorties comme 150 greta thunberg ; l'étendre aux mairies comme processus délibératif. Gens aliénés /choix collectifs qu'ils peuvent faire. Résoudre la crise de la démocratie représentative IMPÉRATIF.
/angoisse : lignes de lumière ? Le confinement a été une catastrophe. Ce n'est pas une crise car pas éphémère. Pas de retour à la normale ! C'est ce que nous dit l'anthropocène, transformation durable. Réapprendre à vivre pour tenir dans le long terme. ARRÊTER DE PARLER DE CRISE
Comment on fait ?
- Faire son deuil du monde d'avant. Conditions de vie vont changer, renoncer à colonisation généralisée, rendre à l'état sauvage. Zones habitables ou non, objectivations ?
- Ne pas se voiler la face.
- Se ré-approprier les choix collectifs
- Construire un projet politique
Arrêter de percevoir ça comme des contraintes temporaires à échapper. En faire un VRAI projet POLITIQUE ENTHOUSIASTE ex. construction européenne, s'en inspirer. Déléguer à des entités supra-nationales.
revue gratuite anthropocène 2050 ++
/the conversation /pierre charbonnier /mobilisation du gouv chinois /annonce à la tribune de l'ag de l'onu de relever obj de lutte contre chgt, neutralité carbone en 2060, obj ambitieux, renonce à l'idée de croissance infinie IMPORTANT : voie de passage possible bien que non démocratique : tragique car dictature alors que nos démocraties n'y sont pas arrivées à avoir le même niveau d'ambitions. La chine a des pressions intérieures sociales et position unique d'être coupable et victime. Peut donc prévoir à long terme.
Connu / https://twitter.com/RaphieJarrige/status/1313511088525377537
"
Raphaëlle @RaphieJarrige Niveau 1 :
En place pour la conférence sur l'atlas de l'anthropocene avec @Gemenne
organisée par les collègues de @CSTI_UJM
@Univ_St_Etienne
dans le cadre de #FDS2020. Salle comble limitée par la jauge réduite, bravo pour la mobilisation !
6:07 PM · 6 oct. 2020·- 1 Retweet 1 Tweet cité 5 J'aime
Raphaëlle @RaphieJarrige · 6 oct. Niveau 2 :
Un évènement qui marque la rentrée de l'anthropocene de l' @EcoleUrbaine. Une question qui dynamise complètement leurs recherches: comment penser la ville et l'urbanisation dans cette aire de l'anthropocene. Une mission qu'ils s'imposent: être acteur du debat
"
Ndlr : le contacter à l'Université de Liège en tant que chercheur ? ACT
Les analyses des résultats du second tour des élections municipales 2020 ont souligné la victoire des écologistes. Mais ce succès a recouvert une tendance nouvelle, l’émergence de listes participatives et d’innovations démocratiques, qui ont remporté 66 communes.
...
derrière cette « vague verte » qui a attiré l’attention médiatique, se cache une autre réussite : celle des listes citoyennes et participatives. Soixante-six d’entre elles ont remporté une victoire au second tour [1].
Certes, leur succès reste minime à l’échelle nationale. Mais un mouvement de fond a su émerger, puis s’imposer dans certains territoires. « Ce sont des listes qui ont pour but de vraiment changer la posture de l’élu, de faire en sorte que le maire ne décide pas tout seul, qu’il décide avec les habitants », rappelle Thomas Simon, coordinateur de l’association Action commune qui accompagne ces listes participatives dans leur évolution.
Plus de 400 listes citoyennes en 2020
...
[1] 66 listes participatives ont gagné les élections, dont 10 communes de moins de 1.000 habitants, 33 communes entre 1.000 et 10.000 habitants, 18 communes entre 10.000 et 100.000 habitants, et une commune de plus de 100.000 habitants (Annecy).
Chronique
Si notre chroniqueuse se réjouit de la victoire des écologistes aux municipales, elle considère qu’on ne peut pas parler de « vague verte », notamment du fait de l’abstention record. La bataille culturelle est loin d’être acquise.
...
cela ne dit rien de définitif sur une victoire de l’écologie dans l’opinion. Il suffit de regarder les chiffres de l’abstention pour écarter l’idée de massification. Soit le sentiment d’urgence écologique et sociale ne se répand pas si largement — ce qui reste édifiant au regard des enjeux —, soit la désaffection pour les politiques se répand plus rapidement. Au croisement des deux, il y a la mobilisation d’un électorat restreint qui fait gagner des projets nouveaux. Cela ne veut pas dire qu’il y a une demande majoritaire d’écologie radicale, ni que les habitant-es et les acteurs économiques vont accepter demain sans broncher de municipaliser l’eau, d’accueillir dignement les migrants, de réduire la place de la voiture en ville, de renoncer aux grands stades ou aux partenariats publics-privés, de baisser significativement la consommation de ressources et la matière produite, de développer la sobriété dans tous ses aspects ni qu’on échappera à des phénomènes de gentrification.
...
L’écologie est de plus en plus attendue, non à droite sur son réalisme économique, mais à gauche, sur son anticapitalisme et sa radicalité. Elle est devenue clivante. Partout, que cela ait été impulsé ou non par les listes concernées, on a assisté à des levées de boucliers d’intérêts économiques et particuliers, à Toulouse ou Lyon comme sur certains plateaux télé. Ça avait commencé avec Greta Thunberg, ça se poursuit avec certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat : la violence des attaques oblige chacun à se positionner et révèle des projets politiques opposés, qui touchent de plus en plus aux grands projets d’infrastructure et à l’économie, bien au-delà de la vision consensuelle d’une écologie bio–vélo. On rentre dans le dur.
L’accélération et la dégradation brutale de la précarité, du climat, des pollutions et de la biodiversité
Cette bataille culturelle, nous en avons été les artisans par la réflexion intellectuelle qui s’est ouverte sur le lien indissociable entre justice sociale et urgence écologique, sur l’Anthropocène et notre rapport aux écosystèmes, par sa traduction politique, qu’elle soit institutionnelle ou en marge du système, dans des éléments de programme sur la fiscalité ou les traités de libre-échange, dans des manières différentes d’être terrestres, de vivre et d’habiter un lieu, par des actions de terrain, de l’entraide et de la désobéissance, par des opérations coups de poing destinées à ouvrir notre fenêtre d’Overton [1]. En bref, de manière générale par le trépied de la transformation sociale : un réseau de résistances, la construction d’alternatives et de l’éducation populaire.
...
Au-delà des analyses électorales et sociologiques, c’est probablement l’élément nouveau le plus décisif car c’est celui qui affecte nos vies et notre avenir bien plus sûrement que tous les scrutins passés et à venir.
Pour ces nouvelles équipes municipales, c’est maintenant que les difficultés commencent
...
considérer le réel avec lucidité et vertébration politique certes, mais sans fausse polémique ... parce qu’il y a — au mieux — urgence, je crois qu’on ne peut pas faire la fine bouche sur tout ce qui peut permettre de préserver ne serait-ce que quelques grammes de vivant et de justice sociale ... Il est très dur de gérer une ville de manière réellement écolo et sociale, même avec les meilleures volontés, quand on est englué dans un système capitaliste et productiviste. Les mairies ne sont pas des baguettes magiques et ne disposent pas de tous les leviers, en particulier fiscaux ou législatifs. Il ne faut pas donc y placer trop d’espoirs qui seraient fatalement déçus ... le Capitalocène ou la résilience ... débitumisation
...
que ce soit des élu-e-s citoyennes, Europe Écologie Les Verts, France insoumise ou je ne sais quoi, rien ne se passera de significatif sans mobilisation et réflexion du dehors, c’est-à-dire de nous. Une pression à la fois radicale car dégagée des tensions du pouvoir représentatif et amène, car l’objectif n’est pas d’affaiblir ni de braquer mais bien de pousser de potentiels alliés. Tout l’enjeu, selon moi, est désormais là. Et nous ne renoncerons à rien.
[1] Cette notion théorise un espace fluctuant, sous la forme d’une fenêtre dans laquelle se situe ce qui est politiquement acceptable par le public. Cela peut prendre la forme de ballons d’essai volontairement provocateurs pour voir comment l’opinion réagit ou de légitimisation de formes d’actions considérées comme violentes ou encore de rendre des choses jusqu’ici tacitement admises inacceptables.
[2] L’irénisme est l’attitude qui consiste à minimiser les désaccords et conflits pour parvenir à la concorde à tout prix.
Ndlr :
- espace d'Overton ~acceptabilité sociale ? ACT
- irénisme : acheter la "paix sociale" ? ACT
Damien CAREME Globe terrestre Europe-Afrique @DamienCAREME ·
4h
Adaptée aux circonstances actuelles...Je veux partager. Ecoutez...
disponible jusqu'au 02.04.20
politique - 37 min - tous publics
présenté par : Marina Carrère d'Encausse
Après la diffusion du documentaire «Le temps des arbres» indexé à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?IU9vbw, Marina Carrère d'Encausse poursuit le débat avec ses invités. A l'heure où l'humanité est à la croisée des chemins, les hommes redécouvrent les infinies richesses et vertus des arbres avec pour devise : humus, humain et humanité. Du bûcheron au simple citoyen en passant par l'agriculteur, tous ont tissé un lien intime avec l'arbre et oeuvrent pour qu'il retrouve pleinement sa place dans les villes comme dans les campagnes.
Invités :
- Marie-France Barrier, réalisatrice
- Jonathan Guyot, président et co-fondateur de ALL 4 TREES
- Yann Laurans, directeur du programme biodiversité - IDDRI
- Cécile Leuba, chargée de campagne forêts - Greenpeace
disponible jusqu'au 02.04.20
animaux & nature - 67 min - 2019 - tous publics
La réalisatrice Marie-France Barrier est partie à la rencontre de forestiers, d’éleveurs, de vignerons, d’institutrices, de médecins ou de simples citoyens qui ont mis l’arbre au cœur de leur vie et de leurs métiers. Ils nous en racontent tous les bienfaits.
Nathalie et Clément est un couple d’agriculteurs bio de la région de Castre qui a décidé d’auto-construire sa maison en bois.
Un projet qu’ils mènent en circuit court c'est à dire en utilisant la matière première venue de la plaine et de la forêt voisines.
Xavier comptable devenu propriétaire forestier s’attache à réconcilier besoins économiques et écologiques.
Delphine et Benoit ont planté plus de 500 arbres pour faire revenir la biodiversité au cœur de leur vignoble. Grâce au retour de l’arbre, les insectes, les chauves souris et les oiseaux sont devenus des partenaires de production pour ces vignerons qui travaillent avec eux et non plus contre eux.
Et, il y a aussi des professeurs qui éduquent et des médecins qui soignent les enfants aux bienfaits des arbres.
A l’heure où le climat se réchauffe dangereusement, l'arbre est sans doute notre meilleur partenaire pour faire éclore un avenir fertile, optimiste et résilient.
réalisé par : Marie-France Barrier
Suivi du débat indexé à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?OcTGgA
50 minutes
Faut-il en finir avec l’obsession de la croissance ? L’objectif de l’ouvrage d'Eloi Laurent est de montrer que nous gouvernons aujourd’hui nos économies avec de mauvais indicateurs - la croissance et le PIB – qui détournent notre attention des véritables défis.
Sortir de la croissance © Getty / Carol Yepes
Invité du jour
Eloi Laurent est économiste à l’OFCE et professeur à Sciences-Po et à Stanford.
Il est auteur de Sortir de la croissance http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Sortir_de_la_croissance,_mode_d%E2%80%99emploi-9791020907769-1-1-0-1.html, (éditions LLL) et a réalisé la préface et la traduction du Petit manuel de justice climatique à l’usage des citoyens de James Boyce (éditions LLL) http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Petit_manuel_de_justice_climatique_%C3%A0_l_usage_des_citoyens-9791020908032-1-1-0-1.html.
D'après Eloi Laurent, l’économie actuelle impose une vision biaisée du monde social et déterminent des choix collectifs cruciaux qui sont à peine débattus dans l’espace public.
Les politiques publiques sont-elles orientées vers le #bienêtre ? "Le bien-être des personnes est la valeur cardinale à défendre. La santé est l'interface qui permet de comprendre le lien entre le bien-être et la question écologique." #EloiLaurent économiste pic.twitter.com/SB0GjJ3Fgp— La Terre au Carré (@LaTacfi) January 20, 2020
Transcription : ... un économiste qui s'intéresse à l'environnement : espècre râre ? Oui, quand on regarde
économiste sociale-écologie ... l'État joue CONTRE le système social = définition du néolibéralisme ... la décroissance n'est pas le sujet, viser directement le bien-être ...
L’emploi de ce concept pointe un mal que seules des solutions numériques seraient à même de soigner… alors que le problème se situe dans le rapport à l’école, à l’information ou dans la réduction des effectifs de la fonction publique.
Tribune. Popularisé en 1996 par Bill Clinton qui parle de «digital divide», le concept de «fracture numérique» est dès ses origines marqué par une forte empreinte idéologique et s’inscrit en France dans la lignée de la «fracture sociale». Bien que contestée par la plupart des chercheurs, la notion revient fréquemment dans le débat public. L’emploi abusif de cette expression est loin d’être sans conséquence. C’est ce que nous démontrons à l’issue de l’exploration Capital numérique, une étude qui s’est intéressée aux pratiques numériques d’habitants de quartiers prioritaires.
...
ce n’est pas le numérique qui renforcera la confiance de Rémi et Makatouch en eux-mêmes, et encore moins à l’égard des institutions. Même constat avec des collégiens et collégiennes de 9 à 14 ans. Pour eux qui maîtrisent Wikipédia mais ne voient son utilité que dans un cadre scolaire (comme le dictionnaire), les difficultés ne sont pas d’ordre numérique. Elles tiennent d’abord au rapport à l’école et à l’information.
...
Parler de fracture numérique, c’est donc essentialiser les difficultés et supposées lacunes des personnes sans interroger les mécanismes de leur (re) production. On place les dysfonctionnements du côté des utilisateurs, pour lesquels on déploie des programmes d’«inclusion» et de «pédagogie», sans s’intéresser à la façon dont les services, interfaces et dispositifs d’accompagnement numérique sont conçus. Prennent-ils en compte les situations des personnes ? Répondent-ils à leurs besoins ?
Prenons l’exemple de la dématérialisation. Loin de simplifier les démarches administratives, elle numérise leur complexité.
...
recours de plus en plus fréquent à des volontaires en service civique, des travailleurs de courte durée et parfois même des bénévoles pour faire de la «médiation numérique» - au guichet ou lors de formations ad hoc. Sur le terrain, ces aidants viennent surtout en renfort des travailleurs sociaux débordés par la réduction des effectifs et l’envol de leur périmètre d’activité sur un volet «numérique» qu’ils maîtrisent peu. Mais sont-ils seulement armés pour ?
...
C’est pourquoi nous demandons une politique ambitieuse de maillage du territoire par des lieux physiques avec un accueil par des professionnels, formés au métier. Car dans une société qui se numérise à marche forcée, l’accompagnement numérique ne peut pas s’improviser. Surtout, nous appelons à une véritable éducation aux enjeux de la société numérique tout au long de la vie, qui ne se limite pas à savoir utiliser quelques outils ou services numériques. Car comprendre les enjeux de la numérisation de la société, c’est avoir les clés pour moins la subir.
Ndlr : faut-il demander ou imposer ? Faut-il se soumettre à la politique actuelle ou que les médiateurs accompagnent les projets, les conflits et controverses en rapport avec cette problématique de manière globale et systémique DONC EN RÉSEAU ? cf pj mpt (réseau de médiateurs généralistes + réseaux de lieux d'accueil généraliste dans chaque quartier, chaque village, arcdev2) ACT
La monnaie du bien commun
« Le bien commun doit avoir sa monnaie »
Nous ne parlons pas ici d'un mouvement, ou tout du moins pas encore.
Nous aimerions que cela le devienne, ou que l'idée dont il est question ici, soit reprise par des mouvements tels que ceux que nous avons présentés...
Nous espérons que cette idée vous inspirera et que vous contribuerez à sa diffusion !
...
S'il est une chose qui nous apparaît évidente, c'est la puissance des conditionnements culturels. Même dans les mouvements que nous avons mis en avant dans cette section, la plupart des réflexions et propositions, pour justes qu'elles soient, restent enfermées dans un cadre de pensée conditionnée en particulier par le fait que certaines pratiques ont été hissées au niveau de valeurs républicaines. Drapées de ce glorieux manteau, comment pourrait-il nous venir à l'esprit d'y toucher ?
Que pointe-t-on du doigt précisément ?
La logique de redistribution de la richesse par la fiscalité présentée comme symbole de solidarité nationale
...
Dès lors que la monnaie se crée par décision humaine, le collectif n'a plus besoin de fonder ses recettes sur l'accaparement d'une partie des revenus des uns et des autres : il n'a qu'à créer ce qu'il lui faut à la hauteur de ce qui est reconnu d'utilité commune.
...
L'american way en life, qui préside comme modèle de civilisation, aurait besoin, selon les estimations faites, de 5 planètes pour pouvoir être étendu au monde entier. Le seul avenir qu'il ait est l'impasse suicidaire et la crise écologique qui pointe son nez n'en n'est que l'avertissement visible.
