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Mauvais réveil ! Quand tu démarres ta semaine avec Pascal Praud, Jean Messiha et l'éditorialiste de Causeur sur CNews, tu comprends qu'il va falloir ramer à contre-courant ! Eh bien, on va ramer : sur l'aéronautique et l'écologie, sur les auxiliaires de vie, sur la bataille du budget à l’Assemblée !
Sommaire :
0:00 - Bouclage du journal Fakir !
1:16 - Un réveil avec Pascal Praud
3:12 - Mon grand écart dans l'aéronautique
11:17 - Les AVS à l'offensive dans la Somme
15:32 - La bataille du budget
17:41 - Roosevelt, reviens !
28:36 - Conclusion
259 commentaires
Transcription : ... un médiateur départemental pour les AVS ...
https://soundcloud.com/user-641105405/time-to-shift-aviation-climat-et-fiscalite
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.#1 Aviation, climat et fiscalité - il y a 26 jours / Time to Shift
podcast qui éclaire sur les enjeux énergétiques et climatiques contemporains pour progresser vers une économie post-carbone.
Dans cet épisode, nous revenons sur un sujet épineux étudié par le Shift Project : le transport aérien en France, son impact et sa taxation carbone.
Ce podcast est réalisé par les Shifters, les bénévoles du think tank pour une économie post-carbone The Shift Project.
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15 182 ont signé
Serge PAYEUR a lancé cette pétition adressée à Alain ROUSSET et à 5 autres
Suite à la crise COVID-19, Air France souhaite supprimer la liaison par avion Bordeaux-Paris qui se fait très bien en train. Il s'agit d'une mesure très écologique et de bon sens.
Des élus locaux sans aucune conscience écologique ont écris au premier ministre pour demander le maintient de cette liaison ! Ces élus sont le président de région, Alain rousset, le président de métropole, Patrick Bobet, le président de la CCI, Nicolas Florian, le Maire LR de Bordeaux, Nicolas Florian et le Maire PS de Merignac, Alain Anziani.
La position de ces élus ne représente absolument pas la majorité des citoyens !
Nous pensons que pour une fois, la position d'Air France est la bonne et qu'il faut soutenir cette démarche contre des élus déconnectés de la réalité des citoyens.
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent au moins 500 millions d’euros par an. Pourtant, la contribution de l’avion au réchauffement climatique est gigantesque. Pour l’auteur de cette tribune, « l’avion doit payer ses coûts environnementaux ».
Jean Sivardière est vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).
À la demande de la Fnaut, Jacques Pavaux, ancien directeur de l’Institut du transport aérien, a recensé les aides publiques accordées au transport aérien commercial métropolitain. Voici un résumé de ses résultats et sa conclusion sur l’avenir du transport aérien.
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent minimum 18,5 euros par passager par an
L’expertise a porté sur 86 aéroports métropolitains.
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Une taxation du kérosène ne serait efficace qu’à l’échelle mondiale
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Contrairement à une idée répandue, elle ne doit pas être attribuée à la convention de Chicago de 1944. Mais elle est inscrite dans les milliers d’accords bilatéraux États-compagnies aériennes depuis le premier accord des Bermudes (1946). Personne n’avait alors conscience de l’impact environnemental de l’avion.
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L’Union européenne a cependant mis en place un système d’échanges de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (SEQE-UE) qui, depuis 2012, couvre l’aviation commerciale, mais seulement pour les vols intra-européens. En 2018, les compagnies françaises n’ont dépensé que 10 millions d’euros pour acheter des quotas, elles sont donc peu incitées à réduire leurs émissions.
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Les émissions de CO2 dues à l’avion devraient augmenter de 70 % dans les 15 ans à venir
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En haute altitude, les avions émettent aussi de la vapeur d’eau, des oxydes d’azote, des aérosols (sulfates et suies), et sont responsables de la formation de traînées de condensation et de cirrus.
En définitive, on peut estimer que la contribution de l’avion au réchauffement climatique est d’environ le double du seul effet dû au CO2, soit l’équivalent d’environ 6 % des contributions mondiales de CO2 d’origine anthropique aujourd’hui. Mais, calculé par rapport au pouvoir de réchauffement global de tous les gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique retenus par le protocole de Kyoto, la contribution du transport aérien n’est plus que légèrement supérieure à 4 %
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sans mesures fortes telles que la taxation du kérosène, l’influence du transport aérien sur le climat sera refusée par l’opinion.
