Conformément au Plan Climat adopté en juillet 2017, le gouvernement vient d’annoncer l’adoption de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation causée par l’importation de produits forestiers et agricoles non durables. Une stratégie qui se veut seulement incitative et ne comporte donc aucune réglementation contraignante, ce que regrette les ONG.
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Les réactions d’ONG
Greenpeace France commente cette stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée en parlant de « timides avancées » qui ne compensent pas « l’autorisation qu’il a donnée à Total d’importer 550 000 tonnes d’huile de palme par an pour sa bioraffinerie de La Mède, ni son blocage de la suppression de l’avantage fiscal aux agrocarburants à l’huile de palme« .
« Comment un tel texte, qui ne prévoit aucune interdiction ou mesure réglementaire, pourra-t-il freiner la déforestation engendrée par la production d’huile de palme ou de soja ? Avec si peu de moyens pour la protection des forêts, il est évident que la France ne pourra pas respecter ses engagements internationaux, en particulier ceux de l’Accord de Paris sur le climat« , analyse Clément Sénéchal, chargé de campagne Forêts chez Greenpeace France.
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Categories: climat, Collectivités, Entreprises, Particuliers
Étiquettes déforestation ; huile de palme : mesures incitatives ; ONG ; stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée
L’élevage est la principale cause de la déforestation en Amazonie. La surconsommation mondiale de viande et de produits laitiers détruit la forêt amazonienne à petit feu.
Agissons ensemble pour mettre fin à la destruction des forêts par les monstres de l’agro-industrie.
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En soutenant notre association, vous contribuez à agir contre les pesticides et la pollution, à promouvoir la lutte contre la déforestation, à soutenir la pêche durable et la transition énergétique.
Ce soutien nous permet de dénoncer et de proposer des solutions alternatives concrètes. C’est grâce à vous uniquement que nous pouvons tenir ce rôle car 100% de nos ressources proviennent des dons des particuliers.
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Connue / https://wegreen.fr/post/187671
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Ce court film d’animation met en scène un jaguar qui sème la pagaille dans la cuisine d’un jeune garçon.
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L’élevage est la première cause de la déforestation en Amazonie. La surconsommation mondiale de viande et de produits laitiers détruit la forêt amazonienne à une vitesse alarmante, menaçant ainsi les espèces qui y vivent.
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Vidéo réalisée pour Greenpeace UK par l'agence de création Mother et produite par le studio Cartoon Saloon (2020), adaptation française de Greenpeace France, avec la voix de Jean-Pierre Michaël.
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Chaque année, plus de 10 millions d’hectares de forêts disparaissent dans le monde. En Asie du Sud-Est, la culture du palmier à huile est une cause majeure de déforestation.
En France, plus de 75% de l’huile de palme que nous consommons sert à faire rouler les voitures sous forme de biocarburant. Un chiffre qui pourrait encore bondir avec la mise en service progressive de la bioraffinerie de La Mède appartenant à Total.
C’est pour mettre fin à ce scandale que les députés ont voté une loi excluant l’huile de palme de la liste des biocarburants privant ainsi Total d’un précieux avantage fiscal. Depuis, le géant de l’énergie multiplie les tentatives pour saboter cette loi.
Débouté par le Conseil Constitutionnel, mis en échec par les députés malgré un lobbying éhonté, Total a réussi à négocier une exception avec le gouvernement pour les distillats d’acide gras de palme (palm fatty acid distillate, PFAD en anglais). L’entreprise prétend qu’il s’agit d’un simple déchet alors qu’il s’agit de l’un des principaux produits à base d’huile de palme transformé dans la bioraffinerie de La Mède. Une manoeuvre habile qui lui ouvre même potentiellement la voie au lucratif marché des biocarburants pour l’aviation.
Dans les prochains jours, dans le cadre du projet de loi de finances 2021, les députés auront le pouvoir de fermer définitivement les vannes à huile de palme en votant un amendement mettant fin à cette exception.
Faites entendre votre voix pour ne pas laisser Total au-dessus des lois.
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Plusieurs députés de différents groupes politiques (EDS, LFI, Les Républicains, Territoires et Libertés…) ont déposé des amendements pour exclure de façon claire les PFAD pour ce nouveau projet de loi de finances.
