En 2022, les PDG du CAC40 ont gagné en moyenne 130 fois plus que leur salariés. C’est ce qu’on apprend dans le dernier rapport de l’ONG OXFAM : « Cash 40 : trop de millions pour quelques hommes ». Et c’est en progression depuis 2019, cette année les patrons avaient gagné 111 fois plus. Depuis, crise covid, guerre en Ukraine, des épisodes bénéfiques pour les dividendes des actionnaires. OXFAM rapporte qu’en 2022, les entreprises du CAC 40 ont versé en moyenne 76 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Une période bénéfique aussi, donc, pour les PDG. L’ONG explique que, « malgré une meilleure prise en compte des critères non-financiers, la rémunération totale des patrons du CAC 40 en 2022 était indexée à 19 % sur la satisfaction des actionnaires, contre seuls 5,8 % sur les objectifs climatiques ». Les entreprises du CAC40 qui s’enrichissent donc, pendant que l’écart avec les salariés se creusent. Thomas Porcher explique que les patrons des grandes entreprises ne prennent aucun risque, au contraire, et gagnent des milliers d’euros à délocaliser ou fermer des entreprises en France. L’économiste explique cette dynamique par la logique de financiarisation des entreprises, où l’intérêt des actionnaires passera avant l’intérêt français ou des salariés.
Depuis la politique plutôt protectionniste des chinois et des états unis vis à vis de leur propre industrie, Emmanuel Macron est soucieux de la politique industrielle française et européenne. Le chef de l’État remet au goût du jour le mot “réindustrialisation”. Le président chinois Xi Jinping est attendu en France ce lundi et mardi pour célébrer les 60 ans des relations diplomatiques entre notre pays et la Chine, lors d'une visite d'État. À l’occasion, Emmanuel Macron a appelé l'Europe à défendre ses « intérêts stratégiques » face à la Chine, dans une interview pour The Economist. Un des points de tension entre la Chine et le vieux continent, ce sont les voitures électriques, comme le rapporte La Tribune. Emmanuel Macron avance le pragmatisme (et le en même temps) : « Aujourd'hui nous devons avoir sur le plan commercial avec la Chine un comportement respectueux, mais de défense de nos intérêts, de réciprocité et de sécurité nationale ». La guerre en Ukraine sera aussi au programme de la rencontre, au cours de laquelle Emmanuel Macron demandera à son homologue chinois de contribuer à une "résolution" du conflit à nouveau. Le Moyen Orient sera aussi à l’ordre du jour. Une rencontre donc très politique. D’une part, l’interdépendance économique entre les investissements chinois en France notamment sur les batteries électriques d’un côté et la concurrence commerciale de l’autre. D’autre part, la géopolitique internationale, avec une Chine alliée des russes, ou qui entretient des liens de coopération avec l’Iran. Thomas Porcher raconte la “guerre froide” entre les États-Unis et la Chine, où, la France et l’Europe sont les “dindons de la farce de la mondialisation”.
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Conférence-rencontre avec Hugues Bazin organisée par la Maison Phare et le réseau Tiers-lieux BFC (Bourgogne-Franche-Comté)
Comment valoriser les espaces intermédiaires de l’existence et dessiner une autre géographie sociale des lieux d’intermédiation, une manière de concevoir dans cette articulation spatiotemporelle des centralités populaires entre justice sociale (égalité des droits) et justice cognitive (droits des savoirs) où s’expriment un autre récit collectif et un autre imaginaire instituant de la société.
Connu / mel
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Sujet : [recherche-action] Actualités du laboratoire social en recherche-action
Date : Wed, 17 Apr 2024 11:15:33 +0200
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- Le rapport d’étude et de recherche-action réalisé dans le cadre de la Cité éducative de Limay (78) « École du commun, commun de l’école ». Il porte sur la question de la relation éducative et de la participation tout en expérimentant un laboratoire social dans un quartier populaire : https://recherche-action.fr/limay/download/Rapport.pdf
- Le second livret du FONJEP sur les « modèles socio-économiques des associations de jeunesse et d’éducation populaire » auquel a contribué le LISRA. Il conclut sept années de travail en regroupant connaissances et expériences : https://www.fonjep.org/sites/default/files/public/fonjep_ckeditor/LIVRET%20MSE%20JANVIER%202024_VERSION%20FINALE.pdf
- La captation d’une conférence sur les « tiers espaces » qui constituent la matrice du laboratoire social. Cette intervention à la Maison-Phare de Dijon entre en concordance avec ce lieu qui base son projet sur les principes de pédagogie sociale
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Hugues Bazin – chercheur en sciences sociales - LISRA
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Tr.: fédération des tiers-lieux de Bourgogne-Franche-Compté ... HB : ... où sont les espaces-temps où on puisse se rencontrer, ... qui fait sens ? ... logique concurrentielle ... tiers-espaces, la rue, créativité populaire, culture urbaine, hiphop ... espaces de formation et d'expérience ... construction humaine, sociale, manière de faire société, de produire du savoir ... on est mal-finis, on a besoin de construire ... des familles de substitution ...histoire des traditions, patrimoine populaire immatériel, a plus de sens que des vieilles pierres ... le mur, support d'expression ... idem danse, rapport au sol, tradition africaine ... le soir dans les veillées, ... esclavage ... gospel, interstices spécifiques se créent les conditions de résistance ... conscience socio-ethnique, créer des logiques ... créativité culturelle ... tech ... innovation ... relier, articuler justice sociale et justice cognitive ... espace de réflexivité pour les travailleurs sociaux ... agence de médias ... forme de lutte, réintroduire du récit dans les luttes ... ex zad écoterroristes, islamogauchistes des dominants ... les peuples créent leur récit ex Le Média ... domination sociale ... groupes de parole ... dépolitisé ... droit d'accès au savoir, être reconnu dans sa position de savoir ... Le Parcours, aller d'espaces en espaces ... s'approprier l'espace public ... négociation de l'espace ... les gens définissent leurs espaces ... qu'est-ce que la cité ... statuts mixtes, semi-privé, semi-public ... aventure ... journées interstices, friches urbaines, la ville vivante ... friches, squatts, lieux improbables ... répartir autrement la parole, expérimenter ... mobilité spatiale, mentale, ? ... bousculer pour réfléchir autrement, provoquer décalages ... diversité ... mobilité ... richesse... le tiers-espace interroge les lieux ... / MSH dans quartier populaire ... lieux de médiation ... institution, logiques de pouvoir, casser pour que se crée de la diversité ... l'autre, complexité, se rapprocher du vivant qui est complexe ... tiers-paysage ... intersection ... lieux qui échappent à l'emprise productiviste, normative, imposée par la logique économique ... cartographie ... science du décalage et du détour ... aménagement public, enjeu politique.
