vidéo Marc Levy, invité de la Matinale de France Inter le mardi 14 novembre 2023 ©Radio France - Grégoire Nicolet
L'écrivain Marc Levy publie "La Symphonie des monstres" (Robert Laffont) dans lequel il raconte les rapts d’enfants ukrainiens depuis le début de la guerre engagée par la Russie, "preuve absolue d'une volonté génocidaire", selon lui.
Il a vendu 50 millions de livres. Son 25e roman, “La symphonie des monstres” (Robert Laffont) est une fiction, nourrie par des enquêtes de presse sur les crimes commis par les Russes en Ukraine et notamment l’organisation d’un programme de kidnapping et de déportation systémique des enfants, théorisé par Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux droits de l’enfant, qui aurait déjà concerné plus de 40.000 enfants. “Ce sont des dizaines de milliers d'enfants qui sont kidnappés et qui sont envoyés dans ces camps de rééducation où on leur réécrit leur histoire, on leur fait croire que leurs parents les ont abandonnés ou que leurs parents sont morts, quand ce n'est pas le cas”, raconte le romancier.
“Mettre en place un programme de déportation systématique d'enfants, c'est la preuve absolue d'une volonté génocidaire”, estime Marc Levy. “Quand un pays met en place un programme qui consiste à déporter - parce que dans les propos de Maria Lova Belova, elle revendique en kidnapper 700.000”, l’objectif est selon lui que “l'Ukraine n'ait pas de futur, parce qu'il n'y a plus d'enfants”.
“C'est une terreur pour tous les parents” , rapporte-t-il encore. “Les kidnappings se font dans les pouponnières, dans les maternelles, dans les écoles communales. Ils sont organisés par l'armée, notamment, et par les milices comme Wagner” , explique-t-il, évoquant “un programme pour les bébés, un programme pour les enfants, un programme pour les adolescents” . Ces derniers sont habillés d’uniformes “avec des écussons russes sur le côté” et “les enfants les plus en âge de devenir des adultes, c'est-à-dire ceux qui ont 16-17 ans, sont immédiatement placés dans des écoles militaires pour devenir des futurs soldats du régime” .
Le roman sera publié “gratuitement en ligne, en traduction russe” dès qu’elle sera achevée, “je l’espère avant la fin de l’année”, précise Marc Levy. “Un éditeur de La Résistance va le distribuer en version papier” et “je me rendrai très bientôt à Kiev pour la sortie du roman en ukrainien”.
L'équipe Marion L'Hour, Production
L'invité de 7h50 du week-end Par Ali Baddou
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22 octobre 2023
Des secteurs de la gauche occidentale développent un récit selon lequel la Russie a été progressivement encerclée par l’OTAN, ce qui aurait « provoqué » Poutine
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Guerre en Ukraine : l’an II Chronique
L’Ukraine prépare sa contre-offensive par une série d’actions stratégiques et informationnelles auxquelles la Russie essaie de répondre. Employant la tactique du torero, Kyiv alterne frappes lointaines et coups de sonde savamment médiatisés. La chronique de Cédric Mas, historien militaire.
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Le magazine « Pièces à conviction » enquête, à charge, sur les volets les plus sulfureux et coûteux du dossier Areva, et le rôle d'Anne Lauvergeon, qui a incarné le nucléaire français durant une décennie.
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L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté samedi sur le risque d'un « grave accident ...
Connu / TG le 7/05/23 à 23:18
Lors du sommet UE-Ukraine qui se tiendra le 3 février à Kiev, un accord entre l’Union européenne et l’Ukraine portant sur un partenariat stratégique sur les énergies renouvelables doit être annoncé. Selon une copie du projet du partenariat qui a fait l’objet d’une fuite, la France et la Hongrie déploient tous leurs efforts en sous-main […]
Connu / TG le 30/01/23 à 17:34
Durée de lecture : 10 minutes - Clés : Énergie Ukraine
L’Allemagne est contrainte, en urgence, de miser sur des énergies fossiles dont elle veut pourtant se débarrasser. Quitte à mettre en danger ses objectifs climatiques. [2/4]
David Dresen a des raisons de se réjouir. Sa coquette maison de briques rouges, typique de la campagne rhénane, ne sera pas détruite. Par un accord passé au mois d’octobre avec les autorités, le géant allemand de l’énergie RWE a renoncé à exploiter le sous-sol riche en charbon de Kuckum, son village natal, ainsi que celui de quatre autres communes avoisinantes. L’aboutissement d’un long combat pour la famille Dresen.
Pourtant, David est « en colère », « extrêmement déçu ». À quelques kilomètres de chez lui, son compagnon de lutte, l’agriculteur Eckardt Heukamp, n’a pas eu sa chance. Le dernier habitant du hameau de Lützerath a bel et bien été exproprié. La localité doit être rasée cet hiver pour agrandir la mine à ciel ouvert de Garzweiler II. « Avec cet accord, le gouvernement autorise RWE à extraire 280 millions de tonnes de charbon supplémentaires d’ici 2030, déplore David Dresen, devenu le porte-parole de l’association Alle Dörfer bleiben (Tous les villages restent). Cela revient à dire adieu à l’engagement de l’Allemagne de contenir le réchauffement planétaire à 1,5 °C. » Garzweiler II est l’une des 425 « bombes climatiques » mondiales, selon les scientifiques.
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Pour tenir ses objectifs climatiques, Berlin s’est engagée à fermer Neurath ; sur ses sept unités de production, deux ont cessé de produire. Trois autres étaient censées les rejoindre cette année. Mais il n’en sera rien. L’accord du mois d’octobre permet à RWE d’exploiter les unités C, D et E de Neurath jusqu’en mars 2024.
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décision ... prise par le parti ... les Verts, membres de la coalition tripartite qui dirige l’Allemagne depuis un an, aux côtés des sociaux-démocrates du SPD et du parti de droite libérale FDP. Du côté du gouvernement, on assume. « C’est une décision amère, mais indispensable », selon l’écologiste Robert Habeck, ministre fédéral de l’Économie et du Climat. Hors micro, des interlocuteurs nous glissent que les autorités ne veulent pas prendre le risque de se fâcher avec un acteur aussi puissant que RWE, appelé à jouer un rôle majeur dans l’éolien marin et l’hydrogène vert.
L’Allemagne « appuie sur tous les boutons »
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Claudia Kemfert de l’Institut pour la recherche économique (DIW). Freinées sous les gouvernements Merkel, les renouvelables représentent aujourd’hui moins de la moitié du mix électrique allemand — encore trop peu pour répondre à une augmentation massive et soudaine de la demande. En outre, aucun parc photovoltaïque ou éolien ne fait partie de la « réserve de sécurité » dont l’Allemagne dispose en cas de coup dur.
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« À court terme, garantir l’approvisionnement en énergie est la mission prioritaire de l’Allemagne », a expliqué le 22 novembre Robert Habeck
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En cause, notamment : les défaillances du parc nucléaire français, qui enregistre une production au plus bas depuis trente ans. Pour compenser, l’Allemagne doit produire plus. Depuis le début de l’année, elle a exporté massivement vers la France (15 térawattheures, TWh)
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« Au troisième trimestre, il a manqué plus de 30 TWh français sur le marché européen », observe Bruno Burger, chercheur à l’institut Fraunhofer et créateur du site Energy Charts. À Berlin, on s’inquiète de voir EDF repousser la réouverture de ses centrales et on redoute de devoir compenser d’autant plus longtemps le déficit français.
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En complément du charbon, les écologistes ont aussi, après des débats houleux, accepté de jouer les prolongations avec le nucléaire. Le parlement a donné son feu vert à une exploitation des trois dernières centrales nucléaires du pays au-delà du 31 décembre 2022, date fixée initialement pour la fin définitive de l’atome. Représentant moins de 5 % du mix électrique actuel, les trois sites fonctionneront jusqu’au 15 avril 2023, le temps d’épuiser les barres de combustibles entamées.
