... ONG internationale, largement implantée en Europe (Angleterre, France, Pays-Bas, Italie, Pologne...), et dans le monde (USA, Chine).
Présente en France depuis 2009, CIWF a pour mission d’encourager les pratiques d’élevage respectueuses du bien-être des animaux d’élevage, des êtres humains et de la planète, et de mettre fin à l'élevage intensif.
Son approche pluridisciplinaire met en évidence les liens étroits existants entre bien-être animal, santé publique, sécurité alimentaire et problématiques environnementales
...
MENTIONS LEGALES
association caritative immatriculée en Angleterre et au pays de Galles (numéro d’immatriculation 1095050) et une société limitée par garantie en Angleterre et au pays de Galles (numéro d’immatriculation 4590804).
Le siège de Compassion in World Farming est situé à : River Court, Mill Lane, Godalming GU7 1EZ, Royaume-Uni.
Compassion in World Farming France, est une Association Loi 1901 immatriculée sous le numéro W751226958 et SIRET 80839690700012
Adresse : 13 Rue de Paradis, 75010 Paris, France. - Tel : 01 79 97 70 50 - Site internet : www.ciwf.fr - Contact : infofrance@ciwf.fr
...
Connue / https://wegreen.fr/post/191302
192 577 ont signé
L214 ÉTHIQUE & ANIMAUX a lancé cette pétition adressée à Mike Kehoe et à 4 autres
Venez en aide à des millions d’animaux en demandant à Subway de prendre ses responsabilités.
La chaîne de fast-food Subway représente près de 450 restaurants en France. D’après le site internet de l’enseigne, « Le réseau Subway® s'est engagé à fournir une variété de produits alimentaires riches en goûts et en qualités nutritionnelles, tout en réduisant [son] empreinte environnementale et en créant une influence positive au sein des communautés [qu’ils servent] dans le monde entier ». Mais la réalité est tout autre. Les poulets qui finissent dans les sandwiches et les salades de Subway ont vécu et ont été abattus dans des conditions atroces.
...
En 2017, nos associations partenaires ont réussi à convaincre Subway d’éradiquer les pires pratiques d’élevage et d’abattage des poulets dans ses approvisionnements aux États-Unis et au Canada. Mais en Europe, l’entreprise est restée sourde aux attentes portées par les associations de protection des animaux depuis plus de deux ans.
Signez la pétition pour que Subway s’engage enfin pour toute l’Europe et garantisse une part minimale de plein air pour ses activités en France !
Ndlr : demande minimaliste ?
Association de sauvegarde et de protection de l'environnement de Coussay-les-bois et sa région thermale (ASPECT) a lancé cette pétition adressée à Elus locaux de la Vienne et à 3 autres
Pour préserver l'environnement, il ne faut compter que sur la mobilisation citoyenne !
C'est par la presse que le maire de Coussay-les-Bois dans la Vienne, a appris lundi 23 septembre 2019 que la Préfecture de Poitiers avait signé les deux permis de construire de la ferme-usine de 1200 taurillons.
...
L’Etat bafoue la démocratie locale et reste sourd aux mobilisations citoyennes pacifiques. La préfecture prend argument de pièces qu’elle ne présente pas au maire. Elle lui confie le soin d'une corneille mais se réserve le droit de signer des permis de construire qui sont des permis de polluer !
Avant même la phase d’exploitation, la construction de la ferme-usine va polluer la nappe phréatique peu profonde à cet endroit. Les services de l’État ont alerté sur les risques, mais la Préfecture n’a pas tenu compte de ces critiques. Lors de la première signature nous avons fait valoir des arguments qui ont été reconnus par le Tribunal Administratif de Poitiers. Ils sont toujours valables.
Halte aux travaux
Le sous-préfet nous a dit que les travaux ne pourraient pas commencer avant le jugement de Bordeaux. La préfecture l’a confirmé devant la presse. Si les travaux commencent et que l’Etat ne réagit pas, nous sommes déterminés à les bloquer. Depuis 2015, nous nous opposons aux 1200 taurillons
Attention, avec le temps les taurillons deviennent des taureaux !!!