Autre ex à Bordeaux, rive gauche, anciens camps esclavagistes, choc culturel, De l'autre côté de l'eau ... frontière qui sépare, qui relie ... Autre, en pleine campagne, relier rural et culture vers Niort ... Limousin, espaces traditions de luttes, coopératives ... renverser la logique économique, métropoles, autre polarité, centralité populaire ex Nantes, ville gentrifiée, le contre-nourrissons ...inverser la logique touristique ... marché populaire solidaire à partir des poubelles ... formes collectives d'organisation ... ya pas de chef, pas d'orga, pas de violence ... la sncf a embauché des médiateurs ... montée de la précarité, seule réponse, sécuritaire ... créer des espaces de production de savoirs, faire changer le rapport au politique ... les institutions peuvent apprendre de ces gens là ... trouver des réponses en commun ... économie populaire, la solution sur le terrain, travailler autrement ... économie de proximité, une socialité de proximité ... aux jeunes d'être insérés, coûte monins cher ... marchés solidaires ... friches, normes construites à partir des espaces ... Aubervilliers ... recherche collaborative ... inverser la logique technicienne ... agent de développement local ... contrat citoyen, convention pour l'utilisation de l'espace-public ... on a prouvé que ça marche ... lieu d'accueil inconditionnel, de la diversité, contraire à la logique technicienne, logique de projet (prouver à l'avance). Là c'est partir du processus ... passer du lieu au milieu, lieu de ressources et de développement ... 2- croisement des savoirs ... les mettre dans un pot commun, dans une interdépendance ... expérienciel ... des perspectives de production de savoirs diffusables ... et partageables, comment ils se croisent ... logique égalitaire ... pouvoir sur le processus ... autosaisissement ... les habitants se missionnent, produisent des études, une expertise ... un contre-savoir, autosaisine ... forme de dév différente ... éducation populaire, lieu d'autoformation réciproque ... comment négocier ces espaces ? éviterait les émeutes urbaines ... nouvelle géénration d'architectes ... espaces temporaires à partir de la demande des habitants ... Champs disciplinaires ou cultures hacker ? La recherche-action est indisciplinée ... Cité éducative de Limay? préconfig de centre social, parcours d'expériences d'habitants ... espace de parole, ateliers de recherche-action pour créer du savoir ... difficile avec l'Éducation Nationale ... économie de proximité ... expérimenter, partager un savoir ... atelier, groupe de paroles, économie, culture, scolarité, dév local, etc ... écrits ... interpeller les professionnels, les institutions ... Emmaüs ... espaces intermédiaires, négocier jardin partagé ... restitution avec les parents en présence de la préfecture, la mairie ... les habitants invitent les institution, on a renversé la logique participative ... créer des tiers-espaces, intermédiation, tiers-lieux ... expérimenter, diffuser ... lieu de transversalité, réflexivité ... approche systémique ... pédagogie sociale, réflexivité, interroger le pj éduc ... au sein de l'école ou en dehors de l'école ...
Angers, pj culturel territorial ... 3, sortir de la logique binaire ... relativisme, univesalisme, décolonial, wokisme ... néocolonialisme ...complexité, dispositifs qui répondent ... centralité populaire, tiers-état, 3 lieux : - espaces réflexif - lieux d'intermédiation - espace culture ...
1:04:39 questions
Mme /accompagnement à la parentalité ... sortir de ces lieux ... c'est ce qu'on fait en collaboration ... créer les conditions pour que les gens s'outillent, comment pérenniser ? On ne peut pas se baser sur le volontariat ... créer des intermédiaires entre école et territoire ... je suis un électron libre ... s'appuyer sur un rapport social ... trouver une stratégie collective ... dans l'éducation nationale, pour que les institutions bougent.
... Mr /milieu rural Limousin ... on n'a pas la pression de projets territoriaux ... lieux de déprise c'est plus facile mais c'est temporaire ... q de la mobilité qui complique ... temporaire mais pas précaire ... ex gilets jaunes ... structurant, n'ont pas trouvé traduction politique ... amener d'autres lunettes ... changer le regard ... tous n'ont pas envie d'être visibles ... risque de récupération ... tiers-lieux espaces libéraux ... fablabs par qui et à quoi ça sert ? idem pour éduc pop il faut d'autres critères de visibilité, d'évaluation ... labels, cahier des charges ...
Mr /rapport au travail, emploi, syndicats ... rapport d'assujétissement idem travailleurs sociaux ... c'est compliqué ... laïcité, rapport au travail, manipulation, chômeurs fainéants ... comment redéfinir ce rapport au travail ... salaire à vie, économie contributive ... bien commun ... ESS libérale ! ... new public management ... rien n'y échappe ... créatifs mais précaires ! ... faire entrer ces dispositifs dans des fin de droit commun ...
Mme : école populaire ... déposséder les acteurs, circuits courts, AMAP, alimentation, osmose, proximité, capillarité ... Mille vaches ... dépasser le stade îlot, archipel ... validé par l'institution ...
Mr /rapport à la rue ... tiers-espace, mais vu comme un lieu à pacifier, autonomie vue comme un danger ... critères dominants, capitalistes, pas d'alternative, on a détruit le milieu ouvrier ... se méfier des étiquettes, pas le label, la manière, c'est ça qui est politique ...
écologie populaire, Jean-Philippe Pierron, écologie naturelle, mercredi prochain à 18h30
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📺 Retrouvez l’intégralité de mon passage dans l'Événement du dimanche, sur LCI, du dimanche 31 mars 2024.
Ndlr : Remarquable capacité de M.B. à résister à la pression des journalistes pour développer son raisonnement politique VALORISER ACT
Avec :
- Robin Rivaton, économiste, membre du conseil scientifique de la Fondapol
- Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC
- Henri Buzy-Cazaux, présidente fondateur de l'Institut du Management des Services immobilisers
- Corinne Jolly, Présidente de PAP - Particulier à Particulier
57% de propriétaires, ce taux n'a pas changé ... sentiment de déclassement, manque de fludité, manque de mobilité résidentielle, précarisation ... plan de 1 milliard d'€ pour l'habitat intermédiaire pour les classes moyennes ... mobil-home ... secteur victime d'injonctions contradictoires ... inventer de nouvelles solutions que les taux ... 6000 normes (avant 4000) ... recours, attitude des maires ... contrainte environnementales ... 150 000 logements en moins ... dégradation des conditions de logements en vue comme en Grande-Bretagne ... changement du rapport au travail pour meilleure qualité de vie, baisse d'attractivité de l'ile-de-France ... au profit des villes moyennes proches de la mer ... 3,6 millions de résidences secondaires en augmentation ... 3 millions de logements en ruine ... le niveau des impayés n'est que de 2%. Les relations propriétaire-locataire se passent bien ... déconcentrer ... l'Oise 2ème plus fort taux de chômage de France ... les naissances dans les zones urbaines ... développer les réseaux de transport ... clé des inégalités 50% des fr possèdent 95% du patrimoine, 2 fois plus élevé que les revenus ... le DPE de la loi ... et résilience ... changement de mode de calcul ... les diagnostics ne sont pas fiables ... en refaire un ... revoir formation et certification ...
Comment Macron et Attal vont vous rendre encore plus pauvres / Par Lisa Lap - L'instant Porcher - 4 mars 2024 - 20H30
Retraites, chômage, soins, droits sociaux… des domaines bien affaiblis depuis plusieurs années. Et des cibles bien marquées pendant les deux quinquennats Macron. Les pauvres sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus pauvres. Les français en général subissent et ressentent un déclassement.
Après 3 réformes en 7 ans, Gabriel Attal a relancé la guerre au chômage, ou aux chômeurs, on ne sait plus. L’exécutif prévoit une nouvelle fois de réduire les droits au chômage. Rien ne semble décidé mais sont dans la ligne de mire, une nouvelle fois, la durée d’indemnisation, les avantages des plus de 55 ans ou encore accentuer la dégressivité des allocations. On vous parlait déjà il y a quelques semaines des révélations de Médiapart : l'exécutif étudierait plusieurs pistes, comme une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation (passant de 18 mois à 14 mois, quand c’était 24 mois il y un an), ou encore la suppression des fins de droit.
Gabriel Attal présente plusieurs arguments, notamment, les PME qui auraient du mal à recruter. Ou encore les dernières prévisions de l’Unédic, excédentaire mais à la baisse. Le Premier Ministre maintient l’idée que le travail doit rapporter davantage que de ne pas travailler. Au lieu d’améliorer la situation des travailleurs, ce sont les sans emplois qui seront donc ciblés. “Emmanuel Macron veut mettre fin au modèle social”, explique Thomas Porcher. Lisa Lap et l’économiste détaille comment l’exécutif veut diviser pauvres et classes moyennes travailleuses.
Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes il y a une semaine en pleine colère agricole. Le Président, comme à son habitude, a joué au jeu du terrain, manches retroussées et vocabulaire tranché, et a annoncé la mise en place d’un “prix plancher”, revendication principale du syndicat confédération paysanne, qui lutte contre l'agro-industrie. La direction de la FNSEA, elle, juge cette mesure impossible à mettre en œuvre. Une mesure loin d’être soviétique, détaille Thomas Porcher. Mais aussi impossible à mettre en oeuvre avec de tels accords de libre échange actuellement votés, explique l’économiste. Jeudi, deux traités de libre échange avec le Kenya et le Chili ont été votés au parlement européen, avec les voix du camp Macron. Une énième arme donnée aux multinationales, qui va affaiblir tout le reste, selon Thomas Porcher.
