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Partie 1 du cours de Jean-Marc Jancovici à l’École des Mines de Paris en Mai 2019
Diaporama à télécharger : https://drive.google.com/open?id=1fqoACrCFtlXKonP266DkFUcmMVj22yj_&v=xgy0rW0oaFI&redir_token=PTcsDw2ce5pG2uUe0SB6RF7-_yl8MTU2NTE4MzQ3NUAxNTY1MDk3MDc1&event=video_description
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=WQJsMmJMKOo
Le poids de cette vidéo a été réduit, pour diminuer sa consommation énergétique et donc les émissions de gaz à effet de serre induites, grâce à un tutoriel mis à disposition par le think tank The Shift Project :
https://theshiftproject.org/guide-reduire-poids-video-5-minutes/&v=xgy0rW0oaFI&redir_token=PTcsDw2ce5pG2uUe0SB6RF7-_yl8MTU2NTE4MzQ3NUAxNTY1MDk3MDc1&event=video_description
Catégorie Science et technologie 218 commentaires
333 262 ont signé.
marie-lys BIBEYRAN a lancé cette pétition adressée à Monsieur le Ministre de l'Environnement Nicolas Hulot et à 4 autres
La France est la troisième consommatrice mondiale de pesticides, la première en Europe !
Ainsi la viticulture française occupe-t-elle 3.6% de la surface agricole mais utilise à elle seule 20% des pesticides employés en France ! La vigne est traitée une douzaine de fois, au rythme d'un traitement tous les 10-14 jours, entre le 20 avril et le 10 septembre. 80% des pesticides utilisés sont des fongicides,dont certains sont classés cancérigènes possibles.
...
Pétition réalisée avec le soutien de l'Alerte Médecins Pesticides AMLP , 18, rue Séverine 87000 LIMOGES
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Catégorie Éducation 0 commentaire
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Magali, professeure des écoles et animatrice du site Bloquons Blanquer, nous explique les enjeux des réformes voulues par le ministre de l'éducation nationale. Réforme du bac, loi sur l'école de la confiance, parcoursup... Les enseignants se mobilisent face à l'augmentation des inégalités.
Catégorie Actualités et politique 2 commentaires
Des émotions et ce que l'on en retient
Depuis le premier traité sur les émotions de René Descartes en 1649, de nombreuses recherches s’interrogent sur l’effet des émotions sur notre quotidien. On découvre dans les ouvrages et différents champs de la vie professionnelle, scolaire, sociale,… des termes comme « bientraitance », « intelligence émotionnelle », « psychologie ou éducation positive »…
En éducation, la place des enseignants dans l’engagement et les motivations des élèves a depuis longtemps fait l’objet de réflexions et de pratiques pour les moins contradictoires. Jean-Michel MEYRE (2018) dans le cadre d’une thèse en sciences de l’éducation a récolté des matériaux quantitatifs et qualitatifs croisés prouvant que c’est « un curriculum d’assertivité socio-conative » des enseignants qui reste dans les souvenirs des apprenants, bien loin devant les apprentissages dispensés ! [conatif : Qui exprime l'idée d'effort.]
...
Stop ou encore, l'émotion comme moteur
C’est dans le domaine des sciences de l’éducation que se situe Jean-Michel MEYRE qui a soutenu sa thèse autour de l’« Impact de la personnalité de l’enseignant sur le ressenti des élèves - L’assertivité socio-conative comme déterminant de la relation éducative ».
Enseignant d’EPS (Education physique et sportive) dans une zone sensible de Paris puis sur Montpellier, JM Meyre fait reposer sa thèse sur « l’hypothèse principale qu’il existe un lien étroit entre capacité empathique et opinion positive laissée auprès des anciens élèves. En d’autres termes, il nous apparaît intéressant de vérifier que plus le degré d’empathie est élevé, plus l’enseignant(e) laisse une opinion positive de lui/d’elle auprès de ses élèves » (p 25).
...
Le travail de recherche a permis de définir « 9 composantes observables et objectivables des caractéristiques d’assertivité socio-conative » et d’apporter des éléments de preuve que « le ressenti positif qu’a un élève à l’égard de son professeur se trouve directement lié au degré d’assertivité socio-conative de ce dernier » (p 345).
