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May 22, 2019

Transition écologique : pourquoi ça bloque ? - By GaiaPresse on 22 mai 2019 - GaïaPresse

De gauche à droite : la journaliste Gabrielle Hallée-Lamontagne et les panélistes Patrick Bonin, Sophie L. Van Neste, René Audet et Linda Gagnon. Photo : Aja Palmer pour Ciné Vert, 2019
Les récents rapports scientifiques sur la biodiversité[1] et le changement climatique[2] sont formels : l’humanité est en train de scier la branche sur laquelle elle est assise. Changer de modèle économique et social devrait donc devenir une impérieuse nécessité, tant au niveau local que national et international et ce, pour préserver une planète habitable pour les générations présentes et futures. Pourtant, force est de constater qu’à toutes ces échelles, il est particulièrement complexe de s’engager dans la voie d’un changement de paradigme. Où se situent les blocages ? Comment les surmonter ?
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La complexité, un frein majeur à la transition écologique
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Transition et mobilités : l’aménagement du territoire en question
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Avant tout, « rêver » un nouveau modèle de société
Et si, avant toute chose, il fallait d’abord revenir à la base de la notion de transition ? C’est ce que fait remarquer le porte-parole d’Extinction Rebellion Québec, François Léger-Boyer, présent dans l’assistance. En effet, pour passer d’un point A à un point B, il faut imaginer ce point B, pas seulement se focaliser sur les étapes à mettre en place. Imaginer la transition écologique, c’est se créer un nouvel imaginaire collectif qui donne envie aux citoyens de se mobiliser. Imaginer une société carboneutre n’est cependant pas chose facile et force est de constater que, si certains narratifs existent aujourd’hui (la plupart sont encore favorables à la croissance économique), ils sont loin d’être suffisants ni mobilisateurs et doivent être regardés avec recul. Patrick Bonin concède également que les mouvements environnementalistes peinent encore à faire rêver.

Europe des riches, Europe des pollueurs : Les Jeunes disent Non à l’Europe de Macron ! - 21 mai 2019 - La France insoumise

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Urgence climatique : nous ne voulons pas grandir sur une planète en ruine
En Europe, 400 000 personnes meurent de la pollution par an, et rien n’est fait pour inverser la tendance. L’inaction climatique de l’Union européenne et des États ne passe plus. Repousser sans cesse l’état d’urgence social et climatique n’est pas une solution. Il faut rompre le plus vite possible avec les énergies fossiles pour investir massivement dans les énergies renouvelables.
Les jeunes ont pris conscience de manière radicale de l’ampleur de la crise écologique et, pour ce faire, nous manifestons depuis plusieurs mois dans toute l’Union européenne pour demander un changement de politique.
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Urgence sociale : la précarité est notre présent, nous n’en voulons pas comme avenir
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Urgence démocratique : notre futur ne peut se construire sans nous
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Pour déjouer le duo En Marche, Rassemblement National, et parce que nous préférons construire une Europe de la Paix qu’une Europe de la concurrence, nous voterons pour la France insoumise. Parce qu’elle est la seule à proposer de résoudre en même temps la crise écologique et la crise sociale par la planification écologique, nous permettant ainsi de croire en un avenir meilleur, nous voterons Manon Aubry le 26 mai.
Vous aussi, signez la tribune de soutien !
Premiers signataires :
Aurélien Le Coq, 22 ans, Lille 2
Elisa Revillon, 21 ans, Bordeaux
Malou Duhamel, Rennes, Etudiant en Histoire
Emma Fourreau, Rennes, Etudiante à Sciences Po Rennes
Alexandra Mouton, 20 ans, Lille, Syndicaliste Etudiante
Antoine Bertrand, Toulouse
Fanny Picuira, Toulouse
Pierre Leroux, 19 ans, Marseille, Etudiant à la Faculté de Pharmacie du Campus santé de la Timone
Pierrick Colpin, 21 ans, Valenciennes, Syndicaliste étudiant et associatif sportif
Camille Magois, 20 ans, Paris, Syndicaliste étudiante
Julian Calfuquir, Nanterre, Syndicaliste étudiant
Naïm Shili, 21 ans, Saint-Quentin-en-Yvelines
Vidal Schwartz, 23 ans, Saint-Quentin-en-Yvelines
Andréa Diaz, 30 ans, Perpignan
Clara Guadagni, 19 ans, Perpignan, Membre du Collectif des Jeunes pour le Climat
Rémi Saint-Pé, 23 ans, Blanquefort
Marin Lagny, 19 ans, Brest, Prépa Littéraire
Pauline Lesquivit, 30 ans, Brest, Infirmière en reprise d’études dans un Master en Psychologie
Mehdi Ait Bahou, Caen
Pierre Gaubert, Valence
Anais Lacarte, Valence
Gaspard Fontaine, 17 ans, Lille, Lycéen
Hugo Prevost, 19 ans, Grenoble
Laura Pfister, 19 ans, Grenoble
Thomas Mandroux, 22 ans, Grenoble
Tomek Skomski, Paris 1
Leila Di’giacomo, Paris
Arnaud Grangeret, Paris, Syndicaliste Etudiant
Emma Salley, Sciences Po Paris, Syndicaliste Etudiante
Samuel Budimir, Laval, Syndicaliste Etudiant
Giuseppe Alviges, Paris, Etudiant en Droit à Paris 8, Président du BDE de Droit
Aurélien Petitfils, Arras, Professeur d’Histoire
Céline Delmont, Arras, Infirmière
Yohan Pavec, Guingamp
Betsy Bescher, Guingamp
Bertrand Renaud, 27 ans, Tours
Sherly Bornil, 21 ans, Tours
Mato Lootah, 26 ans, Bourg-en-Bresse
Ronan Galinier, Strasbourg
Lydie Bichet, Strasbourg
Nicolas Pellegrini, 19 ans, Nîmes, Etudiant en Droit
Naomi Ayme, 18 ans, Nîmes, Etudiante en Musicologie
Matthieu Barberis, Clermont-Ferrand, Autoentrepreneur
Louise Douay, Clermont-Ferrand, syndicaliste étudiante
Lila Neila Osmani, 24 ans, Clermont-Ferrand
Isaac Henoque, 18 ans, Clermont-Ferrand
Valentin Minette, Nancy
Camille Brandard, Nancy
Dahman Richter, 21 ans, Nancy

