La face du monde va changer
JEAN-LUC MÉLENCHON
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu au Festival de la solidarité culturelle du Sommet des Peuples à Bruxelles le 17 juillet 2023.
Il commence en rendant hommage aux militants de l'Amérique latine qui ont réussi à briser la chaîne de l'impérialisme néolibéral pour la première fois. Il souligne l'importance de l'engagement des peuples d'Amérique latine après la chute de l'URSS.
Jean-Luc Mélenchon évoque ensuite Lula comme un symbole de résistance face au capitalisme et au dollar américain. Il souligne que le retour de Lula au pouvoir a permis aux BRICS de s'affirmer davantage sur la scène mondiale. Il critique sévèrement les états capitalistes pour leur inaction face au changement climatique, les accusant d'avoir même contribué à l'aggraver. Il insiste sur l'idée que grâce à Lula et aux BRICS, une nouvelle monnaie commune pourrait émerger, permettant aux pays de commercer sans dépendre du dollar américain.
Il exprime toutefois des doutes quant à la rapidité de ce changement et à la capacité de diminuer l'influence des États-Unis dans la direction du monde. Il déclare que l'ONU pourrait redevenir le Forum des peuples et le lieu où se décide ce qui est bon pour tous. Il dénonce ensuite les accords de libre-échange, les considérant comme une menace pour les économies locales et l'environnement.
Jean-Luc Mélenchon présente le changement climatique comme une catastrophe inévitable et souligne que le capitalisme empêche la prise de décisions rationnelles face aux défis climatiques et environnementaux. Il conclut en soulignant que le temps est compté face à ces enjeux et que nous devons agir rapidement pour en éviter les conséquences désastreuses.
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Rédigée en juillet 2021 par le conseil scientifique de la délégation interministérielle contre le racisme (Dilcrah), elle avançait 12 pistes pour faire reculer ce phénomène, jugé préoccupant mais pas ...
Connu / TG le 15/07/23 à 10:56
Réservé aux abonnés - Lecture 2 min - Accueil Charente-Maritime Rochefort - 30 Commentaires
Le site de la Timac fabrique des engrais à proximité de la Charente. © Crédit photo : Jean-Christophe Sounalet/archives « SUD OUEST »
Dans une enquête, le média d’investigation lancé par le journaliste Hugo Clément montre que l’usine d’engrais rejette des quantités anormales d’arsenic dans la Charente. L’association Pays Rochefortais alert’ a porté plainte jeudi 13 juillet, en parallèle de la diffusion de l’enquête
La Timac de Tonnay-Charente est cernée. Trois associations citoyennes (1) se sont unies au début de l’année 2023 pour mener la bataille contre l’usine d’engrais, avec Pays Rochefortais alert’ aux avant-postes. Elles accusent la filiale du groupe Roullier de polluer l’air, les sols et l’eau. Jusqu’à attirer l’attention du média d’investigation Vakita, dont l’enquête a été mise en ligne jeudi 13 juillet.
Sur le même sujet
Tonnay-Charente : fera-t-on enfin la lumière sur les rejets de la Timac ?
La première commission de suivi de site de la Timac à Tonnay-Charente a eu lieu ce lundi 15 mai. À défaut de régler tous les problèmes de pollution, elle devrait apporter plus de transparence
Le 5 mai 2023, une équipe de Vakita se rend aux abords de l’usine en Zodiac. Guidés par Gérard Garder, membre fondateur de Pays Rochefortais alert’, les journalistes découvrent que de l’eau s’écoule dans un fossé partant de l’usine. Le ruissellement se jette dans la Charente. De retour sur terre, l’eau prélevée dans le fossé est analysée par le laboratoire indépendant Eurofins.