En conclusion, malgré les biais soulignés par Jean-Michel Meyre, l’étude a apporté des éléments objectivables de l’effet des relations et attitudes des enseignants face à leurs enseignés. Son travail renforcé par d’autres recherches, il s’autorise à « penser qu’il semble possible, avec un tel modèle, d’entrevoir la mise en place d’une formation initiale et d’une formation continue à même de construire la professionnalisation des enseignants, toutes disciplines scolaires confondues » (p 340).
Connu / https://twitter.com/MyriamMazoyer/status/1135449312077516801 "Thot - Cursus a retweeté
Mazoyer Myriam @MyriamMazoyer 3 juin
« L’attitude émotionnelle de mon prof m’a permis d’aimer l’école » - Thèse 0 réponse 8 Retweets 10 j'aime"
->
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02134573
18 650 ont signé
FCPE Paris a lancé cette pétition adressée à Jean-Michel Blanquer, Ministre de l'éducation
Adoptée le 19 février dernier en première lecture devant l’Assemblée Nationale, le projet de loi pour une école de la confiance a été transmis pour examen en avril au Sénat. -> facettes très inquiétantes.
L’instruction obligatoire à 3 ans : un très gros cadeau de l’Etat à l’enseignement privé
98 % des enfants de 3 ans sont d’ores et déjà scolarisés mais du fait de la loi Debré, les communes vont devoir verser aux maternelles privées les mêmes aides qu’aux maternelles publiques comme, par exemple, pour rémunérer les ATSEM. Ce cadeau est estimé à 150 millions d’euros. Les écoles publiques risquent d’en pâtir !
Les établissements des savoirs fondamentaux : non à la disparition des directeurs d’école !
Les établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF) permettront de regrouper un collège et une ou plusieurs écoles du secteur de recrutement de ce collège. Les EPSF seront dirigés par des principaux de collège qui auront un ou plusieurs adjoints dont l’un chapeautera les professeurs des écoles. Le texte ne dit pas ce que deviendront les directeurs d’écoles puisque les écoles n’existeront plus administrativement parlant.
La réforme de la formation des enseignants : des étudiants de licence pourront faire cours aux enfants
La réforme de la formation des enseignants devrait permettre de confier à des étudiants de licence et de master 1ère année 8 heures de cours par semaine dans des établissements primaires ou secondaires. Il semblerait qu’il s’agisse de compenser la baisse des moyens et le manque de remplaçants en confiant les élèves à des étudiants non formés, sans offrir la moindre garantie sur les moyens d’« accompagnement » de ces derniers.
La généralisation des PIAL (Pôles inclusifs d’accompagnement localisés) : l’inclusion des enfants à besoins particuliers à moindre coût
Le ministère veut revoir la gestion des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) en créant des PIAL. L'objectif est de limiter les affectations individuelles des AESH au profit d'affectations collectives.
La création des EPLEI (Etablissements publics locaux d’enseignement international) : l’officialisation d’une école à deux vitesses
La loi permettra la création d’EPLEI : largement dérogatoires aux programmes et règles français, ces établissements offriront des programmes et des diplômes internationaux aux enfants ayant déjà un bon niveau en langues, marqueur social par excellence. De quoi créer officiellement une école à deux vitesses et offrir un cursus d’élite aux enfants à haut capital économique.
La suppression du CNESCO : la fin d’une évaluation indépendante
Le CNESCO, organisme indépendant, sera remplacé par un CEE (conseil d’évaluation de l’école), organisme dépendant du ministre. C’est donc la fin de l’indépendance de l’évaluation. Le CEE n’évaluera pas la performance globale de l’ensemble du système éducatif mais les établissements en les mettant ainsi en concurrence.
Dans ce projet de loi, les moindres aspects gestionnaires passent avant tous les aspects pédagogiques, grands absents de cette législative qui, in fine, ne résout aucun des problèmes du système éducatif français. Cette loi témoigne en outre d’un fort degré d’impréparation : comment expliquer sinon la prolifération et la nature des débats sur nombre d’amendements et d’articles.
...
18 650 ont signé
FCPE Paris a lancé cette pétition adressée à Jean-Michel Blanquer
Monsieur le Ministre,
Adoptée le 19 février dernier en première lecture devant l’Assemblée Nationale, le projet de loi pour une école de la confiance a été transmis pour examen en avril au Sénat. Il comporte un certain nombre de facettes que nous jugeons très inquiétantes.
