Étude coordonnée par les Professeurs Laurent Pech et Sébastien Platon ...
La France pourrait-elle connaître le même déclin démocratique que la Hongrie et la Pologne ? Au regard de la régression rapide de ces deux pays membres de l'UE et de la montée inquiétante de l’extrême-droite en France, la question est légitime.
Gwendoline Delbos-Corfield et Philippe Lamberts, du groupe Verts/ ALE au Parlement Européen, ont demandé à 8 chercheurs d'évaluer la résistance du système juridique français face à un potentiel choc autoritaire. En s’inspirant de la méthode de la Banque Centrale Européenne, ce test de résistance évalue un grand nombre de thématiques juridiques et constitutionnelles, notamment la séparation des pouvoirs, l’indépendance des juges et les contre-pouvoirs non-institutionnels.
...
L'étude est coordonnée par les Professeurs Laurent Pech (Middlesex University, London) et Sébastien Platon (Université de Bordeaux). Elle inclut des contributions d'Hubert Delzangles (Institut d'Etudes Politiques de Bordeaux), Joëlle Grogan (Middlesex University, London), Sébastien Martin (Université de Bordeaux), Sylvain Niquège (Université de Bordeaux), Marie Padilla (Université de Bordeaux) and Thomas Perroud (Université de Paris II, Assas).
TAGS Resilience French Legal System Authoritarian Shock
Télécharger le rapport complet en français https://www.dropbox.com/s/zdvntk8dwvgyse6/3.%20ALE-0722-%20Etude-def-pap.pdf?dl=0
RÉSUMÉ
DÉMANTÈLEMENT DE LA DÉMOCRATIE ET DE L'ÉTAT DE DROIT
Les étapes-clés
- Le point de départ : les citoyen·nes perdent confiance dans leur système de gouvernement
Les raisons : augmentation des inégalités, chômage persistant, corruption...
Les conséquences : une crise des partis, des positionnements de plus en plus populistes. - Les citoyen·nes votent pour rompre avec le système précédent
Les conséquences : le nouveau parti en place va multiplier les "réformes" rapides et passer outre toute critique en les présentant comme réalisant la "volonté du peuple". - Les nouveaux/elles autocrates s'emparent des pouvoirs et contre-pouvoirs
En particulier : justice, police, autorités de régulation... - La sphère publique est peu à peu dominée par le parti au pouvoir
En pratique : élimination des discours alternatifs via répression formelle ou informelle de la société civile, des journalistes, chercheurs et activistes. - Les règles électorales sont changées en faveur du pouvoir en place
Par exemple : modification des règles d'acquisition du droit de vote, redécoupage des circonscriptions électorales, prise de contrôle de l'autorité (ou autorités) en charge des élections. - Le système est alors capturé de manière globale, avec peu d'options restantes pour l'opposition.
- Le pouvoir en place organise si besoin des référendums biaisés pour se légitimer
En cas de résistance interne ou critique externe, le parti au pouvoir évoquera la "volonté du peuple" pour contourner les derniers obstacles institutionnels/ - Les fonds publics sont "redistribués", et des ennemis imaginaires et boucs émissaires sont dénoncés avant les prochaines élections.
LE POINT D'ARRIVÉE : la possibilité d'une alternance pacifique du pouvoir est devenue quasiment impossible.
LE STRESS-TEST AUTOCRATIQUE
Le cas français
Quelles sont les vulnérabilités du système juridique français qu'une nouvelle majorité autoritaire pourrait exploiter ?
Cette étude s'inspire des exemples polonais et hongrois. Ces deux États membres de l'UE sont de parfaites illustrations de ces processus de capture constitutionnelle, utilisés par des partis autocrates pour assoir leur pouvoir en utilisant les faiblesses de leur système juridique.
- Renforcer le pouvoir exécutif face au législatif Via :
- Le recours aux ordonnances (Article 38)
- L'utilisation des pouvoirs exceptionnels (Article 16)
- S'attaquer à l'indépendance de la justice
- Pour l'ordre judiciaire ; Le Conseil Supérieur de la Magistrature et le Ministère Public
- Pour l'ordre administratif : Le Conseil d'État
- Pour le Conseil Constitutionnel, le statut de ses membres
- Instrumentaliser la fonction publique Via :
- Le recrutement des agents publics
- Leur statut : délimitation du devoir d'obéissance, organisation de carrière...
- Affaiblir les Autorités Administratives indépendantes (AAI) & Autorités Publiques indépendantes (API) Via :
- Leur garantie d'indépendance
- La nomination de leurs membres
- Leur autonomie budgétaire
- Annihiler les contre-pouvoirs non-institutionnels Via la prise de contrôle :
- Des médias publics et privés
- De la société civile et la liberté d'association
- Des corps intermédiaires
- De l'université
Ndlr : n'est-ce pas ce que Macron a déjà commencé à faire ? (Liberté d'association notamment). Approfondir ACT
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il y a bien d’autres considérations en jeu dans la lutte contre la droite et la classe dirigeante.
Premièrement, la NUPES affaiblit la FI sur le plan organisationnel : dans les circonscriptions réservées à ses partenaires, de nombreux militants jettent l’éponge. C’est d’autant plus regrettable que la FI a enregistré une vague d’adhésions significative avant et après le premier tour de la présidentielle.
Deuxièmement, la NUPES est un obstacle à la progression de la FI parmi les millions de travailleurs, de chômeurs et de pauvres qui, suite aux trahisons de la « vieille gauche », s’abstiennent ou votent pour le RN.
Enfin, la direction de la FI devrait expliquer la nécessité de préparer de grandes mobilisations sociales sous la forme de manifestations et de grèves, sans lesquelles aucune victoire de notre classe ne sera possible.
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Nous vivons un temps politique et social difficile.
Alignant en peu de temps, pandémie, guerre aux portes de l’Europe, inflation et réformes néo-libérales (travail, chômage et maintenant retraites) qui abîment la vie et poussent des millions de personnes à opérer un bras de fer avec le gouvernement depuis des semaines.
Un mouvement syndical qui s’élargit socialement en appelant désormais à déferler sur le pays le week-end, notamment samedi dernier (reportage à voir sur LE MÉDIA), avec comme objectif de pouvoir compter le maximum de participants et en faire un argument sur la table des négociation… tandis que certaines franges syndicales, comme la CGT Énergie dont on avait par ailleurs reçu un de ces porte-paroles ici-même, optent de plus en plus pour des modes d’actions qui flirtent avec le cadre légal, voire qui le dépasse totalement.
Les noms d’oiseaux fleurissent alors dans la bouche du pouvoir : on parle de prise d’otage pour les uns, d’éco-terrorisme pour les autres. On arrête et on place des militantes en GAV pour de la craie effaçable à l’eau sur une porte de l’AN, on condamne avec la plus grande fermeté le moindre blocage ou ralentissement que la grève occasionne, on écrase le moindre mot de travers, le moindre appel à la mobilisation qui pourrait gêner le bon court d’un système, d’un monde qui pourtant est la source de ses propres malheurs que sont ces remous, ces expressions populaires d’aspiration à une forme de liberté.
Et alors que le mot blocage est dans tous les esprits sur toutes les lèvres (du combat contre la RR, aux militants écolos contre les mines de charbon allemand), pour mon invité de ce soir, ce qui est à la base historique des pratiques syndicales, c’est le sabotage.
Un mot lourd, désormais péjoratif, faisant référence à la violence.
Dans son dernier ouvrage, il nous en raconte l’histoire avec un grand H.
Victor Cachard est l'invité de notre journaliste Cemil Şanlı pour ce nouvel entretien d’On s’autorise à penser. Philosophe et Auteur d'histoire du sabotage, éd. Libre.
Visibilité Publique
Publié originellement 15 février 2023
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes Durée 33 min 39 sec
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Tr.: ... syndicalisme révolutionnaire ... La révolte Ludite, de ? ... Émile Pouget qui a théorisé le sabotage ... angleterre 1883 ... CGT 1895 ... face à l'inefficacité des grèves ... le sabotage n'était pas une destruction, simuler le travail pour causer du tort à l'exploiteur ... shampoignage des coiffeurs, boulangers qui brûlaient des fours ... acte de sabotage à la gare de l'est qui a paralysé des voies ... libération et émancipation de la classe ouvrière ... abandon en 1920 ... s'affranchir de la domination étatique ... écologistes anarchistes de l'écologie radicale ... Darmanin bordélisation ... la CFDT, syndicalisme réformiste ... on défend la dernière défaite du syndicalisme ... conciliation, négociation, institutionnalisation du syndicalisme ... lutte sociale comme guerre sociale, la loi va pousser les gens à sortir plus vite de la vie ... remettre de la conflictualité ... la vie est conflit, on est dépossédés à résoudre le conflit ... la réflexion vient avec l'action. Liberté d'agir, se laisser le champ des possibles ... a l'impression qu'il y a un manque de tension (tendre vers). Le syndicalisme est en crise ... répression avec la loi sécurité globale ... risque de télétravail pour briser la grève ... management de plus en plus agressif ... le peuple ne fait plus peur ... rapport de force imposé ... le sabotage va ressortir ...
NOS PRODUITS PHARES
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Aide à la mobilité
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Maintien à domicile Lit médicalisé - Fauteuil de repos Fauteuil coquille Accessoire de lit Table de lit Chaise haute Fauteuil releveur Accessoires du domicile
Aide à l'hygiène Chaise percée Réhausseur de WC Siège de douche Chariot de douche Siège de bain Autre aide à l'hygiène
Aide au transfert & à la verticalisation Guidon de transfert Verticalisateur Appareil modulaire de verticalisation Lève-personne Accessoires de transfert
Matériel médical professionnel Table d'examen
réparation / MAINTENANCE
LE MODÈle ENVIE AUTONOMIE
Notre raison d'être
... née d’un double constat :
- Un nombre croissant de personnes ne parviennent pas à s’équiper en aides techniques médicales nécessaires à la compensation du handicap ou de la perte d’autonomie par manque de ressources financières suffisantes.