Soutenez-nous en signant cette pétition !
Pour en savoir plus :
http://asso-aspect.over-blog.com/
https://www.collectifcoussay.fr/
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?agAShA
Les députés examinent à partir du jeudi 1er octobre 2020 une proposition de loi déposée par le groupe Écologie Démocratie Solidarité (EDS). Les mesures concernent, entre autres, la sortie de l’élevage intensif et de l’élevage en cage. C’est un rendez-vous majeur qui fait entrer au Parlement le débat autour de la condition animale.
...
Connue / https://wegreen.fr/group/agriculture-elevage-alimentation/publication/sortir-de-lelevage-intensif-discussion-dun
135 vues - 1 - 0 - 396 abonnés
Comment mener une transition énergétique en phase avec une transition agricole et alimentaire ? C'est le pari du travail collectif mené avec Solagro et négaWatt qui nous ont accompagné pour réaliser un décryptage que nous souhaitons à présent vous partager via une série de 3 web'EnR
Ce 2ème web’EnR est consacré à la question suivante : Avant/après un projet de méthanisation, quel impact sur un projet agricole ?
La méthanisation est souvent décriée comme vecteur d’une intensification de l’agriculture.
Peut-elle être en phase avec l’agroécologie ? Si oui, comment ?
Programme
La méthanisation peut-elle être en phase avec l’agroécologie ?
Aperçu de la méthanisation agricole aujourd’hui
Les cas possibles de méthanisation agricole en phase avec une agriculture durable
Questions / réponses
Ce Web’EnR est animé par :
Suzanne Renard, chargée des projets de méthanisation chez Energie Partagée
Florent Cellier, agriculteur engagé dans le projet collectif de Méthamoly
Les commentaires sont désactivés.
Transcription : ... les agriculteurs ont 51% des parts ... avec engie et ? ... opérationnel depuis 2019 ... logistique optimisée par des stockages locaux de digestat ? mis sur le champ en position basse pour éviter les dispersions, bâtiments en sous-pression pour éviter que les odeurs se répandent ... ne sont pas en bio ...
Rejoignez le mouvement ! Vous êtes déjà 36722 !
Le modèle de l’élevage industriel nous conduit droit dans le mur : il contribue à la déforestation et alimente directement la crise climatique. Il est urgent de transformer ce mode de production en profondeur. Pour réaliser ce changement, nous avons besoin de vous ! Les engagements des entreprises de l'agro-industrie sont insuffisants : face à l'urgence environnementale, sociale et sanitaire, le temps manque. Plus que jamais, il est nécessaire d’adopter des régulations politiques fortes. Notre gouvernement doit agir. Vous en êtes convaincu.e ? Nous aussi. Ensemble, à travers des actions collectives, nous pouvons enclencher la transition écologique qui s'impose et ainsi mettre fin à l'élevage industriel.
...
- une des principales causes du dérèglement climatique. A l’échelle mondiale, il représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre, soit autant que le secteur du transport.
- l’élevage industriel européen détruit les forêts d’Amérique du Sud. La majorité des animaux d’élevage sont nourris en partie par le soja sud-américain. Sa production, qui plus est dopée aux pesticides et aux OGM, contribue largement à la déforestation. La culture du soja met ainsi en péril des écosystèmes uniques et précieux comme l’Amazonie ou le Cerrado, trésors de biodiversité qui constituent de véritables remparts face à la crise climatique.
- l’élevage industriel est un danger pour nos campagnes et celles et ceux qui les font vivre. Dépendant des cours mondiaux, les paysans et paysannes traversent une crise sans précédent. Ils disparaissent de nos campagnes avec l’essor de fermes-usines qui défigurent nos paysages et qui sont un cauchemar environnemental et sanitaire pour les riverain.e.s. Les conditions d’élevage des animaux dans les exploitations industrielles sont par ailleurs catastrophiques : elles engendrent cruauté et souffrance, et sont tout simplement inacceptables.