Licence de la fiche : Creative Commons BY-SA
Description : Jusqu'en 1990, la très grande majorité des personnes pensaient qu'il était impossible de travailler de façon efficace à plus d'une douzaine de personnes sans mettre en place une hiérarchie ... 1991, Linus Torvalds, ... annonce le 26 août 1991 sur le forum Usenet ... 1997, Eric Raymond publie en ligne la première version de son texte "La Cathédrale et le Bazar ... Linux ... logiciel libre ... 2000, Jean-Michel Cornu publie en ligne la première version de "la coopération nouvelles approches3." qui propose les neuf lois de la coopération en s'appuyant sur la cathédrale et le bazar d'une part, et sur des expériences personnelles en dehors du développement logiciel : association Vidéon télévision participative et l'Internet Fiesta (fête mondiale de l'Internet qui s'est appuyée en 1999 et 2000 sur les principes du logiciel libre appliqués à la réalisation d'événements) ... 2001, un groupe informel naît de structures environnementales (Tela Botanica, Ecole et Nature, les écolos de l'Euzière) ... 2001 également, se crée l'association Créatif ... guides animés par Philippe Cazeneuve ... + collectif I3C de l'internet créatif coopératif et citoyen4 ... 2002 Brest réseau I4C 4eme C rajouté / convivial 5 ... 2002, le réseau Ecole et Nature, / Marc Lemonnier publie guide "Fonctionner en réseau"6 ... réseau Tela-botanica botanistes francophones 7 , créé en 1999 / Daniel Mathieu, s'appuie / livre la coopération nouvelles approches &/réflexions réseau Ecole et Nature pour le mode de participation de ses membres. En 2013, atteint 20000 membres.
2004, Fondation Internet Nouvelle Génération groupe /l'Intelligence Collective8. + Michel Briand, forum des usages coopératifs10 Brest ... les étés TIC11 à Rennes à partir de 2009 devenus en 2013 "tu imagines ? Construits !12" ou bien encore les rencontres Moustic13 à Montpellier à partir de 2005 ... les rencontres des acteurs de l'internet francophone, plus ancienne manifestation française de l'internet crées en 1997, accueillent une série d'ateliers / coopération. Le croisement des réseaux s'organise autour du site Intercoop14 ...
2010, l'association Outils Réseaux, formation Animacoop15, "animer un projet collaboratif"
2011 Imagination for People, plate-forme internationale & communauté / repérer et soutenir les projets sociaux créatifs + groupe /l'innovation monétaire de la FING + groupe des animateurs de groupe, AnimFr, créé /Outils Réseaux, Brest Métropole Océane et Imagination for People. + 2011-2013, projet européen CoopTIC, piloté /SupAgro Florac former des formateurs en coopération en Belgique, Catalogne et France ... groupe Question Numérique de FING ... +"La coopération expliquée à mon beauf" / groupe AnimFr +présentation d'ensemble "la coopération en 28 mots clés" exposée /Animacoop + premier MOOC francophone ITYPA "Internet, tout y est pour Apprendre" ... 2013, groupe Adeo définit sa stratégie produits, achats et supply chain / dix prochaines années ... +logiciel en ligne Assembl développé /Imagination for People avec Institut du Nouveau Monde Québec /faciliter réalisation cartographies textuelles ...
Connu / https://da32ev14kd4yl.cloudfront.net/versioned/jmichelcornu/docs/Guide%20animateur/Guide%20animateur2.pdf
Ndlr : - que de souvenirs... - Un oubli peut-être, l'importance de l'avènement de l'internet rendant possible l'approche holomidale. - Un point clé : documenter, partager en ligne de manière didactique, animer ... - un constat, apparition du mot collaboratif non commenté, pas signifiant ? ACT
Carte participative en ligne
https://sentinellesdelanature.fr
est une nouvelle application mobile pour protéger l’environnement. Elle permet aux citoyens de pouvoir signaler des atteintes à l’environnement lors de promenades, par exemple. Elle permet de géolocaliser l’alerte qui sera envoyée à une association à un membre de France Nature et Environnement, qui a son tour validera ou non l'alerte comme un danger pour l'environnement. L'association accompagne ensuite le citoyen dans la plainte qu'il va adresser à la mairie de sa commune.
C'est Xavier Métay, le coordinateur de France Nature Environnement Pays de la Loire pour l’application et le projet Sentinelle de la Nature, qui nous raconte le projet.
Transcription : ... médiation de l'environnement ... carte pour signaler les atteintes à l'environnement ...
Ndlr : la cartographie repose sur osm ++
faut-il impérativement un tél mobile pour accéder à cette appli ? NON, le dépôt sur la toile fonctionne aisément en positionnant manuellement sur la carte la localisation. ++
L'urine, un engrais liquide plutôt inattendu pour fertiliser les sols à moindre coût…
2 septembre 2019 à 07:22
durée : 00:02:38 - L'Édito carré - par : Mathieu Vidard - Quand on pense à tout ce que nous perdons chaque jour dans la froideur de nos cuvettes, alors que nos urines pourraient être réutilisées comme engrais d’appoint ou comme fertilisant principal grâce aux deux nutriments essentiels qu’elles contiennent : l’azote et le phosphore.
2 890 vues - 285 - 4 - 35,3 k abonnés
Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le 24 septembre 2019
Vidéo entière de la conférence (avec minutage des questions dans la description) : https://youtu.be/j48hBShnfB0 i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?o8gZYw
Le poids de cette vidéo a été réduit, pour diminuer sa consommation énergétique et donc les émissions de gaz à effet de serre induites, grâce à un tutoriel mis à disposition par le think tank The Shift Project :
https://theshiftproject.org/guide-reduire-poids-video-5-minutes/
Site de Jancovici : https://jancovici.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/jeanmarc.jan...
Catégorie Science et technologie 113 commentaires
Ndlr : exemple de vidéo que l'on peut projeter pour illustrer un débat sur l'urgence car il montre bien en quoi urgence climatique et urgence politique sont intimement intriquées => avoir la transcription ACT
2 581 vues - 165 - 1 - 292 abonnés
📣 "Depuis des années, je lie la protection de l'environnement et le droit du travail, je ne veux pas le savoir marcher séparés, tout est fait pour les diviser ! Moi je m'efforce au contraire de les lier et de montre qu'ils ont un adversaire commun et il s'agit de lutter main dans la main" - François Ruffin, La Bascule - Pontivy.
▶️ Lundi dernier, La Bascule acceuillait François Ruffin pour uen discussion autour de son prochain ouvrage : "Il est où le bonheur ?". 2 heures d'échnages dans lequel il nous explique notamment la nécessité urgente de décoréler le bonheur de la croissance et du PIB !
Interlocuteur.rice.s :
👉 François Ruffin - Député La France Insoumise
👉 Mathilde Imer - Gilets Citoyens, Garante de la convention citoyenne
👉 Maxime de Rostolan - Co-fondateur de La Bascule
🗣 L'autre moitié de la discussion s'est faite sous format Fishbowl qui est un format de conférence permettant au public de venir s'asseoir aux côtés des intervenant.e.s et de participer aux débats. Dès qu'une chaise se libère une autre personne peut venir s'asseoir pour enrichir le débat et ainsi de suite ...
Les bénévoles de La Bascule et les personnes qui sont venues (l'événement était bien ouvert au public) ont alors pu débattre avec François Ruffin pendant près d'une heure notamment sur els questions de convergence entre le mouvement climat et les gilets jaunes, sur la possibilité de création d'un front populaire écologique, et allant jusqu'à poser la question de sa candidature aux élections présidentielles de 2022 !
Catégorie Actualités et politique 20 commentaires
Transcription : ... Langouët++ ...
17 septembre 2019 à 08:43
durée : 00:23:55 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre, est l'invité du grand entretien. Il publie "Préparer les petits à la maternelle" (sous sa direction), aux éditions Odile Jacob.
...
Sur les enjeux du "parcours 1000 jours", qui peut réduire à terme les inégalités : "Quand l’État intervient, l’enveloppe sensorielle autour de l’enfant est plus stimulée, et son cerveau se développe mieux" #le79Inter
...
Ndlr :
- indexer l'article en entier ACT
- téléverser ACT
- Nommé par Macron, mais reste centré sur son domaine d'expertise sans esprit partisan, vérifier ACT
La Maison des Peuples et de la Paix, Réseau de 40 associations a été interdite de séjour dans un lieu en coeur de ville qu'elle occupe depuis 35 ans pour des raisons de sécurité.
Elle demande que des travaux soient engagés et, qu'en attendant, elle soit relogée en Centre ville .
[ 991 participations ]
Pétition mise en ligne le 11 septembre 2019
Proposée par Cyberacteurs
En partenariat avec Toutes les associations du réseau
Elle sera envoyée à Xavier Bonnefont, Maire d'Angoulême, Jean-François Dauré Président du Grand Angoulême , Alain Rousset, Président de la région NA, Mme Lajus, Préfète de la Charente.
Elle prendra fin le : 11 décembre 2019
La MPP est un réseau associatif, avec un format très rare en France, qui a été créé il y a plus de trente ans dans un contexte local marqué par une forte volonté municipale de soutien au monde associatif. Elle était alors formée d''une vingtaine d'associations, dont une dizaine représentait les communautés étrangères, trois ou quatre étaient des associations de solidarité avec le Tiers-Monde, autant étaient des associations de défense des Droits de l'homme, et une avait mis au coeur de son action l'anti-militarisme.
Toutes ces associations se regroupent autour d'une Charte dans laquelle sont reprises toutes les valeurs que nous souhaitons défendre sans relâche.
Aujourd'hui, ce réseau est composé de 40 associations :
Les Associations Adhérentes Actives
- AADMIE-resf16
- Amnesty International : Association internationale de lutte pour la défense des droits humains.
- APM - A Portée de Main : A.P.M contribue à l'amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. Pour cela, A.P.M travaille sur 4 axes
- Asso. Transféministe de Charente
- ATTAC 16
- Bac à Sable : Le Bac à Sable a pour but d'organiser des expositions, projections, concerts, performances, sur le secteur d'Angoulême.
- BAOBAB : a pour but de promouvoir et de défendre les droits des étrangers et de leur famille dans le respect des droits fondamentaux.
- Charente Palestine Solidarité
- Chorale Bab Elzamaana : Bab Elzamaana, c'est le nom que se sont choisis les membres de ce groupe vocal, unis par une belle harmonie pulsée, épicée, engagée.
- Collectif A : La volonté du collectif est de créer une plate-forme de questionnements et d'expérimentations autour du continent africain et ses tribus.
- Collectif Hardpörk'n'Prod : Le collectif Hardpörk'n'Prod a pour objet de soutenir et aider les groupes de musiques alternatives dans leurs démarches de diffusion, de promotion et de production discographique.
- Collectif la Charente se bouge pour la planète
- Collectif Vigilance OGM et Pesticides 16
Le collectif vigilance OGM de la Charente agit pour la protection de l'environnement, la préservation de la biodiversité et la sécurité alimentaire. - Cyclofficine d'Angoulême : La Cyclofficine d'Angoulême est un atelier associatif participatif et autogéré de réparation de vélos. Leur but est de favoriser la pratique du vélo au quotidien par l'échange des savoir-faire autour de la mécanique vélo et le réemploi de pièces vélo inutilisées.
- Fédération des CIGALES : Les CIGALES (Clubs d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l'Épargne Solidaire) ont pour objectifs aussi de promouvoir les finances solidaires... et d'accompagner à la création de nouveaux Clubs.
- Femmes Solidaires
Une association de bénévoles qui organise des permanences afin d'écouter, soutenir et accompagner d'autres femmes dans leurs différentes démarches. - Les Amis du Monde diplomatique
- Les Petits Débrouillards Nouvelle Aquitaine : Depuis plus de 20 ans, l'association des Petits Débrouillards propose à tous les publics des activités scientifiques et techniques.
- L'association de soutien aux Jardins de l'Osme : Les Jardins de l'Osme sont une ferme familiale bio située à Longré, au Nord du département de Charente. Pour vivre de leur activité, Ils ont fait le choix de la vente directe, sous la forme de marchés et de distributions au sein de l'AMAP à la MPP.
- Planning Familial Charente : Le Planning Familial est un mouvement féministe et d'éducation populaire.
- Pueblos y Paz : Le but de l'association est de favoriser les échanges interculturels avec l'Amérique latine et ainsi soutenir des projets de développement issus d'acteurs locaux.
- SEL , Etchangeons16 : Le SEL (Système d'Echange Local) Et-changeons 16 permet l'échange de services, de savoirs et de biens, SANS ARGENT en Charente.
- Sisyphe Video : L'association Sisyphe vidéo propose une série d'activités dans le domaine de l'éducation à l'image
- Soup'ô'Potes : L'association régit par la loi de 1901 a pour objet de lutter contre l'exclusion par le biais de distributions alimentaires et la mise en relation avec les partenaires sociaux compétents.
- Vélocité de l'Angoumois : Rassembler les cyclistes du Pays de l'Angoumois et défendre leurs intérêts ; promouvoir l'usage du vélo, en particulier en milieu urbain, comme moyen de déplacement quotidien sécurisé .
Les Associations Adhérentes Associées
ADHEOS : ADHEOS propose à toutes et à tous un accueil chaleureux, un bar associatif, une médiathèque, puis dispose d'un bureau et d'une salle de réunion. Les entretiens individuels et anonymes sont possibles sur rendez-vous, avec des membres du bureau et personnes habilitées ; puis en cas de nécessité, avec nos conseils juridiques et psychologues.
AHVEC France : Missions de développement d'actions au Cameroun.
Les Amis du Musée de la BD : L'association a pour but de participer aux activités du Musée et à l'enrichissement des collections.
Amadéa : Association qui aide les malgaches à être les acteurs de leur propre développement.
CCFD - Terre Solidaire : L'association soutient des programmes de développement. Elle sensibilise l'opinion publique à la situation des pays pauvres.
CIA - Campus Image Angoulême : Association créée en 2008 sous l'impulsion du Syndicat Mixte du Pôle Image Magelis
CIRENA : L'association "Citoyens en Réseau pour des ENR en Nouvelle Aquitaine" a pour objectif de faire émerger et soutenir des projets citoyens dans le domaine de la production à partir de ressources énergétiques renouvelables en Nouvelle Aquitaine.
Comité des Jumelages Angoulême - Villes étrangères
Association qui organise des échanges culturels : Internationale.
CRIJ Nouvelle Aquitaine
Centre d'information pour les jeunes afin de répondre à leurs questions sur tous les sujets les concernant.
Emoi Photographique : L'objectif de cette association est de promouvoir la photographie, notamment à travers l'organisation du festival l'EMOI PHOTOGRAPHIQUE.
Festival du Film Court Métrage
Médecins du Monde : Association de solidarité internationale qui a vocation à soigner les populations les plus vulnérables et à témoigner des atteintes à la dignité et aux droits de l'Homme
Post Scriptum : Promotion du monde du livre auprès de tous les publics
Terre de Liens : Terre de Liens est né en 2003 de la convergence de plusieurs mouvements liant l'éducation populaire,
Terre des Hommes France
2 L'utilisation actuelle et réelle des locaux
Par convention de mise à disposition gracieuse par la Mairie, l'ensemble des associations citées plus haut ont accès aux locaux situés 50 rue Hergé, ce qui nous permet d'estimer le nombre moyen de public annuel à 3000 personnes.
La MPP est un espace pluriel et ouvert, entre espace d'accueil, avec bureaux (Sisyphe Video, Les Petits Débrouillards, HardPork'n'Prod, MPP), un lieu de stockage (HardPork'n'Prod, Les Petits Débrouillards, MPP et de nombreuses associations du réseau à plus petite échelle) et un lieu de vie (pour l'ensemble des associations et leur public) qui permet :
La mise en réseau et la mise en place de projets communs
La réalisation de nombreux événements militants et festifs
Un lieu facilitateur pour les réunions et rencontres conviviales
Un espace facilitateur d'expérimentation reconnu dans l'éducation populaire et sur les logiques de gouvernance associative.
Ainsi, nous pouvons compter, tout au long de l'année, sur plusieurs activités qui ont lieu à la MPP, précisant à chaque fois combien de visites cela représente sur une année.
Les permanences des associations Baobab, Femmes Solidaires et Planning Familial
Des réunions d'associations et des formations internes (Au moins 400 réunions pour 3000 visites)
Des réunions de collectifs portés par la MPP (Trois réunions mensuelles sur 8 mois , En moyenne 15 personnes, soit un total de 360 visites)
Des réunions de gestion de la MPP (10 CA, 24 Bureau, 5 Commissions, pour un total de 400 visites)
Un point relais pour les paniers des Jardins de l'Osme (70 personnes par semaine x 52 semaines, soit 3640 visites)
Une permanence littéraire avec l'association Post Scriptum
Les Réunions CRIJ et du COPIL
Les Rencontres Repair Café (10 rencontres avec 15 personnes, soit 150 visites)
La préparation de soupe pour distribution hebdomadaire avec Soup'ô'Potes
Des tournages de Rezonances TV (1 tournage par mois, 10 personnes = 120 visites)
Des répétitions du groupe vocal Bab Elzamaana
Accompagnement des associations avec So Coopération : 15 visites
Réunions du Collectif Educ Pop 2.0 (10 personnes combien de fois par an ?)
