Le projet de ligne grande vitesse Lyon-Turin resurgit dans l'actualité, à l'occasion de la mobilisation ce week-end des Soulèvements de la Terre en Maurienne... Celui-ci s'inscrit dans plus de trente ans d'opposition à un projet qui tarde à voir le jour.
Avec Kevin Sutton maître de conférence en géographie au laboratoire PACTE à l’Université Grenoble Alpes
Genèse du projet Lyon-Turin
Quel est l'objectif de cette construction pour les pouvoirs publics ? "Le projet Lyon-Turin a eu plusieurs vies", explique le maître de conférence en géographie Kevin Sutton. "A la fin des années 80, le projet avait une dimension très programmatique, avec un grand schéma directeur, une ligne qui part de l'est, de Lyon vers la frontière italienne, vers l'Italie dans ce contexte de l'Europe des Douze puis des Quinze, qui place la France au cœur de cet espace européen. Ensuite, il y aura vraiment une dimension plus opérationnelle dans les années 2000 avec les premiers travaux de reconnaissance". Il ajoute : "C'est à partir du milieu des années 2010 que le projet va devenir un chantier continu pour sa partie du tunnel de base".
"Le projet actuel n'est pas seulement une ligne grande vitesse, ajoute Kevin Sutton, c'est un projet de grande capacité, c'est-à-dire un projet mixte pour avoir des trafics voyageurs - et pas nécessairement à grande vitesse - au sens premier du terme et également du trafic fret". Il note alors que "cette dimension "grande vitesse" colle à la peau de l'appellation du projet Lyon-Turin, du fait de sa genèse programmatique des années '90. Il y a vraiment une rupture avec la fin des années '90 et notamment l'incendie du mont Blanc en 1999, qui fait émerger la problématique du transit routier dans les Alpes, et notamment avec une dimension sécuritaire du fait du report du trafic du mont Blanc vers la vallée de la Maurienne".
Comment la contestation a-t-elle évolué ?
"La contestation débute déjà dans les années 1990.", indique Kevin Sutton. "Elle était plutôt en lien avec les effets d'annonce d'une nouvelle autoroute et justement d'un projet de nouvelle ligne entre Lyon et Turin sur la partie axée. Un nouveau foyer de contestation émerge ensuite en Maurienne, autour des réalisations des galeries de reconnaissance, par exemple autour de Villars ou dans le Bourget au milieu des années 2000. Il y a donc à l'origine deux foyers de contestations sur des objets assez différents et avec des motivations différentes et la coordination de ces deux foyers s'établit au début des années 2010".
Le maître de conférence en géographie relève que "la contestation s'est fondée sur une posture d'argumentation pour démontrer l'inutilité de la réalisation de ce nouveau tunnel. Depuis quelques années, on voit très clairement un tournant vers une dimension d'opposition avec une politisation plus forte du coût du mouvement. Les opposants au projet mettent notamment en avant le fait que la ligne historique n'est pas utilisée à 100 % et par conséquent, les opposants revendiquent une utilisation en premier lieu de cette ligne historique avant la réalisation du tunnel".
À réécouter : NO TAV, la zad à l'italienne
LSD, la série documentaire
58 min
Clés : Info Environnement Écologie SNCF
Ndlr : il élude un grand nombre de sujets comme les émissions de gaz à effet de serre, la privatisation de la ligne actuelle, etc ACT
Connu / https://twitter.com/RTSmonde/status/1670812800317370369
Tr/ ... Arnaud Aymé?, spécialiste des transports de SIA Partners, merci d'être venu dans "Tout un monde".
Ndlr : il n'évoque pas l'urgence climatique, l'effondrement de la biodiversité, ni les limitations des ressources, ni les mensonges... Business as usual :-(
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Analyses de Daniel Ibanez et Pierre Mériaux concernant le projet du tunnel du Lyon-Turin.