« On saute sur n’importe quelle source d’énergie »
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talon d’Achille de l’Allemagne : son addiction au gaz naturel russe, bon marché et acheminé directement par gazoduc. Dépendante de cette énergie fossile pour son industrie et le chauffage, la première économie d’Europe se voit aujourd’hui contrainte non seulement de faire tourner davantage de centrales à charbon pour économiser la ressource, mais aussi de courir après une alternative encore plus polluante : le gaz naturel liquéfié, issu notamment de la fracturation hydraulique aux États-Unis.
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« J’ai le sentiment que le gouvernement cède à la panique, déplore Constantin Zerger, expert en énergie de l’association environnementale Deutsche Umwelthilfe
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Le déploiement des renouvelables doit aller trois fois plus vite qu’auparavant, pour viser un mix électrique renouvelable à 80 % d’ici huit ans. Les infrastructures liées aux renouvelables sont désormais classées d’« intérêt public majeur »
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plan de sobriété énergétique : corrigée des variations saisonnières, la consommation d’électricité a baissé de 7,5 % en octobre par rapport à l’an passé
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Dans le bassin minier rhénan, les autorités ont avancé la fin de l’exploitation du charbon à 2030, contre 2038 auparavant.
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pour remplacer à terme le gaz naturel, le gouvernement assure que les futurs terminaux méthaniers pourront être utilisés pour approvisionner l’Allemagne en hydrogène vert. « La coalition au pouvoir a fait plus en un an pour la transition énergétique que les gouvernements précédents en dix ans », juge le climatologue Manfred Fischedick. La stratégie emporte l’adhésion : 86 % des Allemands sondés sont favorables à davantage de renouvelables.
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« Les premiers effets ne seront vraiment visibles qu’à partir de 2024-2025 », souligne toutefois Muriel Gagnebin, experte en énergie du groupe de réflexion Agora Energiewende
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Pas de quoi rassurer les défenseurs du climat. La Deutsche Umwelthilfe de Constantin Zerger a déposé un recours contre le gazoduc en construction pour connecter le terminal GNL de Wilhelmshaven au réseau national. Quant à David Dresen, il espère encore faire plier les autorités pour éviter la destruction du hameau de Lützerath. Dans une pétition, 10 000 personnes se sont déclarées prêtes à lui prêter main forte. Au rythme actuel, l’Allemagne manquerait « largement » ses objectifs climatiques en 2030, alerte le comité d’experts pour le climat mandaté par le gouvernement.
Ndlr : que représente 15TWh de conso élec en Fr. ? ACT
Dans le cadre de l’accueil d'une délégation ukrainienne à l'Assemblée nationale, l’intergroupe NUPES organise ce mercredi ...
Connu / TG du 30/11/22 à 10:40
ukrain(ien)(n)(e)(s)
[07/09/2022 15:31]
En pièce jointe et au lien ci-dessus, une note d’information de l’IRSN sur la centrale ukrainienne de Zaporizhzhya
Cette note est également disponible en suivant le lien
Pour ceux qui disent que la centrale est sous contrôle... elle est surtout sous d'intenses bombardement depuis plus d'un mois... la roulette russe tourne à plein...
Clés : Gauche Ukraine Russie
Crédits : ALAIN JOCARD/AFP - JACQUES DEMARTHON/AFP
Delphine Batho et Bastien Lachaud exposent deux visions divergentes des événements actuels et des façons pour la gauche d'y réagir.
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La guerre en Ukraine révèle des schismes dans chaque famille politique. Les partis de gauche ne sont pas épargnés. Par-delà les prises de position officielles des candidats à la présidence de la République, deux visions divergent. Il y a d’abord celle défendue dans nos colonnes par Delphine Batho, députée et présidente de Génération écologie. Nombreux sont ceux qui, comme elle, jugent légitime qu’une démocratie se défende les armes à la main face à l’impérialisme russe. Ils sont favorables à un soutien actif, y compris militaire, à la résistance ukrainienne. La seconde est portée dans ces pages par Bastien Lachaud, député La France insoumise, pour qui la voie diplomatique est la seule alternative à la guerre, particulièrement face à un agresseur qui n’hésite pas à brandir la menace nucléaire. Reste une interrogation : la France est-elle encore capable de faire entendre sa voix singulière sur la scène internationale et de jouer les médiatrices ?
Delphine Batho députée des Deux-Sèvres, coordinatrice nationale de Génération écologie, porte-parole de Yannick Jadot.
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Bastien Lachaud Député la France Insoumise de la Seine-Saint-Denis, Membre de la commission de la défense nationale et des forces armées.
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Europe Entretien
Étienne Balibar : « Le pacifisme n’est pas une option »
Face à ce qu’il définit comme « une guerre européenne », le philosophe imagine ce qui pourrait faire reculer Poutine : l’aide à la résistance du peuple ukrainien, mais aussi au peuple russe dissident – seul moyen d’éviter une « reconstitution des blocs ».
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l’Otan aurait dû disparaître à la fin de la guerre froide, en même temps que le Pacte de Varsovie. À cette époque, l’Occident a pensé qu’ayant gagné la guerre des « systèmes », il fallait qu’il engrange les fruits de cette victoire sur tous les terrains : économique, idéologique, militaire. Parmi les choses qu’il a gardées, il y a l’Otan, qui avait des fonctions externes, mais aussi et peut-être surtout celle de discipliner, pour ne pas dire domestiquer le camp occidental.
Tout cela est certes lié à un impérialisme : l’Otan fait partie des instruments qui garantissent que l’Europe au sens large ne dispose pas d’une véritable autonomie géopolitique par rapport à l’empire américain. C’est une des raisons du maintien de l’Otan au-delà de la guerre froide. Et les conséquences en ont été catastrophiques pour le monde entier.
L’Otan a consolidé les dictatures dans sa propre zone d’influence, couvert ou toléré toutes sortes de guerres, dont certaines affreusement meurtrières, comportant des crimes contre l’humanité. Ce qui se passe en ce moment ne me fait pas changer d’avis sur ce point.
Cependant, l’agressivité russe est bien réelle, et pour les citoyens des pays baltes, par exemple, la seule protection, apparemment, c’est l’Otan. Ils ont 30 ou 40 % de russophones. L’Empire russe a toujours voulu l’accès à la mer, au Nord et au Sud, et Riga peut tout à fait craindre le sort de la Crimée. La Pologne, c’est peut-être déjà un autre problème, où entre une grande part de nationalisme héréditaire, en même temps que le traumatisme du pacte germano-soviétique…
Le mieux serait que l’Europe soit suffisamment forte pour protéger son propre territoire, et qu’on dispose d’un système de sécurité international effectif – c’est-à-dire l’ONU démocratiquement rénovée, libérée du droit de veto des membres permanents.
Or, plus l’Otan monte comme système de sécurité, plus les Nations unies descendent. Au Kosovo, en Libye et surtout en Irak en 2003, l’objectif des États-Unis et de l’Otan dans leur foulée a été de casser les capacités de médiation, de proposition, de règlement et de justice internationale des Nations unies.
Étienne Balibar, le 3 mars 2022, chez lui à Paris. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Si l’on se pose la question des garanties que des peuples peuvent avoir contre des agressions, l’Otan est le dernier bâton auquel ils peuvent se raccrocher dans certains cas. Mais ce n’est pas l’idéal, c’est le moins qu’on puisse dire. Car, avec la « protection » de l’Otan arrive l’incorporation au conflit stratégique des impérialismes mondiaux.
