Le fongicide Chorothalonil, imprudemment autorisé par l’État, a été épandu sur les terres agricoles durant trente ans avant d’être interdit en Europe en 2019, avec usage autorisé en France jusqu’en 2020. Les concentrations de ce métabolite ne devraient pas baisser dans les années à venir, mais au contraire augmenter compte tenu de la lenteur d’infiltration des eaux de pluie vers les nappes.
La médiation éthique que Médiation pour tous porte, accueille les lanceurs d'alerte qui s'appuient sur des faits et sur la science. C'est pourquoi nous relayons cette alerte formulée notamment sous forme de pétition ici.
Connue par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?zsmSWQ
Angoulême
Sébastien Bechereau, le coordonnateur de Médecins du monde en Charente, et Amélie Brunet, assistante de délégation, attendent leurs nouveaux bénévoles de pied ferme.
Photo archive CL - 0
publié le 8 mars 2024 à 16h10, modifié à16h11.
Les bénévoles interviennent quelques heures par semaine sur des missions variées.
Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de médiation en santé, la délégation départementale de Médecins du monde recherche ses nouveaux bénévoles et organise une réunion d’information, le lundi 11 mars, à 18h30, dans ses locaux, au 193 rue Saint Roch à Angoulême. Ces bénévoles seront dédiés à l’accueil du public à la permanence, à l’écoute et à des missions d’accompagnement médical.
En effet, l’association reçoit par exemple des personnes étrangères à la situation administrative précaire ou des demandeurs d’asile sans hébergement et se charge d’enclencher le parcours de prévention et de les aider à trouver un médecin ou un dentiste. Pas facile dans notre département. Ces bénévoles sont formés et doivent pouvoir donner deux à trois heures de leur temps par semaine environ. L’an passé, suite à une précédente réunion, Médecins du monde avait été renforcé de cinq bénévoles.
Les sujets associés Angoulême Social Charente France
2 Commentaires
- Fario 8 mars 2024 à 17:04 @Belbel Oui mais nous sommes Français !
- Belbel 8 mars 2024 à 16:20 Nous aussi, on cherche des médecins, en zone rurale, prêts à s'installer, pour palier, aux départs, des médecins âgés, désirant profiter, de leur retraite!
Résumé
Deux ancrages distincts sont à l’origine des initiatives de médiation sociale au Québec. Le premier provient de la mobilisation des organismes de justice alternative du Québec, le second, des politiques urbaines de la Ville de Montréal. Ces points d’ancrage, tout en s’interpénétrant occasionnellement, engendrent des pratiques de médiation portées par des fondements et des principes différents. Le premier favorise des pratiques sociales fondées sur les principes de démocratisation de la justice et du droit (principe de l’accès au droit) et sur la quête d’alternatives aux modes traditionnels de réaction sociale (en particulier celle de modalités non punitives de règlements des conflits). Il propose de favoriser un modèle de médiation non professionnalisé, c’est-à-dire intégrant des citoyens formés aux pratiques de la médiation. Le second émane des politiques publiques de la Ville de Montréal ; celles-ci fondent des pratiques de médiation fortement teintées par des enjeux de sécurisation, de pacification, d’inclusion sociale et de cohabitation sociale harmonieuse dans l’espace public et pour lesquelles le recours à des professionnels de la médiation est privilégié.
...
Ndlr : la médiation généraliste aurait-elle la capacité à faire la synthèse entre ces deux approches antagonistes en prenant en compte les problématiques de l'ensemble des parties prenantes ? C'est ma conviction. Vérifier ACT
https://www.alumni-insa-lyon.org/actualites/chaire-alumni-insa-lyon-livret-2-2344
=>
"
Bonjour,
bravo pour ce livret qui décrit l'approche humaniste de l'INSA Lyon.
Agréablement surpris de constater un chapitre parlant de médiation :
"L’INGÉNIEUR·E MÉDIATEUR AU CŒUR DES INTERACTIONS SYSTÉMIQUES ET DU PILOTAGE DES PROJETS".
Dommage de ne pas avoir demandé l'avis de professionnels ingénieurs ET médiateurs. J'en connais au moins un qui pratique la médiation depuis 1996. En effet, je suis triste que vous succombiez à des amalgames comme d'associer médiation et négociation puisque le premier a une posture de tiers contrairement au second qui est partie prenante avec des intérêts à défendre. Le médiateur n'est pas là pour donner son point de vue, mais pour accompagner les parties prenantes dans le solutionnement de LEUR conflit et/ou la réalisation de LEUR projet, ou des deux entremêlés.
Dans le cas de situations ou projets complexes, le devoir du médiateur est de construire un vecteur ou une matrice médiation adaptée à la systémique de la situation ou du projet.
La médiation est un processus, assurément.
"gérer les tensions et conflits" est une approche managériale : le médiateur, lui, les accueille et accompagne leur solutionnement, c'est donc antinomique. De même pour "collaborer" : le médiateur accompagne la coopération faisant émerger dynamique de groupe, intelligence collective, etc.
L'éthique est partagée par l'ingénieur et le médiateur, mais ce dernier a une posture de tiers, son éthique est donc encore plus exigeante, notamment en mettant à distance ses propres points de vue. Par exemple, s'il est AUSSI ingénieur, veiller à ne pas empiéter sur les parties prenantes en donnant ses propres solutions à leur place.
Concernant la communication, le médiateur communique sur son rôle, sa fonction, la manière dont il s'y prend, etc. Il pose un cadre qu'il a en charge de tenir avec force et souplesse dans lequel il invite les parties prenantes à échanger entre elles de manière non-violente pour définir un objectif et un chemin qui les conduira vers l'atteinte de leur but. En cas d'impossibilité, le médiateur chemine avec le conflit en prenant les mesures conservatoires qui s'imposent pour prévenir le plus possible les débordements. Il peut être amené à interrompre la médiateur à tout moment en fournissant des explications aux parties prenantes.
La notion d'information est également importante : informer sur le processus de médiation, veiller à ce que les éventuelles controverses soient documentées avec impartialité. Veiller aussi à ce qu'il n'y ait pas de biais introduits par exemple dans le choix des experts ou autres éléments clés intervenant dans le processus.
Concernant la neutralité ce n'est pas un postulat (le médiateur EST neutre) ni une injonction (le médiateur DOIT être neutre), mais plutôt un point de vigilance intra-personnel et subjectif pour piloter sa posture de tiers-médiateur en sachant pourquoi et quand être neutre et pourquoi et quand ne pas l'être car il est des cas où c'est indispensable.
Quant à l'impartialité, autre point de vigilance, cela peut se quantifier (nombre de fois, durée, etc).
Conclusion : être EN MÊME TEMPS sur le même chantier, projet, service ou autre, ingénieur ET médiateur me semble incompatible avec l'éthique du médiateur qui peut exercer d'autant mieux sa fonction qu'il est INDÉPENDANT. La distance avec le sujet et le but est donc un avantage déterminant pour la réussite de la mission de médiation.
Peut-être une prochaine version bientôt ?
insaliennement,
JLP
"
ndlr : commentaire publié en réaction à https://tools.immae.eu/Shaarli/mediationpourtous?yEMjeQ
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Cette année 2022, c’est l’ANM qui est chargée d’organiser, en France, la semaine de la médiation. Celle-ci se déroulera du 10 au 16 octobre prochain et aura pour thème « La médiation dans tous ses états. Dans le désaccord, facilitons le dialogue». Dure charge pour Gaëlle Walker, qui a pris les choses en main au nom de l’ANM, mais charge excitante car, comme l’écrivait André Maurois : « Le bonheur n’est pas dans les événements. Il est dans le cœur de ceux qui les vivent ».
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... il ne faut pas confondre le « lieu » où s’observent les symptômes avec l’instance concernée.
Cette confusion est cependant très courante en sciences humaines. Cela explique, par exemple, que l’objet de la linguistique, « le langage », soit en pratique une province de plusieurs champs disciplinaires (phonétique, sémantique, sociologie, physiologie, physique acoustique, voire « communication » etc.).
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ce n’est pas la même chose de savoir ce qu’est un pyjama sans être capable de s’en revêtir (apraxie) que de tenter de s’en revêtir en ayant perdu le mode d’emploi (atechnie).
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Tel est, très schématiquement, le modèle heuristique de la médiation.
Qui sommes-nous ?
L’association ADAM a pour objet, à une échelle extra-universitaire et internationale, de promouvoir l’anthropologie médiationniste dans les perspectives théoriques, cliniques et pratiques, tracées par Jean Gagnepain et Olivier Sabouraud.
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Association pour le Développement de l’Anthropologie Médiationniste
7, route de La Motte 35250 – CHEVAIGNÉ
Jean-François Six (né en 1929) est un théologien et ancien prêtre catholique français impliqué dans le domaine de la médiation.
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Prêtre de la Mission de France (1956), docteur en Lettres, en théologie et en sciences des religions, Jean-François Six est diplômé de l'École pratique des hautes études.
Fondateur du Service incroyance-foi de l'Épiscopat, membre de la Commission nationale des droits de l'homme, il est le président du Centre national de la médiation qu'il a fondé en 1988 et directeur de l'Institut de formation à la médiation.
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Conception de la médiation
Il est l'auteur d'un ouvrage dont le titre est un clin d'œil au Temps des Magiciens : Le Temps des Médiateurs (1990). Ce livre présente une approche très sociale, voire pastorale de l'intervention des médiateurs, critique sur une conception économique de l'activité de médiateur, suivant l'idée implicite qu'un prêtre est un médiateur entre les hommes et le divin, Jésus étant considéré par les catholiques comme le premier médiateur entre les hommes et Dieu. 6.
(6) http://www.babelio.com/auteur/Jean-Francois-Six/12267
Ndlr : était connu aussi pour une conception humaniste de la médiation. Pas de références ? ACT
Religion - Lecture en 2 min.
Les faits
Grand connaisseur de sainte Thérèse de Lisieux et du bienheureux Charles de Foucauld, le père Jean-François Six, 90 ans, a été mis en cause par des témoignages parvenus à la Mission de France.
Mgr Hervé Giraud a saisi le procureur de la République et les instances romaines pour faire la lumière sur ces « signalements ».
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les témoignages parvenus à la Mission de France porteraient sur des faits remontant aux années 1970 et impliqueraient des jeunes femmes. ... présomption d’innocence ... cellule d’accueil et d’écoute à destination des victimes (mineurs ou adultes) d’agressions sexuelles commises par des prêtres ou religieux
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Né en 1929, Jean-François Six a notamment fondé le service Incroyance et foi de l’épiscopat, ainsi que le Centre de formation à la médiation, concept clé de sa pensée. Ce prêtre a aussi été membre de la Commission nationale des droits de l’homme et fondateur, avec un membre du Grand Orient de France, de la revue de dialogue maçonnique Brèche.
Intellectuel brillant, docteur en lettres, théologie et sciences des religions, il a publié de nombreux ouvrages consacrés entre autres à sainte Thérèse de Lisieux. Héritier de Charles de Foucauld, parfois controversé, le père Six animait notamment l’« Union-Sodalité », une confrérie dont avait rêvé le bienheureux, composée de religieux, prêtres et laïcs, pour évangéliser par une vie évangélique.
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(1) celluledecoute@missiondefrance.fr
Connu / https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Six
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Réf. https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?P6ULIQ
vous conduisez une thèse qui intègre la conception d’un accompagnement (cadre conceptuel, gouvernance, méthodes...) de la transition vers un système agri-alimentaire territorial durable s’appuyant sur l’hybridation de deux concepts :
- La démocratie créative de John Dewey (1940) basée sur l’action sociale et l’enquête pragmatique couplant intelligence collective et réflexive avec expérimentation sociale ;
- L’hédonisme alternatif de Kate Soper (2008) proposant de substituer aux possessions matérielles le lien social et contribuant à inventorier les sources de satisfaction possibles à partir de pratiques souvent perçues comme plus éthiques, écologiques, solidaires.
Ingénieur devenu médiateur, centré sur l'éthique, mon métier consiste notamment à intégrer une "ingénierie sociétale" au service de projets comme LA MÉDIATION DE L'URGENCE (climatique, écologique, politique, risques suicidaires et psychosociaux) dans un contexte de changement de paradigme : l'anthropocène. Je m'appuie sur une expérience de terrain qui a débuté en 1996 en région havraise et se poursuit en Charente en se basant sur :
- la notion de laboratoire de vie similaire à votre living-lab, le Hmm Lab ;
- l'accompagnement de processus relationnels susceptibles de faire émerger (ou non) une intelligence collective effective mesurable à postériori par des résultats tangibles. Aussi appelé médiation de projet ou médiation de co-création/co-construction et susceptible d'intégrer des médiations de conflits, dans une approche systémique, holistique et holomidale.
Rencontrons-nous pour examiner en détail quelles pourraient être les meilleures conditions de notre coopération au service du bien commun.
"
Chronique
Si notre chroniqueuse se réjouit de la victoire des écologistes aux municipales, elle considère qu’on ne peut pas parler de « vague verte », notamment du fait de l’abstention record. La bataille culturelle est loin d’être acquise.
...
cela ne dit rien de définitif sur une victoire de l’écologie dans l’opinion. Il suffit de regarder les chiffres de l’abstention pour écarter l’idée de massification. Soit le sentiment d’urgence écologique et sociale ne se répand pas si largement — ce qui reste édifiant au regard des enjeux —, soit la désaffection pour les politiques se répand plus rapidement. Au croisement des deux, il y a la mobilisation d’un électorat restreint qui fait gagner des projets nouveaux. Cela ne veut pas dire qu’il y a une demande majoritaire d’écologie radicale, ni que les habitant-es et les acteurs économiques vont accepter demain sans broncher de municipaliser l’eau, d’accueillir dignement les migrants, de réduire la place de la voiture en ville, de renoncer aux grands stades ou aux partenariats publics-privés, de baisser significativement la consommation de ressources et la matière produite, de développer la sobriété dans tous ses aspects ni qu’on échappera à des phénomènes de gentrification.
...
L’écologie est de plus en plus attendue, non à droite sur son réalisme économique, mais à gauche, sur son anticapitalisme et sa radicalité. Elle est devenue clivante. Partout, que cela ait été impulsé ou non par les listes concernées, on a assisté à des levées de boucliers d’intérêts économiques et particuliers, à Toulouse ou Lyon comme sur certains plateaux télé. Ça avait commencé avec Greta Thunberg, ça se poursuit avec certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat : la violence des attaques oblige chacun à se positionner et révèle des projets politiques opposés, qui touchent de plus en plus aux grands projets d’infrastructure et à l’économie, bien au-delà de la vision consensuelle d’une écologie bio–vélo. On rentre dans le dur.
L’accélération et la dégradation brutale de la précarité, du climat, des pollutions et de la biodiversité
Cette bataille culturelle, nous en avons été les artisans par la réflexion intellectuelle qui s’est ouverte sur le lien indissociable entre justice sociale et urgence écologique, sur l’Anthropocène et notre rapport aux écosystèmes, par sa traduction politique, qu’elle soit institutionnelle ou en marge du système, dans des éléments de programme sur la fiscalité ou les traités de libre-échange, dans des manières différentes d’être terrestres, de vivre et d’habiter un lieu, par des actions de terrain, de l’entraide et de la désobéissance, par des opérations coups de poing destinées à ouvrir notre fenêtre d’Overton [1]. En bref, de manière générale par le trépied de la transformation sociale : un réseau de résistances, la construction d’alternatives et de l’éducation populaire.
...
Au-delà des analyses électorales et sociologiques, c’est probablement l’élément nouveau le plus décisif car c’est celui qui affecte nos vies et notre avenir bien plus sûrement que tous les scrutins passés et à venir.
Pour ces nouvelles équipes municipales, c’est maintenant que les difficultés commencent
...
considérer le réel avec lucidité et vertébration politique certes, mais sans fausse polémique ... parce qu’il y a — au mieux — urgence, je crois qu’on ne peut pas faire la fine bouche sur tout ce qui peut permettre de préserver ne serait-ce que quelques grammes de vivant et de justice sociale ... Il est très dur de gérer une ville de manière réellement écolo et sociale, même avec les meilleures volontés, quand on est englué dans un système capitaliste et productiviste. Les mairies ne sont pas des baguettes magiques et ne disposent pas de tous les leviers, en particulier fiscaux ou législatifs. Il ne faut pas donc y placer trop d’espoirs qui seraient fatalement déçus ... le Capitalocène ou la résilience ... débitumisation
...
que ce soit des élu-e-s citoyennes, Europe Écologie Les Verts, France insoumise ou je ne sais quoi, rien ne se passera de significatif sans mobilisation et réflexion du dehors, c’est-à-dire de nous. Une pression à la fois radicale car dégagée des tensions du pouvoir représentatif et amène, car l’objectif n’est pas d’affaiblir ni de braquer mais bien de pousser de potentiels alliés. Tout l’enjeu, selon moi, est désormais là. Et nous ne renoncerons à rien.
[1] Cette notion théorise un espace fluctuant, sous la forme d’une fenêtre dans laquelle se situe ce qui est politiquement acceptable par le public. Cela peut prendre la forme de ballons d’essai volontairement provocateurs pour voir comment l’opinion réagit ou de légitimisation de formes d’actions considérées comme violentes ou encore de rendre des choses jusqu’ici tacitement admises inacceptables.
[2] L’irénisme est l’attitude qui consiste à minimiser les désaccords et conflits pour parvenir à la concorde à tout prix.
Ndlr :
- espace d'Overton ~acceptabilité sociale ? ACT
- irénisme : acheter la "paix sociale" ? ACT
Mission
Le Centre d’Études sur le Stress Humain (CESH) de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal vise l’amélioration de la santé physique et mentale des individus. À cette fin, la mission du Centre est d’accroître le niveau de connaissance actuel qu’ont les individus sur les effets du stress sur le corps et le cerveau. Les objectifs sont :
- Stimuler la recherche scientifique sur les effets du stress sur le corps et le cerveau.
- Servir de centre de référence pour les chercheurs, éducateurs et cliniciens qui tentent de diminuer le niveau de stress chez les enfants et/ou leur famille, et qui désirent évaluer l’efficacité de leurs programmes d’intervention, tant au niveau physique que cognitif.
- Faciliter le transfert de connaissances scientifiques aux décideurs politiques et à la population générale, particulièrement aux travailleurs et aux enfants.
Fondatrice : Sonia Lupien
publications :
- Souza-talarico, J. N., Marcourakis, T., Barbosa, F., Moraes Barros, S.B., Rivelli, D.P., Pompéia, S., Caramelli, P., Plusquellec, P., Lupien, S.J., Catucci, R.F., Alves, A.R., Suchecki, D. (2017). Association between heavy metal exposure and poor working memory and possible mediation effect of antioxidant defenses during aging. Science of the Total Environment, The, 575, 750–757. Pubmed
- etc
Contact : cesh-cshs@crfs.rtss.qc.ca
-
Pour des services d'écoute*
Suicide Action Montréal
Centre Tel-Écoute
Tel-jeunes
Les Déprimés Anonymes inc.
Centre de crise
Revivre
Ressources dans la communauté
Lien court : https://frama.link/JLP_candidat_municipales2020
Et surtout sur mastodon avec le fichier formaté joint :
https://framapiaf.org/@JLPM/103774920765208669
et son propre raccourci : https://link.infini.fr/jlp_candidat +court
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Éditeur: [S.l.] : [s.n.] Parution: 1999 Notes: Bibliogr. f. 347-355 Thèse de doctorat : Sciences de l'éducation : Lyon 2 : 1999
La "médiation cognitive" apparaît aujourd'hui comme liée à une intention d'éducation cognitive : la médiation vient caractériser le rôle décisif de l'enseignant (dit médiateur) dans le développement des processus cognitifs de l'élève. D' "apprendre à penser" à "penser pour connaître"... cette étude propose une nouvelle orientation objectivante de la médiation cognitive au sein de situations d'enseignement où la mise en présence des élèves avec un objet de savoir sera le but principal du travail cognitif. Une incursion au sein des théories philosophique et psychologique (voire psychanalytique) de la médiation fait ressortir que ce concept renvoie à un processus conjoint : la médiation n'est de l'enseignant que parce qu'elle est de l'élève.
i/2x le 3/10/11
Th(é)(è)s(ard)(ist)(e)(s) Edu(ca)(t)(q)(e)(u)(é)(r)(i)(c)(f)(v)(e)(on)(s) Cogniti(f)(on)(v)(is)(m)(t)(e)(s) (E)(S)col(a)(i)(e)(è)(r)(i)(sa)(t)(i)(o)(n)(é)(e)(s) -(a)(i)tion(s) Médi(a)(é)(t)(eu)(i)(o)(n)(r)(ic)(t)(e)(s) Cherche(u)(r)(s)(e)(s) R(a)(e)(é)(i)(c)(m)(n)(p)(s)(t) appr(en)(an)(t)(i)(s)(sag)(e)(s) Pens(a)(bl)(nt)(é)(e)(u)(r)(s) Conn(aissanc)(u)(e)(s) 1999 Phil(o)(soph)(i)(e)(s) Psy(ch)(i)(a)(tr)(é)(i)(o)(qu)(e)(s) (-)Log(i)(c)(s)(m)(o)(q)(t)(u)(e)(s) Psy(ch)(i)(a)(tr)(é)(i)(o)(qu)(e)(s) Analy(s)(t)(iqu)(é)(e)(s) Concept(ion)(uel)(le)(s) Proc(ess)(é)(è)d)(é)(e)(u)(r)(e)(s)
Vous trouverez dans ce guide :
Un état des lieux détaillé des vulnérabilités de notre système alimentaire, depuis les champs jusqu'à nos assiettes (et vice-versa !)
Une liste d'indicateurs et d'outils pour diagnostiquer la résilience alimentaire de votre territoire
Des leviers d'actions pragmatiques et réalistes à disposition des collectivités, tenant compte de leurs compétences réglementaires et de leurs contraintes politiques et budgétaires
De nombreux exemples concrets de projets ambitieux, déjà mis en œuvre à travers la France et au-delà
Des conseils méthodologiques pour structurer, animer et financer un projet de résilience alimentaire territorial
->
https://resiliencealimentaire.org/wp-content/uploads/2020/02/Rapport-LGA-V1.pdf
dont
"
p39 3. - table. Il est facile d’imaginer des systèmes à la fois très résilients et socialement défaillants, reposant sur diverses formes d’inégalités et d’exploitations. La recherche d’une meilleure résilience ne se substitue pas à l’impératif de « soutenabilité », ni à un objectif éthique de justice et d’équité.
Objectif \zéro artificialisation NETTE ndlr : ajouter NETTE veut dire qu'on s'autorise la poursuite de l'artificialisation, mais qu'elle va être COMPENSÉE : N'est-ce pas illusoire ? ACT
Silos, moulins, laiteries... Pas de résilience alimentaire sans possibilité de traiter localement la production
...
En Charente, la SCIC Terres en Chemin propose des outils pour mettre en réserve les terres agricoles quand un fermier part à la retraite. La SCIC prend le fermage des terres à la suite du fermier précédent, et les entretient en attendant de céder le bail. Crédits : © Terres en Chemin. ... 133 Le code général de la propriété des personnes publiques (CG3P) précise leur définition (art. L. 1123-1 du CG3P) et les modalités de la procédure d’appréhension des biens « présumés » sans maître (arts. L. 1123-3 et L. 1123-4 du CG3P). ... société coopérative civile immobilière (SCCI), ou prendre des parts dans une foncière telle
que Terre de Liens. Elle peut sensibiliser les habitants à l’utilité de ce type d’épargne
...
Les espaces-test agricole sont des outils visant à faciliter la création d’une entreprise agricole par des porteurs de projet souvent non issus du monde agricole. Ils mettent à disposition des candidats un cadre légal d’exercice, des moyens de production (foncier, matériel, bâtiments) et un dispositif d’accompagnement technique et administratif. Ils peuvent être mis en place par les collectivités sur des sites éphémères ou permanents, ou par des agriculteurs sur une petite portion de leurs terres 134.
... En France, c’est près d’un logement sur dix qui est vacant 147, sans prendre en compte les résidences secondaires !
... Les collectivités françaises sont très loin de l'objectif "zéro artificialisation nette" (ZAN) pourtant fixé comme objectif par la Commission européenne en 2011 150 et inscrit dans le Plan Biodiversité de 2018 151. ... phénomène de rétention foncière ... passée de 8 300 m² par habitant en 1930 à 4 400 m² en 2017 154. (Besoin de ~4 000 m2/habitant ...conserver un maximum de surfaces agricoles productives vital ... L’importance agronomique de ces ressources pour la fertilité des sols (apport de matière organique) est cependant susceptible de conduire à des conflits d’usage ... faire diminuer la place du maïs dans l'assolement, au profit d'autres cultures directement valorisables en alimentation humaine et plus résistantes aux conditions estivales sèches (blé, tournesol, millet, sorgho...) ... Semis direct sous couvert ... 237
... P160 ... Le concept de "dialogue territorial" peut être mobilisé pour gérer les problématiques liées à la concertation ou à la médiation des conflits408. Les collectivités peuvent s’inspirer des travaux se référant à cette notion pour mettre au point leur propre modèle de gouvernance et faciliter sa conduite. ... coconstruire ... projets ...
"
p13 : /voies de résilience, il est omis une approche intégrée incluant l'agroforesterie :-(
L’anthropologue Philippe Descola nous a fait reconsidérer l’idée de nature. Sa pensée a profondément influencé l’écologie, et dessine la voie d’une nouvelle relation entre les humains et le monde dans lequel ils sont plongés. Reporterre a conversé avec lui : voci son interview, à écouter en podcast et/ou à lire.