Créer une nouvelle infrastructure ferroviaire va-t-il véritablement réduire le trafic routier ?
A quel point ce chantier est-il nécessaire, et quels sont ses effets secondaires ? Quelles motivations guident réellement ses promoteurs ?
Témoignages recueillis par les Soulèvements de la Terre à Grenoble.
Soulèvements Rhône Alpes
*Connu / mel
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Voici un nouveau mini-reportage sur le scandale du Lyon-Turin, par les Soulèvements Isère :
A faire tourner massivement avant la mobilisation de ce weekend en Maurienne !
Comité grenoblois de soutien aux Soulèvements de la Terre
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Tr.: ... conflit d'intérêt ... l'urgence climatique, c'est "on utilise le train, la ligne existante, aujourd'hui et maintenant" ...
Ndlr : donc, comme le nucléaire, pj inadapté et trop lent
Dans une pétition publiée sur Internet, l'ONG "No Plastic In My Sea" interpelle sur le manque de points d'eau potable
...
Connu / TG le 06/06/23 à 13:04
Entretien — Politique - Mis à jour le 25 mai 2023 à 08h11 - Durée de lecture : 6 minutes
Politique Climat Culture et idées
Alors que le gouvernement veut préparer la France à une hausse de +4 °C, pour le chercheur Thierry Ribault, le pays devrait plutôt stopper dès à présent « les délires technophiles responsables de la catastrophe ».
... le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, lance le 23 mai une consultation ouverte au public. Différents scénarios d’adaptation au réchauffement climatique en seront issus. Pour Thierry Ribault, chercheur en sciences sociales au CNRS et auteur de Contre la résilience — À Fukushima et ailleurs (L’Échapée, 2021), le gouvernement devrait plutôt agir et remettre en cause le capitalisme.
...
La prise de conscience souhaitée par le gouvernement n’est en rien une manière de modifier la situation actuelle, c’est une façon de nous y soumettre, de la conforter. Il s’agit de perpétuer l’existant, de nous l’imposer, en culpabilisant les victimes.
Le gouvernement nous invite à mettre sous le boisseau des affects négatifs qui sont pourtant légitimes, il dit qu’il faut avoir peur, mais pas trop, car une fois en colère on peut se révolter. En bref, il mène une politique d’antirésistance et veut nous adapter à son capitalisme vert et à son cortège de fausses solutions : le nucléaire, les voitures électriques, l’agriculture de précision. Et ce faisant, il nous précipite dans des voies de non-retour qui aggravent encore la catastrophe.
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Abonnez-vous : https://bit.ly/3HWGIYF - Début à 14:35
● TITRE :
Commission du développement durable : M. Jean-Pierre Farandou, président-directeur général de la SNCF - Mardi 4 avril 2023
● DESCRIPTION :
- Audition de M. Jean-Pierre Farandou, président-directeur général de la SNCF, sur la programmation des investissements dans le ferroviaire.
● ORATEURS :
- M. Jean-Pierre Farandou
- M. Jean-Marc Zulesi
- Mme Pascale Boyer
- Mme Nathalie Da Conceicao Carvalho
- M. Sylvain Carrière
- M. Hubert Wulfranc
- M. Nicolas Ray
- Mme Florence Lasserre
- M. Stéphane Delautrette
- M. Vincent Thiébaut
- Mme Lisa Belluco
- M. Benjamin Saint-Huile
- M. David Valence
- M. Pierre Vatin
- M. Jean-Louis Bricout
- M. Guy Bricout
- Mme Sylvie Ferrer
- M. Jorys Bovet
- Mme Danielle Brulebois
- M. Gabriel Amard
- M. Vincent Descoeur
- Mme Catherine Couturier
- Mme Christelle Petex-Levet
- M. Stéphane Buchou
- M. Gérard Leseul
- M. Bertrand Pancher
- M. Jean-Pierre Taite
- M. Jean-Pierre Vigier
- M. Jimmy Pahun
- M. Nicolas Dragon
- Mme Marie Pochon
● DATE :
04/04/2023 17h04
● SESSION :
Session ordinaire 2022-2023
● LEGISLATURE :
XVIe législature
Connue / https://twitter.com/stoplyonturin/status/1662481653841657859
"
STOP AU LYON TURIN @stoplyonturin · 27 mai
Qu'ont dit @JPFarandou (PDG de @GroupeSNCF), @chabanelm (PGD de @SNCFReseau) et @david_valence (pdt du COI) du Lyon - Turin lors de leurs interventions au colloque de la @FNAUT_fr cette semaine ? Qu'il fallait accélérer le projet? Et bien non, pas vraiment
Colloque "Osons le train !" (Table ronde et intervention du Ministre)
Table ronde du colloque "Osons le train !" de la FNAUT avant l'intrusion du syndicat SUD-Rail : - Discours introductif de B. Gazeau, Président de la FNAUT (4...
