Le samedi 3 octobre, nous marcherons sur les aéroports, avec détermination et non-violence, pour la réduction du trafic aérien et la reconversion de ce secteur, en solidarité avec les salarié·es qui subissent une crise sociale due à des mauvais choix politiques.
Appel publié sur Reporterre ce jour
...
Cette journée blanche sera l’occasion de faire passer notre message : nous ne voulons pas subir les conséquences dramatiques de l’inaction climatique, nous voulons préserver la santé de toutes et tous, les conditions de vie des générations présentes et futures. Choisissons dès maintenant la réduction du trafic aérien et la reconversion de ce secteur !
Transports
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent au moins 500 millions d’euros par an. Pourtant, la contribution de l’avion au réchauffement climatique est gigantesque. Pour l’auteur de cette tribune, « l’avion doit payer ses coûts environnementaux ».
Jean Sivardière est vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).
À la demande de la Fnaut, Jacques Pavaux, ancien directeur de l’Institut du transport aérien, a recensé les aides publiques accordées au transport aérien commercial métropolitain. Voici un résumé de ses résultats et sa conclusion sur l’avenir du transport aérien.
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent minimum 18,5 euros par passager par an
L’expertise a porté sur 86 aéroports métropolitains.
...
Une taxation du kérosène ne serait efficace qu’à l’échelle mondiale
...
Contrairement à une idée répandue, elle ne doit pas être attribuée à la convention de Chicago de 1944. Mais elle est inscrite dans les milliers d’accords bilatéraux États-compagnies aériennes depuis le premier accord des Bermudes (1946). Personne n’avait alors conscience de l’impact environnemental de l’avion.
...
L’Union européenne a cependant mis en place un système d’échanges de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (SEQE-UE) qui, depuis 2012, couvre l’aviation commerciale, mais seulement pour les vols intra-européens. En 2018, les compagnies françaises n’ont dépensé que 10 millions d’euros pour acheter des quotas, elles sont donc peu incitées à réduire leurs émissions.
...
Les émissions de CO2 dues à l’avion devraient augmenter de 70 % dans les 15 ans à venir
...
En haute altitude, les avions émettent aussi de la vapeur d’eau, des oxydes d’azote, des aérosols (sulfates et suies), et sont responsables de la formation de traînées de condensation et de cirrus.
En définitive, on peut estimer que la contribution de l’avion au réchauffement climatique est d’environ le double du seul effet dû au CO2, soit l’équivalent d’environ 6 % des contributions mondiales de CO2 d’origine anthropique aujourd’hui. Mais, calculé par rapport au pouvoir de réchauffement global de tous les gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique retenus par le protocole de Kyoto, la contribution du transport aérien n’est plus que légèrement supérieure à 4 %
...
sans mesures fortes telles que la taxation du kérosène, l’influence du transport aérien sur le climat sera refusée par l’opinion.
Le TGV émet au moins 30 fois moins d’équivalent CO2 qu’un avion court-courrier
...
Selon l’étude de Gérard Mathieu et Jacques Pavaux réalisée en 2003 pour la Fnaut [1], le TGV pourrait, à l’horizon 2030, capter 36 millions de passagers par an, la capacité d’Orly. Le report modal atteint déjà 20 millions de passagers par an, l’économie d’émissions de CO2 qui en résulte correspond à la consommation annuelle de 350.000 Français.
Ce report s’est fait naturellement à chaque mise en service d’une LGV. Réglementer l’offre en imposant la fermeture de certaines lignes aériennes ne convient pas, il faut au contraire préserver la concurrence intermodale pour éviter les abus de position dominante. Mais la concurrence ne suffit pas : l’avion doit payer ses coûts environnementaux, et en particulier sa contribution climatique.
jeudi 14 mai, à Schiphol ... Des militants de Greenpeace ont circulé à vélo sur les pistes de l’aéroport « pour demander des conditions environnementales au sauvetage des compagnies aériennes ».
...
Cette action a particulièrement ciblé Air France - KLM, comme l’explique Greenpeace Pays-Bas :
KLM émet plus de CO2 que la plus grande centrale au charbon des Pays-Bas. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de fixer trois conditions importantes pour le soutien du gouvernement à KLM : un plafond de CO2 en baisse, moins de vols et le remplacement des vols courts-courriers par des trains. »
Quant à la possibilité de mener des actions de désobéissance en pleine pandémie, Greenpeace Pays-Bas s’est également expliqué : Nous restons à un mètre et demi de distance les uns des autres et il n’y a pas plus de militants présents que nécessaire pour que l’action réussisse (...) Il est important que nous agissions dès maintenant. Si nous restons silencieux, cet argent de nos impôts permettra aux grands pollueurs de s’envoler. Continuer comme avant n’est pas une option. »
...