Pour revenir à la question, je pense que c’est évidemment un prétexte de la part de Poutine. Ce n’est pas une agression de l’Otan qui a poussé Poutine à la guerre. Mais qu’il y ait eu depuis 1991 une politique systématique de grignotage de positions autour de la Russie, il suffit de regarder la carte pour comprendre que c’est vrai.
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Il est difficile d’être internationaliste quand le nationalisme triomphe, mais il y a une petite brèche par où l’internationalisme s’infiltre : c’est la solidarité avec les peuples, qui sont d’un côté et de l’autre du champ de bataille.
Cela me paraît d’autant plus vital que nous avons chez nous nos propres nationalistes ou « souverainistes », subventionnés ou inspirés par Poutine. Eux aussi forment paradoxalement une sorte d’Internationale.
Mais mon obsession du moment, c’est de savoir comment pratiquer l’unité des contraires : faire la guerre à l’armée russe et à Poutine, puisqu’il nous l’impose, et penser un au-delà de cette guerre, qui n’est pas la reconstitution des blocs. L’objectif, à terme, n’est pas seulement que Poutine recule. Il y a un objectif politiquement plus intéressant : c’est que son peuple se débarrasse de lui.
Et un autre encore plus ambitieux : inventer la grande Europe multilingue, multiculturelle, ouverte sur le monde. Ne pas faire de la militarisation de l’Union européenne, si inévitable qu’elle paraisse à court terme, le sens de notre avenir. Éviter le « choc des civilisations », dont nous serions l’épicentre.
Ndlr : son analyse ne valide-t-elle pas la position de JLM ? ACT
53 minutes è
Assistons-nous à un basculement de l'ordre mondial ? Quels enjeux culturels derrière le bruit des armes ? Débat avec l'un des grands spécialistes de la Russie, l'historien et théologien Jean-François Colosimo.
Le duel Natacha Polony, Gilles Finchelstein du samedi 05 mars 2022
Légende du visuel principal: Jean-François Colosimo, historien, spécialiste de la Russie et de l’orthodoxie, auteur de «L’Apocalypse russe. Dieu au pays de Dostoïevski» (Fayard)
Les invités Jean-François Colosimo, Président du Centre national du livre, théologien, spécialiste du monde orthodoxe
L'équipe Ali Baddou Journaliste Natacha Polony Journaliste Gilles Finchelstein Directeur de la fondation Jean Jaurès Mathilde Khlat Programmatrice Marie Merier Réalisatrice
Thèmes associés Info Idées international Politique Russie Guerre en Ukraine
Tr.: ... l'église orthodoxe, les empires russe, turc/Otoman, la guerre de crimée du 19ème siècle ...
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Le samedi 5 mars 2022, plusieurs élus insoumis étaient rassemblés autour de Jean-Luc Melenchon pour rendre hommage à Jean Jaurès sur le lieu où il fit son dernier discours pour la paix avant d’être assassiné.Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a ensuite fait un point presse dans lequel il a expliqué que Jaurès avait compris quelle horreur représente la guerre. Il a fait le parallèle avec le moment tendu et dangereux que représente pour l’Europe la guerre d’Ukraine où il existe un risque nucléaire.
Jean-Luc Melenchon a rappelé que la Russie est un pays capitaliste, prédateur et violent dirigé par des oligarques. Il a expliqué que la guerre d’Ukraine contenait une bataille pour l’accès aux matières premières. Il a répété que les Russes portent la responsabilité du déclenchement d’une guerre qui ramène à un ordre du monde dominé par la raison du plus fort et du plus violent. Il a aussi dit de nouveau qu’une France non-alignée comme il la souhaite ne veut pas dire une France neutre et qu’il était pour sa part engagé dans le refus de l’invasion de l’Ukraine.
Le candidat de l’Union populaire a rappelé qu’il alerte depuis plus de 15 ans sur la question des frontières en Europe. Il a aussi répété qu’il existe des conflits sur les frontières en Europe. Il a pointé du doigt la question du danger nucléaire avec les batailles qui ont lieu en Ukraine autour de réacteurs nucléaires. Il a expliqué qu’une contamination du principal fleuve ukrainien contaminerait la Méditerranée. Il a fait la proposition d’une mise en place de forces d’interposition de l’ONU sur la centrale de Zaporijjia qui est l’objet d’une bataille.
Enfin, Jean-Luc Melenchon a répondu aux questions des journalistes concernant l’envoi d’armes en Ukraine ou encore à propos de la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron.
#Poutine #GuerreUkraine #HistoireUkraine - 258 391 vues - 5,3 k - 425 k abonnés - 1 122 commentaires
🇺🇦L’invasion de l’Ukraine par la Russie – Histoire et conséquences. Émission spéciale du Dessous des cartes. Cartes à l'appui, Émilie Aubry revient sur l’histoire de la relation Russie-Ukraine. Avec deux experts - Thomas Gomart, directeur de l’IFRI et Anna Colin-Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques-, elle analyse les conséquences géostratégiques de la guerre et l'évolution de l’identité européenne des Ukrainiens.
Magazine (France, 2022, 26mn)
0:00 Intro - Dessous des cartes - Spécial Ukraine
1:13 Géographie de l'Ukraine
1:53 La carte des langues en Ukraine
2:26 Histoire de la relation Ukraine-Russie
6:10 L'Ukraine au XXIe siècle
6:49 La révolution orange 2014
11:31 Interview Anna Colin-Lebedev
11:53 L"identité du peuple ukrainien
13:08 Le peuple ukrainien pro-européen
15:35 Interview Thomas Gomart
15:53 Pays frontaliers de l'Ukraine
16:34 Les États baltes et l'OTAN
18:39 Les armées de l'UE
20:12 Les pays pro-russes
21:56 Relations Chine-Russie
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Discours de Jean-Luc Mélenchon sur la guerre en Ukraine prononcé le 1er mars 2022 – Voici la retranscription de son intervention :
« Prenons de la hauteur pour mesurer le désastre dans lequel nous sommes plongé ce moment.
· Le GIEC annonce des changements irréversibles dans le climat : la moitié de l’humanité et de la biodiversité sont menacés. Mais nous sommes cloués dans un conflit qui peut dégénérer en guerre nucléaire détruisant plus vite encore toute l’humanité.
· James Webb, le plus puissant télescope que l’humanité ait jamais construit, est entré en fonction aux limites de l’orbite de notre planète.
Mais il nous faut avoir notre priorité est de surveiller depuis l’Espace des mouvements de blindés.
L’humanité est ainsi plongée dans une régression consternante.
Car en une nuit d’invasion le gouvernement nationaliste de la Russie vient de nous ramener au 19éme siècle, quand les différents entre les puissances se réglaient par la guerre. De nous ramener au 20eme siècle quand toute guerre en Europe devenait mondiale.
Quelles que soient les causes de l’invasion de l’Ukraine, rien ne peut l’excuser. Ni la relativiser.
La menace que contient cette invasion – celle d’une guerre mondiale totale. Et cela en fait un crime contre l’intérêt général humain de notre temps. Le gouvernement de monsieur Poutine en porte la totale responsabilité puisque c’est lui et personne d’autre qui est passé à l’acte.
De la sorte, la politique est faite de réalité. De fait, l’honneur de la condition humaine est dans la résistance des ukrainiens. Mais elle est aussi dans celle des Russes eux-mêmes, qui manifestent contre la décision de guerre de leur propre pays.
Ils témoignent pour l’aspiration universelle à la paix. Leurs manifestations nous donnent un modèle d’action. Elles minent politiquement la cohésion de l’appareil du gouvernement russe.
Dès lors ne l’oublions jamais : le peuple russe n’est pas notre ennemi. Nous, français, ne le confondons pas avec le régime nationaliste qui est en place.
Nous savons désormais dans quelle alternative nous sommes enfermés.