STOP AU LYON TURIN @stoplyonturin
Commençons par le PDG de @SNCFReseau
(à partir de 27min30) . Alors, ce réseau, il est circulé comment ? "Plutôt moyennement, il y a de la capacité, même beaucoup." Ah.
La priorité ? "investir sur la modernisation du réseau existant". Ah, ah.
Pas un mot pour le Lyon - Turin
5:31 PM · 27 mai 2023 · 269 vues 3 Retweets 4 J'aime
- Puisque le grand chef du réseau ne semble pas s'intéresser à ce monument du futur, essayons le PDG de @GroupeSNCF
(56min30) : qualité de service, fiabilité, transformation, social, investissements... Rien non plus. Ca alors... - On a trouvé! Il en a parlé le 4 avril dernier à l'@AssembleeNat, alors il voulait pas se répéter, sacré JP: "Le Lyon-Turin, joker: c'est une affaire d'Etat, ça me dépasse de beaucoup" ; "je suis tout à fait pour qu'on utilise la ligne existante" (1h58'30)
04/04/2023 Audition de Jean-Pierre Farandou
Abonnez-vous : https://bit.ly/3HWGIYF - Début à 14:35● TITRE :Commission du développement durable : M. Jean-Pierre Farandou, président-directeur général de l... - Zut, toujours pas un soutien pour le faramineux Lyon - Turin. Essayons avec @david_valence, notre dernière chance ( à 45min) : "il faut privilégier une forme de sobriété dans l'approche des infrastructures, commencer par développer les capacités des infrastructures qui existent".
- Mais alors, on fait quand même notre super géant méga Lyon - Turin, hein @david_valence
? "ce qui n'empêche pas de lancer des projets [...] dont le potentiel de décarbonation devra être avéré", Zut, pas le cas pour le Lyon Turin... - Bon, @david_valence est sympa, il nous cite à la fin un grand projet urgent : le noeud ferroviaire lyonnais, réellement saturé, lui (ultra urgent, n'est ce pas @brunobernard_fr @JCKohlhaas ?).
- Voilà donc un colloque organisé par un fervent défenseur du Lyon Turin (la @FNAUT_fr
) dans lequel les grands pontes du ferroviaire évitent tous soigneusement le Lyon Turin, car au fond, ils n'en veulent pas. Les urgences sont ailleurs !
"
Ndlr : JPF s'en remet à l'état pour le Lyon-Turin, tout en expliquant bien le contexte et les enjeux globaux (Portugal - Espagne - Europe de l'est via fr et it). Cela semble incompatible avec le réchauffement climatique et notamment la sécheresse en espagne, la nécessité de relocaliser et de sortir l'agriculture du marché. Dénoncer ACT
Depuis 2016, la justice administrative développe la médiation comme mode alternatif de résolution des litiges. Dans certains litiges, une médiation préalable à la saisine du juge a été rendue obligatoire par la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle. Dans le rapport mis en ligne ce jour, le Conseil d’État dresse le bilan de l’expérimentation de cette médiation préalable obligatoire (MPO) et revient sur ses perspectives d’évolution.