La forêt au cœur des enjeux du 21e siècle - 22 mai 2019 - La France insoumise
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dans Élections européennes 2019, Romain Dureau
Mardi 14 mai 2019, Romain Dureau, candidat aux élections européennes, a représenté la liste de la France insoumise conduite par Manon Aubry au débat organisé par Fransylva et les Coopératives forestières de France.
« La forêt » est un vaste sujet. Aussi vaste que les 16 millions d’hectares qu’elle représente en Europe, soit 43% de la surface du continent. La forêt est au cœur des enjeux que l’Humanité doit relever en ce début de 21e siècle qu’ils soient économiques ou écologiques.
Un défi écologique d’abord, tant la forêt peut être positive pour la biodiversité et pour la lutte contre le changement climatique : les forêts peuvent être des écosystèmes riches en biodiversité, végétale ou animale, et les arbres sont d’importants puits à carbone. Le bois est un matériau écologique qui peut se substituer au béton et au métal pour la construction de nos bâtiments, la conception de nos meubles. Mais le bois est également un allié de la transition énergétique, en alimentant des chaufferies locales.
Un défi économique ensuite, car la forêt et le travail du bois peuvent être un gisement d’emplois très important en France. Tout comme l’agriculture, la sylviculture doit être sortie du marché unique et des accords de libre-échange. La filière bois française est déficitaire. Nous exportons du bois brut et importons des produits transformés. Il y a donc, sur ce sujet comme sur tant d’autres, un enjeu de relocalisation des filières de transformation.

Toutes ces raisons font de la forêt un sujet d’intérêt général. Elle ne saurait être laissée à la concurrence mondiale et à la « loi du marché ».

Pour mener à la fois une politique de gestion durable des forêts, qui limitera les coupes rases, et de relocalisation des activités de transformation, l’Union Européenne doit se doter d’une véritable politique forestière, dotée d’un budget propre, dans le cadre d’une planification forestière. Cette planification permettra par exemple d’accompagner les petits propriétaires forestiers, qui constituent la majorité des propriétaires (seuls 0,4 millions des 3,4 millions des propriétaires forestiers français possèdent plus de 4 ha), dans une gestion durable et douce de leurs parcelles. Cette planification forestière pourra également comprendre un plan d’agroforesterie, en lien avec une PAC refondée. Cette planification forestière permettra également une adaptation des forêts françaises face au changement climatique, en diversifiant les essences présentes et en limitant les monocultures. Enfin, pour engager cette nouvelle politique forestière, il faut changer de politique au niveau européen, car 80% de nos importations proviennent de pays européens et 74% de nos exportations se font au sein du marché européen.

Oui, la forêt est un bien commun, qu’elle soit propriété publique ou privée. De ce point de vue, gestion publique et gestion coopérative privée doivent pouvoir se coordonner sur les mêmes objectifs et la défense de l’ONF dans ses missions premières, dont les plans de gestion servent de référence à toute la filière, fait partie de nos revendications. Oui, une planification forestière doit être mise en place pour reconnaître le statut particulier des forêts pour l’intérêt général. Oui, la forêt est une filière d’avenir et stratégique. Il faut donc préserver et gérer durablement les forêts françaises et européennes.