De l’arsenic dans l’eau
Les résultats sont sans appel. « Dans les échantillons, nous avons trouvé de l’arsenic à des taux quatre fois supérieurs au seuil prévu par la réglementation : 93,8 microgrammes par litre, alors que la norme stipule 25 microgrammes par litre », révèle Allan Henry, journaliste en charge de l’investigation. L’enquête n’identifie pas les risques pour la santé et l’environnement. « Il faudrait des études, notamment épidémiologiques, plus poussées, déclare-t-il. Notre travail est une photographie à un instant T. »
Dans un long mail adressé à l’équipe de Vakita, la préfecture de Charente-Maritime indique que lors des dernières inspections, réalisées en novembre 2022 et en avril 2023, le fossé était « presque à sec ». Elle n’a donc pas pu faire les mêmes constatations. Elle cite également un courrier de l’entreprise Timac qui assure que « depuis l’arrêt des activités de fabrication, début mars 2023, […] le site n’a pas rejeté d’eau ni dans les fossés ni dans la Charente ».
Cependant, en avril 2023 toujours, la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a constaté un nouveau débordement des lagunes. Ce qui a entraîné la signature par le préfet d’une dernière mise en demeure le 5 juin. Il prescrit « d’éviter le déversement accidentel des eaux industrielles collectées dans les lagunes vers le milieu naturel ».
Contacté par Vakita, ni Timac ni Roullier n’ont donné suite.
(1) Pays Rochefortais alert’ (Rochefort), « Osons ! » (Saint-Malo), « Respir ! » (Tarnos).
Deux plaintes de PRA
Jeudi 13 juillet, Pays Rochefortais alert’ a porté plainte contre la filiale du groupe Roullier pour neuf infractions au code de l’environnement. « On veut que la Timac se mette en conformité avec la loi, que le code de l’environnement prime sur les pratiques industrielles », martèle Christian Laporte, coprésident de l’association.
Il compte « s’appuyer sur les conclusions de l’enquête de Vakita » pour déposer une seconde plainte auprès de l’Office français de la biodiversité, à partir du 17 juillet. « Elle sera spécifique à la pollution des eaux », indique Christian Laporte. La peine encourue est plus importante car « c’est un délit, passible du tribunal correctionnel ». L’association se réserve la possibilité de se porter partie civile et pourrait demander le versement de dommages et intérêts.
Connu / TG le 15/07/23 à 08:56
Ils sont les premiers concernés par ce bouleversement de la planète qu’ils vivront toute leur vie. Mais l’aborder peut être déstabilisant, voire traumatisant. Voici donc quelques conseils pour aborder ce sujet… un peu chaud.
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le psychologue Yvan-Marc Juillard affirme que "dès l’âge de 6-7 ans, on peut être affecté
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Accueillons les émotions et passons à l’action 💪
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les enfants sont aisément touchés par l’éco-anxiété
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Comprendre plutôt que craindre
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Penser mondial, agir local
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Pas de panique !
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prenez le temps de l’écouter. Ses angoisses méritent votre attention ; cela peut permettre de déconstruire des craintes injustifiées ainsi que l’aider à évacuer la pression, indispensable pour vivre avec ces angoisses hélas très contemporaines.
Faites passer le mot : La crise climatique est une crise des droits de l’enfant. 📢
Connu / TG le 15/07/23 à 11:07
«J’ai entendu pendant des nuits les tirs de mortier d’artifice et rassuré mes enfants. J’ai découvert au petit matin les magasins ravagés. Avec ce paradoxe qu’on ressent ici en Seine-Saint-Denis : regretter les pillages qui se retournent contre ceux qui galèrent, contre le propriétaire du petit bureau de tabac, contre les parents d’une crèche incendiée. Mais comprendre la rage et les raisons de la colère qui se déchaîne. »
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Cinq jours de révoltes dans les quartiers populaires. Cinq jours qui ne sont pas les premiers. 2005. 1983, 1991, 1995, 1997… A Paris, Rouen, Vaux en Velin, Laval, Sartrouville… Cinq jours qui ne seront pas les derniers. Car comme les fois précédentes, les raisons ne sont pas analysées, encore moins prises en compte, pour agir. Pire encore, la réalité de la relégation est niée, effacée dans la parole des plus hauts responsables politiques.