...
Un bilan quantitatif et qualitatif positif et encourageant
Après trois ans d’expérimentation dans la fonction publique territoriale et une partie de la fonction publique d’État ainsi que dans le contentieux social, le bilan de la MPO est globalement positif et encourageant : 5516 demandes effectuées auprès des médiateurs, 4810 médiations engagées et 4364 terminées. Parmi celles qui se sont terminées, 3312 ont abouti à un accord, soit un taux de réussite de 76 %, un résultat supérieur aux tendances généralement observées en matière de médiation et qui confirme l’utilité et l’efficacité de ce mode alternatif de résolution des litiges.
Sur les 5516 demandes déposées, la grande majorité concerne les contentieux sociaux (82 %) et notamment des demandes de médiation auprès de Pôle emploi (2746 demandes) et du Défenseur des droit (1776 demandes).
Globalement, la MPO a donc eu un impact positif : elle permet de trouver une solution de manière plus rapide (30 jours en moyenne) que devant le juge et renforce l’accès au droit
Pérenniser et consolider la MPO
...
Ndlr : le résumé du bilan est "PEU CONSISTANT" : en quoi la médiation amène-t-elle une obligation de résultat ? Dénoncer ACT
199 ont signé
Noé PETIT a lancé cette pétition
Déboisement de 42 hectares de bois prévu à Semblançay (37 360) près de Tours pour l'installation d'une centrale photovoltaïque.
Un projet hypocrite, bien plus "financier" que "écologique" ! Pourquoi ?
Sous couvert de développer les énergies renouvelables et donc servir l’intérêt général dans le sens de la transition énergétique, le groupement forestier à l'origine du projet, cherche surtout à rentabiliser ses terres en y déployant d'autres activités plus lucratives... Ne nous y méprenons pas, si le déploiement du photovoltaïque est une bonne chose, artificialiser des terres, déboiser des parcelles de foret n'a rien d’écologique !
Le non-sens de raser des bois pour y installer du photovoltaïque nous montre que ce projet à surtout était réfléchie pour sa rentabilité et non dans l'optique de la transition écologique !
Un tel déboisement n’est pas acceptable à l’heure du dérèglement climatique !
Nous devons dénoncer et empêcher ce projet écocidaire à Semblancay !
Connu / TG le 27/04/23 à 23:52
Dès le début du projet, une concertation préalable est mise en place.
L’ouverture d’un dialogue pour construire le projet avec les acteurs et le public
La concertation se déroulera du 24 avril au 15 mai 2023 inclus. Au cours de cette période, plusieurs dispositifs permettront de consulter les éléments du projet, déposer des remarques ou des questions pour recenser l'opinion des charentais et de l'ensemble des parties prenantes. La déclaration d’intention - programme du projet - ainsi que des registres et formulaires seront accessibles :
- sur cette page du site internet www.calitom.com ;
- en Mairie d’Angoulême, 1 place de l'Hôtel de Ville, 16000 Angoulême, du lundi au vendredi de 8h à 18h ;
- au siège de Calitom, 19 Rte du Lac des Saules, ZE La Braconne, 16600 Mornac, du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 14h à 17h et le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h.
Pour échanger directement avec un membre de Calitom, des permanences sont également prévues sur rendez-vous (réservation au 05 45 658 258) les jeudis 27 avril, 4 mai et 11 mai 2023 de 14h à 20h à la médiathèque l'Escale (17 rue Saint-Vincent de Paul, 16000 Angoulême).
Toutes les contributions récoltées entre le 24 avril et le 15 mai 2023 seront intégrées au bilan de la concertation qui synthétisera les observations formulées, répondra aux interrogations et viendra surtout compléter et enrichir les études à venir. Ces éléments seront publiés sur www.calitom.com au cours du 3ème trimestre 2023.