Aucune participation à la guerre ne pourrait rester limitée. Action et réaction s’enchaineraient implacablement et sans limite.
Face à une puissance nucléaire comme la Russie, la destruction nucléaire générale serait l’horizon prévisible. D’ailleurs monsieur Poutine n’a pas hésité à en menacer lui-même le monde. Dès lors, si frustrant que cela soit, le seul chemin rationnel est celui de la paix. Il porte un nom clair: la désescalade.
Si frustrant que ce soit, l’alternative reste simple : ou bien la diplomatie ou bien la guerre totale. Tout doit aller à la diplomatie et rien – si peu que ce soit – à la guerre.
Méfions-nous des solutions improvisées et des conforts de postures. Les moyens que nous employons ne doivent jamais pouvoir se retourner contre nous.
· Pourtant je regrette que l’union européenne a décidé de, je cite, « fournir des armements nécessaires à une guerre » selon les termes du commissaire Josep Borrel chargé des relations extérieures. Cette décision ferait de nous des co-belligérants. Un engrenage s’enclenche. Avec quelle légitimité ? Quand notre parlement l’a-t-il décidé ? Pourquoi avoir rompu ce que le commissaire Borrel a lui-même qualifié de « tabou de l’histoire de l’union » à savoir « ne jamais fournir d’armes à des belligérants » ?
· Orienter ces armes à partir de la Pologne, terre d’OTAN, n’est-ce pas se mettre à la merci de toutes les provocations des parties prenantes au conflit ?
· Couper le circuit financier Swift n’est-ce-pas engager une escalade mondiale en poussant russes et chinois à utiliser désormais exclusivement leur propre circuit ? Quel avantage pour la paix ?
Mieux vaudrait plutôt prendre une initiative diplomatique radicale.
C’est-à-dire accepter de traiter franchement, directement le fond du problème posé : la sécurité de chaque nation en Europe. Cette question est restée ouverte après l’implosion de l’URSS, puisque pour la première fois dans l’histoire contemporaine un empire s’est effondré sans qu’on discute les nouvelles frontières.
C’est possible. L’outil existe. Il faut pour cela ouvrir une session extraordinaire de l’Organisation de la sécurité et de la coopération en Europe (OSCE) organisation créée pour cela par les accords d’Helsinki en 1975. Ce moyen existe. Déclenchons le.
La solution existe aussi. C’est la proclamation de la neutralité de l’Ukraine. Le président Zelensky s’y est dit officiellement prêt. D’ailleurs cette neutralité avait été adoptée par le parlement de l’Ukraine en 1990 le jour du vote de sa déclaration de souveraineté par 339 voix contre 5. Cette déclaration dit, je cite que l’Ukraine « déclare solennellement son intention d’être un État perpétuellement neutre qui ne participe à aucun bloc militaire.
Retrouvez la suite de cette retranscription sur le blog : https://melenchon.fr/2022/03/01/guerre-en-ukraine-intervention-de-jean-luc-melenchon-a-lassemblee-nationale-2/
J’ai été à la fondation du Front de Gauche. J’ai été l’un des cofondateurs de cette organisation en 2005, et depuis j’ai toujours été considéré comme «l’un de ses leaders». En tout cas j’ai été élu à tous les organes de direction de toutes les Assemblées du Front de Gauche. J’ai partagé avec cette organisation les succès des manifestations de 2012, puis les années d’interdiction et de répression. Je prends la responsabilité de toutes les actions que nous avons menées, de toutes les mesures que nous avons prises au cours de ces 17 années. Et ce jusqu’à hier.
Aujourd’hui je quitte cette organisation. Bien sûr c’est lié à la guerre. Aujourd’hui, après d’âpres discussions, le Conseil du Front de Gauche a adopté à la majorité une résolution sur ce qui se passe en Ukraine. En dépit de toutes les manœuvres rhétoriques, cette résolution signifie le soutien à cette guerre criminelle. La résolution alternative que j’ai proposée et qui condamne catégoriquement la politique impérialiste du pouvoir russe n’a reçu que 20% des voix. Après cela, je ne peux plus rester membre du Front de Gauche.
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Loin d’être limités comme le laisse entendre la direction du groupe, les intérêts de TotalEnergies en Russie sont absolument cruciaux quant à l’avenir industriel et financier du groupe, comme le montrent les données disponibles.
Face à l’invasion de l’Ukraine, le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a d’abord tenté de minimiser l’importance des activités de son groupe en Russie : « 3 à 5% de ses revenus totaux ». Suite aux décisions de Shell, BP, Eni, Equinor et désormais Exxon, de se séparer de leurs participations dans plusieurs projets communs avec des entreprises russes, TotalEnergies a refusé d’en faire autant, se limitant à annoncer ne plus investir dans de nouveaux projets, tout en affirmant rester en Russie (1).
Le T-lab et l’Aitec montrent dans une note, disponible en français et anglais, que les intérêts de TotalEnergies en Russie sont bien plus significatifs que ne le laisse entendre la communication de crise de la direction de TotalEnergies. Les intérêts russes de TotalEnergies, notamment gaziers, ont même vocation à s’étendre très fortement dans les années à venir, pour occuper une place prépondérante : sans la Russie, c’est sans doute le coeur même de la stratégie industrielle de TotalEnergies qui perd son sens.
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Connu / https://twitter.com/AitecIPAM/status/1499398739869388813
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Maxime Combes #AlloBercy a aimé AITEC @AitecIPAM · 7h
Dans cette note que nous co-publions avec le @transfolab, les auteurs montrent que les intérêts de @TotalEnergies en Russie sont bien plus importants que ne le laisse penser sa direction, pouvant ainsi expliquer son refus de quitter la Russie comme le font d'autres majors.
Citer le Tweet t-lab @transfolab · 8h
[Nouvelle note] Quels sont les intérêts de @TotalEnergies en Russie ?
Selon les données disponibles que nous avons compulsées, ils sont absolument cruciaux car ils représentent la clé de voûte de l'avenir industriel et financier de @TotalEnergies
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Le candidat de l’Union populaire a une nouvelle fois condamné l’agression militaire de Vladimir Poutine en Ukraine et a déploré la situation dramatique à laquelle est confrontée le peuple ukrainien. Il a appelé à frapper fort les oligarques russes pour déstabiliser le régime russe, notamment en saisissant leurs avoirs en France.
Jean-Luc Mélenchon a expliqué que deux choses manquaient au discours d’Emmanuel Macron. Premièrement, une prise d’initiative diplomatique forte dans le cadre de l’OSCE pour discuter de la sécurité collective en Europe. Deuxièmement, une mesure de blocage des prix pour faire face au risque de leur envolée à cause du conflit en cours.
Sur la question de la livraison d’armes à l’Ukraine, Jean-Luc Mélenchon a appelé à éviter tout ce qui pourrait faire de notre pays une partie-prenante du conflit comme belligérant. Le candidat à l’élection présidentielle a appelé à isoler le chef d’État russe sur la scène mondiale, et a salué l’écrasante majorité de pays à l’ONU ayant voté en faveur de la condamnation de la guerre russe en Ukraine.
Jean-Luc Mélenchon a rappelé que cela fait maintenant 14 ans que le différend entre la région russophone et le reste de l’Ukraine est en cours. Il a rappelé la responsabilité américaine dans la situation tout en soulignant que Poutine portait seul la responsabilité du déclenchement de la guerre.
Le candidat de l’Union populaire à la présidentielle a refusé catégoriquement la perspective d’une guerre nucléaire. Et a une nouvelle fois dénoncé les va-t-en-guerre et la surenchère guerrière omniprésente dans notre pays. Il a eu des mots forts en affirmant qu’il refusait que l’on se fasse collectivement à l’idée que la guerre est inéluctable. Il a dit vouloir être l’entraîneur du camp de la paix.
