Les documentaires
Engagés, impressionnistes, sensibles, subjectifs… les documentaires diffusés par Le Média donnent à voir la vie comme elle va et comme elle ne va pas. Des documentaires que nous voudrions diffuser en plus grand nombre, et que nous avons aussi vocation à co-produire.
Un collectif d'associations, de militants et de chercheurs
Les personnes racisées sont les premières concernées par la crise capitaliste et ses impacts environnementaux, pourtant, celles-ci sont invisibilisées au sein de la lutte écologique mainstream. Nous les avons écouté...
Crédits :
Réalisation : Cannelle https://www.instagram.com/canoubis/ Annabelle Jérémy
Montage : Noémie Dijon noemiedijon.tumblr.com
Son : Studio Minuit https://www.instagram.com/00.minuit.00/
Musiques : Lauriem https://www.instagram.com/lauriemmusic/ Titres : Ensemble / Regarde-moi
Tr.: ... Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS et auteur du livre "Une écologie décoloniale" ... Eric de Lucy ? ... Josette Bomaré, ancienne ouvrière ... Robert Saé, professeur d'histoire ... grève de janvier-février 1974 ... manifestation monstre ... a mis fin à l'esclavage ... Philippe Moutoussamy, ouvrier agricole de l'habitation Bochet ... retirer le virus Beké ... Jean Abaul, militant ... Se réapproprier la terre ... beaucoup de spéculation immobilière prive de terre ... Pascal Tourbillon, secrétaire général de l'Assaupamar ... Génipa ... insécurité alimentaire ... écologie maronne ... Sébastien Cadasse, agriculteur en agro-écologie ... ananas ... André-Jules Cadasse, agriculteur en agro-écologie ...
L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Mais que se passe-t-il donc en Macronie ? Manque de communication, division idéologique, ou insondable hypocrisie ? La question reste en suspens. Néanmoins c’est un sacré tollé qu’a apparemment provoqué la dernière interview de la toute nouvelle secrétaire d’État chargée de la Ville, dans le nouveau numéro du Journal du dimanche façon Vincent Bolloré, dirigé par l’ancien de Valeurs Actuelles Geoffroy Lejeune. Cette interview de Sabrina Agresti-Roubache jette un coup de froid dans le camp de la majorité, peut-on lire dans plusieurs médias ce lundi.
Et pour cause, cet entretien aurait été réalisé sans l’accord de la Première ministre, contrairement aux usages. Conséquence, Clément Beaune le ministre délégué chargé des Transports, n’hésite pas à prendre son ton le plus indigné pour tirer sur la secrétaire d'État.
Outre ce coup de froid dans le camp présidentiel, nous explorerons aussi dans ce nouveau bulletin d’info d’été, l’avancée du procès du Garde des Sceaux, la course poursuite à Limoges qui a valu la mort à 2 jeunes faisant suite à un refus d’obtempérer. Nous reviendrons ensuite sur ce qui pourrait attendre les putschistes au Niger après la fin de l’ultimatum posé par la CEDEAO. Enfin nous tenterons de comprendre ce qui pourrait pousser deux des plus grandes fortunes mondiales à s’affronter, sur un ring, lors d’un combat de MMA.
L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Une nouvelle étude vient entacher le bilan du président en matière d'emploi et de jeunesse...
Qui se souvient de l’année 2017 et l’élection du plus jeune président au monde à la tête de la France ? 39 ans seulement, une énergie, une fraîcheur qui avaient emballé beaucoup de jeunes gens à l’époque. Enfin, s’étaient-ils dit. Enfin un président qui nous ressemble, qui nous comprend et qui mènera une politique en notre faveur.
A l’époque son projet, ou plutôt son programme, ne comporte pas moins de 19 propositions pour les jeunes. Mais combien se sont réellement montrées efficaces ? Quel impact ces dernières ont-elles eux pour la jeunesse ? Eh bien six ans plus tard c’est toujours la même galère ! Et si ce n’est pas Parcoursup ou le stress climatique, ce ne sont pas non plus les emplois précaires qui les sauvent. En effet et nous allons le voir une nouvelle étude vient entacher le bilan du président en cette dernière matière.
Outre les impacts négatifs du quinquennat Macron sur la jeunesse nous évoquerons la situation du collectif des Soulèvements de la Terre en attendant que le Conseil d’État se prononce sur son sort, ainsi que la demande de dissolution de l’association catholique d’extrême droite que représente Civitas.