Philippe Descola est titulaire de la chaire d’Anthropologie de la nature au Collège de France et directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale (ENS/EHESS). Il est l’auteur des Lances du crépuscules (Plon, 1993) et de Par delà nature et culture (Gallimard, 2005).
... Jeune étudiant, dans les années 1970, vous êtes parti au fin fond de l’Amazonie, entre l’Équateur et le Pérou, à la découverte des Achuars. Vous y avez passé deux à trois ans en immersion et plus tard plusieurs séjours. ... suradaptés à la nature, des êtres véritablement primitifs parce qu’ils étaient naturalisés. C’étaient des « peuples naturels ». Cela pose des questions quand on s’intéresse au rapport que des sociétés entretiennent avec leur environnement. Où est le social, où est la médiation sociale dans un tel système ? ... j’ai été en Amazonie avec l‘idée que peut-être, s’ils n’avaient pas d’institutions sociales immédiatement visibles c’était parce qu’ils avaient étendu les limites de la société au-delà du monde des humains. ... C’était un pressentiment. L’enquête ethnographique prend du temps ... L’oniromancie, c’est-à-dire l’interprétation des rêves. ... le manioc ... plante toxique, le barbasco ... on s’adresse directement à l’âme de ces humains ou des non-humains ...
...
les Achuars maintenaient en permanence une sorte de fil de communication avec des interlocuteurs humains et non-humains par l’intermédiaire de ces incantations magiques ... les non-humains étaient tout sauf la nature. C’étaient des partenaires sociaux qui n’étaient pas divinisés ni sacralisés puisqu’on les chassait, qu’on les mangeait, plantes comme animaux. Néanmoins, ils étaient dotés d’une dignité de sujets qui permettait une communication de sujet à sujet. Cela était quelque chose qui apparaissait en filigrane dans beaucoup de théories des religions dites primitives, depuis longtemps. Depuis Fraser, au début du XXe siècle. ... l’attention que chaque être vivant requiert et le soin qui est nécessaire pour le maintenir en vie ... l’idée que les non-humains sont animés par une intention, des projets, des buts qui les font entrer en communication les uns avec les autres. Et qui permet la communication entre humains et non-humains. C’est-à-dire que ce sont des êtres qui ne diffèrent pas tant de nous par leurs capacités ou par leurs dispositions à établir des relations que par des atouts physiques qui leur sont particuliers. cela correspond à l’idée que le grand éthologue Jacot von Uexkül avait développée. Que chaque espèce vit dans un monde singulier qui est fondé sur sa capacité à utiliser du fait de sa biologie propre, des éléments de sa niche écologique. Mais alors que chez Yacob von Uexkül, chaque espèce vit dans une bulle, chez les animistes, la communication est rendue possible par cette espèce de langue universelle qu’est le dialogue des âmes. ... Heidegger avait bien mis en évidence que la nature est une sorte de boîte vide qui permet de donner une saillance à tous les concepts auxquels on va l’opposer. Moi, je m’en sers pour signifier la distance qui s’est établie entre les humains et les non-humains ... Non seulement les Achuars n’ont pas de terme pour désigner la nature, mais c’est un terme quasiment introuvable ailleurs que dans les langues européennes, y compris dans les grandes civilisations japonaise et chinoise. ... le capitalisme a besoin de ce sous-bassement que j’ai appelé le naturalisme ; c’est-à-dire cette distinction nette entre les humains et les non-humains, la position en surplomb des humains vis-à-vis de la nature ... en Chine ... dans ce qu’a été l’expérience industrielle de l’Union Soviétique, fondée sur l’idée des humains démiurges ... Inventer des formes alternatives d’habiter la Terre, des formes alternatives de s’organiser entre humains et d’entretenir des relations avec les non-humains. Je reprends la formule de Gramsci, « le pessimisme de la lucidité et l’optimisme de la volonté ». ... changer les choses. Comment ? Et bien par la multiplication d’expériences que je trouve originales dans le monde européen. J’étais à Notre-Dame- des-Landes, il n’y a pas très longtemps, sur la Zad. Et, je trouve que c’est une expérience - ce n’est pas la seule ... degré de réflexivité ... La capacité à poursuivre un projet dont on va examiner toutes les composantes ... Comment on se débrouille pour faire vivre cela en faisant un pas de côté par rapport aux contraintes politiques légales et administratives d’un État moderne capitaliste ou libéral ? ... l’identité qui s’est constituée peu à peu ou l’identification entre les humains et certains non-humains menacés, les tritons, les salamandres, les grenouilles, etc.. Ce qui m’a frappé par exemple, c’est l’attention des gens qui s’intéressent à la forêt. Il y a une petite forêt, qui est exploitée d’ailleurs, dans une attention à l’individualité des arbres.
Cette attention à la cohabitation tranche complètement avec la foresterie industrielle, de même que les techniques de maraîchage tranchent là avec l’agriculture industrielle. Cette attention profonde à la singularité des êtres vivants avec lesquels les zadistes entrent en contact me frappe parce que j’ai vu la même chose en Amazonie. ... vivent une sorte d’Epiphanie. Ils essayent de travailler à l’intérieur d’un collectif où l’on partage à peu près tout, avec cette espèce d’identité profonde, d’identification profonde, qui est singulière.
...
On ne peut pas devenir des Achuars. On peut devenir des humains différents de ce que nous avons été ou de ce que nous sommes. Découvrir des façons alternatives de vivre pour essayer de nous transformer nous-mêmes.
Thèse : "La nature domestique de Ph D. à la MSH ; Les lances du crépuscule (+accessible) collection Terre humaine ; & 1petit livre "L'écologie des autres et l'anthropologie et la question de la nature, éd QUAE
Lire aussi : Alessandro Pignocchi : « Il n’y a pas d’écologie sans lutte collective contre le monde de l’économie » https://reporterre.net/Alessandro-Pignocchi-Il-n-y-a-pas-d-ecologie-sans-lutte-collective-contre-le-monde-de-l
Réalisation du podcast : L’équipe de Ground Control https://www.groundcontrolparis.com/ avec Laura Eisenstein à la production, François Touchard à la réalisation et Frédéric Haury pour les micro-trottoirs.
Ndlr :
- on retrouve ici des ingrédients de la théorie de la médiation ? cadre, distance, interrelations, etc. => creuser ACT
- ces peuples nous transmettent des savoir-être primordiaux pour inventer/restaurer notre rapport aux autres, au vivant. => valoriser politiquement ce trésor à préserver coûte que coûte. MpT peut y contribuer ACT
Identifiant 2011DIJOL033 - Date de soutenance 28/11/2011
Auteur de la thèse Otilia Holgado
-> https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00732890 -> https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00732890/document
Citation
Otilia Holgado. Analyse didactique de l'activité en formation professionnelle : le cas de l'apprentissage des Systèmes d'Information Géographique. Education. Université de Bourgogne, 2011. Français. ⟨NNT : 2011DIJOL033⟩. ⟨tel-00732890⟩
Résumé
Des travaux de recherche en ergonomie et en psychologie cognitive signalent une difficulté d’apprentissage du SIG, sans pour autant s’attarder sur le sujet (Medyckyj-Scott 1991, Nyerges 1991, Davies 1995 et, en France, Wurtz 1996). Notre recherche vient à la suite de ces travaux et tente d’apporter, par la compréhension des mécanismes de l’apprentissage du SIG dans les conditions offertes par la formation professionnelle continue, un éclairage sur les difficultés d’apprentissage du SIG et les manières possibles de les dépasser. Nous avons retenu – filmé et analysé – deux sessions de formation SIG d’une semaine (env. 30h chacune), ayant lieu à 3 années d’intervalle, dans le même centre de formation et étant co-animées par les mêmes deux formateurs. A la manière d’Aline Robert (2008), nous avons observé et enregistré l’activité en formation sans intervenir : une caméra fixe (image et son) a été placée à l’écart, de manière à couvrir le plus largement possible la partie occupée de la salle. Sur le plan théorique, la thèse centrale est celle de la possibilité et de la pertinence d’accéder aux processus et aux mécanismes d’apprentissage par les représentations que les professionnels adultes se construisent. Nous avons examiné cela avec la théorie de la représentation fonctionnelle (Leplat), également appelée image opérative (Ochanine) ou représentation pour l’action (Teiger, Weill-Fassina, Rabardel). Plusieurs autres cadres théoriques ont également été mobilisés : les théories de la formation pour adultes (Barbier, Bourgeois, Kaddouri), celles de la formation professionnelle (Mayen, Pastré, Vergnaud), la théorie des instruments et de l’action instrumentée (Rabardel), la théorie de la médiation et du guidage par autrui (Galperine, Savoyant). Nous avons rendu compte du processus d’apprentissage dans son déroulement, à travers l’évolution du système de représentation des personnes, auquel nous avons eu accès par l’analyse de l’activité verbale. En effet, dans l’interaction verbale entre les formateurs et les apprenants, ou entre des apprenants, les représentations des personnes ressortent comme des ressources (représentations construites avant la formation) ou comme des effets de la formation (représentations récentes, en cours de construction ou de transformation). L’évolution du système de représentations est systématiquement mise en relation avec les conditions qui le déterminent. Une organisation a priori structurée en séquences, mais qui autorise l’intervention de chacun, laisse place à l’expression des représentations des professionnels en formation. L’accent est cependant mis sur l’interaction verbale entre les formateurs et les apprenants et les effets produits. La fonction formative est assurée par deux formateurs, qui sont des professionnels expérimentés et qui agissent en co-animation simultanée. Cela offre un terrain intéressant d’analyse du partage de l’activité de transmission. Nous observons comment les formateurs organisent leur intervention commune : ils se complètent et se soutiennent, mais aussi se contredisent et s’empêchent…La thèse s’inscrit dans une nouvelle orientation du courant de la didactique professionnelle, orientation initiée par Mayen : il s’agit d’analyser la formation en vue du travail et non plus seulement le travail en vue de la formation. En analysant le processus d’apprentissage en formation, la thèse reste toutefois centrée sur le travail. D’abord, parce que l’objet de l’apprentissage, le SIG, est un instrument professionnel. Ensuite, parce que les sujets de la recherche sont des professionnels en activité, qui ne se détachent pas de leur travail en arrivant en formation (Pastré, Mayen et Vergnaud, 2007). Enfin, parce que les tâches et les situations de travail connues et vécues par chacun – et verbalisées devant le groupe – sont autant de ressources pour apprendre en situation de formation.
Mots clés : Apprentissage professionnel ; Co-animation ; Didactique professionnelle ; Formation pour adultes ; Functional representation ; Learning mechanisms ; Mécanismes d’apprentissage ; Médiation par autrui ; Professional training ; Représentation fonctionnelle ; Trainers’ simultaneous activity ; Vocational didactics
Connu / https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?HgUK-A
Ndlr : dans le résumé, il est fait référence à "la théorie de la médiation et du guidage par autrui (Galperine, Savoyant)." => chercher ACT
1er Congrès International se déroulera au Centre de Congrès Jean Monnier. Il réunira plus de 500 experts, venus des 5 continents : médiateurs de tous bords, juristes, sociologues, anthropologues, dirigeants d’entreprises ou encore enseignants chercheurs et journalistes. Au-delà du très riche programme de conférences proposé, le Congrès Médiations 2020 s’apparentera avant tout à une plateforme d’échanges et entendra privilégier le débat contradictoire et le dialogue avec le public.
Principal objectif : construire l’avenir de la médiation, en partageant les bonnes pratiques, les expériences, les réseaux, les communications et les études scientifiques, et cela dans tous les secteurs où les médiateurs sont désormais appelés à intervenir ; l’initiative s’inscrivant dans une démarche de formation tant initiale que continue.
Organisateur : Destination Angers
Lieu : Centre de Congrès d'Angers
Contact : 02 41 96 32 32
Ahmed BEN TAHAR GALAI, Prix Nobel et défenseur des droits de l’Homme.
Hervé CARRE, président du congrès, médiateur de la Ville d'Angers et du Conseil Départemental de Maine-et-Loire, président de l'Association des Médiateurs des Collectivités Territoriales (AMCT)
Transcription :
Hervé Carre : d'abord, je veux saluer votre présence à vous tous ici. Aujourd'hui, vous avez décidé de consacrer du temps à un événement qui nous tient à coeur qui va lui-même se consacrer à la médiation. Et je pense que c'est un moment important pour que nous puissions vous convaincre que nous sommes dans une actualité très prégnante, en fait. Nous vivons dans un monde tellement incertain, tellement habité par des conflits qui sont exigeants, qui sont rugueux. Et il est incontestable que les médiateurs sont vraiment des témoins sensibles de ces mouvements de la société, inspirés par l'incertitude de l'avenir, du présent. Et c'est sûr que comme témoins sensibles, ils ont aussi conscience des potentialités qui sont contenues dans les conflits. Et c'est de cela que nous souhaitons parler aujourd'hui avec vous, à la faveur de la présentation du congrès de toutes les médiations, qui se tiendra à Angers du 5 au 7 février 2020, un congrès international.
Mais d'abord, je voudrais vous présenter les personnes qui sont à mes côtés. Et en premier lieu, j'ai l'honneur de vous présenter Ahmed GALAÏ qui est un ami tunisien qui a eu un rôle très important, mais qui le précisera lui-même tout à l'heure, dans la transition démocratique qui a eu lieu en Tunisie il y a maintenant quelques années - on s'habitue d'ailleurs à cet état d'esprit qui règne en Tunisie et il y a été pour quelque chose, c'est à ce titre qu'il a été nommé dans le cadre d'un quartet prix nobel de la paix en 2015. À côté de lui, Carole Chatelin ??? qui est rédactrice en chef de la revue science et avenir. Et enfin, Didier Morfoisse qui est le président de l'association nationale des médiateurs. Je vais tout de suite passer la parole à Ahmed pour qu'il nous dise pourquoi il a souhaité être présent à cette conférence de presse. Il est arrivé de Tunis hier soir pour être avec vous et nous dire pourquoi pour lui, la médiation, ça compte.
Ahmed Gailai, prix Nobel de la Paix et membre de la Ligue des Droits de l'Homme de Tunisie : Bonjour (en arabe puis en français), [large sourire] donc je suis entre les miens, entre des amis. Je suis très ravi de me trouver avec mes camarades, mes collègues, parce que j'étais journaliste dans mes premiers temps - j'ai fait une école de journalisme en Tunisie - Ravi d'être ici aussi parce que le thème m'est très cher. Nous sommes avant tout [2mn50] des militants des droits de l'Homme et des médiateurs. Médiation entre citoyens et droits, médiation entre autorités publiques, collectivités locales, et l'égalité. Je vais dire que le langage lui-même est une tension comme disent les linguistes. [3:06] Alors que dire des relations internationales ? Vous savez que maintenant, le monde, c'est comme la légende d'Atlas - la terre sur la tête d'un taureau - Lorsque le taureau commence à avoir mal dans un coin, il va tourner la tête puis la terre bascule d'une corde à l'autre. C'est un peu ça notre monde actuellement. Quand j'étais enfant, j'ai pensé que la guerre est finie, que la 2ème guerre mondiale, comme je dis dans les écoles, [3:32] ça y est, c'est du passé... Maintenant, le monde construit la paix, l'égalité, les ponts, l'interculturalité. Mais malheureusement, on a vu partout et ailleurs beaucoup de guerres que ce soit dans le pays lui-même ou bien des guerres civiles, ou bien entre les pays eux-mêmes. [3:49] Voyez maintenant autour de vous malheureusement ya beaucoup de canons qui tonnent, d'enfants qui meurent, beaucoup d'hommes et de femmes qui sont expatriés, pas de leur gré, ya beaucoup de dénis de droit, beaucoup de méconnaissances de l'égalité malgré l'impressionnant arsenal de droits et de textes internationaux - le droit international, de droit [4:12] humanitaire international. Malgré cela, malgré cet outillage que l'homme a bâti, que l'être humain a bâti pour aplatir et aplanir la guerre, au contraire, les guerres sont encore là. C'est pour cela que les médiations sont très importantes.
On a encore de la chance d'avoir des gens qui pensent à la médiation [4:26] parce que tout est équilibre, en fait, parce qu'il y a le noir et le blanc, le mal et le méchant ???, ya le médiateur et l'autre. Je suis ravi d'être associé à ces préparations et cette conférence de presse. Ça sera avec moi une occasion d'en parler parce que les conflits - et c'est ça aussi la chance de ce congrès là, il repose sur une annecdote africaine qui est très intéressante qui dit que le conflit est pour la cohabitation ce que la sauce est pour le bon plat. C'est-à-dire que le conflit n'est pas nécessairement mauvais ou bien méchant, déconstructif ou bien constructif. Ça dépend de la manière dont on gère ce conflit là. Ya du conflit intéressant parce qu'il réaffermissent les lois, le droit, les relations de chacun, ils donnent de nouveaux rôles aux protagonistes lorsqu'on sait s'en servir, lorsqu'on sait gérer ce conflit là. Donc il faut toujours être là. Puis en fait, le conflit, il est partout. Il est pas seulement entre les pays, il est entre nous-mêmes. Nous avons aussi des conflits intra-personnels, intra-groupes, et des conflits interpersonnels, qui intéressent les besoins pratiques de la personne, des conflits qui émanent de leur intérêt, de leurs croyances. Donc cette panoplie de conflits appelle une panoplie de médiations. Et je crois que le congrès de février, ça sera aussi son rôle -s'est vous qui l'avez organisé avec une bonne équipe - c'est de donner un modèle, en fait. Un modèle heuristique, un modèle même théorique pour ces diversités de médiations. Est-ce qu'il y a une ou des médiations ? Je crois qu'il faudrait y penser. beaucoup d'autres l'ont fait avant, on continuera ensemble. C'est faire accumulation de la pensée humaine, c'est ça le savoir, une accumulation. Comment créer un modèle de pensées, une chaîne de pensées sur la médiation ? Que chacun dans la famille, l'école - creuset de l'éducation et aussi creuset de conflits - la famille, l'entreprise, les syndicats, les autorités. Donc cette diversité de conflits avec cette diversité de médiations appelle à une unité aussi de réflexions. Unité et diversité ne sont pas antinomiques, ne sont pas contradictoires. On peut penser ensemble à un modèle unique pour sortir des conflits que chacun, à l'entreprise, à l'école, aux Nations unies, à la Ligue arabe, à la ligue??? française aussi, peuvent avoir des idées innovantes pour créer un monde meilleur. Et Aldous Huxley a dit [en français et italien ?] "Un monde meilleur est possible". [Sourire] [Ndlr : citation non trouvée en ligne]
[07:22]
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médiation ethno-clinique ... en rapport avec la souffrance ... a formé des interprêtes à la médiation ... on est dans une symétrie totale. Juste que le médiateur va extraire ... médiation entre pairs ...
Ndlr :
- le sous-titre de la conf est très MINORANT par rapport aux risques cataclysmiques auxquels notre génération est confrontée, en responsabilité pour les générations futures. En effet, la médiation, c'est d'abord et avant tout accueillir, écouter, et INFORMER : veiller à ce que la hiérarchie des informations qualifiées (par les scientifiques, experts, controverses documentées, etc) arrive jusqu'aux citoyens, c'est-à-dire assimilée par eux. Hervé Carre lui-même, dans son introduction insiste sur le "monde tellement incertain" !
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médiation, médiateur, médiatrice
théorieDeLaMédiation théorie de la médiation
MaisonDesHumanités Maison des humanités - tiers-lieu avec hébergement temporaire
Association médiation pour tous : financer les médiateurs et les lieux de médiation ; accompagner la création de projets de médiation conformes à la théorie de la médiation ; accompagner la recherche pour mieux former les médiateurs
Laetitia Mattei. La responsabilité sociétale des entreprises et la médiation. Droit. Université Paris Dauphine - Paris IX, 2012. Français. ⟨NNT : 2012PA090038⟩. ⟨tel-01089202⟩1
1 Cr2D - Centre de recherche Droit Dauphine
Résumé : Les crises actuelles, sous leurs multiples aspects, mettent en lumière la responsabilité des entreprises dans notre société, bousculant ainsi l'un des dogmes néolibéraux résumé par la célèbre formule de Milton Friedman (1970) : « La responsabilité sociétale de l’entreprise est d’accroître ses profits». C’est en réaction à ces crises et grâce au rôle actif de la société civile qui condamne désormais certaines pratiques, que le concept de responsabilité sociétale des entreprises (ci-après RSE) a émergé. L’enjeu est donc, aujourd’hui, de mettre en place un marché responsable entre l’entreprise et ses parties prenantes. Le législateur, par la loi Grenelle I, dispose que la médiation sera un des outils de mise en oeuvre de la RSE. Il en appelle donc au développement du droit processuel qu’est la médiation pour mettre en oeuvre ce droit substantiel qu’est la RSE. La médiation, à la fois préventive et curative, est donc un outil de mise en oeuvre de la RSE. Le couple RSE et médiation permet ainsi de combiner efficacité économique, respect social,sociétal et environnemental
Mots-clés : Parties prenantes, Entreprise, Sociétal, Responsabilité
Type de document : Thèse
Domaine : Sciences de l'Homme et Société / Droit
-> https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01089202/document
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I. LE DROIT INVITATIF OU ‘SOFT LAW’
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IV. RSE ET MÉDIATION : UNE RÉGULATION SOUPLE DE L’ENTREPRISE
TITRE I-LA MÉDIATION, OUTIL PRÉVENTIF DE MISE EN ŒUVRE DE LA RSE
TITRE 2-LA MÉDIATION, OUTIL CURATIF
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L’alliance médiation et responsabilité, au sens large, se révèle être ancienne. Il est possible d’identifier dans la culture de la Grèce antique un courant philosophique visant
à faire réfléchir le peuple sur la relation aux autres.
Pour se faire, le philosophe Platon, par le biais de la maïeutique, aidait le peuple à réfléchir et à exprimer le
meilleur de lui-même. Cette pratique permettait, par la maîtrise des excès, de développer une certaine responsabilité.
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Soukane Assia. Génération automatique des requêtes de médiation dans un environnement hétérogène. Interface homme-machine [cs.HC]. Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, 2005. Français. ⟨tel-00324482⟩ 1
1 PRISM - Parallélisme, Réseaux, Systèmes, Modélisation
Résumé : Les systèmes de médiation sont aujourd'hui largement développés et connus. Cependant, leur mise en œuvre pose un certain nombre de problèmes, en particulier la définition de requêtes de médiation en présence d'un grand nombre de sources de données, et d'un volume important de méta-données les décrivant. Ce problème est d'autant plus complexe que les sources sont hétérogènes.
Face a cette problématique, nous proposons dans cette thèse pour le contexte relationnel, une approche de génération automatique de requêtes de médiation. A partir de la description d'un ensemble de sources de données distribuées et hétérogènes et de méta-données, notre algorithme produit un ensemble de requêtes de médiation possibles. Nous avons développé un outil qui permet de générer automatiquement des requêtes de médiation dans un environnement hétérogène. Notre objectif principal étant de fournir à l'utilisateur un outil adapté aux petits et grands systèmes, nous avons réalisé une série de tests d'évaluation des performances pour mesurer son passage à l'échelle. Ces tests montrent la faisabilité de notre approche.
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https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00324482/document
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Un système de médiation est un système qui permet d’interopérer sur un ensemble de sources hétérogènes et distribuées. Ses composants essentiels sont : le schéma global appelé schéma de médiation, les mappings du schéma global avec les sources, les fonctions de réécriture de requêtes et les fonctions de composition des résultats. Les mappings du schéma global avec les sources sont des requêtes, appelées requêtes de médiation, dont l’expression varie selon l’approche choisie : 1) approche descendante (Global As View ou GAV) où chaque objet du schéma global est défini par une requête sur les sources, 2) approche ascendante (Local As View ou LAV) où chaque objet d’une source de données est défini par une requête sur le schéma global.
Christophe Mincke 1, 2
1 CES - Centre d'études sociologiques (FUSL)
2 DO-crimino - Direction opérationnelle criminologie
Résumé : La médiation est souvent présentée comme révolutionnaire dans notre société de normes imposées. Sa situation est pourtant ambiguë. D'une part, invoquée à tout bout de champ, elle est devenue une figure obligée des discours sur la normativité, ce dans des domaines multiples. D'autre part, les pratiques résistent et son application est loin de présenter l'ampleur que ces discours semblent lui promettre. Pour comprendre ce fait, il faut s'interroger sur les raisons qui font du discours de médiation un " best seller ", en examinant l'hypothèse d'une possible disjonction entre adhésion au discours et désir des pratiques. Notre contribution sera fondée sur une deuxième hypothèse, celle d'un développement du discours de médiation sur les ruines de la légitimité de ses prédécesseurs, au point de former un nouveau lieu-commun, fondé sur des légitimations aujourd'hui largement adoptées. Plus précisément, il nous semble que le succès discursif de la médiation peut être rapportée à ce que nous appelons, avec B. Montulet, l'idéologie mobilitaire. Celle-ci, caractérisée par une valorisation pour elles-mêmes des mobilités (physiques, sociales, affectives, professionnelles, etc.) nous semble sous-tendre bon nombre de pratiques discursives récentes, dont celle ayant trait à la médiation. Notre intervention se fondera sur notre recherche doctorale (portant sur les rapports des pratiques de médiation pénale à leurs idéaux fondateurs, publiée en 2010) et sur nos travaux actuels sur l'idéologie mobilitaire.