Réunions de Collectif 8 Mars
Ateliers créatifs avec des migrants, proposés par le Collectif A (3 ateliers avec 10 personnes, soit 30 visites)
Mais aujourd'hui, avec la réduction des jauges, ce sont des événements plus ponctuelles qui sont remises en question :
Soirées et expositions Bac à Sable
Soirées concerts avec HardPork'n&'Prod (3 concerts avec 400 visites)
Festival du Film Court (jusque 2018)
Off du Festival de la BD (3212 visites)
Web Art Reporter pendant le FFA : 80 visites
Rassemblement Service Civique : 60 personnes, 4 fois par an, soit 240 visites
Projection documentaire du Créadoc (4 par an, 50 personnes = 200 visites)
Projections de films proposées par plusieurs associations.
Exposition de l'Emoi Photographique
TOTAL DE VISITES :
Ces activités ont représenté en 2018, un total de 435 rendez-vous et 1730 heures de temps d'échanges et de partage. Nous pouvons dès à présent observer que ces chiffres sont en hausse pour l'année 2019. Suite aux réductions de jauges, il y a en effet eu moins d'événements réunissant beaucoup de monde mais plus de réunions et temps en plus petit comité. Malgré tout, nous observions déjà, avant même la fermeture du 3ème étage, et continuons d'observer une difficulté à répondre à l'ensemble des demandes, notamment pour les AG qui ont tendance à réunir trop d'individus par rapport aux jauges, ce qui nous oblige à limiter l'accès à un événement qui est pourtant essentiel à la vie associative de la MPP et de son réseau.
3 La proposition du Maire
Au vu d'un diagnostic de dégradation des conditions de sécurité sur plusieurs salles, solidité des planchers, fragilité des charpentes et normes incendies non respectées, le Maire a pris un arrêté municipal d'interdiction d'accès aux locaux à compter du 13 juillet 2019. Il propose un relogement provisoire du Réseau dans une école désaffectée dans un quartier périphérique pas du tout adapté aux besoins du Réseau.
et le positionnement de l'association :
La Maison des Peuples et de la Paix fait vivre ses actions de Solidarité en centre ville, dans les quartiers et dans toute la Charente mais n'est elle pas un Centre social ni une association de quartier. Comme la fonction première d'un centre ville est d'être un lieu de rencontres et d'animation, notre association est, avant tout, un Réseau où convergent des volontés d'animation sociale, culturelle, environnementale d'acteurs dispersés sur nos territoires. Au moment où l'opération « Coeur de ville » vise à redynamiser Angoulême nous comprenons mal que notre relogement n'en tienne aucun compte ! Pour être solidaire, valeur cardinale pour nous, la MPP tisse depuis le coeur de Ville des liens forts avec tous les lieux, centraux et périphériques, qui nous entourent.
Même si la décision de nous expulser repose sur de solides arguments, elle est lourde de sens et de conséquences pour l'avenir et le dynamisme du Réseau que nous considérons en péril.
La MPP Réseau Solidaire en danger
PDF à télécharger pour plus d'infos https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pdf/petition-mpp1-4-1-_4.pdf
Texte de la pétition
La Maison des Peuples et de la Paix, la MPP, touchée au coeur
Veut rester en coeur de Ville d'Angoulême
Considérant :
- que l'état de vétusté des locaux 50 rue Hergé incombe à la Mairie, collectivité propriétaire qui, en toute connaissance de cause, a laissé dépérir les bâtiments et n'a jamais répondu à la mise en conformité de la sécurité des bâtiments,
- que pendant 33 ans, la MPP a assuré la maintenance du site qui lui incombait et fait vivre le lieu au bénéfice de toutes et tous les Angoumoisin.e.s : débats, cafés citoyens, expositions, concerts, centre de ressources documentaires, Repair Cafés, Festival de la Solidarité, boutique équitable, Festifastoche, Festival de la BD, Quinzaine « Quand les Femmes font leur cinéma », permanences d'écoute et de soutien : pour les femmes victimes de violences, pour le Planning Familial, pour les Sans-papiers.....
- que par ailleurs faire vivre un lieu au service de 40 associations avec 1,5 poste de temps salarié est un modèle économique particulièrement économe pour tous nos financeurs.
- que pour toutes ces raisons, la MPP estime que l'avenir de ce lieu la concerne directement, ainsi que la vie du coeur de ville et, qu'à ce titre, elle mérite le soutien de la Mairie et celui de tous ses financeurs.
1) je demande aux financeurs, et particulièrement au Maire d'Angoulême, de s'engager sur la réalisation des travaux de mise aux normes des locaux du 50 Rue Hergé avec le relogement de la MPP à leur issue,
2) en attendant la réalisation des travaux sur le site actuel, je demande que la MPP soit relogée en Centre Ville, sur un espace qui réponde aux besoins du Réseau associatif MPP.
Ndlr : signée car réseau de solidarité interassociative exceptionnel en France, à promouvoir, encourager l'esprit tiers-lieu/fablab-bidouille ACT
4 636 vues - 871 - 12
France 2040 : Notre civilisation s'est effondrée. Ou alors...
On pourrait tenter quelque chose. Changer le destin, en agissant au bon moment, au bon endroit. C’est l’objet de cette vidéo. Et comme toujours, pour que le message se diffuse, Partager c’est Sympa !
👍 Merci à toutes celles et ceux qui laisseront un pouce bleu !
Tu as le futur de la chaîne entre tes mains. On refuse de vendre vos cerveaux à des annonceurs, on a besoin de vous pour tenir, pour ne pas avoir à se vendre, pour être plus fort, sans vous on pourra pas y arriver : Soutenez-nous sur Tipeee, on vous aime, merci !!
▶️ https://tipeee.com/partager-cest-sympa
Rejoindre Super Local :
► T'inscrire : http://ilestencoretemps.fr
► Si tu as des infos pointues sur des sites et projets polluants ou injustes près de chez toi, remplis ce formulaire : https://airtable.com/shrYJKM0HDTlRmBJw
Si vous voulez nous aider en traduisant la vidéo en plusieurs langues : ▶️ http://www.youtube.com/timedtext_video?ref=share&v=tH5EMxQbrQg
.#AbonneToi #Collapsologie #Résistance
Catégorie People et blogs 99 commentaires
Changer le monde en 2 heures il y a 3 heures
Plus vous faites des formats longs, plus j'aime votre taf.
33
Transcription : ...1:22 notre civilisation repose sur de grands piliers : - L'ÉCONOMIE MONDIALE (globalisée) - L'ÉNERGIE - L'ÉTAT qui fournit le cadre - L'ENVIRONNEMENT.
Trois bulles colossales menacent de provoquer un effondrement du système : - DETTE PRIVÉE (225% du PIB mondial) - COTATION DES ACTIONS - DETTE DES ÉTUDIANTS AUX USA (1500 milliards de $ ~PIB de l'Espagne)
NOS ÉTATS -> AUTORITARISME
L'ÉNERGIE moteur de cette civilisation, les ENR s'ajoutent aux énergies fossiles, ya pas de transition énergétique.
SAUVER QUOI ? la vie, l'eau, l'air, la forêt, l'amazonie. On va donc rencontrer le mur climatique bien avant le mur énergétique.
L'EFFONDREMENT qui soutient la vie sur terre est d'ores et déjà en train d'avoir lieu. La forêt tropicale commence à ne plus absorber de co2. Le phytoplancton qui stocke la moitié de l'oxygène meurt. Le permafrost en arctique est en train de fondre 70 ans plus tôt que ce que les scientifiques attendaient : TOUT S'ACCÉLÈRE.
La biodiversité s'effondre déjà : 60% des animaux sauvages vertébrés assassinés en 40 ans. Une espèce animale et végétale sur 5 est actuellement menacée d'extinction. 3/4 de la terre sévèrement altérés par les activités humaines.
-> Société immunodéprimée (on n'a plus de système immunitaire et la moindre petite grippe peut nous mettre à terre. Plus d'abeille. Effondrement systémique mondial possible. Enchaînement d'événements catastrophiques. Des chocs environnementaux, politiques, sociaux et économiques.
Mais ATTENTION personne ne peut prédire avec certitude SI, QUAND et COMMENT ça va se passer. Et on ne sait pas comment on (la société) va réagir.
YA DES MARGES DE MANŒUVRE.
Le bon sens. Tous les indicateurs partent en exponentielle. Ça doit s'ARRÊTER DE GRÉ OU DE FORCE.
Ça fait PEUR. S'en foutre est le pire.
On vit un apparteïd climatique. Les pays les plus riches changent le climat et les plus pauvres le subissent. C'est injuste.
Scénarios possibles : LA CROISSANCE VERTE consomme davantage de ressources et d'énergie. On pourrait décroître, mais personne ne le fait. Lyon rêve de voiture sans conducteur qui envoie des terradatas de données pour réussir à avancer tout droit. C'est pas ça l'avenir, je pense. En fait c'est une question de choix de société. Construire un centre commercial ou zone humide. On ne peut pas faire les deux.
Si aucun pays ne veut décroître en solo, on pourrait peut-être pendre des décisions collectives contraignantes et éviter l'effondrement. Le meilleur ex. les gaz cfc / couche d'ozone. pb clair nbre limité d'acteurs, ça a pris 25 ans !
Alors combien de temps on se donne pour décarbonner l'économie ? 300 ans ? On ne les a pas... En 2020 pic des ém de co2 / <1,5°C selon GIEC2018. Sans une profonde redistribution des cartes que je peine à imaginer, je ne vois pas de salut qui puisse venir d'une décision des états.
12:38 - Révolution pacifique boycott consommateurs, massification des écogestes nécessaire / être plus résilients, mieux préparés aux chocs qui s'annoncent. Mais pas suffisant car ya URGENCE et nos adversaires poussent toujours plus pour plus de conso, de confort, etc (pub 2è budget mondial après l'armée !)
C'est tout ce qui nous entoure qui pollue : l'industrie, le système agricole, les services publics, la bétonnisation, trucs sur lesquels on a encore très peu de pouvoir. Certains d'entre nous en ont plus que d'autres. Les +privilégiés, les +riches impulseront-ils le changement ? Mais ont travaillé leur vie à accumuler des privilèges, c'est dur de se départir du chacun pour soi. Pire, il semblerait que les milliardaires aient décidé d'aller jusqu'au bout avant de quitter le navire. 50% des milliardaires de la silicon valley ont acquis une assurance apocalypse. Cad qu'ils ont acheté un lopin de terre en nelle zélande à l'abri et où ils iront se réfugier. Du coup, ils ont très bien compris mais ils ont décidé de faire céssession.
Il reste encore le salut par la force de frappe des entreprises capitalistes : inventivité et technologie. Le nucléaire now en fr stable mal géré. Quid si écon effondrée ? /Géo-ingénierie jouer aux apprentis sorcier. Restent les entreprises : plus grande force de résistance au changement car ont bâti ce monde "parfait" pour elles. Et aucune alternative ne saurait leur plaire autant. Il ne suffit pas de convaincre les structures en face de nous dt une petite centaine -> 60% des ém de GES et qui se comportent comme des sociopathes. Ex. EXXON MOBIL n°2 mondial du pétrole et du gaz a commandé une étude années 70 sur le changement climatique. Réel et causé /én fossiles, l'ont enterré, financé /100aines de millions d'euros des campagnes de pub pour semer le doute sur la véracité du cht clim, tout en surélevant leurs plateformes pétrolières en haute mer pour qu'elles résistent à la montée des eaux. ILS NE VONT PAS S'ARRÊTER. Les 5+>> ont dépensé 1 milliard$ en lobbying pour discréditer l'accord de paris. Il faut laisser 80% des énergies fossiles dans le sol mais les russes développent des centrales nucl flottantes pour exploiter des gisements encore non rentables. Quand TOTAL promettait publiquement il y a 2 ans de ne pas forer en arctique, il négociait en secret l'achat d'un gisement à un gazier russe. En Alaska les pétroliers placent des tubes réfrigérants dans le sol pour le permafrost de manière à permettre à leurs camions de rouler afin de continuer à exploiter le pétrole. CYNIQUE. On est face à des états et des entreprises qui creusent notre tombe. C'est une guerre contre le vivant, une destruction des conditions qui rendent la vie sur terre possible. ILS NE S'ARRÊTERONT DEVANT RIEN. IL FAUT QU'ON LES ARRÊTE.
PLus on attend avant de démanteler ce système, moins la vie sauvage sera résiliente, moins le monde vivant sera capable de rebondir. Plus les plus pauvres morfleront.
En découvrant tout ça, j'ai juste eu envie d'aller me cacher dans un trou en fait et je pense qu'on est nombreux à réagir ainsi. Mais j'ai réalisé que j'aurai beau partir loin, construire mon îlot de sobriété et de résilience, la destruction continuera parce que le système capitaliste n'a pas besoin de moi pour fonctionner. C'est pas ma non collaboration qui y mettra un terme mais ma résistance et les actions stratégiques qui paralyseront ses rouages.
Le seul moment où les émissions de co2 ont décru, c'était en 2008 lorsque l'économie mondiale était à l'arrêt. Alors, si on n'a ni le temps ni les moyens de changer le système, il faut qu'on considère le besoin de le mettre à terre, de réduire à néant sa capacité à détruire. En fait, pour éviter l'effondrement de la biosphère, il faut démanteler ce système RAPIDEMENT. On ne persuade pas une machine, on la casse. Il faut une réaction équivalente à celle de la résistance et du débarquement de 39-45 : empêcher la destruction sans pour autant mettre la vie d'autrui en danger. Il faut des mobilisations de masse grand public mais aussi des actions directes de sabotage comme ont pu le faire see chepards ou les faucheurs d'ogm. Pour ces dernières, on vous recommande les 4 podcasts sur le blog floraisons qui reprend le contenu du livre FULL SPECTRUM RÉSISTANCE. La complémentarité entre un mouvement de masse et des actions directes, c'est une condition nécessaire à un mouvement puissant.
Concrêtement, on lance à la rentrée une initiative pour créer des groupes de résistance partout sur le territoire.
La difficulté est telle qu'il faut qu'on soit plus malins. Hors quoi de mieux qu'une crise à un moment où le système est en difficultés pour remporter des victoires ? La première qui risque d'arriver est financière. Apprendre de nos erreurs et s'inspirer de ce qui s'est passé chez nos voisins l'espagne, la grèce, pour contre-attaquer.
Mais en plus de mettre à terre l'ancien monde, on doit aussi permettre qu'un nouveau monde émerge de ses ruines. La vraie rupture sera celle de la SOBRIÉTÉ+LOWTECH. Remplacer tous nos besoins technologiques par des techniques SANS FOSSILE, UTILES, DURABLES, RÉPARABLES, ACCESSIBLES au plus grand nombre. Autant dire que ce n'est pas du tout le discours mains tream sur l'écologie et c'est pas là non plus que sont mis les efforts.
En fait, faut qu'on apprenne à gérer collectivement la réduction de notre mode de vie. Qu'on apprenne à faire en commun plutôt que de vivre dans nos bulles individuelles => CHOIX décroître le superflu et conserver ce qu'on a envie de minimiser la souffrance de tous et partout et de réussir à construire ensemble la nouvelle société. Revoir notre rapport à la nature sujet plutôt que objet. Ensemble MON ESPOIR. Rien n'est écrit. On a déjà des ex contemporains comme au Rojava qui montrent que ça vaut le coup de réfléchir par avance. En syrie, les féministes avaient tout pour baisser les bras face à l'état islamique et bachar. Pourtant, c'est dans ce lieu qu'y a eu une révolution féministe qui a donné lieu à l'autonomie de la région et la mise en place d'un fédéralisme démocratique fondé sur l'égalité des ses sexes et l'écologie. Possible que parce que les gens avaient été sensibilisés à des théories de fédéralisme, de municipalisme libertaire. Tout ce qu'on essaiera de construire, d'autres essaieront de le détruire. Il faudra se battre à chaque instant. L'avenir est entre nos mains. Lutte pour la liberté et la dignité. IL faut la commencer MAINTENANT. L'horizon d'urgence et de mort qu'implique la perspective d'un effondrement systémique donne étrangement du sens à la vie. C'est parce que ma vie a une fin qu'elle peut avoir un but. C'est parce que mon temps est limité qu'il doit être utilisé à bon escient. Tenterons des choses pour obtenir l'indépendance financière.
190 313 vues - 1,7 k - 122
Catégorie Éducation
48 commentaires
Max Emixam il y a 2 ans
Si tu savais a quel point ta vidéo a changé ma vie :) Merci infiniment
Cet appel est soumis aux groupes, ronds-points ou assemblées locales de gilets jaunes, pour validation, amendement ou rejet. Ceux-ci seront rendus publics. Envoyez-les à l'adresse : inscriptionassemblee@riseup.net
...
ndlr :
- je souscris à cet appel à la fois en tant que citoyen gilet jaune ET en tant que médiateur car il prend le parti de l'anthropocène (résoudre l'urgence sociale et politique pour se mettre en ordre de bataille pour affronter l'urgence climatique et écologique mondiale à la hauteur des enjeux écologiques, sociaux et politiques)
avec les réserves suivantes :
/"Conscient que nous avons à combattre un système global, nous considérons qu'il faudra sortir du capitalisme." remplacer par "Conscient que nous avons à combattre un système global malfaisant - le capitalisme financiarisé planétaire - incompatible avec les urgences écologiques, sociales et démocratiques, nous contribuons à créer les conditions pour faire advenir une économie adaptée à ces défis intégrant notamment les communs (eau, air, terre, climat, etc)."