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la boucle prix-salaires n'a jamais existé
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Connue / https://mastodon.top/@jeronima@mamot.fr/111691353601106028
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(Re)Découvrez la conférence "Grève générale, blocage des flux : quelle stratégie pour le mouvement social ?" , tournée aux Amfis 2023, avec :
- Olivier Mateu, secrétaire général CGT 13 (olivier Mathieu?)
- Carlotta Benvegnù, sociologue du travail
- David Gaborieau, sociologue du travail
- Animé par Marion Beauvalet, doctorante, spécialiste des questions de travail
Tr.: ... la logistique performante a permis l'externalisation... militantisme de terrain ... ya un côté pédagogique a plus près des travailleurs ... logistique arrivée en compensation des pertes de l'industrie ... il faut un statut ... on a affaire à des capitalistes triomphants ... système complexe a de grandes fragilités ... bloquer un entrepôt ... goulots d'étranglement ... bloquer les flux car on n'arrive pas à faire grève! ... complémentarité des deux ... blocage en appui des grèves ... les ouvriers de la logistique ont la connaissance pour les préparer sur les fonctionnements techniques du flux ... sabotage ... besoin d'une stratégie interprofessionnelle ... intelligence ouvrière ... capital puissant, mais sans nous ne sont rien ... articuler syndicalistes et politiques ... articulations avec l'écologie ... relocaliser par la réglementation ... schémas logistiques par plus de routes ! ... planification de schémas logistiques ... avoir une pensée globale ... bien connaître les zones logistiques avec les ronds-points ... ya une forme de résistance dans les entrepôts ... faire preuve de finesse ... QUESTIONS : mouvement social, blocage sauvage avec chômeurs, travailleurs, précaires, gilets jaunes ... 57mn TERMINER ACT
Timothée Parrique : pour une économie de la décroissance : épisode • 5/8 du podcast « Je rêvais d’un autre monde » - Jeudi 15 septembre 2022 / La terre au carré
Pour une économie de la décroissance ©Getty - Christian Adams
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Derrière le concept de croissance, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.
Dans Ralentir ou périr, essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance.
Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l’emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique.
Mais bonne nouvelle, Timothée Parrique montre qu’une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
Quel serait le chemin de transition vers une économie de la post-croissance ? C'est un nouveau projet de société...
Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, en Suède.
Extraits de l'entretien
Ralentir ou périr livre est le titre du livre très punchy qui devrait marquer cette rentrée. Dedans, Timothée Parrique explique pourquoi un modèle économique de décroissance nous permettrait de respecter l'accord de Paris et de faire baisser les inégalités.
Crise Vs tabassage
Timothée Parrique commence par dresser un constat. Nous sommes au-delà de la crise : "Le mot crise n'est plus assez fort. "Crise" est ce moment où on vient de voir qu'il y a un problème et on comprend qu'il va falloir prendre une décision. En plus, il donne l'impression que nous sommes tous dans le même bateau. C'est le même problème avec le terme anthropocène : nous, l'humanité, réalisons maintenant que nous avons fait quelque chose de mal, et qu'il va falloir le résoudre.
Or, ce n'est pas cela. L'écologie politique nous montre que cela fait des décennies que l'enrichissement des pays riches se fait à travers des mécanismes d'appropriation et d'exportation des coûts environnementaux dans les pays du Sud. Plutôt qu'anthropocène, je préfère parler de capitalocène, certaines parlent de PIBocène, ou d'éconocène. Des termes qui mettent le doigt sur les problèmes de nos sociétés.
Le premier problème, c'est le capitalisme. Ensuite, c'est l'économicisme, la supériorité du mode de pensée économique. Et un troisième problème, c'est la croissance comme idéologie. On produit des voitures de plus en plus grosses, alors qu'on devrait rediriger nos efforts d'innovation pour avoir des voitures plus petites ou des absences de voiture, de la mobilité active et s'organiser culturellement pour pouvoir continuer à aller là où on veut aller, mais de manière de plus en plus efficace en terme d'environnement. J'ouvre le livre en disant quelque chose peut être un peu bête, mais une économie, ça sert à économiser des choses, à commencer par le temps de travail, l'énergie et la matière…"
L'économie de croissance aujourd'hui, une arme de destruction massive
À écouter : Timothée Parrique : "L'économie de croissance aujourd'hui, c'est une arme de destruction massive" Sciences et Ecologie 32 min
Il poursuit : "Quand on nous dit : il faut faire une transition écologique, et sortir des énergies fossiles, et pour cela faut faire des changements. Mais il y a toujours un économiste un peu malin qui va sortir un tableau Excel d'on ne sait où et qui va nous sortir un chiffre au doigt mouillé un chiffre et évoquer traité de Maastricht, ou un risque d'inflation. Donc on voit que l'économie, est devenue non seulement comme système, mais aussi comme mode de pensée, un obstacle à l'action. Plus on l'attend, plus ce sera dur. Moi, mon doigt mouillé, c'est le GIEC : des milliers de scientifiques, de biologistes, de climatologues, des gens qui essayent d'aller vraiment comprendre la réalité physique et biologique et qui nous disent : "voici est l'état des choses"."
Le PIB ne prend pas en compte le bien-être, la nature…
Timothée Parrique souhaite la disparition de cet indicateur : "Depuis les années 1970, des gens essayent de développer de meilleurs façons d'évaluer un pays. Le PIB est que c'est une calculatrice géante qui permet de calculer tout ce qui a des valeurs monétaires. Mais qui ne prend pas en compte à la fois ce que les économistes féministes appellent la sphère reproductive (ce qui se passe dans le milieu associatif, à la maison, les tâches ménagères) et l'économie de la nature. Donc cet indicateur ne prend pas en compte les services écosystémiques.
Et puis, prenez quelque chose de très simple : vous avez un arbre en ville, il refroidit, et joue le rôle de climatiseur naturel, mais il vaut zéro dans le PIB. Vous le coupez, vous en faites une table, vous vous êtes enrichis au sens de la comptabilité nationale ! Vient ensuite la canicule, et vous vous rendez compte que vous avez cinq degrés en plus en ville comparé à si vous aviez conservé l'arbre. Là, on se rend compte que cet enrichissement monétaire s'est fait au détriment d'un appauvrissement écologique formidable."
Décroissance vs emploi
Selon Timothée Parrique, la décroissance suppose une remise à plat : "On peut voir la décroissance comme un régime biophysique. On va essayer de mettre l'économie au régime pour revenir sous les limites planétaires. Quand les économistes parlent de chômage, ils ne parlent que de quantité. Or il faut voir l'emploi comme une qualité. Et s'interroger : "De quel emploi avons-nous besoin aujourd'hui ? Avec une question encore plus profonde derrière : de quoi avons-nous vraiment besoin ? Que devons-nous produire et comment ? Certains de ces emplois ne vont pas être monétaires. Il y aura une redirection écologique des emplois."
Les mesures proposées
- Arrêter de calculer le PIB
- Se débarrasser la voiture en intégrant le poids des véhicules dans le système bonus malus et on pourrait interdire la publicité pour les SUV
- Interdire la publicité aussi pour les vols en avion. On pourrait avoir une taxe progressive sur la consommation des vols commerciaux, vu que de toute manière, la majorité des émissions de l'aviation commerciale, ce sont ceux qui volent beaucoup. Donc ceux qui sont les ménages les plus fortunés. Donc rendre le voyage en avion extrêmement cher qui ne serait qu'une réflexion de son véritable coût écologique. Et d'un autre côté, il faudrait investir dans la mobilité active, toutes ces alternatives qui nous permettent de satisfaire nos besoins.
- Création de sanctuaires écosystémique,
- Moratoire sur les forages marins,
- Annulation de dettes,
- Nationaliser les entreprises qui manient les énergies fossiles,
- Interdiction des pesticides,
- Réduction du temps de travail,
- Taxe sur les transports routiers,
- Plafonnement des salaires à quatre fois le revenu minimum garanti...