Nous reviendrons ensuite sur le nouveau record historique de chaleur qu’a été ce mois de juillet, avant de partir pour Italie où nos voisins se sont enfin décidés à taxer les superprofits des banques.
L'entretien d'actu
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Le coup d'État au Niger a fait éclater au grand jour la révolte de cette population excédée par par les ingérences occidentales, dont celles de la France... Entretien avec Seidik Abba.
Précisions : Cet entretien, bien que tourné ce jeudi 10 août, ne prend pas en compte la montée très récente des tensions au Sahel. En effet, dans l'après-midi, les chefs d'États de la CEDEAO ont annoncé leur décision « d'activer et de déployer les forces en attente » pour la restauration de « l'ordre constitutionnel » au Niger. L'organisation affirme toutefois qu'elle garde sur la table toutes les options pour « la résolution pacifique » de la crise.
Le Coup d'État du 26 juillet dernier au Niger a fait éclater au grand jour la révolte de cette population excédée par des décennies de mauvaise gouvernance et par les ingérences occidentales, dont celles de la France. Après 63 ans d'indépendance, le Niger est miné par l'extrême pauvreté, le réchauffement climatique et et une démocratie en échec.
Alors, essayons de comprendre aujourd’hui comment on en est arrivé là. La connivence des pouvoirs successifs avec la France est-elle en cause ? Comment sortir de la tension actuelle qui fracture finalement toute la sous-région et met le sahel en ébullition ?
Pour répondre à ces questions et d’autres encore, notre invité est, Seidik Abba, Journaliste-écrivain, chercheur et président du Centre International d'Études et de Réflexion sur le Sahel.
Tr.: ... uranium ... Orano ...
L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Des révélations troublantes... Bernard Arnault, le « vrai patron » de la France ?
Qui dirige vraiment la France ? Bernard Arnault ou Emmanuel Macron ? Ce sont les interrogations qui nous viennent après avoir lu la dernière enquête du journal le Monde sur l’influence dévorante de Bernard Arnault...
Qui dirige vraiment la France ? Bernard Arnault ou Emmanuel Macron ? La question vous a sûrement traversé l’esprit alors que vous observiez de loin le luxe flamboyant d’une boutique LVMH, ou quand on vous rabâche pour la 100e fois que le magnat du luxe a triplé sa fortune depuis 6 ans. D’un côté on a donc le président des riches et de l’autre, l’homme le plus riche de France. Et si le premier n’était finalement que la marionnette du second. Et s’il tirait les ficelles en coulisses ?
Ce sont les interrogations qui nous viennent après avoir lu la dernière enquête du journal le Monde sur l’influence dévorante de Bernard Arnault. Autant que d’éléments auxquels nous tenterons de répondre dans ce nouveau numéro de votre bulletin d’été façon le Média.
Dans un second temps nous traiterons d’un autre empire, celui de Patrick Drahi, patron de BFM et RMC, qui est dans la tourmente pour des histoires de corruption et de blanchiment. Nous verrons ensuite comment le gouvernement Macron, à nouveau sous tension, souhaite à nouveau faire du 49.3 pour faire passer sa loi de programmation des finances publiques. Nous nous intéresserons ensuite aux nouveaux éléments qui viennent incriminer les policiers du Raid en garde à vue dans la mort de Mohamed à Marseille. Enfin nous nous rendrons de l’autre côté de l’atlantique où une alliance contre la déforestation a été annoncée au Brésil, dans l’indifférence totale du président français, invité à l’occasion. Enfin nous irons en Birmanie et aux États-Unis pour une revue de l’actualité internationale.
Le Niger, dernier refuge de l’influence française dans la région, vient d’être contaminé par le virus des coups d’État. Loin de calmer les choses, Macron a réussi à aggraver la situation déjà compliquée de la diplomatie hexagonale au Sahel...
On a appris il y a quelques jours que les exportations d’armes françaises ont battu des records en 2022, notamment grâce à la vente de 80 Rafales aux Emirats arabes unis. Mais qu’on se le dise, le pays dit des Gaulois réfractaires offre gratuitement au monde entier un autre produit tendance : les crises d’autorité et les coups de menton d’Emmanuel Macron, qui en quelques mots, mal choisis, a réussi à aggraver la situation déjà compliquée de la diplomatie hexagonale au Sahel.