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Depuis 2015, l’utilisation d’huile de soja dans les biocarburants a été multipliée par 5. Les chiffres des douanes pour 2020 ne sont pas encore publiés mais ils devraient indiquer une accélération de cette augmentation par effet de substitution à l’huile de palme brute, exclue depuis le 1er janvier 2020 du mécanisme d’incitation à l’incorporation de biocarburants. En cohérence avec la décision sur l’huile de palme, plusieurs députés proposent d’aller au-delà d’un simple plafonnement et d’exclure également l’huile de soja.
Une exclusion de l’huile de soja de la liste des biocarburants aurait un effet de lisibilité et d’entrainement très important au niveau européen en créant un précédent favorable avant la révision, en 2021, de la liste des biocarburants à fort risque de changement indirect d’affectation des sols.
Développement des biocarburants avancés dans l’aérien : une stratégie dangereuse
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En France, le gisement d’huiles alimentaires usagées est évalué à environ 100 000 tonnes / an d’après l’ADEME. Ce gisement est déjà valorisé à hauteur de 45 000 tonnes.
Pour sa bioraffinerie de La Mède, Total prévoit déjà potentiellement d’utiliser 100 000 tonnes d’huiles alimentaires usagées ou de graisses animales pour un approvisionnement global de 650 000 tonnes. L’exclusion des produits à base d’huile de palme de la liste des biocarburants pourrait entraîner une plus grande utilisation d’huiles alimentaires usagées et de graisses animales. L’industriel vient d’annoncer un nouveau projet de reconversion de la raffinerie de Grandpuits avec un plan d’approvisionnement de 400 000 tonnes dont le détail n’est pas connu mais qui prévoit d’utiliser des quantités importantes d’huiles alimentaires usagées et de graisses animales.
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J’interpelle mon député https://www.canopee-asso.org/action/#
INFOGRAPHIES & VIDÉOS
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) vient de publier une solide synthèse des connaissances existantes pour expliquer le lien entre perte de biodiversité et développement des zoonoses, des maladies qui se transmettent de l’animal à l’Homme, comme ce fut le cas du Covid-19. Pour la plateforme, il y a consensus sur le fait que le risque s’accroît avec l'érosion de la biodiversité.
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risque augmenté par le réchauffement climatique
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les auteurs estiment qu’"il existe des constats antérieurs de fortes atteintes à la biodiversité, et en particulier à l'intégrité des écosystèmes en Chine, avec des conséquences sur l'état des populations de certaines espèces, dont les chauves-souris." "On sait que la déforestation est encore en cours dans plusieurs régions chinoises et limitrophes (notamment Vietnam et Laos), où se trouvent les hôtes des virus, pour l'instant présumés, à l'origine du Covid-19 (chauve-souris et pangolins)", pointe la FRB.
Enfin, la FRB conclut qu’"une meilleure protection de la biodiversité, en particulier dans les pays du sud, ne peut s’envisager et être durable que si les pressions de consommation, notamment d’origine externe (déforestation importée) sont significativement réduites". La France s’est engagée à mettre fin à la déforestation importée d’ici 2030. Selon le WWF, en cinq ans, ce sont 15 millions d'hectares de forêts qui ont été rasés pour l’importation de sept matières premières critiques (huile de palme, soja, cacao, caoutchouc, pâte à papier, bois et bœuf), dont un tiers dans des pays présentant un risque élevé de déforestation.
, @conce1
(1) Voir la synthèse publiée par la FRB https://www.fondationbiodiversite.fr/wp-content/uploads/2020/05/Mobilisation-FRB-Covid-19-15-05-2020-1.pdf
Info et société Enquêtes et reportages 91 min Prochaine diffusion le mercredi 10 juin à 09:25
Face à l’engouement croissant de la population mondiale pour le saumon, les fermes d’élevage jubilent, celles de Norvège en tête. Enquête sur une industrie florissante responsable d’importants problèmes environnementaux et sociétaux.
La consommation du saumon, réputé pour sa forte teneur en oméga-3, a triplé dans le monde depuis les années 1980. Pour répondre à la demande, l’aquaculture norvégienne s’est rapidement structurée, hissant le pays au sommet de la production mondiale. Sur le mois de janvier 2020, les recettes de ses exportations ont battu un record en s’établissant à 677 millions d’euros. Mais cette industrialisation massive pèse sur les écosystèmes. L’importation par cargo du soja amazonien, l’un des composants des granulés d’élevage, accentue la déforestation tandis que les déchets alimentaires et les excréments engendrent une importante pollution aquatique. Les "évasions" de poissons des fermes, notamment lors des tempêtes, compromettent aussi le patrimoine génétique du saumon sauvage, dont la population souffre déjà de maladies et de la surpêche. Face à ces défis, certains acteurs misent sur la technologie pour contrôler leur empreinte carbone quand d’autres parient sur les fermes aquacoles terrestres en circuit fermé, réputées plus respectueuses. Cela suffira-t-il à redorer le blason de l’élevage ? Pas si sûr. Au Chili, deuxième producteur mondial de saumon, les ouvriers dénoncent les cadences infernales imposées par la puissante industrie locale.
