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C'est la suite de ce Grand Débat animé par Guillaume Erner, producteur de l’émission “Les Matins”, sur France Culture. Emmanuel Macron débat avec 65 intellectuels français de la place de l'individu, de la démocratie, de le rôle des intellectuels, avec notamment Frédéric Worms ou Michel Wieviorka ; Monique Canto-Sperber
Catégorie Actualités et politique 2 commentaires
Louis Rouxel il y a 2 heures
Le micro qui bug à L'Élysée, c'est quand même chaud
permafroost il y a 4 heures
Les laquais 2eme partie, avec le culot de pseudos philosophes qui croient connaître et parler au peuple. Risible
Transcription :
...
5:30 : Frédéric Worms ... désir d'une médiation. Et c'est finalement la fonction principale des intellectuels ...
19:23 E.Macron parle jusqu'à 29:34 ! cad 1/3 du temps !
55 min
Déchets plastiques sur la plage
55 min
Quelles solutions et alternatives au plastique pollueur ?
pollution écologie WWF gestion des déchets
54 min - psychologie
54 minutes
Nous sommes en direct de Nice pour la quatrième édition de Neuroplanète qui se tient aujourd’hui et demain au Centre Universitaire Méditerranéen.
Affiche Neuroplanète © Radio France
Neuroplanète est un événement gratuit pour permettre à tous de découvrir les extraordinaires pouvoirs du cerveau.
Pendant 2 jours, des intervenants prestigieux, d’éminents scientifiques, neurologues, psychologues, écrivains, intellectuels et sportifs échangent avec la même volonté de faire partager leur savoir et leurs expériences au grand public, initié ou non, et aux professionnels de santé.
En parallèle des débats et des conférences, les visiteurs sont invités à participer à des ateliers thématiques interactifs.
Les sujets de l'émission d'aujourd'hui sont en lien avec les conférences proposées par Neuroplanète.
Sera-t-il possible, un jour, de transférer la mémoire d’un individu sur un disque dur ? Les recherches en neurosciences permettront-elles d’augmenter nos capacités cérébrales grâce à des puces électroniques ? De régénérer le cerveau en recourant à des cellules souches ? Jean-François Bouvet docteur en neurobiologie, éditorialiste au Point, nous parlera de science faction, c'est à dire de tout ce qu’avait prévu la science-fiction et qui a fini par se réaliser, de neuromythes et des fake news en neurosciences.
Des études récentes ont montré que certaines maladies neurodéveloppementales pourraient être en lien avec des dérèglements du microbiote. Y a-t-il une connexion entre les gènes de l’autisme et la flore intestinale ? C'est le sujet d'étude de Laure Tabouy chercheuse en neurosciences spécialisée sur le microbiote.
Directeur de recherche en neuro-imagerie au sein du centre Neurospin, Jean-François Mangin s'intéresse aux circonvolutions de notre cortex. Ces plis à la superficie de notre cerveau, sont aussi uniques que ceux de nos empreintes digitales. Que peut nous apprendre l’étude de leurs formes ? Les particularités des faisceaux de fibres qui les contournent ont elles un impact sur le fonctionnement de notre cerveau ?
Enfin nous aborderons la question du risque de commotions cérébrales dans le cadre de certaines pratiques sportives. Psychologue clinicienne spécialisée en neuropsychologie, Flore Marty alerte sur ces traumatismes crânio-cérébraux qui peuvent causer des troubles cognitifs et des complications graves.
Tout le programme : ici https://www.neuroplanete.com/
Hors-série Les nouvelles frontières du cerveau en coédition Le point / France Inter
Prochaine conférence France Inter le 18 avril sur le sommeil
Les invités
Jean-François Bouvet docteur en neurobiologie, éditorialiste au Point
Laure Tabouy chercheuse en neurosciences spécialisée sur le microbiote, à la biotech A-Mansia à Bruxelles
Jean-François Mangin directeur de recherche en neuro imagerie au sein du centre Neurospin
Flore Marty neuropsychologue spécialisée sur le traumatisme crânien et commotions cérébrales, à l’hôpital de Meaux
L'équipe Fanny Bohuon Réalisatrice Chantal Le Montagner Chargée de programmes Lucie Sarfaty Chargée de programmes Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés : Sciences
Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète ?
54 minutes
Le rédacteur en chef de "Cerveau & Psycho", Sébastien Bohler, nous explique pourquoi nous faisons l'autruche face à la destruction de notre planète... La faute à notre cerveau !