Le TGV émet au moins 30 fois moins d’équivalent CO2 qu’un avion court-courrier
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Selon l’étude de Gérard Mathieu et Jacques Pavaux réalisée en 2003 pour la Fnaut [1], le TGV pourrait, à l’horizon 2030, capter 36 millions de passagers par an, la capacité d’Orly. Le report modal atteint déjà 20 millions de passagers par an, l’économie d’émissions de CO2 qui en résulte correspond à la consommation annuelle de 350.000 Français.
Ce report s’est fait naturellement à chaque mise en service d’une LGV. Réglementer l’offre en imposant la fermeture de certaines lignes aériennes ne convient pas, il faut au contraire préserver la concurrence intermodale pour éviter les abus de position dominante. Mais la concurrence ne suffit pas : l’avion doit payer ses coûts environnementaux, et en particulier sa contribution climatique.
jeudi 14 mai, à Schiphol ... Des militants de Greenpeace ont circulé à vélo sur les pistes de l’aéroport « pour demander des conditions environnementales au sauvetage des compagnies aériennes ».
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Cette action a particulièrement ciblé Air France - KLM, comme l’explique Greenpeace Pays-Bas :
KLM émet plus de CO2 que la plus grande centrale au charbon des Pays-Bas. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de fixer trois conditions importantes pour le soutien du gouvernement à KLM : un plafond de CO2 en baisse, moins de vols et le remplacement des vols courts-courriers par des trains. »
Quant à la possibilité de mener des actions de désobéissance en pleine pandémie, Greenpeace Pays-Bas s’est également expliqué : Nous restons à un mètre et demi de distance les uns des autres et il n’y a pas plus de militants présents que nécessaire pour que l’action réussisse (...) Il est important que nous agissions dès maintenant. Si nous restons silencieux, cet argent de nos impôts permettra aux grands pollueurs de s’envoler. Continuer comme avant n’est pas une option. »
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Lire aussi : Les faramineuses dépenses de l’État pour soutenir l’avion https://reporterre.net/Les-faramineuses-depenses-de-l-Etat-pour-soutenir-l-avion
Avoir honte de prendre l'avion. C'est ce que ressentirait un nombre croissant de Suédois.
Et cette honte pourrait bien signer le retour en force des trains de nuit...
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Les émanations de gaz toxique en avion surviennent en moyenne tous les 2 000 vols. Certains appareils sont même obligés d'atterrir en urgence. D'où viennent ces émanations ? Que risquent les passagers ?
Vous êtes confortablement installé dans l’avion. Vous décollez et soudain, en plein vol, vous sentez une étrange odeur de chien mouillé. Même chose dans la cabine de pilotage ! Ce type d’incident ne serait pas rare : baptisé "fume event" (pour "émanations de gaz"), il surviendrait en moyenne tous les 2 000 vols !
Parfois, c’est la panique pour l’équipage et les passagers : étourdissements, gestes incohérents… Certains appareils sont obligés d’atterrir en urgence, comme le vol de la British Airways BA286 à San Francisco en octobre 2016.
Que savent les compagnies aériennes ?
D’où viennent ces mystérieuses émanations ? Pourquoi certains pilotes et hôtesses de l’air sont-ils définitivement incapables de voler de nouveau après un "fume event" ? Que savent les compagnies aériennes ? Que risquent les onze millions de passagers qui montent dans un avion chaque jour ?
Un reportage de Marianne Kerfriden et Stéphane Conchon
Catégorie Actualités et politique 470 commentaires
Flying Frenchman il y a 9 mois (modifié)
Je suis moi même pilote sur A320 et ces "fume events" nous posent beaucoup de problèmes en ce moment.
La cause est difficilement identifiable et difficilement prévisible, puisque souvent liée à une simple fuite d'huile dans le système de pressurisation.
Les compagnies prennent ce problème très au sérieux et je sais qu'Airbus travaille dessus en ce moment même.
Il faut en tout cas savoir que ces événements restent rares et sont surtout dangereux pour les équipages, puisque plus exposés
Transcription : ... syndrome aérotoxique
Auteur Aurélien Bigo adhérent·e de The Conversation - Doctorant sur la transition énergétique dans les transports, École polytechnique
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On questionne la pertinence de maintenir les lignes aériennes en Europe, voire la responsabilité des voyageurs, dans le sillage des Suédois qui se détournent de plus en plus de l’avion sous l’effet de la taxation des billets et de l’émergence de la « honte de voler ».