Niée, la réalité des violences policières et des contrôles au faciès quotidiens que subissent les jeunes gens qui vivent dans ces quartiers. Récusé, le racisme systémique dans la police. Niées, les 13 morts inadmissibles l’année dernière, au nom d’un “refus d’obtempérer”.
Niées, la pauvreté grandissante
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le néant auquel font face beaucoup de ces jeunes. Les taux de chômage sont colossaux - près de 3 fois le taux moyen national dans les quartiers “Politique de la ville” - , en raison notamment d’une discrimination prouvée à l’embauche. Niés aussi, l’impuissance de l’école publique à répondre aux urgences, faute de moyens.
Nié encore, l’enclavement géographique, la ségrégation spatiale
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enfin, la responsabilité de l’Etat puisque toute la faute est mise sur le dos des parents, des jeux vidéos, voire de la France insoumise. Rien n’est dit sur la fragilisation des lieux qui éduquent, rassemblent, recadrent. Rien n’est dit sur la chute des moyens pour les associations, les centres sociaux, les maisons de quartier… Comme l’écrit le sociologue François Dubet, “les jeunes s’en prennent aux symboles – celui de l’Etat qui les réprime et celui de la consommation qui les frustre”. Ceux de la République dont ils pensent qu’elle les a trahis.
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« Cette répression judiciaire est un carnage. On condamne des jeunes à de la prison ferme dans des audiences expéditives, pour des faits mineurs de "recel" de fromage ou de simple "groupement en vue de commettre des dégradations". C’est une offensive très politique »
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L'avocate Elsa Marcel était sur le plateau très hostile de BFM pour dénoncer la répression judiciaire sans précédent de la jeunesse qui s'est révolté suite au meurtre de Nahel
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Le racisme dans la police est dorénavant une cause reconnue par les gens normaux, le mot « violences policières » est passé dans le vocabulaire plus courant, la population ose dire de qui elle a davantage peur désormais. La domination de la police sur le gouvernement est admise par un nombre croissant de commentateurs et analystes. Et après lecture du communiqué des organisations de police déclarant la « guerre » aux « nuisibles » beaucoup partagent ma conviction : cela ne s’arrêtera pas là. Notre pays aura le problème de la police comme De Gaulle a eu celui d’une partie de l’armée.
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191 k abonnés - 8,2k+ - 89 677 vues - 757 commentaires FRANCE #InfoGraphique06 #Élucid #Travail
▶ InfoGraphique – Chronique d’Olivier Berruyer #06
Surfant sur le fait que le taux de chômage est à son niveau de 1982, « le plus bas depuis 40 ans», le gouvernement a lancé une opération de propagande pour tenter de convaincre les Français que le « plein-emploi » serait à portée de main. La situation est en fait bien moins rose que ce que montre une lecture trop rapide des chiffres. La hausse de l’emploi est réelle, mais cette dynamique n'est pas ce qu'elle semble être, et les causes devraient plutôt nous alerter...
👉 NOTRE ARTICLE COMPLET AVEC TOUTES LES SOURCES DE LA VIDÉOS ET PLUS ENCORE : https://elucid.media/economie/les-reformes-antisociales-de-macron-ont-detruit-notre-productivite/
SOMMAIRE :
00:00 - 01:02 : introduction
PARTIE I - LE CHÔMAGE BAISSE DANS UNE CONJECTURE ÉCONOMIQUE DÉFAVORABLE ?
01:02 - 02:06 : I) Le chômage baisse
02:06 - 11:50 : II) Les magouilles statistiques
11:50 - 14:51 : III) Les raisons mécaniques de la baisse
14:51 - 15:47 : IV) La durée du chômage : un bilan peu glorieux
15:47 - 16:48 : V) Le retour à la réalité arrive...