Mots-clés : médiation ; médiation pénale ; mobilité ; idéologie mobilitaire
-> https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00834862v2/document
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la médiation n’est pas née d’un questionnement quant à la nécessité de déplacer certaines frontières, par exemple sous la forme de dépénalisations ou de modifications de la procédure pénale classique. Elle a procédé d’une remise en cause des fondements du processus judiciaire, par exemple dans le cadre de la médiation, au premier rang desquels, la loi – matérielle et procédurale –, instrument premier de l’établissement de circonscriptions spatiotemporelles. La loi serait notamment illégitime du fait de sa logique binaire, aboutissant à séparer l’avant de l’après, le permis de l’interdit, le légal de l’illégal, le valide du non-valide, la victime de l’auteur, etc. Ce n’est pas qu’il conviendrait de déplacer les limites,
c’est que celles-ci, en tant que limites, trahissent la réalité des conflits vécus par les parties, lesquels ne se laissent pas enfermer de la sorte (Mincke 2010, 28–29; McCold 1998, 25; Menkel-Meadow 2003a, 484).
La frontière devient cet élément extérieur, plaqué sur une réalité complexe et mobile et donc une violence faite au réel. Elle contraint ainsi l'individu à entrer dans des moules, dans des catégories, dans des circonscriptions qui l'empêchent de vivre sa nature d'être mouvant au sein d'une réalité mouvante. Car la dignité de l'homme découle de sa capacité d'adaptation et d'invention de soi 17, lesquelles sont incompatibles avec une définition des espaces-temps de la forme-limite.
Émerge une nouvelle conception de ce qui doit être : l'impératif mobilitaire. Dans un monde en mouvement permanent, l'ancrage territorial perd tout son sens et il convient, au contraire, de développer des attitudes volontaristes de mobilité, laquelle est devenue impérative.
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Le cas de classes virtuelles synchrones dans un dispositif de formation en ligne
-> https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02182525/document
Cette recherche, menée auprès de formateurs d’étudiants de L3 et M1 de Sciences de l’Éducation du dispositif de formation en ligne FORSE, étudie les effets de la médiation produits par les usages des classes virtuelles synchrones. Une analyse de la littérature du concept de médiation ainsi que celle des usages d’instruments numériques par les enseignants de dispositifs en ligne nous a conduit à construire notre questionnement autour de quatre axes principaux. Ils sont liés aux effets des classes virtuelles synchrones sur la médiation humaine, à l’impact sémiotique de ces logiciels sur les pratiques pédagogiques des enseignants, ainsi que de la médiation sur la scénarisation liée à la diffusion des supports numériques et enfin aux interactions entre les formateurs et leurs apprenants. Les résultats de cette recherche montrent, comme c’est généralement le cas dans les travaux portant sur les technologies numériques en éducation, que l’usage d’un tel instrument n’est jamais neutre et confirment qu’il est à l’origine d’effets sur la relation pédagogique entre le formateur et ses apprenants.
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mon boulot est un boulot de médiation, c’est-à-dire de faire le lien entre ce que je leur demande et les contenus, pour essayer de les emmener, de les prendre un peu par la main, vers du lien entre les attentes et la tâche. Et puis, ça me permet aussi d’expliciter les critères d’évaluation, et puis toutes les formes du travail final qui sera demandé. »
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la médiation numérique via la classe virtuelle impose pour l’enseignant de repenser la mise à disposition de ses supports de cours.
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6.4 Une médiation numérique qui impose une gestion complexe des interactions par l’enseignant
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AUTEUR HERVÉ DAGUET Laboratoire CIVIIC, Département des Sciences de l’Éducation - Université de Rouen, U.F.R. Sciences de l’Homme et de la Société - herve.daguet@univ-rouen.fr
Le Tiers-Lieu est un bien commun révélé, délimité, entretenu par et avec un collectif.
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La notion de Tiers réside dans le processus qui va permettre aux individus de s’approprier cette interface. De la mettre en mouvement. Un échange continu est à provoquer car les rencontres improbables ne peuvent se décréter. La programmation n’est pas suffisante. Il est nécessaire de générer différents flux d'interactions entre les individus, entre les espaces, entre l’intérieur et l’extérieur. En ce sens la posture d’animateur est de la responsabilité de tous, et cela même si un individu peut-être désigné à ce rôle. Sans cette médiation, l’espace est une coquille vide.
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Les outils et la médiation numérique facilitent l’apparition de situation de travail collective sur la constitution d’un patrimoine informationnel commun
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Ndlr : voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Dbbzvw
Créer de nouveaux modèles autour du partage et de la rencontre
L’éco lieu accueille des ateliers socioculturels ponctuels ou réguliers : la couture avec ArteFact, yoga, chorale, causeries, Radio Hapchot, hantiers collectifs…
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Des actions de médiation artistique ou culturelle menées tout au long de l’année permettent de renforcer le lien entres les habitants, les artistes invités et les autres associations du Pays Tarusate http://www.pays-tarusate.fr/.
Fête de l'été 2015 https://www.youtube.com/watch?v=VC3rv0qI6Po
Mercredi 5 décembre 2018, bassin minier
Jeudi 6 décembre, musée du Louvre-Lens
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Catherine BERTRAM, Directrice de la Mission Bassin Minier
Merci pour vos regards sur notre territoire. Il s’est dit des choses essentielles sur la notion de valeur : on peut trouver que ce paysage est « moche », mais on peut aussi se dire qu’il y a quelque chose à en faire. Vos impressions vont nous permettre de progresser.
Pour les résumer, il a été beaucoup question de la manière dont on a impliqué les habitants dès le départ, de l’importance du facteur humain et du lien social et de l’activité économique pour obtenir cette implication.
La façon dont on raconte l’histoire de ce site pose aussi la question de la médiation dans les projets urbains : comment transmettre un sens aux générations futures, une fierté retrouvée par rapport à ce patrimoine.
Enfin, en matière d’aménagement, des progrès restent à faire pour éviter que la voiture soit partout présente dans l’espace public, pour rendre donc plus visible l’« après-pétrole », au-delà du confort thermique des bâtiments.
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Catherine BERTRAM, Directrice de la Mission Bassin Minier
Le territoire du bassin minier est d’abord rural, puis a été façonné par la mine, par la guerre également.
La médiation vis-à-vis des publics est donc essentielle : elle intervient dans le cadre de projets artistiques et
culturels, comme c’est le cas avec les jardins des cités minières, où l’on met en place des collaborations entre
habitants et artistes. Elle permet aussi de construire sur notre territoire un tourisme culturel, sachant que le Louvre-Lens et le label patrimoine mondial de l’Unesco ont bien sûr été deux moteurs importants de notoriété.
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Éric BRUA, directeur Fédération des parcs naturels régionaux de
France ... Les PNR ont des missions vastes, qui dépassent très largement les questions d'écologie et d'environnement. Nous travaillons ainsi beaucoup sur les questions d'aménagement du territoire, en les ancrant sur les sujets qui touchent au paysage. Nous utilisons d'abord le paysage comme un outil de connaissance, puis comme un outil de médiation. En urbanisme, il est très utile de passer par des lectures paysagères : cela permet de comprendre la relation du bâti au territoire, à
ses ressources naturelles, à son climat... et pourquoi un village breton ne ressemble pas à un village alsacien. ... comprendre que chaque territoire est unique et que chaque trajectoire en matière d'urbanisme est liée à une histoire, à des contraintes, à des potentiels... Au-delà des typologies architecturelles, ce
qui est inquiétant selon moi, c’est qu’on a uniformisé et perdu les savoir-faire. On avait une vraie diversité dans le bâtiment. Un sociologue, se basant sur une étude qu’il avait réalisé, m'a dit
qu’en une génération et demie on avait perdu la technique des enduits à la chaux en Alsace. Cette technique constituait pourtant la base de la maçonnerie traditionnelle. C’est donc un des points
sur lesquels il va falloir travailler pour progresser en matière de rénovation du patrimoine bâti, d'urbanisme et d'architecture.
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... composée de hauts magistrats, de personnalités qualifiées d’horizons différents, de représentants d’associations de consommateurs agréées ainsi que de représentants de fédérations professionnelles (Arrêté du 25 mars 2019).
Elle a pour rôle d’évaluer l’activité des médiateurs de la consommation et d’en contrôler la conformité avec les exigences du Code de la consommation relatives à la médiation des litiges de consommation. Elle est chargée d’établir et de mettre à jour la liste des médiateurs qu’elle notifie auprès de la Commission européenne.
Clé de voûte du dispositif de médiation de la consommation, elle permet de garantir aux consommateurs l’accès à des médiateurs de qualité en termes d’indépendance et de compétence.
Ndlr : connue / https://www.energie-mediateur.fr/debat-liberalisation-des-marches-quels-benefices-pour-les-consommateurs/
Le Bureau cantonal de médiation santé et handicap*
La médiation de santé exercée en Suisse dans le canton de Vaud est une forme innovante de médiation sanitaire qui présente ses propres caractéristiques et particularités tout en étant conforme à la déontologie de la médiation, ce qui lui vaut la reconnaissance de Jacques Faget aux pages 270-272 de Médiations : les ateliers silencieux de la démocratie, éd. Erès, 2010.
Ce modèle de médiation a été développé dans le cadre du Bureau cantonal de médiation santé depuis son ouverture le 1er mai 2004 à Lausanne, sous l'impulsion de Chantal Thouverez qui fut la première médiatrice cantonale de santé de 2004 à 2017.
Tout en étant rattaché administrativement au Département de la santé publique du canton de Vaud (Lausanne), le Bureau de médiation santé garde son autonomie par rapport aux autres institutions du système de santé vaudois et dispose de ses propres locaux, ce qui lui permet d'exercer ses activités en complète indépendance et impartialité.
Apport de la Médiation Humaniste dans ma pratique de médiateur généraliste
En tant qu'ancien commercial, ancien responsable export, pur produit du monde de l'entreprise, formé et formaté pour conquérir un monde en perpétuel recherche de croissance, d'expansion, et…de lui-même…, mon parcours professionnel ne m'a en rien sensibilisé ou même simplement ouvert à l'idée même de médiation. Le mot lui-même, et encore moins celui de médiateur, n'était parvenu à mes oreilles avant 2008 !
Éventuellement, le conflit, peut-être ?! un épiphénomène vite solutionné par un rapide « coup de gueule » et /ou une prompte négociation pour que tout rentre dans l'ordre et surtout ne fasse pas de vagues !
À la rigueur, le principe de négociation, dans un monde où « tout se négocie », et pour lequel je dois reconnaître certaine qualité en toute fausse modestie aurait pu m'en approcher.
Mais si la médiation se limitait à une simple négociation, je crois que cela se saurait, et tout serait tellement plus simple. Car en fait, c'est en me formant à la médiation, et notamment la Médiation Humaniste, que j'ai appris que tout ne se négociait pas !
Pourtant, en dépit de ce parcours aux antipodes de ma vie actuelle, j'ai fait le choix – radical – d'être médiateur.
Jacques Dallest présente le point de vue d'un procureur*
Introduction
Je m'autoriserai quelques réflexions générales sur notre système pénal, l'”éco-système” français pour employer un terme à la mode ainsi que sur la justice restaurative telle que je la perçois.
J'évoquerai également quelques observations sur le rôle du procureur qui est l'un des acteurs du champ pénal dans sa dimension institutionnelle.
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les médiateurs s’accordent pour définir la médiation comme « un processus structuré, volontaire et coopératif de prévention et de résolution amiable des différends qui repose sur la responsabilité et l’autonomie des participants. Initiée par les intéressés eux-mêmes, leurs conseils, les représentants d’une organisation ou un magistrat, la médiation fait intervenir un médiateur dûment formé, tiers indépendant, neutre et impartial.
Facilitateur de communication, sans pouvoir de décision, ni rôle d’expertise technique ou de conseil, le médiateur favorise le dialogue et la relation, notamment par des entretiens et rencontres confidentiels ».
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Médiation 21 souhaite la création d’un statut pour le médiateur par la promulgation d’un texte de référence qui définira le médiateur et régira ses droits et obligations ainsi que les conditions d’exercice de son activité.
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La médiation porte, en effet, un projet d’émancipation 24 ...
24 Empowerment.
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Une trop grande institutionnalisation de la médiation peut maltraiter ces principes éthiques et déontologiques, allant parfois jusqu’à remettre en cause l’indépendance du médiateur, la liberté de choix des personnes de s’engager dans une médiation, voire même, le principe de confidentialité.
contact.mediation21@gmail.com
Ndlr : réclamer un statut par l'État, n'est-ce pas se mettre en situation de soumission, infantilisante, tout le contraire d'une profession émancipée et indépendante qui constate une trop grande institutionnalisation ? => QUESTIONNER ACT
association socio-judiciaire, créée en 1998. Les champs d’intervention de l’AEM sont multiples:
– Mesures socio-judiciaires pénales
– Prévention de la délinquance
– Individualisation des sanctions
– Développement des mesures alternatives (stages)
– Mesures socio-judiciaires civiles
– Résolution amiable des conflits
– Accès aux droits
– Soutien à la parentalité
L’AEM dispose de personnels juristes, médiateurs, psychologues, travailleurs sociaux et de personnels administratifs.
L’AEM est présente dans plusieurs département de France où elle est habilitée par les Cours d’Appel et les Tribunaux de grande instance:
NORD-EST: l’Oise, la Somme, l’Aisne, la Meuse, la Haute Marne, la Saône et Loire.
OUEST: Ille et Vilaine, Charente-Maritime, Charente.
SUD OUEST: Gironde, Landes.
Chaque antenne de l’association a vocation à mettre en œuvre l’ensemble des missions proposées par l’Association.
L’AEM travaille également en lien étroit avec les CAF, les Conseils Départementaux, les Préfectures, et les collectivités locales.
Directeur Général Mr CASOL José.
Président Mr GOISLOT Alain
Siège social 26 rue Voltaire, 60100 CREIL ✆ 05 47 80 81 31 – ✎ siegesocial@assoaem.org
AEM 16
04 rue Carnot 16000 ANGOULÊME ✆ 05 17 20 01 67 – fax: 05 45 69 80 79 - ✎ aem16@assoaem.org
Des médiateurs au service des particuliers et des entreprises
Qu'est ce que la Médiation ?
fait partie des modes alternatifs de règlement des conflits. La Médiation permet aux parties de trouver elles-mêmes les solutions aux difficultés qu'elles rencontrent avec l'aide d'un médiateur.
litiges concernés
ne se limite pas aux litiges familiaux tous les domaines du droit peuvent être concernés. - litiges commerciaux - entre salariés, entre employeurs et salariés - relatifs aux baux commerciaux, d'habitations, ruraux - en matière agricole - avec les administrations - en matière de santé - en matière de construction, urbanisme, copropriété - d'assurance, contrat, voisinage, consommation et banque
Pourquoi recourir à la Médiation ?
La Médiation est un procéssus rapide, peu onéreux
La Médiation permet aux parties de trouver leurs solutions à leurs litiges
obtenir une solution pérenne car non imposée aux parties mais décidée par elles.
Qui sommes nous ?
Une association loi 1901 membre de la Fédération Nationale des Centres de Médiations. Composée de Médiateurs et Médiatrices issus du monde judiciaire ou des professions réglementées qualifiées, formés à l'écoute et à la négociation.
Quels sont les principes de la Médiation ?
Durant tout le processus de médiation, le médiateur vous accompagnera en veillant au respect des principes :
- de Neutralité : le médiateur ne porte aucun jugement de valeur sur les médiés et ne proposera et n'imposera pas aux parties ses propres solutions.
- d'Impartialité : A aucun moment le médiateur ne prendra parti pour l'un ou l'autre des médiés. Il est totalemenent indépendant des médiés et des tiers.
- de Confidentialité : Tout ce qui est dit et échangé dans le cadre du processus de Médiation ne pourra être divulgué notamment dans le cadre d'une procédure judiciaire.
Comment saisir Charente Médiation ?
- Par les parties elles-mêmes, on parle alors de médiation conventionnelle. Une partie peut saisir le centre d'une demande de médiation, CM informera l'autre partie de cette demande et en cas d'acceptation organisera la médiation.
- Par décision du Juge, on parle alors de médiation judiciaire. Au cours d'un litige le Juge peut inviter les parties à mettre en place un processus de médiation d'une durée de trois mois renouvelable une fois.
Mon Avocat et la Médiation
Durant tout le processus de Médiation les médiés peuvent se faire assister par leurs Conseils. La présence de l'avocat au côté des médiés est vivement conseillée, leur avocat étant garant de la bonne information de leurs droits et au final de la rédaction du protocole de Médiation.
Quel est le coût d'une Médiation ?
porté à la connaissance des Magistrats.
Médiation familiale
- 50 euros / frais de fonctionnement du CM
- de 75 à 150 euros TTC / partie / réunion de Médiation en fonction des revenus des parties.
Autres Médiations
- 100 euros / frais de fonctionnement du CM
- 450 euros TTC /partie, correspondant à la préparation de la médiation + trois séances de médiation
- au delà 110 euros TTC / personne / heure suppl
Coût éparti à parts égales entre les parties, sauf accord contraire.
IMPORTANT :
coût médiation judiciaire peut être pris en charge par l'aide jurictionnelle lorsque les revenus des parties rentrent dans les critères légaux.
Où nous contacter ?
Adresse postale : CHARENTE MEDIATION - Ordre des Avocats - Palais de Justice - 16000 ANGOULEME
Email : charentemediation@gmail.com - N° tél : 06.22.61.10.69
Ndlr :
- principe de neutralité décrit sans renvoyer à la dimension intra-personnelle du médiateur
- CM ne traite que de litige (éludant les autres objets de la médiation, ce qui ramène au seul domaine du droit/juridique qui est celui de l'avocat) = tirer la couverture à soi, biais de neutralité.
- mel google.
Le mot du Président
... lettre n°10 joli reflet du « chamboule tout créatif » que pratiquent les médiateurs de l'ANM !
Janie Bugnion ... clé de compréhension / papier introductif : dans ce chamboule tout créatif qu'est la médiation, c'est d'abord de « trouver les mots qui vont toucher l'autre » qu'il s'agit.
Jacques Salzer, fort de notre expérience dans le Grand Débat, pousse le bouchon plus loin : tout chambouler positivement, c'est transformer l'essai en proposant une médiation politique institutionnalisée, avec un vrai process de facilitateurs, de navettes entre pouvoirs publics et citoyens.
Chambouler, vous trouverez peut être le terme un peu fort, pourtant il illustre bien la révolution que nous prônons, celle qui déplace les enjeux, les rôles, les postures : c'est ce à quoi nous incitent Emilie Villefranche, qui nous propose une réflexion ouverte sur « DEMF ou pas ? », ou encore Nathalie Mazaud, sur « l'atteinte au monopole d'Etat de la sacralité des textes » que la médiation porterait en elle.
Dans ce monde de défis immenses qui est le nôtre – que Daniela Schwendener et Jacques Revol proposent de définir comme un monde où « demain, nous serons tous nomades, tous migrants » – Guy Escalettes nous rappelle notre devoir de médiateur pour « réhumaniser la relation ».
Il en faut, du courage, aujourd'hui, pour porter cette parole de réhumanisation : de beaux témoins en portent témoignage dans cette lettre, comme Catherine Guy et sa réussite éditoriale (« Médias et Médiations »), François Kohler, Fabrice Gand et ses camarades pour leurs documentaires respectifs sur le monde carcéral et la place qui peut y être faite à une parole et un regard de reconstruction.
Quant à Jacques Dallest, il nous rappelle qu'un procureur peut aussi être « facilitateur de rencontre, restaurateur de liens, et pacificateur social, soucieux de résoudre au mieux les conflits individuels ».
Enfin place est faite, comme de coutume, à nos associations adhérentes et aux expériences de nos amis étrangers proches, qui partagent nos valeurs et font part de leurs expériences notables (accords de médiation de santé dans le canton de Vaud expliqués par Adina Ciolac, forte voix pour la justice restaurative en Suisse avec la constitution du Swiss RJ Forum vaillamment défendue par sa présidente, Claudia Christen Schneider).
Jean-Édouard Grésy, fondateur d'Alternego, nous dévoile le tiercé gagnant des compétences requises dans une organisation, tout en nous rappelant lui aussi que le cœur du métier de médiateur, c'est d'être résolument tourné vers l'humain.
TiersMediation témoigne de la richesse apportée à une association par la pluridisciplinarité de ses médiateurs.
Bref, en route pour « profession médiateur » (à lire dans le n°6 d'Intermédiés).
Bonne lecture,
Ndlr : "chamboule tout" s'écrit chamboule-tout et est invariable
La communauté d’Unión Hidalgo, dans l’Etat d’Oaxaca au Mexique, reproche à EDF de n’avoir pas respecté « ses droits humains et ses libertés fondamentales » dans la mise en œuvre d’un nouveau projet d’une centaine d’éoliennes à construire sur ses terres. Une demi-douzaine d’ONG, dont Sherpa, CCFD-Terre solidaire et la Ligue des droits de l’Homme, la soutienne dans une tribune que « l’Obs » publie.
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Soutenus par l’association mexicaine de défense des droits humains ProDESC (Proyecto de Derechos Económicos, Sociales y Culturales), des représentants de la communauté d’Unión Hidalgo et défenseurs des droits humains se sont tournés vers la France, lieu du siège de la multinationale, et ont saisi en février 2018 le Point de contact national (PCN) français dans l’espoir d’obtenir une protection de leurs droits fondamentaux.
Ce mécanisme tripartite, constitué de représentants du gouvernement français, du Medef et des syndicats, opère sous l’égide de la Direction générale du Trésor. Il a entre autres pour mission de participer à la résolution des questions soulevées par la violation, par une multinationale française, des « Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales », en mettant en place une procédure de médiation entre les plaignants et les multinationales concernées.
En juillet dernier, les parties mexicaines ont claqué la porte du PCN, mettant fin à leur saisine. Elles dénoncent les graves défaillances de cette procédure, y compris son opacité, l’absence de décision claire sur les conflits d’intérêts liés à l’actionnariat d’EDF, contrôlé par l’Etat, ou encore l’interprétation extensive du principe de confidentialité exigée par le Secrétariat général du PCN, limitant la possibilité pour les parties mexicaines de communiquer sur la procédure de médiation en cours.
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Signataires :
Sandra Cossart, directrice de Sherpa
Sylvie Bukhari de Pontual, présidente du CCFD-Terre Solidaire
Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)
Guillaume Duval, président du Collectif Ethique sur l’étiquette
Miriam Saage-Maass, directrice juridique du Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR)
Alejandra Ancheita, fondatrice et directrice de Proyecto de Derechos Económicos, Sociales y Culturales (ProDESC)
Le 15 octobre, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, était à Angers afin d’échanger avec ses délégués bénévoles sur l’accès aux droits des habitants de la région.
échanger sur la participation du Défenseur des droits au dispositif expérimental de la médiation préalable obligatoire (MPO). En effet, depuis février 2018, les délégués du Défenseur des droits présents dans six départements (Loire Atlantique, Maine-et-Loire, Isère, Haute Garonne, Bas-Rhin et Meurthe-et-Moselle) assurent une médiation obligatoire avant la saisine du juge administratif, pour certaines décisions relatives aux droits sociaux : RSA, APL et prime exceptionnelle de fin d’année.
En dépit de son caractère obligatoire, cette médiation gratuite dévolue à un tiers neutre, impartial et indépendant, qu’est le Défenseur des droits, intervient après les recours administratifs et offre ainsi à un public précaire, pour lequel l’accès au juge est souvent difficile, un véritable espace de dialogue propice à l’accès aux droits.
Lors de cette journée à Angers, le Défenseur des droits a également abordé le recul des services publics, une problématique qu’il dénonce fréquemment. En effet, en 2018, près de 90 % des réclamations adressées aux 501 délégués du Défenseur des droits soulevaient une difficulté dans la relation des usagers avec les services publics. Il y a quelques mois, l’institution avait d’ailleurs publié un rapport sur la dématérialisation et les inégalités d'accès aux services publics https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/rapports/2019/01/dematerialisation-et-inegalites-dacces-aux-services-publics.
Après l’Auvergne-Rhône-Alpes sur le thème des droits de l’enfant, la Normandie sur le handicap, la Corse sur l’accès aux soins, les Hauts-de-France sur la dématérialisation et la Provence-Alpes-Côte-d’Azur sur les femmes en rupture de droits, le Défenseur des droits poursuit son tour des 13 régions dans les Pays-de-la-Loire.
Ces visites permettent avant tout de souligner le travail des 22 délégués qui reçoivent gratuitement les habitants de la région qui peinent à accéder à leurs droits.
Un délégué près de chez vous / l’annuaire https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/saisir/delegues.
Mots clés : Pays de la Loire, Médiation, dématérialisation, Services publics, MPO, préalable, obligatoire
6 - LE BRUNCH Médiation animale [EHPAD Val de Seille] Brunch animé par Adrien ... REBOLD, protection sociale pour jeunes délinquants et médiation animale Stéphanie CARDOT, infirmière
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médiation scientifique ... Intervenants : Nicolas Beck , Annick
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médiation des sciences ... L’inclusion sociale en médiation scientifique et culturelle : favoriser la diversité et ... projet CERCo ... Ma thèse en 180 secondes ... Pint of Science est un événement de médiation des sciences créé en 2013 en Angleterre
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2 arts de l’exposition et scénographie) ainsi qu’en médiation culturelle (Master 2 Expertise et Médiation culturelle)
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Symbolisation aux frontières et frontières de la symbolisation: Processus et modélisation aux limites de la subjectivité ... Plusieurs recherches visant l’évaluation des dispositifs à médiations
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Connaissance, Langage, Communication, Sociétés (CLCS) ... des langues et à la linguistique, à la communication et la médiation, à la psychologie, aux sciences de l’éducation, à la ...
