Débattons !
Grand débat : "L'Etat impose son langage"
Le "grand débat" ? C'est mal parti. Selon le philosophe Philippe-Joseph Salazar, la difficulté de débattre est une spécificité française. Ce pays doué d'éloquence politique durant des siècles est malade d'une langue technicienne et managériale des élites.
Emmanuel Lemieuxle 20/01/2019
Philippe-Joseph Salazar, philosophe, publiera en mars "Grand Oral, petit traité de prise de parole en public".
Philippe-Joseph Salazar : "L'Etat impose son langage"
Le “grand débat” ? C'est mal parti. Selon le philosophe Philippe-Joseph Salazar, la difficulté de débattre est une spécificité française. Ce pays doué d'éloquence politique durant des siècles est malade d'une langue technicienne et managériale des élites.
Emmanuel Lemieuxle 20/01/2019
Institutions
Face à Macron, les sénateurs de l’opposition se posent en "gilets jaunes des institutions"
Dans sa lettre aux Français en vue du grand débat national, Emmanuel Macron a évoqué la possibilité de transformer le Sénat, alors que les gilets jaunes ont déjà proposé sa suppression dans leurs revendications. De quoi sérieusement irriter les sénateurs de droite comme de gauche…
Célia Cuordifedele 18/01/2019
Ludovic MARIN / AFP
Débattons !
Quand Macron découvre la fracture sociale
Natacha Polonyle 17/01/2019
Sébastien Lecornu et Emmanuelle Wargon sont chargés d'animer le grand débat.
VIDEO
Grand débat : quand les ministres Lecornu et Wargon se frottent aux gilets jaunes
Pour chapeauter le grand débat lancé par Emmanuel Macron ce mardi 15 janvier, deux membres du gouvernement ont été nommés : Sébastien Lecornu et Emmanuelle Wargon. Lesquels savent déjà, d'expérience, que la confrontation sur le terrain avec des citoyens "gilets jaunes" peut s'avérer acrobatique…
Chloé Ripertle 15/01/2019
Emmanuel Macron s'est décidé à inscrire le sujet de l'immigration au menu du grand débat.
Oui mais non mais oui
Grand débat : mais à quoi joue Macron avec l’immigration ?
En agitant l'idée de quotas d'immigrés, proposition de François Fillon en 2017, Emmanuel Macron réintroduit en fanfare dans son "grand débat" la question de l'immigration qui avait d'abord été abandonnée… Un calcul politique.
Louis Hausalterle 14/01/2019
Débattons !
Propositions pour un grand débat sans enfumage
A l'heure des réseaux sociaux et des techniques de sondages, l'organisation du grand débat sans intervention du pouvoir semble possible....
Marc54le 13/01/2019
Des zadistes à Kolbsheim.
Reportage
En Alsace, la démocratie vivante
La démocratie locale, ils connaissent. A Kingersheim, le maire, Jo Spiegel, y travaille avec succès depuis trente ans. A Kolbsheim, habitants et zadistes, opposés à la construction d'une autoroute, ont pris de plein fouet la toute-puissance de l'Etat.
Vladimir de Gmelinele 12/01/2019
Un gilet jaune en faveur du RIC, le 5 janvier.
Grande consultation
Un débat ? Chiche ! Mais on met tout sur la table
Libre-échange, immigration, rôle de l'Etat, sécurité, école… “Marianne” apporte sa contribution à la grande consultation nationale.
Natacha Polonyle 11/01/2019
Débattons !
"A bas la populace"
La démocratie représentative est en crise. On ne la sauvera pas en proclamant qu'elle est la seule forme de démocratie acceptable, pour mieux nier ses dévoiements.
Natacha Polonyle 10/01/2019
Chantal Jouanno a annoncé le 8 janvier renoncer à piloter le grand débat national.
Même pas mal
"D'autres savent aussi le faire" : après le départ de Jouanno, le gouvernement rame pour sauver son grand débat
Après que Chantal Jouanno a annoncé le 8 janvier renoncer à piloter le grand débat national à une semaine de son lancement, le gouvernement tente de minimiser l'importance de cet abandon.
Louis Nadaule 09/01/2019
Chantal Jouanno gagne bien sa vie à la commission nationale du débat public (CNDP).
Gilet doré
Grand débat national : son organisatrice Chantal Jouanno touchera... 14.700 euros par mois
Chantal Jouanno, l'organisatrice du grand débat censé répondre à la crise politique, touchera 14.700 euros brut par mois en 2019. Une indemnité mensuelle pas très "gilet jaune", et surtout très importante comparée aux effectifs de la commission nationale du débat public, qu'elle préside.
Étienne Girardle 07/01/2019
Benjamin Griveaux assure que la Commission nationale du débat public est "totalement indépendante".