Jean-Luc Mélenchon a salué la responsabilité du président de la République refusant d’entrer en guerre avec la Russie, la responsabilité d’Emmanuel Macron quant au vocabulaire employé pour ne pas risquer l’escalade, responsabilité qui contraste avec le dérapage de son ministre de l’Économie sur la “guerre économique” avec la Russie.
Le candidat de l’Union populaire a qualifié le président russe d’«autocrate». Il s’est posé une nouvelle fois, au lendemain de son discours contre la guerre à l’Assemblée nationale, comme le candidat du camp de la paix. Il a appelé chacun à être vigilant quant aux mots employés face à la gravité de la situation afin de garantir toujours la possibilité d’une sortie du conflit et le retour de la paix en Europe.
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Jean-Luc Mélenchon était l’invité de LCI ce mercredi 2 mars 2022 pour réagir à l’allocution d’Emmanuel Macron sur la guerre russe en Ukraine.
Il a dit partager la condamnation de l’invasion russe faite par le chef de l’État ainsi que le constat d’Emmanuel Macron d’un risque d’explosion des prix en France due au conflit. Le leader des insoumis a rappelé une de ses mesures d’urgence sociale plus que jamais nécessaire dans le contexte : le blocage des prix de l’énergie et des produits de première nécessité.
Face au parti des va-t-en-guerre en France, Jean-Luc Mélenchon s’est posé en défenseur du camp de la paix. Le leader des insoumis a dit approuver le président quand ce dernier refuse la guerre avec le peuple russe. Et a rappelé avoir été hué pour avoir défendu la paix à l’Assemblée nationale. Il a en revanche expliqué sa divergence avec Emmanuel Macron sur le plan diplomatique et a appelé à ouvrir une discussion sur les frontières sous l’égide de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a appelé à prendre des mesures fortes pour confisquer tous les biens des oligarques russes en France, y compris les appartements et les villas, pour que ces derniers finissent par mettre la pression à Poutine. Frapper fort les oligarques russes pour déstabiliser le président de la Fédération de Russie en interne : voilà l’un des objectifs prioritaires à poursuivre pour Jean-Luc Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon a également salué le courage du peuple russe qui manifeste contre la guerre malgré l’interdiction de manifester en Russie.Il a appelé une nouvelle fois à la désescalade et à mettre fin de toute urgence au « martyr » qu’est en train de subir le peuple ukrainien sous les bombes.
Enfin, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a rappelé que de la situation internationale découlait la question de la souveraineté de la France : sa souveraineté énergétique, sa souveraineté alimentaire, mais également sa souveraineté sur la question cruciale de l’eau. Autant de combats que Jean-Luc Mélenchon porte de longue date et sur lequel les Français devront trancher par leurs votes à l’élection présidentielle.
#LCI - 19 814 vues - 1,3 k - 46,4 k abonnés - 382 commentaires
Adrien Quatennens était l'invité ce mardi 1er mars d'Elizabeth Martichoux sur #LCI.
L'entretien a porté sur l'actualité relative à la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Notre position est la suivante : la France doit jouer la partition de la diplomatie pour concourir à la désescalade. Pour se faire, elle doit être indépendante et non-alignée pour être au service de la paix.
Le député du Nord et coordinateur de la France insoumise a de nouveau fait connaître la position de Jean-Luc Mélenchon et a dénié les accusations de mansuétude à l'égard de Poutine et de la Russie de la part de certains candidats à la présidentielle. Il juge ces interventions comme étant des tentatives d'instaurer des polémiques "au ras des pâquerettes."
Il a enfin évoqué tous les sujets, extrêmement importants, de la campagne présidentielles : partage des richesses, augmentation des salaires et des minimas sociaux, relance de l'activité et de l'emploi et planification écologique.
#CàVous - 387 vues - 57 - 45,8 k abonnés - 10 commentaires
Ce lundi 28 février, Adrien Quatennens était l'invité de l'émission C à Vous sur France 5.
L'émission a majoritairement porté sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Le député du Nord et coordinateur de la France insoumise a rappelé la position de Jean-Luc Mélenchon, qui est celle d'une France non-alignée aun service de la paix.
#4 DES TENDANCES - 396 978 vues - 7,4 k - 414 k abonnés - 589 commentaires
🇺🇦Jeudi 24 février 2022 - La Russie attaque l’Ukraine. Le Dessous des Cartes vous propose une présentation géographique de l’Ukraine pour mieux comprendre le cadre dans lequel se déroule cette tragique actualité.
Ce jeudi 24 février, à 6h du matin heure locale, le président russe Vladimir Poutine a annoncé qu’il allait entreprendre une “opération militaire spéciale” contre l'Ukraine. Dans les heures qui ont suivi cette déclaration de guerre, de nombreuses cibles civiles et militaires ont été visées par l’armée russe à travers tout le pays, jusque dans Kiev même. Une invasion caractérisée de l’Ukraine par la Russie qui aurait déjà causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Alors que la situation évolue de manière dramatique d’heure en heure, faisant ressurgir le spectre de la guerre pour l’Europe toute entière, le Dessous des Cartes vous propose une présentation géographique de l’Ukraine pour mieux comprendre le cadre dans lequel se déroule cette tragique actualité.
#Ukraine #Russie #Poutine - Magazine (France, 2021, 12mn)
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Le jeudi 24 février, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission spéciale Ukraine sur France 2.
Il a rappelé que depuis 2014, il avait lancé l’alerte sur le fait que les Russes n’accepteraient jamais que l’OTAN s’étendent jusqu’à leurs frontières. Il a dénoncé la mise en place, du fait de l’action militaire des Russes, d’un rapport de force pur et simple. Mais il a aussi rappelé
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a expliqué qu’il fallait que la France défende des objectifs clairs et simples en Ukraine : cessez-le-feu, retrait des troupes russes et discussion sur la sécurité en Europe dans le cadre de l’OSCE. Il a rappelé que l'OTAN avait son rôle dans l'augmentation des tensions.
Jean-Luc Melenchon a rappelé qu’il n’avait jamais soutenu Poutine, contrairement à ce qu’affirme sur le sujet une petite musique politique et médiatique. Il a dit que dès que quelqu’un s’oppose à un raisonnement qui semble évident en matière de politique internationale, il est immédiatement traité en agent de l’ennemi. Il a réaffirmé avec vigueur qu’il ne soutient jamais quelqu’un qui franchit une frontière par la force.
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Le jeudi 24 février 2022, Jean-Luc Melenchon était l’invité d’Antenne Réunion pour évoquer la situation en Ukraine après l’invasion russe, mais aussi les raisons de sa présence dans l’île pour la campagne présidentielle.
Concernant la situation en Ukraine, Jean-Luc Melenchon a parlé d’un tournant de l’Histoire. Il a expliqué qu’on ne pouvait accepter que les Russes entrent en Ukraine, ni que les conflits se règlent par la force. Il a dit que la France devait être à l’initiative pour un cessez-le-feu et un retrait des russes, mais aussi pour l’organisation d’une conférence sur la sécurité en Europe dans le cadre de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe).
Jean-Luc Melenchon a ensuite parlé des raisons de sa venue sur l’île de la Réunion. Il a notamment évoqué la question du blocage des prix de l’essence, qui existe sur l’île et a dit vouloir l’étendre à l’Hexagone. Il a aussi déclaré que depuis 30 ans, on avait pu voir que le marché créait le chaos et que l’État était quant à lui un facteur d’ordre. Il a par ailleurs plaidé pour la solidarité nationale et a expliqué que l’État devait prendre sa part des surcoûts de la route du littoral. Il a aussi défendu l’autonomie énergétique et alimentaire de La Réunion.