Lire aussi : Les faramineuses dépenses de l’État pour soutenir l’avion https://reporterre.net/Les-faramineuses-depenses-de-l-Etat-pour-soutenir-l-avion
La Cour d’appel d’Angleterre a décidé de ne pas autoriser l’extension de l’aéroport de Londres Heathrow, le deuxième aéroport le plus fréquenté au monde.
« C’est une décision historique car c’est la première fois qu’une décision juridique s’appuie sur l’urgence climatique pour annuler l’extension d’un aéroport », a déclaré Audrey Boehly, membre du collectif Non au Terminal 4 (Collectif contre l’extension de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle), dans un communiqué. L’aéroport de Heathrow est la plus grande source d’émissions au Royaume-Uni. Actuellement, environ 1.300 avions atterrissent chaque jour et une troisième piste en entraînerait plus de 700 autres, soit l’émission de 300 millions de tonnes de CO2 supplémentaires dans l’atmosphère.
Le gouvernement britannique pourrait faire appel de la décision, mais cela est très peu probable.
Cela pourrait étayer la contestation d’autres projets de construction (376 recensés par le site du Centre pour l’aviation) ou d’extension d’aéroports à travers le monde. En France, plus d’1 dizaine d’extensions d’aéroports sont prévues. La carte des luttes publiée par Reporterre a décompté treize collectifs en lutte contre des extensions d’aéroport en France.
Source : communiqué de European Climate Foundation https://europeanclimate.org/ envoyé par courriel.
Photo : Mike Peel / Wikipedia
ENQUÊTE Transport 7 minutes
Exploitant des aéroports de Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble et Chambéry, Vinci Airports a siphonné la bagatelle de 44 millions de dividendes en trois ans, comme l'a découvert Mediacités. Et ce alors
Depuis 2016, Vinci, via sa filiale Aéroports de Lyon, exploite la plateforme de Saint-Exupéry. Photo : Sipa.
Il y a de quoi faire sursauter les contribuables isérois. Pour maintenir l'activité de l'aéroport de Grenoble, le département verse 1,8 million d'euros par an à son exploitant Vinci Airports. Or, en 2016 et 2017, cette filiale du géant français (BTP, autoroutes, etc.) a empoché 2,4 millions d'euros de dividendes… en vidant la trésorerie de l'aéroport ! Au 31 décembre 2017, celle-ci affichait un solde de 203,55 euros [voir l’extrait du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2017 ci-dessous]. Depuis, la société n'a pas déposé ses comptes, alors qu'elle est dans l'obligation de le faire. Ils seraient en cours de certification, se défend-elle.
Extrait du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2017 de l'aéroport de Grenoble. On y apprend que les dividendes 2017 s'élèvent à 1,4 million d'euros et ceux de 2016 à 1,07 million :
Mediacités s’est plongé dans les documents financiers des structures auvergnates et rhônalpines de Vinci Airports. Et nous sommes allés de surprise en surprise… De Grenoble à Clermont-Ferrand, en passant par Chambéry et Lyon, l’exploitant procède de la même manière pour les quatre aéroports de la région
Cartes d’identité
LYON. Propriété de l’État, l'aéroport de Lyon est exploité par la société Aéroports de Lyon (ADL). L'Etat a vendu ses parts d'ADL en 2016 à un consortium, dont Vinci Airports est actionnaire majoritaire. Ce consortium détient 60% des parts d’ADL, aux côtés de la CCI de Lyon (25%), de la Région (5%), du Grand Lyon (5%) et du département du Rhône (5%). Aéroports de Lyon exploite l'infrastructure jusqu'en 2047, ainsi que l'aérodrome de Lyon-Bron.
Trafic passager en 2018 : 11 millions de passagers (+7,4% par rapport à 2017)
Bénéfices 2018 : 16,7 millions d'euros
Dividendes 2018 : 28,7 millions d'euros, dont 7 millions pour la CCI et 4,2 millions d'euros pour les collectivités locales.