- Pourtant, un nombre conséquent de matériel médical est jeté alors qu’il pourrait bénéficier d’une seconde vie.
C’est sur la base de ce constat, qu’en 2015 ENVIE Autonomie a été créée et constitue aujourd’hui en France le principal réseau engagé et solidaire de magasins de matériel médical.
Notre modèle : collecte, tri, remise en bon état d'usage, vente et location, revalorisation
L’humain est au cœur de notre projet d’entreprise. Au quotidien, ENVIE Autonomie allie les principes de l’Economie Sociale et Solidaire à ceux de l’économie circulaire.
Les femmes et les hommes travaillant au sein de notre réseau œuvrent à une société plus inclusive, plus solidaire et plus soucieuse de son environnement.
Notre offre de matériel médical vise à apporter une solution financièrement accessible et écologiquement vertueuse aux personnes en perte d’autonomie et/ou en situation de handicap.
... objectif d'intégration par l'activité économique.
Notre projet social vise à recruter des personnes éloignées du marché du travail pour leur permettre, grâce à un contrat de travail de deux ans maximum, de développer de nouvelles compétences et de construire un projet professionnel pour un emploi durable.
Membre du réseau ENVIE, ENVIE Autonomie s'inscrit dans une démarche de création de valeur, en partant du potentiel de chaque personne, en développant les compétences, en s'ancrant dans les territoires et en stimulant de nouvelles filières économiques et écologiques.
... le réseau ENVIE https://www.envie.org/
Notre mission
... apporter dans chaque département une offre solidaire de matériel médical issu du réemploi et remis en bon état d'usage.
... 5 grands principes :
• Contribuer à l’accessibilité au matériel médical en s’appuyant, entre autres, sur une dynamique de territoire construite avec tous les acteurs locaux agissant dans le domaine de la perte d’autonomie et du handicap.
• Proposer une offre de matériel médical remis en bon état d’usage, qui se veut complémentaire aux acteurs de la distribution déjà implantés.
• Participer à la structuration d’une filière nationale d’économie circulaire et agir ainsi pour la réutilisation du matériel médical, en allongeant sa durée d’usage.
• Créer des emplois ...
• Développer de nouvelles ressources pour les financeurs de la santé grâce à un modèle de distribution plus économique et plus inclusif.
Notre modèle d'entreprise & de développement
... 3 grands principes :
• La gestion désintéressée et la lucrativité limitée : les résultats économiques sont investis dans le projet social et le développement de l’offre de service. Aucun système de capitalisation et une redistribution équitable de la valeur créée. ... reconnue Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS).
• Une mission sociale : ... conventionnement « entreprise d’insertion » agréé par l’Etat ... évaluée chaque année ...
• Une gouvernance partagée : une tête de réseau où le sociétariat est multiple (entreprises ENVIE, Fédération ENVIE, salariés, partenaires institutionnels et financiers, …), ayant pour finalité l’intérêt collectif.
Le principe démocratique dans les grandes orientations : 1 personne = 1 voix au sein de chaque catégorie de sociétaire.
Nos IMPACTS
Impacts sociaux
• Proposer une meilleure accessibilité au matériel médical grâce à des prix solidaires.
• Créer des emplois inclusifs pour les personnes éloignées du marché du travail (bénéficiaires des minimas sociaux, personnes en situation de handicap, chômeurs de longue durée).
Impacts environnementaux
• Développer une filière nationale d'économie circulaire : réutilisation du matériel inutilisé plutôt que d'être jeté et détruit, quel que soit son état et sa valeur résiduelle (avec à la clé une forte réduction des déchets).
• Réaliser des économies des ressources en proposant la réutilisation du matériel remis en bon état d'usage.
Impacts économiques
• Faire faire des économies au système de soin qui pourra allouer cette nouvelle ressource à un autre usage médical au bénéfice de la santé publique.
• Mettre en place de nouvelles activités économiques non-délocalisables.
• Développer une filière nationale de collecte du matériel médical.
Notre histoire
- 2015 Création de notre première agence à Trélazé , à proximité d'Angers.
- 2017 Ouverture de 4 agences (Rennes, Nancy, Saint-Etienne et Strasbourg) dans le cadre de l'étude menée avec la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA).
- 2018 Lauréat French’Impact ... engage son changement d'échelle.
- 2019 Création de la Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC Nationale ENVIE Autonomie) : tête de réseau de la filière au sein du réseau ENVIE et ouverture des agences en Loire Atlantique & Vendée
- 2020 La Loi de Financement de la Sécurité Sociale prévoit dans son article 39 la prise en charge par l'Assurance Maladie des dispositifs médicaux remis en bon état d'usage. L'économie circulaire des dispositifs médicaux entre dans le modèle de distribution français.
La loi AGEC propose différentes mesures dans le sens de l'économie circulaire : prolongation de la disponibilité des pièces détachées, obligation de proposer des pièces d'occasion dans le cadre de la réparation, incitation à tous les établissements à donner le matériel plus utilisé aux structures de l'ESS qui développent le réemploi. - 2021 Lauréat du Contrat Impact de l'ADEME: une forme inédite de financement public-privé au service des causes sociales et environnementales. ... accélère sa structuration et met en œuvre les moyens techniques et opérationnels d'une filière nationale d'économie circulaire autour des aides techniques médicales.
- 2022 Le réseau ENVIE Autonomie compte 16 agences. L'objectif est de parvenir à 29 agences d'ici 5 ans.
Mentions légales
Editeur SCIC ENVIE Autonomie, 10 rue Julien Lacroix 75020 – PARIS
Tél. : 01 87 03 80 03
Directeur de la publication : Philippe ROBIN, Directeur Général
Email : contactenvieautonomie@envie.org
Conception & développement Trente-Douze 23 Rue du Dessous des Berges, 75013 Paris
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C dans l'air
Économie : les bonnes nouvelles… Pour qui ?
france-5 magazines 1 h 6 min
tous publics
Vidéo sous-titré
En dépit d’un contexte économique et géostratégique compliqué, et des menaces qui pèsent sur la croissance, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont déjà dépassé les 100 milliards d'euros, alors que seulement 24 des 40 groupes ont publié leurs résultats et les dividendes versés devraient voler vers un nouveau record. Selon la lettre financière Vernimmen.net, les quarante entreprises du CAC 40, principal indice boursier français, ont distribué 80,1 milliards d'euros à leurs actionnaires en 2022 soit une hausse de 15,5 % par rapport au record établi un an plus tôt, et porté par le bond des dividendes (+23 % à 56,7 milliards d'euros). Une générosité inédite qui doit beaucoup aux superprofits de TotalEnergies et au retour en force des banques, assureurs ainsi que du secteur du Luxe.
Mais ces chiffres records contrastent quelque peu avec le quotidien des Français, minés par l'inflation, et attisent le débat sur le partage de la richesse dans les entreprises. Dans ce contexte, certains groupes font le choix de distribuer des primes exceptionnelles à leurs employés. Ainsi Hermès vient d’annoncer pour ses 20 000 salariés dans le monde un complément de rémunération de 4 000 euros. À cela s’ajoute l’intéressement. En tout, un salarié d’Hermès touchera l’équivalent de 17 mois de salaire sur l’année, selon le groupe, conséquence d’une année historique avec des ventes en hausse de près de 30 %. D’autres entreprises ont aussi annoncé des primes exceptionnelles comme LVMH qui va reverser 1 500 euros à ses salariés les plus modestes. Et certains en Europe vont plus loin, comme Ferrari, avec une prime de 13 000 euros grâce à des ventes record.
Parallèlement, Renaissance doit dévoiler ce lundi après-midi ses propositions concernant le partage de la valeur en entreprise lors d’une convention sur le sujet, ouverte par la Première ministre Élisabeth Borne au siège du parti. Il s'agira "d'ouvrir des pistes qui puissent se traduire en décisions concrètes, qui permettront à toutes les Françaises et les Français qui travaillent une meilleure rémunération de leur travail et une meilleure association aux résultats de leur entreprise", avait expliqué vendredi Bruno Le Maire. Ce lundi, le ministre de l'Économie a loué l'accord trouvé entre partenaires sociaux sur le partage de la valeur en entreprise, qualifié "d'historique pour tous les salariés des PME" car il rend "obligatoire, pour toute PME qui a fait des profits importants au cours des trois dernières années, soit un accord d'intéressement, soit un accord de participation, soit le versement d'une prime défiscalisée". "Nous respecterons cet accord qui est un bon accord" a-t-il souligné.
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait appelé dimanche le gouvernement à reprendre cet accord signé par le CFDT et la CFTC, sans le vider de sa substance : "tout détricotage de cet accord serait pour moi un coup de poignard dans le dos des partenaires sociaux".
Alors comment mieux répartir les richesses créées par l’entreprise ? Et quelles sont les perspectives économiques pour 2023 ? Après une croissance à 2,6% enregistrée en 2022, l’Insee prévoit une croissance faible mais positive au premier semestre 2023 et une décrue progressive de l’inflation vers 5%. Le risque de récession, tant redouté pour 2023 compte tenu de la crise énergétique et du tour de vis des banques centrales, semble donc s’éloigner. Pour autant, l’inflation continue d’impacter fortement le pouvoir d’achat des Français et le nombre de faillites explose dans le pays. Ainsi au-delà des enseignes de prêt-à-porter qui ferment les unes après les autres, ce sont 42 500 entreprises qui ont mis la clef sous la porte en 2022, soit + 49,9% sur un an - la plus haute augmentation de défaillances d’entreprises de son histoire, selon un rapport du cabinet spécialisé Altares.