Enfin, le candidat de l’Union populaire a rappelé sa proposition de mettre en place un parrainage citoyen de 150.000 personnes pour l’élection présidentielle.
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Le 25 février 2022, Jean-Luc Mélenchon était l'invité du journal de 19h de Réunion La 1ère.
En déplacement à La Réunion dans le cadre de l'élection présidentielle, il a rappelé son attache politique importante sur l'île avec de nombreuses figures connues qui l'entourent : le député Jean-Hugues Ratenon, l'eurodéputé Younous Omarjee mais aussi la présidente de la Région Huguette Bello ainsi que la députée Karine Lebon qui soutiennent sa candidature. Il a appelé les Réunionnais à participer en nombre à son meeting prévu le 26 février à 15h (heure locale) à Saint-Denis (plus d'informations : https://melenchon2022.fr/2022/02/26/m...)
Jean-Luc Mélenchon s'est déclaré satisfait d'avoir enfin atteint les 500 parrainages nécessaires et a rappelé que bien que Marine Le Pen et Eric Zemmour soient des adversaires, il souhaitait les battre dans les urnes plutôt qu'à cause d'une formalité administrative. Il a souligné que cela enverrait un message au monde : que la France n'est pas un pays xénophobe.
Le candidat de l'Union populaire a également développé ses propositions sur le pouvoir d'achat. Il s'est dit pour l'augmentation du SMIC à 1 400€ mais aussi pour faire en sorte que pas une retraite ne soit en dessous de cette somme. Il a annoncé que s'il était élu il bloquerait les prix sur les produits de première nécessité comme cela existe déjà à La Réunion.
Enfin, interrogé sur la guerre en Ukraine menée par la Russie, Jean-Luc Mélenchon a rappelé que l'entrée des Russes en Ukraine était intolérable. Il a souligné que peu nombreux étaient ceux qui croyaient que Poutine interviendrait sur l'Ukraine même et qu'il avait cru ce que disait le président ukrainien Zelensky quand il a dit aux Américains qu'ils exagéraient et que le danger n'existait pas. Il a conclu l'émission en appelant à trouver une solution diplomatique avec la Russie pour faire cesser au plus vite cette guerre.
International Analyse - 497 commentaires
L’attaque de grande ampleur menée par les troupes russes en Ukraine, ce jeudi 24 février, nous fait basculer dans un autre monde. Les réactions des gouvernements ukrainien, occidentaux et chinois, mais également du peuple russe, détermineront lequel exactement.
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la Russie a déjà transgressé le principe d’intangibilité des frontières dans le Caucase et en Ukraine même, en soutenant les républiques séparatistes du Donbass et surtout en annexant la Crimée à son territoire en 2014. Mais l’ampleur de l’offensive fait cette fois-ci la différence.
Olivier Schmitt, professeur à l’université du Danemark du Sud, l’explique à Mediapart : « Jusque-là nous avions affaire à des opérations limitées. Or l’opération actuelle combine des moyens terrestres, maritimes et aériens, d’une importance telle qu’on peut raisonnablement supposer que l’objectif est Kiev, la capitale. On assiste à la double volonté d’une modification des frontières et d’un changement de régime. »
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les objectifs de « démilitarisation » et de « dénazification » invoqués par Poutine s’inscrivent dans un recours à la force qui s’accommode de justifications délirantes.
C’est l’une des différences avec la guerre d’Irak lancée par les États-Unis en 2003, sur la base de mensonges et sans mandat des Nations unies. « Jusqu’au bout, confirme Olivier Schmitt, le régime de George W. Bush a tenté d’obtenir une légitimité par ce biais, en s’inscrivant dans un jeu multilatéral. Ayant échoué, il a ensuite accumulé les arguments spécieux pour arguer de cette légitimité, par exemple en expliquant que les États-Unis et les pays ayant suivi représentaient une grande part de la richesse mondiale. Cette fois, Poutine n’en a rien à f… »
De fait, le président russe prouve là son mépris pour le droit international, et n’essaie de l’habiller d’aucune manière. Au passage, plusieurs principes endossés par l’État russe sont bafoués. En 1994, la Russie avait signé le mémorandum de Budapest, un protocole diplomatique par lequel elle s’engageait à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, en échange du renoncement de celle-ci aux armes nucléaires qui avaient été stationnées sur son territoire. La Russie avait également confirmé son adhésion aux accords d’Helsinki signés par l’URSS en 1975, incluant le droit des États à choisir librement leurs alliances.
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Gros bravo à Debbie pour son taff de recherche et Nina qui à réalisé cette vidéo !
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Sources :
Référence :
https://www.monde-diplomatique.fr/2022/02/TEURTRIE/64373
https://www.les-crises.fr/la-face-cachee-de-la-crise-ukrainienne/
1 - Histoire
https://www.les-crises.fr/comment-l-o...
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/201...
https://www.les-crises.fr/le-fmi-modi...
https://www.liberation.fr/planete/201...
Propagande de france inter : https://www.les-crises.fr/propagande-...
Site internet bloqué : https://www.les-crises.fr/ukraine-zel...
Acte nazi : https://www.les-crises.fr/les-episode...
Sanction : https://www.les-crises.fr/ukraine-nou...
Formation parachitiste etat unis ukraine : https://www.lexpress.fr/actualites/1/...
Drone de combat : https://www.rfi.fr/fr/europe/20211028...
2 - Gaz
Chancellier : https://www.lesechos.fr/industrie-ser...
Autriche : https://www.aa.com.tr/fr/politique/la...
power of siberia : https://www.voanews.com/a/power-of-si...
Dollar : https://blogs.mediapart.fr/le-cri-des...
Accord : https://www.france24.com/fr/20140521-...
Impérialisme chinois : https://www.monde-diplomatique.fr/202...
Complexe militaro-médiatique : https://www.monde-diplomatique.fr/199...
3 - Armée
Investissement : https://lactualite.com/actualites/joe...
Diplo : média pro-guerre : https://www.monde-diplomatique.fr/202...
4 - Mouvement sociale
Immigration : https://www.courrierinternational.com...
Racisme : https://www.lemonde.fr/europe/article...
Russie : https://www.radiosvoboda.org/a/rossij...
5 - Conclusion :
https://fr.crimethinc.com/2022/02/15/....
https://www.investigaction.net/fr/le-...
Autre source vidéo :
Reportage sur les sniper traduit par les crise.org : https://www.dailymotion.com/video/x1q...
Comment les USA choissisent le gouvernement ukrainien : https://www.youtube.com/watch?v=2-kbw...
Fabius sur l'ukriane post-maiden : https://www.dailymotion.com/video/x1g...
Ce que vous n'avez jamais entendu sur Cuba 🇨🇺 ( Version courte ) : https://www.youtube.com/watch?v=jQN-U...
00:00 : Intro
00:55 : 1 - Histoire
15:50 : 2 - Ukraine post-Maiden
22:33 : 3 - Le gaz
29:06 : 4 - Complexe militaro-industriel
33:19 : 5 - Le peuple
38:57 : 6 - Conclusion
43:24 : Outro
Chapitres
Intro
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1 - Histoire
0:55
2 - Ukraine post-Maiden
15:50
3 - Le gaz
22:33
4 - Complexe militaro-industriel
29:06
5 - Le peuple
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2 575 commentaires
Épinglé par Canard Réfractaire il y a 7 jours (modifié)
Eratum : Askip l'Ukraine c'est bien plus vieux que 1991, on aurait du dire "la dernière indépendance de l'Ukraine date de 1991". Paix et prospérité.)
Pour beaucoup de raison, cette grosse vidéo ne sera pas mise en avant par l'algo de youtube : hésitez donc pas à commenter, aimer et surtout à partager sur d'autres réseaux ! C'est le plus important.