Pour Sébastien Boehler, l'homme détruit la planète pour des raisons banalement physiologiques : à cause d'un petit organe appelé striatum et situé dans notre cerveau.
Pour Sébastien Boehler, l'homme détruit la planète pour des raisons banalement physiologiques : à cause d'un petit organe appelé striatum et situé dans notre cerveau. © Eric Raptosh Photography
Center Parcs Roybon : Un projet climaticide et contre naturepar France Nature Environnement Auvergne-Rhône-AlpesCO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
À lire Société
Psycho : comment expliquer le déni face au réchauffement climatique ? https://www.franceinter.fr/societe/nous-sommes-face-a-un-danger-comparable-a-celui-d-une-guerre-mondiale-sans-doute-meme-plus-grave-cyril-dion
Nos invités
Sébastien Bohler est rédacteur en chef de Cerveau & Psycho et docteur en neurosciences. Il vient de publier "Le bug humain - Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher" (Robert Laffont)
Alexandre Rambaud, chercheur à AgroParisTech, évoque les raisons pour lesquelles la finance détruit l'agriculture
Et nous serons en direct au téléphone avec l'alpiniste Frédi Meignan, président Mountain Wilderness France, à l'origine d'une série de manifestations dans les grandes villes de France pour la défense des montagnes face à l'urgence climatique
Le reportage
Bienvenue à La Petite Ferme d'Emeraude ! C'est la maîtresse des lieux, Katell Lorré, qui a accueilli Denis Cheissoux. Nous sommes à Saint-Cast-le-Guildo, dans les Côtes-d'Armor. Une ferme ouverte au public, habitée par des chevaux, des vaches, des moutons, des poules, des chèvres...une ferme qui vise l'auto-suffisance et s'inscrit dans l'agro-écologie. Mais Katell Lorré est également paysanne-galettière car elle produit son propre blé noir ; et ses galettes sont vendues en circuit court.
Pour soutenir le projet de Katell Lorré, à savoir faire pâturer ses animaux sur les landes du Cap Fréhel : c'est ici https://www.miimosa.com/fr/projects/sur-les-traces-des-animaux-et-de-la-culture-en-pays-gallo
Katell Lorré et l'un de ses chevreaux. / Katell Lorré
Denis Cheissoux est parti dans les Côtes-d'Armor tendre son micro à Katell Lorré, agricultrice (La petite Ferme d'Emeraude, Coopérative agriculture à Saint-Cast-le-Guildo)
Denis Cheissoux est parti dans les Côtes-d'Armor tendre son micro à Katell Lorré, agricultrice (La petite Ferme d'Emeraude, Coopérative agriculture à Saint-Cast-le-Guildo) / Katelle Lorré
Pour aller plus loin
La Base, "Base d'Action Sociale et Ecologique", située à Paris https://www.labase.paris/
"Center Parcs Roybon : Un projet climaticide et contre nature" https://www.helloasso.com/associations/france-nature-environnement-auvergne-rhone-alpes/collectes/ensemble-evitons-la-plus-grande-destruction-de-zone-humide-depuis-des-decennies, par France Nature Environnement Auvergne-Rhône-Alpes https://www.helloasso.com/associations/france-nature-environnement-auvergne-rhone-alpes
Appel à dons "SAVE" FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) http://fracivi.fne-apne.net/civicrm/mailing/view?reset=1&id=259
L'équipe
Denis Cheissoux Producteur
Henri-Marc Mutel Réalisateur
Camille Blanès Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
frédéric Denhez Chroniqueur
Mots-clés : Société Environnement écologie psychologie
Une simulation sugggère que sous l’effet du réchauffement du climat, un certain type de nuages, les stratocumulus, pourrait disparaître à partir d’un seuil de température critique. Un résultat qui reste à confirmer.
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Dans le cas des stratocumulus, deux mécanismes jouent un rôle important : la turbulence induite par les échanges d’énergie radiative entre le nuage et l’espace, et les mouvements turbulents au sommet des nuages, qui mélangent l’air sec de l’atmosphère avec l’air humide de la couche nuageuse. Dit autrement, un refroidissement radiatif au-dessus des nuages crée des mouvements descendants du sommet vers la base du nuage, qui forcent à leur tour la montée d'air humide dans le nuage.
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Avec une concentration de dioxyde de carbone de 1 200 ppm, le modèle de Tapio Schneider et de ses collègues prévoit déjà une augmentation de la température de 4 °C dans les tropiques par rapport à aujourd’hui. Mais au-delà de cette concentration, la dislocation des stratocumulus accentue l’augmentation de la température de 8 °C de plus dans les régions tropicales !