Voilà que le Niger, dernier refuge de l’influence française dans la région, vient d’être contaminé par le virus des coups d’État suivis de manifestations d’hostilité vis-à-vis de la France et d’appels du pied en direction de la Russie. En un week-end, ce qui en réalité ressemblait à une sorte de révolution de palais a pris les allures de face-à-face ravageur entre la rue nigérienne et le sommet de l’État français. Merci qui ? Merci, Macron.
De ce sujet, nous parlons dans cette nouvelle édition de notre bulletin d’info d’été.
Nous évoquons également la réaction de Gérald Darmanin au soutien du directeur général de la police nationale à la “rébellion policière ; la dernière “provocation” de Patrick Martin, nouveau patron du MEDEF ; et la publication des premiers décrets d’application de la réforme des retraites en ce qui concerne les régimes spéciaux.
NAHEL : COMMENT MACRON A ENCORE TOUT RATÉ - JEAN FRANÇOIS BAYART
Publié Il y a 2 jours • 56 vues - 2+
La parution d'une tribune d'opinion en mai dernier dans les colonnes du quotidien suisse Le Temps, qui posait alors une question simple “Où va la France?”, a résonné partout dans le pays et même au-delà.
À l’époque, pour son auteur, le professeur et politologue Jean-François Bayart, “Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu”.
Notre journaliste @CemilSanli avait été le premier à l'avoir invité et reçu sur un plateau, pour un entretien alors ancré dans l'épisode "retraites et 49-3".
Depuis, nous sommes passés d’une contestation syndicale totale et très majoritairement pacifique, face à une réforme des retraites antidémocratique, à un soulèvement violent des quartiers dits populaires suite à la mort de Nahel, jeune automobiliste de 17 ans tué par balle par un policier à Nanterre.
Pour Jean-François Bayart, ces deux événements, et bien d’autres encore, sont liés et illustrent un “basculement français”.
Il revient alors avec un nouveau papier dans le même quotidien, comme pour répondre à sa propre question posée il y a à peine 2 mois : “On sait mieux où va la France”.
Jean-François Bayart est de nouveau l'invité de Cemil Sanli pour ce nouvel entretien d’actu.
0:00 Pré-intro
1:20 Introduction
2:45 Macron, le Poutine du Monde Libre?
7:24 La Bollorisation de la France
12:30 Les ingrédients du basculement
15:30 Nahel, une exécution extrajudicaire?
19:22 Un chercheur en colère
26:53 Le "retrait de l'Etat"
31:14 Nahel : Macron, président absent
35:40 Le pouvoir soumis à la Police
45:26 Un déclin Français?
50:44 Le spectre du confinement
56:06 Démocratie illibérale, ou autoritaire?
59:47 Une autre Police est-elle possible?
1:03:07 Fin
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LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes bayart cemil entretien nael - Justice Macron Violences policières
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Le véritable problème, c'est la doctrine du maintien de l'ordre ... procédures de médiation en Allemagne par ex ... inquiet de la haine de classe (séparatisme de la bourgeoisie) et de la bêtise ... jeunesse avait subi le confinement, en danger par la police ... économie morale ... illibéralisme ... extrême centre du directoire pas démocratique ... Macron s'inscrit là dedans ... en appelle à un sursaut citoyen ... nous sommes devant une révolution conservatrice ... réponse à l'échelle européenne ex en Pologne ...
Ndlr : voir aussi https://www.letemps.ch/opinions/debats/on-sait-mieux-ou-va-la-france
"
On sait mieux où va la France - Le Temps
OPINION. J’ai été accusé d’exagérer lorsque j’ai évoqué le basculement de la France; malheureusement la suite ne me donne pas tort, argumente le professeur de l’IHEID Jean-François Bayart
"
Connu / TG le 07/07/23 à 15:58
• 19 vues - 1+
Le Média reçoit Médine pour la première de “ Ma France à moi “. ... émission qui retrace le parcours de grandes figures qui marquent nos luttes contemporaines et qui osons le dire, changent la France. Médine c’est un rappeur, producteur et militant venu tout droit du Havre ! Le fil rouge de la carrière musicale de Médine, c’est son engagement. Figure emblématique de ce qu’on appelle le rap conscient ou engagé, on a demandé à Médine comment est né ton engagement ? Comment son regard s’est affuté ? Quelle presse lit-il ? Médine a toujours été de tous les combats. On connait son engagement en faveur des luttes anticoloniales, aujourd'hui il se distingue par ton investissement dans la lutte contre la réforme des retraites. Pourquoi avoir choisi ce combat ? Quelle est la séquence qui l'a plus marquée ? Et si c'était à refaire, quel chemin prendrait-il ? Une interview passionnante et authentique, animée par le réalisateur Romain Moriconi.