L’instruction obligatoire à 3 ans : un très gros cadeau de l’Etat à l’enseignement privé
98 % des enfants de 3 ans sont d’ores et déjà scolarisés mais du fait de la loi Debré, les communes vont devoir verser aux maternelles privées les mêmes aides qu’aux maternelles publiques comme, par exemple, pour rémunérer les ATSEM. Ce cadeau est estimé à 150 millions d’euros. Les écoles publiques risquent d’en pâtir !
Les établissements des savoirs fondamentaux : non à la disparition des directeurs d’école !
Les établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF) permettront de regrouper un collège et une ou plusieurs écoles du secteur de recrutement de ce collège. Les EPSF seront dirigés par des principaux de collège qui auront un ou plusieurs adjoints dont l’un chapeautera les professeurs des écoles. Le texte ne dit pas ce que deviendront les directeurs d’écoles puisque les écoles n’existeront plus administrativement parlant.
La réforme de la formation des enseignants : des étudiants de licence pourront faire cours au enfants
La réforme de la formation des enseignants devrait permettre de confier à des étudiants de licence et de master 1ère année 8 heures de cours par semaine dans des établissements primaires ou secondaires. Il semblerait qu’il s’agisse de compenser la baisse des moyens et le manque de remplaçants en confiant les élèves à des étudiants non formés, sans offrir la moindre garantie sur les moyens d’« accompagnement » de ces derniers.
La généralisation des PIAL (Pôles inclusifs d’accompagnement localisés) : l’inclusion des enfants à besoins particuliers à moindre coût
Le ministère veut revoir la gestion des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) en créant des PIAL. L'objectif est de limiter les affectations individuelles des AESH au profit d'affectations collectives.
La création des EPLEI (Etablissements publics locaux d’enseignement international) : l’officialisation d’une école à deux vitesses
La loi permettra la création d’EPLEI : largement dérogatoires aux programmes et règles français, ces établissements offriront des programmes et des diplômes internationaux aux enfants ayant déjà un bon niveau en langues, marqueur social par excellence. De quoi créer officiellement une école à deux vitesses et offrir un cursus d’élite aux enfants à haut capital économique.
La suppression du CNESCO : la fin d’une évaluation indépendante
Le CNESCO, organisme indépendant, sera remplacé par un CEE (conseil d’évaluation de l’école), organisme dépendant du ministre. C’est donc la fin de l’indépendance de l’évaluation. Le CEE n’évaluera pas la performance globale de l’ensemble du système éducatif mais les établissements en les mettant ainsi en concurrence.
Dans ce projet de loi, les moindres aspects gestionnaires passent avant tous les aspects pédagogiques, grands absents de cette législative qui, in fine, ne résout aucun des problèmes du système éducatif français. Cette loi témoigne en outre d’un fort degré d’impréparation : comment expliquer sinon la prolifération et la nature des débats sur nombre d’amendements et d’articles.
=> retrait immédiat de cette loi
Les écoles-usines « reprogramment » les enfants autochtones et tribaux pour les intégrer à la société dominante. Cela fait partie d’une politique délibérée des gouvernements d’effacer l’identité autochtone et de voler les terres autochtones.
Des vies sont détruites et des familles déchirées quand les enfants sont séparés de leur communauté et dépouillés de leur identité.
Piégées entre deux mondes et n’appartenant à aucun d’eux, de nombreuses victimes du système des écoles-usines souffrent de dépression, d’addiction, de violence et se suicident.
Je pense que l’éducation des peuples autochtones doit :
être enracinée dans leurs terres, leur langue et leur culture.
susciter leur propre fierté et celle qu’ils ont en leur peuple.
se trouver sous leur contrôle.
Signatures : 5.160 le 12/8/19
Pour tenter d’appréhender ce qu’est le quotidien des personnes touchées par un trouble du spectre autistique (TSA) et mieux comprendre les difficultés auxquelles font face les enfants, les adultes et les familles concernées, nous avons rencontré trois femmes qui vivent au quotidien avec l’autisme : personnellement, professionnellement et au travers de leurs engagements associatifs.
Valérie est vice-présidente d’Autisme Rhône Lyon métropole, association de parents de personnes autistes de tous âges et de tous niveaux. Leurs valeurs sont l’inclusion dans le travail, à l’école et plus largement dans la société.