« Le seul élément nouveau dans cette étude est ce point de basculement », note Sandrine Bony, du Laboratoire de météorologie dynamique, à Paris, « mais le modèle utilisé est extrêmement idéalisé, simule un tout petit domaine (25 kilomètres carrés), et ne considère la réponse que d’un seul type de nuage. Il n’est pas du tout sûr que ce phénomène persisterait dans un modèle plus complet prenant en compte la réponse des nuages couplée à celle de la circulation atmosphérique. » En effet, dans le modèle de Tapio Schneider et ses collègues, la circulation atmosphérique de grande échelle (qui contrôle les régimes de vent à la surface du globe mais aussi l’intensité de la subsidence de l’air au-dessus des stratocumulus, un paramètre important dans le contrôle de ces nuages) n’évolue pas avec l’élévation de la température, ce qui est une hypothèse peu réaliste.
La question de l’évolution des nuages bas reste ouverte et ne sera résolue que grâce à une compréhension plus fine des processus mis en jeu et des simulations prenant en compte les interactions des nuages et de la circulation atmosphérique. Cependant, cette étude souligne une fois de plus l’importance des nuages dans l’évolution du climat. « Mieux comprendre et quantifier la réponse des nuages au réchauffement climatique, et son impact sur la sensibilité climatique, reste une priorité des sciences du climat », conclut Sandrine Bony.
Mots Clés Nuages Rechauffement climatique Giec Simulation numérique Modèles climatiques
Citoyens contre industriels, bobos contre gilets jaunes, capitalisme vert contre collapsologues... La menace écologique existentielle qui pèse sur notre espèce impose de dépasser les oppositions stériles pour développer une conscience planétaire. C'est en tout cas ce que prône dans cette tribune Mathieu Brand, directeur des communautés chez Usbek & Rica.
... clivage gauche-droite ... Le traitement des médias traditionnels semble incroyablement à côté de la plaque : on se félicite que les gens se baignent en plein mois de février… Les métiers des potes qui travaillent pour des grands groupes industriels ou financiers nous sont insupportables, et on en vient à se demander si ces mêmes potes qui enchaînent les vols low-cost pour des week-ends en Europe ou qui ont la flemme de faire le tri chez eux doivent encore être nos potes. On se sent devenir aigri. Et c’est impossible de vivre correctement comme ça. D’ailleurs, qui sommes-nous pour juger une manière de vivre ou d’être ?
...
comment créer une conscience planétaire pour nous sauver ? Cette question, personne n’a encore réussi à y répondre. Et pour cause, la division et l’individualisme nous en empêchent. Que les actions viennent des industriels, des citoyens via les mobilisations et pétitions, ou des élus via des lois, les avancées sont minimes. Pire, elles renforcent souvent les divisions. La seule fois où celles-ci disparaissent, c’est lorsqu’une prise de conscience toute bête mais pourtant essentielle se crée : nous sommes tous des Terriens. « Fin du monde, fin du mois, même combat » : la formule ne pourra devenir réalité que lorsque nous nous comporterons en Terriens. Alors, comment on fait ?
La blessure narcissique comme solution
Trois fois dans l’histoire, les humains ont été confrontés à ce qu’on appelle des blessures narcissiques : avec Copernic, nous découvrons que la Terre n'est pas au centre de l’Univers, avec Darwin que nous descendons du singe, puis avec Freud que l’inconscient nous empêche d’être totalement maître de nous-mêmes. Certains évoquent désormais l’avènement d’une quatrième blessure narcissique. Pour l’écrivain Pierre Ducrozet, c’est « la nouvelle, scandaleuse que l’humanité a participé à sa propre destruction et à celle de tout ce qui l’entoure ».