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Catégorie Actualité & Politique
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Durée 43min 28sec
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L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Il y a une semaine, le jeune Nahel, 17 ans, a été exécuté par un policier qui a tiré à bout portant à la suite d’un contrôle routier. Mais plus personne ne parle de cet acte criminel dont s’est pourtant rendu coupable un individu dépositaire de l’autorité publique. Et pour cause, les politiques et leurs relais médiatiques ont désigné d’autres coupables : les émeutiers. Les révoltes populaires qui ont suivi la mort de Nahel sont comme venus au secours d’une police gangrenée par la violence et le racisme qui n’a plus à répondre de ses actes. Car débattre de la problématique des violences policières dans les quartiers populaires, c’est questionner la responsabilité de l’Etat. Et ça, l'État s’y refuse. Alors on nous abreuve d’images d’émeutes, de pillages et de guérilla urbaine auxquelles prend part une jeunesse insubordonnée, racisée et qui plongerait le pays dans le chaos.
Qui est responsable de cette violence ? Vous serez tenté de répondre que c’est le policier qui a appuyé sur la gâchette ? Eh bien non, ce sont les réseaux sociaux, les jeux vidéos et les parents qui ne remplissent pas leur rôle. À la désenfantilisation et diabolisation des jeunes des quartiers populaires, s’ajoute la criminalisation de leurs parents qui encourront 2 ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende. C’est par la culpabilisation, la fermeté, l’ordre et la répression que la Macronie, et les gouvernements avant lui, règle la question des inégalités, du désoeuvrement, de la précarité, de la marginalisation, de la déscolarisation, du chômage, du racisme, des discriminations à l’embauche et au logement qui plongent les quartiers populaires dans le désespoir et la révolte.
À la fuite et l’analyse superficielle, on a envie de poser les vraies questions. Pourquoi le scénario de déclenchement des révoltes dans les banlieues françaises est-il toujours la mort, d’une jeune de cité, entre les mains de la police ? Pourquoi les jeunes des quartiers populaires ont peur et s’enfuient quand ils voient la police ? Pourquoi ces adolescents et jeunes majeurs brûlent-ils leurs écoles, leurs commerces, leurs gymnases, en somme leurs lieux de vie ? Pourquoi en viennent-ils à faire du mal, à se faire du mal et à détruire ce qu’ils aiment ? Pourquoi ces jeunes, issus de l’immigration post coloniale, finissent pas s'auto saboter ? Et au-delà des inégalités, est-ce que cette violence d'aujourd'hui est liée à la violence de la colonisation d’hier ?
Ces questions on a choisi de les poser à Malika Mansouri. Elle est psychologue, psychanalyste, professeure des universités et auteure de "Révoltes postcoloniales au coeur de l’Hexagone", un ouvrage tiré de sa thèse qui donne la parole à ceux qui ne parlent pas ou peu : les enfants révoltés.
Connu / TG le 06/07/23 à 00:33
Entre violences policières, répression administrative, gardes à vue, interdictions de territoire, surveillance, la vie de militants anti-bassines peut totalement basculer face au mur du pouvoir et des lobbies agro-industrielles.
...
"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
Nous sommes mardi 6 juin 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Nadiya Lazzouni.
▶ Retour de terrain : Catherine Giraud, Ritchy Thibault
Nous ferons d’abord un point sur la mobilisation du jour avec Ritchy Thibault, cofondateur du collectif Peuple Révolté et Catherine Giraud membre du bureau confédéral de la CGT.
▶ Le fond de l'info : Elsa Marcel, François Piquemal
Nous discuterons de l’autre versant de la lutte contre la réforme des retraites : la bataille parlementaire avec Elsa Marcel avocate et militante à Révolution Permanente et François Piquemal, député LFI-NUPES de Haute-Garonne. Vous le savez, la date de cette mobilisation n’a pas été choisie par hasard. Elle précède de 2 jours l’examen, à l’assemblée nationale, de la proposition d’abrogation de la réforme des retraite du groupe LIOT.