PARTIE II - LES RÉFORMES DE MACRON ONT DÉTRUIT NOTRE PRODUCTIVITÉ
16:48 - 18:15 : I) Une baisse historique de la productivité
18:15 - 23:39 : II) Les raisons de la baisse de productivité
CONCLUSION :
23:39 : On récapitule
Connue / https://mastodon.top/@elucid@bird.makeup/110718218459898592
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Jean Gautier a partagé il y a 1 j
elucid@bird.makeup Neoresistant@mamot.fr ÉLUCID @elucid@bird.makeup
🟢 NOUVELLE VIDÉO !
Le chômage serait « au plus bas depuis 40 ans » !
Le gouvernement a donc lancé toute une opération de propagande pour nous expliquer que le plein-emploi serait pour demain. Vous ne le voyez pas ? C'est normal. On démasque l'arnaque👇
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7 483 Signatures
Le label Haute Valeur Environnementale (HVE) est mensonger et fait par exemple passer pour environnementalement correcte la production industrielle de tomates sous serres chauffées et éclairées, hors sol et hors saison, avec pesticides ; ou celle du vin conventionnel avec interdiction de quelques pesticides mais autorisation des autres, etc. Grosso modo, toute production conventionnelle peut obtenir ce label le plus souvent sans rien changer (voir par exemple « Sur le front. HVE : le label qui tue la Bio ? », France 5, 3 juillet).
C'est donc un label dépourvu de toute garantie écologique et sanitaire, destiné à tromper la confiances des consommateurs, et à les détourner indirectement des produits de l'agriculture biologique et de son label, AB.
Cela revient donc à encourager les pratiques agricoles destructrices et à détourner les consommateurs des pratiques agricoles écologiques. A l'heure où le dérèglement climatique s'accélère, où la sécheresse sévit, ou les cancers ont doublé, etc., le maintien d'un tel label HVE est inadmissible.
Le public doit s'élever contre cette supercherie et pas seulement les organismes professionnels de la Bio.
Connue / https://twitter.com/bourg_d/status/1679741044412366848
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Corinne lepage a retweeté Dominique Bourg @bourg_d
Supprimons le label agricole et alimentaire Haute Valeur Environnementale, HVE
8:34 AM · 14 juil. 2023 · 7 867 vues 51 Retweets 1 citation 98 J'aime 1 Signet
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817 Signatures
Lancée le 12 juillet 2023 / Pascal SANTONI
Depuis 2017, les retraité-e-s ont perdu au minimum 10% de leur pouvoir d’achat. Cette situation est liée au refus du gouvernement de prendre réellement en compte l’inflation qui dure (en particulier sur les produits de 1ère nécessité) malgré les discours officiels.
Face à cela, les organisations UCRCGT/UCRFO/CFTC/CFE-CGC/FSU/SOLIDAIRES/FGR-FP/LSR/E&S-UNRPA vous invitent (que vous soyez retraité.es ou non) à signer ...
Les retraité.es exigent :
« 10 % d'augmentation immédiate en 2023 de leurs retraites et pensions
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Connu / TG le 15/07/23 à 09:35
Ndlr : intersyndicale ?
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Alors que l’artificialisation des sols empêche toute infiltration d’eau Alors qu’elle tue la biodiversité,
Alors qu’elle augmente la pollution dans les sols,
Alors qu’elle réduit nos capacités agricoles et renforce les îlots de chaleur en zone urbaine,
Sénateurs et Gouvernement se sont accordés sur un texte en CMP ; qui revient sur les objectifs du ZAN déjà peu ambitieux …et surtout revient sur :
Les engagements transpartisans pris par les rapporteurs,
...
À l’article 3, vous avez choisis de remettre en cause la parole des associations environnementales, des agences de l’eau et même de l’ARS dans la conférence du ZAN. Comme toujours, la parole des experts ne vous intéresse pas…
Alors que de très nombreuses communes jouent le jeu de la sobriété foncière, votre gouvernement s’autorise, à l’article 4, une liste interminable de grands projets écocides qui sont contraire à l'intérêt général Cette liste inclut tout projet d'utilité publique fixé par décret et non par la loi.