Cette situation mérite qu’on regarde les chiffres de plus près : quel est l’impact d’un trajet en avion, et plus généralement du transport aérien au niveau mondial ? Quelles perspectives d’évolution du trafic ? La technologie permettra-t-elle de limiter les émissions de manière suffisante ?
Un trajet 1 500 fois plus émetteur qu’en train
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Un impact sous-évalué
Calculer son bilan carbone personnel sur une année permet de se rendre compte de ce très fort impact, à l’échelle individuelle, d’un trajet en avion à longue distance. Par contraste, si l’on se place au niveau français ou mondial, l’impact climatique du transport aérien peut paraître relativement faible.
Si l’on regarde les statistiques françaises, les émissions de CO₂ de l’aérien représentent ainsi seulement 2,8 % des émissions des transports et 0,8 % des émissions totales de gaz à effet de serre en 2016. Ces faibles chiffres s’expliquent par le fait que seuls les trajets internes à la France sont comptés (outre-mer compris). Les transports aériens et maritimes internationaux ne sont en effet pas pris en compte dans les chiffres des conférences des Nations Unies sur le climat.
Par conséquent, le secteur se fixe ses propres objectifs climatiques (forcément peu contraignants) via l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), et les inventaires nationaux des émissions reflètent donc un périmètre purement national.
Pourtant, compter les trajets internationaux multiplie par six l’impact de l’aérien pour la France, pour le faire passer à 13,7 % des émissions des transports et 4,4 % des émissions totales du pays.
Au niveau mondial, l’aérien représente en 2015 environ 11 % des émissions de CO₂ des transports, soit 1,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre.
Outre le CO2, d’autres effets réchauffants
Un deuxième biais d’analyse réside dans le fait que les émissions de CO2 ne représentent qu’une partie de l’impact climatique de l’aviation. Parmi les autres effets les plus significatifs, les oxydes d’azote (NOx) émis dans la haute atmosphère entraînent une réduction de la quantité de méthane (CH4) et une production d’ozone (O3), deux gaz à effet de serre, ainsi que les traînées de condensation et les cirrus (nuages de la haute atmosphère) qui ont tous deux un effet réchauffant.
Sans même compter la contribution des cirrus, dont l’estimation reste très incertaine, l’effet réchauffant des émissions de l’aérien, appelé forçage radiatif, est ainsi deux fois plus fort qu’en prenant en compte seulement le CO2. Il conviendrait donc de multiplier par deux l’ensemble des chiffres indiqués dans cet article pour mieux refléter l’impact climatique de l’aérien comparé aux autres modes.
Jean-Marc Jancovici - Associé fondateur, Carbone 4 - Président, The Shift project - 1 j. · Modifié
93 parlementaires viennent de publier une tribune pour défendre l'avion sur les vols domestiques. 93 parlementaires pensent donc que l'absence d'avion est plus "mortifère" que les conséquences du changement climatique. Le 1er avril on aurait pu comprendre, mais à la veille d'une canicule historique, on aurait peut-être attendu d'eux qu'ils aient un peu plus de hauteur de vue, non ?
Nos 93 parlementaires devraient savoir que :
- quand un train met 4h ou moins de centre ville à centre ville, l'avion ne fait pas mieux (temps "perdu" à aller à l'aéroport et en revenir, à déposer les bagages, à passer les contrôle de sécurité...)
- le trajet en avion n'est pas la totalité du cout : il y a aussi le cout du trajet vers et depuis l'aéroport, parfois la surtaxe bagages, etc.
- cela fait 2 siècles que nous comptons sur "la technique"... qui est aux abonnés absents depuis 2 siècles en ce qui concerne la baisse des émissions de CO2
- et enfin le pétrole sera de moins en moins disponible en Europe de toute façon en tendance.
Peut-être que la bonne conclusion à tirer de cette tribune est qu'ils doivent d'urgence se documenter sur les conséquences du changement climatique sur leurs propres territoires, et sur l'approvisionnement futur de l'Europe en pétrole ?