Effectifs moyens : 109 en 2017 ; 103 en 2018
CLERMONT-FERRAND. L'aéroport de Clermont-Ferrand appartient à un syndicat mixte composé du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, de la Métropole de Clermont et du conseil départemental du Puy-de-Dôme. En 2008, il a attribué l’exploitation de l'aéroport . . .
Il vous reste 80% de cet article à découvrir !
9 891 vues - 182 - 11
L'avion 100% électrique n'est pas pour demain, à moins d'une percée technologique. Pour autant, l'avenir pourrait bien être aux avions "plus" propres.
Catégorie Science et technologie 59 commentaires
39 524 vues - 3,5 k - 61
D'ici le 15 juin, l’État doit mettre en ligne une plateforme où signer concernant la vente des Aéroports de Paris :
https://www.referendum.interieur.gouv.fr/&event=video_description&v=mb7fH-usrBs
.#ric #référendum
Catégorie Divertissement 368 commentaires
->
gaz https://twitter.com/JulienDelalande/status/1127828920898920449 "#éditoPolitique de @lofejoma / @franceinter"les chances de #Réussite du #RIP sur la ~#Privatisation de l'#Aéroport #Roissy #CharlesDeGaulle+des #Barrages,etc / #MiseEnPerspective #DémocratieDirecte #DémocratieReprésentative #DémocratieParticipative" #GouvFr #MacronPhilippe MOUCHÉ"
.#UE #Unioneuropéenne #Giletsjaunes
10 748 vues - 881 - 26
David Cayla est économiste. Il est membre du collectif Les Économistes atterrés. Il est l'auteur de "L'économie du réel. Face aux modèles trompeurs" (De Boeck, 2018).
Coralie Delaume est essayiste. Elle a notamment publié "Le couple franco-allemand n'existe pas" (Michalon, 2018), "Europe, les États désunis" (Michalon, 2014) et co-signé, avec David Cayla, "La fin de l'Union européenne" (Michalon, 2017). Elle anime depuis 2011 le blog « L'arène nue », consacré au projet européen.
Leur pétition contre la vente des Aéroports de Paris :
https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-privatisation-d-a%C3%A9roports-de-paris
Leur dernier livre " 10+1 Questions sur l'Union européenne " :
https://www.michalon.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=500659
Catégorie Divertissement 179 commentaires
56 033 vues - 4,9 k - 40
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le samedi 16 mars 2019 à 6h du matin. Le président du groupe « La France insoumise » a dénoncé le scandale que représente ce mode de fonctionnement de l'Assemblée, où des décisions très défavorables aux salariés et à l'intérêt générale sont prises au beau milieu de la nuit, loin des regards des citoyennes et des citoyens.
Catégorie Actualités et politique 630 commentaires
19 635 vues - 95 - 63
C’est une des mesures phares de la loi Pacte et assurément celle qui fait le plus polémique. Le gouvernement a prévu de vendre les participations de l’État français dans plusieurs entreprises : Engie, la FDJ et ADP (Aéroports de Paris). Et c’est cette dernière qui pose problème. Adopté une première fois, sans trop de bruits, par l’Assemblée nationale, l’article de la loi a ensuite été retoqué par les sénateurs puis réintroduit par les députés de la majorité. La loi Pacte doit être votée en seconde lecture par les députés ce vendredi 15 mars et le gouvernement a toujours autant de mal à faire face aux critiques. Si cette mesure fait tant polémique, c’est à la fois par l’ampleur de l’enjeu financier que par la nature même de l’entreprise. L’État est actuellement propriétaire de 50,6% des actions d’ADP et cette participation est estimée à 9,7 milliards d’euros. Le problème, c’est que l’État se séparerait d’une entreprise très rentable depuis plusieurs années. En 2018, son chiffre d’affaires était de 4,47 milliards d’euros pour des bénéfices de 610 millions d’euros, soit une hausse de 6,9% par rapport à 2017. Et ces bénéfices ont généré l’an dernier près de 175 milliards d’euros de dividendes pour l’État… On reproche donc à l’État de faire une erreur stratégique, de vendre les bijoux de famille ou encore de se passer d’une véritable poule aux œufs d’or. Mais selon Edouard Philippe, le fonctionnement du groupe public Aéroports de Paris (ADP) est « largement perfectible », laissant ainsi entendre que l’État n’était pas le meilleur actionnaire possible. Même son de cloche pour le ministre de l’Économie Bruno le Maire, pour qui « l’État n’a pas vocation à diriger des entreprises concurrentielles à la place d’actionnaires qui ont les compétences et les savoir-faire pour le faire mieux que lui ». Le ministre refuse aussi l’idée d’une privatisation ou d’un État qui vendrai les « bijoux de familles » car la cession des parts de l’État dans ADP » serait accordée à une entreprise privée pour 70 ans avant de revenir à l’État. De plus, dans l’opposition, certains députés comme François Ruffin soupçonnent le gouvernement de vouloir ainsi faire un cadeau à Vinci, qui détient déjà 8% des parts d’ADP. Et le cas de Vinci est d’autant plus polémique que la privatisation des autoroutes, décidée en 2005, est souvent présentée comme une erreur stratégique. Plus récemment, une autre privatisation s’est soldée par un échec : celle de l’aéroport de Toulouse… Cette mesure suscite donc son lot de questions. La privatisation des aéroports de Paris de huit à dix milliards d'euros est-elle « un scandale » ou « une folie », comme le disent la droite et la gauche ? Les aéroports peuvent-ils être considérés comme des entreprises les autres ? Le gouvernement fait-il une erreur stratégique à l’approche des européennes ?