La sobriété environnementale ne peut pas être à géométrie variable !
Seule maigre consolation de cette CMP, la restauration du sursis à statuer des autorisations d’urbanisme à l’article 12.
Collègues, ce texte n’est donc clairement plus à la hauteur des ambitions environnementales que nous devons nous fixer !
Nous devons bâtir une politique d’aménagement du territoire résiliente et construire un véritable “Plan Marshall” pour le bâti vacant ! Avec des moyens financiers et des outils pour les Maires Ruraux.
Avec plus de 170 000 hectares de friches industrielles et 900 000 logements vacants en ruralité, notre priorité doit être de réhabiliter le bâti existant.
En bref, ce texte n'étant plus à la hauteur de nos ambitions, notre groupe LFI-NUPES refuse de cautionner la baisse des objectifs ZAN. Ainsi, nous voterons contre le résultat de cette CMP.
Décrypter - Écologie
... outre la faune sauvage, ils croisent aussi du bétail, ceux qui le gèrent et ceux qui le surveillent. Ces derniers sont des chiens de protection dont la présence effraie et parfois scandalise nos randonneurs. Sur le parcours du GR10, certains Patou (la race de gros chien blanc des bergers pyrénéens) suscitent une peur mythique, bien que les véritables incidents soient rares. Les bergers, quant à eux, suscitent la curiosité : que font-ils de leur journée ? Font-ils la sieste, allongés au soleil, une brindille au coin de la bouche ? « Tout de même, ils ne sont pas très causants », se plaignait un cadre retraité de Total lors d’un repas partagé ... en Ariège
...
les bergers sont des travailleurs pris dans des conflits sociaux ...
Connu / https://twitter.com/Frustration_web/status/1679783141622284289
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Clément Sénéchal a retweeté Frustration @Frustration_web · 9h
"L’expérience de Lucie nous rappelle que le touriste a toujours tendance à vivre dans un monde parallèle, où les rapports de domination et les conflits sont gommés, les travailleurs invisibilisés."
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Jean-Luc Mélenchon intervenait à l'Observatoire politique de La France insoumise le 11 juillet 2023.
Il commence en soulignant l'intensité de la vie politique actuelle en France et l'importance de comprendre les événements dans leur ensemble plutôt que de les considérer séparément. Il souligne l'importance de lier les événements et de comprendre les causes profondes plutôt que de les réduire l’actualité à des émeutes irrationnelles.
Il critique également l'usage du terme "émeutes urbaines" pour décrire ces événements, soulignant que ce vocabulaire vise à dépolitiser la situation. Il affirme que la première tâche est de comprendre les causes et de ne pas se laisser enfermer dans des discours vides de sens.
Jean-Luc Mélenchon mentionne ensuite le poids des mots utilisés par ceux qui cherchent à dépolitiser la situation, notamment dans l'"arc républicain" et la gauche. Il affirme que ces acteurs politiques ne comprennent pas la situation. Il aborde ensuite la question de l'immigration et critique les propos de certains politiciens, comme Bruno Retailleau, qui lient les émeutes à l'immigration de deuxième et troisième génération. Il dénonce ces discours comme racistes et rappelle l'importance de l'humanisme et de l'idée que chaque être humain est le créateur de son histoire.
Il souligne également la nécessité de lutter contre les inégalités sociales, en mentionnant la situation de dénuement dans laquelle se trouvent de nombreuses familles. Il critique les mesures de répression et appelle à aider les jeunes à trouver leur place dans la société.
Jean-Luc Mélenchon met en garde contre les tentatives de museler l'opposition politique et affirme que la bataille politique pour le pouvoir n'est pas terminée. Il appelle à la résistance et à la lutte pour l'égalité, la liberté et la fraternité.