C'est une maladie qui touche plus d'une femme sur 10 mais qui reste mal prise en charge. L'endométriose se manifeste souvent par des règles très douloureuses et de gros problème d'infertilité. 6 courts métrages sont à voir à partir d'aujourd'hui sur les réseaux sociaux et dans les cinémas
Voir aussi
- https://www.franceinter.fr/societe/endometriose-une-nouvelle-campagne-pour-une-maladie-de-mieux-en-mieux-reconnue
- https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-04-mars-2019
-> Endo France, association française de lutte contre l'endométriose https://www.endofrance.org/
TRANSISCOPE - Association de fait
Atlernatiba, MES, Colibris, Utopia, Assemblée Virtuelle, Cap ou Pas Cap, RIPESS, CAC, WARN, CRID
Le Collectif
Dix organisations travaillent depuis deux ans sur ce projet, soutenues par des citoyennes et citoyens de différents horizons, appartenant ou non à ces mêmes organisations :
Merci à tous ceux et toutes celles sans qui ce projet n’aurait pas vu le jour :
Audrey Auriault, Sebastian Castro, Julien Chandelier, Aurèle Cordier, Laurent Favia, Nicolas Fonty, Laëtitia Liardet, Simon Louvet, Olivier Sarrat, Victor Vauquois, Valentin Prelat…
Merci à l’Ademe pour sa contribution financière au projet et merci à la communauté élargie qui suit, soutient et partage le projet !
Les membres
Alternatiba réunit des milliers de citoyennes et citoyens engagé-e-s face à l’urgence climatique dans la promotion et la mise en place d’alternatives concrètes, et la résistance non-violente aux projets climaticides.
L’Assemblée Virtuelle est une association à but non lucratif basée sur le site expérimental des Grands Voisins à Paris. Elle a été créée en mai 2011. Elle prend la forme d’un écosystème d’acteurs développant de manière collaborative des communs (outils, méthodologies et projets sous licences libres). Elle rassemble une vingtaine de contributeurs actifs aux profils très variés, souhaitant utiliser le potentiel des technologies du web sémantique pour outiller les acteurs du monde de la transition.
Les Colibris, ce sont tous ces individus qui inventent, expérimentent et coopèrent concrètement, pour bâtir des modèles de vie en commun, respectueux de la nature et de l’être humain.
Le Mouvement Utopia soutient depuis sa création en 2000 la déconstruction des aliénations de nos sociétés : le dogme de la croissance comme solution à nos maux économiques, la croyance en la consommation comme seul critère d’épanouissement individuel, la centralité de la valeur travail comme seul mode d’organisation de la vie sociale.
Cap ou pas cap est une association qui agit pour que le plus grand nombre de citoyens s’engagent dans des actions alternatives qui construisent une société humaine, écologique et solidaire. Créée en 2013 à Paris, elle anime une carte numérique et collaborative des alternatives citoyennes et propose des parcours d’engagement pour que chaque personne qui le souhaite rejoigne ces actions transformatrices du quotidien ou en crée de nouvelles.
Le CRID et la solidarité internationale : Le Centre de recherche et d’information pour le développement a été créé en 1976 par 8 associations de solidarité internationale (ASI). Il en compte aujourd’hui une cinquantaine, réunies autour d’une vision partagée de la solidarité internationale, reposant sur le partenariat et l’éducation au développement. Le CRID mène de nombreuses campagnes d’interpellation des décideurs publics et de mobilisation citoyenne en s’appuyant sur le travail de plaidoyer fait par ses membres.
Le Collectif des associations citoyennes (CAC) est né en 2010 pour :
lutter contre l’instrumentalisation et la réduction des associations à leur seule dimension commerciale
défendre la contribution des associations à l’intérêt général et à la construction d’une société solidaire, durable et participative
Le # WARN ! c’est quoi ? Nous sommes des acteurs et actrices du changement qui voulons apporter des réponses concrètes aux défis actuels de société – environnement, santé, emploi… Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à le vouloir. Des solutions existent, nous sommes prêt.e.s à les appliquer et à les diffuser. Notre mouvement, le WARN! (We Are Ready Now!), connecte chaque personne qui veut que ça change aux alternatives qui lui correspondent. Parce que nous sommes prêt.e.s, maintenant !
Le RIPESS est un réseau mondial de réseaux continentaux engagés dans la promotion de l’économie sociale et solidaire. Les réseaux continentaux du RIPESS (Amérique latine et Caraïbes, Amérique du Nord, Europe, Afrique, Asie et Océanie) rassemblent à leur tour des réseaux nationaux et des réseaux sectoriels, assurant ainsi un fort ancrage territorial. Sa portée à la fois globale et locale lui donne une légitimité pour promouvoir l’ESS, favoriser des coopérations intercontinentales, et réaliser un plaidoyer à différents niveaux.
Le Mouvement de l’économie solidaire a été fondé en 2002 sur les fondations de l’Inter-réseaux de l’économie solidaire dans le but de créer un vaste mouvement des initiatives de l’économie solidaire et ainsi sortir de la confidentialité.