"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
clés : Gilets Jaunes ; Gouvernement
Nous sommes mercredi 7 juin 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Théophile Kouamouo.
▶ Le fond de l'info : Nadiya Lazzouni
avec Nadiya Lazzouni qui reviendra sur deux actualités majeures du jour : l’annonce de Yaël Braun-Pivet ce matin sur BFM qui a provoqué un tollé dans les rangs de l’opposition. La présidente de l’Assemblée nationale a fait savoir qu’elle déclarera irrecevable l’amendement de rétablissement de l’article 1 de la proposition de loi du groupe LIOT abrogeant le recul de l’âge de la retraite à 64 ans. Elle évoquera également les derniers rebondissements dans, ce qui aurait dû être un scandale d’état, l’affaire du fonds Marianne. Christian Gravel, préfet et ancien secrétaire général du Comité Interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation démissionne après avoir été accablé par un rapport d’inspection.
▶ Entretien d'Actu : François Boulo
Nous recevrons François Boulo, avocat et ancienne figure du mouvement Gilets Jaunes. Qu'est-ce qu’il devient depuis, son point de vue sur la mobilisation contre la réforme des retraites et les coups bas politiques de la macronie ? On verra tout ça avec lui dans l’entretien d’actu.
Retraites : les français n'arrêteront pas de lutter - 7 juin 2023 - 20H30 Par Cemil Şanlı | Le Média
Les reportages - Manifestations
Soit ça repart, soit c’est le flop. C’est un peu le sentiment, l’enjeu de la journée de mobilisation nationale, 14e du nom, organisée hier mardi 6 juin contre la réforme des retraites. Loi adoptée dans la violence d’une légalité antidémocratique. 250 RDV ont été fixés un peu partout en France, deux jours avant le vote compromis de la PPL du groupe Liot, visant à abroger ladite réforme. Vote compromis, parce que la majorité relative présidentielle a vidé cette PPL en commission il y a quelques jours, en venant supprimer son principal article qui, voté ce jeudi, aurait permis de revenir sur l'âge de départ à la retraite à 64 ans imposés au pays par Emmanuel Macron. Mais rien n'est encore totalement joué. Le groupe Liot arrivera-t-il à amender sa PPL jeudi à l’AN pour réintroduire l’article supp? Ou alors la présidente macroniste jugera-t-elle la demande (comme attendu) irrecevable comme elle l'a annoncé ce matin sur BFM TV? C’est la grande question de cette semaine… mais d’ici là, c’est au tour de la rue de s’exprimer. Son rôle est très important dans une démocratie saine… mais l’est-elle encore aujourd’hui dans notre pays? A l’heure où le ressentiment (déjà important dans la population) continue de progresser, et pourrait bien finir par exploser si les choses évoluent mal, la crise est-elle encore focalisée sur les retraites ou est-elle définitivement axé sur notre régime politique somme toute malade?
Pour Le Média, Cemil Sanli nous emmène aujourd’hui au cœur de la manifestation parisienne pour tenter de trouver les réponses à nos questions et suivre cette journée. Il a tendu son micro aux manifestants, mais aussi aux responsables syndicaux et politiques. C'est parti !
Journaliste et montage : Sanli Cemil Caméraman : Manivit Andreï
• 28 vues Avatar de la chaîne Le Média Par lemediatv - 3+
Il y a les mensonges, les sacrés mensonges et il y a les statistiques”. Ces mots ne sont pas de moi mais du célèbre écrivain américain Mark Twain. Et mon petit doigt me dit qu’Olivier Berruyer, fondateur du média indépendant Elucid, est d’accord avec cette citation. Inlassablement, grâce à son expertise d’actuaire, c’est-à-dire de spécialiste des mathématiques financières, il met en scène, interroge et traque les incohérences ou les vérités cachées contenues dans les données qui nous sont fournies, notamment par nos administrations. Et s’il vient aujourd’hui sur le plateau du Média, c’est pour nous raconter les dernières data-enquêtes de son média, qui remettent en cause le narratif officiel de l’exécutif Macron. Successivement, dans cet entretien avec Théophile Kouamouo, il évoque plusieurs points : la dégradation de la notation financière de la France par Fitch et la “mise sous surveillance” de notre pays par Standard and Poor’s ; les chiffres du chômage, interprétés de manière assez douteuse pour le gouvernement ; mais également la baisse de productivité de l’économie française, la persistance de l’inflation et la détérioration continue du pouvoir d’achat. Des chiffres mis en perspectives, et qui témoignent de l’échec économique global d’un pouvoir qui s’était vanté d’être expert dans les domaines de l’économie et de la finance. Un échec qui demeure y compris si l’on prend en compte les critères érigés par le petit monde des néolibéraux. C’est la rubrique “les combats de l’info”.