/absence des mots "différences, diversités, singularités" => les ajouter
=> demandé aux gj-m de l'approuver ok - Faire de même pour les autres textes proposés à https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/ ACT
/https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/wp-content/uploads/sites/5/2019/04/AssDesAss-2-Appel-pour-des-assemble%CC%81es-citoyennes.pdf RETROUVONS NOTRE POUVOIR DE DÉCISION,
PLACE AUX ASSEMBLÉES CITOYENNES ! : APPROUVÉ À 100% ++++
/APPEL À L'ACTION ET À LA MOBILISATION POUR LA PÉRIODE DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/wp-content/uploads/sites/5/2019/04/AssDesAss-2-Appel-pour-les-e%CC%81lections-europe%CC%81ennes.pdf : REJETÉ CAR NE LAISSER AUCUNE MIETTE AU POUVOIR DE L'OLIGARCHIE MACRONIENNE ACT !!!! => proposer une alternative ACT
/SAMEDI 18 MAI - ACTE 27 DES GILETS JAUNES
NOUS EXIGEONS L’ANNULATION DES PEINES DES PRISONNIERS ET
CONDAMNÉS DU MOUVEMENT ! https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/wp-content/uploads/sites/5/2019/04/AssDesAss-2-Appel-pour-un-acte-national-pour-lannulation-des-peines.pdf => Approuver ACT ???
Références :
- Le programme, vous y trouverez toutes les infos logistiques, les horaires et le détail des débats ! https://framadrop.org/r/h4T9RUNQSN#u4HTZOi8CEVBI1VbMU
//YW29VxP+pKJctI0oGWdZaGU= -
Pour préparer le mandat des délégation :
La synthèse des travaux de commercy https://we.riseup.net/assdesass/ressources-de-l-assemblee-des-assemblees
Les questions que nous posons à toutes les délégations : https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/wp-content/uploads/sites/5/2019/03/questions-programme-assdesass2.pdf
Plusieurs contributions d’Assemblée locale seront discutées; vous pouvez (devez !) les consulter dans la rubrique propositions : https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/propositions/
1 230 € Collectés sur 6 000 € le 27/4/19 - 11 Jours restants
29 Participations
Jean-Marie est éleveur de chèvres alpines, à l'ancienne. Il a exploité pendant plus de 20 ans une ferme de 35 Ha en Charente Maritime, produisant lait et fromages de chèvres bio. Suite à un divorce, la ferme a été liquidée, Jean-Marie a dû partir, et ça a été le début d'une descente aux enfers.
Très attaché à ses 50 bêtes et gardant l'espoir de reprendre une activité laitière et fromagère, Jean-Marie, courageux et travailleur, a tout fait pour remonter la pente. Mais c'était sans compter sur les aléas de la vie et les malveillances de certains qui l'ont fait tomber dans la grande précarité où il se trouve actuellement, sans possibilité d'exploitation comme c'était prévu au départ.
Son premier souci a été de préserver son troupeau et de bien nourrir ses chèvres. Là encore, on lui a livré du vieux foin pourri inutilisable au prix de bon foin frais. Nous l'avons accompagné au tribunal, mais contre toute attente, c'est encore le pot de fer qui a gagné contre le pot de terre.
A ce jour, le propriétaire le somme de quitter le hangar bâché où il vit depuis deux ans avec ses chèvres, qui sont maintenant condamnées à rester enfermées, son propriétaire lui interdisant de les sortir car il a loué les terrains à un autre exploitant. Jean-Marie est acculé car il n'a plus les revenus suffisants pour envisager un départ avec son troupeau. Le travail qu'il avait trouvé a pris fin ; il survit à grand'peine de petits boulots.
Au fond du trou, sans famille, il ne peut s'en sortir sans aide.
6000€ lui permettrait de payer son loyer, ses charges, le foin, la paille, le vétérinaire, c'est-à-dire éponger ses dettes et voir venir un peu.
Ensuite, il lui faut trouver un point de chute. Un bâtiment de 200 M2 environ, sur un terrain de 5 à 6 Ha pour que ses chèvres puissent gambader en liberté pour l'aider à relancer l'exploitation laitière et fromagère.
Le collectif de soutien à Jean-Marie compte sur votre générosité et vous en remercie chaleureusement d'avance. Danièle C., Catherine M., Bruno M. et Jean-Marie B.
ndlr :
- JM n'est éligible à aucun dispositif de soutien ou de solidarité même solidarité paysans :-( => poser AUSSI la question politique de pourquoi et comment faire émerger des structures de solidarité et d'accompagnement à la hauteur des enjeux puisqu'à l'ère de l'anthropocène, il faut relocaliser l'économie dont l'alimentation et donc recréer des exploitations, réinstaller massivement des paysans ?
- Autre piste : offrir des services de nettoyage d'espaces en friche ou à entretenir avec des chèvres ? ACT
Approche systémique du territoire post-effondrement.
Mémoire de fin d’études présenté en août 2017, ce travail partiellement réalisé en bande dessinée propose une visite guidée dans un futur post-effondrement, afin de lancer des pistes de réflexion autour des dynamiques de résilience territoriale.
Résumé
Aujourd’hui, l’accélération des crises environnementales, sociales et économiques permet de dégager une certitude : notre avenir n’est pas linéaire. Une hypothèse désormais réaliste est celle d’un effondrement systémique global dans les prochaines années. Sur base de cette hypothèse, par une approche globale et interdisciplinaire, ce travail tente de modéliser un scénario de résiliences territoriales. Et de répondre à la question, tellement importante : « à quoi pourraient ressembler nos paysages, après l’effondrement du système industriel ?
Document complet
https://matheo.uliege.be/bitstream/2268.2/3104/3/Pierre%20Lacroix%20PAYSAGES%20RESILIENTS%202017.pdf
Le tribunal des affaires foncières et environnementales de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, dans l’ouest de l’Australie, a estimé que le projet de mine de charbon à ciel ouvert de Rocky Hill, situé à Gloucester, à 220 km au nord de Sydney, intervenait « au mauvais endroit, au mauvais moment ».
La décision rendue par le juge Brian Preston s’appuie sur les études d’impact local du projet de la société Gloucester Resources, mais aussi sur les répercussions secondaires en termes de réchauffement climatique liées à l’utilisation du charbon.
« Au mauvais endroit parce qu’une mine de charbon à ciel ouvert dans ce paysage spectaculaire et culturel [...] aura des impacts importants en termes visuel, social et en termes d’aménagements, peut-on lire dans la décision. Au mauvais moment parce que les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la mine de charbon et des produits du charbon accroîtront les concentrations mondiales de GES au moment où ce qui est nécessaire et urgent, pour atteindre les objectifs climatiques qui ont été agréés, est une baisse rapide et profonde des émissions de GES », écrit le juge.
La décision invoque à de multiples reprises l’Accord de Paris sur le climat et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, et des climatologues avaient été appelés à témoigner. Les organisations environnementales avaient fait du dossier de la mine de Rocky Hill un « jugement de référence » pour le droit australien en espérant qu’il constituerait un précédent.
L’Australie est un des premiers producteurs de charbon au monde, et son premier exportateur, alimentant les centrales électriques de Chine, d’Inde, de Corée du Sud ou encore du Japon.
Source : La Presse (Canada) avec AFP
Photo : Habitants opposés à la mine, en 2017 ABC
Lire aussi : En Australie, des milliers d’écoliers ont manifesté pour le climat https://reporterre.net/En-Australie-des-milliers-d-ecoliers-ont-manifeste-pour-le-climat
POLITIQUE Enquête
Alors que la Commission nationale du débat public était disposée à assurer l'impartialité et la neutralité du grand débat national, l’Élysée s’y est opposé. Documents et courriels confidentiels à l’appui, Mediapart révèle la lutte menée par Emmanuel Macron pour transformer l’initiative, selon le mot de Chantal Jouanno, en une « campagne de communication ».
...
« Le cabinet du président de la République a confirmé que la CNDP n’assurera pas le pilotage opérationnel du Grand débat national, ni sa restitution, écrit Chantal Jouanno. Le gouvernement a affiché sa volonté d’être le réceptacle de ce débat, sans instance tierce.
...
Mots-clés Chantal Jouanno Commission nationale du débat public Emmanuel Macron Grand débat national
ndlr :
- document de référence / duplicité de Mr Macron! => valoriser ACT
Documentaires du lundi au jeudi de 17h03 à 18h 55 min
Un champ. Pour certains c’est la campagne. Pour d’autres un paysage d’apocalypse
Aigle de Bonelli, Gorges du Gardon, département du Gard• Crédits : GUILLAUME FRECHET - AFP
Au Sugarloaf State Park, au nord de la Californie, le paysage sonore jusqu’au début des années 2000 y était très riche. Depuis 2004 les choses se sont mises à changer radicalement à cause du réchauffement climatique. Depuis 2011, il y a une sécheresse dramatique. Bernie Krauze, bioacousticien
A Niort, les oiseaux ne chantent plus, on y parle de printemps silencieux. A Palavas, on fait des recherches en aquaculture pour sauver les mers et l’océan. En Ardèche, on se bat pour la conservation d’habitats.
C’est un temps nouveau, aux résonnances eschatologiques : l’anthropocène. Un temps où l’impact humain est tel qu’il modifie le système terre et bouleverse l’équilibre de la biosphère. Un équilibre qui avait jusque-là prévalu et qui caractérisait l’époque géologique précédente, l’holocène. Bouleversement climatique mais aussi bouleversement biologique puisqu’on parle de la 6e extinction de masse. Depuis 1970, plus de la moitié des animaux sauvages de la planète a disparu, 90 % des poissons pélagiques ont été péchés et la FAO promet une mer sans poissons en 2048.
La marge de manœuvre que l’on a pour nourrir les gens notamment en protéines c’est l’aquaculture.
A mille lieux des rêves transhumanistes et d’intelligence artificielle, la singularité du moment n’est-elle pas cet anéantissement biologique et ce vaste mouvement de minéralisation ? En quoi cet effondrement est-il peut-être plus grave encore que le réchauffement climatique ?
Avec :
- Bernie Krause, bioacousticien
- Catherine Larrère, philosophe
- David Mouillot, écologue, spécialiste en écologie marine
- François Sarrazin, écologue, directeur scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB)
- Gilles Bœuf, écologue, ancien président du Muséum national d'histoire naturelle ( MNHN )
- Gilbert Cochet, naturaliste, président du Conseil scientifique des Gorges de l’Ardèche
- Philippe Descola, anthropologue
- Vincent Devictor, écologue, épistémologue
- Vincent Bretagnolle, écologue, agronome, directeur du Centre d'Etudes Biologiques de Chizé (CEBC)
Liens
The Anthropocene Project explore en images, photos et film, la transformation de notre planète.
Soyons ambitieux ! Tel est le titre du dernier rapport Planète vivante (2018) préparé par le WWF et la Société zoologique de Londres. Plus de 50 experts évaluent la santé de notre planète et l’état de la biodiversité mondiale, et le constant est plus qu’alarmant.
Dossier autour de la notion d’anthropocène proposé par Géo confluences, site de ressources en géographie pour les enseignants.
L’anthropocène est-il une ère géologique ? Chronologie, cartographie des acteurs, lexique, bibliographie : un dossier préparé par les étudiants de l’Ecole des Mines-ParisTech.
Le mythe de l’anthropocène : article d’Andreas Mal paru dans la revue en ligne, Période, en mars 2016.
Anthropocène : les enjeux vitaux d'un débat scientifique : un dossier du Courrier de l’Unesco (février 2018)
Le site Planétoscope propose des statistiques mondiales en temps réel, comme celles sur la disparition d’espèces dans le monde.
Une série de Tao Favre, réalisée par Gaël Gillon
À découvrir
Forum France Culture : La planète se réchauffe… Comment on s'y prépare.
Vivre en autonomie dans un éco hameau
Faire revenir l'agriculture dans la ville : l’exemple francilien
Spéciale COP24 : climat, état d’urgence !
Tags : Écologie Anthropocène Vivant Tao Favre Gaël Gillon Écologie et environnement
Pour le pionnier du Web français Tariq Krim, l'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en 3 actes. Il existe pourtant une sortie de crise. Par Tariq Krim
Pionnier du Web francais, Tariq Krim est fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
© Creative Commons
Pourquoi la France est-elle passée du statut de pays leader dans la technologie à celui beaucoup moins enviable de nation consommatrice de smartphones obligée de mendier un peu d'oxygène aux grandes plateformes pour développer ses projets ?
L'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en trois actes. Il y eut d'abord les « 30 honteuses du numérique », où une petite élite arrogante et dénuée de vision stratégique a démantelé notre industrie informatique et électronique grand public. Elle a débranché les travaux de recherches les plus intéressants et laissé nos meilleurs développeurs partir à l'étranger faute de pouvoir les associer à des projets ambitieux.
Vient ensuite la capitulation vis-à-vis des grands acteurs américains. Ainsi, de nombreux politiques et hauts fonctionnaires français leur ont permis d'intégrer leurs technologies au cœur des prérogatives régaliennes de l'État : défense, renseignement, éducation, sécurité, mais aussi culture. Plusieurs d'entre eux quitteront leurs fonctions pour aller rejoindre ces sociétés.
Le troisième acte se joue en ce moment. Alors que nos dirigeants se préparent à une vente à la découpe, il reste cependant un mince espoir d'inventer une autre manière d'utiliser le réseau plus en phase avec nos principes et nos valeurs.
...
En 1993, les États-Unis lancent le projet des « Autoroutes de l'information » qui fera notamment de l'Internet et du numérique le fer de lance de leur nouvelle stratégie de croissance. Au même moment, l'Europe décide de miser sur les industries traditionnelles… et le diesel propre ! Vingt-cinq ans plus tard, les Gafam dominent aujourd'hui le monde et le patron d'Audi a été arrêté pour avoir faussé les mesures de pollution de ses moteurs. En France, les Gilets jaunes ne comprennent pas pourquoi ils sont taxés sur le diesel alors que pendant des années on les a massivement incités à acheter les voitures utilisant ce type de carburants.
...
Nous aurions pu avoir un autre destin, car si les États-Unis avaient la vision et l'argent, c'est en Europe qu'ont été inventées deux des briques fondamentales de l'Internet : Linux et le Web. Mais à la différence du standard GSM, ces dernières ont eu le malheur d'être conçues par des individus talentueux hors des grandes institutions. Snobés chez nous, ces deux projets deviendront le moteur des plateformes numériques américaines et chinoises et l'instrument de leur domination mondiale. Car c'est bien de la détection précoce des technologies d'avenir et des talents que viennent les succès de sociétés comme Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft. La France ne voit pas les choses de la même manière, notre élite méprise ce qui est marginal, différent ou simplement trop petit. Le scénario de « dénumérisation » de la France suivra toujours le même schéma. Nous vendrons à la casse nos sociétés, ou les dilapiderons alors qu'elles possédaient en interne les technologies qui, si elles avaient été mieux valorisées, nous auraient permis d'influencer la direction prise par l'Internet.
Tout commence dans les années 70*, avec l'abandon du réseau Cyclades de Louis Pouzin au profit du Minitel. Louis Pouzin en est le concepteur et il est l'inventeur de la segmentation des données en « Datagramme ». Il sera récompensé (avec Tim Berners-Lee et Vinton Cerf) par la reine d'Angleterre pour ses contributions essentielles à la création de l'Internet et il reste à ce jour un inconnu du grand public en France. Il faudra attendre 1994 pour que nos chercheurs acceptent enfin de s'intéresser à autre chose qu'à des technologies incompatibles avec l'Internet. Dans les années 90, c'est au tour du Premier ministre de l'époque Alain Juppé d'expliquer, au journal de 20 heures, sa décision de vendre à la casse Thomson Multimédia au coréen Daewoo : « Thomson, ça ne vaut rien, juste un franc symbolique. » Le gouvernement obsédé exclusivement par le volet social de l'entreprise ignore que Thomson multimédia dispose d'une grande partie des brevets sur la musique (le fameux MP3) et la vidéo en ligne qui seront utilisés quelques années plus tard dans tous les smartphones. Sa branche grand public sera démantelée et vendue au chinois TCL et ses meilleurs ingénieurs partiront chez Google.
...
Alcatel décide de transférer ses usines vers la Chine. Son PDG veut appliquer la stratégie du « fabless », à savoir délocaliser la production tout en conservant le design en France. Ce sera une grossière erreur d'analyse. Lorsque les smartphones deviennent un succès international, la France n'a plus de capacités industrielles dans ce secteur, alors qu'elle était l'un des principaux fabricants dans le monde.
...
la France préfère s'embourber dans des grands projets institutionnels sans avenir.
...
Tout récemment, le rapport sur l'intelligence artificielle de Cédric Villani n'a pas fait mention des deux meilleures solutions open sources dans le domaine : SciKit Learn et Keras qui se trouvent être… françaises.
...
L'acte deux commence avec le quinquennat Hollande. Un changement d'attitude va s'opérer vis-à-vis des grandes plateformes. La défaite est désormais entérinée en coulisses. Il ne s'agit plus d'exister au niveau mondial, mais de négocier avec les Gafam tout en faisant mine de s'indigner publiquement de leurs abus de position dominante.
...