Chroniques Camille passe au vert Que vaut le "Tournant" environnemental de Radio France ? C'est l'une des annonces de la rentrée à Radio France : un "Tournant" environnemental, à travers 10 engagements qui vont du contenu éditorial à la formation des salariés en passant par l'interdiction de certaines publicités climaticides. Blabla, ou actes efficaces à venir ? 6 min
Clés : Économie Environnement Consommation Climat Changement climatique Écologie politique Croissance économique Énergies fossiles
Comme pour les chauffeurs Uber, des plateformes proposent aujourd’hui à des indépendants de travailler dans des Ephad ou des hôpitaux. ©Getty - Hispanolistic
Des plateformes mettent en relation des soignants autoentrepreneurs avec des établissements de santé. Lancées au moment de la crise du Covid en 2020, elles séduisent de plus en plus, en dépit de sérieux doutes sur leur légalité.
Elles s’appellent Brigad et Mediflash. Elles proposent à des soignants indépendants de travailler dans des établissements de santé. Ces start-ups prétendent apporter une solution aux pénuries de personnel qui touchent les Ehpad. En quelques clics, les soignants s’inscrivent et choisissent leurs missions. Ils ne payent ni cotisations patronales ni TVA, ce qui permet de mieux les rémunérer. Revers de la médaille : ils n’ont pas de congés payés et ne cotisent pas pour le chômage.
Problème : selon le gouvernement, ce modèle économique est illégal. Car on ne peut être à la fois indépendant et sous les ordres du corps médical. Dans un courrier adressé aux agences régionales de santé en décembre 2021, Olivier Véran et Élisabeth Borne, alors ministres de la Santé et du Travail, ont donné l’instruction de ne plus recourir à ces plateformes. Des contrôles de l’URSSAF et de l’inspection du travail ont été lancés, sans conséquence pour l’instant.
Paradoxe dans cette affaire : les deux plateformes ont été soutenues financièrement par la Banque publique d’investissement (BPI), donc l’argent de l’État. Une directive européenne prévue pour fin 2024, devrait instaurer pour ces plateformes une “présomption de salariat”. Elle permettra aux travailleurs qui le souhaitent de devenir salariés. En Espagne où une disposition de ce type a été adoptée, de nombreuses plateformes ont mis la clé sous la porte.
Alerter la cellule investigation de Radio France :
Pour transmettre une information à la cellule investigation de Radio France de manière anonyme et sécurisée, vous pouvez désormais cliquer sur alerter.radiofrance.fr
Chroniques Interview Vol dans les hôpitaux : un sujet tabou 10 min
Clés : Info Société Tech – Web Hôpital public EHPAD – Maisons de retraite Uber Enquêtes et investigation
L'équipe Jacques Monin, Production Cellule investigation de Radio France Christophe Imbert, Réalisation Jean-Baptiste Audibert, Programmation musicale Mélissa Foust, Attaché(e) de production Maxime Tellier, Journaliste
Tr.: ... présomption de salariat ...
« Travailler plus longtemps », avait ordonné le gouvernement Macron avec la contre-réforme des retraites. Avec la loi dite « plein emploi » et « France Travail », il passe maintenant à la mise sous surveillance des travailleur-ses, des privé-es d’emploi, des jeunes, des personnes au RSA ou en situation de handicap.
Le mouvement social du début de 2023 a notamment révélé une aspiration à un travail qui ait du sens, du point de vue social et écologique, accompagné d’une augmentation des salaires alors que l’inflation, les profits et les dividendes grimpent en flèche.
...
Dans ce contexte, la création de « France travail » est illusoirement présentée comme le moyen de défendre le plein emploi pour toutes et tous.
Un droit est un droit, pas un « mérite »
... libéraux : « pas de droits sans devoirs » ... La réduction des droits s’est accompagnée d’un accroissement du contrôle (baptisé « accompagnement ») et de sanctions destinées à écarter des chiffres du chômage les populations les plus précaires. ... « métiers en tension » ... ne serait plus une assurance des travailleur-es ... financer Pole Emploi et demain « France Travail » sur les fonds réservés à l’indemnisation des chômeur-es. On dénie ainsi aux syndicats leur rôle d’amélioration de la situation des privé-es d’emploi, en leur imposant une réduction du budget consacré aux droits. C’est inacceptable !
...
les fermetures d’entreprises bondissent à nouveau depuis un an.
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France Travail, médiateur public pour le compte des entreprises, un « contrat d’engagement »
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Prendre le pouvoir sur le travail et la richesse
... aller vers une autogestion des droits sociaux par le monde du travail ... soutenir les projets de bifurcation écologique ... réduire la durée du travail (32h) ... Empêchons aussi la « dématérialisation » généralisée des liens entre les usagers et les services publics, dont le personnel d’accueil doit être renforcé.
...
Signatures :
Etienne Adam (Ensemble !)
Jean-Claude Branchereau (syndicaliste)
Marlène Collineau (adjointe à la mairie de Nantes, porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Annick Coupé (militante syndicaliste et altermondialiste)
Thomas Coutrot (économiste)
Alexis Cukier (Rejoignons-nous)
Gérard Filoche (porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Fanny Gallot (syndicaliste et militante féministe)
Didier Gelot (économiste, militant associatif)
Karl Ghazi (syndicaliste)
Mathieu Grégoire (sociologue, IDHES Nanterre)
Marie-Claude Herboux (porte-parole d’Ensemble !)
Romain Jehanin (avocat en droit du travail)
Elie Lambert (secrétaire national de Solidaires)
Malika Kara-Laouar (Rejoignons-nous)
Jean-Claude Mamet (Ensemble !)
Fabien Marcot (Rejoignons-nous)
Odile Merkling (socio-économiste, militante féministe et d’Agir ensemble contre le chômage-AC !)
Jean-François Laé (sociologue, Université Paris 8)
Isabelle Lorand (Parti communiste français)
Evelyne Perrin (Stop Précarité)
Christine Poupin (porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste-NPA)
Pauline Salingue (porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste-NPA)
Claude Touchefeu (porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Ophélie Vilday (secrétaire nationale de Solidaires).
Pour compléter ces soutiens, écrire : mamet.jean.claude93@gmail.com
NDLR : publié, valoriser ACT
À l’appel de l’intersyndicale, deux manifestations contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes seront organisées vendredi 13 octobre 2023 à Châtellerault et à Poitiers.
...
pour « augmenter les salaires et le point d’indice », « revaloriser les retraites, les minima sociaux et les bourses d’études », « l’égalité entre les femmes et les hommes », « un meilleur partage des richesses », « conditionner les aides publiques données aux entreprises », « réinvestir dans les services publics dans tous les territoires », « une assurance chômage plus protectrice » et « une transition écologique socialement juste ». Par ailleurs, les organisateurs se mobilisent contre « la réforme des retraites » et « l’austérité en France comme en Europe ».
Tous les mois, nous mettrons en avant sur notre blog, deux communes qui figurent sur la cartographie des communes participatives. C’est pour nous l’occasion de les mettre en lumière, de raconter des actions concrètes qu’elles ont menées depuis 2020 sur leur territoire. Vous pouvez ainsi vous en inspirer mais aussi rentrer en contact avec elles pour du partage d'expérience entre communes ! 😉
Melle - Deux-Sèvres Elus majoritaires
Nom de la liste : « Cinq comm’une » (car Melle est une commune nouvelle depuis 2019 qui a fusionné 5 communes)
Pourquoi avez-vous monté une liste participative ? : Nous souhaitions faire une liste participative, composée d’habitants des 5 communes et de tous horizons. Le maire sortant ne se représentait pas et il n’y avait pas d’initiative de liste venant des anciennes communes non plus.
Quelle est la date de création de votre liste participative ? : Mai 2019
Exemples d’actions caractéristiques de la mairie ou de la liste participative ? :
Projets autour de la gestion environnementale :
- Défense de la biodiversité.
- Plantations de haies importantes.
- Trame verte et bleue.
- Inventaire et préservation des zones humides.
- Création d’une stratégie foncière : nous avons un point de captage et nous essayons de mettre en place des changements de pratiques agricoles.
- Nous avons une ancienne ferme bordée de quelques hectares qui appartient à la commune et qui accueille des projets d’agriculture respectueuse de l’environnement.