Juteux business
Des côtes norvégiennes aux cuisines françaises, des fjords chiliens aux rivières allemandes – terrain d’expérimentation d’une réintroduction du saumon sauvage –, cette enquête décortique les ressorts de ce juteux business en analysant ses conséquences environnementales et sociétales. Nourri d’infographies didactiques, d’immersions rares dans des fermes d’élevage et de nombreux témoignages (pisciculteurs, activistes, mais aussi le chef étoilé Michel Troisgros), ce documentaire d’Albert Knechtel (Génération jihad) explore également les efforts menés pour rendre la salmoniculture durable et plus respectueuse du bien-être animal.
Réalisation : Albert Knechtel Pays : Allemagne Année : 2020
Au Brésil, les régions amazoniennes et les populations indiennes souffrent à la fois de l’extension de la pandémie et de la destruction accrue de la forêt. Et le président Bolsonaro s’en lave les mains.
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La destruction de la forêt nous rapproche rapidement du « point de non-retour »
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Selon le données du London Imperial College, le Brésil a actuellement le taux de contagion le plus élevé au monde. Selon cette étude, le Brésil et les États-Unis sont les deux pays avec le taux de mortalité le plus élevé attendu pour la semaine prochaine
Malgré les critiques de Bolsonaro, les gouverneurs de plusieurs États brésiliens maintiennent des mesures de confinement, qui n’ont pourtant jamais été aussi restrictives qu’en Chine ou en Europe.
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« Les objectifs actuels d'utilisation de biocarburants conduisent à une augmentation massive de la demande en huiles de palme et de soja à l'horizon 2030 », concluent Canopée et Rainforest Foundation Norvège dans un rapport publié le 10 mars. A cette échéance, le secteur de l'aviation deviendrait le premier utilisateur de ces agrocarburants, prédisent les ONG.
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« Remplacer les énergies fossiles par des biocarburants est sans doute l'une des pires idées pour lutter contre les changements climatiques : comme le montre ce rapport, l'effet est inverse à cause de la déforestation induite », explique Sylvain Angerand de l'association Canopée.
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« Entre 2015 et 2018, l'augmentation de la production de biocarburants correspond à 90 % de l'augmentation mondiale de la production d'huile végétale sur la même période », note le rapport. L'Indonésie, premier producteur d'huile de palme, en est aussi devenu le premier consommateur pour les biocarburants. « La consommation d'huile de soja dans le biodiesel augmente sur l'ensemble du continent américain », relève également la synthèse. L'Europe, de son côté, se détourne progressivement de l'utilisation des huiles de palme et de soja dans la production de biocarburants. Le soutien à la consommation de la première sera supprimé en 2030 dans l'UE. Mais la Commission européenne a décidé de ne pas inclure pour le moment le soja dans la liste des matières présentant un risque élevé de changement indirect d'affectation de sols (Casi).
La France affiche une ambition élevée avec l'adoption d'une stratégie pour lutter contre la déforestation importée et l'exclusion depuis le 1er janvier 2020 des produits à base d'huile de palme des biocarburants ouvrant droit à un avantage fiscal. Mais une note des Douanes du 19 décembre 2019, attaquée par Canopée et Greenpeace, maintient cet avantage fiscal pour les distillats d'acides gras de palme (PFAD), utilisés par Total dans sa raffinerie de La Mède pour produire du biodiesel. Cela pourrait ouvrir la voie à une utilisation massive de ces résidus dans les transports routiers et aériens, craint Canopée. « Si les compagnies aériennes se lancent dans l'utilisation de biocarburants avec le soutien du Gouvernement, l'impact sur les forêts et le climat sera désastreux », avertit Sylvain Angerand.
[Laurent Radisson: Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE] Laurent Radisson, journaliste - Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE
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Almir est un chef amazonien. Et sa tête est mise à prix. Son crime? Vouloir protéger la forêt et son peuple… Entretien.