Carine est, entre autres, la maman de Nicolas, jeune adulte autiste avec un trouble du langage. Il n’a jamais eu de place en IME mais a eu la chance de faire toute sa scolarité à temps partiel en classe ULIS, de la maternelle au lycée. Désormais elle voudrait pouvoir l’aider à trouver du travail à mi-temps dans une entreprise ordinaire qui voudrait bien l’intégrer, ne parvenant pas, pour l’instant, à lui trouver de place dans le milieu protégé.
Véronique est éducatrice spécialisée et membre de l’association La Cordée Educative. Elle exerce dans l’Ain et une partie du Rhône (30km autour de Chatillon-sur-Chalaronne). Elle a été formée à l’autisme durant 5 ans par des équipes du Québec et de Belgique. Ses prises en charge s’adressent aux enfants, aux adolescents ou aux adultes en situation de handicap ou atteints de TSA, le plus souvent à domicile, mais aussi en cabinet ou à l’école. Depuis le mois d’octobre 2018 elle exerce également en indépendante.
Petit état des lieux
Retard dans la prise en charge
En France 1 nouveau né sur 100 souffre d’un Trouble du Spectre Autistique ce qui équivaut à environ 700 000 personnes concernées en France.
La France accuse un grand retard dans la compréhension et la prise en charge des troubles autistiques, longtemps considérés par les théories psychanalytiques comme des troubles psychologiques liés à une relation toxique avec les parents (et particulièrement la mère). On le sait désormais, l’autisme est un trouble neurodéveloppemental. Mais les erreurs de diagnostic passées ont induit en erreur les prises en charge et la prise en compte des besoins des personnes concernées.
A l’heure actuelle les services publics sont débordés et ne disposent que de très peu de services adaptés. Les diagnostics (puis prises en charge médico-sociales) actuels sont très longs à mettre en place (2 ans en moyenne) et souvent très partiels. Les professionnels ne sont pas formés. Charge à eux de se former parallèlement pour mieux accompagner les enfants et les adultes touchés par un TSA.
Clés : Interview - autisme - handicap - inclusion - scolarité
Pour aller plus loin :
la page Facebook de l’association Autisme Rhône Lyon métropole
le site internet http://www.autisme.fr/
le site de La Cordée Educative
les coordonnées de Véronique Boyer : 06 73 16 93 40
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4e édition du magazine Au combat, dédiée aux acteurs de la lutte, dans le monde de l'éducation.
Romain, Arnold, Raphaël et Virginie ont reçu des enseignantes et enseignants, étudiantes et étudiants et des élèves de lycées pour parler des réformes mises en place par Jean-Michel Blanquer, de la maternelle à l'université.
Alors qu'une grande grève se prépare le 19 mars, comment les acteurs de l'éducation s'organisent et luttent contre l'école de la marchandisation ?
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Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu
Langage Inconnu
Étiquettes Éducation nationale Jean-Michel Blanquer
40 min
Emission spéciale enregistrée au studio 104 de la Maison de la radio dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias dans l’école.
Articles :
"Climat, une jeunesse mondiale de plus en plus mobilisée" https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Environnement/Climat-jeunesse-mondiale-mobilisee-2019-03-17-1201009443, La Croix, le 17/03/2019
Opinions :
[abonnés] "Enseignants et éducateurs, nous devons nous dresser contre un Munich écologique" https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/14/enseignants-et-educateurs-nous-devons-nous-dresser-contre-un-munich-ecologique_5435691_3232.html, Ange Ansour pour Le Monde, le 14/03/2019
Liens :
Site Il est encore temps https://ilestencoretemps.fr/
Site Les Savanturiers https://les-savanturiers.cri-paris.org/
Intervenants
- Joëlle Lefort enseignante en CM2 en REP + à Creil (Oise), membre du programme éducatif Savanturiers-École de la Recherche
- Anne-Sophie Novel journaliste indépendante, auteure et conférencière spécialisée dans l'écologie et les alternatives durables, l'innovation sociale et l'économie collaborative
- Vincent Verzat vidéaste activiste et youtubeur sur la chaîne Partager C'est Sympa
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voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Hr-qPw
4e édition du magazine Au combat, dédiée aux acteurs de la lutte, dans le monde de l'éducation.
Romain, Arnold, Raphaël et Virginie ont reçu des enseignantes et enseignants, étudiantes et étudiants et des élèves de lycées pour parler des réformes mises en place par Jean-Michel Blanquer, de la maternelle à l'université.
Alors qu'une grande grève se prépare le 19 mars, comment les acteurs de l'éducation s'organisent et luttent contre l'école de la marchandisation ?