Ca en attendant que ce genre de contenu passe à la télé, bien sur :3
Ndlr : il y est question aussi de nazisme en Ukraine, de ventes d'armes, de puissance énergétique, etc. Crédible ? ACT
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Le vendredi 24 février 2022, Jean-Luc Melenchon était l’invité de la matinale de France Info en direct depuis l’île de La Réunion où il est en déplacement pour sa campagne présidentielle.
Le candidat de l’Union populaire a de nouveau condamné l’attaque militaire de l’Ukraine par la Russie. Il a rappelé qu’il lançait l’alerte sur le sujet depuis 2014 et qu’il avait toujours plaidé pour qu’on ne franchisse pas les frontières par la force. Il a par ailleurs dénoncé l’impréparation de l’OTAN qui, alors qu’elle avait prévu une situation de cette nature, n’a rien fait pour se préparer à y faire face. Il a également dit que la France devait avoir des objectifs clairs : obtention d’un cessez-le-feu et d’un retrait des troupes russes, proposition d’une conférence sur la sécurité en Europe dans le cadre de l’OSCE. Il a dénoncé chez Poutine un dirigeant autocrate qui gouverne par la force. Il a dit que la France devrait prendre sa part dans l’accueil des réfugiés d’Ukraine.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé de sa campagne présidentielle. Il a remercié les élus qui lui ont apporté leur parrainage pour lui permettre d’être candidat. Il a par ailleurs expliqué qu’il donnerait son propre parrainage à un candidat ou une candidate qui en a besoin.
Le candidat de l’Union populaire a ensuite défendu son programme pour La Réunion. Il a appelé à retrouver une agriculture vivrière en protégeant les produits locaux et en développant la production destinée à l’alimentation. Il a aussi proposé d’étendre à l’Hexagone le système de blocage des prix qui existe en Outre-mer et en particulier à La Réunion où une conférence citoyenne décide des produits de première nécessité qui doivent faire l’objet d’un blocage. Plus largement, il a rappelé que « le marché c’est le chaos » et que les riches s’étaient enrichis même pendant la pandémie. Il a expliqué que sa présidence rétablirait l’équilibre en la matière.
Les forces russes ont pénétré près du dépôt de déchets nucléaires de Tchernobyl, où des combats avec les forces ukrainiennes ont éclaté.
...
Quelques jours avant que Vladimir Poutine ne désigne l’Ukraine comme une puissance nucléaire potentielle, une partie de la pres ...
Connu / tg 24/2/22 13:30
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Le 22 février 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence de presse à l'Assemblée nationale, après l'annonce faite par Vladimir Poutine de la reconnaissance des républiques de Donetsk et Lougansk dans le Donbass et la voie ouverte à une mise en cause des frontières par la force.
Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a condamné le coup de force russe. Il a expliqué que la position de la France ne pouvait pas être d'accepter qu'on touche aux frontières en Europe. Il a souligné le risque d'embrasement généralisé vers un conflit militaire d'ampleur sur le continent. Il a dit que cette « prise d'avantage » de Poutine se faisait après la mise en place d'un rapport de force de l'OTAN, de l'Europe et des États-Unis alors même qu'ils n'avaient pas les capacités de ce rapport de force. Il a par ailleurs évoqué la question gazière, au centre de cette montée des tensions, alors que les États-Unis veulent vendre leur gaz de schiste aux européens, pour l'instant dépendants du gaz russe. Il a répété qu'il ne fallait pas que l'Ukraine soit intégrée dans l'OTAN.
Jean-Luc Mélenchon a renouvelé sa proposition d'une conférence des frontières en Europe dans le cadre de l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) où siègent les États-Unis et la Russie. Il a expliqué que la voie de la paix exigeait un tel dialogue. Il a par ailleurs plaidé pour une réunion rapide du Conseil de Sécurité de l'ONU.
#LCI #EnTouteFranchise #Russie - 22 120 vues - 1,8 k - 45,5 k abonnés - 407 commentaires
Adrien Quatennens était l'invité ce dimanche 20 février 2021 d'Amélie Carrouër dans l'émission "En toute franchise" sur #LCI #EnTouteFranchise
Plusieurs sujets furent évoqués : la situation internationale, et en particulier les tensions en Ukraine. Le député du Nord a plaidé pour une France indépendante et non alignée, ni dans un camp, ni dans un autre.
afin qu'elle puisse jouer pleinement son rôle au service de la paix. La #Russie n’a pas à envahir l’#Ukraine. Les États-Unis n’ont pas à annexer l’Ukraine dans l’#OTAN
Il fut ensuite question du plan de l'Union populaire pour éradiquer la pauvreté, avec des mesures concrètes et immédiates pour y remédier, afin que personne n'aie à vivre sous le seuil de pauvreté.
Il a enfin évoqué la situation politique à moins de 50 jours du premier tour de l'élection présidentielle, et a rappelé que le vote efficace était le vote #Melenchon. Dans un appel aux abstentionnistes, il les a enjoint à se rendre aux urnes afin de ne pas laisser les électeurs de Macron à décider pour eux.
Il a enfin fait ce constat : le trou de souris s'élargit pour Jean-Luc Mélenchon. Si le peuple se mobilise, nous pouvons être au second tour, gagner cette élection et changer la vie pour toutes et tous.
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Le dimanche 20 février 2022, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Francis Letellier pour « Dimanche en politique » sur France 3.
Le candidat de l'Union populaire a d'abord parlé de la crise en Ukraine. Il a plaidé pour une France non-alignée et a précisé que ni la Russie ne devait entrer en Ukraine, ni les États-Unis d'Amérique ne devaient annexer l'Ukraine dans l'OTAN.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite défendu la mesure forte de son programme pour le pouvoir d'achat : l'augmentation du SMIC à 1400€ nets. Il a expliqué que cette augmentation aurait un effet général sur l'ensemble des salaires, mais aussi qu'il demanderait à ce qu'aient lieu des négociations annuelles par branche sur les salaires. Il a aussi rappelé que la France étant riche de sa consommation populaire, l'augmentation des bas salaires créerait de l'activité économique. Il a par ailleurs dit qu'il interdirait le travail détaché en France.
Le candidat de l'Union populaire a aussi parlé de ses mesures pour l'enseignement professionnel. Il a en particulier mis en avant sa volonté de faire des lycées polytechniques et de pousser les jeunes à passer le bac pro et le BTS. Il a rappelé le caractère indispensable de la formation pour réindustrialiser le pays. Il a aussi présenté sa proposition de mettre en place une allocation d'autonomie pour les jeunes de 1063 euros par mois qui s'appliquerait pour les étudiants de l'enseignement professionnel.
Jean-Luc Mélenchon a défendu sa stratégie dans l'élection présidentielle : convaincre sur la base de son programme. Il a expliqué que des gens de gauche comme de droite votaient pour lui, en particulier, pour les seconds, en s'appuyant sur sa proposition d'une France non-alignée chère aux gaullistes. Il a aussi dit qu'il était le seul candidat à proposer la 6e République et que si les gens voulaient l'obtenir, il fallait choisir son bulletin de vote. Interrogé sur son rapport aux communistes, il a rappelé qu'il leur avait tendu la main en proposant de remplacer la sortie du nucléaire, dans son programme, par un référendum sur le sujet permettant au peuple français de trancher la question.
Interrogé sur la chasse après un nouveau drame, le candidat de l'Union populaire a rappelé sa proposition simple : interdire la chasse le week-end afin de régler les conflits d'usage de la forêt. Il a a par ailleurs défendu l'interdiction des pratiques de chasse les plus cruelles.