Publié le : 11 Juil 2023 3 minutes
Photo Des déchets plastiques à la surface de la rivière Buriganga, à Dacca, le 21 janvier 2021 au Bangladesh © AFP/Archives MUNIR UZ ZAMAN
Paris (AFP) – A l’heure où des scientifiques estiment que l’humanité a tellement transformé la planète que cela justifie l’entrée dans une époque géologique portant son nom, une autre question se pose: y a-t-il encore un endroit vierge de sa présence ?
Gaz à effet de serre en hausse, micro-plastiques omniprésents, « polluants éternels », disparition d’espèces animales, des millions de téléphones mobiles au rebut: autant de preuves que le monde est entré dans l’Anthropocène, l’époque des humains, au milieu du XXe siècle.
Jan Zalasiewicz, géologue britannique qui a dirigé le groupe de travail sur l’Anthropocène ... « Difficile de trouver un endroit plus reculé » que le glacier de Pine Island en Antarctique, dit-il ensuite à l’AFP. Pourtant, en le forant en profondeur il y a quelques années, on y a trouvé des traces de plutonium: des retombées radioactives de tests nucléaires tenus à des milliers de kilomètres de là en 1945.
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choix du lieu portant le « clou d’or » (‘golden spike »), le marqueur de référence d’une époque géologique
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Les humains représentent aujourd’hui 34% de la biomasse (masse totale) de tous les mammifères terrestres, et leurs animaux d’élevage 62%, selon une estimation datant de 2018. Ce qui laisse seulement 4% d’animaux sauvages dans le vivant des terres émergées. ... la masse de tous les objets fabriqués par les humains dépasse celle de tout le vivant sur Terre: des objets dits « techno-fossiles ».
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les PFAS, développés pour les poêles anti-adhérentes et baptisés « polluants éternels », qui colonisent le globe
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La Terre a connu, entre le lundi 3 et le jeudi 6 juillet 2023, ses journées les plus chaudes jamais enregistrées par les météorologues. Si la température moyenne du globe inquiétait déjà en début de semaine lorsqu’elle avait atteint 17,01 °C, elle a battu tous les records quatre jours après avec 17,23 °C. Mais à quoi sont dues ces hausses qui n’en finissent plus ? Serge Zaka, agroclimatologue, nous aide à y voir plus clair.
Photo Un garçon s'arrose pendant une vague de chaleur à Chennai, au mois de mai 2023 en Inde. | EPA/MAXPPP
Quatre fois. En une semaine, du lundi 3 au jeudi 6 juillet 2023, le record de température moyenne sur notre planète a été battu à quatre reprises. La barre des 17,01 °C atteinte lundi n’était qu’un avant-goût puisque depuis un nouveau record a été battu : 17,18 °C mardi, et mercredi et 17,23 °C le jeudi 6 juillet. Une augmentation impressionnante qui interpelle fortement la communauté scientifique, d’autant que les conséquences sont pour le moment imprévisibles. Les causes sont en revanche, elles, très bien connues comme nous l’explique l’agroclimatologue Serge Zaka.
Comment s’expliquent ces tristes records ?
Tout d’abord, on a un contexte de fond celui du réchauffement de la planète, qui même sans autres facteurs, fait qu’on a tendance à battre des records régulièrement.
Vient ensuite s’ajouter le phénomène météorologique El Niño. C’est inquiétant car il vient juste de commencer. Autrement dit, on a de très fortes probabilités de battre des records de températures planétaires au moins jusqu’au printemps prochain.
...
possible début d’emballement
... Il y a une dizaine de points de non-retour qu’il ne faut pas dépasser car il pourrait emballer le changement climatique. Il est possible qu’on en atteigne certains cette année, mais on ne peut rien valider sans des études rétrospectives.
Nous sommes de plus en plus à alerter sur ces hausses de températures mais de moins en moins à se prononcer sur les conséquences. On est tellement loin qu’on est dans l’inconnu. La science n’ayant pas encore observé ce type de phénomène sur la planète, c’est très difficile de prédire ce qu’il va se passer. On est dans l’inconnu et le questionnement le plus total.