Formulaire pour déposer des remarques ou des questions
... votre contribution de manière anonyme ou de saisir les champs d’informations relatifs à votre identité. La saisie de votre adresse mail vous permettra d'être tenu informé de la mise en ligne de la synthèse qui sera faite des questions et remarques formulées. Le cas échéant, vous pourrez la retrouver sur le site internet www.calitom.com au cours du 3ème trimestre 2023.
Ce formulaire ne fera pas l’objet d’une réponse immédiate. Toutes les remarques et/ou réponses aux questions posées seront intégrées au bilan de la concertation.
Documents liés
- Délibération portant décision de la fin du stockage
- Délibération portant décision des études sur le traitement
- Délibération portant décision de la concertation préalable
- Déclaration d'intention
Connu / TG le 26/04/23 à 15:36
Ndlr : Projet associant les syndicats de 16 (Calitom), 17 (Communauté de Communes de la Haute Saintonge) et 33 (Libournais et Blayais via la SMICVAL)
Remplir le formulaire avant le 15 mai 2023 ACT
Début de remarques :
- le chiffre retenu pour les émissions de GES est de 10 TCO2/an/français ! On ne peut pas dire qu'il est ambitieux... Dénoncer ACT
- il n'est pas fait allusion aux graves pb de pollution de l'idf par les dioxynes etc. Dénoncer ACT
- Dimensionnement de l'installation de 40 MW PCI pertinent ? trop gros ? Questionner, comparer ACT
748 k abonnés - 11k+ 225 465 vues - 1 232 commentaires #Démocratie #Violence #Police
« Dans le long entretien qu’il a accordé au Journal du dimanche, le ministre de l’Intérieur tient en effet des propos extrêmement inquiétants.
Lorsqu’il est interrogé sur les violences policières dont les images ont fait le tour du monde, il répond par exemple, après avoir déjà menti en soutenant que les gendarmes n’avaient pas utilisé d’armes de guerre à Sainte-Soline, qu’il - je cite - « refuse de céder au terrorisme intellectuel de l’extrême gauche qui consiste à renverser les valeurs » en faisant passer « les casseurs » pour des « agressés », et « les policiers » pour des « agresseurs ».
Plus loin, il dénonce – je cite encore – des « fake news » et des « manipulations de l’information ».
Et plus loin encore, il déclare très sérieusement que la NUPES - au sein de laquelle se sont réunis les écologistes, La France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste – est, je cite toujours, « un mouvement qui prend la pente de l’ultragauche des années 1970 », c’est-à-dire d’une ultragauche qui pratiquait éventuellement la lutte armée.
Tranquillement, Darmanin passe donc de la gauche à l’extrême gauche, puis de l’extrême gauche à l’ultragauche, puis de l’ultragauche à l’ultragauche pratiquant la lutte armée – pour nous suggérer que tout ça ne forme finalement qu’un seul et même ensemble de quasi-terroristes.
Et il faut s’attarder sur ces hallucinantes déclarations, car bien sûr : on pourrait se contenter d’en rire, en imaginant Olivier Faure en train de s’acheter un pistolet automatique pour attaquer la Banque de France.
Mais en réalité, les propos du ministre de l’Intérieur ne sont pas du tout rigolos : ils sont au contraire lourds de très graves menaces pour la démocratie »
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sebastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudis sur Blast !
Climat
L’organisme CITEPA a publié ses premières estimations des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2022. Pour les organisations de l’Affaire du Siècle, si la baisse anticipée d’environ 2,5% par rapport à 2021 va a priori dans le bon sens, elle reste largement insuffisante, d’autant plus qu’elle n’est pas liée à des actions structurelles du gouvernement.