- l’élevage industriel et la surconsommation de viande posent un grave problème de santé publique. Les quantités astronomiques de denrées alimentaires produites par ce modèle et la recherche des coûts les plus bas favorisent l’apparition de scandales sanitaires. Cette surconsommation de viande, en particulier de viande rouge, aggrave le risque d’apparition de cancers, de maladies cardiovasculaires et de diabète. L’élevage industriel utilise massivement des antibiotiques ce qui favorise le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques transmissibles aux humains. Cette résistance constitue un problème de santé publique majeur car elle rend les traitements de moins en moins efficaces.
Félix Noblia teste des pratiques agricoles alternatives
Une agriculture sans pesticides de synthèse ni labour, des vaches au pâturage…
Pour cet agriculteur, un changement de pratiques agricoles s’impose. Voilà les techniques qu’il expérimente au Pays Basque.
Un agriculteur du Pays Basque expérimente des nouvelles techniques d’agroécologie
Félix Noblia, un agriculteur du Pays Basque, veut faire avancer les choses en terme de pratiques agricoles. Il expérimente de nombreux modèles afin de régler les problématiques de réchauffement climatique. Voilà comment il s’y prend.
Dans le sud-ouest de la France, Félix Noblia expérimente de nombreuses pratiques agricoles qui pourraient régler certaines problématiques de réchauffement climatique. Les techniques d'agroécologie utilisées sont la valorisation des sols, l'association des cultures et l'élevage en pâturage.
L’une de ces pratiques, le « pâturage tournant dynamique », consiste à découper un îlot en de nombreuses parcelles afin de pouvoir déplacer ses vaches. Cela permet d’avoir une viande riche en Oméga 3, d'améliorer la biodiversité avec des prairies permanentes et une meilleure infiltration d’eau dans le sol.
Le choix de Félix Noblia en tant qu’agriculteur est « d’arriver à essayer de concilier l'agriculture biologique avec les pratiques de conservation et de régénération des sols ». Alors que l’atelier d’élevage est parfaitement maîtrisé, il est très « complexe » de ne pas travailler les sols en respectant le « cahier des charges de l’agriculture biologique ».
Ce cahier indique qu’il ne faut pas utiliser d’engrais de synthèse et de pesticides. Cependant, l’agriculteur rencontre de nombreux dilemmes : « On a des difficultés pour gérer l’enherbement, pour avoir suffisamment de fertilité pour faire pousser les plantes. Avoir un système qui concilie tout ça pour produire des calories alimentaires en améliorant la planète, en stockant du carbone, en préservant les ressources en eau, en améliorant la biodiversité et en amenant de la santé dans les assiettes, c'est du travail. »
Afin de régler les problématiques de réchauffement climatique, il est important de coupler le « modèle d’agriculture de conservation des sols » et le « modèle bio ». Toutefois, peu d’agriculteurs français se consacrent à cette expérimentation.
Face à l’urgence, Félix Noblia souhaite contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique : « Si on rapporte ça à des surfaces très importantes, le changement de pratiques agricoles peut régler les problématiques de réchauffement climatique »
visible en + grand écran à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Dx1Y7A
Agriculteur au Pays Basque, Félix Noblia expérimente une agriculture ambitieuse, celle de la conservation des sols en bio, depuis deux ans. Discussion avec ce paysan-chercheur sur cette révolution en cours.
...
malgré l’apport d’engrais minéraux, certaines plantes ne poussaient plus sur mes parcelles. Je me suis alors progressivement intéressé à mes sols au gré de rencontres et de discussions avec des collègues agriculteurs, comme Frédéric Thomas, ou des chercheurs comme Lucien Séguy. J’ai alors compris l’importance de restaurer la vie biologique des sols pour construire des systèmes agronomiques durablement productifs.