Comment, dans ces conditions, se plaindre des conséquences des réseaux sociaux et de l'impact des Gafam sur notre démocratie quand nous leur avons ouvert si largement les portes de l'État ?
...
La France peut d'ailleurs se targuer d'être la seule démocratie occidentale à ne pas avoir ouvert de commission d'enquête à la suite de l'affaire Cambridge Analytica. Le gouvernement a préféré annoncer une collaboration rapprochée avec Facebook. Il s'agit de maintenir l'illusion que l'on peut gérer l'État comme une start-up, tout en feignant d'oublier que la majorité d'entre elles échoue dans les deux ans qui suivent leur création. En effet, ce gouvernement prend un risque inconsidéré en pariant notre avenir sur une hypothétique transformation numérique autour de « l'intelligence artificielle ».
Si nous ne nous donnons pas les moyens de réguler la manière dont ses entreprises et ce type de technologies fonctionnent, nous pourrions détruire notre modèle social en tentant de copier ceux de la Chine ou des États-Unis.
L'ironie du sort veut que, désormais, certains industriels et chercheurs américains s'appuient sur l'Europe et sa réglementation sur les données personnelles pour sortir d'un modèle numérique qui n'est pas « durable »
...
la meilleure réponse à la crise de confiance systémique vis-à-vis des Gafam est de soutenir les mouvements autour des technologies « éthiques ». Il s'agit d'un nouveau terrain de croissance industrielle pour l'Europe, comme le Bio l'a été pour l'agriculture.
De nombreux entrepreneurs réfléchissent à d'autres façons de concevoir la technologie, s'appuyant beaucoup moins sur la donnée et créant moins d'intrusions vis-à-vis de leurs utilisateurs.
C'est le mouvement autour des logiciels éthiques et du Slow Web. Ce mouvement, qui s'est réuni en septembre dernier à Copenhague, souhaite définir un meilleur équilibre entre usage numérique et monde réel pour ne pas rendre ces technologies aliénantes. Il prône notamment l'arrêt de certaines pratiques toxiques comme le profilage (micro targeting) ou la manipulation de nos émotions via des messages ciblés sur nos mobiles dont nous avons vu les conséquences désastreuses lors du référendum sur le Brexit ou l'élection américaine. Parce que nous avons laissé le numérique devenir un sujet politique de second plan, et que nous avons nommé des communicants à la tête des institutions qui devaient s'en occuper, il n'y a pas eu de véritable débat sur la digitalisation de l'État, et sur les conséquences que ces technologies peuvent avoir sur chacun d'entre nous.
Nous devons désormais exiger que les choix technologiques faits par l'État (comme les décisions politiques dans ces domaines) soient lisibles et compréhensibles par l'ensemble des citoyens… Car s'il s'agit de faire de la France une colonie numérique des plateformes et qui ne profiterait qu'à une petite bourgeoisie d'Internet, alors il faudra le dire clairement !
Il est temps également de voir émerger une nouvelle forme de résistance citoyenne. Car l'usage de ces technologies n'est pas neutre, la substitution de l'action de l'État par des algorithmes rend caduque l'égalité de traitement entre chaque Français. Le remplacement de nos services publics par un « État plateforme » totalitaire (à l'instar du « Crédit social » qui voit chaque Chinois recevoir une note qui détermine leur capacité à se déplacer ou à obtenir un crédit) n'est pas la vision que nous souhaitons promouvoir. C'est pourtant ce qui se prépare dans certains cabinets ministériels lorsqu'il est question d'État plateforme… En espérant que la France reprenne le dessus sur ces questions, il faut saluer l'action de la commissaire européenne danoise Margrethe Vestager qui a su faire preuve d'un véritable leadership sur la régulation des plateformes. Il sera important lors des prochaines élections européennes de lui permettre de s'appuyer sur un parlement qui sera capable de l'aider à poursuivre sa tâche.
- Tariq Krim, pionnier du Web français, fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
cf aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Mwhg9Q
Accueil Émissions La Bibliothèque idéale de l'éco
Savoirs
La Bibliothèque idéale de l'éco par Arjuna Andrade
le vendredi à 14h45 - 15 min
Prix Nobel d'économie en 2009 pour son développement sur la théorie des communs, Elinor Oström s'impose comme l'une des économistes les plus importantes de notre temps. Sa réflexion permet d'envisager d'autres modes de gouvernance dans la gestion de ressources environnementales cruciales.
Elinor Oström, lors du congrès "Challenge of Self Organizing to Govern Commons in India" à New Delhi le 5 Janvier 2011
Elinor Oström, lors du congrès "Challenge of Self Organizing to Govern Commons in India" à New Delhi le 5 Janvier 2011• Crédits : RAVEENDRAN - AFP
Nous nous intéressons aujourd’hui à l’économie des communs et aux théories d’Elinor Ostrom. L’économiste américaine s’est intéressée à l’élaboration de méthodes pour gérer au mieux des ressources, par nature, rares et altérables. Ostrom s’attache donc à développer des modèles capables de préserver ces communs reçus en partage.
Elle formule pour cela des théories pour le moins iconoclastes : Et si, au-delà des marchés, il existait d’autres espaces efficaces de coordination et de gestion ? Et s’il existait, en-deçà de l’échelon étatique, une manière optimale de gérer les ressources naturelles?
C’est à ces questions qu’a tenté de répondre la grande économiste Elinor Ostrom, dans son ouvrage Governing the commons, publié en 1990 et qui lui valut, ainsi que l’ensemble de son oeuvre, le prix de la banque de Suède en économie.
Bibliographie
La gouvernance des biens communs
Gouvernance des biens communs - Pour une nouvelle approche des ressources naturelles
Elinor OlstromDe Boeck, 2010
Vers une république des biens communs ?
Benjamin Coriat Les Liens qui Libèrent, 2018
41 395 vues - 1 k - 30
Elle fut le visage de la COP24. La jeune Greta Thunberg, qui mène une « grève scolaire » pour le climat tous les vendredis, a réussi à porter son message de son école suédoise jusque dans les assemblées de la 24e conférence mondiale sur le climat, qui s’est tenu à Katowice, la capitale polonaise du charbon.
Vendredi 14 décembre, lors du dernier jour officiel de cette grand-messe, une trentaine d’élèves de la ville minière l’ont rejointe pour réclamer aux dirigeants des actions contre le changement climatique.
« Nous sommes à court d’excuses et de temps. Nous sommes venus ici pour vous informer que le changement s’annonce, que cela vous plaise ou non », a prévenu la jeune fille. Avant de conclure : « Le vrai pouvoir appartient au peuple. Je vous remercie ».
Catégorie
Actualités et politique
148 commentaires
CretchaW O
il y a 2 jours
Le violon ça fais un peu forceur mais oui un jour l'eau potable reviendra plus chère que dl'essence
59
Arnaud Keyen
il y a 2 jours
Et on la fait passer pour un symbole en se disant : "elle est mignonne" et demain les promesses tenues lors des COP seront déjà oubliées au profit de l'économie de chacun.
55
avenel baptiste
il y a 2 jours
Je vais peut être, être vachement négatif pour certains mais franchement je vois pas de solution à l'extinction de l'espèce humaine car qu'on le veuille ou non la planète est pas en danger elle sera toujours toujours la après notre passage, ce qui est en danger c'est notre environnement dans toute sa globalité et qui nous permet de vivre.Actuellement la course à la croissance ( il n'y aura jamais de croissance 100% verte ), les déchets plastiques , la surconsommation (viande, pétrole,charbon,monoculture (chocolat palme,etc...)),la surpopulation (exemple pays des brics qui pensent plus à la croissance économique qu'a l’environnement ) les pollutions (pesticides,produits chimiques...) etc..font que la fin de l'humanité est pas si loin.Je suis actuellement dans une démarche zéro déchet à manger bio et local, j'essaie de laisser le moins de traces de mon passage sur terre et pourtant je sais que j'ai un impact.Pour moi le cycle de l'homme arrive à son terme,faut juste l'accepter même si il faut essayer de faire attention juste pour son estime personnel et pour ses valeurs car je pense pas qu'on soit très nombreux sur terre à faire attention à l’environnement pour que ça est vraiment un impact. Ceci est mon point de vu no rage.
Transcription :
...
1 Mr
15:54 on ne veut même plus entendre le mot politique, et pour syndicat, c'est pire selon un gilet jaune parce qu'ils sont politisés alors qu'ils ne devraient pas l'être
...
1Mme : on veut être libres, on ne veut pas appartenir à quelqu'un, on veut être libres, on est des citoyens. C'est à nous la France (répété 2x), on ne veut pas aller se cacher derrière quelque chose ou quelqu'un.
Autre Mme : c'est pas qu'on les excuse, c'est que ça fait tellement d'années qu'on est gouvernées par toute cette structure... Et aujourd'hui, on a l'impression que malgré tout on n'est pas entendues.
J : par ex ya des partis politiques qui reprennent vos revendications.
Mme : bien sûr
J : vous ne vous reconnaissez pas en eux ?
Mme : alors moi personnellement, je ne me reconnais dans aucun parti politique. Je veux juste être une citoyenne qui dit STOP. Maintenant, j'en ai marre.
J : des citoyens qui n'ont plus confiance en leurs représentants, refusent tout intermédiaire, mais qui pour autant, font de la politique.
Vous avez signé quoi, Mme ?
1 automobiliste très fière : pour la destitution de Macron...
J : à leur manière avec une pétition.
Ça signe bien ?
1Mme : IMPECABLE ! Aucun refus. Ça marche bien (grand sourire).
J : Partis et syndicats sont-ils dépassés par ce mouvement inédit dans sa forme ? Localement, certains syndicats comme la CGT pourraient pourtant faire cause commune avec les gilets jaunes (images d'un gilet rouge de sécurité).
J : pourquoi vous n'êtes pas sur les ronds-points, vous la CGT ?
Jacques Beneit sec géné CGT Narbonne : ils nous invitent à se joindre à leur mouvement. Nous on y va, mais avec nos couleurs. Et eux, ils ne veulent pas des couleurs de la CGT sur les ronds-points. Alors c'est dommage puiqu'on a des revendications communes et il faut qu'on essaye de trouver une convergence. Je pense qu'ils ont aussi un manque d'organisation car certains GJ viennent nous contacter pour savoir comment on pourrait faire ensemble. Mais comme ya pas de représentants, chacun porte ses revendications.
J : des citoyens syndiqués, il y en a pourtant parmi les gj. La plupart votent aux élections. Mais sur les barrages, se prépare une petite révolution, ils veulent une démocratie plus directe.
Mr GJ : mai 68, c'était géré. Nous, on n'est pas gérés. Nous nous gérons tout seuls.
Mme GJ: mais on est en train de créer ce qui n'était pas possible et qui maintenant le devient : la possibilité d'avoir une assemblée citoyenne déjà parce que je pense que ça germe. Donc y savent bien maintenant, ils ne peuvent plus faire sans nous. Et ça, c'est important parce que ya un mois de ça, personne n'aurait pensé qu'on puisse nous consulter.
J : pour beaucoup, c'est déjà une bataille de gagnée même si leur combat est loin d'être terminé.
J plateau : les maires des campagnes veulent jouer les intermédiaires. L'association des maires ruraux lance une opération ce samedi pour récolter les doléances des GJ et des autres. Reportage JBaptiste Marteau, Alexandre P et SJ
Philippe Geslan, maire de Méricourt (Yvelines) : on invite la population samedi à venir dans nos mairies. On a ouvert des cahiers de doléance comme celui-ci et chacun va pouvoir s'exprimer.
J : Le péage le plus proche est occupé depuis plusieurs jours, l'occasion pour l'élu local d'écouter les revendications très diverses : supprimer les taxes et remettre l'impot sur la fortue et pour les retraités comme nous, qu'il nous redonne la csg qu'il nous a volé (grand sourire).
10000 maires ruraux feront de même samedi prochain dans toute la france. Mais tous les manifestants ne voient pas l'utilité de la démarche. UN HOMME : le maire est plus digne de confiance que les autres. Le maire de Méricourt se voit comme un médiateur entre les gilets jaunes et l'état.
PH Geslan : les membres du gouvernement ou nos députés n'ont pas beaucoup d'ancrage territorial comme nous donc nous voulons bien être l'oreille du président.
"
+
"
retenue d'eau illégale de caussade dans le lot (et garonne ?)
NDLR :
- le mot "politique" est assimilé à "parti" et le mot syndicat est tout autant rejeté accusé de faire aussi de la politique => resituer ces mots auprès des GJ ACT
- tout est ubérisé (ATOMISÉ PLUTÔT ? Symptôme de l'ultralibéralisme ?) y compris les revendications (chacun les siennes)
- valoriser l'initiative de l'association des maires ACT
- /CAUSSADE alerter sur le deux poids deux mesures et donc la partialité de l'état ACT
voyages | 194min | 2018 | tous publics
Pour son ultime départ en terre inconnue, Frédéric Lopez s'est envolé aux côtés de Thomas Pesquet, direction le nord de la Colombie à la rencontre des Kogis. Ces indiens énigmatiques vivent sur le plus haut massif côtier au monde, dans la majestueuse Sierra Nevada de Santa Marta. Considérés comme les gardiens de la Terre, les Kogis se nomment eux-même les Grands Frères. Ils ont voulu adresser un message à tous ceux qui détruisent l'environnement et qui précipitent la fin du monde afin qu'ils respectent et protègent la Terre avant qu'il ne soit trop tard. Si la communauté des Kogis vit dans les traditions et l'entraide, elle mène le même combat que Thomas Pesquet pour la sauvegarde de notre planète.
ndlr :
- avec le concours de Éric Julien géographe, fondateur de l'association "Tchendukua (là où converge la pensée - Ici et Ailleurs" ACT
- est-ce que leurs chamanes (les Mamots???) sont des médiateurs ? ACT
- exemple concret et poignant de société solidaire, humaniste et respectueuse au plus haut point de la nature (la terre mère, pour eux)
- donnent une leçon de vie sous l'anthropocène (ont pris le parti de l'anthropocène PLPDLA depuis toujours ?) => valoriser ACT
Corinne Morel Darleux est conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes pour le Parti de gauche. Elle écrit tous les mois pour Reporterre, divers blogs et tient une chronique mensuelle à Là-bas si j’y suis. Elle est notamment l’auteur de L’écologie, un combat pour l’émancipation (Bruno Leprince, 2009) et a coordonné la rédaction du manifeste des 18 thèses pour l’écosocialisme qui marque l’apparition du terme écosocialisme en France. Elle fait partie de ces nouveaux penseurs de l’écologie politique et c’est à ce titre que nous avons voulu l’interroger.
...
d’autres ontologies, d’autres visions et manières d’être au monde, émergent ou réapparaissent : des mouvements, groupes, médias et réseaux alternatifs ; des ZAD au Rojava, dans les squats et les réseaux d’entraide, mais aussi dans les mouvements climat et les milieux universitaires, on réinvente l’autogestion, l’action directe ou le municipalisme libertaire. Un peu partout, des gens réfléchissent et expérimentent le dépassement du dualisme nature-culture, du capitalisme, de la foi en la technologie et du progrès infini qui ont jusqu’ici conditionné une grande partie de notre civilisation dite « thermo-industrielle ». On assiste il me semble à ce qui pourrait bien être un regain de l’anarchisme et au retour d’intellectuels, d’artistes, de scientifiques et d’universitaires engagés.
...
la fiction est un médiateur assez intéressant par rapport à ce discours très anxiogène du changement climatique et de l’effondrement. Cela permet enfin de renouveler un discours politique qui manque d’originalité et a fait son temps. Ce n’est finalement rien d’autre que du « soft power » appliqué à l’intérêt général, une bataille culturelle pour repolitiser l’imaginaire et en changer les référents…
...
L’écosocialisme reste un invariant, mais il a besoin de s’appuyer de nouveaux référents. Ceux qui conditionnent notre manière même de penser et d’être au monde sont aujourd’hui largement corsetés par l’injonction productiviste et consumériste. On est sans cesse bombardés de publicité, d’effets de mode, d’impératif de « réussite ». Comme si les normes sociales n’étaient pas assez pesantes. L’ère numérique et l’arrivée des réseaux sociaux ont développé une nouvelle uniformisation des désirs et des plaisirs. Je ne développerai pas, je suis déjà très longue… Toujours est-il qu’on a besoin, comme le disait Serge Latouche, de « décoloniser » notre imaginaire, ce qui implique d’abord de « désapprendre », se désaccoutumer de ces drogues dures du système que sont les énergies fossiles, le TINA (there is no alternative) ou la rentabilité du capital. Il s’agit de déconstruire notre système de pensée à la manière du pas de côté que font les personnages de l’An 01 de Gébé (« on arrête tout, on réfléchit, et ce n’est pas triste »). C’est une étape nécessaire pour se dessiller le regard et ainsi pouvoir, dans un second temps, reconstruire, avec de nouveaux mots, de nouveaux récits et figures, une vision plus adaptée au monde réel, et surtout au monde d’après tel qu’on aimerait le voir advenir.
Walter Benjamin faisait remarquer que déclin ne veut pas dire disparition. De même l’effondrement peut être une métamorphose.