Les arts et culture sont à l’honneur à l’Université de Lorraine ... BAM » à la BAM de Borny, intervention artistique du DU Médiation littéraire au Centre Pompidou-Metz, répétition publique du chœur ...
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Les Brunchs : édition 2016/17 ... renouvelable, méthanisation, biomasse, emploi, réseau, médiation, technologie, biochimie, économie. 10 - Brunch
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Rech "médiateur" http://www.univ-lorraine.fr/search/node/m%C3%A9diateur -> Nuit étudiante – Metz ... Sport de haut niveau ... : renseigner sur l'obtention du statut être un médiateur entre l'étudiant et ses enseignants répondre à toutes les ... Sophie Pierron, coordinatrice du dispositif, référente Lorraine Sud et enseignante au SUAPS : sophie.pierron@univ-lorraine.fr Catherine Aubry, référente Lorraine Nord et enseignante au SUAPS : catherine.aubry@univ-lorraine.fr Delphine Gigant-Lessinger, gestionnaire administrative : delphine.lessinger@univ-lorraine.fr / 03 72 74 06 06
Ndlr : le moteur de recherche utilisé ne donne pas le nombre d'occurences trouvées :-(
Neutralité au pluriel nous invite à une réflexion constructive sur les pratiques, les concepts, les règles et les codes de la médiation. Une douzaine de membres du COllectif de REcherche sur les pratiques de Médiation (COREM) s’interrogent sur la manière dont la neutralité traverse l'espace de médiation, et la posture devant garantir leur éthique professionnelle.
En publiant leurs travaux, ils choisissent de partager plus largement leur questionnement, leurs expériences et leurs échanges. Et relancent un débat toujours vif chez tous les professionnels.
« Cette expérience de recherche collective s’appuyant sur des aspects théoriques et conceptuels de la médiation s’est révélée très impliquante personnellement et émotionnellement. La tâche a parfois été rude, exigeante, longue, fastidieuse et aussi enthousiasmante. »
Extrait du préambule
Coordination : Hélène Lesser - Préface : Dominique Lecoq
Auteurs : Kadhidja Amiti, Claire Bonnelle, Alix Bouche, Bernard Cortot, Claire Denis, Danièle Garin, Maïté Lassime, Hélène Lesser, Anne-Laure Petitjean, Hélène Schwartz, Laura Cardia Vonèche, Emile Ricard
La médiation pour tous met à la portée de tous les règles et techniques utilisées en médiation. Conçu comme un manuel d’auto-formation, illustré de nombreux exemples et cas réels, l'ouvrage précise le cadre juridique actuel de la médiation.
Ce cours vous accompagnera dans vos pratiques et votre réflexion sur la place du médiateur. Vous pourrez discerner le meilleur mode de résolution du conflit à traiter, vous référer aux textes en vigueur, utiliser les exemples de documents.
La médiation se structure et se développe en France. Au carrefour du droit et de la communication, elle devient une discipline à part entière, enseignée à l’Université et en formation continue. Il lui manquait un manuel synthétique et accessible à tous : le voici.
NDLR : rien à voir avec le projet MÉDIATION POUR TOUS. Ici, la médiation reste coincée entre droit et communication (comme la recherche académique en France), alors que la médiation est centrée sur le dialogue (relation entre soi et soi - intrapersonnelle, relations interpersonnelles), la question du lien entre parties prenantes partageant un objet : celui traité par le cas particulier d'une médiation singulière.
'Un outil au service de la prévention tertiaire et primaire…'
Quatre types de médiation
En France, la théorie de la médiation a été fortement influencée par les travaux du théologien Jean-François Six qui distingue 4 types de médiation : la médiation curative, préventive, rénovatrice et créative. Entre deux parties ou au sein d’une équipe, nous sommes en mesure d’intervenir dans ces quatre situations
Outil de management, la médiation préventive est l’intervention d’un médiateur pour devancer tout conflit ou toute crise dès que les premiers signes de tension apparaissent, ou dès qu’un phénomène potentiellement générateur de difficultés pour les relations humaines au sein de l’entreprise va se produire.
'La médiation, un repère au coeur du monde en transition'
Organisateurs : Destination angers - AMCT MÉDIATION
Co-organisateurs : MÉDIATION 21 - Forum de SINDICS I SINDIQUES DEFENSORS I DEFENSORES LOCALS DE CATALUNYA - rénadem
Avec le soutien de : angers loire métropole communauté urbaine - département de maine-et-loire anjou - ville d'angers
Connu / https://twitter.com/2020_mediation/status/1166379815576002562
... extrait de https://www.fondation-travailler-autrement.org/wp-content/uploads/2019/07/20190711_AMI-FT-FNT_V8-1.pdf " Dans ce contexte, le rôle de l’Etat consiste à accompagner et accélérer la dynamique en cours de création en garantissant la diversité de ces lieux et consolidant les projets existants par l’identification et le soutien de 300 projets structurants pour le rayonnement des tiers-lieux dans les territoires : les fabriques de territoire."
...
Les acteurs n’ont pas vocation à faire à la place de l’État qui se mobilise activement. Mais de faire avec lui, en étant mieux structurés et coordonnés, pour être mieux entendus. Ce cadre de travail innovant et collectif doit permettre de progresser ensemble au service d’une ambition commune : renforcer ces lieux de vie, de travail, de collaboration, de création, d’inclusion partout sur le territoire, pour tous les citoyens.
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Ndlr :
- on retrouve tous les marqueurs de l'ultralibéralisme sauce macron : individualisme, compétitivisme, métropolisation, innovation, disruption, etc.
- Si l'état garantie la diversité, il doit financer les projets portés par les opposants politiques comme gilets jaunes, france insoumise, etc. Ce n'est pas ce qu'on observe. Duplicité ou sincérité / pour tous les citoyens ?
- Seule Marie-Laure Cuvelier emploie le mot "médiation" dans "« Renforcer la professionnalisation des acteurs est essentiel pour assurer la pérennité des tiers-lieux en territoires vulnérables. Ceux-ci activent des écosystèmes existants, d’habitants, d’associations, d’entreprises, de collectivités et d’institutions, pour en faire de véritables outils de dynamisation et d’aménagement des territoires. Cela passe par un travail de cartographie, de médiation, de projets stratégiques, et de management. »
Marie-Laure Cuvelier Coopérative des tiers-lieux de Nouvelle-Aquitaine "
ACT
Rapport
Les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations sont « à la croisée des chemins ». La multiplication des objectifs qui leur sont assignés pose la question de la préservation de leur valeur ajoutée propre : « l’art du dialogue d’égal à égal » face au risque « d’industrialisation » de la médiation.
C’est une des demandes ressorties du Grand débat : les Français veulent des services publics plus « humains ». Le chef de l’État a du reste annoncé en retour la création « dans chaque canton » d’un « endroit où l’on puisse trouver une solution aux problèmes », sorte de guichet unique baptisé « France services ». Et pour cause : la complexité croissante des procédures administratives, leur dématérialisation qui laisse l’usager seul face à son dossier et les délais d’attente engendrent des « difficultés d’accès parfois insurmontables », pour reprendre les termes du Défenseur des droits. Des difficultés aux problèmes, voire aux conflits avec l’administration, les conséquences in fine sont souvent lourdes. Une pension de retraite suspendue, une allocation qui n’est plus versée à une mère isolée. Et des usagers qui se perdent dans un système qui peut parfois sembler kafkaïen. Selon le Défenseur des droits, plus de 50 % des personnes ont expérimenté au moins une fois dans les cinq dernières années des difficultés pour résoudre un problème avec une administration. On comprend bien dans ce contexte la place grandissante prise par les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations. On connaît peu pourtant leur écosystème. Ce rapport de Daniel Agacinski et Louise Cadin, réalisé à la demande de l’Assemblée nationale, comble la lacune.
Une médiation pas comme les autres
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L’usager doit savoir à quel tiers il se fie et ce qu’il peut en attendre. ... rendre solides et lisibles les garanties d’indépendance des médiateurs.
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Sur le même sujet
Événement - Entre citoyens et administrations : médiation impossible ? https://www.strategie.gouv.fr/debats/entre-citoyens-administrations-mediation-impossible
Transcription :
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à 3:45:55
Mme table 20 : regrette de devoir faire une retranscription sans avoir les notes.
Ce qui est ressorti c'est qu'on aurait aimé une campagne du pour et non pas une campagne du contre parce qu'il faut vraiment dégager le côté positif, de nos attentions sur le terrain, être plus à l'écoute des groupes d'action, des livrets, de toutes les forces qui vous entourent. Et comme on entendait parler justement d'aller chercher des fiscalistes, des intellectuels, des syndicalistes, etc, on est tous là mais on ne fait pas appel à nous. Donc ce qui ressort, c'est un manque de considération des gens du terrain, des gens qui bossent pour le haut en fait, et donc on ne fait jamais appel à nous. Les visages, c'est toujours les mêmes qu'on voit, les gens qui bossent un sujet sur le terrain, ils ne sont jamais représentés, on ne sait pas qui c'est. Par contre, c'est délégué aux ensembles de coordination. Donc ya pas de reconnaissance. Et si vous n'allez pas dans le sens de la reconnaissance, de la considération, de l'écoute, vous n'arriverez pas à animer correctement ce mouvement. Et malheureusement, je donnerait tout pour ce mouvement parce que c'est lui qui m'a redonné goût à la politique. Et aujourd'hui, si on ne change pas les choses,
Table 3
Ce qui est important c'est que soient retranscrites les différences et pas que le point de vue de la majorité de la table. La démocratie participative n'est pas du tout facile à faire vivre. Considérer qu'il faut faire vivre la démocratie de façon horizontale, c'est très très difficile à vivre et à mettre en place. Nous sommes un parti jeune. Nous sommes confrontés à ce type de difficultés.
Table 18 ...
ne pas oublier l'assurance chômage, la retraite
à 3:53:45
Table 14
Je vais commencer par les éléments sur lesquels nous avons été en désaccord et les propositions que nous avons faites. On a considéré que le traitement des mouvements des gilets jaunes était insuffisant et que l’irruption des citoyens sur la scène politique était irréversible. Et qu'il existe un décalage entre le moment où les citoyens engagent le combat et le moment où ils perçoivent la nature de ce combat. Le moment où ils cherchent la réponse et le moment où ils la trouvent. Et c'est dans ce contexte que nous devons analyser le mouvement des gilets jaunes. À nous de réduire ce décalage.
Sur la campagne d'inscription sur les listes électorales, on aurait voulu que ce soit plus insisté sur le fait que Macron n'avait pas fait son travail - enfin que le gouvernement n'avait pas fait son travail. On l'avait fait avec nos petits moyens mais nous n'avions pas les moyens de l'état pour faire des campagnes d'inscription sur les listes électorales, ce qui explique aussi qu'on n'est pas arrivés à inscrire tout le monde dessus.
Il a été dit aussi que la france insoumise a donné une image de conflictualité à l'extérieur et que ça pouvait nuire à nos électeurs à force de voir des chicaillas, des batailles. Que ce soit sur les réseaux sociaux, que ce soit par médias interposés. Et que c'est cette image là qu'il fallait qu'on commence à travailler parce que l'image de la bienveillance peut aussi donner envie aux gens de venir.
On posait notamment la possibilité d'avoir une instance dans la lfi qui servirait de médiateur, de commission de conflit, je ne sais pas comment dire, mais en tout cas qui nous permettrait de régler nos problèmes entre nous plutôt que de les régler à l'extérieur.
Et ce que nous avons aimé, la partie sur l'écologie populaire et anticapitaliste. On pense qu'il faudrait rajouter pour nous guider vers un horizon, à l'horizon écosocialiste. Et enfin l'analyse sur les quartiers populaires nous a beaucoup plu.
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=>
trouver qui est cette personne (de Montpellier ?) ACT
Journée d’Étude des Activités pour l’enseignement de l’IA (APEIA),
Vendredi 21 juin 2019 de 9h30 à 17h
S’inscrire http://tinyurl.com/y22urjo9 (attention places limitées).
Objectif :Évaluation/création d’activités pour l’enseignement de l’intelligence artificielle au primaire et au secondaire.
Participant·e·s : chercheur.e.s, enseignant.e.s du primaire et du secondaire, experts en éducation au numérique.
Ndlr : pourquoi parler ici de médiation ? ACT
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?ivm5Zg
Jean-Michel Meyre 1
1 LIRDEF - Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Éducation et Formation
Résumé : Freud définit l’acte d’enseigner comme un métier impossible (à l’instar de gouverner et soigner) car pour lui, « on peut d’emblée être sûr d’un succès insuffisant ». Quel point commun entre ces trois spécialités si ce n’est l’importance du rapport à l’autre ? Or, un examen du système scolaire et des préoccupations qui animent le milieu de l’éducation atteste d’une forte prédominance des aspects disciplinaires, didactiques. Pourtant, les souvenirs laissés par les enseignants auprès des élèves sont davantage conditionnés par la relation communicationnelle qu’ils ont établie ensemble. L’étude de ce point de vue et la recherche d’éléments signifiants venant accréditer sa fonctionnalité a été réalisée au moyen d’une méthodologie croisée, quantitative et qualitative, convoquant des questionnaires à destination des élèves, des tests d’empathie et des tests d’assertivité auprès des professeurs, des films en situation d’enseignement analysés tant d’un point de vue thématique que quantitatif, ainsi que des entretiens semi-directifs avec les acteurs. Au final, ce travail atteste que la trace mnésique laissée aux élèves est conditionnée par un « curriculum d’assertivité socio-conative » dont la dynamique propre est à même de contribuer à la formation initiale et continue des enseignants.
Mots-clés : Relation éducative ; Assertivité socio-conative ; Communcation bienveillante ; considération ; souvenir
Type de document : Thèse
Domaine : Sciences de l'Homme et Société / Education
-> 2018_MEYRE_arch.pdf
Version validée par le jury (STAR)
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02134573/document
dont
"
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Des propos tenus par Don Bosco, Mialaret, Rogers et Zanna (2015) 18 confortent le rôle essentiel de l’empathie dans le triptyque enseignant-enseigné-savoir, permettant l’adaptation posturale, verbale ou interrelationnelle. Par-delà la nature même du savoir, des relations d’ordre affectif se créent, existent, perdurent ou évoluent. Celles
-ci peuvent être positives (+) quand le ressenti est favorable, neutres (=) quand la relation, l’échange, ne transforme ni ne crée aucune émotion, ou négatives (-) dans le cas d’une perception défavorable. A partir du modèle de Houssaye 19, nous avons cherché à modéliser ces échanges permettant d’améliorer la perception des échanges et des relations connexes.
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Les gestes et les postures sont les médiateurs privilégiés de la conversation non verbale.
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Si pour Claude Lévy-Strauss (1973), la nature même de l’empathie, « réside dans une conception de l'homme qui met l'autre avant le moi, et dans une conception de l'humanité qui, avant les hommes, pose la vie », l’assertivité est la capacité relationnelle médiatrice d’une communication ouverte impliquant le respect d’autrui.
Aborder le thème de l’assertivité dans la relation pédagogico-sociale enseignant/enseignés, c’est appréhender un mode de communication contribuant à la création d’un climat propice à l’existence d’une trace mnésique positive du dit enseignant.
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A un autre niveau, l’étude de l’affirmation de soi auprès d’étudiantes infirmières 96 a permis de mettre en évidence le rôle et l’importance des styles de communication dans la pratique de la médiation assertive. Apprendre à parler et à réagir dans n’importe quelle situation, en d’autres termes, accroître sa capacité communicative, appréhender de nouvelles techniques de communication contribue à modifier l’affirmation de soi, c’est-à-dire le mode relationnel établi entre soi et autrui.
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En 2003, Damasio, après avoir critiqué les positions et les postulats pris par Descartes
va reprendre certains propos de Spinoza ce dernier déclarant dans l’Ethique «
l’esprit et le corps sont un seul et même individu ». Le neurobiologiste pour sa part, écrit « l’idée de l’esprit humain se construit à partir d’un objet : le corps
». C’est donc au travers du corps, par le corps et grâce au corps que l’individu se confronte au milieu qui l’entoure. Celui-ci devient le médiateur par lequel les interactions avec le monde structurel qui l’entoure deviennent possibles. Toutefois, ce corps n’est pas neutre. Il est le signifiant de l’activité de l’individu, mais également le signifié pour l’individu lui-même. C’est à travers lui qu’il se forge ses expériences, mais également à travers lui qu’il utilise et transmet ses propres valeurs.
La conation est « l'inclination à agir dirigée par un système de valeurs
incorporées. C’est donc à travers le corps agissant que l’on peut juger, apprécier, estimer le système qui guide l’activité, qui oriente les choix, qui modifie et corrige les conations, en fonction de la rétroaction émise, « s’inscrivant dans des dynamiques évolutives et progressives
». 107
...
169 L'expérience corporelle, médiation entre sens pour l'élève et exigences pédagogiques : Objectivation par actimétrie de la corrélation entre la direction de jeu et les conations en badminton. Thèse de doctorat soutenue le 06.12.2012 à l’Artois.
"
- Mieux garantir l'indépendance et l'impartialité du médiateur territorial
Afin d'assurer la crédibilité des médiateurs territoriaux, votre commission a approuvé les dispositions de la proposition de loi figurant à son article 1er et visant à entourer de garanties les conditions de sa désignation, d'une part, et l'exercice de ses fonctions, d'autre part.
En premier lieu, par l'adoption d'un nouvel amendement COM-10 de son rapporteur à l'article 1er de la proposition de loi, elle a procédé à plusieurs modifications d'ordre rédactionnel au sein du troisième paragraphe de l'article L. 1116-1 du code général des collectivités territoriales nouvellement créé, s'agissant du régime d'incompatibilités des fonctions de médiateur territorial avec celles d'élu et d'agent de la collectivité territoriale ou du groupement instituant ledit médiateur. Votre commission a jugé que le risque d'être « juge et partie » était trop grand. Sans préjuger des qualités personnelles de chacun, la théorie des apparences, selon laquelle il ne suffit pas que l'indépendance ou l'impartialité existe, mais qu'il faut « qu'elle se voit », exige un régime d'incompatibilités minimal. Votre commission l'a d'ailleurs complété en prévoyant une incompatibilité identique pour les élus ou agents des groupements d'une collectivité territoriale qui désignerait un médiateur. Elle a estimé qu'il serait tout aussi incohérent de permettre à un élu d'un groupement dont une collectivité territoriale est membre d'être médiateur de ladite collectivité.
Votre commission a approuvé le principe d'une nomination pour une durée de cinq ans renouvelable une fois, déconnectée du mandat municipal de six ans, ce qu'elle a jugé sain.
Elle a en outre estimé opportun de laisser à la libre appréciation de la collectivité ou du groupement le choix de l'autorité compétente pour la nomination du médiateur. Certains de nos collègues ont toutefois fait part de leur préférence pour une nomination par l'organe exécutif. Dans le même esprit, elle n'a pas souhaité déposséder l'autorité instituant le médiateur du pouvoir de le nommer, alors même que cela pourrait sembler une atteinte à son indépendance. Votre commission a considéré que la prohibition des instructions données par ladite autorité au médiateur territorial, telle que le prévoit la proposition de loi, pouvait parer à cette critique. Votre rapporteur observe d'ailleurs que la situation est identique pour la majorité des autres médiateurs institutionnels.
Il s'est également interrogé sur l'opportunité d'imposer aux élus la vérification du casier judiciaire de l'aspirant médiateur territorial, comme cela existe en matière civile sur le fondement de l'article 131-5 du code de procédure civile42(*). Votre rapporteur relève toutefois qu'une telle exigence n'existe pas en matière de médiation administrative. Par souci de cohérence et à titre conservatoire, il n'a pas proposé à votre commission de le prévoir à ce stade.
Par ailleurs, votre commission a considéré que le médiateur territorial exerçait « des fonctions » et non « un mandat » au sein de la personne publique l'instituant et a harmonisé les termes de la proposition de loi en ce sens, sans préjuger en rien des conditions juridiques d'emploi ou de défraiement du médiateur territorial. De la même façon, elle a substitué le terme de « nomination » à celui de « désignation », plus clair.
En second lieu, par le même amendement COM-10, votre commission a renforcé les garanties entourant l'exercice des fonctions de médiateur territorial.
En effet, si les principes d'impartialité et d'indépendance régissant l'exercice des missions confiées aux médiateurs territoriaux sont inscrits dans la charte des médiateurs des collectivités territoriales établie par leur association (AMCT), cette charte n'a toutefois aucune valeur normative.
Dès lors, poursuivant le même objectif, mais considérant utile de consacrer dans la loi un corpus de principes déontologiques, votre commission a complété le principe d'indépendance du médiateur territorial fixé par le texte initial en soumettant l'exercice de ses fonctions aux conditions prévues à l'article L. 213-2 du code de justice administrative : impartialité, compétence, diligence et confidentialité tant pour lui que les parties, sauf pour des motifs d'ordre public ou si la résolution du litige en dépend43(*).
Actualité des associations | AVENIR
Nombre des personnes qui poussent la porte de nos associations sont confrontées à des problématiques liées à la dématérialisation de l’accès aux droits. Les raisons peuvent être multiples : manque d’équipement informatique et/ou de maîtrise de l’outil, difficultés d’accéder à un point d’accueil numérique, mais encore la modification de l’accompagnement, souvent de l’ordre du ponctuel, parfois superficiel, proposé par les institutions, les associations et/ou les travailleurs sociaux. L’association Avenir à Toulouse est très impliquée sur le sujet. Elle a accueilli ces quatre derniers mois une étudiante de master 2 en sociologie, Gwladys Vallart, qui a travaillé sur cette question en commençant par déconstruire les idées préconçues.
Un diagnostic appliqué au terrain
Avant de reprendre ses études, Gwladys a travaillé quatre ans comme assistante sociale. Elle a été confrontée aux problèmes liés à la fracture numérique et à l’accès aux droits, tant pour les personnes accompagnées que pour les professionnels. Dès lors, pour mieux l’appréhender, elle a souhaité prendre du recul sur sa pratique. Sa reprise d’étude en sociologie appliquée à l’intervention sociale lui a permis de travailler sur cette question. Dans ce cadre, elle a réalisé un stage au sein de l’association Avenir, rencontrée durant sa formation, avec pour objectif de réaliser un recensement des structures proposant des services de médiation numérique (ordinateurs en libre-service, ateliers informatiques, accompagnement aux droits dématérialisés…). A cette occasion, elle a également réalisé un diagnostic autour des difficultés des professionnel.le.s du social, face au tournant numérique de l’accès aux droits à Toulouse.
Pour compléter son étude et son expérience professionnelle, elle s’appuie sur une enquête réalisée au sein même d’Avenir auprès de 245 chômeurs et précaires pour dégager les habitudes d’utilisation, les ressentis, leurs relations avec les institutions et les difficultés rencontrées avec la dématérialisation. Elle cherche alors à comprendre l’impact que la dématérialisation a entre les institutions et les personnes. Au total, elle va rencontrer plus de 38 professionnels de 24 structures différentes.
La fracture numérique ne doit pas cacher les autres problèmes.
...
Le numérique est un outil, pas une solution en soi
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Lexique (issu du travail de Gwladys Vallard) :
Fracture numérique : Inégalité d’accès à internet incluant la possession de matériel, les compétences informatiques, la distance géographique entre un espace numérique et soi… Ce concept sous-tend une forme de déterminisme technique et une vision binaire (dedans/dehors).
Illéctronisme : Néologisme pour désigner une catégorie de personnes ne maîtrisant pas l’outil informatique.
Inclusion numérique : Analogie à l’insertion sociale. Processus visant à rendre le numérique accessible à tous.te.s et transmettre les compétences numériques, considérées comme leviers de son inclusion sociale, financière, professionnelle… En ces termes, elle est aujourd’hui positionnée comme une norme sociale, un nouveau critère à l’intégration sociale.
Médiation : Terme particulièrement utilisé dans le champ de l’insertion. Dans le sens commun, elle fait référence à la figure d’intermédiaire légitime pour instaurer une compréhension et une mise en relation entre deux entités. Elle peut être placée entre une ou plusieurs personnes, et un contenu, un ordinateur, une institution, une ou plusieurs autres personnes…
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Myriam Bacqué, médiatrice, formatrice
dynamique de paix, accepter la voie du dialogue ... l'humain au coeur de la dynamique ... un espace de parole sécurisé ... les médiés ... processus efficace ... chemine ... rédaction d'un accord ... le médiateur n'a aucun pouvoir de décision ... simple facilitateur ... passeur de parole ... le principe du contradictoire ne s'applique pas ... confidentialité / apartés entretiens séparés de médiation ... passer d'un droit imposé par un tiers (le juge ou l'arbitre) à un droit négocié par les parties elles-mêmes ... responsabilisation des acteurs .... le médiateur a une infinie confiance dans les médiés à avoir la capacité à régler leurs difficultés par eux-mêmes avec l'aide de leurs conseils, pour peu que le médiateur les aide à s'écouter et à comprendre le point de vue de l'autre ... construire ensemble ... une sagesse ancestrale ... faire accoucher les personnes de leur propre solution. La médiation remet l'humain au coeur ... Le Juge est le garant du droit. La médiation doit coopérer avec la justice. ... une philosophie, pas une méthode dérivée de la négociation, fait bien plus que ... La médiation construit des ponts, permet de coconstruire l'avenir plutôt que de mettre toute mon énergie à codétruire
Voir aussi https://peertube.fr/videos/watch/1ee10ddb-174b-4241-a56e-dca616fd782e MÉDIATION AFRIQUE 02 Connaître les MARD dans l’espace OHADA et plus largement en Afrique Publiée il y a 7 mois - 0 vues
ndlr :
- approche droit/communication et non pas dialogue/créativité
- accord écrit impératif
- médiation juridique ou conventionnelle
- le neutre est posé comme un postulat (le médiateur EST neutre) et non pas une maîtrise volontaire par rapport à soi (guidé par son éthique, savoir quand être neutre ou non neutre)
Enjeux et mutations liés au numérique dans les systèmes éducatifs et dans la formation professionnelle.