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Ce vendredi 7 juillet 2023, le groupe parlementaire de la France Insoumise - NUPES organisent des tables rondes autour des révoltes urbaines.
Introduction par Mathilde PANOT, présidente du groupe LFI-NUPES, et Aurélie TROUVÉ, députée de Seine-Saint-Denis.
Audition n°1 - 12h - Regards et expériences d'acteurs des quartiers populaires : les raisons des révoltes avec :
- Wiam BERHOUMA, professeure, militante de quartier et élue de Noisy le Sec
- Mahmadou DIALLO, responsable de l'asso Z'yva (Nanterre)
- Jeanne DEMOULIN, maîtresse de conférences à l'université de Nanterre en sciences de l'éducation
- Almamy KANOUTÉ, consultant et intervenant en cohésion sociale
- Inès SEDIKKI, responsable fondatrice de l'Association Ghett'Up
Audition n°2 - 13h - Répressions policières et judiciaires : comment ont elles alimenté la colère ? Quelles perspectives ? Quelles répercussions des peines prononcées ? Avec :
- Camille VANNIER pour le Syndicat des Avocats de France (SAF)
- Albertine MUNOZ et un responsable national du Syndicat de la Magistrature (SM)
- Patrick BAUDOUIN, Président de la Ligue des Droits de l'Homme France (LDH)
- Serena YAHMI, maire adjointe à la tranquillité public de Noisy le sec
- Norredine IZRASNI, militant des quartiers populaires (Nanterre)
Environnement - Mis à jour le jeudi 6 juillet 2023 à 21:07
Le projet contesté d'exploitation du gaz de couche en Moselle a été retoqué par le ministère de la Transition écologique. Les associations écologistes jubilent tandis que la Française de l'énergie, à l'origine des forages, saisit la justice administrative.
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Photo Un site d'extraction de gaz du houille, à Lachambre en Moselle © Maxppp - Thierry SANCHIS
"On est très content de cette décision." Annaëlle Lantonnois, membre de l'APEL57 voit plusieurs années de mobilisation récompensées. Le ministère de la Transition écologique refuse à la Française de l'énergie la possibilité d'exploiter le gaz de couche (ou gaz de houille) dans le sous-sol du bassin minier
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Gisement d'hydrogène
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Son directeur général, Antoine Forcinal ... En mai dernier, la société gazière révélait avoir également découvert une importante réserve d'hydrogène naturel dans la même zone de Moselle-Est, un autre permis d'exploitation distinct a été déposé. "Ce sont les mêmes éléments langages et cela soulève les mêmes questions" s'inquiète Annaëlle Lantonnois, de l'APEL57.
Connu / https://twitter.com/GreenVoice_ong/status/1678337566062280706
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GreenVoice ✊📢🌍 @GreenVoice_ong · 14h
Un projet contesté d'extraction de gaz non conventionnel en @MoselleCD57 a été annulé par le MTE. "Ce projet devait s'étendre sur 191 km2 avec jusqu'à 400 puits de forage."
Bravo aux assos mobilisées ! #Apel57 @AnvCop21 @amisdelaterre @FNEasso
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Suivez en direct le colloque organisé par les députés Éric Coquerel et Sébastien Delogu, "Violences meurtrières dans les quartiers populaires".
22 personnes, dont des mineurs, ont été assassinées à Marseille depuis janvier 2023.
Cette explosion de violences s’inscrit dans un contexte d’aggravation de la précarité et des inégalités dans l’accès aux droits et aux services publics ; et une conséquence de l’abandon des pouvoirs publics dans certains quartiers de la ville. Discriminations dans l’accès aux études et à l’emploi, discriminations dans l’accès au logement digne,…
C’est aussi un contexte lié à la circulation des armes à feu, au trafic de stupéfiants et à d’autres activités délinquantes. Toutes les problématiques que connaissent les quartiers populaires de France se croisent dans les multiples facteurs de cette explosion de violence. L’on ne peut plus parler de règlements de compte à Marseille lorsqu’il s’agit d’exécutions ayant pour but de terroriser la population, s’inscrivant dans une guerre de territoires.