Catégorie Actualités et politique 266 commentaires
Cette note résume dans ses grandes lignes le projet de créer une école de philosophie au moulin d’Épineuil le Fleuriel, dans la région Centre – au sud du département du Cher, à la limite de la région Auvergne.
Le mot « école » doit être entendu ici en son sens originel : un lieu de skholè, un skholeion, c’est à dire un lieu d’exercice d’une forme de pensée qui a émergé pour la première fois en Grèce antique.
*
Le fonctionnement de l’école repose sur trois moments annuels d’enseignement et de recherche :
. le cours de philosophie, qui est dispensé dans l’ancienne école d’Épineuil (là où commence Le grand Meaulnes d’Alain-Fournier),
. le séminaire doctoral, qui est diffusé et conduit en visioconférence depuis le moulin d’Épineuil,
. l’académie d’été, qui se déroule à la fois à l’école, au moulin, et dans l’abbaye de Noirlac, située à vingt-cinq kilomètres d’Épineuil, sur la commune de Saint-Amand-Montrond.
...
Ceci est l’enjeu fondamental de la société de demain – qu’il faut inscrire dans la question plus vaste de ce que nous appelons l’économie de la contribution. Et c’est sur cet enjeu que travaillera l’école de pharmacologie philosophique d’Épineuil.
Elle tentera ainsi de former de jeunes citoyens plus lucides et plus utiles pour leur territoire, et de leur donner la conviction qu’il est possible de vivre plus fortement à travers une nouvelle territorialisation qui ne rejette pas la déterritorialisation, mais qui au contraire l’accomplit en lui donnant son sens, c’est à dire comme échange symbolique avec le proche tout aussi bien qu’avec le lointain.
Elle tentera par là de former à travers son école doctorale de jeunes philosophes capables d’engager des activités professionnelles au service du développement territorial, et non condamnés à se trouver enfermés dans une carrière purement académique.
Enfin, nous envisageons de lui adjoindre une activité de formation permanente de citoyens qui seraient amenés à réfléchir sur ces questions directement, et à mettre en place des expérimentations territorialisées.
Premier cours le 18 sepembre 2010 https://pharmakon.fr/wordpress/cours-18-sepembre-2010/
contact mary.buon@centrepompidou.fr
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Retrouvez le 10e cours de l'école de formation de la France insoumise : «Combattre l'injustice fiscale : discipliner les riches et les multinationales».
Il sera assuré par Manon Aubry, tête de liste de la France insoumise aux élections européennes et Matthias Tavel, candidat de la France insoumise aux élections européennes.
Participez avec le hashtag #eFi10.
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Actualités et politique
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Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?VT8_EA
Dimanche 17 février à 10h30, suivez en direct le 10e cours de l’école de formation de la France insoumise : «Combattre l’injustice fiscale : discipliner les riches et les multinationales».
La grève de l’école de la jeune Suédoise Greta Thunberg connaît une notoriété internationale et lui vaut un certain nombre de critiques. Dans cette tribune, elle défend l’honnêteté de son engagement.
...
Et si vous avez d’autres préoccupations ou doutes à mon sujet, vous pouvez écouter mon exposé TED dans lequel je raconte comment mon intérêt pour le climat et l’environnement a commencé.
https://www.ted.com/talks/greta_thunberg_the_disarming_case_to_act_right_now_on_climate
indexé par https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?6jyFcA
Politique Gauche
Habitué à louvoyer sur la laïcité, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a confié le cours de son école de formation sur le sujet à Henri Peña-Ruiz. Celui-ci s'est employé à démonter méthodiquement certaines thèses portées à l'intérieur même de la France insoumise.
Dans le contexte de crise interne qui agite la France insoumise (LFI), la moindre initiative devient un signal politique. Le cours donné par l'école de formation du mouvement le mardi 4 décembre était-il un nouveau virage significatif ? Il constitue en tout cas le dernier épisode d'une série d'indications contradictoires envoyées par LFI sur l'enjeu de la laïcité. Et diffuse un message d'une tonalité fort différente de celle des dernières semaines.