Le colloque «Distances, médiations des savoirs et des formations» https://education4-1.sciencesconf.org/, qui s'est tenu en janvier 2019, avait pour but d'examiner ce qui se cache derrière les discours, les illusions qu’ils véhiculent, mais aussi ce qui est appelé à rester des innovations ou des évolutions incessantes d’ordres très différents technologiques, pédagogiques et organisationnels qui marquent d’ores et déjà les réalités profondes de la formation à distance.
En privilégiant une perspective historique, généalogique et éventuellement « continuiste », le colloque a abordé, sous des angles thématiques variés, les enjeux et les mutations liés au numérique dans les systèmes éducatifs comme dans la formation professionnelle.
36 des interventions des spécialistes et chercheurs ont été enregistrées et sont mantenant accessibles sur la chaine CNED de Canal U. https://www.canal-u.tv/producteurs/cned/colloque_education_4_1_distances_et_mediations_des_savoirs
Au menu
Ouverture du colloque (2)
Les politiques et les enjeux (4)
Ingénierie (3)
Les modalités et les stratégies (3)
Culture informationnelle (2)
Atelier dispositifs et pratiques collaboratifs (2)
Atelier retour d'expériences 1 (4)
Approches pédagogiques 1 (4)
Motivation, autorégulation, autodétermination de l'apprentissage (3)
Atelier scénarisation, ingénierie (3)
Atelier retour d'expériences 2 (2)
Formation à distance : autorégulation et collaboration (2)
Approches pédagogiques 2 (2)
Clôture du colloque (1)
Dans facilitation, Médiation
Tag dialogue, écoute, facilitation, Grand Débat National, lien social
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https://undeuxtiers.com/2019/05/05/retex-mediateurs-grand-debat-national/#comment-9
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JLuc, médiateur 10 mai 2019 à 2 h 18 min
Bonjour,
merci pour ce retour d’expérience. J’ai une question :
quelle était à l’époque votre connaissance sur ce qui avait amené la CNDP à refuser les demandes du président Macron ? Qu’en pensez-vous aujourd’hui ?
Sincères salutations
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Un Deux Tiers 13 mai 2019 à 18 h 49 min
Merci pour votre question qui nous interpelle sur deux questions essentielles en médiation : le cadre et la relation avec le mandant.
La CNDP a refusé que le mandant lui impose un cadre, ou plutôt a souhaité pouvoir négocier ou faire préciser le cadre, pour conserver son impartialité, son indépendance, sa neutralité. Nous nous sommes posés la même question quand nous avons été contactés par des maires. Notre situation était différente car nous n’étions pas en situation de subordination et que nous avons pu négocier notre façon de faire. Nous avons proposé des protocoles d’animation qui ont été acceptés. Nous avons pu les expliquer en introduction des débats et répondre aux questions des participants.
Avec le recul, comme indiqué dans l’article, nous pensons que nous avons facilité l’expression et l’écoute. Nous avons le sentiment d’avoir préservé notre impartialité et notre neutralité. Là où nous rejoindrions a postériori la CNDP, c’est dans l’impossibilité d’approfondir les solutions proposées par les citoyens présents. Nous sommes restés dans un rôle de collecte, sans avoir la possibilité de travailler sur la concrétisation. Les citoyens ont été responsabilisés sur les constats et la recherche de solutions mais pas sur la définition collective de priorités, ni sur la concertation s’agissant de leur mise en œuvre concrète.
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Merci pour votre réponse que je comprends.
Elle suscite les éléments suivants :
- vous semblez être dans "l'injonction du neutre", ce n'est pas mon cas. Il est parfois un devoir de non-neutre.
- la duplicité apparaît au grand jour : https://twitter.com/MarianneleMag/status/1131155810988568576 "vous aviez laissé votre adresse mail durant le Grand débat ? Cette députée LREM s'en sert... pour faire campagne aux européennes"
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terminer ACT
Connu / corem
Notre ambition est de restaurer des relations fonctionnelles entre des personnes ou des équipes qui traversent des difficultés pour dialoguer, décider, travailler ou agir ensemble. Nous facilitons aussi les relations interpersonnelles dans les projets, les changements, les transformations et toutes les situations où la qualité des échanges entre les acteurs est essentielle.
Notre savoir-faire repose sur le questionnement des acteurs pour travailler la relation, mettre les choses à plat et faire émerger des solutions acceptables pour chacun. Nous établissons un cadre assez sécurisé pour libérer la parole, dans lequel il est possible de dire les choses, y compris ce qui est porteur d’émotions, de rancœurs, de tensions ou de conflits. Notre position de tiers permet aux personnes de prendre du recul, de poser un nouveau regard sur leur situation et de stimuler la créativité pour fonder une nouvelle relation.
Nous venons d’horizons différents, et avons fait connaissance sur les bancs du CNAM où nous nous sommes tous trois formés à la médiation. Un Deux Tiers est né d’un désir de mettre en commun notre savoir-faire de médiateurs au service des personnes dans la création, l’entretien ou la re-création de liens.
Nous concevons nos interventions en binôme et nous privilégions la co-médiation.
Nos modes d’action privilégiés sont la Médiation, la Facilitation et la Formation. Nous ajustons nos interventions en fonction des situations et des problèmes identifiés, dans un cadre et un esprit humaniste : faire tiers sans faire taire, responsabiliser les acteurs, rester neutres par rapport aux solutions et impartiaux par rapport aux parties.
Nous exerçons dans le respect du Code National de Déontologie du Médiateur et des valeurs fondatrices de l’association : la coopération, la responsabilité et le dialogue au service de la fraternité.
Jeanne Vaillant, Denis Tardiveau, Natacha Waksman
Nos adresses
Un Deux Tiers – Paris 27, rue Froidevaux 75014 Paris
Un Deux Tiers – Caen 4 rue Pasteur 14000 Caen
Un Deux Tiers – Nantes 38 rue Desgrées du Lou 44100 Nantes
contact@undeuxtiers.com
ANNEES 2009 - 2011
Ancien siège social et antenne : La Cerlangue 76430 St Romain de Colbosc
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Ancienne antenne Caucriauville : 14, rue Paul Vaillant-Couturier 76610 LE HAVRE
Tél. : +33 (0)2 35 47 80 45
ATTENTION l'adresse électronique a changé !
Mel. : arcdev (à) free point fr
Ancien Urgence détresse Jour / Nuit : +33 (0)6 81 69 59 47
(nous assurons le "service après-vente" des 13 ans de fonctionnement)
née d’un collectif constitué de créateurs et animateurs de tiers-lieux qui se sont réunis pour partager leurs expériences avec d’autres porteurs de projets et pour faire connaître ces nouvelles organisations du travail.
Créé à Pomerol, en Gironde, fin 2010, L’Arrêt Minute, premier espace de coworking en Aquitaine, réunit immédiatement plusieurs coworkers séduits par la formule. Son implantation rurale, au milieu des vignes, interpelle localement. Elle démontre aussi l’intérêt d’une telle dynamique pour le tissu local.
C’est ici que l’histoire commence ; par la rencontre entre Lucile Aigron, fondatrice de l’Arrêt Minute et Marie-Laure Cuvelier qui co-crééait parallèlement, le Node, l’un des tous premiers espaces de coworking à Bordeaux. Accompagnées par Philippe Lutringer qui travaillait sur les mêmes sujets dans le Médoc, nous créons un consortium porté juridiquement par l’Arrêt Minute pendant un an avec pour ambition de faire connaître ces nouvelles organisations du travail auprès d’acteurs publics, d’entreprises et de citoyens. Commence alors notre programme Tiers-Lieux, travailler autrement en Aquitaine.
“Très vite, en 2010, mon parcours de **médiation culturelle** m’a servi pour développer l’Arrêt Minute. Il s’est transformé en 2011 vers de la **médiation politique** pour défendre l’indépendance des porteurs de projets auprès des collectivités locales et positionner celles-ci dans un rôle de partenaire et d’aide à l’émergence. Notre engagement auprès des tiers-lieux a démarré en jouant ce rôle de médiateur entre acteurs privés et acteurs publics. ”
–Lucile Aigron
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Entretien avec Jacques Salzer, enseignant-chercheur et médiateur.
Quelle méthode la médiation met-elle en place pour parvenir à faire s'entendre des parties que tout oppose, jusqu'à aboutir à un accord dans 70% des cas ? Par l'intervention d'un tiers extérieur, la médiation permet non seulement d'interroger les causes du désaccord mais aussi de dégager des solutions créatives à même de satisfaire tout le monde. Pour cela, la médiation doit répondre à un processus bien précis, que notre expert se propose de vous exposer...
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Catégorie Actualités et politique 11 commentaires
ndlr : pertinent mais simpliste et rationaliste ? => questionner ACT
37 minutes
Journée spéciale, le plastique, non merci! sur France Inter. Donnez nous toutes vos recettes et astuces pour nous libérer du plastique!
Comment réduire notre production et notre consommation de plastique?
Comment réduire notre production et notre consommation de plastique? © AFP / Chris STOWERS
Une journée normale c'est donc une journée plastique!
La votre, la mienne, ça ressemble à quoi ? Tous les jours?
Pour la douche, j'adore le savon. Donc tout va bien! Au passage il parait que c'est pas forcément bon pour la peau. Sinon, le Shampoing est dans un bouteille plastique. -1 point.
Le dentifrice. Dans un Tube en plastique. -2 points
Le déodorant. Personnellement. J'ai un truc à bille. En plastique. -3 points.
Le petit déjeuner. Quand vous achetez du pain frais la veille, ça va. + 1 point.
En revanche, le pain de mie pour les jours où vous n'avez eu le temps de rien. Dans du plastique. -4 points
Un yaourt. En plastique. -5 points.
Un café. Une dosette. -6 points. Si on ajoute un peu de lait dans le café: la bouteille. -7 points
S'habiller avant de partir : le synthétique c'est du plastique. -8 points
Au boulot. Encore un café. Chez nous c'est encore une dosette. Et on est 5. - 9 points.
Heureusement on a des verres et des tasses en verre quand même . +1 points
A midi, pour ceux qui vont à la cantine, on veut pas savoir ce qui se passe dans les cuisines et les contenants des produits. Mais si on va en face dans un magasin dont on ne dira pas le nom, les sandwich sont sous plastique. - 10 points
Le bar à salade a des récipients en carton depuis très peu de temps. Sinon, plastique. -11 points. D'ailleurs les couverts aussi ! -12 points
D'ailleurs les sacs en papier ont aussi un peu de plastique pour qu'on voit ce qu'il y a à l'intérieur, ce qui est quand même un comble. -13 points!
Et le soir. Rebelote. Là dedans, il y a beaucoup chose dont on peut se passer, si on fait un peu d'effort. Sans pour autant aller jusqu'à des sacrifices et des fabrication de produits chronophages. Et c'est pour ça qu'on est là ce soir.
Pour partager nos solutions simples. Le plastique, non merci!
Les invités
Muriel Papin Déléguée générale de l’association No plastic in my sea
Jean Reverault Vice-président de l’association Amorce
Christophe Viant Président de la FEDEREC Plastique
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un des interlocuteurs : "l'écoconception est la base de tout"...
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Je ne suis pas d'accord. Si on n'utilise QUE des produits bruts, le concept d'écoconception n'existe pas. D'autre part, sans nier la nécessité d'écoconception pour les produits industriels, ce qui me semble tout autant nécessaire, c'est un service de déconstruction de micro-proximité (dans chaque quartier, chaque village) en poussant l'expérimentation zéro chômeurs de longue durée TZCLD et en l'association à un projet que je porte : la maison des humanités, qui intègre les métiers de l'accompagnement et de la médiation.
Déjà été expérimenté en région havraise pendant 13 ans et qu'il suffit de pousser afin de viser le zéro déchet non recyclé ou réemployé. Je suis ingénieur, médiateur et au rSa alors que j'ai un projet d'intérêt général.
Merci de m'aider pour mieux nous aider ENSEMBLE.
"
Rép donnée ? ACT
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C'est la suite de ce Grand Débat animé par Guillaume Erner, producteur de l’émission “Les Matins”, sur France Culture. Emmanuel Macron débat avec 65 intellectuels français de la place de l'individu, de la démocratie, de le rôle des intellectuels, avec notamment Frédéric Worms ou Michel Wieviorka ; Monique Canto-Sperber
Catégorie Actualités et politique 2 commentaires
Louis Rouxel il y a 2 heures
Le micro qui bug à L'Élysée, c'est quand même chaud
permafroost il y a 4 heures
Les laquais 2eme partie, avec le culot de pseudos philosophes qui croient connaître et parler au peuple. Risible
Transcription :
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5:30 : Frédéric Worms ... désir d'une médiation. Et c'est finalement la fonction principale des intellectuels ...
19:23 E.Macron parle jusqu'à 29:34 ! cad 1/3 du temps !
Essai Réfléchir S'organiser
De nos jours, la démocratie semble moins exprimer le mouvement de libération d'un peuple qu'accompagner la soumission générale des formes de vie à l'impératif mondialisé d'une économie de marché.
Clés : Commun Politique
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Le droit de l’environnement contemporain traduit ce double asservissement : asservissement des choses sous le régime de l’appropriation privée et de la gestion technocratique, asservissement du droit qui perd son rôle de médiateur pour se réduire à celui de notaire de la norme scientifique. […] Ce n’est que dans la mesure où il réussira ainsi à maîtriser notre maîtrise de la nature, que le droit assurera sa fonction de médiation qui doit l’amener non à s’aligner sur le fait mais à instituer du sens (au prix de la contrefactivité), ni à renforcer les pouvoirs dominants – ici le pouvoir de la technoscience – mais à instaurer partout des contre-pouvoir[29] ». Or cette fonction médiatrice doit se penser au-delà d’une responsabilité collective de l’humanité face à une nature qu’elle devrait respecter. Si le droit doit se faire l’expression d’une décision politique, ce ne sera pas au sens d’un changement dans le mode de gouvernement mondial, mais dans la capacité à engager un processus de désappropriation qui démette l’homme de sa position de toute puissance pour le réinscrire dans le mouvement du naturer dont il est indissociable. C’est alors le statut du droit qui devra être radicalement repensé, en lui donnant un nouveau sens dans et à partir des choses communes, c’est-à-dire d’un espace qui se situe nécessairement hors droit, hors de l’emprise et de la décision de l’homme. Il s’agirait alors de penser le droit en relation à des coutumes. Le droit serait moins ce qui assoie la main-mise de l’homme sur les êtres de nature que l’articulation médiatrice qui, dans et à travers des pratiques et usages, ré-ouvre l’écart, l’espacement d’un hors droit et pose une limite à la volonté d’appropriation de l’homme. Il y aurait ici d’une certaine manière un retournement de la fonction du droit par rapport au rôle qui lui a été attribué tout autant chez les romains que dans la modernité européenne, c’est-à-dire celui de garantir et légitimer une propriété, d’assurer le contrôle d’un territoire par un pouvoir. Dans cette perspective, la problématique de l’usage constitue un point d’appui qui doit permettre de rompre avec la logique propriétaire, d’ouvrir un art du passage contre la logique de gouvernement (l’Etat) et son corollaire économique, le commercialisable (le privé).
Le juriste Alain Sériaux propose de penser l’usage dans les termes de l’usufruit marquant ainsi l’écart entre la jouissance d’une chose et sa disposition absolue (appropriation).
L’individu n’est pas seulement un (unité, totalité), il est unique (unicité, singularité)1. Un individu est un verbe plutôt qu’un substantif, un devenir plutôt qu’un état, une relation plutôt qu’un terme et c’est pourquoi il convient de parler d’individuation plutôt que d’individu. Pour comprendre l’individu, il faut en décrire la genèse au lieu de le présupposer. Or cette genèse, soit l’individuation de l’individu, ne donne pas seulement naissance à un individu, mais aussi à son milieu associé. Telle fut la leçon philosophique de Gilbert Simondon2.
L’individuation humaine est la formation, à la fois biologique, psychologique et sociale, de l’individu toujours inachevé. L’individuation humaine est triple, c’est une individuation à trois brins, car elle est toujours à la fois psychique (« je »), collective (« nous ») et technique (ce milieu qui relie le « je » au « nous », milieu concret et effectif, supporté par des mnémotechniques)3. Cet « à la fois » constitue en grande partie l’enjeu historique et philosophique de la notion d’individuation. Par exemple, on se demandera de quelle manière la médiation mnémotechnique de l’imprimerie surdétermina les conditions de l’individuation et reconfigura les rapports du « je » et du « nous ». La politique industrielle ou l’écologie de l’esprit que nous appelons de nos vœux repose fondamentalement sur la ré-articulation entre l’individuation psychique, l’individuation collective et l’individuation technique.
Individuation vs. individualisme. C’est un paradoxe de notre temps maintes fois relevé : l’individualisme de masse ne permet pas l’individuation de masse. C’est la force des technologies de gouvernances néolibérales que d’avoir réussi à priver l’individu de son individuation, au nom même de son individualité. L’individualisme est un régime général d’équivalence où, chacun valant chacun, tout se vaut ; à l’inverse, l’individuation engage une philosophie où rien ne s’équivaut. L’individualisme répond à une logique où l’individu réclame sa part dans le partage des ayants droits (partage entre particularités, entre minorités) ; à l’inverse, l’individuation répond à une philosophie qui brise cette logique de l’identification, et pour laquelle il n’est pas de partage qui ne soit participation et pas de participation qui ne mène l’individu à dépasser ce qui le départage. On l’aura compris : l’individuation n’est pas l’individualisation – et l’individualisation, au sens où l’entend l’individualisme consumériste, est une désindividuation.
Il est donc des banalités philosophiques bonnes à rappeler : l’individu est singulier dans la mesure où il n’est pas particulier. Comment échapper à la particularité d’un chiffre (celui d’un génome, d’un code barre, d’une étiquette RFID) ou à celle d’un moi (une opinion, un goût, un vote) ? La particularité est reproductible, la singularité ne l’est pas : elle ne peut pas être un exemplaire – mais elle est un exemple de ce que c’est que s’individuer. Un individu est singulier dans la mesure où il n’est pas substituable : sa place ou son rôle ne peut pas préexister à son être. Il y a donc de quoi s’inquiéter des standardisations industrielles productiviste puis consumériste qui transforment le singulier en particulier, ou de ce marketing croissant qui assaille un cerveau de plus en plus formaté et de moins en moins formé.
...
ndlr :
- "à la fois" intégré dans le "en même temps" macronien qui mélange la dimension temporelle à la dimension logique ? ACT
Cohésion sociale
Fort du succès de la première édition de CIVIGAZ (2015-2018), GRDF, FACE, collectivités locales et bailleurs sociaux se mobilisent pour un nouveau programme CIVIGAZ. La ville d’Angoulême a été choisie, avec sept autres territoires, pour expérimenter ce nouveau dispositif. L’association de médiation OMEGA rejoint le dispositif et accompagne son déploiement opérationnel.
Pour réaliser cette mission, six volontaires du service civique sont recrutés à Angoulême et formés par OMEGA. Ces jeunes mèneront une mission d’intérêt général tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé dans la construction de leur projet professionnel (1 jour par semaine tout au long de leur 7 mois de mission).
Les jeunes CIVIGAZ réaliseront des visites à domicile gratuites et des ateliers de sensibilisation à destination des habitants.
Nous vous remercions par avance du bon accueil que vous leurs réserverez.
Un « générateur d’intelligence collective ». C’est ainsi que se présente sur son site Cap Collectif, l’entreprise choisie par le gouvernement Macron pour gérer la plate-forme numérique qui recueillera les contributions des citoyens au « grand débat national ». Cette société de 25 salariés a conçu le site qui s’inscrit dans l’opération de réponse à la contestation des « gilets jaunes ».
... Quelles seront les modalités de cette participation en ligne ? Les citoyens pourront-ils poster des commentaires libres dans la forme comme sur le fond ou devront-ils répondre à des questions ?
... Cyril Lage, le fondateur de Cap Collectif ... fait partie des militants de la démocratie participative qui ont lancé en 2013 Parlement et Citoyens, une association en faveur de la construction commune des lois entre parlementaires et citoyens.
... « C’est à l’institution qui organise d’analyser et de traiter ensuite les informations pour décider comment elle va exploiter cette matière », assure-t-il.
Mais cette vision ne fait pas l’unanimité chez les acteurs de la « civic tech ». Pour Armel Le Coz, autre pionnier de la démocratie participative en France, cofondateur du collectif Démocratie ouverte : « Ce qu’il s’est passé au CESE est l’un des écueils à éviter. Lors de cette consultation, l’outil a été ouvert avec peu de médiatisation, seuls les militants ont participé. Or, il ne suffit pas d’ouvrir une plate-forme, il faut aussi aller chercher des participants qui soient représentatifs de la société française, au-delà des gens en colère. Une consultation en ligne doit être accompagnée comme un débat public, il faut distribuer la parole pour qu’elle ne soit pas monopolisée par les mêmes personnes. C’est le rôle des organisateurs et c’est pour cela qu’ils doivent être indépendants. »
... « Sans accompagnement indépendant, il y a un vrai risque que ce débat soit instrumentalisé par certains ou boudé par les “gilets jaunes” », prévient Armel Le Coz, qui estime que « le gouvernement n’a pas pris, pour le moment, les garanties nécessaires pour empêcher un nouveau fiasco »
... Autre enjeu, et non des moindres : la transparence des débats et des contributions. Quelle sera l’utilisation des informations recueillies dans le cadre de la consultation ? « Notre contrat stipule que les données, hébergées en France, appartiennent entièrement au client. Cap Collectif a interdiction formelle de les exploiter », précise Cyril Lage. Ces données seront-elles mises par le gouvernement à la disposition d’associations capables de vérifier que la restitution finale, placée sous le contrôle et la responsabilité de garants, est bien impartiale ? L’enjeu est de taille. Si le grand débat national échoue, c’est la démarche même de démocratie ouverte et participative en ligne qui risque d’être touchée.
ndlr :
- ÉVALUATION DU MÉDIATEUR-CHERCHEUR SUR LA THÉORIE DE LA MÉDIATION
. l'opérateur est une "startup" conformément à l'idéologie macronienne ultralibérale.
. Les garants découplés de la plateforme, n'apportent pas l'indépendance, ni la compétence d'un tiers médiateur, ni la capacité à embrasser une médiation nationale multiniveaux, multimédias, systémique complexe.
. c'est donc une opération sans tiers avec un maître d’œuvre - le GOUVERNEMENT - qui ne coconstruit pas avec l'ensemble des parties prenantes, mais décide qui, quoi et comment :-( Il leur impose donc SON CADRE. Elle est donc 100% PARTIALE :-( - le maître d'ouvrage est une civic tec militante de la démocratie participative. C'est conforme aux objectifs du gouvernement : amener les Gilets Jaunes sur SON terrain - la démocratie participative - pour éviter de devoir prendre en compte le sujet principal qui a émergé chez les GJ : la souveraineté populaire, sujet autrement plus ambitieux puisqu'il affirme que les élus en général et le pdt de la république doivent être et rester AU SERVICE DU PEUPLE. Le gouffre béant ouvert par le conflit perdure d'autant plus que les GJ ne semblent pas du tout renoncer à leurs exigences et leur détermination semble rester TOTALE. Donc, le BRAS DE FER CONTINUE... jusqu'à preuve du contraire... Bon courage Mr Macron.
- Les recommandations du M-C :
. identifier les parties prenantes, les consulter en amont, coconstruire avec elles dans la négociation un cadre de médiation susceptive d'être tenu par un opérateur médiateur. Les moyens nécessaires avec les budgets doivent être laissés au médiateur.
. S'il considère nécessaire de faire appel aux UDTIC, il est le garant du cahier des charges et doit participer à la décision du choix des prestataires. Il s'attache particulièrement à maintenir la cohérence du dispositif. Ce tiers médiateur DOIT être un dual du système et donc décomposer en sous-systèmes et sous-ensembles. Tout présupposé comme "démocratie participative" est NON NEUTRE.
Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement
Accueil Actualités Retour sur la rencontre du 12 décembre dernier proposée par le Projet Collectif de Recherche
logo du PCR (Projet Collectif de Recherche)
Retour sur la rencontre du 12 décembre dernier proposée par le Projet Collectif de Recherche
Lien de l'invitation : https://www.cpie-perigordlimousin.org/hauts-fourneaux-conference-12-decembre-nontron/
conférence du PCRLe 12 décembre dernier le PCR (Projet Collectif de Recherche) porté par 4 associations partenaires (Feu Fer Forges à Etouars, Route des Canons à Forge d’Ans, Route des Tonneaux et des Canons à Ruelle, CPIE du Périgord Limousin à Varaignes), organisait à l’Auditorium de Nontron une rencontre animée, notamment, de conférences et d’une table ronde intitulée “continuités écologiques et patrimoine des moulins“.