Catégorie Actualités et politique 59 commentaires
Marie Pio il y a 3 heures
Voilà un échange exceptionnel et très enrichissant qui mérite la continuité....
Merci Monsieur Ruffin.
*Transcription : ... ruffin lui propose renc avec coordination rurale ...
durée : 00:55:44 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - La Terre au carré, première ! Votre nouvelle émission naît dans une actualité brûlante, puisque la forêt amazonienne est la proie des flammes dans un Brésil qui semble bien tiède à défendre ce patrimoine vital pour la planète et ses habitants.
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Cet été, alors qu'Emmanuel Macron pointait du doigt la déforestation amazonienne, la France a délivré de nouveaux permis miniers en Guyane. 360 000 hectares de forêt ont ainsi été offerts à l’appétit des industriels.
.#Amazonie #Climat #Écologie #ClimateStrike
Catégorie Actualités et politique 169 commentaires
Transcription : ... CLIMAX Bordeaux ... nature rigths ... code minier ... valérie Cabanes juriste en droit international ... communs planétaires ...
Propos recueillis par Hervé Kempf
Les feux ravagent encore la forêt amazonienne, accélérant une déforestation qui a fortement augmenté depuis l’arrivée au pouvoir du président Jair Bolsonaro. Or, comme l’explique Philippe Léna dans cet entretien, le « point de non-retour » de la destruction de la forêt est presque atteint, avec des conséquences écologiques désastreuses pour le Brésil, mais aussi pour le monde entier.
Philippe Léna est chercheur émérite à l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
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le Brésil est un État « colonial », c’est-à-dire avec un territoire à conquérir, à coloniser. Le gouvernement de Lula avait posé une barrière à l’exagération : des règlements, des lois, l’obligation de constituer des réserves forestières sur les propriétés, la création et l’homologation des terres indigènes et de différents types d’aires protégées. De ce fait, le taux de déboisement avait réussi à diminuer. Mais aujourd’hui, on a quelqu’un qui est le pur candidat de cette expansion coloniale, Jair Bolsonaro. Maintenant qu’il est au pouvoir, il n’y a plus de frein. Il démonte tous les instruments législatifs réglementaires qui pourraient freiner cette déforestation.
Un satellite vient de détruire un mythe. Celui du « poumon vert tropical ». Ces immenses forêts dont les feuilles, par la capture du CO2 atmosphérique et photosynthèse, escamotent une part de ce gaz à effet de serre. Celui que nous injectons massivement – désormais à plus de 33 milliards de tonnes par an – dans l’atmosphère et constitue la cause principale du changement climatique en cours. D’après ses observations, sur la période 2010 à 2017, les écosystèmes tropicaux, entre déforestation d’un côté, et sécheresses de l’autre, ont perdu leur rôle de puits de carbone. A la fin de la période, ils sont neutres pour le cycle du carbone planétaire. Et demain sources de carbone, accélérant le changement climatique ? C’est la question posée par une étude internationale récemment parue (1).
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(1) Satellite-observed pantropical carbon dynamics, Lei Fan, Jean-Pierre Wigneron, Philippe Ciais, Jérôme Chave, Martin Brandt, Rasmus Fensholt, Sassan S. Saatchi, Ana Bastos, Amen Al-Yaari, Koen Hufkens, Yuanwei Qin, Xiangming Xiao, Chi Chen, Ranga B. Myneni, Roberto Fernandez-Moran, Arnaud Mialon, N. J. Rodriguez-Fernandez, Yann Kerr, Feng Tian, Josep Peñuelas, Nature plants, 29 juillet 2019. Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, UVSQ/CNRS/CEA), laboratoire Evolution et diversité biologique (EDB, ENSFEA/CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier), unité Interaction sol plante atmosphère (Inra, Bordeaux Sciences Agro), Centre d’Etudes Spatiales de la BIOsphère (Université de Toulouse, CNES/CNRS/IRD/UPS).
Pétition signée par 70 167 personnes
Le biodiesel contient de plus en plus d'huile de palme et de soja, provoquant toujours plus de déforestation. L'UE veut exclure l'huile de palme dans une large mesure, mais seulement à partir de 2030, ce qui est bien trop tard. Demandons au gouvernement d'agir MAINTENANT : stop à l'huile de palme et de soja dans les réservoirs !