Invités :
-
Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
-
Béatrice Mathieu, rédactrice en chef - L’Express
-
Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC
-
Mathieu Plane, économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques
diffusé le 20/02/23 à 17h42 disponible jusqu'au 22/03/23
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
L’allocation adultes handicapés (AAH) permet aux personnes en situation de handicap de bénéficier de ressources minimales. Si cette prestation sociale versée par la CAF ne peut être cumulée avec la prime de noël, elle est toutefois cumulable avec d’autres ressources.
Dans certains cas, le cumul est intégral, mais le fait de percevoir l’AAH peut aussi avoir un impact sur le montant des autres aides que vous percevez.
Retrouvez dans cet article toutes les conditions et les modalités de cumul pour AAH avec :
- APL
- chômage
- retraite
- revenus d’activité (salaires)
- revenus du conjoint (AAH couple)
- RSA
- majoration vie autonome
- pension invalidité
- prêt immobilier
2 131 personnes ont signé
La mobilisation contre la réforme des retraites est une mobilisation historique. En quelques semaines, des millions de personnes sont déjà descendues dans les rues, les grèves s’amplifient et les chances de faire reculer le gouvernement augmentent.
...
Bloquons le chômage et la précarité à vie !
...
Bloquons la retraite à 67 ans !
...
Bloquons la retraite pour les morts !
...
Bloquons une réforme qui sacrifie encore les femmes !
...
Bloquons la casse de nos lycées !
...
organisons des assemblées générales, des comités locaux de mobilisation, et préparons un maximum de blocage le 7 février !
Connu / TG le 05/02/23 à 12:34
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Le 21 janvier 2023, Jean-Luc Mélenchon prenait la parole lors de la manifestation à l'initiative des organisations de jeunesse contre la réforme des retraites du gouvernement d'Emmanuel Macron.
Retrouvez ci-dessous la retranscription de son discours :
"La vérité, c'est qu'ils n'ont pas compris pourquoi nous sommes là. Nous ne défendons pas seulement, mais ce serait suffisant, le droit de marquer la pause dans l'existence, mais surtout, nous disons le temps de la vie, celui qui compte, ce n'est pas seulement celui que vous croyez utile parce qu'il produit. Le temps n'est pas seulement le temps contraint qui est socialement utile, celui du travail, c'est aussi le temps libre.
Et le temps libre c'est le temps de la vie non pas inactive, mais de la vie dont on dispose soi même, où l'on décide soi même de ce que l'on va faire. C'est-à-dire vivre humainement et socialement pour y faire non pas ce que d'autres ont décidé, mais que ce que soi même on a décidé de faire : vivre, aimer, ne rien faire si l'on veut s'occuper des siens, lire de la poésie, faire de la peinture, chanter ou ne rien faire.
Le temps libre est celui où nous avons la possibilité d'être totalement humains. Voilà de quoi nous parlons et eux ils disent : “il faut travailler davantage”. Mais alors nous nous demandons pour quoi faire ? Pourquoi ? Quand la tendance générale du siècle passé a été de diviser le temps de travail nécessaire par deux et qui ont augmenté ce que l'on appelle la richesse par 50 ?
Pourquoi faudrait-il travailler davantage ? Pourquoi faudrait-il produire davantage ? Non. La clé de l'avenir et du futur, ce n'est pas de produire davantage parce que ça, c'est la mort assurée de la planète. Ce qu'ils produisent, en plus, c'est du jetable. Ce qu'ils produisent en plus, c'est du gâchis quand 30 % de la production agricole s'en va en gâchis, quand chaque personne dans sa vie est conduite involontairement à détruire tant de kilos de nourriture.
La question posée n'est pas celle de produire davantage, c'est de produire mieux. Et pour le faire, il faut travailler moins.
La clé du futur écologique, c'est qu'il faut travailler mieux, donc travailler moins. Et en travaillant moins, la peine pourra être répartie plus également entre tous. Si bien que travailler moins, c’est travailler tous et c'est peiner moins. Ce que nous sommes en train de faire, nous sommes en train de défendre le droit de vivre pleinement, humainement, dans un temps libre, dans un temps auto choisi.
Et eux, que veulent-ils faire ? Ce qu'ils font toujours, c'est-à-dire essayer de transformer toute chose vivante ou inanimée, la transformer en marchandise. Eh bien, les deux années qu'ils veulent vous prendre ne feront pas travailler une seule personne de plus, je le sais bien, ce sera des chômeurs de plus, ce sera des malades de plus, mais ce sera surtout de la vie en moins.
Et cette vie qu'ils veulent marchandiser : “allez travailler, disent-ils”. Mais alors, qui va faire ce qui est fait aujourd'hui dans le temps libre, dans le temps gratuit ? Vous autres qui vous occupez de vos petits enfants à cette occasion, même quand ils vous énervent. Eh bien, ce temps de vie qui leur permet à eux les petits d'être pleinement humains parce qu'ils ont ce rapport avec vous, qui va le faire ?
Vous allez donc payer quelqu'un pour le faire ? C'est-à-dire que vous aurez transformé en marchandise ce qui était avant de l'amour gratuit, du don de soi, du partage, de la construction humaine d'une génération à l'autre. Voilà ce que vous voulez faire monsieur Macron, soyez maudits de vouloir transformer toute notre existence en marchandise, comme vous l'avez fait avec la santé, comme vous êtes en train de le faire dans l'éducation au prix de cette monstrueuse grossièreté qui s'appelle Parcoursup. A bas Parcoursup ! Soyez maudits pour vouloir tout transformer en marchandise, tout salir, tout gâcher, tout réduire, tout quantifier. Laissez ce grand souffle que l'on voit ici, dans ces rues, de ces gens magnifiques qui viennent de tous les horizons et pour toutes les raisons, vous dire le seul slogan qui vaille : vive la vie, à bas la mort !"
"Non, le système de retraite n'est pas en danger" FAQ : Retraites avec Dan Israel de Mediapart - 24 janv. 2023 / Mediapart
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LES QUESTIONS
00:00 : Introduction
02:25 : Récap de la semaine sur Mediapart
07:33 : Présentation de Dan Israel
09:03 : Les annonces du 23 janvier
09:53 : Le calendrier de la réforme
12:21 : L'article 47-1
13:36 : L'aile gauche des macronistes peut-elle adoucir le texte ?
15:45 : Les syndicats tous contre ?
16:53 : LR peuvent-ils voter contre ?
17:27 : Les journalistes sont ils briefés avant la présentation de la réforme ?
20:08 : La réaction du gouvernement après la grève/manif du 19 janvier.
21:48 : Y a-t-il beaucoup de frondeur macronistes ?
23:11 : La réaction des médias est-elle à la hauteur ?
26:21 : La CSG des retraités les plus aisés, les retraités vivent mieux que les actifs ?
30:03 : Le premier ministre de Suède a-t-il déconseillé de faire cette réforme ?
32:10 : L'âge des votant·es aux élections a-t-elle une influence sur les politiques menées ?
33:23 : Y a-t-il une entourloupe sur les pensions de réversion ?
34:57 : Le système des retraites actuel est-il égalitaire ?
36:00 : Les régimes spéciaux sont ils uniquement liées aux conditions de travail ?
37:26 : Comment les associations vont s'en sortir sans les retraité·es ? / Garde d'enfants
38:48 : Le système des retraites en Suède.
39:14 : La retraite des agriculteur·trices est-elle rehaussée ?
40:58 : Lecture de l'article : "Le mirage des petites retraites à 1 200 euros"
47:55 : Précisions sur l'article
48:30 : Les retraité·es actuel·les auront-ils et elles droit à une revalorisation ?
50:36 : Quid de l'intervention de Pierre-Louis Bras, président du Conseil d'orientation des retraites (COR) ?
53:26 : Pourquoi Macron s'accroche-t-il à cette réforme non-indispensable ?
55:34 : La question de la capitalisation
56:52 : La réforme de l'assurance chômage + La réforme des retraites.
58:15 : Augmenter les cotisations pour financer les retraites ?
01:00:14 : L'exonération des heures supplémentaires correspondait au "déficit" est-ce vrai ?
01:01:04 : Une norme comptable, en embauchant des fonctionnaires on remplit les caisses.
01:01:47 : Payer les femmes à hauteur des hommes ?
01:02:05 : Faites-vous grève à Mediapart ?
01:03:39 : Quel est le pourcentage de personnes qui partent avec tous leurs trimestres ?
01:06:14 : Les journalistes font-ils/elles grève ?
01:07:27 : La réforme est-elle inégalitaire pour les femmes ?
01:08:20 : Les salarié·es qui n'ont pas leurs taux pleins à 67 ans
01:09:48 : Et pour les personnes en invalidité et incapacité ?
01:10:53 : Mediapart pourrait-il être gratuit pour soutenir la grève ?
01:13:01 : La question de la natalité ruine-t-elle les retraites ?
01:14:01 : Le gouvernement s'est-il laissé une marge de manœuvre pour négocier ?
01:17:03 : Les organisations politiques prévoient elles une autre manif un samedi ?
01:19:10 : Pouvez-vous réexpliquer le cas de l'invalidité. (correction à 01h33m47s)
01:21:34 : Le 47-1 peut-il nous mettre dans la m**** ?
01:22:31 : La réforme va couter 400 millions de plus par an, est-ce vrai ?
01:23:26 : Est-il vrai qu'on vit plus longtemps ?
01:24:36 : Les syndicats sont ils consolidés par ces mouvements de grève ou l'inverse ?
01:26:28 : L'espérance de vie en bonne santé par classe sociale.