...
dans le manifeste politique de l’association Bizi, intitulé « Burujabe » – du basque Buru (tête, personnalité) et Jabe (maître, propriétaire). Bizi y parle de « cesser de nuire », c’est-à-dire de ne pas piétiner les conditions de vie des autres, de vivre à la hauteur de la capacité écologique, de cesser d’importer des matières pillées ou d’exporter nos déchets… Cette idée, tout comme le « refus de parvenir », s’inscrivent dans la lignée de la critique de la rivalité ostentatoire théorisée par l’économiste Thorstein Veblen par exemple. Mais elles permettent aussi d’hybrider dans mon esprit des réflexes de gauche anticapitaliste avec des notions d’inspiration plus libertaire, comme la « souveraineté individuelle » qui fait écho à la puissance d’agir de Spinoza, ou l’idée, sur laquelle je travaille beaucoup également en ce moment, de « dignité du présent ».
...
Comme il existe une éthique de la révolution, une esthétique du chaos en art, il faut avant toute autre chose nous munir d’une éthique de l’effondrement. Sinon nous reproduirons les mêmes erreurs et toutes les souffrances subies par les opprimés, passées et à venir, l’auront été en vain.
Retranscription réalisée par Laetitia Labille et Marie-France Arnal.
2.3K
TAGS Corinne Morel Darleux Décroissance écologie ecosocialisme Parti de Gauche
ndlr :
- grande richesse intellectuelle...
- à rapprocher de "La condition anarchique - Rencontre avec Frédéric Lordon" ? ACT
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?8K6yNA - questionner, valoriser ACT
La précarité et le sentiment d’injustice fiscale semblent légitimer la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des taxes sur les carburants. Mais l’urgence climatique vitale qui justifie ces taxes ne permet guère de lever le pied. Au contraire, elle nécessite d’amplifier largement les efforts. Alors qu’une partie au moins des mécontentements paraît nourrie du refus de changer les habitudes de vie, la mobilisation de l’imaginaire de « l’effort de guerre », régulièrement invoqué, aurait le double avantage d’accélérer la prise de conscience de la gravité de la situation et de permettre une mobilisation plus équitable de tous les acteurs.
INTÈGRE
https://www.youtube.com/watch?v=yDuJ9Gp6MbM
https://www.youtube.com/watch?v=DR100Z0fH-w
ndlr :
- excellent article
- mais l'injustice fiscale n'est-elle qu'un sentiment ? ACT
- comment intégrer la justice sociale, la justice fiscale dans la démarche plpdla ? ACT
12 570 vues - 953 - 13
Pendant ce temps-là à Londres...
Le mouvement "Extinction Rebellion" se mobilise face à l'inaction politique sur le climat.
Catégorie
Actualités et politique
221 commentaires
Transcription :
Extinction ! Rébellion ! (Musique)
6000 personnes dans les rues de Londres, 82 arrestations, 5 ponts bloqués...
C'est le bilan de la manifestation "Extinction Rebllion" : une action de désobéissance civile contre l'inaction politique sur le climat.
Le climat a désespérément besoin de votre aide !
Whouah ! (applaudissements)
Nicolas Eliades - Activiste d'Extinction Rebellion
Le plan aujourd'hui est surtout de bloquer plusieurs ponts, ici, à Londres et de manifester pacifiquement pour attirer l'attention sur le fait que nous sommes proches de l'exctinction. Ça vous concerne, ça me concerne, ça concerne le monde.
Nous allons mourir ! Chaque jour, 60 espèces disparaissent. Vous pouvez regarder sur un moteur de recherche, c'est un fait.
Nous sommes sur la route menant à notre propre extinction et si nous faisons rien aujourd'hui, il n'y aura pas de demain, pour nous, nos enfants.
Aujourd'hui, ça ne tient qu'à nous, c'est notre responsabilité envers notre planète, envers nos concitoyens, envers nos frères de changer les choses. Maintenant, il est l'heure, demain, il sera trop tard.
Wouh ! C'est parti !
500 participants ont été formés pour se faire arrêter par la police.
Nicolas Eliades
Pour la première fois, des personnes sont prêtes à aller en prison et à vraiment se sacrifier pour cette cause, pour notre planète !
Nous devons prendre des mesures drastiques, nous devons prendre des mesures envers lesquelles les gens sont prêts à s'engager, à faire de vrais sacrifices pour répondre aux besoins d'une planète proche de l'extinction.
Ce mouvement citoyen créé en 2018 en Angleterre, est aujourd'hui soutenu par une centaine d'universitaires issus d'établissements mondialement reconnus comme Oxford ou Cambridge.
Nicolas Eliades
Le monvement "Extinction Rebellion", ici au Royaume Uni, a 3 revendication majeures :
- Rétablir la vérité, parce qu'en ce moment, les gens ne sont pas conscients de ce qu'il se passe réellement. Nous ne sommes pas conscients du niveau de dangerosité, d'à quel piont cette situation est critique aujourd'hui.
- Nous demandons la suppression des émissions carbone d'ici 2025, toutes les émissions de carbone au Royaume Uni.
- Pour démocratiser le processus, un conseil citoyen devra être mis en place pour guider et veiller les efforts pour stopper le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, les activistes espèrent mobiliser les gens au-delà des frontières du Royaume Uni pour devenir un mouvement planétaire.
Nicolas Eliades
Ce n'est pas un mouvement britannique, c'est un mouvement mondial. Ce n'est pas au sujet des Français, des Britanniques, des Espagnols, ça concerne l'humanité.
C'est à propos de quelqu'un à Nairobi, à Sydney, c'est à propos de quelqu'un à Bogota en Colombie. C'est à propos de tous ceux qui s'unissent pour changer les choses parce que s'il ne se passe rien, il n'y aura pas de demain à proprement parler.
ndlr :
- zéro émissions GES en 2025 au RU, est-ce réaliste ?
ACT
Mobilités
Territoires et démocratie
Covoiturage
Développement local
Tepos
Train
Transports en commun
Vélo
Il est désormais nécessaire d'aborder la mobilité comme thème majeur de la transition énergétique, et surtout de traduire cette approche du point de vue de l'action locale. Le CLER propose une nouvelle approche de la mobilité durable locale, illustrée de 9 exemples de terrain.
La transition énergétique peut être abordée sous différents angles. Certaines thématiques sont largement traitées par les acteurs des territoires : la maîtrise de l’énergie dans le bâtiment, la précarité énergétique, les énergies renouvelables… A juste titre, celles-ci font l’objet de politiques locales de plus en plus abouties et transversales.
En revanche, la mobilité n’est pas systématiquement considérée comme composante centrale de la transition énergétique. C’est un véritable paradoxe, puisque c’est pour nous déplacer que nous utilisons l’essentiel du pétrole consommé en France.
Le transport représente un tiers de la consommation d’énergie française, presque uniquement des produits pétroliers.
Il est désormais nécessaire d’aborder la mobilité comme thème majeur de la transition énergétique, et surtout de traduire cette approche du point de vue de l’action locale.
Car comme pour le bâtiment, le gisement d’économies d’énergie dans la mobilité est diffus : il dépend de multiples paramètres comme les politiques d’aménagement, l’accompagnement au changement, la logistique… Il en est de même du potentiel de production de carburants alternatifs.
Pourquoi les acteurs locaux ont intérêt à s’emparer du sujet au plus vite ?
Comment penser une mobilité soutenable du point de vue de la transition énergétique ?
Quelles pratiques dans les territoires pour une mobilité plus sobre, plus efficace et basée sur les énergies renouvelables ?
Pour explorer ces questions, cette publication « Mobilité, énergie et développement local » du CLER – Réseau pour la transition énergétique développe une vision d’une mobilité à la fois soutenable du point de vue de la transition énergétique, et positive en terme de développement local.
Cette approche est illustrée par 9 retours d’expériences d’acteurs locaux qui mettent en œuvre des projets structurants en matière de mobilité durable, y compris en milieu périurbain et rural.
Bonne lecture !
Publication
Mobilité, énergie et développement local
Quelle mobilité pour des territoires à énergie positive ? Dans cette nouvelle publication, le CLER – Réseau pour la transition énergétique développe une vision d’une mobilité soutenable du point de vue de la transition énergétique, illustrée de 9 retours d’expériences de terrain, proposant de nouveaux modèles d’action locale en matière de mobilité durable.
Consulter la publication
https://cler.org/wp-content/uploads/2018/02/mobilite2017_CLER_WEB.pdf
ndlr :
- ont pris le parti de l'anthropocène en privilégiant la sobriété dans une approche holistique, en s'appuyant sur le scénario négawatt mais n'amènent pas de garanties en matière de gaz renouvelable (risque d'instrumentalisation par les gaziers d'écouler du gaz fossile sans possibilité de le détecter => questionner ACT
...
Nous savons que les transports représentent la première source d’émissions de gaz à effet de serre en France et une cause majeure de pollution de l’air, mais nous, citoyens, sommes piégés par les choix de nos prédécesseurs, par les politiques de transports passées.
...
changer de fond en comble nos moyens de se déplacer, et avec eux l’aménagement de nos villes et de nos campagnes.
Mais la responsabilité d’une telle transformation ne peut être portée par les seuls citoyens : et c’est précisément sur cette injustice qu’est né le mouvement des gilets jaunes pour protester contre une politique fiscale qui fait reposer la réponse au problème sur ceux qui sont trop démunis pour le résoudre !
C’est au gouvernement de prendre ces mesures. Il en a le pouvoir, c’est son devoir.
...
Nous demandons une politique de transports plus juste et plus écologique, avec notamment les mesures suivantes :
1 - L’interdiction dans la loi des ventes de voitures diesel et essence à moyen terme (horizon 2030) pour obliger les constructeurs automobiles à vendre des véhicules plus économes et moins polluants et sortir du piège à pétrole
2 - Une justice fiscale en mettant fin aux avantages fiscaux des transports polluants comme l'aérien et le transport par camions.
3 - Un plan d'investissements publics sans précédent dans les transports en commun et le vélo, le train, les RER, dans tous les territoires
4 - Un "forfait mobilité durable" obligeant les employeurs à rembourser les déplacements à vélo et en co-voiturage, comme c'est déjà le cas pour les transports en commun et la voiture
5 - L'abandon des projets de nouvelles routes qui entretiendraient une dépendance à la voiture et au pétrole pour des décennies encore et contribuerait à l’étalement urbain et l'artificialisation des sols
Le gouvernement peut prendre ces mesures dans la future loi sur les mobilités qui sera présentée la semaine du 26 novembre !
Nous avons 9 jours pour faire entendre notre voix.
104 984 vues - 2,8 k - 168
Interview de Éric Sadin, en direct le 08/11/2018 à 19h.
(CC BY-NC-SA 4.0)
Mettre obligatoirement un lien vers la source originale entière en cas de réutilisation. Merci.
Catégorie
Actualités et politique
352 commentaires
franck Penitzka
Épinglé par Thinkerview il y a 1 jour
Je fonce acheter son bouquin ...en prenant le temps d'aller à la librairie du coin ;-) Merci à toute l'équipe de Thinkerview pour votre entêtement à essayer de nous rendre un peu moins con... ;-)
Transcription :
...
l'éthique, cette grande imposture convoquée par des ingénieurs inféodés à l'économie. De même pour la régulation.
Ya une telle puissance qui impose sa doxa.
ils ont un sentiment de toute puissance. Ils ont compris qu'il fallait banaliser les discours. Une nouvelle race apparue : les évangélistes du numérique. Ce qui se joue, c'est la pression sur la décision humaine à plusieurs niveaux d'injonction. En vue d'instaurer une vision de la société reposant sur des systèmes technico-économiques.
...
Les zones à défendre comme à NDDL peuvent nous sauver de l'hyper rationnalité du transhumanisme
...
les données personnelles, privées / la quadrature du net ne sont plus le problème. Se soucier de liberté, de dignité humaine, /brevet de bracelet qui viserait à corriger la position de la main (surmoi et vérité) Ces modèles là, on n'en veut pas ! c'est ça la France !
Renouer avec l'hygiène de la langue. Conseille Georges Orwell, Anna Arent le conflit conditionne la politique, jacques élul "la technique, ou l'enjeu du siècle" ++
11h03
Image Principale Ameisen
Articles Scientifiques :
McGovern P, Jalabadze M, Batiuk S, et coll. Early neolithic wine of Georgia in the South Caucasus. Proceedings of the National Academy of Sciences USA 2017, 114:E10309-18.
Hoffman JQ, Till AR. Acoustic archeologist. Nature 2014, 506:158.
Davidovich U. The chalcolithic-Early bronze age transition: a view from the Judean Desert caves, Southern Levant. Paleorient 2013, 39:125-38.
Wilkinson K, Gasparian B, Pinhasi R, et coll. Areni-1 cave, Armenia: A chalcolithic-early bronze age settlement and ritual site in the southern Caucasus. Journal of Field Archaeology 2012, 37:20-33.
Barnard H, Dooley A, Areshian G, et coll. Chemical evidence for wine production around 4000 BCE in the late chalcolithic Near Eastern highlands. Journal of Archeological Science 2011, 38:977-84.
Pinhasi R, Gasparian B, Areshian G, et coll. First direct evidence of chalcolithic footwear from the Near Eastern highlands. Plos One 2010, 5: e10984, pp 1-5.
Conard N, Malina M, Münzel C. New flutes document the earliest musical tradition in southwestern Germany. Nature 2009, 460:737-40.
Zhang J, Lee Y. The magic flutes. Natural History, September 2005:317-21.
McGovern P, Zhang J, Tang J, et coll. Fermented beverages of pre- and proto-historic China. Proceedings of the National Academy of Sciences USA 2004, 101:17593-8.
Zhang J, Xiao X, Lee Y. The early development of music. Analysis of the Jiahu bone flutes. Antiquity 2004, 78: 769-78.
Li X, Harbottle G, Zhang J, et coll. The earliest writing? Sign use in the 7th millennium BC at Jiahu, Henan Province, China. Antiquity 2003,77:31-44.
Kuttruff J, DeHart S, O'Brien M. 7500 years of prehistoric footwear from Arnold research cave, Missouri. Science 1998, 281:72-5.
McGovern P, Glusker D, Exner L, et coll. Neolithic resinated wine. Nature 1996, 381:480-1.
Documents sonores :
Songs of the caves. Acoustics and Prehistoric Art in Spanish Caves.
Livres :
Patrick McGovern. Ancient Brews. Rediscovered and re-created. WW Norton & Co, 2018.
Patrick McGovern. Uncorking the Past. The quest for wine, beer and other alcoholic beverages. University of California Press, 2011.
Anne Michaels. _The winter vault_. Knopf, 2009.
Chansons diffusées:
Alina Orlova - Vaiduokliai - Fargo Records
Winston MC Anuff / Fixi - My angel - Chapter Two
Domnique A - Le temps qui passe sans moi - CINQ7
L'équipe
Jean Claude Ameisen Auteur
Christophe Imbert Réalisateur
Christophe Mager Attaché de production
Mots-clés :
Culture Idées Livres sciences archéologie mythe Société
Transcription :
...
2:41
une autre découverte faite dans cette grotte avait été publiée en 2010 dans "plus one" l'étude était animée par "ron minrassi ???" elle décrivait une chaussure de cuir. Il s'agit de la plus ancienne chaussure découverte à ce jour dans toute l'eurasie. Elle est faite d'une seule pièce de cuir qui semble être un cuir de bœuf travaillé d'une épaisseur de 2 mm. La chaussure a 24,5 cm de long et de 8 à 10 cm de large ce qui correspondrait aujourd'hui à un 37 en pointures européennes. Un lacet de cuir permettait de lacer les chaussures devant et derrière et la chaussure date d'il y 5600. Jusque là, les chaussures les plus anciennes en eurasie avaient été découvertes à deux endroits. L'un était situé à un peu plus de 2500 km à l'est d'Arénie??? dans le glacier de housslabior??? dans les alpes heutsal??? dans le sud du Tyrol, à la frontière entre l'Italie et l'Autriche... heutsi??? mort il y a environ 5300 ans à plus de 3200 m d'altitude...
terminer ACT
ndlr :
-
la chaussure (>-3600 ANS AC) illustre l'erreur anthropologique commise par les véganistes qui sont dans la négation de l'histoire humaine ??
=>
faire valider ces mots par des scientifiques, des philosophes ACT -
corriger ACT
euro(p)(a)(éen)(n)(e)(s)
Sens du manifeste
montrer que les étudiants, nous sommes inquiets de la catastrophe environnementale et sociale vers laquelle nous courrons mais conscients toutefois des causes qui sont en train d’y mener, à savoir : un système économique qui n’intègre pas la finitude de la planète et des comportements individuels nuisibles au centre desquels se trouve la surconsommation et le gaspillage. Nous présentons dans ce manifeste la contradiction dans laquelle nous nous retrouvons alors, étant conscients de la situation mais enfermés dans des perspectives d’avenir professionnel qui ne semblent souvent pas aller dans le sens de la résolution du problème, pourtant vitale.
But :
si ce manifeste ne changera pas les choses à lui seul, il s’inscrit dans un mouvement de mobilisation autour des enjeux environnementaux et sociaux. Et il montre que les étudiants participent à ce grand mouvement. On peut citer de façon non exhaustive : l’appel des 15000 scientifiques contre la dégradation de l’environnement, la prise de conscience grandissante sur l’état de la biodiversité (plan biodiversité du gouvernement sorti en juillet, COP de la biodiversité en 2020), la loi PACTE redéfinissant le rôle sociétal de l’entreprise, la consultation sur l’Europe jusqu’à fin 2018, l’appel pour un Pacte Finance-Climat.