...
l’État a artificiellement abaissé ses objectifs à court terme, augmentant donc l’effort à réaliser plus tard, ainsi que l’expliquait le Haut Conseil pour le Climat dans son dernier rapport.
https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2022/06/Rapport-annuel-HCC-2022-Resume-executif.pdf
...
facteurs conjoncturels et non à des mesures politiques structurelles ... par la hausse notable des prix de l’énergie et l’arrêt contraint de certains sites industriels (acier, verre, aluminium, etc). Dans le secteur du bâtiment, les moindres émissions sont en grande partie liées à l’effort individuel de millions personnes en matière de sobriété, mais aussi imputables à un hiver particulièrement doux ainsi qu’à la hausse des prix faisant, de fait, baisser la consommation
...
les premières estimations du CITEPA ne font que rappeler l’urgence de mettre en œuvre des politiques fortes, structurelles et durables pour répondre à l’enjeu climatique. Plutôt que de se féliciter d’un résultat insuffisant qui s’explique par un concours de circonstances, le gouvernement devrait plutôt mettre les bouchées doubles dans de nombreux secteurs comme la rénovation thermique des bâtiments, les transports ou l’agriculture. À commencer par respecter le calendrier et le processus de concertation publique sur les prochains projets de loi de planification écologique qui doivent être adoptés cette année ».
6,949 signatures
Les territoires autochtones sont de plus en plus souvent visés par des programmes de compensation des émissions carbone. Les Aires protégées – dont la création entraîne généralement des expulsions et des violences à l'encontre des populations locales – sont désormais légitimées par des allégations sur leur capacité à “stocker” du carbone. Les “crédits” de carbone qui en résultent peuvent ensuite être vendus aux pollueurs, comme les compagnies pétrolières, afin qu'ils puissent prétendre être “neutres en carbone”.
Ces systèmes sont une escroquerie et représentent un danger pour les humains et le climat. Il s'agit de carbone de sang (blood carbon).
...
Depuis longtemps, des dizaines de milliers d’éleveurs pastoraux autochtones samburu, borana et rendille font pâturer leur bétail et dépendent des quelque cinq millions d'hectares aujourd'hui couverts par un projet de compensation carbone du Northern Rangelands Trust (NRT). Leurs terres ancestrales, leurs modes de vie et leur capacité à nourrir leurs familles sont menacés par le projet du NRT, qui prétend augmenter la quantité de carbone stockée dans le sol en modifiant les modes de pâturage des éleveurs pastoraux et la manière durable dont ils utilisent leurs terres. Les communautés autochtones n'ont pas été consultées comme il se doit sur ce projet.
Les personnes les moins responsables du changement climatique paient le prix d'une destruction qu'ils n'ont pas causée.
...
Verra, une organisation qui supervise la certification des projets et la vente des crédits carbone, a certifié le projet du NRT et prévoit de continuer à le faire.
Agissez maintenant en écrivant à Verra pour leur demander de retirer ce projet et de ne pas certifier d'autres projets sur des terres autochtones où des violations des droits humains ont été commises et dans le cadre desquels le consentement libre, informé et préalable des communautés n'a pas été obtenu.
Comment Darmanin a changé de version en une heure sur les quads à Sainte-Soline
Des manifestants ainsi que la Ligue des droits de l’homme disent avoir vu des gendarmes tirer au LBD depuis ...
Connu / TG le 28/03/23 à 22:53
Ndlr : les images qui le prouvent ont été montrées notamment au journal télévisé de F2
Communiqué de la LDH – Enregistrement audio de l’opérateur du Samu effectué par les observateurs de la LDH, à Sainte-Soline, le 25 mars 2023
https://youtu.be/bc9-beHSUrQ
L’actualité des derniers jours ne fait que renforcer notre détermination à lutter contre la violente répression en cours.
En fin de semaine dernière, des membres de plusieurs observatoires de la LDH étaient présents à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, pour observer le maintien de l’ordre dans le cadre des mobilisations contre les « mégabassines ».