Les communautaristes ont le vent en poupe
A l'origine, le mouvement issu du Parti de gauche s'est avancé avec une ligne résolument républicaine et sans ambiguïté : le programme L'avenir en commun met en avant des propositions "à l'offensive sur la laïcité" couplées à une volonté de "combattre tous les communautarismes et l'utilisation politique des religions". C'est cette ligne qu'a porté avec conviction Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle de 2017. Mais LFI, mouvement "gazeux" qui agrège plusieurs formations et personnalités politiques d'horizons divers, compte également des partisans d'une vision fort différente de la laïcité. La figure la plus identifiée est Danièle Obono : proche de certains membres du Parti des indigènes de la République (PIR), la députée de Paris est opposée à la loi de 2004 sur l'interdiction du port de signes religieux à l'école. Dans le média anglais Counterfire, elle a écrit que depuis 20 ans, "le concept de laïcité inscrit dans la Constitution et la loi de 1905 ont principalement été utilisés contre les musulmans". Le mouvement Ensemble, affilié à LFI (la députée Clémentine Autain en est membre), se dit lui favorable à l'abrogation de la loi de 2004. Bref, si la ligne laïque a le dessus en matière de programme à LFI, plusieurs cadres défendent des convictions à l'opposé.
Lire aussi
"L'Emission politique" : Jean-Luc Mélenchon ne veut décidément pas voir de problème Obono
De surcroît, les dernières semaines ont indiqué que la voix du camp communautariste portait davantage à LFI que durant la présidentielle. Un groupe de militants du 18e arrondissement de Paris, en pointe sur les sujets de laïcité a ainsi été exclu de la plateforme numérique de la France insoumise pour avoir organisé une réunion sur l'entrisme islamiste dans le milieu syndical. Dans leur courrier adressé à Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard, les membres du groupe dénoncent "la complaisance de la direction de la FI avec [des] groupes islamistes". Peu après leur exclusion, c'était au tour des cadres Djordje Kuzmanovic et François Cocq, aux positions notoirement laïques, d'être écartés de la liste LFI aux européennes. Le premier a pris la décision de quitter définitivement le mouvement. Dans une tribune à Marianne, il dénonce les choix stratégiques de LFI qui ont d'après lui laissé "s’installer une approche quasi communautariste, proche du modèle anglo-saxon et profondément contraire au républicanisme français".
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Les thèses antilaïques méthodiquement démontées
Pour le neuvième cours, intitulé "Vive la laïcité", LFI a choisi de mettre en avant deux personnalités : Elliott Aubin, adjoint Insoumis à la mairie du 1er arrondissement de Lyon, ayant participé à la rédaction du chapitre laïcité du programme, est identifié comme comme un des défenseurs de la ligne républicaine au sein du mouvement. Surtout, l'essentiel du cours est effectué par Henri Peña-Ruiz, philosophe et écrivain, auteur du Dictionnaire amoureux de la laïcité - et par ailleurs contributeur hebdomadaire à Marianne. Pendant plus d'une heure, l'intellectuel s'est livré à une ardente défense de la laïcité mais s'est aussi employé à répondre à tous les arguments prononcés à son encontre… notamment à gauche, et à l'intérieur-même de LFI.
Combat contre une "collusion du religieux et du politique mortifère pour les libertés, mortifère pour l'égalité des êtres humains", défense de la liberté de conscience, de l'égalité des droits, interdiction de "tout privilège pour les religions, l'athéisme ou l'agnosticisme" : le début du cours fait dans le classique, et rappelle les bases du principe de laïcité. Mais très vite Henri Peña-Ruiz s'attaque à quelques "contre-sens" et "malentendus" colportés au sujet de la laïcité, n'hésitant pas à taper fort contre plusieurs thèses défendues dans le camp communautariste.
Première clarification, sur la notion d'islamophobie, très utilisée à gauche, que Peña-Ruiz s'emploie à démonter avec méthode : "Le mot islamophobie ne recouvre pas un délit, il recouvre, étymologiquement, le rejet de l'islam (...). Ce n'est pas un délit. Des croyants vont rejeter l'athéisme, on ne va pas les accuser de racisme pour ça. Il ne faut pas, comme le regrettait Charb, confondre le rejet d'une religion avec le racisme. Utilisons le terme racisme anti-musulman, ce sera clair, univoque, et non pas le mot 'islamophobie' qui est équivoque. Le racisme s'en prend aux personnes, pas aux doctrines. Il est invraisemblable qu'un obscurantisme ait pu faire passer le rejet d'une religion pour un acte de racisme." Un discours laïque offensif, inhabituel dans les rangs de LFI. L'auteur du Dictionnaire amoureux de la laïcité n'hésite d'ailleurs pas à livrer une position claire concernant le port du voile : "Les femmes qui veulent aller tête nue dans la rue pour montrer leurs cheveux et éventuellement séduire n'ont pas à être considérées a priori comme séductrices." En choisissant d'insister sur la pression exercée sur les femmes pour les forcer à se voiler, le philosophe se place aux antipodes de la rhétorique en vogue chez une bonne partie de la gauche, uniquement centrée sur la défense du hijab.