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Par lemediatv • 28 vues
Le forçage du débat démocratique par le Président prend le masque de la technicité du droit.
Le 8 juin, l'Assemblée nationale examinera la proposition de loi du groupe LIOT, visant à abroger la réforme des retraites. Le gouvernement voudrait en faire l'épilogue de la séquence des retraites, alors il cherche par tous les moyens à ce qu'elle ne soit ni votée, ni même débattue.
Le dilemme pour le gouvernement se résumait à un choix du moins pire. Quelle est l'option qui l'affaiblira le moins politiquement ? Aller au vote et risquer de perdre ? Mais dans ce cas, le coût, c'est que l'Assemblée aura voté contre la réforme des retraites. Ou bien saper juridiquement cette proposition de loi ? Mais dans ce cas, le coût, c'est le spectacle désolant de cette mesquinerie procédurière.
On l'a vu, au fil des mois, la macronie n’hésite pas à utiliser toutes les ressources de la Constitution : 47-1, 49.3, vote bloqué, etc., en appelant cela démocratie - commettant le sophisme de réduire la vie démocratique à la simple observance de la loi. Mais ce que cette semaine a montré, c'est qu'ils sont aussi prêts à renverser les usages, la jurisprudence.
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Jean Gautier a partagé 1 j
oli_34160@mamot.fr Neoresistant@mamot.fr oli_34160 @oli_34160@mamot.fr
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ÉLECTIONS EUROPÉENNES : QUI VEUT ENCORE FAIRE PERDRE LA GAUCHE ?
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Puisqu’on parle beaucoup de casseroles ces derniers temps, c’est peut-être le moment de faire un petit point sur la tambouille électorale...
Cela peut paraître un peu hors-sol de se lancer dans des discussions de politiciens en pleine mobilisation sociale. Le problème c’est que la période montre précisément l’énorme supériorité du camp qui occupe le pouvoir et les institutions.
Il peut être bon dès lors d'anticiper les prochaines échéances électorales. Or en partant divisée, la gauche n’a pas les moyens de battre dans les urnes la droite, ni même l’extrême droite. Les discussions se concentrent alors sur l’idée de faire une liste commune NUPES aux élections européennes de 2024.
Les insoumis veulent accélérer pour démarrer une campagne le plus vite possible. Mais tout le monde n’est pas aussi motivé – c’est rien de le dire – et l’obstacle de taille s’appelle EELV.
Une liste commune aux européennes aurait pour avantage d’augmenter considérablement le nombre total de sièges pour la gauche. A contrario, faire capoter ce projet, c’est offrir tous ces sièges à la droite et à l’extrême droite. D’un point de vue de calcul électoral, il serait déraisonnable de ne pas s'unir.
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Un sujet qui a fait le buzz et continue à occuper les conversations et peut-être à brouiller les pistes : Emmanuel Macron, le président des riches, voudrait-il tourner casaque et changer de bord ? En tout cas, son ministre du Budget Gabriel Attal a monté une opération de com’ plutôt efficace à ce sujet. Il menace les grosses fortunes qui se seraient rendues coupables de fraude sur leurs déclarations de revenu de peines “d’indignité fiscale et civique”.
Mais est-ce bien crédible tout cela ? Cemil Sanli a demandé son avis à Nicolas Da Silva, économiste, enseignant à l’université de Paris XIII et auteur du récent “La bataille de la Sécu” aux Éditions La Fabrique. Pourquoi la thématique des impôts est-elle si impactante politiquement alors qu’au fond, si l’on en croit Da Silva, elle ne s’attaque pas à la racine de la répartition des richesses entre capital et travail ? Peut-on isoler les annonces tambour battant du gouvernement de son désir de passer à autre chose, c’est-à-dire de faire oublier la bataille des retraites ? Dans quelle mesure ces annonces ne viennent-elles pas tout juste corriger un peu toutes les mesures prises sous le premier mandat d’Emmanuel Macron pour affaiblir les dispositifs antécédents de contrôles fiscaux ? Les niches fiscales déjà existantes, qui permettent aux grandes fortunes d’être très faiblement imposées même sans violer la loi, ne constituent-elles pas une partie du problème ? Discussion extraite de l’émission “Toujours debout” du 11 mai 2023.