01:26:46 : Ne serait-ce pas une "antanaclase" sur la pancarte derrière vous ?
01:28:10 : Les collectifs autonomes sont-ils la conséquence du mépris macroniste pour les corps intermédiaires.
01:29:02 : Les grévistes risquent-ils quelque chose s'ils coupent l'électricité des macronistes.
01:33:05 : Les syndicats sont-ils pénalement irresponsables ?
01:33:47 : Rectificatif sur l'invalidité
01:34:26 : Le syndicat Alliance dans la manif de jeudi, on en pense quoi ?
01:35:20 : Le mouvement écologiste entre-t-il dans la mobilisation ?
01:35:53 : Les policiers ont ils une retraite préférentielle ?
01:36:37 : Le préfet de Paris a changé, cela explique-t-il que la manif s'est bien passée ?
01:38:03 : Étiez-vous invité par Macron avant la manif comme d'autres éditorialistes ?
01:39:28 : Flagorneries mediapartiennes
01:40:43 : La stratégie du blackbloc a-t-elle changée ?
01:41:40 : Les prudhommes ne relèvent effectivement pas du pénal.
01:42:24 : Y a-t-il une affaire de corruption concernant Olivier Dussopt, ministre du Travail ?
01:44:02 : Quand est la prochaine date de mobilisation ?
01:44:50 : Comment empêcher les blacblocs dans les manifs ?
01:47:44 : Retraite aux flambeaux de Gambetta
01:49:30 : Journée Total de Mediapart à la cité fertile
01:52:08 : Le film Mediacrash a gagné le prix de l'éthique à la cérémonie d'Anticor !
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Lundi 23 janvier 2023, à 19 heures, Dan Israel, responsable éditorial du pôle économie-social de Mediapart, a répondu à toutes vos questions sur la réforme des retraites et sur la contestation massive en cours.
MNCP @Federation_MNCP · 3h I REFORME DE L'ASSURANCE CHÔMAGE I
Selon Bruno Coquet, docteur en économie, expert associé à l'OFCE, la réforme de l'assurance-chômage qui entre en vigueur au 1e février, affaiblit un peu plus le régime. (écouter, 8min)
"Il n'y avait pas de vrai motif pour réformer l'assurance-chômage", estime Bruno Coquet, docteur en...
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Dans cette vidéo, Jean-Luc Mélenchon revient tout d’abord sur le début d’année 2023 très particulier au niveau climatique. En effet, certaines températures en France atteignent entre 16 et 20 degrés. Une nouvelle démonstration que le changement climatique est particulièrement avancé et irréversible. Il aborde à ce sujet les vœux d’Emmanuel Macron, notamment lorsque celui-ci indique qu’il ne pouvait pas prévoir les conséquences catastrophiques du réchauffement climatique alors que de nombreux scientifiques alertent depuis des années.
Jean-Luc Mélenchon traite ensuite de la réforme des retraites que le gouvernement et M. Macron ont décidé de lancer dès ce début d’année. Il rappelle en quoi reculer l’âge de départ à la retraite n’est pas une nécessité ni une bonne idée puisque la tendance historique est à la baisse du temps de travail. Il appelle à s’opposer de toutes nos forces à cette réforme, en soutenant l’action des députés LFI-NUPES à l'Assemblée, en appuyant la démarche des syndicats qui sont tous opposés à cette mesure et en marchant le 21 janvier prochain aux côtés des organisations de jeunesse. Plus d’informations sur : https://marche21janvier.fr/
Jean-Luc Mélenchon évoque ensuite son déplacement en Guyane à partir du 5 janvier. Il explique en quoi cette région de la République française est importante. D’abord par son emplacement géographique et sa frontière avec le Brésil qui en fait la plus longue frontière de France. Ensuite par sa biodiversité et ses activités humaines uniques du fait de la présence de la forêt amazonienne. Enfin la Guyane possède le 3ème port spatial du monde avec la base de lancement de Kourou. Ce déplacement est également un moyen de parler des nombreux problèmes qui touchent cette région notamment sur le manque d’eau ou encore les hôpitaux qui ne fonctionnent plus. La population se sent abandonnée et le gouvernement et Macron délaissent totalement les Outre-mer.
Jean-Luc Mélenchon termine en expliquant à quel point la Guyane est fascinante, qu’il y a d’énormes possibilités pour cette région et qu’il communiquera sur ses futures actions sur place lors des prochains jours.
SOMMAIRE
00:27 - Changement climatique et vœux de Macron
02:00 - Le projet de réforme des retraites du gouvernement
13:35 - Déplacement en Guyane
LIENS
- « Qui aurait pu prédire la crise climatique ? » : Macron accusé de « déconnexion » sur l’écologie : https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/01/03/emmanuel-macron-et-le-climat-un-discours-qui-rate-sa-cible_6156389_823448.html
- Crise de l'hôpital. La Protection civile en renfort des urgences du Centre hospitalier de Saint-Nazaire : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/saint-nazaire/crise-de-l-hopital-la-protection-civile-en-renfort-des-urgences-du-centre-hospitalier-de-saint-nazaire-2683840.html
- Assurance chômage : pourquoi Élisabeth Borne a reculé : https://www.leparisien.fr/politique/assurance-chomage-pourquoi-elisabeth-borne-recule-03-01-2023-6M3KRZEKTJCMJIQL5LBLODJW5Y.php
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Le samedi 31 décembre 2022, le député LFI-NUPES Antoine Léaument était l'invité politique de LCI.
Le premier sujet concernait les voeux d'Emmanuel Macron. Le député insoumis a expliqué que derrière l'exercice d'auto-promotion du président de la République, il faudrait regarder en détail les chiffres qu'il avance, notamment concernant l'évolution du chômage ou les chiffres de l'inflation. Il a par ailleurs dit comment financer la retraite à 60 ans avec 40 annuités et a affirmé que la guerre d'Ukraine n'était pas seule en cause dans l'inflation, et qu'il fallait regarder la part spéculative dans cette augmentation des prix.
Concernant la grève des médecins, Antoine Léaument a appelé à répondre à l'attente des médecins concernant leurs conditions de travail et notamment la durée du travail et le nombre de tâches administratives liées à leur profession. Il a expliqué qu'il fallait poser la question de la liberté d'installation, celle de la formation des médecins, ou encore la possibilité de créer des centres de santé publics avec des médecins fonctionnaires.
Enfin, le député insoumis a répondu aux questions des journalistes concernant la NUPES, LFI et l'affaire Quatennens. Il a appelé ses camarades insoumis au calme et à cesser les invectives sur les réseaux sociaux. Il a par ailleurs affirmé que les facteurs d'unité à l'intérieur de la NUPES étaient plus forts que les facteurs de division.
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Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher !
L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, le discours est politique et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui,
Le “futur” RSA (revenu de solidarité active) conditionné à des “heures d’activité hebdomadaires” : ça avait été annoncé, et ça y est, ça commence. Le ministre du Travail Olivier Dussopt a annoncé mardi 14 décembre que cette mesure serait testé dans 19 départements en 2023 ; notamment les Bouches-du-Rhône, la Creuse, la Seine-Saint-Denis ou encore la métropole de Lyon.
Olivier Dussopt explique, dans un courrier envoyé dans les départements concernés que, je cite “tous les allocataires des territoires d’expérimentation seront amenés à signer un contrat d’engagement sur la base d’un accompagnement intensif avec une cible de quinze à vingt heures par semaine” rapporte Le Monde.
Le gouvernement appelle ça “l'expérimentation relative à l'accompagnement rénové des allocataires du RSA”. Traduisons le : il faudra travailler pour l’Etat, pour toucher une aide sociale que vous touchez car la vie a fait que vous n’avez pas pu trouver un emploi. Du coup, est-ce qu’il y a de l’emploi disponible ? Ah non, c’est un “accompagnement” : immersion et formation en entreprise, démarche sociale accompagnée, ateliers collectifs, activité citoyenne, chantier d’insertion.
RSA qui, on le rappelle, par rapport à un salaire, ne cotise pas au chômage, pas à la retraite.
Thomas Porcher nous décrypte la philosophie derrière cette mesure.
Et de 10. Elisabeth Borne a déclenché pour la dixième fois le 49.3 jeudi pour boucler le budget 2023. Une routine à laquelle on d’habitude ? La première ministre a mis en avant la nécessité d’avoir un budget de manière rapide. Pas le temps pour débats et motions de censure.
Depuis octobre, le 49.3 a été utilisé 5 fois pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale, et 5 fois pour le projet de loi de finances. Bref, une séquence budgétaire pour 2023 gouvernée à coup d’engagement de la responsabilité du gouvernement.
On analyse tout cela, c'est l'Instant Porcher.
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Publié originellement 20 décembre 2022
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes
Durée 15min 42sec
Durée 11:53
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RETRAITES, POUVOIR D'ACHAT... MACRON NOUS PRÉPARE LE PIRE POUR 2023
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⚠️ POUR ESPÉRER ALLER SUR LA TNT EN 2023 ET BOUSCULER LES CHAINES TV, LE MEDIA DOIT RECOLTER 200 000 EUROS AVANT LE 31 DECEMBRE !
👉 https://onarrive.lemediatv.fr
Bonjour tout le monde et bienvenue pour le dernier Instant Porcher de 2022 !
L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, vous nous avez entendu toute l’année le dire, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui, qui dit dernier instant Porcher de 2022, dit bilan et précisions pour 2023 !
Nous avons été ravis de passer toute cette année avec vous. Et on en a décrypté des sujets : retraites, chômage, immigration, inflation, guerre en Ukraine, énergie, carburant… l’année a été chargée et mon oreille me dit, ou plutôt Thomas Porcher, qu’on va avoir encore du pain sur la planche en 2023. Que nous attend-il ? Quel bilan dresser pour 2022 ? On décrypte tout cela, c'est l'Instant Porcher.