Nous remercions le public et la presse qui étaient au rendez-vous.
Retrouvez ci-dessous les détails de cette rencontre dans les articles de l’Echo et de Sud-Ouest datés respectivement du 21 et du 24 décembre 2018.
ndlr :
- les deux articles téléversés sous forme d'images
- évoquent la rencontre comme étant une médiation.
27 minutes
Dernier carnet de cette semaine spéciale qui nous conduit vers des initiatives ou inventeurs d'alternatifs encore inédits dans notre rendez-vous.
Aujourd'hui c'est Sylvain Mustaki qui est à nos côtés pour vous présenter son Observatoire du Partage qu'il a créé en avril 2018 à Montreuil. Montreuil qui s'inscrit dans le réseau international des villes de partage, un concept que va développer notre invité mais dont vous pouvez lire aussi mes grandes lignes dans les pages numériques de La Vie.
juste avant de l'accueillir, je souhaite partager avec vous une autre initiative qui entre dans les outils de lutte contre le désert médical et surtout le casse-tête des remplacements de médecins généralistes dans nos pays. Cette initiative est le fruit d'une réflexion menée par Pascale, radiologue, correspondante des Carnets et fondatrice de Docndoc, une plateforme qui permet d'optimiser le recrutement de médecins remplaçants.
L'association Les Cueilleurs d'Histoires donnent la possibilité aux habitants du Havre de se réapproprier leur environnement et de mieux vivre leur ville.
L'équipe
Philippe Bertrand Producteur
Anne Lhioreau Réalisatrice
Joelle Levert Attachée de production
Mots-clés : Société
Transcription :
... médiation culturelle ? Caucriauville / muma musée du havre...
ndlr :
- s'informer sur les résultats de ces deux expériences (montreuil https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?PejOJw, le havre) ACT
Pad créé à l'initiative d'un gilet jaune, JLuc :
http://mediation.internetrie.fr/spip.php?article85
But : rechercher ou proposer un début de cadrage pour co-construire une plateforme de revendications cohérentes et adaptées à l'anthropocène, qui soit ACCEPTABLE POUR LA GRANDE MAJORITÉ DES GILETS JAUNES.
UNE PAGE BLANCHE DE PLUS À ÉCRIRE ENSEMBLE :-)
(47 résultats au 14/12/2018 indexés à partir de fin octobre)
NDLR :
- Des choix partisans assumés, ce qui laisse transparaître une attitude de médiateur par moment tout de même ? => demander d'autres avis ACT
....
Les lieux de rassemblement d’abord : ronds points, parkings de supermarchés, voies routières, carrefours déshumanisés, autant d’endroits d’un monde falsifié où, d’ordinaire, ne passent que des ombres et des anonymes. En revêtant ce vêtement fluorescent, les « gilets jaunes » donnent une visibilité manifeste à leur présence en même temps qu’ils avertissent de l’imminence de l’accident ou de la catastrophe, si le monde tel qu’il va ne marque pas un coup d’arrêt. Les formes de regroupement ensuite, par petits collectifs qui se connaissent, ou se reconnaissent, habitant un même territoire, ou vivant la même galère, à leur manière réinventent une sociabilité qui s’effacent après la désertion des centres villes et l’abandon des services publics. Tout un monde se révèle, un monde d’oubliés, à travers l’accélération de la précarité et de la misère.
...
La résistance des « gilets jaunes » à toute idée de délégation ou de médiation pour obtenir une réelle justice sociale, toujours remise à des temps ultérieurs, est d’autant plus pertinente que les commentateurs de presse ou d’ailleurs s’évertuent à déplorer la perte de capacité d’intervention des syndicats et des corps intermédiaires. Tous l’expriment sans détour : les organisations traditionnelles manquent aux pouvoirs en place parce qu’elles sont censées apaiser ou réguler un mouvement incontrôlable. En clair, ce ne sont pas les représentants des oubliés de la modernité qui sont attendus mais ce sont les auxiliaires de la discipline libérale qui sont requis afin de « calmer le jeu ».
.#Gilets_jaunes #Histoire
ndlr :
- comment sortir d'une situation politique de confusion où notamment les fonctions de "régulation" sont confondues (dévoyées) avec la "médition" ? ACT
Session de formation M.A.R.D
"Modes Alternatifs de Résolution des Différends"
10 & 11 décembre à l'Université Toulouse 1 Capitole
IESF-Occitanie-Toulouse
IESF Occitanie Toulouse (URISMIP), INP Toulouse Tech, Université Capitole 1 propose conjointement une session de formation sur 2 jours intitulée : découverte des M.A.R.D "Modes Alternatifs de Résolution des Différends".
Télécharger l'offre de formation
https://www.iesf.fr/offres/file_inline_src/752/752_E_44893_5c0149cad0222_1.pdf
DE QUOI S'AGIT-IL?
Des dispositions législatives et réglementaires européennes ou nationales récentes et des initiatives de professionnels du droit tendent à promouvoir de plus en plus le développement de ces pratiques extra judiciaires. Il s’agit d’une tendance lourde en cours d’extension à de nouveaux litiges, qui devrait donc être connue des ingénieurs et des dirigeants d’entreprises, désirant assurer efficacement la représentation d'une partie au cours d'une action de médiation, arbitrage, conciliation.
L'offre de formation, qui permet notamment de situer ces nouveaux modes de résolution des conflits par rapport au système juridictionnel français, répond à cet objectif professionnel.
Ce cycle de formation s’adresse à un public de professionnels expérimentés (dirigeants d’entreprises, managers, …) confrontés à des situations conflictuelles et désireux de découvrir des outils modernes de résolution efficace et durable de ces différends par des voies extra-judiciaires.
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Identifier les différentes composantes du système juridictionnel français
Comprendre les grands principes de répartition du contentieux entre les différentes juridictions
Connaître les étapes essentielles d’un procès civil et pénal ainsi que la place de l’expert
Connaître les caractéristiques essentielles, et les textes officiels fondateurs, des différents modes alternatifs de règlement des différends : arbitrage, conciliation et médiation
Comprendre l’intérêt d’y recourir pour apporter la solution à un différend
Connaître les principes généraux et les étapes de la médiation
Savoir participer utilement à une médiation ou la prescrire
2 possibilités pour retirer votre dossier d'inscription :
Université Toulouse 1 Capitole – FCV2A (site de la Manufacture des Tabacs)
21, Allée de Brienne Bureau MQ 106 – Toulouse
Patricia Aspart
Tel : 05.61.12.88.38 – fcjuris@ut-capitole.fr
...
Institut National Polytechnique de Toulouse - Formation Continue
6 allée Emile Monso BP 34038 - 31029 Toulouse cedex 4
Véronique Duffort
Tel : 05.34.32.31.07 – veronique.duffort@inp-toulouse.fr
Pour mieux comprendre le mouvement des gilets jaunes, Julien Théry a demandé à trois spécialistes de porter sur la mobilisation actuelle leurs regards d’historiens des soulèvements populaires et des révolutions.
Il a donc reçu Alain Hugon, historien de l’Ancien Régime, Marc Belissa, historien de la Révolution française, et Michèle Riot-Sarcey, historienne du XIXe siècle. L’apparente spontanéité et le déclenchement sur des mots d’ordres anti-fiscaux, de même que le rejet des privilèges et de la domination de caste, forment des points communs avec les jacqueries et les autres soulèvements populaires qui ont scandé l’histoire de l’Occident, du Moyen âge au XVIIIe siècle. Mais le mouvement de novembre-décembre 2018 se situe dans un tradition de forte politisation populaire inaugurée par la Révolution française, en particulier par le mouvement des sans-culottes. Comme aux temps les plus anciens, « l’économie morale de la foule » déclenche et justifie la révolte lorsque des valeurs supérieures à celles de la légalité, centrées sur le droit à l’existence dans la dignité, sont transgressées. L’héritage révolutionnaire, cependant, s’exprime clairement avec l’exigence d’une représentation politique qui ne soit pas seulement légale, c’est-à-dire conforme aux procédures constitutionnelles, mais qui soit aussi légitime, c’est-à-dire effectivement représentative des représentés. Le désir de démocratie, au sens plein du terme, donne au mouvement des gilets jaunes une dimension de resurgissement de la puissance populaire qui a fait les Révolutions de 1830 et 1848, avant d’être à l’œuvre dans la Commune de Paris (1871). La place des femmes dans les mobilisations, aujourd’hui comme hier, est emblématique de l’aspiration à une émancipation universelle encore inachevée.
Clés : gilets jaunes, révolution, jacqueries
Transcription :
...
médiation par la théorie du droit naturel
...
révolte des canuts 1830-1834 ... leur slogan "vivre libre en travaillant ou mourir en combattant"... auto-organisation, émancipation du peuple et des femmes jusqu'en 1848, la révolution n'est pas terminée. Ce collectif appelé les prolétaires (vilain mot selon lamartine) ... immédiateté de la prise de position du gouvernement avec le suffrage universel, il n'y a plus de prolétaires ... mot d'ordre république démocratique et sociale ... libéraux la démocratie est un cri de guerre ... on ne sait pas comment est arrivée la révolution !
... petites gens imposent cette république ... que les mots deviennent vrais ... élections 75% de votants france rurale des notables, ne représente pas les révolutionnaires. donc ils envahissent l'assemblée nationale ! révolution de juin 1848 ... discours de benjamin constant la démocratie moderne est une délégation pensait comme les libéraux, ya pas de temps de l'apprentissage, les élus sont des légitimstes masqués. à partir de juin, répression inouïe, on enlève le pouvoir d'agir des révolutionnaires ... la rds substituée par la république d'ordre ... va renaître une 3è fois pendant la commune de paris en 1871 ... représentation par les porte-parole confiscatoire .. trouver des médiations ... le pb : que faire si représentants tyranniques ? a tocqueville voit la démocratie inévitable et craint l'entrée des masses en politique. le peuple a besoin d'être éduqué. La penser en 1833 naissance de l'école publique (ce n'est pas jules ferry !) / soumettre le peuple ! débat de un mois (comment répondre à la volonté de savoir des femmes qui n'ont aucun droit soumises à la tutelle maritale par le code civil ... retrouver la souveraineté populaire ... nous n'avons jamais eu de réelle démocratie ! ... inaccompli, processus de l'évidence. Penser au bonheur de tous, commun, le progrès humain mis à l'écart du processus historique alors que le progrès technique a triomphé. retrouver le processus des lumières l'universel femmes assujetties à la nature, accentué par la colonisation. ressurgissent cette mémoire populaire, un passé non advenu +++ GJ réclament la politique qu'ils souhaitent, se ressaisir de la souveraineté. comment faire que les élus fassent ce qu'on veut ? ... être à l'écoute de ce qui se passe.
/Public /Questions :
droits < des femmes : continuité avec me too ? appropriation de soi ++ la liberté commence par être maître chez soi, donc disposer de son corps. révolution va change de sens, claire démarre s'est suicidée la révolution des alcôves. conscience des féministes de 1830 dénoncer le mariage, porter un nom qui n'est pas le nôtre. la loi du divorce en 1974 retrouve ça. La régression de l'histoire nous éclaire sur le sens de l'histoire.
Les femmes revendiquaient de porter les armes, la parole. La révolution au sens montagnards du terme. Les jacobins ... on a naturalisé le devenir des femmes. perte d'universalité... le code civil, assignation à la domesticité et à la tutelle maritale. ... préparer les futures mères des citoyens ! 1965 / travail des femmes sans autorisation maritale !
l'homme libre est le sachant, qui demande un minimum de temps libre. il le prend sur la domesticité. rejet des clubs des femmes, tache sur l'universalité, et la colonisation va être d'autant plus efficace. processus de domination.
1802 le code civil c'est Bonaparte, a fait sauter les avancées révolutionnaires.
la convention montagnarde, député amar pas hégémonique, les femmes sont allées plus loin.
fin.
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Actualités et politique
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Transcription :
...
crise des médiations politiques , syndicales, ...
Actualisation - Jeudi 22 novembre, 14 h 00 - Jérémy a été interpellé jeudi matin, par les gendarmes. Selon un communiqué de la préfecture de la Dordogne, "un dispositif a été mis en place afin de faire descendre la personne occupant la grue sur le chantier. A 10H20, l’intéressé était à nouveau au sol et a été interpellé.".- Source France Bleu.
...
Cela fait sept mois que les opposants sont installés dans la Zad de Beynac à quelques mètres des travaux de la déviation. La construction comporte une route de 3,5 km avec deux ponts qui enjambent la rivière, un tunnel sous une voie ferrée, un nouveau rond-point d’un côté et un nouveau carrefour de l’autre. Plusieurs actions « 100 % non-violente » ont été menées depuis le début du combat : banderoles monumentales « Non au massacre de la vallée » affichées sur les murs des châteaux et les murs du village, manifestations ponctuelles, occupations du chantier suivies d’expulsions... Mais le ton s’est durci depuis vendredi, avec l’occupation sans limite de la zone de travaux.
...
Après plusieurs revers judiciaires, les opposants sont dans l’attente d’une réponse en Cassation sur la suspension de l’arrêté préfectoral de janvier autorisant les travaux du contournement de Beynac. Les opposants réclament en attendant le gel des travaux et la médiation de Stéphane Bern. L’animateur de télévision s’est déjà positionné en septembre dernier : « Je ne supporte pas qu’on porte des atteintes marquées contre le patrimoine ».
...
Jeudi soir, une réunion d’information publique de projection et de débats aura lieu à Sarlat, salle Pierre Denoix, près du centre culturel. Elle est organisée par Isabelle Petit, élue d’un village voisin. « Il s’agit d’informer la population de ce qu’il se passe réellement. Il y a un manque d’information, voire de la désinformation. Il faut sensibiliser le public, et notamment celui qui ne s’engage pas, mais qui doit être mis au courant des conséquences du chantier sur la biosphère de la Dordogne. Ce projet est incongru ».
QUOI ?
Accompagner la mise sous contrôle de la trajectoire d’évolution du changement climatique par les décideurs mondiaux. En d’autres termes veiller à ce que les mesures conservatoires soient prises à temps à la hauteur des enjeux, pour nous-mêmes et les générations futures.
POURQUOI ?
Le comportement individuel et collectif des êtres humains sur terre depuis au moins deux cent ans nous a mis dans une situation telle qu’elle menace jusqu’à la vie sur terre.
COMMENT ?
- Par l’articulation des sciences (climatologie, science de la terre, dynamique des systèmes, sciences humaines et sociales, sciences du vivant et des écosystèmes, etc) avec notre capacité d’intelligence individuelle et collective.
- Par la hiérarchisation des enjeux et des priorités.
- Par tout ce qui pourra contribuer à mettre en mouvement et à accélérer jusqu’à l’atteinte des objectifs, comme l’activation des dualités (local/global, en vis-à-vis/en ligne, etc).
REMARQUE : C’EST DONC AU FINAL UNE PROBLÉMATIQUE DE PILOTAGE D’UNE TRAJECTOIRE D’UN SYSTÈME COMPLEXE. C’EST DONC D’ABORD ET AVANT TOUT DE L’AUTOMATIQUE. AVEC UNE DIFFICULTÉ REMARQUABLE :
LES VARIABLES D’ACTION (les manettes de pilotage) SONT LA RÉSULTANTE DES ACTIVITÉS HUMAINES ET SOCIALES SUR TERRE À CHAQUE INSTANT.
CETTE PROBLÉMATIQUE DE COCONSTRUCTION ET DE COPILOTAGE EST DONC TYPIQUEMENT UNE PROBLÉMATIQUE DE MÉDIATION DES POUVOIRS.
COMMENT CONTRIBUER CHACUN À SA PLACE ET AVEC SES COMPÉTENCES ?
- Poursuivre le travail engagé et exposé dans la genèse qu’on peut résumer par "partir de toutes les initiatives positives déjà engagées, contribuer à les amplifier et à les articuler au point de les faire converger à un niveau tel que les décideurs n’auront plus le choix : se soumettre ou se démettre.
- Constituer des groupes d’action locaux et en ligne, etc.
Cependant, il faut d’abord verrouiller le dispositif par la constitution d’une petite équipe centrale garante de l’éthique et du sens de la démarche.
TELLE EST LA PRIORITÉ
Rendez-vous à PINET le samedi 27 octobre 2018 !
http://mediation.internetrie.fr/spip.php?article78
Je rassure celles et ceux qui ne pourrons pas être présents à l’occasion de ce lancement, cette opération a vocation à se développer à terme dans chaque quartier et chaque village, ainsi qu’en ligne, donc vous pourrez participer largement. D’autant plus que sans l’implication du plus grand nombre nous ne parviendrons jamais à la mobilisation de TOUS.
GÉNÈSE ?
-
Un homme qui a pu et su développer cette double compétence d’ingénieur et médiateur, il n’y a donc pas de hasard.
Son CV est en pièce jointe. -
Déclaration d’intérêt :
Suite à certaines remarques, il est utile de préciser que :
. tout médiateur peut avoir dans sa vie personnelle des avis, des opinions, des engagements, etc. En tant que médiateur, une notion très importante est la neutralité. Elle a fait l’objet d’une publication récemment par un collectif de recherche. Elle démontre qu’ être neutre en médiation est impossible et parfois même non souhaitable . Le devoir du médiateur est de "maîtriser la question du neutre", c’est-à-dire de mettre à distance tout ce qui vient de lui (son intériorité, ses valeurs, ses idées, ses projets, etc) et de se focaliser sur les autres, leur altérité. Il doit veiller à objectiver en permanence son niveau de lucidité afin de vérifier qu’il est bien en état de décider si dans l’instant, la situation nécessite qu’il soit neutre ou non. Et l’expérience permet même de doser cette décision comme l’équivalent d’un curseur. Dans le cas contraire, il doit pouvoir mettre fin à la médiation ou à tout le moins le signaler aux parties prenantes.
Par exemple, comment rester neutre face à un agresseur ? Tel est le cas de l’urgence climatique. Le sens de cette médiation est de comprendre les enjeux et de contribuer à informer, alerter, mobiliser, régler, etc. La responsabilité du médiateur est sur la définition et la tenue du cadre éthique de la médiation. Cette médiation de l’urgence climatique va nous occuper pendant des années : jusqu’à ce que la preuve que l’humanité est sur la bonne trajectoire soit apportée.
Donc, le médiateur, tout médiateur qu’il est, vit, participe par ailleurs de la vie de la cité. Il peut avoir d’autres fonctions professionnelles, il peut avoir une ou des fonctions électives, il peut être membre d’un parti politique, d’un syndicat, d’associations, etc.
Cela ne peut pas et ne doit pas lui être reproché. L’important est qu’il déclare les éléments qui peuvent avoir une influence sur la médiation, de près ou de loin, et que chacun puisse en juger, afin de décider ou non de confier ou maintenir la mission de médiateur.
Dans le cas de l’initiateur, en plus des éléments fournis dans son CV, il est membre notamment du mouvement La France Insoumise. C’est pourquoi, en déroulant les liens ci-après cela apparaîtra à un moment donné. Cette déclaration d’intérêt est un devoir de transparence vis-à-vis des parties prenantes de la médiation, ici, tous les citoyens du monde.
- Des initiatives résumées par :
http://mediation.internetrie.fr/spip.php?article73
qui reprend https://wp.me/p7HNdj-2x
Rendez-vous à PINET les 27 et 28 octobre 2018 !
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Curriculum vitae de JLuc Poitoux
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samedi 20 octobre 2018
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Ali Baddou
Questions politiques
Muriel Pénicaud est "choquée et scandalisée" de l'existence d'un fichier occulte sur les cadres du syndicat FO
Par Ali Baddou
Clés :
chômage pauvreté travail & emploi Politique
Transcription :
...
médiation... négociation... conflit.. justice...
Une lettre d'orientation destinée aux pouvoirs publics et à la représentation nationale a été rédigée par le Collectif Médiation 21 à la suite des Etats généraux de la Médiation du 15 juin 2018.
Consultez la lettre d'orientation
http://www.anm-mediation.com/images/Lettre_dorientationEGM.pdf
ndlr : elle n'indique pas qui sont les membres de ce collectif :-(
Fêtons les 25 ans de l'ANM !
L’ANM a 25 ans
Fêtons-les ensemble pour préparer le quart de siècle qui arrive
le lundi 19 novembre, rue La Pérouse
Construire du commun dans un monde en perte de repères
L’anniversaire des 25 ans placé sous la protection de La Pérouse, c’est, pour les médiateurs que nous sommes, tout un symbole ! Un symbole de déraison et de découverte, comme les équipages des navires du grand marin français, partis munis de leur seul courage, à la rencontre d’un monde inconnu, sur « La Boussole » et « l’Astrolabe ».
Nous vous invitons tous, adhérents, amis, compagnons de route de la médiation, à une journée de découverte courageuse d’un monde inconnu, celui qui nous attend dans le quart de siècle qui pointe : boussoles et astrolabes seront bien là pour nous indiquer le Nord quand l’aiguille s’affole : repli sur soi induit par le numérique, perte de la notion d’intérêt général, changement du rôle symbolique de tous les acteurs familiaux, privés, publics.
Dans cet univers, les médiateurs, « restaurateurs de la parole », vont faire le pari, pendant cette journée, de la renaissance de l’homme sujet, acteur de sa vie et constructeur du commun indispensable à la vie en société.
Des grands témoins à foison - jetez-vous sans attendre sur le programme ! - des échanges qu’on attend chauds et riches, des flacons et victuailles parce que l’on n’a pas 25 ans tous les jours !
Vivement ce lundi 19 novembre, avec vous toutes et tous !
Didier Morfoisse
Président de l’ANM
ndlr :
- est-ce que "produire du commun", c'est s'occuper d'un commun ?
- est-ce que "monde en perte de repères" tel que défini qualifie bien le présent ? NON ! Pas quand les comportements humains ont généré un changement d'ère géologique, un bouleversement climatique, des pollutions généralisées et une extinction massive des espèces, c'est pour le moins minimiser l'importance de cette mutation exceptionnelle et même extravagante... déni, duplicité, complicité, ménager les susceptibilités, comment qualifier le comportement de l'ANM ?
ACT
Des professionnels dans tous les domaines de compétence au service de la médiation indépendante.
Association loi de 1901, déclarée à la Préfecture de Police de Paris le 20 septembre 1993 par un groupe de médiateurs, à l’issue de leur formation de deux ans à l’Institut de Formation à la Médiation (IFM)
Organisme de formation n° 11 753 355 075
Siège social 62, rue Tiquetonne 75002 PARIS
Tél 01 42 33 81 03
Directeur de la publication Gabrielle PLANÈS
Responsable de la rédaction Gabrielle PLANÈS
Hébergement o2switch
222-224, boulevard Gustave Flaubert 63000 CLERMONT-FERRAND Tél : 04 44 44 60 40
Conception & réalisation : Ze Klubb
ndlr : ne nombreux doutes, désaccords, sur leur positionnement, questionner, affirmer, revendiquer les différences éthiques et stratégiques ACT
ex. approche outil dans https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?uHOhYQ
etc
[1] Chef de projet - Propos recueillis par Hugues Bazin
Laisser l’espace vide pour permettre l’accueil et la rencontre
...
On retrouve un peu le côté forain avec le camping-car mobile qui amène la joie.
...
sentir les choses, comprendre les codes
...
Déshérence des jeunes ou des politiques publiques ?
...
Beaucoup des militants des années 1980 se sont épuisés. Il y a un turnover politique qui est terrible. Il n’y a pas de politique à long terme et les jeunes ont le sentiment d’être délaissés, de ne pas être aimés.
...
ouvrir le droit à l’expérimentation, à l’échec avant de réussir. On refuse d’être les pompiers des quartiers, parfois on cherche à nous instrumentaliser dans ce sens.
...
Ouvrir un espace qui se pérennise
...
On projette une « médiation nomade numéro 2 » qui serait le « camion de solutions ».
...
amener au pied des immeubles un peu de rêve
...
construire une maison humaine ensemble, développer un maillage humain
...
L’économie parallèle mais aussi l’économie mafieuse, comme la drogue, instaurent paradoxalement des métiers nouveaux comme la « chouf », qui veut dire « regarde » en arabe. On est en train d’inventer le verbe « chouffer » (regarder). Regarder, c’est le rôle des guetteurs des réseaux de drogue de Marseille.
...
inventer une forme d’entrepreneuriat populaire
...
Pour un nouveau contrat social
...
C’est une honte d’avoir injecté autant d’argent dans le bâti sans que la pauvreté soit résorbée avec une prise en compte de la dimension sociale. Le problème, c’est l’absence des bailleurs sur ces questions. On est chez eux dans leurs cages et ils ne soutiennent pas nos actions. Il faudrait que les habitants puissent payer un service de biens communs comme il existe un pourcentage pour la culture (le 1 %). On n’est pas là simplement à vivre empilés les uns sur les autres, il faut des espaces, des outils pour se rencontrer. Dans les réunions et les colloques, les habitants n’arrivent pas à faire entendre leur parole. C’est compliqué de fabriquer une parole.