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Publié il y a 29 min • 0 vues
Au programme aujourd'hui,
Nouvelles annonces d’Emmanuel Macron tout en se félicitant sur son premier bilan, entre emplois, économie, changement climatique autour de l’industrie.
La réindustrialisation. C’est le plan annoncé par Emmanuel Macron jeudi dernier. Industrie, ce mot un peu galvaudé, qui ne paraît pas intéressant, pas sexy. Et si c’était le cœur de nos maux ?
La désindustrialisation : ce qui a vidé nos petites villes et villes moyennes, appauvrit les classes prolétaires et moyennes, nous a rendu dépendant de l’extérieur et on l’a vu pendant les crises et, a détruit notre pouvoir d’achat.
Entrons dans la stratégie et le plan d’Emmanuel Macron pour réindustrialiser la France.
Tout d’abord le Président partage ce constat de la désindustrialisation, et affirme que la France a le bonnet d’âne par rapport à ses voisins.
Constat posé. Alors, comment on fait ?
On entend “à cause des réformes qu’on n’a pas faites”. Vous le voyez venir.
Dans ce discours, Emmanuel Macron avance un plan sur 4 piliers :
l’investissement, l’Europe, un pilier territorial et surtout, la compétitivité.
Emmanuel Macron se félicite je cite, “d’une vraie politique de compétitivité : de baisser le coût du travail et du capital”.
Aujourd'hui on développe et décrypte le discours d'Emmanuel Macron sur ce plan pour la réindustrialisation. Que se cache-t-il derrière ? Plan qui dévoile ce qui nous attend, et révèle une nouvelle fois la vision néo-libérale du Président de la République, qui manie le fameux "en même temps" dont il est indispensable de déconstruire. C'est l'Instant Porcher.
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Tr.: ... compétitivité coût, compétitivité produit ...
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Quoi de mieux qu'un cours de yoga pour souffler et oublier vos problèmes? Un peu de sophrologie et vous irez mieux ! Un instant pour vous occuper de vous et c'est reparti ! Les pratiques de bien-être sont devenus un énorme marché capitaliste, qui génère du profit. Mais ces nouvelles pratiques, enrichies d'appropriations culturelles et de morales individualisantes, profitent à la société capitaliste et renvoient les individus à leur responsabilité personnelle. Le bien-être perd toute notion politique. Les pratiques qui y sont associés deviennent des activités élitistes et bourgeoises. C'était pourtant une revendication historique, du mouvement ouvrier, de la CGT ou encore du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis et du Black Panther Party. Pour comprendre comment le bien-être est passé d'aspiration du front populaire et de slogan syndical à un énorme marché capitaliste, Le Média reçoit Camille Teste, autrice de Politiser le bien-être.
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Tr.: ... si nos problèmes sont collectifs, nos solutions le sont aussi ...
911 k abonnés - 30 392 vues - 96 commentaires #degaulle #LaGrandeH #5emeRépublique
Entretien avec Grey Anderson, chercheur à l’Université de Caen, auteur de « La guerre civile en France, 1958-1962. Du coup d'État gaulliste à la fin de la Guerre d'Algérie » (La Fabrique, 2018).
« Le régime gaulliste sentira jusqu’à sa fin et dans toutes ses manifestations l’arbitraire et la violence dont il est issu », écrivait J.-P. Sartre dans « l’Express » en septembre 1958, peu avant la ratification par référendum de la constitution de la Ve République. G. Anderson retrace les événements des années 1958-1962, volontairement oubliés au profit d’interprétations euphémisantes et légalistes, qui ont conduit à l’instauration des institutions politiques actuelles.
Du coup d’État fomenté par une coalition des gaullistes, des ultras de l’Algérie française et de l’extrême-droite vichyste (mai-juin 1958) jusqu’au référendum instituant l’élection du président au suffrage universel (octobre 1962), gagné par de Gaulle au moment où était encore forte l’émotion suscitée par un attentat manqué de l’OAS contre lui, on (re)découvre les conditions troubles et fort peu démocratiques dans lesquelles a pris forme la constitution qui régit encore la vie politique française.