- Nous avons accueilli un forum de l’eau pour favoriser la réflexion citoyenne sur le sujet au moment des luttes contre les méga bassines (Sainte-Soline est une commune voisine).
Projets autour de l’emploi et du social :
- Expérimentation forte et engagée autour du programme Territoire zéro chômeurs de longue durée. – Nous avons des logements d’accueil social pour les personnes en situation précaire (demandeurs de logement, d’asile, femmes battues etc). Nous avons recruté quelqu’un pour l’aide aux démarches administratives. – Gratuité des événements culturels : accès à la culture pour tous.
Projets autour de la participation citoyenne :
- 6 Assemblées citoyennes (= 6 thématiques). Tirage au sort de 300 personnes pour y participer, 15 retenues. (ex de thématique : création d’un événement citoyen fédérateur culturel, carte touristique subjective des habitants, mobilité et revitalisation du centre ville dans le cadre du programme des petites villes de demain, comment faire des économies d’énergie au niveau municipal). Nous nous inspirons largement de ce qui a été dit dans les groupes de travail des assemblées dans la mise en place des projets.
- 10 rencontres élus / habitants dans 10 secteurs de la commune, dans l’espace public. Les habitants peuvent échanger sur les sujets de leur choix avec les élus et ainsi faire remonter leur attentes, envies et besoins à la mairie.
- Observatoire de l’action municipale (composée d’élus, d’habitants et de moins de 35 ans). Leur rôle est de veiller aux pratiques démocratiques de la mairie et de faire un rapport sur l’action municipale.
- Le projet d’éco-quartier culturel et créatif dans le vieux centre, une démarche collective qui a fédéré des usagers, des commerçants et des porteurs de projets pour redynamiser le square du Ménoc.
- Ouverture de commissions aux habitants volontaires, renommées « conseils consultatifs ». Des « groupes projets » intègrent aussi des habitants (skate-park, 14 juillet, quartier Ménoc, etc)
Le bilan des actions du mandat : Sur la dimension citoyenne et participative nous avons mis en place beaucoup de choses mais cela prend du temps, il faut parfois trois ans pour que les habitants comprennent où nous voulons en venir avec cette intention et participent durablement.
Mots clés de votre programme : Revitalisation / accueil / écologie / particpation / vivre ensemble
Nombre d’élus dans la commune : 33/27 élus de notre liste
Des membres de votre groupe sont-ils adhérents à un parti politique ? : oui, 1 EELV
Combien d’élu·e·s de votre groupe majoritaire siège à l’intercommunalité ? : 8
Site internet https://mairie-melle.fr/
Nom de la personne contact : Pierre Ouvrard Mail : pierre.ouvrard@ville-melle.fr
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet a demandé mardi que soit organisé en France un référendum sur le réforme des retraites, avant de rencontrer en fin de journée le président Emmanuel Macron pour la première fois.
Avec Sophie Binet Secrétaire générale de la CGT
Sophie Binet fait sa première rentrée en tant que secrétaire générale de la CGT. Pour cette année, elle souhaite "des victoires pour les salariés". "On en a besoin parce que la colère est toujours très forte. Les sujets de préoccupation ne manquent pas, avec une réforme des retraites qui s'applique à marche forcée, dans des conditions inacceptables, avec des salaires qui décrochent de l'inflation, avec des services publics qui vont mal", assène-t-elle, en ajoutant à cela "un été marqué, encore, par des canicules et le gouvernement qui ne nous a toujours pas dit comment il va faire face à cette transition environnementale indispensable".
"Une part de mépris de classe"
La veille sur France Inter, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire soulignait, lui, plusieurs notes d'optimisme. "On ne vit pas dans le même monde", rétorque Sophie Binet. "Je pense qu'il y a une part de mépris de classe quand il y a quasiment la moitié des Françaises et des Français qui ne partent pas en vacances. C'est de la provocation de leur dire qu'il faudrait qu'ils soient plus optimistes."
Sur le chômage par exemple, Sophie Binet souligne qu'il "baisse en France moins vite qu’ailleurs en Europe". "La France reste au-dessus de la moyenne européenne en termes de niveau de chômage. Il y a toujours cinq millions de personnes qui sont privées d’emploi", affirme-t-elle.
Sophie Binet demande un référendum sur la réforme des retraites
La secrétaire générale de la CGT rencontre pour la première fois Emmanuel Macron ce mardi, en tête-à-tête : "Je vais lui dire qu'il faut qu'il descende de sa tour d'ivoire, que j'entends avec intérêt parler de référendum et que le premier sujet sur lequel il faut organiser un référendum est la réforme des retraites", indique-t-elle.
Elle compte aussi lui dire que "la répression syndicale va trop loin", "on a franchi un cap en cette rentrée avec un dirigeant national de la CGT convoqué au commissariat pour avoir organisé la mobilisation pendant la réforme des retraites".
Des négociations sont d'ailleurs toujours en cours sur l'application de cette réforme mais Sophie Binet alerte sur "des consignes" données aux agents de la Cnav, la Caisse nationale d'assurance vieillesse, selon elle. "On leur a dit de ne pas informer systématiquement les salariés de la clause de sauvegarde, un dispositif qui concerne les salariés qui ont eu 60 ans avant le 1er septembre et qui leur permet de ne pas être pénalisés par la réforme des retraites et de partir dès 60 ans", assure-t-elle, invitant chacun à se renseigner sur cette clause.
Une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale est prévue le 13 octobre. "Nous ne nous résignons pas à être les spectateurs d'un désastre annoncé puisqu'on voit bien qu'on fonce dans un mur à grande vitesse", souligne Sophie Binet. "Nous voulons gagner des augmentations de salaires, l'égalité entre les femmes et les hommes, une amélioration des services publics."
Abaya : "Dès lors que c'est considéré comme un signe religieux, évidemment qu'il faut l'interdire comme les autres"
Sophie Binet a aussi été interrogée sur l'interdiction du port de l'abaya à l'école, cette tenue traditionnelle portée par certaines élèves musulmanes. "Les signes religieux n'ont pas leur place à l'école, c'est nécessaire de rappeler la règle pour les quelques établissements dans lesquels il peut y avoir un problème", "il faut avoir des règles claires pour les équipes éducatives", indique la secrétaire générale de la CGT, qui précise que "dès lors que c'est considéré comme un signe religieux, évidemment qu'il faut l'interdire comme les autres".
Toutefois, elle souligne que "ça ne vaut pas une rentrée politique au 20H". "Le ministre de l'Éducation nationale instrumentalise le sujet pour évacuer les questions centrales de la rentrée", sur le manque de professeurs notamment. Or, "plus on en parle, plus on stigmatise une religion, plus on assiste à l'augmentation du phénomène, je l'ai vu en tant que Conseillère principale d'orientation", rappelle-t-elle.
À lire aussi : Interdiction de l'abaya à l'école : la Nupes fracturée sur la question
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Non-Violence XXI: https://nonviolence21.org/
Soutenir le CRNV: http://www.non-violence-mp.org/category/accueil/
13ème Télécauserie en compagnie de Ziad Medhoukh, professeur de français, chercheur reconnu, poète et écrivain.
Il est une des rares voix francophones et non-violentes de la résistance Palestinienne à Gaza. convaincu de l’efficacité de l’éducation comme forme de résistance en Palestine. Dans son dixième livre écrit en français, Être non-violent à Gaza, il présente et analyse l’initiative originale de la « Grande marche du retour » qui exprime les revendications légitimes des deux millions d’habitants de la bande de Gaza : fin du blocus israélien et droit au retour.
Ensemble, nous ferons le point sur la situation en ce printemps 2023 et discuterons de l’étonnante vitalité de cette population enfermée : une population civile attachée à sa terre, qui continue à résister et exister, mais surtout à garder espoir pour un lendemain de liberté, de paix et de justice. Une population déterminée et courageuse avec une volonté remarquable et une patience extraordinaire qui vit sous blocus dans une enclave isolée et enfermée, elle a choisi la résilience, la non-violence et la création et pour affronter cette réalité et toutes les difficultés sur place.