Autre manifestation de violences qui sévit dans certains quartiers : les rixes. De jeunes gens sont mis à mort pour un regard, une parole, pour des propos sur les réseaux sociaux… Ces derniers sont même les plateformes sur lesquelles des groupes de jeunes « glorifient » leurs assassinats après avoir les avoir filmés.
Mardi dernier, la France découvrait la vidéo du meurtre de Nahel, un adolescent de 17 ans, tué par un policier à Nanterre. Son nom figure désormais dans la longue liste des victimes de violences institutionnelles.
Depuis de nombreuses années, les pouvoirs publics et les élus sont interpelés par des familles endeuillées qui demandent justice et paix, mais surtout « Plus jamais ça ». Quelles réponses politiques concrètes et systémiques apporter à ces escalades dans la violence ? Quels outils de prévention mettre en place ?
Cette conférence a pour but de donner une place centrale à la parole de collectifs de familles de victimes et d’acteurs associatifs, qui font un travail de terrain depuis de nombreuses années ; en plus d’échanger sur des solutions politiques concrètes à mettre en oeuvre.
Introduction par Sébastien Delogu, député des Bouches-du-Rhône
Table-ronde 1 : Rixes et violences entre quartier, animée par Rachel Keke, députée du Val-de-Marne, avec :
- Aoua et Magloire DIABLEY, présidents de l'association HDJ
- Armel MOMBOULI, président de l'association Vox Populi ++
- Sophia LAMRI, coordinatrice médiatrice Prévention Violences 93
- Adama CAMARA, président de l'association SADA, réalisateur de la série-documentaire "RIXES"
Table-ronde 2 : Violences dans des contextes de trafics, animée par Carlos Martens Bilongo, député du Val d'Oise, avec :
- Karima MEZIENE, Laëtitia LINON et Aïcha BOUNOUAR, collectif des familles de victimes de Marseille
- Aziza BERKOUKI, collectif "Ensemble pour dire stop"
- Mohamed BENSAADA, membre du Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille
Table-ronde 3 : Violences institutionnelles, animée par Danielle Simonnet, députée de Paris, avec :
- Mohamed GNABALY, maire de L'Île-Saint-Denis
- Fatia ALCABELARD et Christophe SINNAN, comité Jistis pou Klodo
- Sonia CHAOUCHE, comité Justice pour Adama
- Amanda CHACHOUA, collectif Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan
- Feroudja BENDJEGHOUL, médiatrice en Seine-Saint-Denis
Conclusion par Éric Coquerel, député de Seine-Saint-Denis
Ndlr : >1:23:28 terminer ACT
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C'est quoi le projet Lyon-Turin ?
Soutenu par l'Union européenne, le projet prévoit de construire un tunnel de 57,5 km traversant les Alpes entre Saint-Jean-de-Maurienne et Suse, soit 45 km creusés en France et 12,5 km en Italie, pour un coût évalué à plus de 26 milliards d'euros. Au total, le nouveau tunnel s'étendrait sur 162 km de galeries.
Daniel partage sa connaissance de ce projet pharaonique et anti-écologique.
Pour aller plus loin :
- Lyon-Turin : le préfet avait surtout peur de la manifestation de la vérité
https://www.youtube.com/watch?v=9JOdo3NjYM0&t=0s - Commission d'enquête populaire parlementaire Lyon-Turin
https://www.youtube.com/watch?v=EsKc4Fv4WOg&t=0s - Lyon-Turin : l'imposture du plus gros chantier ferroviaire d'Europe
https://www.youtube.com/watch?v=-KO0XHJZuHs&t=0s - Lyon-Turin : un projet inutile et coûteux – Daniel Ibanez
https://www.youtube.com/watch?v=P5yUp9MgHy0&t=0s