Visibilité Publique
Publié originellement 26 décembre 2022
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
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Durée 11min 53sec - 1 Comment
Enquête — Énergie
Détruite sous l’ère Merkel, l’industrie photovoltaïque retrouve des couleurs et rêve d’indépendance vis-à-vis du géant chinois. Reportage au cœur de la « Solar Valley ». [3/4]
Vous lisez la partie 3 de l’enquête « En Allemagne, la transition à tout prix ». Relisez la partie 1, la 2.
Bitterfeld-Wolfen (Allemagne), reportage
Jochen Fritsche craint l’espionnage industriel comme la peste. Dans son usine de cellules pour panneaux solaires, à Bitterfeld-Wolfen, dans l’est de l’Allemagne, les smartphones sont interdits. Pas le droit non plus de faire de larges prises de vue de la chaîne de production ou de certaines machines, protégées par des dizaines de brevets. « Nos concurrents pourraient copier notre façon de procéder », justifie-t-il.
Les concurrents de Jochen Fritsche, ce sont les entreprises chinoises qui concentrent à elles seules 98 % de la fabrication de ces cellules. Le site du groupe Meyer Burger est le seul d’Europe à produire à l’échelle industrielle ces petits carrés de métal bleu, pièce maîtresse des panneaux photovoltaïques.
Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. En 2011, l’industrie solaire allemande était numéro 1 et comptait plus de 150 000 salariés. La première économie d’Europe était à la pointe de la recherche technologique. Une avance considérable. Las, les dirigeants allemands de l’ère Merkel ont délibérément choisi de saborder la filière.
Plus de la moitié des ouvriers et ouvrières de l’usine travaillaient dans l’industrie solaire allemande avant la crise qu’a connu la filière en 2012. © Stefanie Loos / Reporterre
Accusé de faire grimper les prix de l’électricité, le photovoltaïque est devenu à l’époque la cible du parti conservateur de la chancelière. En 2012, il a réduit drastiquement les subventions et a divisé par quatre le plafond autorisé pour de nouvelles installations solaires. « Lever le pied sur la transition énergétique » était l’objectif assumé de Peter Altmaier, le bras droit de la chancelière. Le puissant lobby du charbon l’a encouragé. « Le photovoltaïque en Allemagne, ça a autant de sens que de faire pousser des ananas en Alaska », raillait Jürgen Großmann, le patron de RWE, le plus gros énergéticien du pays, exploitant du bassin minier rhénan.
Les résultats ne se sont pas fait attendre. Les carnets de commandes des usines se sont vidés, les faillites se sont enchaînées. En quatre ans seulement, 100 000 employés se sont retrouvés au chômage. Ce qu’il restait du marché allemand fut récupéré par la Chine, qui a flairé la bonne affaire et a fait du solaire, au contraire, une priorité. L’Allemagne a perdu à la fois une industrie florissante et la dynamique de sa transition énergétique avec des conséquences qui se font encore sentir : dix ans plus tard, le déploiement du solaire dans le pays n’a jamais retrouvé son niveau d’antan.
Jochen Fritsche a connu cette époque. « Il a manqué d’une vision, de la reconnaissance que le solaire est un élément stratégique de notre approvisionnement en énergie, analyse-t-il aujourd’hui. De toute façon, c’était une époque où les politiciens ne voyaient pas le problème de laisser partir des filières clés à l’étranger, comme la pharmacie ou l’électronique. »
Jochen Fritsche, directeur de l’usine de cellules solaires Meyer Burger de Bitterfeld-Wolfen. © Stefanie Loos / Reporterre
« Nous pouvons la faire redémarrer »
Aujourd’hui, les choses ont changé. Angela Merkel a pris sa retraite politique, et la coalition qui dirige l’Allemagne depuis un an a de très grandes ambitions pour l’énergie solaire. Elle doit devenir la première source de production d’électricité avec un objectif de 215 gigawatts en 2030 et 400 gigawatts en 2045 — contre 59 installés début 2022. « Il est incompréhensible pour moi qu’on ait laissé s’effondrer notre industrie, déplore l’écologiste Robert Habeck, l’actuel vice-chancelier allemand. Mais nous pouvons la faire redémarrer. »
L’Allemagne est à la croisée des chemins. Les renouvelables n’ont jamais été aussi populaires, en particulier le solaire, à la fois bon marché et facile à installer. L’invasion russe en Ukraine et la crise des énergies fossiles ont créé un choc dans l’opinion. Au-delà de la nécessité de décarboner l’économie pour protéger le climat, « la guerre en Ukraine montre que ce sont les renouvelables qui permettent à la fois d’assurer notre approvisionnement de façon autonome et de faire baisser les prix », explique le directeur de l’Institut de Wuppertal pour le climat, Manfred Fischedick.
Le solaire doit devenir la première source d’électricité en Allemagne d’ici 2030. © Stefanie Loos / Reporterre
Certains les qualifient même d’« énergies de la liberté ». Mais le sont-elles vraiment, lorsque tout ou presque vient de Chine ? De l’extraction du silicium jusqu’au module, Pékin détient plus de 80 % des étapes nécessaires à la fabrication de panneaux solaires. « Il faut bien voir les conséquences de cette dépendance : les usines chinoises tournent massivement au charbon, et une partie d’entre elles fait appel à du travail forcé », explique Nadine Bethge, ancienne ingénieure dans le solaire, aujourd’hui experte pour l’association environnementale Deutsche Umwelthilfe. L’industrie solaire chinoise se concentre notamment dans la région du Xinjiang, où la communauté ouïghoure est victime d’une violente répression.
Volker Quaschning, de l’Université des sciences appliquées de Berlin, insiste aussi sur les incertitudes géopolitiques, en particulier avec les visées du régime de Xi Jinping sur l’île de Taïwan. « Qui nous garantit que dans cinq ans, on aura encore de bonnes relations avec la Chine ? S’ils cessent de nous fournir en cellules solaires, notre transition énergétique est morte », considère le chercheur.
Éviter de dépendre de la Chine
Ce risque taraude le pouvoir. Le photovoltaïque doit devenir synonyme de « Souveränität » — le mot est emprunté au français —, et donc être relocalisé. Il s’agit d’éviter de passer d’une dépendance à la Russie, avec les énergies fossiles, à une dépendance à la Chine, avec les renouvelables. En visitant cet été l’usine Meyer Burger de Bitterfeld-Wolfen, le vice-chancelier allemand a voulu envoyer un signal. « Je vois l’opportunité d’un retour en force de l’industrie solaire en Allemagne », a assuré Robert Habeck. Il en va, a-t-il dit, de « la sécurité nationale et européenne ».
Chez Meyer Burger justement, on connaît bien la Chine. Jusqu’en 2020, le groupe équipait l’industrie photovoltaïque de l’Empire du Milieu en appareils de découpe et de mesure. « Une machine, c’est facile à copier. Il suffit de la démonter pour comprendre comment elle est faite », dit Annegret Schneider, en charge de la communication de l’entreprise. Ainsi, lorsque les usines chinoises se sont mises à fabriquer leurs propres machines, les ventes de Meyer Burger ont décliné. La société a alors pressenti les risques pour son modèle économique, mais aussi, plus globalement, pour le succès de la transition énergétique. Elle a changé complètement de stratégie : plutôt que vendre sa dernière génération de machines-outils, elle l’a gardée pour elle, et s’est lancée dans la production de cellules et panneaux solaires. En Europe, pour le marché européen.
Son nouveau point de chute est une évidence : ce sera la « Solar Valley » de Bitterfeld-Wolfen, où ont travaillé autrefois Jochen Fritsche, mais aussi son PDG, le physicien allemand Gunter Erfurt. À son zénith en 2011, l’écosystème d’entreprises et de centres de recherche spécialisés comptait 3 500 emplois et promettait un avenir radieux à cette région désindustrialisée d’ex-Allemagne de l’Est.
La Solar Valley employait 3 500 personnes en 2012, à peine quelques centaines aujourd’hui. © Stefanie Loos / Reporterre
« Solar Valley »
Au milieu des herbes hautes et des bâtiments abandonnés, Meyer Burger a réaménagé une ancienne halle de 27 000 m2, inaugurée à l’été 2021. « On est sur un terrain fertile ici », dit Jochen Fritsche, déclinant les avantages : « les locaux adaptés », « le soutien des autorités locales » et surtout « le personnel qualifié ». Plus de la moitié des ouvriers de l’usine travaillaient il y a dix ans dans le solaire. Sous leur contrôle, les bras des robots s’agitent en cadence pour produire 300 000 cellules par jour. Elles rejoignent la deuxième usine du groupe, à 150 kilomètres de là, pour être assemblées en panneaux solaires. À Freiberg, en Saxe, Meyer Burger a, là aussi, fait revivre un ancien site industriel solaire.
En déambulant dans l’usine de Bitterfeld, Jochen Fritsche détaille le processus de fabrication des cellules, de la plaquette de silicium au produit fini, « en quatre étapes au lieu de dix habituellement ». Un nouveau procédé sans plomb, moins gourmand en énergie et en produits chimiques permet, selon les dires du patron, d’obtenir une cellule 20 % plus performante que la concurrence. Une avance technologique « made in Germany » que Meyer Burger, cette fois, ne compte pas dilapider.