👉 Ziad Medoukh est professeur et chercheur dans les universités de Gaza ; il a été récompensé par de nombreuses institutions internationales pour ces actions en faveur de la démocratie, de la liberté, des droits humains et de la francophonie. Il est l’initiateur du site "Gaza en français" qui vient d’être désigné « meilleur site palestinien en langue étrangère » par la plate-forme des sites internet palestiniens, six mois seulement après sa création.
💌 Nous lirons une courte sélection de ses poèmes sur la résistance palestinienne.
Pour aller plus loin :
❣ https://www.gazaenfrancais.net/ - Ce site d'information gratuit créé en septembre 2022 par des jeunes francophones de Gaza offre un point de vue nouveau et plus concret sur la situation sociale, économique et culturelle à Gaza.
❣https://www.middleeasteye.net/fr/opinionfr/palestine-israel-france-couverture-mediatique-occupation-assassinats-blocus-objectivite - Lettre ouverte aux médias français « Arrêtez d'occulter la réalité en Palestine, de cautionner les crimes de l'occupation et soyez objectifs » (Article de Ziad Medoukh de Gaza dans la revue électronique Middle East Eye)
❣ https://www.youtube.com/@GazaLaVie/videos - Gaza La Vie, une chaîne éducative parle des événements actuels dans la bande de Gaza en Palestine, surtout les événements culturels et éducatifs
❣
« Être non-violent à Gaza » Edition Culture et paix, 2019
« Chroniques sous les bombes à Gaza » - Récit de la 4e offensive israélienne contre la bande de Gaza en mai 2021 - Edition Culture et paix, 2021
« Les oliviers poussent encore à Gaza » - Recueil de poèmes, Edition Kairos-Nancy-France, 40 poèmes, 2020
« Gaza, vie est belle » - Recueil de poèmes, Edition du Mont Popey- Carnoux-France, 30 poèmes, 2018
« Gaza, la force tranquille qui résiste » - Recueil de poèmes, Edition Athènes-Alger- Algérie, 45 poèmes, 2017
Connue /mel de ziad medoukh via afps du mer. 2 août 2023 à 16:49
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... animée par Prune Pont Benoit chargée d'animation du réseau Non-violence XXI, qui a dit que ce professeur et chercheur dans les universités de Gaza a été récompensé par de nombreuses institutions internationales pour ces actions en faveur de la démocratie, de la liberté, des droits humains et de la francophonie. Il est l’initiateur du site "Gaza en français" qui vient d’être désigné « meilleur site palestinien en langue étrangère » par la plate-forme des sites internet palestiniens, six mois seulement après sa création.
Elle a parlé des actions menées par le citoyen palestinien pour les jeunes et les enfants de Gaza, et ses publications poétiques en français. C’est un honneur pour son association, a-t-elle dit, que de recevoir Ziad Medoukh de Gaza à cette grande soirée même via Zoom.
Elle a ajouté que cet échange a une dimension humaine incomparable.
François Marchand, Co-Président de Non-violence XXI, a présenté le professeur palestinien de Gaza :Ce dernier est une des rares voix francophones et non-violentes de la résistance Palestinienne à Gaza. Il est convaincu de l’efficacité de l’éducation comme forme de résistance en Palestine. Dans son dixième livre écrit en français "Être non-violent à Gaza", il présente et analyse l’initiative originale de la « Grande marche du retour » qui exprime les revendications légitimes des deux millions d’habitants de la bande de Gaza : fin du blocus israélien et droit au retour.
Dans son intervention devant un public nombreux et attentif qui a suivi cette rencontre via internet, Ziad Medoukh s’est dit très ému d’échanger avec ces personnes de bonne volonté même à distance sur la confiance et l'espoir de la population civile dans la bande de Gaza
Il a remercié au début, les organisateurs de cette rencontre très intéressante.
Au début, le citoyen de Gaza, a fait le point sur la situation actuelle dans la bande de Gaza et a montré l’étonnante vitalité de cette population enfermée : une population civile attachée à sa terre, qui continue à résister et exister, mais surtout à garder espoir pour un lendemain de liberté, de paix et de justice. Une population déterminée et courageuse avec une volonté remarquable et une patience extraordinaire qui vit sous blocus dans une enclave isolée et enfermée, elle a choisi la résilience, la non-violence et la création et pour affronter cette réalité et toutes les difficultés sur place.
Il a parlé de la non-violence comme forme de résistance en Palestine
Il a évoqué les actions non-violentes dans la bande de Gaza
Après l'intervention de Ziad Medoukh, la jeune francophone Ghada Abed a lu trois poèmes de ce professeur sur la paix, la non-violence et la Palestine.
En conclusion, le chercheur palestinien a montré comment cette population résiste au blocus par plusieurs formes de résistance, et comment les Palestiniens sont plus que jamais très attachés à leur terre en dépit de toutes les mesures atroces de l’occupation israélienne.
Il a confirmé que la population civile en Palestine est toujours debout, elle tient bon, elle patiente, elle résiste, elle existe, elle espère un changement dans l’attente d’une solution politique, et une paix dans la justice.
Ziad Medoukh, a terminé son intervention en remerciant les solidaires de bonne volonté partout dans le monde pour leur soutien à la cause palestinienne comme cause de justice.
Finalement, Il a échangé avec le public présent et a répondu aux questions posées par les personnes présentes.
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Tr.: Prune accueille ... François Marchand ... ZM : ... le chômage dépasse 52% à Gaza ... espoir ... en français ... projets ... solidarité sociale et familiale ... maintien des jeunes désespérés ... l'attachement à la terre fait partie de la résistance ... fb gaza la vie, site gaza en fr ... donner la chance aux jeunes de créer, inventer ... 120 000 étudiants, site de référence ... non-violence pratique, mal relayée par les médias ... les factions militaires relaient ++ l'ajoutent aux autres formes de résistance ... seule solution, la paix, pas militaire ...
Poésie, francophonie
Fr.Marchand :
Q.:
Alphonse Waseka ...
Rép. La non-violence est un choix stratégique, je suis convaincu depuis 30 ans ... Montrer le courage, la résilience de Gaza ...
François Marchand : les factions, les partis politiques, les médias ...
RéP: livre a eu beaucoup de succès, tout le monde satisfait ... pas traduit en arabe ...
Jean bosco? : ...
Livre s'achète via le MAN ...
Ndlr : débute à https://www.youtube.com/watch?v=8GkiLFuLqVQ&t=270s ??
«J’ai entendu pendant des nuits les tirs de mortier d’artifice et rassuré mes enfants. J’ai découvert au petit matin les magasins ravagés. Avec ce paradoxe qu’on ressent ici en Seine-Saint-Denis : regretter les pillages qui se retournent contre ceux qui galèrent, contre le propriétaire du petit bureau de tabac, contre les parents d’une crèche incendiée. Mais comprendre la rage et les raisons de la colère qui se déchaîne. »
...
Cinq jours de révoltes dans les quartiers populaires. Cinq jours qui ne sont pas les premiers. 2005. 1983, 1991, 1995, 1997… A Paris, Rouen, Vaux en Velin, Laval, Sartrouville… Cinq jours qui ne seront pas les derniers. Car comme les fois précédentes, les raisons ne sont pas analysées, encore moins prises en compte, pour agir. Pire encore, la réalité de la relégation est niée, effacée dans la parole des plus hauts responsables politiques.
Niée, la réalité des violences policières et des contrôles au faciès quotidiens que subissent les jeunes gens qui vivent dans ces quartiers. Récusé, le racisme systémique dans la police. Niées, les 13 morts inadmissibles l’année dernière, au nom d’un “refus d’obtempérer”.
Niées, la pauvreté grandissante
...
le néant auquel font face beaucoup de ces jeunes. Les taux de chômage sont colossaux - près de 3 fois le taux moyen national dans les quartiers “Politique de la ville” - , en raison notamment d’une discrimination prouvée à l’embauche. Niés aussi, l’impuissance de l’école publique à répondre aux urgences, faute de moyens.