Environnement : 93 parlementaires prennent la défense de l’avion et des vols intérieurs
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154 commentaires - 3 h.
Géraldine Lepesqueux
https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6548864645883543552
3 h.
Jean-Pierre Mélard
Ils ont très probablement des intérêts dans le secteur
Connu / https://twitter.com/littlebigfred/status/1142886214569250816
Ndlr :
- jmj joue-t-il au candide ?!
ACTUALITÉS
Emmanuel Macron a présenté l'avion de combat franco-germano-espagnol qui devrait entrer en service en 2040.
ARMÉE - Rendez-vous dans les airs en 2026. C’est à cet horizon que l’avion dont Emmanuel Macron a dévoilé une maquette ce lundi 17 juin effectuera son premier vol. Il faudra attendre encore 14 ans ensuite pour qu’il rejoigne les rangs de l’armée française.
Au premier jour du salon du Bourget, le président de la République a levé le voile sur le remplaçant du Rafale. Il succédera aussi à l’Eurofighter qui équipe plusieurs armées européennes.
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L'avion 100% électrique n'est pas pour demain, à moins d'une percée technologique. Pour autant, l'avenir pourrait bien être aux avions "plus" propres.
Catégorie Science et technologie 59 commentaires
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Amsterdam-Bruxelles : c'est le premier vol supprimé pour des raisons climatiques. Et on le doit à la députée néerlandaise écologiste Suzanne Kröger, qui est venue (en train) nous soutenir à l'Assemblée, pour limiter les vols courts français...
Catégorie Actualités et politique 244 commentaires
Accueil Émissions 55 minutes
Avions et environnement © AFP / JEAN-LUC FLÉMAL / BELGA MAG / BELGA
CO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
Au menu
- Coup de projecteur sur le festival We love green, avec sa fondatrice et directrice Marie Sabot. Ce festival musical et éco-responsable se tient les 1er et 2 juin, au bois de Vincennes, en région parisienne.
- Découverte d'une entreprise écologique et innovante, basée à Saint-Geours-de-Maremne (Landes), qui se lance dans un nouveau projet intitulé "Fileco". Thierry Toniutti, fondateur dirigeant de l’entreprise Ouateco, fabricant d’isolants écologiques, nous éclaire donc sur ce projet à partir de textiles usagés. L'idée est d'utiliser ces fibres pour la fabrication du béton et surtout d'isolants biosourcés. Une démarche qui s'inscrit pleinement dans l'économie circulaire, et qui, à terme, créera de nouveaux emplois.
- A l'occasion du 50ème anniversaire ... Arrivée en France en 1972, Nénette est l’un des plus vieux orangs-outans de Bornéo connus au monde !
Le dossier
On s'attelle à un secteur très polluant, le 7e plus gros pollueur au monde... l'aviation ! Alors que les gaz à effet de serre issus du transport aérien ont presque doublé entre 1990 et 2006, il faut noter que ces émissions ne sont causées que par 3 à 7% de la population mondiale. Comment les compagnies aériennes réagissent-elles face à la "honte de prendre l'avion" ? Quelles seraient les solutions pour réduire les émissions de CO2 de ce secteur ?