Aux membres du Congrès brésilien, au gouvernement de Jair Bolsonaro et aux dirigeants du monde entier:
En tant que citoyens du monde entie, nous sommes horrifiés de l'accélération de la destruction de l'Amazonie au cours des derniers mois. Le destin de l'humanité repose sur l'Amazonie, et nous vous demandons de faire tout ce que vous pouvez pour protéger la forêt, y compris faire adopter des lois pour protéger les forêts publiques, mettre fin à la déforestation illégale et augmenter la pression internationale pour éviter davantage de destruction de l'Amazonie.
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513 439 personnes ont signé. Atteignons 750 000
C’est horrible -- l’an dernier, l’équivalent de 500 000 terrains de football ont été détruits en Amazonie! Près d’un DEMI-MILLIARD d’arbres abattus et perdus… à jamais.
Des milices armées s'introduisent dans les zones protégées et les chefs indigènes sont assassinés lorsqu’ils résistent. On parle même d’avions déversant de l’essence pour allumer de gigantesques feux de forêt. Et le Président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, ne fait qu’empirer les choses en tentant de priver l’Amazonie des dernières lois qui la protègent!
En ce moment même, les défenseurs de l’Amazonie au Congrès brésilien envisagent de nouvelles mesures de protection pour cette précieuse forêt tropicale. Et les groupes indigènes se tournent vers la communauté internationale afin d’accentuer la pression et de défendre leur foyer.
Lançons un appel aux citoyens du monde entier pour protéger la forêt amazonienne -- une fois que cet appel sera énorme, nos alliés feront entendre nos voix au Congrès à chaque moment clé pour faire taire les tronçonneuses et mettre fin à l’apocalypse en Amazonie!
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Salut à toi, ami des lobbies ! Aujourd'hui, découvrons ensemble toutes les merveilles offertes par la déforestation...
Bienvenue sur la première chaîne où les lobbies peuvent enfin s'exprimer sans complexe !
Avec Hadi Rassi et Laura Flahaut
Écrit et réalisé par Jeremy Bismuth
Musique : Peter McIsaac Music
Coiffure : Nathalie Lutran
Tourné à Vézins-de-Lévézou, Aveyron.
Sources :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/11/27/deforestation-au-bresil-l-equivalent-d-un-million-de-terrains-de-foot-perdus-en-un-an_5389304_3244.html%3Fxtmc%3Ddeforestation%26xtcr%3D1
https://www.greenpeace.fr/lhuile-de-palme-met-feu-aux-forets-dasie-sud/
https://www.lemonde.fr/ressources-naturelles/article/2018/11/08/quel-est-le-poids-des-importations-francaises-sur-la-deforestation_5380396_1652731.html%3Fxtmc%3Ddeforestation%26xtcr%3D3
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/11/14/pour-freiner-la-deforestation-la-france-s-engage-a-reduire-ses-importations-de-produits-agricoles_5383271_3244.html%3Fxtmc%3Ddeforestation%26xtcr%3D2
https://www.wwf.fr/champs-daction/foret
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-animaux-d-elevage-francais-gaves-de-soja-ogm-importe_1383879.html
Catégorie Humour 1 025 commentaires
90 708 ont signé
Le Japon est en train de s’ouvrir à l’huile de palme comme combustible. Le groupe H.I.S. souhaite construire une centrale électrique qui brûlerait 70.000 tonnes d’huile de palme par an, ce qui nécessiterait plus de 17.000 hectares de plantations. Ce projet serait dramatique pour les forêts tropicales et le climat. Il doit être stoppé.
Lettre Aux dirigeants de H.I.S. Co. Ltd et H.I.S. Super Power
Renoncez à construire une centrale électrique alimentée à l’huile de palme à Kakuda. Elle détruirait la forêt tropicale et l’avenir des prochaines générations.
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Les biocarburants en 5 minutes
Expropriations, déforestation dans les régions tropicales et hausse du prix des denrées alimentaires : la production de bioéthanol et de biodiesel pose de nombreux problèmes pour l'être humain et l'environnement.
« Ces entreprises détruisent l’avenir de nos enfants en nous entraînant vers un effondrement climatique et écologique. Ils ont perdu dix ans en demi-mesures et, pendant ce temps-là, de vastes régions du monde sauvage ont été détruites. Ils devraient actuellement être en gestion de crise, et au lieu de ça leur seule stratégie est de faire croître toujours plus la demande de produits qui détruit toujours plus les forêts », a déclaré Anna Jones, responsable du projet mondial sur les forêts de Greenpeace UK.