Nié encore, l’enclavement géographique, la ségrégation spatiale
...
enfin, la responsabilité de l’Etat puisque toute la faute est mise sur le dos des parents, des jeux vidéos, voire de la France insoumise. Rien n’est dit sur la fragilisation des lieux qui éduquent, rassemblent, recadrent. Rien n’est dit sur la chute des moyens pour les associations, les centres sociaux, les maisons de quartier… Comme l’écrit le sociologue François Dubet, “les jeunes s’en prennent aux symboles – celui de l’Etat qui les réprime et celui de la consommation qui les frustre”. Ceux de la République dont ils pensent qu’elle les a trahis.
...
191 k abonnés - 8,2k+ - 89 677 vues - 757 commentaires FRANCE #InfoGraphique06 #Élucid #Travail
▶ InfoGraphique – Chronique d’Olivier Berruyer #06
Surfant sur le fait que le taux de chômage est à son niveau de 1982, « le plus bas depuis 40 ans», le gouvernement a lancé une opération de propagande pour tenter de convaincre les Français que le « plein-emploi » serait à portée de main. La situation est en fait bien moins rose que ce que montre une lecture trop rapide des chiffres. La hausse de l’emploi est réelle, mais cette dynamique n'est pas ce qu'elle semble être, et les causes devraient plutôt nous alerter...
👉 NOTRE ARTICLE COMPLET AVEC TOUTES LES SOURCES DE LA VIDÉOS ET PLUS ENCORE : https://elucid.media/economie/les-reformes-antisociales-de-macron-ont-detruit-notre-productivite/
SOMMAIRE :
00:00 - 01:02 : introduction
PARTIE I - LE CHÔMAGE BAISSE DANS UNE CONJECTURE ÉCONOMIQUE DÉFAVORABLE ?
01:02 - 02:06 : I) Le chômage baisse
02:06 - 11:50 : II) Les magouilles statistiques
11:50 - 14:51 : III) Les raisons mécaniques de la baisse
14:51 - 15:47 : IV) La durée du chômage : un bilan peu glorieux
15:47 - 16:48 : V) Le retour à la réalité arrive...
PARTIE II - LES RÉFORMES DE MACRON ONT DÉTRUIT NOTRE PRODUCTIVITÉ
16:48 - 18:15 : I) Une baisse historique de la productivité
18:15 - 23:39 : II) Les raisons de la baisse de productivité
CONCLUSION :
23:39 : On récapitule
Connue / https://mastodon.top/@elucid@bird.makeup/110718218459898592
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Jean Gautier a partagé il y a 1 j
elucid@bird.makeup Neoresistant@mamot.fr ÉLUCID @elucid@bird.makeup
🟢 NOUVELLE VIDÉO !
Le chômage serait « au plus bas depuis 40 ans » !
Le gouvernement a donc lancé toute une opération de propagande pour nous expliquer que le plein-emploi serait pour demain. Vous ne le voyez pas ? C'est normal. On démasque l'arnaque👇
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L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Il y a une semaine, le jeune Nahel, 17 ans, a été exécuté par un policier qui a tiré à bout portant à la suite d’un contrôle routier. Mais plus personne ne parle de cet acte criminel dont s’est pourtant rendu coupable un individu dépositaire de l’autorité publique. Et pour cause, les politiques et leurs relais médiatiques ont désigné d’autres coupables : les émeutiers. Les révoltes populaires qui ont suivi la mort de Nahel sont comme venus au secours d’une police gangrenée par la violence et le racisme qui n’a plus à répondre de ses actes. Car débattre de la problématique des violences policières dans les quartiers populaires, c’est questionner la responsabilité de l’Etat. Et ça, l'État s’y refuse. Alors on nous abreuve d’images d’émeutes, de pillages et de guérilla urbaine auxquelles prend part une jeunesse insubordonnée, racisée et qui plongerait le pays dans le chaos.
Qui est responsable de cette violence ? Vous serez tenté de répondre que c’est le policier qui a appuyé sur la gâchette ? Eh bien non, ce sont les réseaux sociaux, les jeux vidéos et les parents qui ne remplissent pas leur rôle. À la désenfantilisation et diabolisation des jeunes des quartiers populaires, s’ajoute la criminalisation de leurs parents qui encourront 2 ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende. C’est par la culpabilisation, la fermeté, l’ordre et la répression que la Macronie, et les gouvernements avant lui, règle la question des inégalités, du désoeuvrement, de la précarité, de la marginalisation, de la déscolarisation, du chômage, du racisme, des discriminations à l’embauche et au logement qui plongent les quartiers populaires dans le désespoir et la révolte.
À la fuite et l’analyse superficielle, on a envie de poser les vraies questions. Pourquoi le scénario de déclenchement des révoltes dans les banlieues françaises est-il toujours la mort, d’une jeune de cité, entre les mains de la police ? Pourquoi les jeunes des quartiers populaires ont peur et s’enfuient quand ils voient la police ? Pourquoi ces adolescents et jeunes majeurs brûlent-ils leurs écoles, leurs commerces, leurs gymnases, en somme leurs lieux de vie ? Pourquoi en viennent-ils à faire du mal, à se faire du mal et à détruire ce qu’ils aiment ? Pourquoi ces jeunes, issus de l’immigration post coloniale, finissent pas s'auto saboter ? Et au-delà des inégalités, est-ce que cette violence d'aujourd'hui est liée à la violence de la colonisation d’hier ?
Ces questions on a choisi de les poser à Malika Mansouri. Elle est psychologue, psychanalyste, professeure des universités et auteure de "Révoltes postcoloniales au coeur de l’Hexagone", un ouvrage tiré de sa thèse qui donne la parole à ceux qui ne parlent pas ou peu : les enfants révoltés.
Connu / TG le 06/07/23 à 00:33
... Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.
Les tensions entre population et police viennent de loin et s’inscrivent dans une histoire marquée d’injustices, de préjugés, de violences, de discriminations, de sexisme… et d’un racisme systémique qui traverse l’ensemble de la société et qui n’est toujours pas éradiqué.
Les habitant·es des quartiers concernés et notamment les femmes pallient bien souvent seul·es les carences en termes de services publics. C’est bien la régression de ceux-ci, l’école, les lieux de partage et de culture, sportifs, la poste, les administrations etc. et le recul du soutien de l’État au tissu associatif qui ont largement contribué à marginaliser ces quartiers et des territoires entiers bien au-delà, particulièrement dans les Outre-mer.
L’abandon de ces populations de quartier est aggravé par le contexte économique d’appauvrissement, d’inflation, de hausse des loyers, des prix l’énergie et la réforme de l’assurance chômage. Les inégalités sociales touchent particulièrement les enfants et les mères isolées. C’est ce que montrent les révoltes qui ont secoué les quartiers populaires depuis quelques jours en réaction à la tragédie de Nanterre.
...
La situation nécessite que le gouvernement prenne ses responsabilités et apporte des réponses immédiates pour sortir de l’affrontement :
– abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
– une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
– le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
– la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police.
Rien ne peut cependant se faire sans un autre partage des richesses, sans lutter contre les inégalités sociales
...
nous appelons à rejoindre tous les rassemblements et marches autour de ces revendications, partout dans le pays à partir du mercredi 5 juillet, à l’exemple de la marche organisée par le Comité Vérité et Justice pour Adama le 8 juillet, à Beaumont-sur-Oise, et de celle de la Coordination Nationale contre les violences policières du 15 juillet.
Nous appelons à des marches citoyennes le samedi 8 juillet dans toute la France et les territoires ultra-marins.
Nous construirons ensemble les suites de ces mobilisations.