32
Il faudrait revoir une manière d’aménager le territoire où les espaces vacants puissent servir de lieux d’accouchement, d’incubateurs d’initiatives populaires. Par exemple, si on occupe une friche, il faut arriver à négocier des clauses à partir du moment où l’écosystème commence à devenir viable pour préserver le statut et l’engagement des personnes. Car, lorsqu’on parle d’économie sociale et solidaire, on s’aperçoit que ce n’est pas aussi solidaire que ça.
33
L’humain est une machine à créer, à se rencontrer. On peut imaginer une sorte de service civique où les personnes ont un statut protégé pendant un certain temps, de façon à ce qu’il puisse créer, se former, voyager, s’essayer à quelque chose tout en étant payé.
34
Il faut réviser nos équations. Il faudrait un « passeport de voyage », avec trois niveaux : le premier, c’est l’action de terrain sans quoi rien n’est possible, le deuxième est une formation à la carte, et le troisième, c’est le droit au voyage. Il manque dans les quartiers des vitrines qui valorisent ces activités et ces compétences, ces formations et ces initiatives, qui valorisent le produit des parcours des jeunes.
35
Il y a un problème de visibilité, de lisibilité de ce qu’on fait, on ne sait pas mettre en vitrine ces processus, notre production humaine. C’est ce que nous incarnons à travers ce camping-car qui débarque dans les quartiers et matérialise la réalité de ces espaces.
Notes
[1]
Contact : kherfi.lakdar@orange.fr, Médiation nomade [en ligne] (www.mediationnomade.fr).
ndlr : Lakdar arrive au même point que ARCdev au Havre dans les années 2000... => coopérer ACT
Chargé de développement à l’association PiNG, Nantes
...
Pourquoi est-ce nécessaire de s’approprier les technologies ?
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Notre vision du monde passe de plus en plus par le prisme du numérique, notre monde se transforme petit à petit en données binaires avec lesquelles nous sommes invités à interagir.
7
La théorie de l’information de Claude Shannon [1]
[1] http://centenaire-shannon.cnrs.fr/
met en avant la « discrétisation » du vivant, une forme de simplification par la transformation de l’analogique en tranches de 0 et de 1, qui induit une transformation de notre paysage intellectuel et imaginaire. La suprématie d’une vision scientiste [2]
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Scientisme
, la représentation du monde à travers la science et la technique ainsi que l’efficacité de la preuve par l’expérience et la technique (en) « marche » s’imposent comme vision du monde au détriment d’une approche sensible et plus proche du fonctionnement de la nature. D’un point de vue logique, la question de la possibilité de s’approprier les techniques est première par rapport à celle de la nécessité. Il faut de la médiation. Ainsi la technique sans médiation n’est qu’un aspect du grand « bluff technologique [3]
[3] Charbonneau B., Ellul J., 1999, « Directives pour un...
», une sorte de culture technique industrielle-consumériste-marketing qui formate les usages et peut (doit) être combattue par une culture technique critique.
...
À qui profitent les lieux de… « médiation » ?
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Dans quelle mesure, à travers les lieux de médiation, sommes-nous des agents de promotion de ces objets techniques et méthodes ? De façon presque involontaire, nous sommes des facteurs de validation de ces progrès techniques, et ce malgré une posture critique. À travers les arts numériques notamment, nous sommes amenés à utiliser les « dernières technologies » et à en faire ainsi la promotion.
Nous sommes également parfois, contre notre volonté, complètement parties prenantes dans « l’écosystème » créatif et innovant : les labs (fablab, medialab, hacklab, etc.) comme avant-garde de l’innovation (avec, par exemple, la récupération des hackatons [5]
[5] Marathons informatiques pratiqués par des développeurs...
par les démarches entrepreneuriales), nous sommes parfois défricheurs de futurs terrains fertiles mais dont les légumes et les fruits seront récoltés par des start-up à la pointe de l’intégration capitaliste de ces dynamiques créatives et de partage.
...
L’association PiNG
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Nous défendons, au-delà de l’usage des logiciels libres, une culture libre pour des raisons éthiques et pratiques et pour concilier le fond à la forme : si nous voulons ouvrir le capot des technologies (logiciel), encore faut-il avoir accès au moteur (code source). Cette démarche à présent appliquée au matériel électronique ou au design d’objet croise des problématiques politiques et économiques fortes (propriété industrielle, brevets, corps, etc.).
...
Les lieux de médiation sont donc des lieux de tension, de conflit entre des injonctions à l’innovation industrielle et des appels à un mouvement d’une culture critique. Ces lieux ne peuvent éviter (même placés sous le signe de la culture libre) d’être intégrés, à un degré ou à un autre, à l’économie de l’attention [6]
[6] Citton Y., 2014, Pour une écologie de l’attention,...
. Dans le modèle du double-sided market (ou marché à double face, façon Google), ils figurent sur le premier côté, parmi toutes sortes de têtes de gondole. Le conflit des attentions croise et renforce le conflit des cultures techniques.
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Cela ne signifie pas que les lieux de médiation soient condamnés à être instrumentalisés. Le seul fait d’ouvrir la question de la culture technique constitue un début de résistance (voire de sagesse).
Comment et où produire des éléments de médiation vecteurs de transformation sociale ?
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Tout en prenant en compte les éléments évoqués précédemment, il convient de faire œuvre de médiation pour aussi tenter de développer un esprit critique et distancié face à ces évolutions sociétales technologiques.
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Si l’on ne veut pas connaître le même échec que la décentralisation culturelle (fonds régionaux d’art contemporain [FRAC], scènes nationales dont le public s’est finalement cantonné à quelques catégories socioprofessionnelles, etc.), il convient de renouveler, de réinventer nos modes d’intervention, d’animation et de médiation.
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Pour cela, il est nécessaire d’appréhender au plus près les évolutions des pratiques, notamment chez les jeunes, afin de situer un point de départ pertinent pour cet échange de connaissances, de savoirs, de savoir-faire et de savoir penser. Le principe du « lieu de médiation » pose question : le « lieu » constitue une base arrière, socle au développement structurel d’un projet afin, notamment, de développer des formes d’intervention salariées ou bénévoles et d’assurer ainsi une certaine stabilité au projet. Néanmoins, il constitue également un facteur de conservatisme : une certaine inertie face à de potentielles évolutions dans les modes d’intervention, au cœur des « formes de vie [7]
[7] Agamben G., [1993] 2002, « Forme-de-vie », Moyens sans...
».
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Il pourrait s’agir d’articuler des modes d’intervention « hors les murs » et « dans les appareils » des gens à partir de cette base, d’un lieu physique, et donc de penser cette action de médiation pour développer le sens critique, le libre arbitre, l’autonomie face aux technologies, au plus près des usagers. Il pourrait s’agir de « s’intercaler » dans la vie numérique des gens afin de se donner plus de sens et de distance : on peut ainsi imaginer des moyens d’intervention mobiles qui se déplacent sur un territoire au gré des besoins. Il pourrait également s’agir de développer des applications qui contribuent à ces souhaits et qui s’intercalent dans le processus informationnel quotidien afin de mieux le gérer, voire le contrôler.
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En considérant le stade d’avancée de « l’économie de l’attention [8]
[8] Citton Y., 2014, op cit.
», il faut réussir à détourner, à capter une partie de cette attention pour créer des zones d’échange et de médiation. Pour ce faire, des démarches ludiques peuvent être déployées tout en tentant d’esquiver les travers de la « gamification » de nos existences, c’est-à-dire l’usage excessif de dispositifs propres aux jeux vidéo pour jouer avec nos quotidiens. Le hack, le canular, l’humour peuvent également être des leviers pour grignoter des bribes d’attention et opérer parfois des changements d’échelle.
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La palette des outils au service de la médiation critique vis-à-vis du numérique peut et doit donc s’étendre et se diversifier pour atteindre ses objectifs dans un monde qui glisse pour l’instant de façon inexorable vers une emprise hégémonique de ces entités numériques sur nos quotidiens.
Comment objectiver nos limites ?
...lister sous forme d’items les points à mettre en relation.
dehors/dedans - prévisible/désiré - transparence/alternative - économie/emploi - éducation/populaire - transmission/savoirs - institution/autonomie - Il s’agit de « s’auto-instituer [9] [9] Castoriadis C., 2003, « L’imaginaire radical », Revue... » - subjectif/objectif - limites/pluralité : si tout a lieu, il y a un point où nos démarches s’arrêtent. Nos limites sont, ici, plurielles : limite de territoire, limite d’échelle, limite d’action. Quelle alliance privilégier pour dépasser une fonction d’éclaireur ? Profiter d’une forme d’organisation prônant une pluralité radicale.
...
conclusion
...
se référer aux nombreux écrits sur « l’associationnisme » de Jean-Louis Laville qui décrit parfaitement cette irruption asynchrone, ces formes d’économie et de pratiques populaires.
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Cette recherche inductive, qui dessine des réponses à partir d’expériences vécues comme un pendule entre émancipation et transformation sociale, produit des connaissances situées, durables et soutenables, imagine une citoyenneté sociale dans un environnement numérique.
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Profil :
compétences en communication, gestion de projet et animation de communauté, ainsi qu'une aisance relationnelle, permettront au chargé e de communication et partenariats de représenter l’association auprès du public et des partenaires.
Poste :
Poste à pourvoir en CDD d'un an.
Salaire :
2 600€ bruts pour 35 heures hebdomadaires
Spécificités :
L’équipe des huit salarié e s de Framasoft est répartie en plusieurs lieux géographiques. Le poste est prévu pour être basé à Lyon (69007). Cependant, il pourra, au terme d’une période de formation et
en discussion avec la direction et le comité Ressources Humaines de l'association, être effectué en télétravail avec des points de coordinations réguliers. De fréquents déplacements, en France ou à l'étranger sont à prévoir pour représenter l’association, ainsi que pour des événements et réunions. Le poste est placé sous l’autorité du directeur délégué général de l’association.
Prise de poste :
début décembre 2018 (pourra être ajusté avec le ou la candidat e)
...
Activités
Communication externe
• rédaction de contenus pour le Framablog et autres médias de l’association ;
• adaptation et mise à jour des supports de communication ;
• communication et médiation sur les réseaux sociaux ;
• veille autour de l’activité publique de l’association ainsi que veille prospective des sujets traités par celle-ci, y compris à l'international ;
Représentation et interventions extérieures
• interventions publiques : ateliers, débats, conférences, stands (nombreux déplacements à prévoir) ;
• représentation officielle auprès des partenaires ;
...
Source :
https://contact.framasoft.org/recrutement/
ndlr : téléversé
La conduite DE réunion est un thème souvent abordé par les spécialistes du management. Lorsqu'il m'a été demandé ( il y a 20ans ) par l'association des BOUTIQUES DE GESTION ( création d'entreprise ) d'intervenir sur ce thème, j'ai refusé considérant que je n'avais rien d'innovant à proposer dans ce domaine, par contre je proposais la CONDUITE EN RÉUNION.
Quel était le besoin ? Apporter à nos porteurs de projet une méthode pour vendre leur entreprise et la pérenniser. Un groupe de chargés de mission, leur directrice et moi-même, en qualité de président, étions confrontés au problème suivant : comment allions-nous travailler ensemble et être innovants sur ce thème ?
Nous étions 8 ... six hommes et deux femmes (loin de la parité souvent créative), d'âges et cultures très différentes. Chacun de nous avait ou pas d'idée sur ce sujet essentiel. Nous avons travaillé individuellement sur l'arborescence de la pensée ( Tony Buzan ) chacun étant parti du thème " Pérennité de la création", a laissé sa pensée suivre ses mots ... à l'écoute de son cerveau. Tel mot évoque pour moi tel autre mot et ce mot à mot nous a conduits chacun en "terrain inconnu", celui de la créativité. Il fallait trouver une méthode pour vendre l'entreprise sans être devenu un commercial. Chacun de nous a partagé son arbre de pensée, chacun a poussé l'autre au-delà de ses mots pour approfondir sa pensée en l'exprimant. Puis le moment venu nous avons "construit un arbre commun" et l'idée de modifier le regard du nouvel entrepreneur sur sa démarche commerciale a émergé, elle devait avoir du sens en établissant la confiance. Il fallait créer du lien avec le prospect et plus tard avec le client en utilisant les postures de la médiation *afin que la vente ne soit plus perçue par les deux parties comme une agression mais l'aboutissement d'une recherche de besoin et la satisfaction de ce dernier.
Vingt ans plus tard, le vice-président du conseil départemental de la Charente et son binôme chargés des politiques solidaires de l'emploi et de l'économie, m'ont proposé d'intervenir devant l'assemblée des développeurs des solidarités du département. Cette demande m'a surpris et valorisé. Surpris par l'humilité des demandeurs, étonné qu'une institution de cette importance fasse appel à la médiation pour apporter un souffle nouveau sur "comment permettre à des structures sociales de produire en commun des idées neuves pour une meilleure insertion ?" Valorisé car cette demande me prouvait que ceux qui la formulaient partageaient ma vision du concept de la médiation bien au-delà de la résolution des conflits.
Aujourd'hui je fais un parallèle entre les deux situations évoquées ci-dessus. Les problématiques se ressemblent : comment produire de l'intelligence collective génératrice de créativité ?
Lors de mon intervention au conseil départemental j'avais à ma droite une chaise vide et devant elle, face au public, un chevalet vierge... je restais silencieux durant deux minutes cherchant les regards curieux ou étonnés dans " l'hémicycle ". Après ce moment blanc, je retournais le chevalet vierge dont l'autre face portait le mot " silence ". Je m'adressais au personnage virtuel assis sur la chaise et le remerciais pour son intervention judicieuse, lui annonçant que je ferais souvent référence à lui dans mes propos à suivre. Je ne sais pas si neuf mois plus tard les participants se souviennent encore de mon interruption volontaire du son... mais je souhaite qu' ils utilisent, sans modération lors de leurs réunions de travail,cet outil de " construction massive " : "LE SILENCE", pour résoudre collectivement un problème.
Pourquoi faire silence en réunion ? Parce qu'il devient un besoin... dans des échanges où chacun pratique l'écoute Pure (réf) la nécessité du silence s'impose. Comment se traduit cette écoute spécifique? Quand l'autre me parle je ne prépare pas ma réponse... je ne cherche pas à savoir si je suis d'accord ou pas ... là n'est pas le sujet. Il s'agit pour chacun d'entrer dans la vérité de l'autre et, pour se faire, de chercher à retenir les mots qu'il a employés ou des phrases pour les lui reformuler avec précision, au mot pour mot, afin de le questionner et qu'il puisse les approfondir et éventuellement se les expliquer à lui-même. Voilà l'utilité du silence. Il est vital pour prolonger l'écoute pure. Il valorise celui qui s'est exprimé car ses propos sont pris en compte, la reformulation fidèle en est la preuve. Un avis, une réponse immédiate prouvent trop souvent que ce qui vient d'être dit n'est pas considéré comme important puisque immédiatement remplacé par ce qui a été pensé lors d'une écoute parasitée par une réflexion personnelle souvent jugeante. Cette attitude de non écoute est extrêmement fréquente et génère le gâchis des nombreuses réflexions individuelles non exploitées. A contrario si chacun prend en compte et approfondit la pensée de l'autre sa propre réflexion en sera enrichie voire modifiée. Ce processus répété génèrera chez chacun des nuances, des modifications contribuant à l'émergence d'idées neuves et pour le groupe l'étonnement de la CRÉATIVITÉ... chacun pouvant dire : je n'aurais pas eu cette idée si j'avais réfléchi seul ...
Réf.1 : postures Médiation " commerciale " : écoute pure - silence - reformulation avec regard et voix bienveillante - questions ouvertes neutres ...
Réf.2 : l'écoute pure selon Peter Fenner docteur en philosophie du bouddhisme.
=>
évaluer + i /TdM ACT
La justice Restaurative :
vecteur d'épanouissement du Système de Justice Pénale
par Robert Cario, Professeur de criminologie
Codirecteur du Master de criminologie
Université de Pau et des Pays de l’Adour (UJP/CRAJ)
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les impératifs du procès équitable ont conduit à offrir à la victime la place qui n'aurait jamais dû cesser d'être la sienne, es qualités d'acteur aux côtés de l'infracteur et du procureur. Il ne peut y avoir de vérité judicaire (co-construite par obligation) sans celle de la victime. Une telle posture ne va pas de soi et nombreuses sont les critiques relatives à la poussée "victimaire" actuelle, source "prétendue" de l'aggravation de la sévérité de la réponse socio-pénale à l'égard des condamnés.
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Inscrite dans un processus dynamique, la Justice Restaurative suppose la participation volontaire de tou(te)s celles et ceux qui s'estiment concerné(e)s par le conflit de nature criminelle, afin de négocier, ensemble, par une participation active, en la présence et sous le contrôle d'un "tiers justice" et avec l'accompagnement éventuel d'un "tiers psychologique et/ou social", les solutions les meilleures pour chacun, de nature à conduire, par la responsabilisation des acteurs, à la réparation de tous afin de restaurer, plus globalement, l'Harmonie Sociale.
L'opérationnalisation des mesures de Justice Restaurative provoque de réelles ruptures épistémiques au bénéfice incontestable du Système de Justice pénale, en totale complémentarité. Dans le modèle de justice pénale actuel, le crime est considéré comme un acte portant atteinte à l'Etat. La justice met exclusivement l'accent sur la responsabilité abstraite de l'infracteur, sur le passé de la faute, dans le but de lui appliquer la peine prévue par la loi. La justice est vue au travers d'une procédure d'opposition entre adversaires, infracteurs et victimes demeurant passifs, voire ignorés. Le droit positif réduit ainsi "la procédure à une question technique". La peine prévue par la loi est juste en elle-même, le respect des règles l'emportant sur les résultats.
Selon la philosophie restaurative, le crime est davantage une atteinte aux personnes et aux relations interpersonnelles. La justice a, par conséquent, pour but d'identifier les besoins et les obligations de chacun des protagonistes. La justice se conçoit comme un processus impliquant, de manière active, toutes les personnes intéressées. Par le dialogue, on encourage réciprocité et partage des émotions. La responsabilisation concrète de tous conduit à la recherche de solutions consensuelles, tournées vers l'avenir et destinées à réparer tous les préjudices. Les résultats, tout autant que le processus, apparaissent ici essentiels, comme l'indiquent les différentes mesures disponibles.
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- Mise en œuvre des mesures de Justice Restaurative
Ces principales mesures sont : la médiation victime - infracteur, la conférence du groupe familial, le cercle de détermination de la peine (ou cercle de sentence). D'autres mesures s'en rapprochent, comme les Commissions vérité-réconciliation (CVR) ou les Cercles de soutien et de responsabilité (CSR). La plupart de ces mesures sont mises en œuvre "en face à face", à tous les stades de la procédure. La gravité des actes importe peu, dès lors que les conditions énoncées plus haut dans la définition sont remplies. Les Rencontres détenus-victimes y occupent une place particulière en ce qu'elles offrent, après condamnation, un dialogue entre un "groupe" de condamnés et de victimes, anonymes.
Elles se déroulent selon un protocole assez proche, à deux conditions préalables près : que l'ensemble du processus soit maîtrisé par un authentique professionnel, dans le cadre d'une préparation très aboutie. Quatre phases sont généralement identifiées : l'éligibilité (du cas, des personnes), la rencontre, la négociation, le suivi de l'accord, avec des variantes parfois importantes selon que la mesure est retenue dans le pré- ou le post-sententiel notamment.
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Les questions du "pourquoi" et du "comment" sont essentielles pour les victimes et leurs proches, mais d'une certaine manière pour les proches de l'infracteur et l'infracteur aussi (en termes de prise en compte des réalités concrètes des victimisations consécutives à son acte).
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Magistrats et acteurs socio-judiciaires considèrent que la complémentarité entre les mesures de Justice restauratrice et celle de la Justice est parfaitement viable, vecteur d'humanisation, facteur de gain de temps pour tous. Ainsi socialisé, le désir de "vengeance vindicative et destructrice" s'estompe pour laisser place au partage, à la réciprocité, à l'intercompréhension, à la vengeance vindicatoire qui rend à nouveau actif, qui permet de reprendre le pouvoir sur sa vie. La peur du crime, comme expérience vécue, s'estompe à l'écoute des infracteurs, de la sincérité de leurs regrets et de leurs engagements pour l'avenir. Si des coûts judiciaires, sanitaires et sociaux sont ainsi épargnés, il convient encore de remarquer, et ce n'est pas le moins important, que le taux de récidive est bien moins élevé, grâce à la responsabilisation subséquente du condamné. Prenant conscience qu'il appartient à la communauté, prête à l'accueillir de nouveau après s'être acquitté de ses obligations, il mesure clairement que c'est l'acte qu'il a commis qui est stigmatisé comme inacceptable, alors que lui-même demeure une personne, ayant toute sa place parmi les autres êtres humains.
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Car mises à part la médiation pénale (à l'égard des adultes et au seul stade des poursuites) et la réparation pénale à l'égard des mineurs (plus heureusement susceptible d'être prononcée à tous les stades de la procédure), l'arsenal restauratif français est bien pauvre. D'autant plus que ces mesures sont davantage destinées à "mordre" sur les classements sans suite que sur les poursuites mêmes (y compris en ce qui concerne les mineurs, puisque 90 % des mesures sont prononcées par le parquet), s'apparentant par là à des ajouts punitifs de nature à élargir, abusivement, le filet pénal tendu par les organes de contrôle social contemporains. L'optimisme de l'action doit néanmoins ne pas céder devant le pessimisme de l'intelligence . En effet la Session de Rencontre détenus-victimes qui a été mise en place au sein de la Maison centrale de Poissy en 2010 augure de perspectives remarquables si le législateur veut bien lui donner force de loi. Dans le même esprit, quelques sanctions "à visée" restaurative, en associant pleinement la victime à leur déroulement, pourraient être de nature à épanouir l'œuvre de Justice.
Placer la réparation des préjudices au cœur de la réponse à la criminalité, c’est le principe de la justice restaurative, introduite en France dans la loi du 15 août 2014. Avec une trentaine de projets pour 2017 sur une vingtaine de cours d’appel contre cinq en 2016, elle est aujourd’hui en passe de connaître un développement exponentiel. En quoi consistent ces pratiques ? Que peut-on en attendre ? Sont-elles en adéquation avec la philosophie d’origine ?
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l’Institut français pour la justice restaurative (IFJR), association créée en 2013, affirme avoir formé plus de 580 professionnels de la justice et de l’aide aux victimes un peu partout en France depuis 2014, passant de trois sessions de formation à vingt-six en 2016. Trente-trois programmes de justice restaurative seraient en route sur vingt-deux cours d’appel, essentiellement des rencontres condamnés-victimes
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C’est à un agent de probation canadien que l’on devrait les premières expériences de justice restaurative – aussi appelée restauratrice ou réparatrice. À la suite d’un banal fait divers, ce dernier aurait eu l’idée, en mai 1974, d’amener les deux délinquants mineurs à rencontrer leurs victimes, réinterprétant ainsi les expériences de justice communautaire qui se développaient à la même époque en Amérique du nord. De cette expérience seraient nés, en Ontario, les premiers programmes de réconciliation victime-délinquant
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Les racines de la justice restaurative seraient également à chercher en Nouvelle- Zélande, où, à la même époque, l’on puisa dans les traditions indigènes « pour exhumer une réponse à la surpénalisation » des jeunes aborigènes, relate la chercheuse Sandrine Lefranc (1), avant que ce dispositif ne soit importé en Australie, au Canada puis aux Etats-Unis. « Mais la doxa restaurative oublie le plus souvent de mentionner qu’elle fut surtout la résultante des luttes politiques initiées dans les années 1960 aux États-Unis et qui traverseront les sociétés occidentales » (2), du combat pour les droits civiques des minorités aux revendications post-coloniales, en passant par les mouvements de soutien aux victimes d’actes criminels et par les courants de criminologie critique, qu’ils soient marxiste ou féministe… Quoiqu’il en soit, ce mouvement quasi mondial (3) n’aurait pas connu le même essor sans la contribution d’un expert américain, considéré comme le père fondateur de la pensée restaurative : Howard Zehr, pasteur responsable du développement de la médiation victime-auteur pour l’Amérique du nord.
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Médiateur agréé FNCM et MEDIATION-NET
Développeur en médiation "certifié"
Sa découverte de la médiation et de ses enjeux date de 1998, à la lecture d’une analyse publiée en 1996 par Yves Chamussy, un des pionniers de la médiation d’entreprise. Ce dernier décrit de quelle façon les nouveaux modes de relations et d’organisation dans l’entreprise modifient le rapport des salariés avec leur travail et nécessitent un nouveau mode de management social.
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intervient en posture médiation dans plus d’une dizaine de pays en guerre lors de ses missions humanitaires d’urgence.
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A Diplôme Universitaire en Médiation (DUM) de l’Université du Luxembourg, enrichi d’une attestation de formation à la médiation dispensée par la Haute Autorité de lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE).
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le Groupe MEDIATION s’est positionné activement dans la démarche de la norme 26000 en déclinant la médiation dans la Responsabilité Sociétale des Organisations (RSE / RSO), dès 2011, avec pour objectif : "La qualité de la relation concerne autant le client interne (collaborateur) qu’externe".
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Expert en conflictualité, Philippe intervient pour initier des enquêtes à la demande du CHSCT ou de la Direction (RPS, harcèlement, souffrance au travail ...)
Style et Témoignages
La réussite d’une médiation se joue dès le départ au niveau de sa préparation. Philippe investit beaucoup de temps et d’énergie dans les entretiens préalables à la médiation.