... abandonner le labour notamment parce que j’avais des terrains très en pente et donc fortement sensibles à l’érosion ... ne pas travailler le sol et réussir la gestion de ces « mauvaises herbes ». La réalité est qu’il y a encore eu très peu de recherche et d’expérimentations sur la conciliation entre l’agriculture biologique et l’agriculture de conservation. Il est en effet très compliqué pour les agriculteurs d’assumer économiquement les risques associés à l’expérimentation de l’agriculture biologique de conservation des sols, qui est une technique incroyablement complexe
...
En agriculture de conservation bio, il faut que le sol soit au maximum occupé par des plantes que l’on a choisies, sinon ce seront d’autres, indésirables, qui prendront la place. On va par exemple compter sur le paillage, c’est-à-dire la couverture du sol par les résidus de plantes. Ce paillage va jouer un effet écran et empêcher la germination des graines de plantes indésirées présentes dans le sol. Autre technique : le « relay-cropping ». Cela consiste à insérer dans une culture, avant même sa récolte, celle qui lui succèdera. ... semer des cultures en association, par exemple un blé et un trèfle ... présence d’un élevage grâce auquel je suis sûr de valoriser économiquement ma récolte
...
le glyphosate rentre essentiellement dans notre alimentation non pas par les agriculteurs, qui, faut-il le rappeler, ne l’épandent jamais sur les cultures récoltées en France, mais par l’importation d’OGM. Ces OGM, venus notamment d’Amérique du Sud, vont ensuite nourrir une grande partie du bétail français ... utilisé avec parcimonie dans des systèmes d’agriculture de conservation des sols contribue à la construction d’un système d’avenir qui permettra de s’en passer un jour. Il est plus important de basculer la ferme France en agriculture de conservation des sols qu’en système « zéro-glypho » ... on pourrait multiplier son prix par dix et utiliser l’argent ainsi récolté pour la recherche et le développement d’alternatives.
... comment pourrait-on accompagner ... ?
lever les freins matériels et psychologiques ... aider massivement les exploitations à investir dans le matériel adapté ... travailler sur la sélection de plantes de couverture des sols qui sont capables de séquestrer de grandes quantités de carbone afin de les stocker durablement dans le sol et non dans l’atmosphère ... orienter davantage les élevages vers le pâturage ... inciter les consommateurs à manger moins de viande, mais de meilleure qualité à des prix plus élevés ... développer considérablement les réseaux de partages d’informations entre agriculteurs ...
Aller plus loin
- Frédéric Thomas : « Pour la première fois dans l’humanité, on peut produire de manière conséquente en régénérant les sols » https://grainesdemane.fr/frederic-thomas-pour-la-premiere-fois-dans-lhumanite-on-peut-produire-de-maniere-consequente-en-regenerant-les-sols/
- Sarah Singla : « Développons des sols fertiles en remplaçant le métal par le végétal » https://grainesdemane.fr/sarah-singla/
- « Agriculture du vivant » : il se passe quelque chose ! https://grainesdemane.fr/agriculture-du-vivant-il-se-passe-quelque-chose/
Auteur Mathieu Marguerie
Ingénieur agronome spécialisé en productions végétales, je m’intéresse à la diversité de l’agriculture sous toutes ses formes. Je travaille actuellement au développement de l’agriculture biologique.
59 692 ont signé
Isabelle CREPIAT a lancé cette pétition adressée à Madame Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc (Préfète du Puy-de-Dôme)
Nous, citoyens, conscients des conséquences éthiques, environnementales, sanitaires et sociétales de l’élevage intensif, ne voulons pas d’un élevage de ce genre de plus en Auvergne.
L’implantation de nouveaux élevages intensifs est en total décalage avec les attentes sociétales. En effet, 88 % des Français se sont déclarés opposés à l'élevage intensif (3). 90 % d’entre eux considèrent que la protection des animaux d’élevage devrait être renforcée et 94 % pensent qu’il est important de les protéger. À ce jour, plus de 95 000 personnes ont signé l’Appel contre l’élevage intensif https://stop-elevage-intensif.com/.
Nous nous opposons à ce projet pour des raisons éthiques, sanitaires et environnementales.
- ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), 2018. Suivi des ventes de médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques en France en 2017, 104 p. (p.16). Disponible en ligne : https://miniurl.be/r-2iix (consulté le 10 octobre 2019).
- The Review on Antimicrobial Resistance, dir. O’Neill J., 2016. Tackling Drug-Resistant Infections Globally, Final Report and Recommendations. Disponible en ligne : https://miniurl.be/r-2iiy (consulté le 10 octobre 2019).
- Yougov, 2019. Étude élevage intensif réalisée pour L214 les 20 et 21 juin 2019. Disponible en ligne : https://miniurl.be/r-2iiz (consulté le 10 octobre 2019).
Commentaire : "Je signe non seulement pour le retour à un élevage qui respecte le bien-être des animaux, mais aussi pour relocaliser la production au plus près des consommateurs en favorisant la vente directe pour que les éleveurs paysans aient des revenus suffisants."
14 340 vues - 1,5 k - 15 - 96,6 k abonnés
Comment on est devenu copains avec Bruno Dufayet, président de la fédération nationale bovine ? Parce que, lui comme moi on réclame un "nouveau contrat social entre les français et les agriculteurs", qu'un "cap" soit fixé. Pour l'instant entre EGA et CETA, c'est plutot le grand n'importe quoi, en direct du sommet de l'élevage à Clermont-Ferrand.
Catégorie Actualités et politique 221 commentaires
j lenain il y a 16 heures (modifié)
ne pas oublier que les importations canadiennes, argentines, néo-zélandaises peuvent ne pas être importantes en volume. L'objectif des centrales d'achat de viandes n'est pas d'importer tous azimut, mais de peser sur les prix (les fameux cours mondiaux) pour acheter la viande française à bon prix, et la revendre avec un maximum de bénéfices (d'autant que le commerce a réussi à vendre à un prix plus élevé la viande certifiée d'origine France). Le même mécanisme qui a conduit à la fermeture des usines, textiles par exemple, en France. Veut-on "fermer" les exploitations agricoles ? On en prend le chemin avec nos géniaux néolibéraux, avec l'Union Européenne comme machine de guerre. Une grande manipulation !
Transcription : ... maintenir le dialogue pour dépasser les dissensus ...
Ndlr : Ruffin, meilleur allié de la médiation éthique ? Ne donne-t-il pas l'exemple en s'appuyant sur son savoir-faire de journaliste ? est-ce pour lui de la médiation de l'information ? ACT
Le coup de lame d'arnaud daguin
Le sens de l'humus : la place de l’animal dans l’agricole
Par Arnaud Daguin
Clés : alimentation Élevage industrie agroalimentaire
Le chef deux-étoiles propose des solutions actuelles pour améliorer la gastronomie de demain. Interview.
... pose avant tout la question de l’eau ... la première problématique est l’élevage intensif ... règle de conduite simple : consommer 80% de produits d’origine végétale et seulement 20% de protéines animales ... il faut vraiment réduire les intrants chimiques qui appauvrissent nettement les sols. Par exemple, la terre de la Beauce est passée de 2 tonnes de lombrics par hectare en 1955, à moins de 200 kg aujourd’hui ! Avec des sols vivants, la production est vivante ; alors qu’avec trop de la chimie lourde, les risques à long terme pour la santé augmentent.
...
Le développement durable ne peut pas reposer sur une logique de prix. Il faut arrêter de voir la théorie du low cost comme une logique sociale : cela n’a jamais profité aux pauvres, mais uniquement à quelques riches.
On est tous acteurs de la consommation mondiale, et cette échelle de valeurs nous aiderait à mieux comprendre ce que nous consommons. Par exemple, une baguette de pain à 80 centimes n’a pas de sens : cela ne protège pas la santé du client, cela ne protège pas la filière agricole, et cela ne protège pas la filière artisanale. Mieux vaut consentir une baguette à 1,20 euro pour préserver tout le monde.
...