Signataires
Syndicats :
CGT,
CGT Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) Centre-Est-
CNT-Solidarité Ouvrière,
Fédération Syndicale Étudiante (FSE),
FSU,
Solidaires Étudiant-e-s,
Syndicat des Avocats de France,
UNEF le syndicat étudiant
Union Syndicale Solidaires,
Union Étudiante,
Strass - syndicat du travail sexuel
Syndicat des Avocats de France
Associations :
350.org,
Adelphi’Cité,
Agir contre l’extrême droite - Debunkers de hoax,
Amnesty International France,
Alternatiba,
Alternatiba Paris,
Les Amis de la Terre France,
ANV-COP21,
APEL-Egalité
Arte Chavalo: Art et culture sur les bidonvilles Marseille
ATMF
ATTAC France,
Bagagérue,
Bissai Media
CNAFAL
Conscience,
Construire
Coudes à Coudes,
DAL Droit au Logement,
Destins Liés
La Fabrique Décoloniale,
FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigrés-e-s),
Fédération Nationale de la Libre Pensée,
Fédération nationale des maisons des potes,
Femmes Egalité,
Fondation Copernic,
Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·es),
**Greenpeace France,**
Jeune Garde Antifasciste,
LDH (Ligue des droits de l’Homme),
Le mouvement
L’Offensive
MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)l
Memorial 98,
Observatoire nationale de l’extrême-droite,
Organisation de Solidarité Trans (OST),
Oxfam France
OzACTES Quimperlé
Paris d’Exil
Planning familial,
Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les racismes-RAAR,
REVES Jeunes,
SORORE ENSEMBLE
SOS Racisme,
Une Idée Dans la Tête
Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
VISA - Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes
Collectifs :
Alliances et Convergences,
Assemblée des Gilets Jaunes de Lyon & Environs,
Comité Lumière pour Sabri
Comité Vérité et Justice pour Ali Ziri
Colère Légitime,
Collectif Chardon Ardent
Collectif civgTENON,
Collectif des Écoles de Marseille (le CeM),
Collectif National pour les Droits des Femmes,
Collectif Nouvelle Vague,
Collectif Quotidiens de Racisées
Collectif Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan,
Collective des mères isolées,
Comité local de soutien aux Soulèvements de la Terre Quimperlé
Comité des Soulèvements de la Terre Sud-Essonne,
Comité Local de Soutien aux Soulèvements de la Terre Aude,
Comité Soulèvement Bas-Vivarais,
Comité les Soulèvements de la Terre Lyon et environs,
Comité local de soutien aux Soulèvements de la Terre Villefranche,
Comité local de soutien aux Soulèvements de la Terre Romans-sur-Isère,
Comité de soutien aux Soulèvements Royans-Vercors,
Comité nîmois de soutien aux Soulèvements de la Terre,
Comité de soutien à Moussé Blé,
Comité justice et vérité pour Mahamadou,
Comité Les Lichens Ardéchois,
Comité Vérité et Justice pour Adama,
Coordination des comités pour la défense des quartiers populaires,
Démocra’psy,
Dernière Rénovation,
En Gare,
Justice pour Othmane,
La Chapelle Debout !
La Révolution est en marche,
La Terre se soulève en Corrèze,
Le Peuple Uni,
Les Soulèvements de la Terre - comité Île-de-France,
Les Soulèvements de l'Entre2Mers (33),
Lyon en lutte,
Lyon Insurrection,
Nîmes Révoltée,
Réseau GBM,
Rejoignons-nous,
Collectif du 5 novembre - Noailles en colère (Marseille),
Syndicat des quartiers populaires de Marseille,
Collectif Justice pour Claude Jean-Pierre,
Youth for Climate IDF,
Comité local de soutien aux Soulèvements de la terre de l’Eure,
Les Inverti.e.s
Organisations politiques :
ENSEMBLE! – Mouvement pour une Alternative de Gauche, Écologiste et Solidaire,
Europe Ecologie Les Verts (EELV)
**La France insoumise (LFI),**
Front Uni des Immigrations et des quartiers populaires (FUIQP),
Gauche démocratique et sociale (GDS)
Gauche Ecosocialiste (GES),
Génération.s (G.s),
Nouveau parti anticapitaliste (NPA),
Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF),
Parti de Gauche (PG),
Pour une Écologie Populaire et Sociale (PEPS),
Parti Ouvrier Indépendant (POI)
Réseau Bastille,
Révolution Écologique pour le Vivant (REV),
Union communiste libertaire (UCL),
Clés : appels et tribunes ; Interpro national ; grèves, blocages et mobilisations ; politique économique et sociale du gouvernement ; antiracisme
Connu / https://twitter.com/greenpeacefr/status/1676551611353636865
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Greenpeace France @greenpeacefr · 10h
❌Contre les inégalités sociales, la pauvreté et la précarité, aggravées par le dérèglement climatique.
✅Pour un autre partage des richesses.
✅Pour des services publics renforcés.
✅Pour une éducation populaire.
✊Nous rejoignons cet appel collectif ⤵️
solidaires.org
Notre pays est en deuil et en colère
Déclaration unitaire de plus de 90 organisations suite au meurtre de Nahel
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Il y a les mensonges, les sacrés mensonges et il y a les statistiques”. Ces mots ne sont pas de moi mais du célèbre écrivain américain Mark Twain. Et mon petit doigt me dit qu’Olivier Berruyer, fondateur du média indépendant Elucid, est d’accord avec cette citation. Inlassablement, grâce à son expertise d’actuaire, c’est-à-dire de spécialiste des mathématiques financières, il met en scène, interroge et traque les incohérences ou les vérités cachées contenues dans les données qui nous sont fournies, notamment par nos administrations. Et s’il vient aujourd’hui sur le plateau du Média, c’est pour nous raconter les dernières data-enquêtes de son média, qui remettent en cause le narratif officiel de l’exécutif Macron. Successivement, dans cet entretien avec Théophile Kouamouo, il évoque plusieurs points : la dégradation de la notation financière de la France par Fitch et la “mise sous surveillance” de notre pays par Standard and Poor’s ; les chiffres du chômage, interprétés de manière assez douteuse pour le gouvernement ; mais également la baisse de productivité de l’économie française, la persistance de l’inflation et la détérioration continue du pouvoir d’achat. Des chiffres mis en perspectives, et qui témoignent de l’échec économique global d’un pouvoir qui s’était vanté d’être expert dans les domaines de l’économie et de la finance. Un échec qui demeure y compris si l’on prend en compte les critères érigés par le petit monde des néolibéraux. C’est la rubrique “les combats de l’info”.
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Visibilité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes Durée 27min 51sec
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Nous, collectifs, coordinations, organisations syndicales, associatives et politiques, décidons de converger pour reconquérir nos services publics afin de faire de la lutte pour leur défense, leur développement et leur démocratisation un combat central pour les décennies à venir
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le choix d'une société solidaire, fraternelle, où l'égalité des droits et la devise de notre République ne sont pas que de vains mots, où notre mode de production et de consommation ne se fasse pas au détriment de l'humanité et de notre Planète.
Nous combattons le démantèlement, l'appauvrissement, la privatisation, la mise en concurrence, l'externalisation des missions de nos services publics et de la Sécurité Sociale
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Nous appelons les usagers, les personnels et les élus à se mobiliser, à faire œuvre commune en exigeant ensemble des politiques publiques qui répondent aux enjeux de ce siècle et :
- permettent de lutter contre le chômage et le réchauffement climatique par un aménagement harmonieux du territoire privilégiant la proximité
- assurent l'égalité et l'accès aux droits quels que soient nos origines, notre condition sociale, notre âge ou notre genre, que l'on habite à la campagne, en métropole ou en périphérie
- tournent le dos à l'austérité en assurant prioritairement un avenir à notre jeunesse et en permettant l'accès de toutes et tous aux droits fondamentaux : santé, logement, nourriture et eau saines, énergie, transports, éducation, culture...
- partent des besoins de la population et donnent les moyens aux services publics d'y répondre correctement et considèrent nos services publics, notre sécurité sociale et leurs personnels pour ce qu'ils sont : une richesse et non un coût. Le financement doit être à la hauteur en s'appuyant sur une meilleure répartition et utilisation des richesses.
- cessent la gabegie financière de la concurrence internationale prétendument libre et non faussée, des privatisations et des externalisations et sortent nos services publics et la sécurité sociale de la sphère marchande
- permettent aux usagers, aux personnels et aux élus de contrôler et de faire entendre leurs besoins et leurs revendications au sein même de nos services publics et de nos institutions.
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Les 256 signataires au 17/05/2023 : - 27 Organisations syndicales nationales
- 47 Organisations associatives nationales et internationales
- 18 Partis et mouvement politiques nationaux
- 49 Organisations syndicales locales
- 83 Organisations associatives locales
- 32 Partis et mouvements politiques locaux
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