En finir avec les écoles-usines - Survival International

Les écoles-usines « reprogramment » les enfants autochtones et tribaux pour les intégrer à la société dominante. Cela fait partie d’une politique délibérée des gouvernements d’effacer l’identité autochtone et de voler les terres autochtones.
Des vies sont détruites et des familles déchirées quand les enfants sont séparés de leur communauté et dépouillés de leur identité.
Piégées entre deux mondes et n’appartenant à aucun d’eux, de nombreuses victimes du système des écoles-usines souffrent de dépression, d’addiction, de violence et se suicident.
Je pense que l’éducation des peuples autochtones doit :

être enracinée dans leurs terres, leur langue et leur culture.
susciter leur propre fierté et celle qu’ils ont en leur peuple.
se trouver sous leur contrôle.

Signatures : 5.160 le 12/8/19

Écologistes, convaincus de l'urgence, nous votons France insoumise - 22 mai 2019 - La France insoumise

dans À la une, A la Une - Européennes 2019
Tribune commune d’ancien·ne·s adhérent·e·s des Verts ou de EELV.
« Longtemps, les alertes que nous portions, nous, écologistes, ont été ignorées, raillées, ou au mieux inspiraient une phrase rituelle sur la défense de l’environnement. Pour la première fois, dans ces élections européennes, la réalité des crises environnementales s’impose à quasiment toutes les listes.
Mais pour défendre quelle écologie ? Pour les électrices et électeurs qui souhaitent faire de l’écologie un marqueur central de leur vote, comment choisir ?
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Toute défense de l’environnement sans remise en cause du système économique et social qui produit les conditions de sa destruction est une tartufferie. L’« écologie de marché » n’est que l’habit de l’écoblanchiment. C’est bien là que résident les différences entre les diverses listes.
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Outre la désobéissance aux traités, la France Insoumise propose la règle verte et la planification écologique.
La règle verte consiste à ne pas prendre à la planète plus de ressources renouvelables qu’elle ne peut renouveler, ni produire plus de déchets que ce qu’elle peut absorber. Avec une telle règle, le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes n’aurait jamais vu le jour, pas plus que le grand contournement de Strasbourg, le terminal T4 de l’aéroport Charles de Gaulle, Europacity et tous les projets de centres commerciaux construits sur des terres agricoles ou des terrains utilisables pour d’autres fonctions. À l’échelle européenne il ne serait pas question non plus du Lyon-Turin ou de déboiser les forêts polonaises…
À cette règle concernant les ressources renouvelables, il faut ajouter la sobriété de consommation des matières premières non renouvelables. L’économie circulaire ne peut pas tout résoudre, car les métaux ne sont jamais recyclables à 100 % et, dès qu’il y a alliage ou matériau composite, le recyclage est très faible. Il faut faire décroître notre consommation de matières premières.
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Les signataires :
Martine Alcorta, conseillère régionale Nouvelle Aquitaine, ex EELV
Francine Bavay, ancienne conseillère régionale IDF
Martine Billard, députée de Paris de 2002 à 2012
Odile Blanc, ex EELV, ex élue à l’environnement de Bourg les Valence
Jean-Marie Brom, membre des Verts puis EELV de 1988 à 2013 , ancien élu de la Ville de Strasbourg, spécialiste des questions énergétiques
Laurent Bussière Saint-André, Paris
Sophie Camard, Marseille
Ricardo Coronado, Seine-Saint-Denis
Sergio Coronado, député EELV des français de l’étranger de 2012 à 2017
Denis Donger, conseiller municipal écologiste de Romans sur Isère
Agnès Donon, militante pour l’arrêt du nucléaire
Patrick Farbiaz, Paris
Anne Gervais, Paris
Thomas Giry, ancien conseiller municipal Arcueil (94)
Patrick Jimena, ancien conseiller départemental, ancien conseiller municipal Colomiers (31)
Jean-Charles Lallemand, Paris
Corinne Lehl, conseillère du 7ème arrondissement de Lyon
Jean-Pierre Lemaire, Paris
Jimmy Levacher, Drôme, militant associatif pour la sortie du nucléaire
François Longérinas, ancien maire-adjoint Vert du 3 ème arrondissement de Paris
Élise Lowy, ancienne membre du bureau exécutif de EELV
Bénédicte Monville, ancienne secrétaire départe mentale EELV 77, conseillère régionale IDF groupe Alternative écologiste et sociale (AES)
Xavier Pozzovivo, aide-soignant, Lille
Laure Tachoires, conseillère municipale Ramonville Saint Agnès (31) sympathisante EELV
Jean-Jacques Toubhans, Hauts de Seine