En contradiction avec ce que prétend la préfète des Deux-Sèvres, les équipes présentes ont observé une utilisation disproportionnée de la force à l’encontre de l’ensemble des personnes présentes, et ce de manière indiscriminée.
Plusieurs cas d’entraves par les forces de l’ordre à l’intervention des secours ont été constatés. Trois de nos avocats ont assisté à une conversation au cours de laquelle le Samu a indiqué ne pouvoir intervenir pour secourir un blessé en état d’urgence vitale, dès lors que le commandement avait donné l’ordre de ne pas le faire.
Nous avons communiqué un extrait de cet enregistrement à la presse. Nous en publions aujourd’hui l’intégralité sur notre site Internet, que vous pouvez écouter et télécharger.
Pour préserver l’anonymat et les échanges confidentiels du médecin, certains passages ont été retirés.
La situation est particulièrement grave et doit nous mobiliser toutes et tous, c’est pourquoi nous vous invitons à signer la pétition de la LDH et diffuser largement cet audio.
Connu / TG le 30/03/23 à 14:07
Le RN, les macronistes et Les Républicains ont bloqué une loi visant à interdire les publicités lumineuses / La Relève et La Peste
Une incohérence flagrante alors que le gouvernement demande à la population de faire des efforts en matière
...
Connu / TG le 30/03/23 à 10:17
"
vous partager cette info car de nombreuses personnes d'entre vous avez participé à cette campagne pour interdire les panneaux pub et éteindre les enseignes lumineuses.
Une super campagne dont 2 très belles JNM en novembre et février dernier (https://www.greenvoice.fr/extinction-des-pub/).
Mardi, une proposition de loi demandant l’interdiction de la publicité lumineuse et numérique a été examinée en Commission durable de l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi a été bloquée par Le RN, Renaissance (ex-En Marche) et les Républicains, c'était prévisible...
Un grand manque de cohérence au vu des efforts de sobriété demandés aux Français-es et la volonté des citoyen-nes de réduire voire interdire ces panneaux.
Pour rappel, selon un sondage réalisé par Greenpeace début 2023, 85 % des français et françaises sont favorables à une réduction du nombre d’écrans, tandis que 54 % soutiennent leur interdiction totale.
Mais vous nous connaissez, on ne lâchera rien ✊
"
Alors qu’une polémique s’est installée sur la possibilité de secourir les blessés lors de la manifestation contre la ...
Connu / TG le 28/03/23 à 22:06
À travers des documents, courriers internes et témoignages exclusifs, Blast révèle la manière dont le ...
Connu / TG le 28/03/23 à 10:15
... première synthèse des faits les plus saillants relevés par les équipes d’observation. Le rapport d’observation complet fera l’objet d’une publication
ultérieure.
...
Ndlr: dénoncent un usage immodéré & indiscriminé de la force sur l’ensemble des personnes présentes, avec un objectif clair, empêcher l’accès à la bassine, quel qu’en soit le coût humain.
...
Connu / TG le 27/03/23 à 09:36
Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes (première lecture). ... Pour 402, contre130 ...
Connu / TG le 22/03/23 à 10:29
france-5 Magazines 1 h 3 min tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 15/03/23 à 17h43 Disponible jusqu'au 14/04/23
Les députés ont entamé lundi 13 mars à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi sur l’accélération du nucléaire. Il prévoit la construction de six nouveaux EPR. L'examen de ce projet de loi intervient dans un contexte où, depuis plusieurs mois, on s'interroge sur la stratégie et les nombreux changements de pieds de l'État dans ce domaine. Le manque de vision à long terme a notamment été pointé du doigt par l'ancien ministre Arnaud Montebourg.
Emmanuel Macron avait lui-même annoncé des fermetures de centrales au début de son premier mandat. L'objectif était même inscrit noir sur blanc dans le rapport sur la programmation pluriannuelle de l'énergie, publié en 2020. Mais le président de la République a depuis fait machine arrière.