Les grandes déclarations s’enchaînent mais les actes ne suivent pas. C’est ce que dénonce le rapport « Compte à rebours jusqu’à l’extinction » de Greenpeace International. https://storage.googleapis.com/planet4-international-stateless/2019/06/31708abd-081acf75-gp_cte_pages.pdf
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s’étaient engagées à un objectif « zéro déforestation » pour 2020 à travers un « sourcing responsable » de leurs approvisionnements. Colgate-Palmolive, Danone, IKEA, Kellogg, L’Oréal, Mars, Nestlé, PepsiCo, Procter & Gamble, Unilever : aucune de ces multinationales n’a tenu ses engagements pris en 2010.
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80 % de la déforestation mondiale est le résultat direct de la production agricole, libérant des émissions climatiques équivalentes à celles du Japon, de l’Allemagne et du Royaume-Uni combinés.
Le rapport indique ainsi que les superficies de cultures de soja au Brésil ont augmenté de 45 % et la production d’huile de palme en Indonésie de 75 %. L’agriculture industrielle est également la principale cause de destruction de l’habitat des espèces.
greenpeace
56 minutes
Qui sont les populations des forêts et comment vivent-elles dans le monde contemporain ?
Forêt tropicale © Getty / Nur Wahit / EyeEm
Refuges de la biodiversité, les forêts tropicales humides abritent plus de 700 millions de personnes. On y compte les peuples de chasseurs cueilleurs mais aussi les populations qui tirent leur économie des ressources forestières, à travers la chasse, la cueillette, l'agriculture ou l'agro-foresterie. Depuis plusieurs décennies, la forêt est également parcourue par de nombreux acteurs : chercheurs, exploitants forestiers et commerçants locaux, explorateurs et éco-touristes...
Si les habitants des forêts ont parfois été accusés d'être responsables de la déforestation, les chercheurs en anthropologie montrent que ces populations sont en fait une source d'inspiration pour conserver la biodiversité et gérer l'écosystème de manière durable.
Avec :
- Stéphanie M Carrière, ethnoécologue à l’IRD. Elle travaille sur les pratiques paysannes en lien avec le maintien de la biodiversité forestière.
- Bernard Moizo, socio-anthropologue à l’IRD. Il a mené des recherches en milieu forestier en Asie du Sud-Est et à Madagascar.
- Geneviève Michon, ethnobotaniste à l’IRD. Ses recherches portent sur les relations des agriculteurs à la forêt.
Tous trois ont dirigé la rédaction de l'ouvrage Habiter la forêt tropicale au XXIe siècle, IRD Editions, 2019.
14h10 Axel Villard
Thèmes associés : Sciences biodiversité nature Amazonie Environnement
Risks of 'domino effect' of tipping points greater than thought, study says | Environment | The Guardian
Topics : Climate change Deforestation Research news
Connu /
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Selon une étude, les risques d"'effet domino" des points de basculement sont plus importants que prévu / Jean-Marc Jancovici·Mardi 25 décembre 2018
Article de Jonathan Watts paru dans The Guardian le 20/12/2018 : https://www.theguardian.com/environment/2018/dec/20/risks-of-domino-effect-of-tipping-points-greater-than-thought-study-says?fbclid=IwAR2APZZ7bzMnjRWiwXiWpr8xANsC4F-rtjQZxC2AqaXUmcOwMXzyh8NpGr4
Les décideurs ont fortement sous-estimé les risques de points de basculement écologiques. Selon une étude, 45% de tous les effondrements environnementaux potentiels sont interdépendants et pourraient s’amplifier mutuellement.
Les auteurs ont déclaré que leur article, publié dans la revue Science, montrait à quel point les systèmes naturels surmenés et qui se chevauchent se combinent pour créer un nombre croissant de surprises inattendues.
«Les risques sont plus importants que prévu car les interactions sont plus dynamiques», a déclaré Juan Rocha du Stockholm Resilience Centre. "Le message important est de reconnaître la gravité du problème auquel l'humanité est confrontée."
Seulement 19% des écosystèmes sont entièrement isolés, 36% partagent une cause commune, mais ne sont pas susceptibles d'interagir. Les 45% restants peuvent potentiellement créer un effet domino unidirectionnel ou des rétroactions se renforçant mutuellement.