Pas de solutions?
Nous ne cherchons pas à défendre des solutions précises, mais l’idée qu’un changement profond d’état d’esprit au niveau personnel aussi bien que collectif est nécessaire pour que ces solutions puissent se déployer à la bonne échelle. La première chose à faire se passe au niveau personnel : il s’agit de cesser de fermer les yeux, de se tenir informé au mieux pour ensuite réfléchir aux manières dont il est possible d’agir au niveau personnel, professionnel ou politique.
Pour éviter tout côté frustrant pour ceux qui veulent creuser les questions ou s’engager rapidement, nous proposons une liste de solutions, de sources d’information et de pistes d'actions sur une page dédiée vers laquelle sont redirigés les signataires juste après leur signature. Enfin, comme dit précédemment, nous avons aussi le projet de faire un questionnaire pour recenser les engagements déjà pris, donner des idées à ceux qui en ont besoin et donner envie aux signataires de prendre de nouveaux engagements pour mettre immédiatement en pratique ce qu’ils auront signé dans le manifeste.
Auteurs du Manifeste
inclut des étudiants d'AgroParisTech, CentraleSupélec, l’Ecole Polytechnique, HEC Paris et de l’ENS Ulm. Le texte a également bénéficié de très nombreux retours d’étudiants de dizaines d’établissements différents.
conscients de ne pas être représentatifs de l’ensemble des étudiants en France, et pas la prétention de l’être. convaincus que de nombreux étudiants peuvent se reconnaître dans ce manifeste et s’approprier pleinement les engagements qui y sont énoncés.
contact@pour-un-reveil-ecologique.fr
ndlr :
- tout se vaut y compris la loi PACTE et le pacte finance-climat, dans une logique de compromis ?
- cf https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?2x2DLw
=>
les questionner, les contacter ACT
Tu es convaincu du bien fondé de ce manifeste, convaincu que la transition écologique est un véritable projet de société mais tu te demandes comment t’y engager ? Peut-être te dis-tu que tout ceci n’est pas de ton ressort, que c’est à l’Etat ou aux entreprises d’entreprendre le changement, et que ce n’est pas le tri des déchets de ta petite poubelle qui va changer quoi que ce soit. C’est doublement faux, d’abord parce que nous avons tous un rôle citoyen à jouer dans les décisions de l’Etat et dans l’activité des entreprises, ensuite parce que tous les gestes individuels, aussi infimes soient-ils, sont le point de départ d’un nécessaire changement de mode de consommation à l’échelle sociétale. Nous t’invitons donc à donner corps à ce manifeste, de deux façons.
D’abord, en te renseignant davantage quant aux risques du dérèglement climatique, aux moyens de contenir ces risques et plus généralement, aux enjeux de la transition écologique. Nous t’invitons également à communiquer et à faire naître autour de toi les débats sur la transition écologique afin d’accélérer la prise de conscience générale. Nous t’y invitons dans une perspective citoyenne, convaincus que l’implication -et le vote- de chacun encourageront les décideurs publics et privés à agir sans plus attendre.
Nous présentons dans ce qui suit une série de sites et d’outils bien conçus, tous créés par des scientifiques, ingénieurs ou associations reconnus en matière de développement durable, qui permettent de s’informer de façon pédagogique sur les différents aspects du dérèglement climatique, sans bien sûr atteindre l’exhaustivité. Tu es évidemment encouragé à ajouter les outils que tu préfères dans ta barre des favoris et à les liker sur les réseaux sociaux pour continuer de les suivre depuis ton fil d’actualité !
Pour finir, car s’engager pour la transition écologique c’est aussi interroger sa façon de consommer, nous te proposons de passer à l’action en t’engageant à faire évoluer tes habitudes et ton mode de consommation dans le bon sens, et ce avec souvent très peu d’effort.
S’INFORMER
- Décrypter le défi climatique
- Quel scénario pour la transition énergétique ?
- Préserver les ressources
- Vers un système agricole durable
- Financer la transition écologique
- Pour s’informer en continu, sur des thèmes transverses
AGIR
Et toi, que souhaites-tu mettre en place ? Pour que ce manifeste ait encore plus d'ampleur et d'impact, montrons que les étudiants ne sont pas capables que de belles paroles, mais aussi d'engagements conscients et concrets !
Liste d’engagements. sélectionner ceux que tu désires prendre. Il ne tiendra qu’à toi de les respecter ! dans 3 mois où nous te les rappellerons et si tu veux en prendre d’autres.
Pour avoir une idée de l’impact de ton mode de vie, tu peux commencer par faire une estimation de ton empreinte écologique http://www.footprintcalculator.org/
Choisis parmi la liste suivante les points sur lesquels tu peux t'engager :
- Changer mon alimentation : http://www.qqf.fr/infographie/39/mieux-manger-moins-gaspiller-moins-polluer
Réduire ma consommation de protéines animales (viande, poissons, produits laitiers) http://www.qqf.fr/infographie/47/la-viande
Profiter des économies réalisées sur les protéines animales pour accroître la part de bio dans mon panier
Consommer davantage local et de saison http://www.qqf.fr/infographie/58/pour-notre-alimentation-allons-au-plus-court
Réduire ma consommation de plats cuisinés et/ou surgelés
Ne plus consommer de produits contenant de l’huile de palme - Changer ma mobilité :
Privilégier les transports en commun et les “mobilités douces” (marche, vélo, trottinette électrique…) pour les trajets en ville
Privilégier le train ou le covoiturage pour les long trajets
Mettre à disposition mon véhicule pour maximiser son taux d’utilisation
N’utiliser la climatisation et le chauffage dans ma voiture que si c’est réellement nécessaire
Ne plus prendre l’avion http://www.qqf.fr/infographie/48/des-vacances-au-kilometre - Être plus sobre à chez soi :
Réduire le chauffage de 1°C l’hiver, la climatisation de 1°C l’été http://www.qqf.fr/infographie/55/mieux-se-chauffer
Partager mes appareils électriques avec mes voisins
N’utiliser les appareils électroménagers que durant les heures creuses (nuit et début d’après-midi)
Privilégier des appareils électroménagers compacts et basse consommation
Opter pour un contrat d’électricité verte - Adopter une consommation circulaire : http://www.qqf.fr/infographie/31/les-dchets
Ne plus acheter de produit jetable, à consommation unique
Acheter en vrac
Privilégier les produits avec peu d’emballage, prioritairement avec des emballages recyclables
Acheter d’occasion/ échanger/ troquer plutôt que d’acheter neuf http://www.qqf.fr/infographie/46/les-jeans
Ne plus jeter : plutôt réparer, donner un autre usage ou recycler
Me renseigner sur les points de collecte et de tri autour de chez moi
Composter les déchets organiques, même en appartement
Fabriquer moi-même une partie de mes produits d’entretien, produits cosmétiques - Limiter mon empreinte liée au numérique :
Trier et supprimer régulièrement mes mails
Opter pour un moteur de recherche éco-solidaire
Acheter mon téléphone reconditionné / le revendre ou le donner s’il fonctionne encore quand j’en change http://www.qqf.fr/infographie/52/smartphone - Financer le développement durable :
Prêter mon argent qui dort sur des plateformes d’entrepreneuriat social
Participer à des campagnes de crowdfunding dans le développement durable
Changer de banque pour une banque éthique coopérative - Impliquer mon association, mon entreprise :
Encourager les éco-gestes dans mon association, au travail
Rendre les événements de mon association zéro déchet
Encourager le changement de banque de mon association
Encourager la réalisation d’un audit énergétique de mon lieu de travail - M’investir durablement :
Rejoindre une association/un collectif
M’engager au niveau de ma collectivité locale
Militer politiquement pour que les mesures nécessaires à une transition écologique aux échelles nationales et européennes soient prises
Choisir un métier véritablement au service de l’intérêt général - Communiquer autour de moi :
Faire avancer la prise de conscience dans mon entourage (familial, amical, professionnel)
M’abonner sur les réseaux sociaux à quelques chaînes traitant du développement durable et partager régulièrement leurs publications
Etre fier de tous les accomplissements ci-dessus et les partager avec mon entourage
ndlr :
- ont bien pris le parti de l'anthropocène (approche par les risques notamment, qualification appropriée de l'état du changement climatique avec un bémol pour le mot "dérèglement" le climat n'est pas un système réglable, contrôlable par l'homme), mais hors de la consommation point de salut ? courte vue politique évoquant trop peu l'approche collective, l'éthique ex sortie des GAFAM, etc ?
- approche trop faiblement holistique ? pas assez radicale (objectif ZÉRO DÉCHET OUI, mais ZÉRO FOSSILE pas du tout évoqué alors que c'est bien plus important) ?
- rien sur l'approche sociétale de l'ingénierie pas seulement au service de l'État OU des (grandes) entreprises, mais aussi et SURTOUT DES CITOYENS ?
- rien sur l'économie des communs ?
- illustre l'état d'avancement de la démarche PLPDLA auprès des étudiants en fr ? dans le monde ?
=>
questionner ACT
Éléments supplémentaires à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?TgdvJA
...
Tout accroissement de la consommation globale d’énergie rend plus difficile la réussite de ce défi historique vital : empêcher le chaos climatique.
...
Améliorer la prise en compte des aspects systémiques du numérique dans les secteurs clés
que sont l’énergie, les transports, l’habitat et l'agriculture-alimentation. Développer une expertise autour de cette approche pour accélérer sa mise en œuvre.
...
CONCLUSION PRINCIPALE
Les effets systémiques mondiaux de la transition numérique actuelle restent pour l’instant fortement incertains, alors qu’ils sont souvent considérés comme positifs a priori.
Avec la bonne règlementation, la transition numérique peut bien sûr aider à réduire
la consommation d’énergie et de matières premières de manière sectorielle. Par ailleurs, l’efficacité énergétique des technologies digitales a effectivement très largement progressé. Mais les grandes tendances mondiales tous secteurs confondus dressent un tableau alarmant.
L'explosion de l'impact environnemental du numérique peut et doit être évitée par la mise en œuvre de la « sobriété numérique ».
...
*Les conclusions rejoignent l'appel à « réduire les impacts environnementaux du numérique et mettre son potentiel d’innovation au service de la transition écologique » lancé par l’Iddri, la FING, le WWF France et GreenIT.fr dans le « Livre blanc Numérique et Environnement » au printemps 2018. Il confirme aussi l'importance de la problématique soulevée en septembre 2018 par le rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, qui titre « les pays en développement pourraient avoir beaucoup à perdre face aux monopoles du numérique ».
Contact :
www.theshiftproject.org contact@theshiftproject.org +33 (0)1 76 21 10 20
Résumé pour les décideurs
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf
Rapport complet (88 pages)
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/2018-10-04_Rapport_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf
dont
la transition numérique est intimement liée à une profonde mutation psycho-sociétale
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre actuellement participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir. C’est ce que conclut le rapport sur l’impact environnemental du numérique publié le 4 octobre par The Shift Project, think tank de la transition carbone, quatre jours avant la publication du rapport spécial du GIEC sur un monde à 1,5°C. Cet impact environnemental doit être adressé, faute de quoi le numérique fera davantage partie du problème que de la solution.
...
La transition numérique est en outre souvent considérée comme un moyen de réduire la consommation d’énergie dans un grand nombre de secteurs. Pourtant, les impacts environnementaux directs et indirects (« effets rebond ») liés aux usages croissants du numérique sont systématiquement sous-estimés.
Un numérique de plus en plus vorace en énergie
...
l'empreinteénergétique inclut l’énergie de fabrication et d’utilisation des équipements (serveurs, réseaux, terminaux). Elle est en progression rapide, de 9 % par an. La consommation d’énergie directe occasionnée par un euro investi dans le numérique a augmenté de 37 % depuis 2010. L’intensité énergétique de l’industrie numérique augmente de 4 % par an : une hausse à contre-courant de l’évolution de l’intensité énergétique du PIB mondial, laquelle décroît actuellement de 1,8 % chaque année. L’explosion des usages vidéo (Skype, streaming, etc.) et la multiplication des périphériques numériques fréquemment renouvelés sont les principaux facteurs de cette inflation énergétique.
Lourd bilan carbone pour la transition numérique
La part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre a augmenté de moitié depuis 2013, passant de 2,5 % à 3,7 % du total des émissions mondiales. Les émissions de CO2 du numérique ont augmenté depuis 2013 d’environ 450 millions de tonnes dans l’OCDE, dont les émissions globales ont diminué de 250MtCO2eq.
...accroît la tension sur la production électrique à l’heure où celle-ci peine à se décarboner. L’augmentation de la production d’équipements numériques nécessite des quantités croissantes de métaux rares et critiques, également indispensables aux technologies énergétiques bas-carbone, alors que des facteurs physiques, géopolitiques et économiques commencent déjà à limiter leur disponibilité.
Le numérique, « c’est pas automatique »
...
Le taux de croissance de la zone OCDE reste stable autour de 2 %, alors que la croissance des dépenses numériques est passée de 3 % à plus de 5 % par an : décidément, les effets attendus du numérique sont loin d’être automatiques.
Les pays développés seuls responsables
La consommation numérique actuelle est très polarisée. Les profils de consommation numérique sont extraordinairement contrastés. En moyenne en 2018, un Américain possède près de 10 périphériques numériques connectés, et consomme 140 Gigaoctets de données par mois. Un Indien possède en moyenne un seul périphérique, et consomme 2 Gigaoctets.
La surconsommation actuelle n’est pas généralisée : elle est le fait des pays développés, pour lesquels l’enjeu clé consiste à reprendre le contrôle de leurs usages. Partout dans le monde, il s’agit de planifier et de prioriser les investissements dans le numérique, afin de s’assurer qu’ils servent efficacement les politiques sectorielles (sachant que les pays en développement en retireront le plus de gains, en raison des infrastructures encore à créer).
L’impact environnemental de la transition numérique devient gérable si elle est plus sobre
...sobriété numérique : acheter les équipements les moins puissants possibles, les changer le moins souvent possible, et réduire les usages énergivores superflus... approche « lean », autrement dit au plus juste, qui est aussi source d’efficacité – énergétique, humaine, financière – pour les organisations. Son principe étend au niveau sociétal la prise en compte des objectifs poursuivis par les approches techniques de type « Green IT » destinées prioritairement aux Directions des systèmes informatiques (DSI), et confirme l’importance et la pertinence de ces approches.
Passer de l’intempérance à la sobriété dans notre relation au numérique permet de ramener l’augmentation de consommation d’énergie du numérique à 1,5 %, ce qui n’est que similaire à la tendance globale tous secteurs confondus (…et n’est donc pas en soi compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris).
Tous concernés par la sobriété numérique
...
Le Shift propose à la puissance publique de fonder une base de données publique (sur le modèle de la base carbone de l’Ademe) pour permettre aux acteurs d’analyser leur impact environnemental. Grâce à cela, il sera possible de procéder à un bilan carbone des grands projets numériques avant de les lancer. Le Shift propose également aux dirigeants des mesures leur permettant d’agir sur la demande et la consommation de services numériques, et à l’État des principes de politiques publiques pour limiter cet impact. Ces outils sont destinés à la fois aux pays en développement et aux pays développés.
Retrouver une capacité à interroger l’utilité sociale et économique de nos comportements
...
La pression de l’offre (GAFAM, BATX) et les attentes de croissance du PIB associées à la numérisation ne peuvent servir de seuls juges dans la sélection des projets numériques.
Fruit d’un groupe de travail dirigé par Hugues Ferreboeuf, ingénieur polytechnicien et diplômé de Télécom ParisTech qui a dirigé plusieurs sociétés du secteur numérique. Le groupe de travail est composé d’universitaires, d’experts et de professionnels du secteur : Françoise Berthoud (CNRS, GDS EcoInfo), Philippe Bihouix (exp. métaux), Pierre Fabre (AFD), Daniel Kaplan (FING), Laurent Lefèvre (INRIA), Alexandre Monnin (INRIA, ESC-Clermont Origens Medialab), Olivier Ridoux (IRISA, Université de Rennes), Samuli Vaija (exp. ACV), Marc Vautier (exp. éco-conception), Xavier Verne (exp. grands projets informatiques), Alain Ducass (exp. énergie et numérique en Afrique), Maxime Efoui-Hess (TSP), Zeynep Kahraman (TSP).
Contact : Jean-Noël Geist, Chargé des affaires publiques, The Shift Project – jean-noel.geist@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), BATX (Baidu, Alibaba, Tencent Xiaomi)
Liens vers les supports Excel utilisés par le groupe de travail pour réaliser les calculs :
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-1byte-Model-2018.xlsx
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-QuantiLev-2018.xlsx
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-REN-2018.xlsx
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-Residential-Router-Electricity-Consumption-2018.xlsx
[Lean ICT Materials] Forecast Model (2018) (à venir)
ndlr :
- les GAFAM&cie sont donc considérés comme DES OBSTACLES à la sobriété ++ => une aide /valoriser les alternatives ACT
- jusqu'à quand pourra-t-on conserver l'usage des UDTIC ? Pourra-t-on se passer d'une réduction drastique et de recherches d'alternatives (tout biologique ?) ACT
Chercheur en sciences sociales, Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action (LISRA)
L’histoire collective d’un laboratoire social
2
L’écriture a donc été un élément structurant pour les auteurs de ce dossier. Nous aborderons plus loin le rôle d’une écriture réflexive. Il n’est pas simple d’établir une interaction entre pensée et action « médiée » par le langage. Ce travail réflexif est-il ponctuel ou continuel ? Sa fonction dépasse-t-elle une formation pour s’inscrire dans une transformation sociale ?