Le prix n’est pas l’important en gastronomie, c’est plutôt l’impact social et environnemental. Il est essentiel pour protéger les producteurs, l’environnement et la santé. En ce sens, il y a beaucoup de choses à changer. Par exemple, il faut arrêter la déforestation en Amazonie juste pour produire plus d’avocats moins chers.
...
La gastronomie a toujours d’abord été un plaisir alliant le bon goût et les bienfaits pour la santé. ... on va très certainement vers plus de flexitariens, qui sont déjà dans cette prise de conscience environnementale et sociétale. ... on va vers la fin de grandes chaînes de fast food comme KFC, basées sur une surexploitation de bétail, particulièrement polluante, avec des produits de piètre qualité. ... réinventer les circuits pour une économie courte, avec de moins en moins de distance entre la production et la consommation.
Le réchauffement est non négociable et va faire évoluer la production. Déjà là, j’ai pu acheter des fraises jusqu’à la mi-octobre et, la semaine dernière, des tomates de Marmande. Le climat bouscule nos modèles. ... à terme, on pourra développer une véritable production, capable de nourrir tout un immeuble.
Et en plus, cela a une vertu pédagogique énorme pour redonner le cycle des saisons aux consommateurs. ... les jeunes ... l’enjeu n’est pas de gauche ou de droite, mais bien de comment vivre sur cette planète. ... on ira de plus en plus dans des food halls, qui peuvent être portés par des marques de qualité comme Eataly. En parallèle, les formules de snacking et de livraison vont continuer à se développer. ... qu’à des agriculteurs bio dans un rayon de 250 kilomètres
Interview de Thierry Marx, chef multi-étoilé et directeur de la restauration du Mandarin Oriental, réalisée en novembre 2018 par Boris Manenti
Ndlr : TM n'a-t-il pas une vision élitiste de l'alimentation ? Aucune allusion au pouvoir d'achat, n'élude-t-il pas la lutte des classes ?
...
décret d'application de l'article 73 de la loi EGAlim
...
victoire importante et constitue une étape-clef dans le travail majeur mené par la Confédérationpaysanne et les associations impliquées en faveur de la relocalisation de nos filières et de la réduction, voire la suppression, du transport de nos animaux.
Plus d'une vingtaine de groupes paysans sont actuellement accompagnés par la Confédération paysanne et les ADEAR afin de mettre en œuvre des formes novatrices d'abattage au service des territoires : camion réalisant toutes les étapes d'abattage sur une ferme ou un lieu de rassemblement, caisson mobile pour la mise à mort des animaux en ferme et le transport des carcasses en peau vers un abattoir de proximité, reprise ou création d'abattoirs fixes par les acteurs des filières locales…
Cet appel initié par Paul Ariès (politiste), Frédéric Denhez (journaliste scientifique), Jocelyne Porcher (sociologue) a déjà reçu le soutien de plusieurs milliers de signataires grâce aux engagements collectifs de la Confédération paysanne, du MODEF, de Slow Food International, de Biolait, de Nature & Progrès, des AMAP, de nombreux parlementaires insoumis et communistes, d’élus EELV, de personnalités des gauches politiques, syndicales, mouvementistes, d’universitaires, de chercheurs spécialistes, de citoyens, etc. La liste intégrale des "premiers signataires" est consultable sur le site du Monde. Vous pouvez aussi signer cet appel sur ce site pour témoigner de votre soutien (pour signez aller tout en bas de cette page).
Le site du réseau NO VEGAN relaie les campagnes pour défendre l'élevage paysan et l'agriculture paysanne contre les lobbies de la viande, des céréales, contre la fuite en avant vers les biotechnologies alimentaires (fausses viandes, faux fromages, faux laits), pour le droit à l'alimentation de 8 milliards d'humains et la défense de 1,2 milliard de petits paysans-éleveurs.
ndlr :
signé avec http://novegan.canalblog.com/archives/2019/02/03/37072409-p150-0.html#c75662156
"
Je suis parfaitement d'accord avec cet appel. Les véganistes font une erreur anthropologique.
"