Parmi ces dernières, on trouve les calottes glaciaires arctiques et les forêts boréales. Lorsque la glace fond, il y a moins de glace pour refléter la chaleur du soleil et la température de la planète augmente. Cela augmente les risques d'incendies de forêt, qui rejettent du carbone dans l'air, ce qui ajoute à l'effet de serre et fait fondre davantage de glace. Bien que géographiquement éloignés, chacun amplifie l'autre.
En revanche, un effet de domino à sens unique est celui entre les récifs coralliens et les forêts de mangroves. Lorsque les premiers sont détruits, cela affaiblit les défenses côtières et expose les mangroves aux tempêtes et aux vagues.
La déforestation de l’Amazonie est responsable de multiples «effets en cascade» - affaiblissement des systèmes pluviaux, transformation des forêts en savane, réduction de l’approvisionnement en eau de villes comme São Paulo et de cultures dans les contreforts des Andes. Ceci, à son tour, augmente la pression pour plus de défrichements.
Jusqu'à récemment, l'étude des points de basculement était controversée, mais elle est de plus en plus acceptée comme explication des changements climatiques qui se produisent avec plus de rapidité et de férocité que les modèles informatiques antérieurs prédits. La perte de récifs coralliens et de la banquise arctique est peut-être déjà dépassée. Il y a des signes que l'Antarctique se dirige dans le même sens plus rapidement que prévu.
Le coauteur, Garry Peterson, a déclaré que le basculement de la banquise ouest de l’Antarctique n’était pas sur le radar de nombreux scientifiques il ya 10 ans, mais il existe désormais des preuves irréfutables des risques - notamment la perte de morceaux de glace de la taille de New York - et certains Des études suggèrent maintenant que le point de basculement aurait déjà été dépassé par la calotte glaciaire du sud, qui pourrait maintenant libérer du carbone dans l'atmosphère.
«Nous sommes surpris du rythme de changement du système terrestre. Il se passe tellement de choses en même temps et à une vitesse supérieure à ce que nous aurions pensé il y a 20 ans. C’est une préoccupation réelle », a déclaré Peterson. "Nous nous dirigeons de plus en plus vite vers le bord d'une falaise."
La quatrième étude universitaire la plus téléchargée de 2018 est le document Hothouse Earth, qui examine comment les points de basculement pourraient se combiner pour propulser le climat mondial dans un état inhabitable.
Les auteurs du nouveau document déclarent que leurs travaux vont au-delà des études climatiques en cartographiant un plus grand nombre de points de stress écologiques, tels que la perte de biodiversité, l’expansion agricole, l’urbanisation et l’érosion des sols. Il se concentre également davantage sur ce qui se passe au niveau local maintenant, plutôt que de projeter les tendances géo-planétaires dans le futur.
«Nous examinons des choses qui affectent les gens dans leur vie quotidienne. Ce sont des choses qui se passent aujourd'hui », a déclaré Peterson. «Il y a un message positif car il élargit la gamme d'options d'action. Ce n'est pas juste au niveau international. Les maires peuvent également faire la différence en s'attaquant à l'érosion des sols, en mettant en place des politiques sociales moins stressantes pour l'environnement ou en renforçant les défenses naturelles du littoral ».
Rocha a passé 10 ans à construire une base de données sur les points de basculement, ou "changements de régime" comme il les appelle. Il exhorte les décideurs politiques à adopter une approche interdisciplinaire similaire afin de pouvoir mieux comprendre ce qui se passe.
"Nous essayons de relier les points entre différentes communautés de recherche", a déclaré Rocha. «Les gouvernements doivent également se pencher davantage sur les interactions. Ils devraient cesser de compartimenter les ministères tels que l'agriculture, la pêche et les relations internationales et essayer de gérer les problèmes environnementaux en intégrant la diversité des causes et des mécanismes qui les sous-tendent. Les politiques doivent correspondre à l'ampleur du problème.
«C’est un peu déprimant de savoir que nous ne sommes pas sur une trajectoire pour maintenir notre écosystème dans un état fonctionnel, mais ces connexions sont aussi un motif d’espoir. Une bonne gestion à un endroit peut empêcher une dégradation grave de l'environnement ailleurs. Chaque action compte. "
14h04
Denis Cheissoux
Co2 mon amour
Balade dans la Drôme en compagnie de l'écrivain et paysan écolo André Bucher
Par Denis Cheissoux
Clés :
Environnement écologie déforestation