L'ORGANISATION
Le projet est piloté par des membres des organisations du collectif et alimenté par des contributeurs.trices dotés d’une expérience forte sur le sujet ou des expériences similaires.
Depuis 2016 a pu travailler de manière collaborative et partagée :
Aux conditions – politiques, éthiques, etc – de la publication en commun de leurs données.
A la mise au point techniques de logiciels libres permettant une interopérabilité des systèmes techniques et une visualisation de l’ensemble de leurs bases de données.
Des groupes de travail :
collaborent sur des sujets dédiés : le contenu, la technique- ergonomie, les données, la communication, les finances …
Un comité de pilotage constitué d’un représentant de chaque organisation:
se réunit tous les mois pour définir les orientations et valider les avancées du projet.
Le collectif a recruté une prestataire qui facilite la démarche:
Audrey Auriault de l’association GARC.ESS spécialisée dans l’animation de projets collaboratifs, depuis mars 2018.
Stop and Start : une fausse bonne idée de plus pour vendre encore plus de bagnoles…
Publié le 15 mars 2018 par Adri1 [Nombre de visites] 2 817 visites
Il y a quelques années avait lieu un mi-ra-cleuh chez les industriels vendeurs de bagnoles : le Stop and Start. Retour sur un effet de manche sensé aider à l’économie d’essence en ville (1 litre sur la moyenne aux 100 km affichée)…
Il semble en effet que ce système oblige notamment à changer la batterie tous les 3 ans. Les « honnêtes constructeurs » auraient-ils omis de mentionner ce détail gênant ?
Discours officiel « Le Stop and start est un système très complexe, très sécurisé, mais qui peut fatiguer la batterie très rapidement… »
Bardées de technologies qu’on imagine facilement non-soutenables, les voitures étiquetées “Stop and start” génèrent donc un budget batteries 2 à 3 fois supérieur à leurs homologues classiques. Soit une jolie facture de 250 à 400 euros tous les 3 à 4 ans. Le bagnolard est de toute évidence une personne riche.
C’est quoi un Stop and start ?
Principe du système : le moteur se coupe lors des phases d’arrêt du véhicule pour limiter la consommation inutile de carburant (si tant est que l’utilisation d’une bagnole soit utile), donc à chaque arrêt à un feu tricolore ou en embouteillage (comprenez « qui sont dés lors moins graves »). Gain de consommation d’essence vendu et écrit partout sur les grands panneaux publicitaires JC Decaux (vous savez, le « bienfaiteur » derrière les stations de Vélib) et confrères : jusqu’à 10% dans ces conditions.
Problème (qui ne figure pas sur les affiches publicitaires celui-là) : à chaque redémarrage, le démarreur et la batterie sont sollicités et l’exigence peut aller jusqu’à 3 fois ce pourquoi ces équipements sont prévus en versions classiques… Les constructeurs ont donc gentiment recalibré démarreurs et batteries et ont placé moult dispositifs de contrôle.
Un appareil qui se coupe quand… euh… presque tout le temps.
Les batteries sont surveillées et pilotées avec un boîtier électronique, le « BMS ».
Le Stop & Start se met donc en veille dès que les capteurs détectent un défaut de charge de la batterie, donc dans les nombreux cas suivants :
quand le moteur est encore froid (moins de 20°C), ce qui est fréquent quand on utilise sa bagnole uniquement pour des déplacements urbains de moins de 5 km,
lorsque des « consommateurs stratégiques » sont détectés (climatisation, porte ouverte, régulateur de vitesse actif, ceinture conducteur décrochée …),
si les capteurs de la batterie détectent une tension trop élevée ou trop basse (moins de 11,5V) et une charge inférieure à 75% du potentiel.
De plus il se met en défaillance si la batterie n’est pas assez rechargée, ce qui arrive souvent avec un équipement créé lui aussi pour participer aux économies de carburant : le BMS (battery management system), qui stoppe la charge par l’alternateur dès que la batterie atteint un taux de charge de 80% !
Donc fonctionnement effectif du Stop and start : 5% du potentiel de la batterie ! Oui vous avez bien lu. Là tout de suite c’est moins beau que ce que vante la réclame.
Une batterie qui s’use bien plus rapidement que la normale à l’usage. Le spectre de l’obsolescence programmée.
Dès que la batterie vieillit, son potentiel de charge faiblit. Et là, non seulement le Stop and start se met en veille, mais les systèmes électroniques (et les appareils de diagnostic du constructeur) détectent une batterie non conforme aux besoins du véhicule. Et la déclarent donc à remplacer… Merveille, ça fait de la croissance en plus.