3
Cela pose deux conditions : la possibilité pour ce processus de s’inscrire dans le temps et de se développer en toute autonomie. Ce qui nous a amenés à concevoir le dispositif du laboratoire social. Si ce dossier ne pouvait exister sans une forme d’écriture réflexive, le travail réflexif n’aurait pu lui-même exister sans l’ouverture d’espaces-temps spécifiques permettant l’appropriation et la maîtrise d’une démarche par définition complexe.
...
c’est par la pratique d’espaces « interstitiels » ou de « tiers-espaces » que se dégage une force « instituante », c’est-à-dire susceptible de poser, en dehors des cadres normatifs institutionnels, ses propres référentiels amenant à penser la réalité autrement et par conséquent à agir sur elle pour structurer et reconfigurer nos manières de faire collectif, de faire territoire, de partager et de gérer des ressources du commun, de développer une analyse critique des rapports sociaux et de concevoir autrement un développement, etc.
5
Certains des acteurs-chercheurs de l’époque, rejoints par d’autres depuis, proposent aujourd’hui dans un nouveau dossier des Cahiers de l’action de décrire ce cheminement à travers des « espaces d’émancipation collective et de transformation sociale ». Le dossier lui-même se comprend comme un programme de recherche-action expérimentant de nouveaux espaces, puisqu’une des étapes de son écriture collective s’incarnera par l’organisation, le 16 octobre 2017, d’un forum débat à la Maison des sciences de l’homme Paris-Nord en partenariat avec l’INJEP [4]
[4] www.mshparisnord.fr/programmes/recherches-actions/...
. Il se poursuivra en 2018 dans cette perspective de créer des espaces physiques de rencontre et d’accompagnement collectif d’expérimentations.
6
Le LISRA est actuellement composé d’une trentaine d’acteurs-chercheurs et de chercheurs-acteurs porteurs d’expérimentations sociales dans différentes régions (principalement : Pays de la Loire, Rhône-Alpes, Limousin, Île-de-France, PACA).
...
science de la « reliance »
...
Nous appelons ce développement endogène « économie populaire », une notion très peu développée dans les pays du Nord, mais beaucoup plus avancée, en termes de réflexion et d’expérimentations, dans les pays du Sud, notamment en Amérique latine. Nous aimerions ainsi expérimenter le principe des « clusters populaires » qui questionnent selon une autre cohérence partant du « bas », d’une maîtrise d’usage vers une maîtrise d’ouvrage, le domaine de l’économie sociale, de l’entrepreneuriat social ou de l’innovation sociale.
15
Dans le Limousin s’est mis en place un dispositif original de rencontres sur la question du travail qui se conçoit comme un espace d’autoformation où l’on met en résonance, en débat, les vécus du travail et des recherches : « (…) un espace hors du temps de travail pour mieux le transformer, provoquer une rencontre entre des milieux qui ont un rapport au travail différent (travailleurs, chômeurs, retraités, etc.) et de les faire interagir, dans un autre lieu que celui de l’entreprise [15]
[15] http://autographie.org/cycletravail/
. »
...
L’écriture comme pratique de la réflexivité
...
Nous parlons d’écriture réflexive pour la distinguer du récit d’expériences où elle puise ses matériaux. C’est dans ce reflet, cette prise de recul, que s’élabore un travail d’analyse qui ne contribue pas simplement à une réflexion, mais aussi à un changement. La réflexivité proprement dite est la prise de conscience de ce changement dans nos cadres de pensée et d’action. Ce n’est donc pas simplement une connaissance du processus, il s’ensuit une évaluation et une décision. C’est en cela qu’elle se conjugue parfaitement avec une démarche de recherche-action qui articule une production de savoirs avec une transformation individuelle et sociale.
...
autoréflexion existentielle. C’est une manière « d’entreprendre d’apprendre [18]
[18] Desroche H., 1990, Entreprendre d’apprendre. De l’autobiographie...
» pour reprendre le titre d’un livre d’Henri Desroche (1914-1994), un des référents historiques de la recherche-action en France, qui pose la question : « Pourquoi écrire [19]
[19] Desroche H., 1984, postface, « Écrire ou ne pas écrire »,...
? »
...
créer des espaces susceptibles d’accueillir la complexité du vivant sans la réduire. Cette possibilité de provoquer des relations inédites est une autre manière de définir une intelligence collective qui dépasse l’addition des savoirs individuels. Ce numéro des Cahiers de l’action procède de cette tentative de valider et de valoriser, par la recherche-action, selon d’autres critères des compétences collectives.
...
écriture « transfrontalière » par son aptitude à réunir plusieurs modes d’analyse : analyse critique des rapports sociaux, analyse clinique des modes d’implication personnelle en situation, analyse stratégique des logiques de changement. Elle peut autant produire un savoir de recherche généralisable, qu’une validation d’expertise et d’acquis d’expérience ou encore une auto-analyse dans l’intimité d’un voyage intérieur.
25
C’est ainsi que l’écriture de ce dossier ne pouvait être formatée. Ce sont des écritures plurielles avec des vocabulaires et des grammaires différents comme autant d’univers personnels et situationnels, mais dont la mise en synergie contribue à la formation d’un imaginaire commun, d’une géographie sociale et mentale originale.
Pratiques des espaces et recherches situées
...
ne prétend pas à une « neutralité scientifique » qui échapperait aux rapports de production (économiques, culturels, symboliques). Elle intègre le fait qu’elle est tributaire des constructions sociales d’une époque (normes, énoncés, valeurs, structures mentales) et ne peut être séparée des rapports d’exploitation et de domination engendrés par les rapports sociaux. C’est au contraire cette prise de conscience de l’implication de l’acteur-chercheur qui garantit une objectivation et une généralisation du savoir. La conscience de cette situation conduit donc à une analyse critique. Comme nous l’avons remarqué à travers le principe de laboratoire social, un travail réflexif par nature émancipateur ne peut s’engager sans créer des espaces-temps autonomes et, réciproquement, des espaces-temps autonomes se construisent par l’appropriation d’une démarche réflexive. Ainsi peuvent s’articuler changements personnels et changements institutionnels, production de savoirs et transformation sociale.
...
interroger notre rapport au monde à travers trois dimensions : le rapport au travail, le rapport au territoire, le rapport au modèle d’organisation collective et de gouvernance.
...
Une approche de la complexité est nécessaire à travers des liens inédits entre les expériences et les connaissances pour comprendre et analyser ces processus d’émancipation et de transformation.
31
C’est dans ce rapport entre un imaginaire instituant et l’action directe que se formule un récit collectif, nous touchons là une fonction cruciale de l’écriture.
32
Nous ne sommes pas dans une opération de communication basée sur le « storytelling » de la réussite individuelle mais, à travers ce travail réflexif, dans la prise de conscience de pouvoir former une minorité active, du moins de constituer, en tant que communauté d’acteurs-chercheurs, une entité collective se positionnant dans les rapports sociaux.
33
L’écriture agit comme une auto-analyse pour les groupes et les structures, décryptant les enjeux de pouvoir, les dysfonctionnements, les écarts entre les objectifs et la réalité, amenant chacun à comprendre sa position et à clarifier son engagement.
34
De toute époque, les minorités actives ont pu servir de levier à une transformation lorsqu’elles ont su écrire un récit collectif fort et autonome. Cela a été le cas pour les mouvements ouvriers et d’éducation populaire d’après-guerre issus de la Résistance ou les mouvements des années 60-70 issus de la décolonisation et de l’anti-impérialisme… Quels sont les contre-espaces d’aujourd’hui, sur quelle base des individus peuvent-ils se former en minorité active ? Les corps intermédiaires professionnels, politiques et syndicaux sont décrédibilisés dans l’assujettissement à des modèles économiques reconstructeurs, « disrupteurs », dit-on aujourd’hui dans la langue du pouvoir, alors que les catégories les plus précaires de la population sont destituées du rôle politique de générer un récit refondateur.
...
le récit collectif pose un acte de résistance aux pouvoirs investis par le langage quand ils s’autorisent à écrire l’histoire à la place de ceux qui la font. Ce pouvoir symbolique s’incarne dans la vie quotidienne dans la définition des signifiants (forme de vie) et des signifiés (le sens accordé à ces formes). C’est ainsi que des catégories entières de la population deviennent « insignifiantes » (sauvages, indigènes, inutiles, etc.).
36
Les critères qui pourraient dessiner les contours de nouvelles minorités actives restent difficiles à cerner puisqu’ils ne s’appuient plus sur des définitions sectorielles professionnelles ou disciplinaires universitaires. La nature ayant horreur du vide, ce sont les mouvements identitaires et populistes qui viennent combler, sur une base ethnosociale, territoriale ou religieuse, l’absence d’une prise en compte politique et théorique.
...
lieux hétérotopiques [21]
[21] À la différence des utopies qui sont des emplacements...
et autres tiers-espaces.
...
« auteurs » d’une créativité populaire posant des alternatives. Passer ainsi d’une forme subie à une forme active est un enjeu du récit collectif. Autrement dit, un mouvement peut s’analyse en creux, de la déprise comme reprise en main de l’existence et du cours de l’histoire à travers des contre-histoires, des contre-espaces, des contre-discours. Cette problématisation des pratiques dans ces espaces est un des enjeux de ce dossier.
...
Les expériences décrites dans ce dossier explorent les formes d’économie populaire et d’innovation sociale, participent d’un développement endogène des territoires, expérimentent sur des zones interstitielles, intermédiaires, temporaires des formes d’auto-organisation, d’autoformation et d’autofabrication répondant aux besoins sociaux.
40
Si ces notions sont reprises par une « classe créative », nous pensons que ce sont les classes les plus démunies et ceux qui sont hors système qui sont les plus porteurs d’une créativité amenant à des solutions alternatives profitables pour tous en termes de recherche et développement. Nous sommes vigilants dans ce sens à ce que les plus concernés soient bien au cœur comme coauteurs du processus : utiliser ses propres mots, construire son propre vocabulaire, qualifier ou requalifier ses acquis d’expérience.
41
Il est d’ailleurs intéressant de noter que c’est la conscience d’un rapport social qui relie toutes ces expériences : un autre rapport au travail, un autre rapport au territoire, un autre rapport aux organisations de l’espace.
Une pratique des « tiers-espaces » qui interrogent les rapports sociaux
...
La frontière entre la vie privée et la vie professionnelle est gommée par les stratégies des plateformes technologiques où nous troquons notre qualité de citoyen pour celle de « client » (exemple des GAFA : Google, Amazon, Facebook, Apple).
45
À l’opposé, les expériences décrites ici s’inscrivent délibérément dans une démarche non propriétaire de la créativité. Cette « créativité populaire » renvoie à la question du commun (ce que nous voulons partager et comment le partager), de l’innovation sociale (en quoi est-ce un service répondant à un besoin collectif) et au modèle économique alternatif au capitalisme.
...
environnement ouvert d’interaction et d’interdépendance. Ce caractère écosystémique ne peut pas dissocier les éléments de la vie dans leurs différentes dimensions sociales, culturelles, économiques, politiques.
53
S’y forge un sens critique qui n’est pas sans conséquence sur la manière de concevoir l’aménagement du territoire – à l’opposé de la logique technicienne – puisque nous partons du bas vers le haut, de la maîtrise d’usage vers la maîtrise d’œuvre, de l’instituant vers l’institué. Cela modifie nos conceptions du rapport entre le centre et la périphérie, entre l’espace et le lieu, entre la verticalité et l’horizontalité, entre le dedans et le dehors, le privé et le public.
...
Un autre rapport à l’organisation de l’espace qui émancipe
Placer l’humain, la rencontre, l’accueil inconditionnel au centre constitue un acte fondateur des expériences décrites. En quoi la pratique d’espaces sans lieux institués et sans « ingénierie de projet », basés sur l’accueil, la diversité et la prise en compte de l’environnement fabrique-t-elle une culture commune et un cadre autonome de pensée et d’action ?
60
Cette présence et cette implication auprès des populations délaissées ne traduisent pas un simple engagement social. Le mouvement même d’une déprise semble inscrire les conditions d’un renouvellement profond de nos sociétés. S’il y a rupture, c’est dans ce renversement des perspectives où la non-participation, le non-engagement, le creux, l’absence, la non-visibilité sont symptomatiques d’un mouvement de flux et de reflux où le retrait amène l’implication, l’absence amène la présence, le décrochage amène le mouvement… Et si se jouaient là d’autres modèles de gouvernance ?
61
Dans le contexte du mouvement des places du printemps 2016 appelé aussi Nuit debout, Camille Arnodin décrit l’instauration d’un espace spécifique, « Debout éducation populaire ». En quoi se fabrique ici, dans l’investissement d’un lieu instable, sans emprise et dans la confrontation aux postures et aux idées des uns et des autres, le cadre d’une expérience commune critique, voire d’une culture commune contestataire (p. 115) ?
62
Un autre espace insoumis et autonome ouvert à tous est la Chimère citoyenne, initiée par Élisabeth Sénégas et Marie Françoise Gondol, justement parce que c’est « un lieu qui ne propose rien, pour que tout soit possible ». Face à l’inadaptation des dispositifs d’accompagnement, c’est la qualité de présence qui est privilégiée dans un tiers-espace entre vie privée et vie professionnelle (p. 123).
63
Des tiers-espaces d’émancipation il en est aussi question avec Christophe Giroguy, qui a su toucher les acteurs d’un quartier populaire de 12 000 habitants à la rencontre de leurs lieux de vie dans des marches exploratoires, là aussi sans logique de projet préalable, ce qui a donné naissance au local de l’Utopie, une autre manière de « faire démocratie » et de répondre aux besoins du quartier (p. 131).
64
Lakdar Kherfi témoigne d’un autre espace-temps dans les quartiers populaires : quand la nuit tombe et que tous les services et lieux sont fermés, il gare son camping-car et ouvre avec son frère Yazid, au pied des immeubles, un espace de rencontre minimaliste mais chaleureux où la parole se libère. Il s’y fabrique de l’intelligence sociale avec, comme seul matériau, l’humain (p. 143).
65
Enfin, Simon Cobigo ouvre là aussi des espaces singuliers en expérimentant un « système bulle », une architecture gonflable qui crée en très peu de temps et de moyens des lieux temporaires de partage, par exemple pour distribuer des repas aux réfugiés. Ce contre-espace facilement appropriable questionne les normes établies de l’espace public et de la société (p. 149).
ndlr :
à rapprocher des travaux du COREM, à valoriser, participer ? ACT
2 451 vues - 39 - 1
End:Civ est un film documentaire réalisé par Franklin Lopez, qui examine le caractère destructeur et autodestructeur de la civilisation industrielle, sur le plan écologique, ainsi que son caractère hautement coercitif, sur le plan social. Basé en partie sur Endgame, un best-seller écrit par Derrick Jensen, End:Civ demande : « Si ton pays se faisait envahir par des extraterrestres qui coupaient les forêts, qui empoisonnaient l’eau et l’air et contaminaient les réserves de nourriture, résisterais-tu ? »
Toutes les civilisations ont dévasté l’environnement dont elles dépendaient, et se sont ainsi autodétruites. Tandis que nous écrivons ces mots, la civilisation industrielle mondialisée reproduit ce même processus en détruisant de manière systématique le monde naturel. Cela devrait être une évidence. De la (mal nommée) sixième extinction de masse des espèces (nous devrions parler d’une première destruction de masse, parler d’extinction suggère une absence de responsabilité, une sorte de fatalité naturelle) au réchauffement climatique, en passant par les nombreuses pollutions de tous les milieux (par le plastique, des métaux lourds, et d’innombrables autres formes de contamination), le constat est flagrant.
Cependant, des actes de courage, de compassion et d’altruisme abondent, même dans les endroits les plus affectés. En documentant d’une part, la résistance de ceux et celles qui sont le plus touchés par la guerre et la répression, et d’autre part, l’héroïsme de ceux et celles qui vont de l’avant pour confronter la crise la tête haute, End:Civ présente une piste pour sortir de cette folie dévorante et aller vers un avenir plus sain.
End:Civ présente des entrevues avec Paul Watson, Waziyatawin, Gord Hill, Michael Becker, Peter Gelderloos, Lierre Keith, James Howard Kunstler, Stephanie McMillan, Qwatsinas, Rod Coronado, et John Zerzan, entre autres.
Il s'agit ici de la version originale sous-titrée en français.
Catégorie Éducation 4 commentaires
gullivert007 il y a 4 mois
Réchauffement climatique MDR !!!
2
Guillaume Lauras il y a 3 mois
C'est la goutte d'eau qui a fait déborder mon vase. Merci.
MONIKA MARS il y a 4 mois
Excellent, merci ! Je partage ;-)
https://www.facebook.com/toutestpourlemieux/
Michael il y a 4 mois
Gracias!
Transcription :
faite ou à faire ? ACT
ndlr : questionner cette idée (dérangeante ?) que le ver était déjà dans toute idée de civilisation, pas seulement les civilisations industrielles ?... ACT