Deuxième mise au point d'importance : la loi de 2004 sur les signes religieux à l'école, ouvertement critiquée au sein de LFI et accusée par certains d'être une loi anti-musulmans. "Si on la lit bien, au lieu d'en dire n'importe quoi, on voit qu'elle concerne aussi bien la kippa, la croix charismatique que le voile. Alors qu'on arrête de dire que c'est une loi raciste et anti religieuse", cingle le philosophe. "D'autre part les enfants qui sont dans le processus éducatif ne sont pas encore maîtres de leur jugement, donc il est légitime qu'on les protège du prosélytisme religieux ou d'en faire des étendards d'une religion particulière." Ce sujet donne l'occasion à Peña-Ruiz de rappeler que "ce n'est pas parce que la laïcité pose des règles, des limites, et qu'elle distingue des lieux pour la neutralité vestimentaire qu'elle est anti-religieuse."
Piques à Danièle Obono et Ensemble
Suite de l'inventaire du philosophe, bien décidé à démolir une à une les théories du courant "décolonial" : l'assimilation du régime laïc républicain à un "racisme d'Etat". Un rapprochement que Peña-Ruiz juge "insensé", "invraisemblable". "La laïcité a été conquise à rebours de la tradition cléricale, catholico-centrée de l'Ancien Régime. Donc ce n'est pas un produit culturel qui serait propre à la culture de la France, comme certains le disent. (...) Les personnes qui disent cela et qui se prétendent par ailleurs progressistes devraient un petit peu réviser leurs concepts, et s'interroger sur ce qu'ils ou elles disent".
Tout le vocabulaire de la gauche racialiste y passe. La pratique de la non-mixité ? "Je suis très surpris que des gens progressistes parlent de commissions non-mixtes racialement. Utiliser le concept de races à propos des êtres humaines est complètement aberrant." La défense des "racisés" et la dénonciation d'une République universaliste "coloniale" ? "Cet universalisme qui est banni par certains au nom d'une identité culturelle 'racisée', il faut le défendre. Il n'a rien à voir avec le pseudo-universel colonialiste. Ce n'est pas parce que l'universel a été usurpé par les colonialistes qu'il serait colonialiste par essence." De quoi faire sérieusement tiquer Danièle Obono…
Lors de sa leçon, Henri Peña Ruiz s'en prend d'ailleurs frontalement à l'un des maîtres à penser de la gauche communautariste en matière de laïcité : Jean Baubérot, historien et sociologue défenseur d'une "laïcité inclusive". "Arrêtons avec l'idée qu'il y a plusieurs laïcités", peste de son côté Peña-Ruiz. "Quand je lis un livre qui s'appelle 'Les sept laïcités françaises' (écrit par Jean Baubérot, ndlr), je me précipite sur ce livre et je lis 'laïcité concordataire' : c'est un cercle carré (...). Quand on ajoute des adjectifs, quand on va chercher plusieurs laïcités, le but est toujours le même : invalider, relativiser un idéal." Dans un entretien à la revue Ballast accordé l'an dernier, Danièle Obono déclarait justement "préférer Jean Baubérot à Henri Peña-Ruiz", mais c'est au second que la France insoumise a décidé de donner tribune pour enseigner la laïcité à ses militants. Le signe que, malgré plusieurs signaux alarmants et une division interne évidente, le camp républicain n'a pas encore dit son dernier mot au sein du mouvement populiste de gauche.
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Malaise laïque au sein de la France insoumise
Clés : France insoumise laïcité gauche
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Nous avons reçu Arnaud Partienty, auteur de "School business" qui nous explique comment l'argent dynamite le système éducatif
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Actualités et politique
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consumérisme scolaire
Retrouvez le 8e cours de l’école de formation de la France insoumise du samedi 10 novembre. Il portait sur la 6e République et était animé par Lucie Kirchner. Participez dans le chat et sur Twitter avec le hashtag #eFi8.