Pour y voir plus clair, nous avons sollicité :
- Gérard Feldzer, président du comité régional de tourisme IDF, consultant en aéronautique, Vice président de Ports de Paris, Président de l’Association Transports Passion, ancien pilote de ligne
- Lorelei Limousin, responsable des politiques Climat -Transports au Réseau Action Climat
Pour aller plus loin :
Le dossier sur la protection de l’environnement de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (ICAO)
Le rapport European aviation environmental de l'Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne, 13/05/2019
5 mythes sur le transport aérien, Réseau Action Climat (17/12/2015)
Comment mettre fin au paradis fiscal dont bénéficie le transport aérien, Réseau Action Climat (13/05/2019)
The 16 European countries where airlines are in the top 10 carbon emitters. Transport & Environment, 08/05/2019
Leaked European Commission study on aviation taxes. Transport & Environment rend public une étude commandée par la Commission européenne sur la taxation du kérosène des avions. 13/05/2019
Initiative citoyenne européenne lancée par des étudiants pour rendre le transport aérien plus vert en taxant le kérosène
Flight Free - La campagne suédoise de boycott du transport aérien
Calculer son empreinte carbone et son impact sur le climat grâce à l'outil MICMAC (Mon Impact Carbone, Mes Actions Concrètes) de l’association de jeunes pour un Avenir climatique
L'équipe : Denis Cheissoux Producteur : Henri-Marc Mutel Réalisateur ; Camille Blanès Attachée de production ; Thierry Dupin Programmateur musical ; frédéric Denhez Chroniqueur
Thèmes associés : Société Environnement écologie
Transcription :
avion à partir de 33:00
honte de prendre l'avion-Flight Free ... les compagnies aériennes minorent leurs émissions de gaz à effet de serre. En général, on entend le chiffre de 2% des émissions globales de CO2. c'EST CONSIDÉRABLE, autant qu'un pays comme l'Allemagne ce qui en ferait donc le 7ème émetteur. Hors le transp aérien a d'autres impacts sur le climat dont les vapeurs d'eau qui créent en fait des traînées de condensation qui ont pour effet de réchauffer l'atmosphère. Les vapeurs d'eau sont le premier gaz à effet de serre.Et les oxydes d'azote qui créent l'ozone qui réchauffe aussi l'atmosphère. En fait au global, le pouvoir réchauffant mondial est plutôt de l'ordre de 5% ... le parlement examine une loi mobilité (ndlr : aucune allusion à l'amendement de ruffin - lfi !) ...
L'urgence : la planète
Proposition de loi visant à limiter le trafic aérien substituable en train - Il y a 1 semaine
Un Commentaire
En France, le trafic intérieur a cru de 4 %. Faut-il se réjouir de cette croissance ?, et de son coût écologique ? Nous proposons de mettre fin aux vols courts lorsqu’il existe une substitution possible, évidente, par le train.
Conférence de presse le 3 juin à 15h François Ruffin présentera cette proposition de loi en salle de conférence de presse de l'Assemblée nationale de 15h à 16h. Rejoignez-la en direct sur sa page Facebook !
Proposition de loi présentée par Monsieur Francois Ruffin (LFI) et co-signée par Dominique Potier (SOC), Delphine Batho (NI), Sébastien Nadot (LREM), Sébastien Jumel (GDR), Muriel Ressiguier, Caroline Fiat, Bastien Lachaud, Sabine Rubin, Mathilde Panot, Alexis Corbière, Danièle Obono, Jean-Hugues Ratenon, Bénédicte Taurine et Loïc Prud’homme (LFI).
« Nous avons franchi pour la première fois le cap des 200 millions de voyages ». Le président de l’Union de l’Aviation Française, Thomas Juin, présentait ainsi, ravi, le bilan 2018 du trafic aérien français. Et le trafic intérieur, notamment, a cru de 4 %, dopé par les trajets transversaux ne passant pas par Paris. [1]
Faut-il s’en réjouir, pourtant ?
Faut-il se réjouir de cette croissance ?
Faut-il se réjouir, également, de son coût écologique ?
C’est pourquoi, dans une optique de justice climatique, nous proposons de mettre fin aux vols courts – notamment lorsqu’existe une substitution possible, évidente, par le train.
- injustice climatique
- Injustice sociale
- Injustice fiscale
- Injustice territoriale
- Une mesure forte à la hauteur des enjeux
- Explication du dispositif
- La proposition de loi
- Liste indicative (non-exhaustive) de trajets aériens courts et impact de la proposition de loi
Selon l’éco-calculateur de la direction de l’aviation civile, un aller-retour Paris-Marseille en avion émet 195 kg de C0² par passager[2]. Ce même aller-retour effectué en TGV en émet 4,14[3], soit près de 50 fois moins. Ces chiffres ne prennent même pas en compte les autres substances émises par l’aviation, qui augmentent substantiellement son forçage radiatif, c’est-à-dire son impact sur le changement climatique[4]. Samedi 6 avril, quatorze avions ont ainsi décollé de l’aéroport Marseille-Provence pour rallier les tarmacs parisiens, et pour gagner au mieux deux heures, tout au plus. Deux heures qui coûtent donc cinquante fois plus de CO².Plus de 20 % du trafic aérien en France est exclusivement métropolitain[5], et concerne majoritairement des villes bien reliées au réseau ferroviaire : les dix aéroports français les plus fréquentés sont situés dans des agglomérations desservies par des trains à grande vitesse.
augustin legrand a retweeté
Journal Fakir Compte certifié @Fakir_ 25 mai
Abus de confiance à hauteur de 85.700 €, s'étalant sur 6 ans.