La quasi-totalité de la chaîne de production a été automatisée. L’usine emploie 250 salariés. © Stefanie Loos / Reporterre
L’entreprise vend en Allemagne, mais aussi en Autriche, en Suisse, en Belgique ou en France. Le moral est bon et le carnet de commandes plein « au moins jusqu’à mi-2023 ». Depuis l’ouverture, les machines tournent 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les Allemands seraient-ils prêts à payer un peu plus cher pour soutenir le redémarrage de la production nationale face au low cost chinois ? Oui, répond sans hésiter Kerstin Lopau, qui accompagne les particuliers dans l’installation de panneaux solaires. Son association SoLocal Energy se fournit auprès de Heckert Solar, l’un des rares fabricants qui a survécu à la crise de 2012. « La question des droits de l’Homme est importante pour nous, personne ne doit souffrir pour notre transition énergétique », explique-t-elle.
Chez Enerparc, l’un des plus gros développeurs et exploitants de parcs photovoltaïques, on observe aussi un changement de mentalité. « Nous travaillons directement pour des clients comme Ikea ou Volkswagen, qui veulent maintenant savoir d’où viennent nos installations », dit Stefan Müller, responsable du développement commercial. Il en va de la « réputation » des entreprises, dit-il, alors qu’une loi les contraignant à faire respecter des normes bien plus strictes chez leurs sous-traitants, en matière de protection de l’environnement et des droits de l’Homme, entrera en vigueur en janvier prochain.
La demande est bien là. Mais les obstacles restent nombreux. L’industrie solaire allemande compte trois fois moins d’employés qu’il y a dix ans. La chaîne de production en amont des cellules solaires est quasi inexistante, avec un seul fournisseur de polysilicium pour toute l’Europe. La filière de recyclage est balbutiante.
Or « le temps presse », s’impatiente Nadine Bethge, de la Deutsche Umwelthilfe. « Le risque d’une guerre commerciale est présent », non seulement avec la Chine, mais aussi avec les États-Unis, qui ont débloqué des aides massives pour relocaliser l’industrie solaire sur leur sol. « Ces deux pays ont besoin de panneaux solaires pour remplir leurs propres objectifs, pourquoi nous les vendraient-ils ? s’interroge Nadine Bethge. Il faut absolument inciter les usines à ouvrir en Europe. »
Les cellules de panneaux solaires sont fabriquées à partir de silicium, un matériau semi-conducteur abondamment utilisé dans l’électronique. © Stefanie Loos / Reporterre
À ce stade, seul l’objectif est clair : la Commission européenne veut atteindre 30 GW de capacité de production européenne d’ici 2025, sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Les moyens pour y parvenir le sont moins. Lancée le 9 décembre par l’UE, l’Alliance industrielle de l’industrie solaire doit permettre d’encourager les investissements. À Berlin, le gouvernement dit réfléchir à la mise en place de « garanties d’État » pour les investissements dans la production et l’installation d’électricité verte. La proposition d’un « Buy European Act » défendue par la France, qui favoriserait la production « made in Europe », a été accueillie chaleureusement, sans que ses contours n’en soient vraiment définis.
La filière, elle, veut croire en son avenir. Meyer Burger prévoit de tripler sa production d’ici 2024 et mise sur son partenariat avec l’institut Fraunhofer, le plus grand centre de recherche solaire du monde, pour améliorer encore sa technologie. Heckert Solar vient de s’agrandir tout comme Solarwatt, un autre fabricant. En France et en Italie, deux usines géantes sont en projet. « En recherche et développement, l’Europe est toujours leader, souligne le PDG de Meyer Burger, Gunter Erfurt. Les chaînes d’approvisionnement sont petites, mais réactivables et agrandissables. » Il en est convaincu : « C’est maintenant ou jamais ! »
• La suite de notre enquête : L’Allemagne joue l’éolien marin pour sortir du charbon
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Le ministre du travail, Olivier Dussopt, a donné jeudi 22 septembre le coup d’envoi de la réforme qui vise à créer un guichet unique, physique et numérique, pour les demandeurs d’emploi.
Temps de Lecture 1 min.
Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion, à Paris, le 30 août 2022. BENJAMIN GIRETTE POUR « LE MONDE »
Le flou qui entoure la création de France Travail se dissipe peu à peu. Le ministre du travail, Olivier Dussopt, a donné le coup d’envoi de la réforme, jeudi 22 septembre, lors d’un déplacement à Lyon, accompagné du haut-commissaire à l’emploi, Thibaut Guilluy, chargé de la mission de préfiguration lancée le 12 septembre. Tous deux ont également reçu, vendredi, tous les acteurs concernés par le dossier pour un « comité des parties prenantes », au ministère du travail.
Pour le gouvernement, France Travail est l’un des huit chantiers – avec la réforme de l’assurance-chômage, la réforme des retraites, les assises du travail… – qui doivent permettre d’aller vers son objectif de plein-emploi d’ici à la fin du quinquennat. Le but de la nouvelle structure est d’améliorer à la fois l’accompagnement des entreprises et celui des personnes vers l’emploi. Le calendrier est désormais connu dans les grandes lignes. Durant trois mois, dix groupes de travail devront établir un diagnostic et définir des principes d’action et rendront leurs avis en décembre. Début 2023, seront déployées des expérimentations territoriales dans dix bassins d’emploi, lors desquelles seront testées plusieurs évolutions envisagées. Le gouvernement souhaite ensuite lancer officiellement France Travail fin 2023, début 2024.
Un guichet unique, physique et numérique
Redoutée par beaucoup de monde, une fusion des différents organismes (Pôle emploi, missions locales, associations, etc.) ne devrait cependant pas être l’option retenue. L’idée est plutôt de créer un guichet unique, physique et numérique, pour les demandeurs d’emploi, quel que soit leur profil, qui seraient ensuite réorientés vers les différentes structures. Avec l’objectif, aussi, de mieux coordonner tous ces acteurs. Car aujourd’hui, de nombreux chômeurs ou allocataires du revenu de solidarité active (RSA) sont mal pris en charge.
Par exemple, en Corrèze, aucun bénéficiaire du RSA n’est orienté vers Pôle emploi, selon un document du comité des parties prenantes que Le Monde s’est procuré. De même, d’après le document, moins de 60 % des personnes au RSA ont un contrat d’engagement réciproque, qui définit normalement les règles d’accompagnement. Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé une réforme du RSA visant à conditionner ce dernier à quinze à vingt heures d’activité hebdomadaire. Celle-ci se fera en même temps que France Travail et sera expérimentée dans les mêmes bassins d’emploi.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Brice Teinturier : « Il y a un sentiment que l’équilibre entre les droits et les devoirs n’est pas maintenu »
Reste que pour améliorer cette coordination, il faut que toutes les entités participant au projet veuillent aller dans le même sens. Si les régions ont donné un avis clair et défendent leur « capacité à orchestrer France Travail au niveau de son territoire », les départements ne veulent pas finir avec un rôle de sous-traitant. « On veut coconstruire les choses avec le gouvernement, explique François Sauvadet, président de l’Assemblée des départements de France. On ne veut pas recevoir simplement des injonctions. Mais les premiers signes de dialogue sont très positifs. »
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Actu Société #Emploi #Pôle Emploi #RSA
Le gouvernement a retenu 19 départements ou collectivités pour expérimenter pendant un an une réforme de l'insertion des bénéficiaires du RSA.
Actuellement, 3 400 Mayennais sont bénéficiaires du RSA, un chiffre en baisse.
Le RSA a remplacé le RMI (le Revenu minimum d’insertion) en 2008. Principal instrument de lutte contre la pauvreté, le RSA est aujourd’hui attribué à plus de deux millions de foyers. (Illustration ©Le Courrier de la Mayenne)
En mars, alors candidat pour sa réélection, Emmanuel Macron s’était engagé à revoir l’accès au Revenu de solidarité active (RSA). « Il y aura, dans cette réforme, l’obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine à une activité permettant d’aller vers l’insertion professionnelle, soit de formation en insertion, soit d’emploi », avait-il déclaré.
... mise en application, même si les contours de cette réforme restent toujours très flous.
19 départements choisis
Les départements – chargés de verser le RSA via les Caisses d’allocations familiales (CAF) – avaient jusqu’au vendredi 21 octobre pour se porter officiellement candidat afin de tester, dès l’année prochaine, cette réforme.
Ce sont 43 départements qui ont manifesté leur souhait de devenir territoires pilotes, d’après le ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion. 19 ont été choisis, a annoncé le ministère ce mardi 13 décembre 2022, car « ils reflètent une pleine diversité sur le plan géographique, démographique et social » :
Il s’agit de l’Aveyron, de l’Aisne, des Bouches-du-Rhône, de la Côte-d’Or, de la Creuse, de l’Eure, de l’Ille-et-Vilaine, de la Loire-Atlantique, du Loiret, de la Mayenne, de la Métropole de Lyon, du Nord, des Pyrénées-Atlantiques, de la Réunion, de la Seine-Saint-Denis, de la Somme, des Vosges, de l’Yonne et des Yvelines.
Le Département de la Seine-Saint-Denis dément participer à l’expérimentation
... « Nous avons accepté d’engager le dialogue avec l’État autour de l’expérimentation France Travail et de ses objectifs, en posant des conditions pour nous y engager. Ces conditions n’étant pas remplies, le Département de la Seine-Saint-Denis n’est à ce jour pas engagé dans cette expérimentation », annonce-t-il.
« Nous sommes convaincus que la rénovation des parcours des allocataires du RSA ne peut se faire qu’à la condition de placer le droit à l’accompagnement réel au centre de l’expérimentation, à l’opposé de certains discours simplificateurs. Le RSA est un droit social fondamental, le droit à une allocation et à un accompagnement adapté aux besoins de chacun », insiste le Département, qui attend ainsi « des garanties sur le respect des conditions posées », et des réponses à ses interrogations.