L’autoritarisme présidentiel, la puissance des technocrates non-élus, le déséquilibre des pouvoirs au bénéfice de l’exécutif, avec la marginalisation du parlement et le manque d’indépendance de la justice, enfin les abus de l’appareil répressif sont inscrits depuis les origines dans les structures d’un régime né d'un putsch feutré mais bien réel et d'une guerre civile larvée qui dura 4 ans.
« L’État est antérieur et supérieur aux représentants du peuple », déclarait Michel Debré, en août 1958, en présentant la nouvelle constitution que de Gaulle l’avait chargé d’écrire. Bien des problèmes contemporains s’éclairent à la lumière de ces rappels.
Montage Nathalie Heydel, motion design Kilian Le Dantec, mise en place des sous-titres Hugo Marache, décoration L. T-A.
Une émission de Julien Théry.
Ouvrages et article cités dans l’émission :
– L. Althusser, « Écrits philosophiques et politiques », textes réunis par François Matheron, Stock / IMEC, 1994-1995, 2 vol.
– R. Barthes, « Mythologies », Le Seuil, 1957.
– Ch. de Gaulle, « Mémoires de guerre », Plon, 1954-1959, 3 vol.
– V. Chklovski, « Sur la théorie de la prose », Lausanne, édition l'Âge d'Homme, 1973.
– B. Collombat, É. Davodeau, « Cher pays de notre enfance. Enquête sur les années de plomb de la Vᵉ République », Futuropolis, 2015. Recension dans le Monde diplomatique, en ligne : https://www.monde-diplomatique.fr/201...
– A. Dewerpe, « Charonne, 8 février 1962. Anthropologie historique d’un massacre d’État », Gallimard, col. Folio-histoire, 2006
– Br. Gaïti, « De Gaulle prophète de la Cinquième République (1946-1962) », Paris, Presses de Sciences-Po, 1998. Recension dans les Archives de sciences sociales des religions, en ligne : https://journals.openedition.org/assr...
– N. Poulantzas, « L'Etat, le pouvoir, le socialisme », Paris, PUF, 1978 ; rééd. Paris, Les Prairies Ordinaires, 2013.
– A. Ruscio, « Les communistes et l’Algérie. Des origines à la Guerre d’indépendance, 1920-1962 », La Découverte, 2019.
– J.-P. Sartre, « La constitution du mépris », « L’express », 378, 11 septembre 1958, repris dans Id., « Situations », V, Gallimard, 1967.
– A. Tardieu, « La révolution à refaire ». I. « le souverain captif », Paris, Flammarion, 1936.
Voir aussi en ligne (entre autres !) :
– Gr. Anderson (entretien), « Pourquoi le coup d’État gaulliste a-t-il été effacé de notre mémoire collective ? », dans « Les Inrockuptibles », 11 août 2018 : https://www.lesinrocks.com/2018/09/11...
– R. Branche, « Tortures et exécutions sommaires au nom de la France pendant la Guerre d’Algérie », « La grande H. », 1/11/2018 : • GUERRE D'ALGÉRIE ...
– G. Bras, « ‘Le peuple’ en politique depuis la Révolution française », « La grande H. », 11/12/2018 : • « LE PEUPLE » EN ...
– Br. Gaïti, « La levée d'un indicible : ‘l'indépendance’ de l'Algérie (1956-62) », dans « Politix. Revue des sciences sociales du politique », 1990, 10-11, p. 110-123 : https://www.persee.fr/doc/polix_0295-...
– Br. Gaïti, « Les incertitudes des origines. Mai 58 et la Ve République », « Politix. Revue des sciences sociales du politique », 47, 1999, p. 27-62 : https://www.persee.fr/doc/polix_0295-...
Autres références
– Chr. Nick, « Résurrection. Naissance de la Ve République, un coup d'Etat démocratique », Fayard, 1998.
– N. Rousselier, « La force de gouverner : Le pouvoir exécutif en France, XIXᵉ-XXIᵉ siècles », Gallimard, 2015. Recension dans Politix : https://www.cairn.info/revue-politix-...
– M. Winock, « L’agonie de la IVe République. 13 mai 1958 », Paris, Gallimard, 2006.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1658032492157321220