Trois mois de prison avec sursis.
Ce n'est pas comme s'il avait volé un sandwich.
87 réponses 1 298 Retweets 1 397 j'aime
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Le sénateur LaREM Robert Navarro condamné pour abus de confiance
L'affaire portait sur des billets d'avions payés, pour un total de plus de 85.700 € entre 2004 et 2010, par la fédération socialiste de l'Hérault, ...
rtl.fr
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la_république_en_marche-LREM-LaREM
contact@stayontheground.org
voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?gplDMA
groupe international dont l'objectif est de réduire ou même d'éliminer l'utilisation de l'avion. Ce concept novateur lancé par un scientifique de Los Angeles vise à diminuer l'empreinte carbone des universitaires du monde entier.
CF POUR PLUS DE DÉTAILS https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Z5u1Fw
rubriques Accueil Environnement Changements climatique
Radio-Canada
Une professeure de l'Université de Victoria vient d'adhérer à un groupe international dont l'objectif est de réduire ou même d'éliminer l'utilisation de l'avion. Ce concept novateur lancé par un scientifique de Los Angeles vise à diminuer l'empreinte carbone des universitaires du monde entier.
C’est un geste tout simple, mais une importante décision. Lynda Gagné est récemment allée visiter le site Internet californien No Fly Climate Sci et elle s'est engagée à réduire le nombre de fois qu'elle prendra l'avion.
Conséquemment, elle a fait une révision de son calendrier annuel et a réussi à le réduire à un seul vol, en organisant un voyage jumelant le professionnel et le personnel.
À lire aussi :
10 gestes pour réduire votre empreinte écologique https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/754305/10-gestes-planete-empreinte-ecologique
Comment réduire son empreinte carbone https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/segments/entrevue/95427/carbone-empreinte-credit-pollution-fonds-vert
Lynda Gagné, une économiste à l'Université de Victoria, a conclut après mûre réflexion que cet engagement s'imposait.
Je pense que c’est un geste important, un engagement nécessaire à la lumière de l’avenir qui nous attend si on ne pose pas des gestes fondamentaux.
Lynda Gagné, professeure, Université de Victoria
Peter Kalmus, le fondateur de No Fly Climate Sci, est un physicien et spécialiste du climat qui travaille pour la NASA. Voulant prêcher par l’exemple, il n'est pas monté en avion depuis 2012.
Sa démarche vise à inciter le milieu académique à utiliser des modes de communication vidéo pour les échanges et rencontres.
Nous pensons que cette démarche permet de conscientiser la population devant l’urgence d’agir. Nous espérons aussi faire pression auprès des institutions.
Peter Kalmus, fondateur, No Fly Climate Sci
Jusqu'à présent, une centaine d'académiciens de plusieurs pays se sont engagés auprès du No Fly Climate Sci https://noflyclimatesci.org/
Toutefois, Peter Kalmus souligne qu'à ce jour, aucune institution n'a déclaré son intention de participer à cette initiative.
Avec des informations de Megan Thomas
Connu /
https://twitter.com/patbonin/status/1074678232480403461
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Greenpeace Québec a retweeté Patrick Bonin @patbonin 11 hil y a 11 heures
Très belle initiative!! Des universitaires donnent l'exemple et rejettent l'avion pour réduire leur empreinte carbone! Toutes les institutions académiques devraient...
0 réponse 7 Retweets 11 j'aime
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Entre ce que l'on nous cache réellement, entre les théoriciens du complots qui disent parfois des choses un peu extrêmes, entre la désinformation officielle et non officielle, nous simple citoyen, que penser de tous cela ?
A titre personnel, je me renseigne, je n'émets aucune hypothèse.
Il y a certainement une partie vraie et une partie fausse.
Les avions équipés de cuve de diffusion existent, à quoi servent-ils réellement ?
Commentaire de indien Julien le 7/3/17
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Bonjour, merci pour l'invitation.
Une personne m'avait déjà parlé des chemtrails. J'ai observé le ciel pendant des mois tous les jours et je peux affirmer que dans ma région, tout ce que j'ai observé est explicable par les trainées de condensation :-)
Mon hygiène de vie ? La jubilation du doute !
Bien à vous
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