L'actuel cap de l'exécutif a été fixé lors du discours de Belfort prononcé par Emmanuel Macron le 10 février 2022. Il replace le nucléaire au cœur de la politique énergétique nationale.
Les députés ont d'ailleurs validé en commission la suppression du plafond de 50 % de la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique français d’ici 2035. Ce plafond avait été introduit par François Hollande en 2015, année où la France avait décidé la fermeture de 14 de ses 58 réacteurs.
"Il est temps de ne pas avoir le nucléaire honteux", a pointé Maud Bregeon, la rapporteuse du projet de loi et ancienne d’EDF dans la filière nucléaire.
En plus des nouveaux EPR, le projet de loi prévoit de rallonger la durée de vie des centrales au-delà de 60 ans contre 40 ans au maximum actuellement. D’ici 2030, les réacteurs les plus vieux atteindront les 50 ans d’existence.
Le gouvernement mise sur le traditionnel soutien de la droite à l’atome pour une adoption du texte sans trop de difficultés en première lecture, après le très large vote du Sénat fin janvier.
Mais face à eux, les opposants au nucléaire, EELV et LFI, comptent s’appuyer sur l'actualité récente pour pointer les dangers de la filière. Début mars, une fissure importante a été constatée dans une conduite de refroidissement d’urgence de l’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Penly, en Seine-Maritime. Une deuxième fissure, moins conséquente, a été détectée quelques jours plus tard sur un autre réacteur de la même centrale. Cela pose la question de la sûreté de nos installations. D'autant plus qu'à ces problèmes techniques s'ajoute une décision politique de l'exécutif qui met le feu aux poudres.
Le gouvernement a justement ajouté au texte la réforme de la sûreté nucléaire, adoptée par les députés en commission. Celle-ci prévoit le démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'IRSN, et le transfert de ses experts vers l’Autorité de sûreté nucléaire, l'ASN, le gendarme des centrales. Les syndicats des deux institutions sont vent debout contre cette réforme, qui suscite aussi l’ire de la gauche et des protestations jusque dans la majorité. Les opposants craignent pour l’indépendance, la transparence et la qualité de l’expertise. Les experts de l’IRSN redoutent en effet que leur travail ne soit plus guidé par le seul critère de la sûreté, mais aussi par les préoccupations des exploitants. Les débats s’annoncent donc tendus sur le sujet.
Les risques de voir les sécheresses se multiplier et s'intensifier avec le réchauffement climatique, ce qui pose la question du refroidissement des réacteurs, sera sans doute aussi souligné par les opposants à la réforme. Tout comme la gestion des déchets nucléaires.
Un autre défi à relever pour la filière nucléaire est la formation de personnel qualifié en nombre suffisant. Car la pénurie de main-d'œuvre est là et s'est déjà révélée pénalisante. Cet automne lorsqu'il a fallu faire face à des problèmes de corrosion, nous avons dû faire appel à des soudeurs étrangers. Le manque de personnel qualifié est l'un des facteurs qui participent à rallonger la durée de ces maintenances, prévues ou imprévues. Des écoles de formation essaient de recruter d'avantage pour faire face aux grands besoin du secteur.
Les changements de cap sur la filière nucléaire appartiennent-ils, pour de bon, au passé ?
Sécheresse, corrosion, le secteur nucléaire est-il préparé face aux risques qui se multiplient ?
Est-on capable de former assez rapidement du personnel qualifié en nombre suffisant pour relancer la filière nucléaire tricolore ?
Nos Invités :
- Erwan Benezet, Journaliste au service économie, en charge de l’énergie "Le Parisien - Aujourd’hui en France"
- Elie Cohen, Économiste – Directeur de recherches au CNRS
- Soazig Quemener, Rédactrice en chef du service politique - "Marianne"
- Sharon Wajsbrot, Journaliste spécialiste des énergies - "Les Échos"
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
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