Cet état est d’autant plus rapidement atteint que les véhicules récents sont énergivores (oh mince, on nous aurait menti !), même sans Stop and start, et même si le véhicule est stationné au fond d’un garage. Frein de parking automatique, équipement de sécurité et déverrouillage des ouvrants sont par exemple des systèmes qui consomment du courant quand le véhicule est arrêté. De plus, pendant environ un quart d’heure après l’arrêt, de nombreux systèmes électroniques de contrôle moteur, éclairage intérieur, multimédia … peuvent rester en veille et consommer une énergie non négligeable. Même une « voiture écologique » éligible aux nombreux bonus et autres subventions donc.
Batteries magiques ?
Les batteries traditionnelles ne convenant pas à de telles sollicitations, les constructeurs disposent de batteries au plomb qui supportent mieux les décharges répétées et offrent une plus grande puissance de démarrage. Ces batteries, de technologie « EFB » et « AGM », se distinguent par une masse d’alliage de plomb supérieur dont la qualité favorise les échanges électriques. Et qui est plus polluante une fois mise en décharge, ndr.
Les batteries « EFB » (enhanced flooded battery ou batterie humide optimisée, ça fait plus chic de parler british) comportent des séparateurs plus efficaces entre les plaques positives et négatives mais conservent un électrolyte liquide classique. Réputées plus performantes, les batteries « AGM » (absorbent glass mat – fibre de verre absorbante) voient l’électrolyte noyé dans des séparateurs poreux, en contact direct des plaques. Le liquide est donc stabilisé et les échanges chimiques sont régulés. La fiabilité serait améliorée et la durée de vie plus importante, en tous les cas la masse « active » de plomb est encore supérieure. Quid du recyclage de ces batteries nouvelles ? On ne sait.
Cahier des charges un peu limite ? Pour augmenter les marges peut-être.
Pour « contenir le prix de leurs véhicules », les constructeurs optent pour des cahiers des charges minimum. Ainsi, une batterie « EFB » est rejetée au bout de 3 à 4 années d’usage par le système électronique, qui la détecte inapte au fonctionnement complet du véhicule. Leur défaut est de ne pas accepter une charge supérieure à 75% de leur potentiel… lorsqu’un maximum de 80% est déjà fixé comme limite basse par l’équipement de gestion électrique !
Du coup, dans les services après-vente des constructeurs, des bacs entiers de batteries attendent un recyclage. Le Stop and Start ne peut donc être considéré en aucun cas comme « écologique ».
Des solutions à l’emporte-pièces
Afin de pallier à cette « malheureuse défaillance », la recharge d’une batterie moderne peut être faite via des chargeurs modernes « intelligents », tout ça pour prolonger d’une ou deux années au maximum la durée des batteries. Solution préconisée en dernier recours : encourager l’utilisateur (le bagnolard quoi) à ne plus utiliser la fonction Stop and start de sa voiture pour allonger la durée de vie de l’accumulateur… et remplacer la batterie EFB grillée par une AGM flambant neuve ! Youpi, encore des déchets en perspective, et tout ça sans aucun des bénéfices vantés sur la réduction de consommation de carburant ! Vive le progrès !
Conclusion et petits arrangements avec la technique
En synthèse, le système Stop and start ne fonctionne donc réellement que si certaines conditions sont respectées. On peut notamment citer pour le moteur (source constructeur):
La température moteur (supérieure à 40°C environ) => Ceci exclut donc les trajets en ville « pour aller chercher le pain »… Bravo les « petites citadines » équipées de Stop and Start.
La température du catalyseur => Qui déjà ne catalyse rien du tout pendant à minima le premier quart d’heure de fonctionnement de la voiture, tant qu’il est froid.
La non régénération du filtre à particules => Idem le catalyseur, et je vous fais grâce de la petitesse des filtres à « AdBlue ». Ben oui, sinon y aurait plus de place pour la GROSSE sono.
La non mise en route du ventilateur de refroidissement après l’arrêt du moteur
L’apparition d’un code de panne moteur.
D’autres organes peuvent influer le fonctionnement du Stop and start (dont certains valent leur pesant de cacahuètes) :
Un composant du système défectueux (le mode défaut du S&S est le maintien en fonctionnement du moteur)
Une tension de la batterie trop élevée (supérieure à 16,0 V)
Une tension trop faible de la batterie (inférieure à 11,5 V)
Une charge insuffisante de la batterie (moins de 75% « SoC ») => En gros, dés que vous sortez du garage et faites un peu de kms avec votre voiture flambant neuve dont vous êtes si fier.