Vives critiques
Cet engagement d’Emmanuel Macron, consistant en résumé à travailler pour toucher le RSA, lui avait attiré de vives critiques de la gauche, des syndicats et des associations de lutte contre la pauvreté. Mais c’est dans le cadre global de la création de France Travail, qui entend « mobiliser l’ensemble des forces vives du service public de l’emploi pour mieux répondre aux besoins d’insertion des demandeurs d’emploi, notamment les plus éloignés, et aux besoins de recrutement des employeurs ».
L’idée de cette réforme est que le versement du RSA entre dans une logique de droits et devoirs pour l’allocataire : droit à être aidé pour retrouver un travail, devoir de se contraindre à des activités hebdomadaires pour y parvenir.
46 % d’allocataires en plus entre 2009 et 2019
...
Pour rappel, le RSA a remplacé le RMI (le Revenu minimum d’insertion) en 2008.
Principal instrument de lutte contre la pauvreté, le RSA est aujourd’hui attribué à plus de deux millions de foyers (+ 46 % d’allocataires entre 2009 et 2019) pour une dépense annuelle de 15 milliards d’euros, selon un rapport de la Cour de comptes du début d’année, pointant les faiblesses de cette aide sociale censée être un tremplin vers le retour à l’emploi.
« Les prochaines semaines marqueront la finalisation du cahier des charges »
L’objectif de cette réforme, pour le gouvernement, est de répondre aux difficultés de recrutement rencontrées par les employeurs, et que, d’ici 2027, la France connaisse un taux de chômage de 5 %, ce qui équivaudrait, selon Emmanuel Macron, à une situation de « plein-emploi ».
...
Déjà en vigueur dans certains départements
... Val-de-Marne ...
Claude Alphandéry, grand résistant, a fêté cette semaine son centième anniversaire. L'ancien banquier, fondateur de France Active, reste engagé en faveur de l'économie sociale et solidaire.
Il est devenu le porte-étendard de l’économie solidaire, pourfendeur d’un capitalisme aux effets cruels, combattant inlassablement les inégalités sociales. Une vie au service de l’intérêt général. Claude Alphandéry a été énarque, banquier, fondateur d’un réseau associatif baptisé France Active qui allie la finance et la solidarité. Claude Alphandéry a eu 100 ans cette semaine. Il a fini la guerre lieutenant-colonel des FFI. Et c’est un siècle de Résistance qu’il incarne aujourd’hui.
Extraits de l'entretien
L’engagement
Il a 17 ans en juin 1940, lorsque le maréchal Pétain signe l'armistice. Claude Alphandéry explique son entrée dans la Résistance : « On était sidérés par la nouvelle. Pétain avait trompé tout le monde. Au début, pendant deux ans, c’était rudimentaire et cela passait par de petits gestes. Mais il y avait des journaux. C’était l’occasion de faire un lien entre ceux qui ne se couchaient pas. »
Le maquis, un lieu de brassage inédit
Claude Alphandéry raconte : « On avait dès 1942 deux ou trois maquis dans la Drôme avec quelques irréductibles. Fin 1942, début 1943, Charles De Gaulle se retrouve en difficulté. Pour exister aux yeux des alliés, il fallait qu’il soit l’homme de la Résistance. Il a envoyé Jean Moulin pour unifier cette dizaine de réseaux parfois antagonistes comme Libération, Combat, Franc-Tireur, Défense de la France… Le STO a gonflé les rangs de la Résistance. Les personnes qui jusque-là ne s’engageaient pas, pour éviter de partir en Allemagne, ont rejoint les rangs des opposants à l’Occupation allemande dans les maquis. Il a fallu les organiser. Les uns et les autres étaient tellement occupés qu’ils ne pensaient plus à leurs divisions. »
Un appel à retrouver des lieux de partage
Claude Alphandéry a écrit cette semaine une tribune pour que des liens de brassage soient créés : « Des lieux d'échange, de partage, de dialogue, et de confrontation dans toute la France. C’est un reste de cette période du Maquis. Parfois, des gens s’ennuyaient, il fallait les occuper… Ils discutaient, imaginaient le monde de demain, avec une démocratie sociale. Enfant, j’ai suivi mon grand-père Georges Lévy-Alphandéry dans ses tournées de député-maire de Chaumont. Je le retrouvais vers midi à la mairie pour rentrer à la maison. Et jusqu’à 13 h, sur ce trajet de 500 mètres, il s'arrêtait dans trois cafés. Et là, il écoutait les doléances et les espérances. Et je m’en souviens. J’ai compris l’importance de l’écoute dans les cafés de la Marne. »
L’Humanité
Claude Alphandéry a rompu avec le PCF lorsqu’on lui a demandé un article sur la paupérisation des ouvriers. Mais ce dont le centenaire alerte se souvient est que lorsqu’il travaillait pour le journal L’Humanité, les gens venaient à sa rencontre pour leur confier leurs difficultés. Plus tard, alors qu’il est devenu banquier. Quand la financiarisation gagne l’économie, l’ancien Résistant a décidé de lutter. Il explique : « Avec l’arrivée de Ronald Reagan (1981) l'économie s’est mise à dominer la société, et c'est là que pour moi a commencé une autre vie. Nous sommes entrés dans le « produire toujours plus ». Face au capitalisme financier, j’avais dit que je n’abandonnerai jamais. Les dégâts causés par cette économie étaient de plus en plus visibles. J’étais interpellé par l’augmentation du nombre de chômeurs. J’ai voulu créer des entreprises contre le chômage : des entreprises sociales et solidaires. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À réécouter : Entretien avec Claude Alphandéry, résistant, engagé, solidaire
27 janvier 2022
14 min
Société
Économie
Médias
Économie sociale et solidaire
Claude Alphandéry
L'équipe
Sonia Devillers
Sonia Devillers
Production
Redwane Telha
Production déléguée
Lucie Lemarchand
Réalisation
Grégoire Nicolet
Collaboration
Le ministre du travail, Olivier Dussopt, a présenté, lundi, les nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs, qui seront désormais ...
Connu / TG du 21/11/22 à 17:32
RÉSUMÉ
Le constat
Les urgences environnementales vont réclamer à la fois d’importants investissements et un effort collectif du côté de la consommation. Les gouvernants français se montrent cependant réticents à agir avec résolution, parce que le pays a déjà beaucoup d’autres difficultés à surmonter : chômage de masse, inégalités, déficits, tensions identitaires, rejet du système politique.
L’idée
Dans le cas de la France, l’effort de sobriété qu’il va falloir entreprendre tôt ou tard ne doit pas être vu comme une contrainte. Au contraire, c’est l’occasion de renouveler des politiques socio-économiques qui sont aujourd’hui en échec. La sobriété peut être gagnante.
La voie
Pour que l’effort de sobriété soit collectivement et socialement bénéfique, il doit être associé à une politique ambitieuse de relocalisation d’activités industrielles. De la sorte, la France pourrait à la fois réduire son empreinte environnementale, rééquilibrer les relations entre classes sociales et entre territoires, dégager des moyens pour agir, retrouver de la crédibilité auprès de ses partenaires et raffermir l’amitié civique entre les citoyens.
La sobriété gagnante en quelques points
L’échec des orientations politiques actuelles
Le dérèglement climatique et l’érosion de la biodiversité représentent deux faits majeurs de notre conjoncture politique. La trajectoire d’accumulation matérielle des Occidentaux combinée à l’imitation de leurs modes de vie par des centaines de millions de nouveaux consommateurs se heurte de front aux limites de la planète.
Cette situation appelle de grandes actions. Nous devons à la fois changer de trajectoire, anticiper les conséquences des bouleversements environnementaux en cours et nous préparer à une aggravation tensions géopolitiques, dans un contexte de remise en cause du leadership occidental. Après des décennies de paix et d’abondance, peut-être les Français (et les Européens) sont-ils en train de redécouvrir la menace des conflits et des pénuries.
Hélas, nous avons du mal à agir avec résolution, car la France cumule déjà de nombreuses difficultés : désindustrialisation, chômage de masse, manque de moyens financiers, colère sociale face aux inégalités, déséquilibre entre territoires, tensions identitaires, populisme, discrédit du système politique. Les périls extérieurs nous saisissent dans une période de doute profond.
Or, ces difficultés ne valent-elles pas constat d’échec ? Les derniers gouvernements de droite et de gauche ont tous misé sur des politiques de compétitivité : libéralisation de l’économie, baisse du coût du travail, promotion de la flexibilité, réduction de l’imposition du capital et des dépenses publiques. Non seulement les résultats sont décevants en termes de compétitivité (le déficit extérieur s’accroît alors que nos partenaires européens ont des excédents), mais ces politiques sont de plus en plus en décalage avec les urgences du présent : l’écologie, la cohésion sociale et la capacité de résilience du pays.
Ce dont nous avons cruellement besoin, c’est donc d’un autre cap. Mais lequel ?
Ne différons pas le grand effort de sobriété sur la consommation
Nous vivons collectivement au-dessus de nos moyens. Les scientifiques ne cessent de nous alerter à ce sujet : notre consommation nécessite trop de combustibles fossiles, trop de minerais, trop de sols, trop de faune, trop de flore, etc. Il va falloir réviser en profondeur nos modes de vie (surtout dans les pays riches qui servent de modèles aux autres), parce qu’ils ne sont pas soutenables sur le long terme. Et le plus tôt sera le mieux.
Vivre à la hauteur de nos moyens demande ainsi que nous nous lancions dans un véritable effort de sobriété sur la consommation. Nous avons d’ailleurs suffisamment de recul pour constater que la croissance continue de notre abondance matérielle n’a pas constitué une garantie de satisfaction, de bien-être ou de cohésion sociale.