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Ce 150e numéro de la Revue de la semaine est consacré exclusivement à la situation en Ukraine. Jean-Luc Mélenchon revient d'abord sur l'Histoire longue et explique l'origine de l'OTAN, le traité de l'Atlantique nord. Il rappelle que cette alliance militaire faisait face au Pacte de Varsovie qui liait par un accord militaire les pays de l'URSS. Il souligne le fait que l'OTAN a continué à exister alors même que l'URSS et le Pacte de Varsovie avaient disparu, et que les Nord-Américains ont ensuite élargi cette alliance militaire jusqu'au frontières de la Russie alors même qu'ils s'étaient engagés à ne pas le faire.
Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle parle ensuite des enjeux actuels dans la montée des tensions entre la Russie et les États-Unis d'Amérique. Il évoque notamment la question du gazoduc Northstream 2 et de la situation particulière de l'Allemagne dans le camp atlantiste. Il explique que les USA voient un enjeu particulier sur le sujet puisqu'eux-mêmes produisent du gaz de schiste et ont intérêt à trouver des marchés pour le vendre... et donc à limiter l'accès européen au gaz russe.
Enfin, Jean-Luc Melenchon expose ce qu'il ferait sur le sujet s'il était élu président de la République. Il défend l'idée d'une France non-alignée et indépendante à la fois de la Russie, des États-Unis et de la Chine. Une France qui mettrait en place une diplomatie altermondialiste. Jean-Luc Mélenchon dénonce aussi l'amateurisme de Macron qu'on a pu constater dans sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine.
... veiller à ce que les engagements du plan de licenciement soient respectés par l’entreprise", rapporte Alain Destrain, ex-verrier, membre de l’union locale CGT de Cognac et du "collectif de soutien aux Verallia" qui s’est réuni samedi matin en assemblée générale, en présence notamment d’Edwige Gagneur, conseillère régionale
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collectif "fort de 130 membres" reste mobilisé face "à une direction du site de Châteaubernard qui ne joue pas le jeu, refuse des formations à des licenciés pourtant prévues au plan (25, pour 80 suppressions de postes au total), affirme-t-il, et qui en est aujourd’hui à importer des bouteilles d’Ukraine pour servir le marché, ce qui nourrit de sérieuses inquiétudes chez les salariés." En particulier sur l’avenir du four 2 "dont on craint à terme une fermeture comme le four 3", autre raison pour laquelle le collectif a planché sur un plan de travail et des actions à venir lors de cette AG.
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Édito
Publié le 27/05/2021 à 11:50 Par Natacha Polony
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bras de fer auquel se livrent la France et l’Allemagne autour d’un mot barbare : la taxonomie ... décider à l’échelon européen quelles seront les activités considérées comme « durables » et qui auront donc droit à des aides d’État et, par ricochet, à des emprunts à taux préférentiel ... Le premier rendu de copie de la Commission, le 21 avril, ne comportait pas le nucléaire, l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg refusant de le voir inscrit dans la liste des énergies durables.
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L’Ukraine (comme c’est étonnant !) vient de choisir une technologie américaine pour ses futurs petits réacteurs
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Preuve que la France n’a pas besoin de l’Allemagne pour se tirer une balle dans le pied. https://www.marianne.net/politique/union-europeenne/cocus-mais-contents-comment-lallemagne-tond-la-france-et-leurope
...
La guerre fratricide entre Areva et EDF sur fond de manipulations depuis l’Élysée par Nicolas Sarkozy n’a fait qu’affaiblir les deux géants français. Depuis, ce sont François Hollande puis Emmanuel Macron qui ont choisi d’abandonner la filière nucléaire pour complaire à la frange dogmatique des écologistes. Le coup d’arrêt au projet Astrid, réacteur de 4e génération, permettant de retraiter les déchets des autres réacteurs, et donc de ne plus dépendre d’un approvisionnement extérieur en uranium, est une faute majeure. La focalisation sur l’EPR, trop cher, trop lourd, au détriment d’Astrid ou de ces petits réacteurs modulaires qui sont l’avenir, se paiera au prix fort.
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il y a plus grave. La France possède avec EDF le premier opérateur nucléaire au monde. Un opérateur bien mal en point, il est vrai, plombé, donc, par l’EPR et par les injonctions délirantes à libéraliser le marché de l’énergie. Pour résumer, les instances européennes réclament depuis vingt ans la mise en concurrence des services publics. Comme EDF est seul à produire l’énergie, il la vend à prix coûtant à ses concurrents. Une aberration. Et la cause d’une explosion de la facture pour les usagers.
D’où le projet dit « Hercule » https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/monsieur-bayrou-il-faut-abandonner-le-projet-hercule-qui-menace-notre-souverainete-energetique, dont le but était de séparer d’un côté les activités nucléaires, de l’autre les énergies renouvelables associées à la vente d’électricité et, dans une troisième entité, l’hydroélectrique. Un démantèlement à la demande de la Commission. Devant la fronde, le ministre de l’Économie a officiellement reculé. Le projet Hercule est abandonné au profit d’un « grand EDF » dont on peine à voir en quoi il sera véritablement différent, puisque l’injonction à se plier aux règles du marché reste la même. D’où la manifestation organisée par la CGT ce mardi à Flamanville.
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À LIRE AUSSI : "Monsieur Bayrou, il faut abandonner le projet Hercule qui menace notre souveraineté énergétique" https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/monsieur-bayrou-il-faut-abandonner-le-projet-hercule-qui-menace-notre-souverainete-energetique
Ndlr : le nucléaire n'est pas la seule voie pour restaurer l'indépendance énergétique. Les écolos anti-nucléaires sont-ils de doux rêveurs ou au contraire les réalistes face à : - risques de la filière PWR instables car sans sécurité intrinsèque - déchets à vie longue transmis au générations futures sans solution, - risques liés au réchauffement climatique (pb de refroidissement des centrales, tsunami) - risques d'attentats - risques financiers, etc ? La réponse est non d'autant plus que maintenir une énergie abondante EMPÊCHE de bifurquer rapidement vers un modèle économique sobre en énergie ET en matières, seul à même de prendre les mesures conservatoires à temps et à la hauteur des enjeux climat+biodiversité+politique (partage des ressources durables sur terre). Raisonner en terme franco-français masque la réalité du monde qui ne mise pas sur le nucléaire, contrairement à ce que prétend N.Polony => Documenter les preuves ACT
- https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?searchtags=petit%28s%29_r%C3%A9acteur%28s%29_modulaire%28s%29-SMR-small_modulair_reactor%28s%29 donne des éléments : ce n'est pas pour demain. Concentrons-nous sur des filières françaises des ENR et ce sera bien plus simple, plus sûr et durable, et réapprenons la sobriété en s'appuyant sur les peuples premiers.
En 1926, un groupe d’exilés d’Ukraine et de Russie publiait par voie de presse un projet politiqué intitulé « Plate-forme organisationnelle » : Nestor Makhno, fondateur de la Makhnovtchina, en était la figure la plus connue. Ce projet donnera naissance au plateformisme. Il continue, dans une certaine mesure, d’imprégner la tradition communiste libertaire. Il faut dire que, comme l’a noté l’historien Daniel Guérin, « pour la première fois dans l’histoire, les principes du communisme libertaire furent mis en application dans l’Ukraine libérée ». La « Plate-forme » entendait répondre à deux échecs : l’isolement minoritaire de l’anarchisme et l’autoritarisme du communisme bolchevik. Et, dans le même élan, elle proposait — dans les configurations de l’époque, cela va de soi — un plan de sortie du capitalisme. ☰ Par Victor Cardan
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La native de Smorgone meurt à Paris sous la présidence d’un certain Pompidou. Nous sommes en 1973 — dans trois mois, avec l’appui du pouvoir nord-américain, le gouvernement élu du socialiste Salvador Allende sera renversé par un coup d’État militaire.