Une température insuffisante de la batterie => Donc s’il fait froid dehors…
Une panne d’alternateur, une défaillance de communication entre batterie et système de gestion
Si l’ABS ou l’anti-patinage sont actifs => En cas de verglas ou de pluie. Phénomènes rares dans sous nos latitudes vous me direz.
Si la climatisation est en forte activité => Quand il fait chaud. N.B. : le bagnolard supporte mal le chaud comme le froid, du fait de sa sédentarité chronique.
Pour des températures de boîte de vitesses inappropriées
Pour des altitudes élevées (plus de 1500 ou 2500m) => Quand le bagnolard va au ski. C’est pas grave, montagne et air pur, tout ça…
Une inclinaison du moteur en montée ou en descente => Donc en côte. Restez bien sur le plat, braves gens !
La présence d’une remorque => Sans blague ! Donc privé de Stop and Start pendant les vacances si on tracte la cacaravane.
La régulation active de vitesse
Sur certaines positions du volant => Les très petits ou les très grands sont mals.
Avec l’activation du park assist => interdiction de caler en faisant un créneau !
Pour une ceinture de sécurité conducteur non portée => Là vous m’avouerez ‘faut être idiot pour rouler sans ceinture. Et je vous parle même pas du casque pour automodébilistes, qui devrait être obligatoire. 😉
Pour une porte conducteur ouverte => Idem, le faire serait en outre une preuve de crétinerie. Même pour un caisseux.
Conclusion : Ça fait quand même beaucoup de « petits problèmes » pour un système vendu comme révolutionnaire et qui est sensé aider aux économies de carburant, vous ne trouvez pas ?
NDLR : semble crédible, demander un autre avis pour vérifier ACT
Mercredi 28 mars, le député de La République en marche (LREM) de l’Essonne Cédric Villani a rendu son très attendu rapport sur l’intelligence artificielle (IA), commandé par le gouvernement en septembre 2017. Un document riche en précautions et pistes à suivre, notamment en ce qui concerne l’aspect éthique des intelligences artificielles. On fait le point.
Lutter contre « les boîtes noires »
Réduire les inégalités dès le cursus scolaire
La mise en place d’un comité d’éthique
Entretien avec Jean Vioulac, autour de la technique, du capitalisme et de la cybernétique
S’il y a une force de la philosophie, c’est qu’elle refuse les vulgates qui tentent de définir opportunément le monde. Cette force nous en avons besoin plus que jamais face au baratin latent sur la « nécessité » de s’adapter au marché, l’impossibilité de mener une politique révolutionnaire, les bienfaits de la technologie ; ce bref soupir qui résume notre époque à un triste « c’est comme ça, faites avec ».
Un apport critique permet de dynamiter les platitudes, de souligner l’importance souvent dramatique des changements contemporains, notamment en les inscrivant dans une histoire du rapport des hommes à leur monde. Celui du philosophe Jean Vioulac s’inscrit dans cette perspective et s’attache à montrer les spécificités de nouvelles formes d’aliénation propres au dispositif capitaliste. Et qu’on ne l’oublie pas : expliciter ce à quoi engage la forme du système dans lequel on vit, c’est aussi ouvrir des perspectives sur d’autres mondes.
Nous avons interrogé Jean Vioulac à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Approche de la criticité (PUF, 2018).
...
Le schizophrène est celui qui est déconnecté de sa vie concrète, donc du rapport concret aux autres, et qui est directement connecté à l’idéalité, et c’est pourquoi il est seul, au sens de la solitude monadique et atomistique. Par sa connexion immédiate au dispositif, il peut être déterminé par le code, le spectacle, le prix, sans plus jamais passer par la médiation d’autrui. C’est un processus d’atomisation sociale qui est une modalité de socialisation propre au Capital, c’est pourquoi il y a totalitarisme : chaque individu va pouvoir être commandé totalement par l’idéalité sans médiation. La solitude atomistique est directement liée à la cybernétique, le capitalisme est totalitaire justement pour cela. Hayek ne démontre rien d’autre : justement, que chaque individu va pouvoir être déterminé par le prix donc par le code, sans médiation sociale de quoi que ce soit.