Chacune des parties en conflit doit être en parfaite confiance et sérénité sur la médiation et son fonctionnement.
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Philippe est reconnu pour sa capacité à accompagner les parties dans la recherche créative mais réaliste de solutions possibles.
Témoignages recueillis :
« Je ne pensais vraiment pas qu’on trouverait une issue et pourtant, nous y sommes arrivés » (en matière de harcèlement),
« Les entretiens individuels m’ont beaucoup aidé à surmonter mes stress avant la médiation » (en matière de relations managériales devenues invivables pour le service concerné),
« La médiation a échoué mais nous avons rétabli notre communication. On a trouvé une solution quinze jours plus tard » (en matière de gouvernance d’un Comité de Direction),
« Résoudre un conflit complexe en 6 mois, à l'issu de 18 assignations échelonnées sur 7 ans, je n'y ai vraiment cru que lorsque la Conseillère à la Cour d'Appel a homologué notre accord (médiation judiciaire),
« La co-médiation est vraiment un atout quand les deux médiateurs se complètent bien » (exemple : en matière de médiation commerciale entre l’Outre-mer et la métropole).
Philippe Lemoult favorise le gain de temps tant dans l’intérêt des parties que pour celui de la personne morale, entreprise ou organisation. D’où un rythme soutenu sans être précipité, adapté aux parties concernées, enrichi par la co-médiation. La gestion du temps en médiation représente pour lui un des facteurs clés de réussite.
ndlr :
- rechercher la référence "analyse publiée en 1996 par Yves Chamussy, un des pionniers de la médiation d’entreprise" ACT
- Même si rien n'est dit sur ses "fondements de la médiation", il fait partie des personnes que je respecte parmi mes concurrents qui œuvrent dans le champ socio-économique/socio-professionnel/entreprise/organisations.
- que signifie pour lui Développeur en médiation ? Comment a-t-il eu son "certificat" ? S'appuie-t-il sur des travaux de recherche ayant croisé ces deux notions ? ACT
- donc pour lui, la médiation serait d'abord une posture (posture médiation) ? ACT
- comment concilie-t-il le fait d'être un "Expert en conflictualité" donc que l'on consulte POUR son expertise (le quoi d'un conflit, les jeux de pouvoir manipulatoires, les stratégies, les tactiques, etc) avec celui d'être médiateur, c'est-à-dire un tiers sensé ne pas prendre parti ? En effet, donner un conseil en tant qu'expert, n'est-ce pas déjà prendre parti car faire un choix donc décider, donc d'avoir le pouvoir ? Dans ces conditions, le risque n'est-il pas de vouloir résoudre un conflit à la place des parties prenantes de la médiation, alors que le médiateur est sensé accompagner le processus des parties entre elles à rechercher leurs propres solutions, ce qui rend le médiateur bien plus disponible pour l'essence d'une médiation soit "accueillir, écouter, accompagner" ? Et quand il informe, c'est sur des éléments précis s'appuyant sur des informations qualifiées de manière impartiale en amont, mais en aucun cas dérouler un raisonnement complexe d'experts ce qui prive les parties prenantes de leur propre expertise ou créativité à aller chercher l'expertise, ce qui n'est pas le même métier ? N'est-ce pas confirmé par sa collaboratrice avocate Sophie Gallais http://www.mediation-net.com/rubrique/mediateurs?nid=234&idfiche=234 par exemple ? ACT
- Je me retrouve quand même dans pas mal d'éléments (PRÉCISER). Ma principale surprise est qu'il ne convoque pas des notions comme "indépendance, impartialité, neutralité, empathie, lucidité, etc" => le questionner ACT
EVENEMENT
Le Groupe Médiation-NET vient de réaliser une vidéo de présentation en mode "Motion design".
Initié en février, ce projet a mobilisé une équipe élargie à plus de 60 professionnels pour sa validation finale.
Cette vidéo d'une minute et 45 secondes promeut la bonne et saine gestion des conflits par le réseau d'experts
en conflictualité de Médiation-NET.
Pour accéder à la vidéo et la diffuser : https://youtu.be/d5Rc0Knr0lA
Voir l'analyse de la vidéo à
https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?yuwYag
159 vues - 0 - 0
« Mieux vaut un conflit maitrisé qu’une crise sans fin »...
Découvrez dès à présent le groupe Médiation-NET qui propose la méthode C2M pour accompagner les entreprises et organisations à gérer leurs conflits !
Catégorie
People et blogs
ndlr :
sur "gérer les conflits" :
le mot "gérer" vient du jargon de la production, du Taylorisme, du productivisme => creuser ce mot ACT
En tout cas, ce n'est pas une préoccupation du médiateur quand il est en phase d'accompagnement de parties prenantes à un conflit... Cela peut avoir du sens pour "gérer son activité de médiateur" en ce qu'il a à rendre des comptes sur son activité économique, mais cela ne s'applique pas à un conflit dans une médiation.
Alors que dire d'un conflit en médiation ? Que peut faire d'autre un médiateur que d'ACCUEILLIR un conflit ? C'est-à-dire aider les parties prenantes à :
- en prendre conscience si tel n'était pas le cas,
- les accompagner dans le cheminement à l'intérieur du conflit en veillant à ce que les parties prenantes aient bien conscience de ses tenants et aboutissants, etc.
- qu'elles aient un désir sincère et avéré de chercher à écouter le point de vue de l'autre et à s'assurer qu'il comprend le sien. Etc.
Mais "gérer" renvoie soit à de la "calinothérapie" (vouloir à tout prix supprimer un conflit, donc forme de violence "douce", et éteignoir de vie détruisant la puissance créative des personnes, annihilant leur énergie, donc manière contre-productive de fonctionner dans une organisation), soit à de la régulation, c'est-à-dire veiller à ce que l'expression du conflit ne dépasse pas certaines limites caractérisées par des formes de violence ou autres. Réguler, c'est avoir le pouvoir. Ce n'est pas le cas du médiateur dont la richesse tient dans sa capacité à rester un tiers impartial, dans l'empathie avec l'ensemble des parties prenantes, etc.
De même, le mot "maîtriser" renvoie à "maître", c'est-à-dire au pouvoir... bis repetita !
Et face à des adultes, l'attitude ne peut être la même que face à des enfants. En d'autres termes, un médiateur n'est pas un professeur. Cf https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?PLJWQg
Source :
http://www.mediation-net.com/actualites/articles/454
La santé des chercheurs d’emploi, enjeu de santé publique
Colloque « La santé des chercheurs d’emploi, enjeu de santé publique » le 20/09/2018 à 9h
.>> Suivez l'événement en direct
Dans son rapport La santé des chercheurs d’emploi, enjeu de santé publique, Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC) dresse le tableau des impacts du chômage sur la mortalité, les pathologies, les habitudes de vie, les addictions, les comportements à risques et la santé psychique des individus qui vivent le chômage. Les constats présentés sont sans appel et révèlent à la fois une sous-estimation collective du problème, la complexité des réponses pour remédier à la situation et la limite des solutions actuelles.
Télécharger le rapport
http://membres.snc.asso.fr/images/stories/actu/SNC-RAPPORTCHOMAGE2018.pdf
Partie 1
LUTTER CONTRE LE CHÔMAGE DE LONGUE DURÉE ET LA PRÉCARISATION DE L’EMPLOI
Télécharger la partie 1
Au début de l’année 2018, même si les évolutions sont depuis moins affirmées, le marché du travail présente deux tendances très contrastées. L’une, positive, marque une sensible augmentation du nombre d’emplois qui engendre une tout aussi sensible baisse du chômage. L’autre, négative, confirme un marché de l’emploi dual...
Partie 2
LUTTER CONTRE LES IMPACTS NÉGATIFS DU CHÔMAGE SUR LA SANTÉ DES CHERCHEURS D’EMPLOI
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Lorsque l’on s’intéresse aux liens entre le chômage et la santé, deux théories explicatives s’affrontent régulièrement dans la littérature scientifique. La première, dite hypothèse de sélection, avance que la mauvaise santé des personnes au chômage les exclurait de fait de l’emploi et du marché du travail. La seconde, appelée hypothèse d’exposition, soutient que le chômage a des effets délétères multiples tant sur la santé physique et psychique que sur le comportement des personnes touchées...
Résumé des propositions :
https://twitter.com/AssociationSNC/status/1042714709378691072
ndlr :
il y est question de médiation, approfondir /TdM ACT
Pionnière du genre, la MMI est un centre de médiation des savoirs dédié aux sciences mathématiques et informatique via une approche vivante, ludique et pluridisciplinaire. Entièrement piloté par des enseignants-chercheurs passionnés, c’est un lieu où convergent : science, art, musique, histoire, architecture… pour une expérience nouvelle des mathématiques et de l’informatique !
Créée en 2012 par le Laboratoire d’excellence en Mathématiques et Informatique fondamentale de LYON (Labex MILYON) porté par l’Université de Lyon dans le cadre de l’IDEXLYON, elle investit expositions, contes, ateliers, jeux, spectacles, conférences, etc. pour permettre à tous et toutes de découvrir et comprendre le monde qui nous entoure.
Elle déploie toute l’année des actions événementielles et pédagogiques, innovantes et complémentaires, à destination de publics variés : élèves, professeurs, grand public…
Son offre d’animation est avant tout le résultat d’un travail collaboratif. Elle est conçue avec les partenaires éducatifs et les acteurs associatifs lyonnais, experts en didactique. Forte de ses collaborations plurielles, elle concilie activités ludiques et rigueur académique et s’appuie sur un contenu scientifique de qualité.
...
Des médiateurs sont à l’écoute de toutes les interrogations.
Entre cabinet de curiosités et temple de l’expérimentation, elle est le paradis des curieux et férus de découverte. Elle permet à tout un chacun de se familiariser de manière simple et décomplexée avec ces sciences dites « dures », ou d’approfondir ses connaissances.
Pour les enseignants ?
« Apprendre autrement »
La MMI est aussi un centre de ressources accompagnant les enseignants et leurs élèves à la recherche d’outils et de méthodes d’apprentissage alternatifs. De la maternelle au lycée, elle propose des cours, des ateliers et des interventions dans les classes, entièrement basés sur le jeu et la pratique.
Cf les 7 bonnes raisons de venir à la MMI avec ses élèves.
Le dénominateur commun ?
Des animations 100 % gratuites
PUBLICATION
Maison des mathématiques et de l’informatique©
(Labex MILYON – Université de Lyon)
SITE INTERNET
Maison des mathématiques et de l’informatique – www.mmi-lyon.fr
Adresse physique :
1 place de l’École – 69007 Lyon
Adresse postale :
Maison des mathématiques et de l’informatique, ENS de Lyon
46 allée d’Italie – 69364 Lyon cedex 07
France
Tél. : +33 (0)4 72 43 11 80
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Jean-Baptiste AUBIN
Directeur de la Maison des mathématiques et de l’informatique
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION
Jérôme Germoni
Membre du comité de pilotage
HEBERGEMENT
GdS 2754 Mathrice
http://www.mathrice.org
Vidéo hommage à la zad de Notre-Dame-des-Landes et à ses habitant.e.s, pour un monde meilleur qui ne soit pas celui des dominants d’aujourd’hui… ZAD PARTOUT !
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Catégorie
People et blogs
17 commentaires
Transcription :
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acheter du miel "fait en france" pour encourager le repeuplement des abeilles, a fondé une école HEA hautes études apicoles
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Bleu Blanc Ruche lance un financement participatif sur ulule
ACT
Action de médiation engagée à partir de la région d'Angoulême pour contribuer à :
- alerter sur le risque que le gouvernement MACRON/PHILIPPE fait peser sur les chômeurs, notamment de longue durée ;
- mobiliser les chômeurs et privés d'emploi afin qu'ils puissent peser sur les décisions qui les concernent ;
- les aider à faire valoir leurs droits notamment en choisissant un syndicat ;
- les accompagner pour leur(s) projet(s) individuellement et/ou collectivement en organisant des dynamiques de groupe, des coopérations, solidarité et entraide, etc.
Près d’un millier de personnes ont participé à la marche blanche organisée hier à Grenoble, en hommage à Adrien Perez. Le jeune homme de 26 ans a été tué d’un coup de couteau en plein cœur le 29 juillet dernier, après s’être interposé lors d’une rixe à la sortie d’une boîte de nuit. Derrière une grande banderole clamant "Justice pour Adrien. Nous ne t’oublierons jamais" et ballons blancs à la main, le cortège a défilé pendant une heure et demi dans les rues grenobloises, où Adrien Perez a grandi. Ce rassemblement était également l’occasion pour les proches de la victime et les habitants d’exprimer le sentiment d’insécurité qui règne à Grenoble. "On a beau dire "ça suffit", "plus jamais ça" et organiser des marches blanches après chaque drame, rien ne change et la liste des victimes s’allonge", a déploré le père d’Adrien Perez. Hier soir, une nouvelle scène de violence a éclaté dans la ville : un homme a été gravement blessé lors d’une fusillade, mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Problèmes d’insécurité, manque de moyens et de mobilisation de la part de l’Etat : la liste des revendications est longue pour les maires de banlieues. Face aux difficultés rencontrées au quotidien, les élus et les associations ont tiré la sonnette d’alarme il y a plusieurs mois déjà. En mai dernier, le maire de Sevran Stéphane Gatignon a décidé de démissionner, dénonçant le "mépris de l’Etat pour les banlieues". Alors que le rapport de Jean-Louis Borloo cristallisait les espoirs et les attentes, le gouvernement a finalement proposé des mesures bien moins ambitieuses. Avec Emmanuel Macron, il n’y aura donc pas de grand "plan banlieues", mais "une nouvelle méthode". Sera-t-elle suffisante pour convaincre des élus qui se sentent abandonnés ?
Face à la violence et aux affrontements à répétition dans les quartiers, il existe une brigade spécialisée : le Groupe de Soutien des Quartiers (GSQ). Depuis 2010, les forces de l’ordre patrouillent dans des endroits ciblés pour surveiller les bandes d’individus violents et intervenir en cas de rixe. Rivalités territoriales, amoureuses, trafic de stupéfiants ou autres affaires : les conflits ont plusieurs sources et peuvent dégénérer très vite. En établissant un suivi de ces groupes et une meilleure coopération entre les commissariats locaux, la police mise sur la prévention pour éviter de nouveaux drames.
Comment expliquer la "culture de la violence" à Grenoble ? Comment en finir avec l’insécurité dans les quartiers ? Quelles mesures concrètes le gouvernement Macron a-t-il pris en faveur des banlieues ?
Invités :
- Yves THREARD - Directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint au Parisien, en charge du service police / justice
- Xavier LEMOINE - Maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
- Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate, Présidente de chambre à la cour d’appel de Versailles
Ndlr : faire offre de service avec AMS+MDH+CHDEB+ZADpartout ACT
« Le rôle clé de l'avocat quand il recommande la médiation »
La médiation est-elle utile en temps de crise ?
Oui, elle permet de rechercher une justice apaisée, de récréer le lien entre les parties et de performer la gestion des conflits dans les entreprises : c'est moins onéreux que de provisionner le risque judiciaire sur des années et plus rapide qu'un contentieux judiciaire. Une enquête récente montre que les grandes entreprises françaises ont intégré les modes alternatifs de règlement des litiges, dont la médiation, comme un enjeu stratégique pour une meilleure performance globale.
Comment se familiariser avec l'outil ?
Dès juillet, en s'inscrivant aux modules proposés, pratiques, ludiques et en continu sur les 3 jours de Campus 2013. Ils permettent, sur 2h, de se former intelligemment via des jeux de rôles et cas pratiques, par petits groupes. Puis, en août, en participant à la 1ère université d'été de l'Ecole de la médiation du barreau de Paris, sur la médiation commerciale internationale. Les 25h d'enseignement sont prises en compte sur les 130 heures annuelles de formation proposée par l'Ecole, 55 heures étant comptabilisées en cas de formation suivie dans une association agréée par notre barreau. A l'automne, en participant aux ateliers sur « Le rôle de l'avocat » et « La médiation et les entreprises ».
Pourquoi cette Ecole pilote ?
Pour faire croître la prescription de la médiation et expliquer à l'avocat son rôle clé de conseil et d'accompagnateur quand il recommande la médiation à ses clients, alors qu'il s'en croit souvent exclu ! Notamment, préparer les réunions, les clients, la stratégie, les aspects financiers, y compris ses propres honoraires. L'avocat, sélectionné à l'entrée, obtient la qualification médiation barreau de Paris à la sortie de l'Ecole, à mentionner sur son papier-en-tête, et peut devenir médiateur agréé.
ndlr : grande confusion et mélange des genres que tout cela... par le bâtonnier de l'ordre des avocats ? creuser ACT
Mentions légales
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Enregistré le 29 novembre 2012
Qu'est ce que c'est ?
En cette période de crise, la médiation ouvre la voie à de nouvelles solutions et constitue :
un outil moderne et efficace de justice apaisée, trop souvent délaissé
une pratique permettant une meilleure résolution des différends offrant une véritable ouverture vers l'avenir
une solution permettant aux justiciables de communiquer, d'écouter la parole de l'autre, de renouer le dialogue
la construction d'un accord par les parties elles-mêmes, avec l'aide d'un tiers qui facilite la recherche de cette solution, parce qu'il est neutre, impartial, indépendant et qu'il a été formé à la négociation raisonnée
La médiation se distingue de la conciliation et d'autres modes de résolution amiables des différends en ce que le médiateur, avec l'aide des avocat qui accompagnent les parties, amène ces dernières à abandonner une négociation frontale sur leurs positions, pour entreprendre une négociation constructive à partir de leurs besoins et de leurs intérêts. Dans la conciliation, le tiers est davantage aviseur, c'est-à-dire qu'il propose et suggère une solution qui est davantage un compromis que la construction d'une solution imaginative répondant aux préoccupations et besoins des parties.
Pourquoi ?
Dans le contexte actuel, la médiation présente bien des avantages. Elle permet de :
rechercher une justice apaisée
récréer le lien entre les parties
prévenir la gestion des conflits dans les entreprises
explorer de nouvelles voies et solutions
mieux affronter la crise
Une enquête récente montre que les grandes entreprises françaises ont intégré les modes alternatifs de règlement des litiges, dont la médiation, comme un enjeu stratégique pour une meilleure performance globale :
la procédure est moins onéreuse que de provisionner le risque judiciaire sur des années
mobiliser de équipes, qui devront travailler tant sur le niveau opérationnel que juridique sur le suivi du contentieux, est plus rapide qu'un contentieux judiciaire.
Pour qui ?
La médiation concerne chacun dans tous les domaines du droit :
les particuliers
les entreprises, quelle que soit leur taille
les litiges nationaux, transfrontaliers et internationaux
A l'heure des crises, de la gravité des enjeux financiers et économiques, de la recrudescence des troubles psychosociaux dans l'entreprise, des RSE, des divorces, des familles recomposées, des droits des enfants mis à mal, des insurgés, des indignés… les vieux réflexes de « la loi du plus fort », « la loi du talion », sont bousculés par un nécessaire pragmatisme. La médiation concerne chacun, dans tous les domaines, et présente un véritable enjeu d'ordre sociétal.
Lien court : https://frama.link/Avec_ou_sans_Hulot_prendre_le_parti_de_l-anthropocene
"
Bonjour Ami(e)(s) que j’attends,
je t’ai/vous ai rencontré(e)(s) par une magnifique journée estivale occupée à fabriquer des fours solaires de différentes dimensions (jusqu’au modèle utilisable en micro-sidérurgie...). Sérendipité, je vous dis !
Cette activité d’éducation populaire ne peut pas être mieux "raccord" avec le billet cité en référence. Il rassemble des éléments d’analyse et de synthèse susceptibles de servir de base à la création d’un chaînon manquant au service des Communs et de l’intérêt général.
Tout est à imaginer. Une première étape se dessine :
constituer une équipe pluridisciplinaire intégrant les sciences dites "exactes" et les sciences humaines et sociales. Ensemble, élaborer un projet de budget initial afin de réaliser notamment un site internet didactique multilingue intégrant notamment les points suivants avec des illustrations attrayantes :
Le changement climatique est avéré.
Il est dû à l’espèce humaine qui, depuis environ 200 ans, s’est mis à émettre des gaz à effet de serre en quantités de plus en plus massives.
Sur la trajectoire actuelle, le risque encouru est cataclysmique pour les générations futures [1].
Nous pouvons encore la changer, il n’est pas trop tard.
Mais IL Y A URGENCE.
Dans ce processus, la technologie est utile, mais secondaire.
L’IMPORTANT est notre capacité à mobiliser l’ENSEMBLE DES CITOYENS DU MONDE.
C’est donc un chantier de MÉDIATION PLANÉTAIRE : inventer AU PLUS VITE des modes de vie durables adaptés à cette nouvelle ère géologique que nous avons générée - L’ANTHROPOCÈNE - avec comme principale contrainte :
cesser d’utiliser les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz).
Tel est le projet que je porte et qu’il me plairait beaucoup de partager avec toi/vous car ta/votre culture d’ingénieur ou de scientifique ou de ??, ta/votre jeunesse (au moins d’esprit), ton/votre enthousiasme, tes/vos connaissances, seraient indispensables et complémentaires aux miennes.
Alors, si tu/vous acceptais/acceptiez de faire un bout de chemin avec moi (bénévolement ou professionnellement), nous pourrions constituer un/de super binôme(s) ingénieur/médiateur junior/senior homme/femme que j’appelle de mes vœux depuis déjà pas mal de temps... Et je serais le plus heureux des hommes !
En d’autres termes, je te/vous propose une aventure entrepreneuriale de type « entreprise de croissance humaniste... »
à toi/vous !
Ébauche de programme pour prendre le Parti de l’anthropocène
https://centristesinsoumis.wordpress.com/2018/01/15/ebauche-de-programme-de-parti-de-lanthropocene/
[1] Extinction massive des espèces, pollutions généralisées, augmentation de la température moyenne de la terre, élévation du niveau des océans, destruction de la vie marine par acidification des eaux, aggravation des dégâts des catastrophes climatiques et peut-être de leur nombre, etc.
"
Fonctionnement
Qui dirige le collectif ? Quelle est sa gouvernance ?
La forme et la gouvernance du collectif ne sont pas figées, et même volontairement floues. Comme CHATONS est directement inspiré du mouvement du logiciel libre, il n'est pas très étonnant que certaines caractéristiques soient communes.
D'abord, les grandes lignes du projet ont été définies, de façon un peu autoritaire (mais dans le bon sens du terme, hein ;) ) par l'association Framasoft. Ainsi, il faut voir la mise en place de CHATONS comme la toute première version d'un logiciel libre, son premier commit. En conséquence, c'est bien Framasoft qui oriente, dans un premier temps, le collectif, tout en étant à l'écoute des souhaits des membres. Cela n'est pas sans rappeler l'analogie du dictateur bienveillant ou du chef de projet. Cependant l'association Framasoft n'ayant aucun intérêt, ni financier, ni politique, à gérer les orientations du collectif, il est très vraisemblable que la gouvernance évolue à terme vers une forme différente, que les membres devront définir ensemble.
Comment sont évalués les critères des engagements des CHATONS ?
Nous allons vous faire peur : il n'y a pas de « grand comité de vérification et de conformité » (ou équivalent) ! :-)
Le contrôle se base sur un principe vieux comme le monde : la confiance.
Nous pensons en effet que l'engagement moral à respecter l'ensemble des points de la Charte est un bon point de départ. Le meilleur, même. Peut-être que, plus tard, le collectif évoluera vers d'autres formes de contrôle. Mais pour commencer, un fonctionnement basé sur la confiance :
évite des lourdeurs administratives ;
évite les failles techniques (s'il fallait déléguer un accès "root" aux machines, cela serait une faille de sécurité) ;
n'empêche pas un contrôle par les pairs (un membre du collectif peut interroger un autre membre sur les solutions mises en place) ;
n'empêche pas un retour des bénéficiaires (par exemple en commentaire d'une fiche sur le site chatons.org, pour indiquer un dysfonctionnement).
Par ailleurs, en cas de litige réel et profond, un groupe de médiation n'ayant pas d'interêts direct dans l'affaire pourra intervenir.
On connait Cédric Villani pour sa médaille Fields et sa passion de la médiation, un peu moins pour son rôle à Wikimédia France. Partage des connaissances, accès libre aux données scientifiques : il s’exprime.
...
Comment les scientifiques peuvent-ils trouver leur place dans l’aspiration des citoyens à partager les connaissances ?
Les scientifiques aujourd’hui endossent nettement plus volontiers ce rôle de transmission de connaissances. Il y a des formations, des institutions, des lieux de médiation… On trouve désormais dans chaque pays quelques spécialistes de médiation scientifique qui sont eux-mêmes des scientifiques ayant appris à travailler avec les médias et parler directement avec le grand public. De plus en plus, les scientifiques cherchent à prendre leur place dans cet écosystème sans laisser la main à des professionnels de la médiation. C’est une communauté assez soudée car les chercheurs qui font de la médiation à haute dose se retrouvent avec les mêmes problématiques.
...
ndlr :
- il oppose le professionnel de la médiation au scientifique => questionnement : est-il le seul dans ce cas ou est-ce largement partagé dans le monde de la médiation scientifique ?
- la médiation est-elle limitée pour lui au 'travail avec les médias" ?
- connu par https://framablog.org/2017/06/10/les-rencontres-mondiales-du-logiciel-libre-se-mettent-au-vert/