Mais une plus grande sobriété ne serait-elle pas désastreuse pour l’activité économique et la prospérité du pays ? Cela n’a rien d’évident dans le cas de la France, car nous vivons également au-dessus de nos moyens du point de vue économique. En effet, nous finançons à crédit l’augmentation de notre consommation importée, ce qui alourdit notre empreinte environnementale et réduit nos marges de manœuvre budgétaires, dans une période qui exige des investissements massifs.
En fait, loin de représenter le sacrifice de nos intérêts collectifs, une politique de sobriété pourrait permettre de mieux aligner notre consommation sur nos moyens, de débattre collectivement de nos besoins et d’ouvrir ainsi une véritable perspective d’amélioration pour le pays. Pourquoi différer cet effort ?
Combiner l’effort de sobriété à une politique de relocalisation d’activités industrielles
La désindustrialisation a eu un coût économique et social majeur pour la France : chômage et précarité élevés au sein des classes populaires, concentration de la valeur ajoutée dans les métropoles (avec une forte hausse du coût du logement) et enfin déficit commercial structurel, ce qui conduit les gouvernants à réclamer toujours plus d’efforts de compétitivité dans le but de stimuler les exportations. Beaucoup de nos déséquilibres viennent finalement d’une soumission sans discernement aux arbitrages de la mondialisation.
Mais quel est le rapport entre un grand effort collectif de sobriété et la relocalisation d’activités industrielles ?
D’une part, les produits « Made in France » ont la plupart du temps une empreinte environnementale moindre que leurs équivalents étrangers (électricité bas carbone, normes environnementales plus strictes, distances plus courtes). D’autre part, le surcoût de la main-d’œuvre locale oblige à rompre avec la logique des prix bas, cette logique qui a entraîné la hausse de la consommation importée et la multiplication du volume des marchandises à notre disposition.
Sur le principe, il n’y a pas d’objection à produire davantage sur le territoire, quitte à ce que cela soit plus cher (Ipsos-CEVIPOF, avril 2021)
Cela signifie certes une moindre quantité de biens consommés, mais, autant que possible, des produits de meilleure qualité et plus bénéfiques à la collectivité.
La logique des prix bas a quelque chose de très séduisant, en ce qu’elle avantage le consommateur. Mais il s’agit de considérer le tableau dans son ensemble : le consommateur français gagne en fin de compte beaucoup moins que ce qu’il perd simultanément en tant que travailleur, en tant que contribuable, en tant que citoyen et en tant qu’habitant de cette planète.
Accompagner la sobriété d’une grande entreprise de relocalisation d’activités industrielles, c’est lui donner un contenu qui le rende à la fois acceptable socialement et bénéfique pour l’ensemble de la collectivité.
Des moyens pour agir et une promesse d’amitié civique
Actuellement, le manque de moyens nous rend de plus en plus impuissants à changer les choses dans le pays ; l’obsession de nos dirigeants pour la réduction des dépenses publiques a d’ailleurs peu à peu rétréci toutes nos ambitions collectives. Or, qu’il s’agisse de justice sociale, de sécurité, de souveraineté ou de rayonnement international, nous avons besoin d’investir davantage dans l’éducation, dans la santé, dans la justice, dans la défense, dans la recherche et dans l’avenir.
Une politique de sobriété (combinée à de la relocalisation industrielle) permettrait justement de dégager des moyens supplémentaires : moins de déficit extérieur, moins d’allocations chômage et de minima sociaux, plus de cotisations sociales grâce aux emplois créés, tout cela représente de l’argent qui pourraient servir à répondre aux urgences du présent et à relever enfin les défis de long terme.
En définitive : un véritable effort de sobriété matérielle, un ambitieux projet de relocalisation d’activités industrielles, des moyens pour agir ; voilà qui paraît plus propre à remobiliser les énergies qu’une éternelle perspective d’adaptation aux arbitrages de la mondialisation. Avec à la clé le renforcement de l’amitié civique au sein de la cité, cette amitié qui se forge dans l’action collective et qui donne envie aux citoyens de se gouverner ensemble, au-delà de leurs différences identitaires et de leurs désaccords.
Un autre cap
Beaucoup de nos dirigeants déplorent que notre pays ait manqué, dans les quarante dernières années, le virage de la compétitivité et de la mondialisation. Eh bien ! plutôt que de ressasser le passé, tâchons de ne pas manquer le tournant de la sobriété qui se présente aujourd’hui et dont les responsables politiques n’ont pas encore pris la mesure.
Il est probable que, bon gré mal gré, les pays riches vont devoir se réformer en profondeur dans les décennies à venir. Plutôt que de suivre, une fois de plus, le mouvement à reculons, la France devrait songer à en prendre la tête, car pour elle, du fait de sa situation, la sobriété peut être gagnante dès maintenant.
Le livre qui défend cet autre cap : La sobriété gagnante. Pouvoir d’achat, écologie, déficits : Comment sortir de l’impasse ?
Ce qu’il faut retenir :
1) La donne a changé : dans notre conjoncture, la priorité n’est pas d’exporter toujours plus, mais de réviser à la baisse notre consommation matérielle.
2) En ce qui concerne la France, un tel effort de sobriété devrait être vu comme une opportunité de redressement plutôt que comme une contrainte, car les politiques de compétitivité ne suffiront pas à nous sortir de l’ornière.
3) C’est en combinant cet effort à un projet de relocalisation d’activités industrielles que la sobriété peut devenir gagnante.
La table des matières du livre
Introduction. L’erreur de jugement de nos dirigeants
Le tournant manqué de la compétitivité
Les impasses des politiques de compétitivité
L’alternative de la sobriété
- Des impasses de la compétitivité à la sobriété gagnante
Désindustrialisation et chômage de masse
Déficit public, sous-financement des services publics et déficit extérieur
Une abondance matérielle très peu gagnante
L’impopularité des politiques de compétitivité
La nouvelle donne mondiale
L’écologie, défi de notre temps
Les limites du modèle allemand de compétitivité
La sobriété gagnante - Des gouvernants réticents à changer de cap
De nouveaux discours plutôt que des changements de fond
Des efforts sur la production, pas sur la consommation
La consommation est une affaire collective
Le cas de l’alimentation
N’attendons pas notre salut de l’Union européenne
N’attendons pas notre salut d’une sortie de l’Union européenne
Reprendre nos responsabilités collectives - Les limites de la planète
La grande accélération de l’exploitation des ressources
Un nécessaire effort de sobriété
Consommation ou démographie ?
Mondialisation et déresponsabilisation
Une opinion publique qui envisage des efforts
A-t-on intérêt à mener des politiques de sobriété ?
Les bénéfices d’une réduction de notre consommation de combustibles fossiles
L’épouvantail de la « décroissance »
Objectifs écologiques et intérêts de la France - Un déséquilibre croissant entre classes sociales
Petit nombre et grand nombre
Un rapport de force défavorable aux classes populaires
Les productifs et les improductifs
La relégation sociale des classes populaires
L’invisibilisation du grand nombre et de ses revendications
L’identité est aussi une question sociale
Les Gilets jaunes : des revendications populaires sans débouchés politiques
Débat sur la justice et ouverture des possibles - Pourquoi le pouvoir d’achat est-il si contraint ?
La situation socio-économique des Français : perceptions et réalités
Stagnation du niveau de vie et contraintes sur le pouvoir d’achat
Dépenses « pré-engagées » et coût du logement
La dimension sociale de la consommation
La multiplication des besoins malgré des budgets contraints
Pouvoir d’achat et sobriété - Vers un effort collectif de sobriété
La révolte des Gilets jaunes
Le retour au premier plan des enjeux de répartition
La taxe carbone et ses limites
La voiture : un changement qui implique toute la collectivité
Le logement : d’importants investissements à prévoir
Reprendre la maîtrise collective de notre consommation
Un effort largement gagnant - En finir avec le chômage de masse
La résignation face au chômage de classe
Le choix des arbitrages du marché global
La responsabilité collective de la désindustrialisation et du chômage
La réalité du chômage
L’alibi scandinave
Une baisse du chômage en demi-teinte
Davantage de précarité pour les classes populaires
Des orientations politiques qui ne sont pas tenables
Au-delà des arbitrages du marché : l’intérêt de la cité
Les limites de la course à la productivité
Les besoins de la cité - Relocaliser des activités industrielles
Notre dépendance matérielle
Un déficit commercial qui s’accroît
Le retour au premier plan des questions industrielles : États-Unis, Royaume-Uni et France
Réindustrialisation : derrière le consensus, le débat politique
Relocalisation d’activités industrielles et intérêts collectifs
Relocalisation et écologie
Le rôle des pouvoirs publics
Responsabiliser l’ensemble du secteur privé
L’implication des consommateurs
Quelques ordres de grandeur d’une relocalisation d’activités industrielles - Finances publiques : réformer et investir
De grands besoins d’investissements face aux défis contemporains
Finances publiques et enjeux politiques
Santé, retraites et vieillissement de la population
Des comparaisons internationales à manier avec précaution
Réformes et implication du corps civique
Le coût de la mondialisation
Le financement de la protection sociale
La « revalorisation » du travail
Prime d’activité et hausse de salaire
Hausse des transferts et rigueur pour les dépenses de fonctionnement
Il n’y a pas d’économies magiques
Intérêt général et responsabilisation - Répartir les efforts : retraites, territoires, impôts
Le débat sur l’âge de départ en retraite
Le revers de la « dématérialisation » des services publics
Les déséquilibres entre territoires
Créer de l’activité économique en dehors des métropoles
Imposition des entreprises
Concurrence internationale et dumping fiscal
Alourdissement des impôts et faible progressivité
Le poids réel de l’impôt sur le revenu
Le coût du mode de vie des classes supérieures
Partage des efforts et amitié civique
Conclusion. Un nouveau cap pour le pays
Et maintenant ?
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