En l’espace de trois mois, TeraLab a été impliquée dans deux projets européens H2020 sur l’industrie du futur : MIDIH et BOOST 4.0. Pour la plateforme TeraLab de l’IMT spécialisée dans le big data (masses de données) et l’intelligence artificielle, il s’agit là d’une reconnaissance de son rôle de tiers de confiance et de facilitateur d’expérimentation. Au sein de ces projets, TeraLab crée un havre de paix, loin de la concurrence des marchés, pour que les industriels acceptent de partager leurs données.
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En 2016, la Big data value association (BDVA) lui décernait son label Silver i-space
Mots-clés : Anne-Sophie Taillandier BOOST data sharing Europe H2020 Industrie du futur MIDIH partage de données Teralab
L’empathie a très bonne réputation. Mais comme de nombreuses aptitudes cognitives et émotionnelles, elle est sujette à des biais.
Mal gérée, l’empathie peut être contre-productive, paralysante.
Des travaux de recherches récents montrent également que c’est une capacité relativement fragile, qui peut s’allumer et s’éteindre très rapidement, et que nous avons tendance à entrer en résonance émotionnelle avec les membres de notre groupe.
Culture
Tout le monde est-il capable d’empathie ?
Alors comment fonctionne la résonance empathique ? Qu’est-ce qui fait que certaines personnes ont de l’empathie et d’autres moins ?
Dans les professions médicales ou humanitaires, la capacité d’empathie peut s’avérer à la fois être une force et une faiblesse. Comment trouver le juste milieu ?
Et quand l’empathie devient trop envahissante que faire? Peut-on apprendre à la gérer ?
En partenariat avec Cerveau et Psycho
14h10
La une de la science
Par Axel Villard
Les invités
Delphine Grynberg
maitre de conférences en psychologie de la santé
Sébastien Bolher
Journaliste
Un de mes anciens professeurs m’a récemment invité à CentraleSupélec pour donner une conférence dans le cadre de son cours sur le développement durable.
Les enjeux globaux liés à l’énergie, le climat, l’économie, les ressources minérales, l’eau et l’agriculture étant déjà abordés par d’autres intervenants, j’ai choisi de m’attarder sur une thématique plus concrète pour un public de jeunes ingénieurs: la technologie.
pas filmé, retranscription
...
au niveau sociétal, supprimer les mécanismes qui incitent à consommer et produire toujours plus mais nous devons aussi apporter une réponse spécifique au niveau technologique.
Quels remèdes alternatifs ?
[ 1 ] EDITORIAL
AGIR ET PENSER EN COMPLEXITE
APPELLE LA RAISON OUVERTE ET OUVRANTE
« Travaillons donc à bien penser » pour « Conduire la raison dans les affaires humaines »
Par Philippe FLEURANCE
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Domaine d’argumentation éthique :Au-delà du paradigme de la complexité restreinte qui renvoie essentiellement la responsabilité de l’acteur au respect de la norme « méthodologique » qu’on applique (la Démonstration), le paradigme de la complexité générale implique la responsabilisation des acteurs (L’Argumentation). En effet, si le rationnel se préoccupe principalement des moyens pour atteindre une fin - et trouve en cela son auto-référente justification - qui justifie la fin ? C’est bien parce que nous sommes confrontés à des questions mal structurées, « intractable », des problèmes irréductibles/pernicieux, des injonctions paradoxales, des controverses,... que nous ne pouvons plus nous référer la rationalité « mainstream » (normes, règles, lois, ... dans leur caractère « neutre », « universel » et applicatif d’exécution de procédures) que se posent des questions éthiques : « ce qui vaut » - « la solution qui convient » et non plus seulement « ce qui doit être ». Alors « ne plus séparer pragmatique épistémique et éthique ? Voilà la source de l’auto – éco-éthique6 !
ndlr : rejoint l'intérêt en médiation de partir du but et de ramener ses conséquences vers l'instant présent. Approfondir
En mars 2016, lors d’une opération de remplacement, un générateur de vapeur de 465 tonnes chute en plein cœur de la centrale nucléaire de Paluel, en Normandie. Un accident grave et inédit, qui par miracle ne cause ni blessé grave ni contamination radioactive. Depuis, des experts ont enquêté sur les causes de l’accident. Consulté par Bastamag, leur rapport, dont les conclusions seront résumées aux salariés ce 1er décembre, révèle des dysfonctionnements majeurs dans la préparation et la surveillance du chantier, en grande partie liés au recours massif à la sous-traitance. Des failles inquiétantes, alors que les chantiers de rénovation des centrales vont se multiplier.
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