Invités :
- Christophe Barbier, éditorialiste à L’Express
- Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Échos
- Mathieu Plane, directeur adjoint au Département analyse et prévision de l’OFCE
- Emmanuelle Ducros, journaliste économique, spécialiste des transports à l'Opinion
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Catégorie Divertissement
Coralie DELAUME a lancé cette pétition adressée à Monsieur le ministre l'Économie et des Finances
4 105 ont signé.
Après le scandale de la privatisation des autoroutes qui a abouti à des hausses de tarifs pour les usagers et à des rentes de situation exorbitantes pour les concessionnaires, le gouvernement décide de remettre ça. Avec la loi PACTE il s'apprête à se séparer d'Aéroports de Paris, d'Engie et de la Française des jeux, qui lui rapportent pourtant quelques 800 millions d'euros par an.
En période de disette budgétaire et de dégradation continue de la qualité des services publics, peut-on vraiment se passer de cette rentrée d'argent ? Ne risque-t-elle pas d'être compensée par l'impôt ?
Parmi ces privatisations, le cas d'Aéroports de Paris est de loin le plus préoccupant. Il s'agit d'une infrastructure stratégique, présentant des enjeux de souveraineté, de sécurité, d'aménagement du territoire et environnementaux. Faut-il le rappeler ? Les aéroports du Bourget, de Roissy et d'Orly forment une frontière stratégique pour notre pays. Avec 101,5 millions de voyageurs en 2017 – en hausse continue – ils représentent même la principale frontière du pays ! Le caractère sensible de ce type d'infrastructures explique d'ailleurs que 86 % des aéroports dans le monde soient publics.
Aéroports de Paris est une entreprise rentable. Désormais première société aéroportuaire au monde devant Atlanta, son chiffre d'affaires a progressé de manière très substantielle en 2017 (+22%). Elle verse entre 100 et 200 millions de dividendes à l’État chaque année et sa valeur ne cesse de progresser. ADP, c’est aussi un patrimoine foncier gigantesque aux portes de Paris. Avec la privatisation c'est le privé qui en bénéficiera.
En 2015, alors qu’il était ministre de l’économie, Emmanuel Macron avait vendu l'aéroport de Toulouse à un consortium chinois sans expérience dans la gestion aéroportuaire. Trois ans plus tard, non content d’avoir « vidé les caisses » de l'entreprise en se versant des dividendes considérables – et après avoir été épinglé très durement par la Cour des comptes – le groupe chinois entend le revendre pour un montant supérieur de... 200 millions au prix où il l'a acheté ! Une véritable prédation !
La privatisation d’ADP est un scandale. La loi prévoit une concession extrêmement longue de 70 ans à l’échéance de laquelle l’aéroport ne pourra revenir dans le giron public qu’après une indemnisation des propriétaires. De plus, elle prévoit d’indemniser également les actionnaires minoritaires actuels. Autrement dit, l’État va payer pour privatiser, perdre des revenus et payer à la fin de la concession de 70 ans pour récupérer son dû. Un détroussage en règle et inédit en faveur du privé !
Enfin, tout porte à croire que la privatisation d'ADP est contraire à notre Constitution. Plusieurs juristes l'on fait remarquer, elle entre en contradiction avec le 9ème alinéa du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, qui dit que « tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ». En principe, l'aéroport n’est donc pas constitutionnellement privatisable.
Parce que l'opération sera très coûteuse pour le contribuable et probablement à terme pour l'usager, parce que c'est contraire à notre droit, parce qu'il est irresponsable de faire gérer notre principale frontière par le privé et parce que les précédents (la privatisation de l'aéroport de Toulouse mais également celle des autoroutes) ne cessent de défrayer la chronique, parce que le rôle de l’État en France, enfin, est constitutif de notre identité collective et l'attachement de nos concitoyens au service public très profond, nous demandons au gouvernement de renoncer à la privatisation d'Aéroports de Paris.
Pétition lancée par : David CAYLA et Coralie DELAUME
Connue / https://www.marianne.net/economie/des-intellectuels-s-engagent-contre-la-vente-d-adp-peut-trouver-250-millions-autrement-qu
L’Agence des participations de l’État connaît-elle la notion de conflit d’intérêts? Après l’affaire Kohler, la Cour des comptes pointe les dérives de l’organisme lors de la privatisation de l’aéroport de Nice. Le directeur de cabinet de Bruno Le Maire, Emmanuel Moulin, était partie prenante de ce dossier.
...
Mots-clés Aéroport Agence des participations de l'Etat banque d'affaires conflits d'intérêts Cour des comptes Emmanuel Moulin Mediobanca ministère des finances Nice privatisation Toulouse
915 soutiens
vernon audrey a lancé cette pétition adressée à Tout le monde.
Le changement climatique nous menace tous. Les avions en sont un des symboles. Nous trouvons normal de trouver des billets d'avions à 10 euros.
Anne Hidalgo veut interdire les diesels à Paris mais les avions déversent du Kerosène non taxé et personne ne trouve criminel de prendre l'avion.
Les pauvres ne volent pas ils sont donc implicitement avec nous.
Nous devons prendre une décision radicale et promettre de ne plus prendre l'avion par plaisir ou par devoir jusqu'à ce que le réchauffement climatique soit derrière nous.
C'est un acte simple. Promettre de ne plus voler, s'opposer aux entreprises qui imposent l'avion à leurs employés, faisons de ce moyen de transport un écocide.
Il ne s'agit pas de condamner un moyen de transport mais de l'utiliser comme un levier afin de montrer aux entreprises et aux dirigeants que la chose la plus importante pour nous est que la destruction s'arrête maintenant, nous devons commencer quelque part, poser un geste et décider de le tenir tous ensemble.
Moi je promets. Promettez aussi. Et faisons de l'avion le symbole de notre résistance.
Montrons aux peuples qui sont victimes du capitalisme meurtrier que nous sommes solidaires par ce geste simple, facile, non violent, ne plus voler pour rien, pour notre plaisir, notre confort ou soi disant pour notre travail. Rien ne justifie de participer encore à ce système qui met en péril la vie sur terre.
Ce n'est pas un geste compliqué, ce n'est pas dangereux, ce n'est pas faire sauter des trains, c'est juste montrer que nous n'acceptons plus.
Si nous ne faisons rien, si nous ne commençons pas quelque part il ne se passera rien, plus jamais rien.
Gandhi a demandé aux africains du sud de commencer par coudre leurs propres vêtements. La résistance est une question d'organisation et de décision inflexible.
Il va nous falloir tenir cette décision simple suffisamment longtemps pour que les gouvernements décident que le réchauffement est prioritaire sur le profit et l'économie.
Plus d'avion tant que le réchauffement climatique n'est pas derrière nous.
That's all.
ndlr : rapport intéressant fait (un peu par des tiers médiateurs sur l'aspect accueil, écoute des parties, impartialité des points de vue, documentations recueillies et analysées avec objectivité), mais surtout sur une posture d'audit et de propositions. Une grosse exception : la non prise en compte du fait social des zadistes à peine esquissé, ce qui introduit un gros biais politique partial. Pourquoi avoir auditionné de nombreux experts mais, sauf erreur, de ne pas avoir intégré de sociologues ? Soit c'est dû aux médiateurs, soi cela ne faisait pas partie de la commande et les médiateurs on accepté ce cadre biaisé. Sans les zadistes, les paysans historiques n'auraient pas pu tenir aussi longtemps, c'est une une très grosse erreur.