Déminage
"Grand débat" : Griveaux tente de rassurer sur l'indépendance du dispositif
Le porte-parole du gouvernement tente de rassurer sur l'impartialité du grand débat voulu par Emmanuel Macron en réponse aux gilets jaunes, après que la Commission nationale du débat public, chargé de l'organiser, a mis en garde l'exécutif sur le respect de son indépendance.
Louis Nadaule 18/12/2018
Marianne Compte certifié @MarianneleMag 10 hil y a 10 heures
Philippe-Joseph Salazar : "L'Etat impose son langage"
4 réponses 15 Retweets 22 j'aime"
->
https://www.marianne.net/debattons/entretiens/grand-debat-l-etat-impose-son-langage
"
Le grand débat ?
Société
Grand débat : "L'Etat impose son langage"
Publié le 20/01/2019 à 13:00
Emmanuel Lemieux
Le "grand débat" ? C'est mal parti. Selon le philosophe Philippe-Joseph Salazar, la difficulté de débattre est une spécificité française. Ce pays...
"
Mathilde Panot Compte certifié @MathildePanot 17 hil y a 17 heures
.#RP31 - LES LOBBYISTES AU POUVOIR
▶️ Dans ce rapport politique de la semaine, je vous parle de l'enfumage du grand débat et de ses garants, de la politique anti-écologique de François de Rugy, des excès de fierté d’Élisabeth Borne et du scandale du glyphosate.
9:42 / 9:42
10 réponses 151 Retweets 208 j'aime
véritable campagne électorale de Macron ... grand blabla national, une journée de perdue, n'a pas pu présenter le cahier de doléances, opération d'enfumage
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connu /
https://twitter.com/JSSS08195875/status/1086417857829847041
"
JE SUS @JSSS08195875
3 hil y a 3 heures
En réponse à @LeMediaTV
https://youtu.be/cvZ51SQicIA?t=2923 …
Pour les hypocrites
0 réponse 0 Retweet 0 j'aime
"
ndlr :
- prquoi ce calage vidéo à t=2923 ? ACT une maire qui sert la soupe à macron ? (fracture numérique, permis de conduire à 17 ans !)
Source :
https://twitter.com/In_Feuerstein/status/1085494980414787585
"
Ingrid FEUERSTEIN @In_Feuerstein 16 janv.
"
ndlr :
- lire les commentaires est instructif d'un débat polémique non cadré, discussion à partir de données non dénuées de manipulations ? Voilà pourquoi la médiation commence par la QUALIFICATION DE SOURCES ET DE DONNÉES IMPARTIALES.
Politique Grand débat national
Nommés par le gouvernement et les présidents du CESE, de l’Assemblée nationale et du Sénat, les cinq « garants » devront « garantir l’indépendance » de la grande consultation lancée par le gouvernement le 15 janvier.
Temps de Lecture 3 min.
Jean-Paul Bailly, Pascal Perrineau, Nadia Bellaoui, Guy Canivet et Isabelle Falque-Pierrotin ont été désignés, jeudi 17 janvier, « garants » du grand débat national voulu par Emmanuel Macron. Outre ces cinq « garants », qui veilleront donc à l’indépendance du débat, deux membres du gouvernement, le ministre Sébastien Lecornu (collectivités territoriales) et la secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon (transition écologique), sont chargés de « faire vivre le débat et d’en suivre l’évolution ».
« C’est un exercice inédit qui doit permettre aux Français de dire ce qu’ils souhaitent. Il faut que ce soit bien organisé, avec des principes de transparence et d’impartialité », avait déclaré le premier ministre, Edouard Philippe, en début de semaine. L’exécutif, chargé de désigner deux « garants », a complété jeudi soir les trois premiers noms communiqués par les présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil économique, social et environnemental.
Jean-Paul Bailly et Isabelle Falque-Pierrotin choisis par Matignon
Ancien président de la RATP et de La Poste (entre 2002 et 2013), Jean-Claude Bailly, 72 ans, était pressenti pour être désigné par l’exécutif depuis plusieurs jours. Le deuxième choix du gouvernement s’est porté sur la conseillère d’Etat Isabelle Falque-Pierrotin, 58 ans, actuelle présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), où elle supervise notamment l’application du Réglement général de protection des données personnelles (RGPD) en France.
Entretien avec Isabelle Falque-Pierrotin : « Le but de la CNIL n’est pas la sanction tous azimuts »
Pascal Perrineau nommé par Gérard Larcher
Le politologue et spécialiste de sociologie électorale Pascal Perrineau a été choisi par le président du Sénat, Gérard Larcher. Ancien directeur du Cevipof, le centre de recherche politique de Sciences Po, Pascal Perrineau, 68 ans, s’est notamment spécialisé dans l’étude de l’extrême droite en France et en Europe.
...
M. Larcher ... « le terme de “garant” ne [lui paraissait] pas approprié ». « Nous n’avons rien à garantir mais à observer le bon déroulement de ce débat », a-t-il ajouté, citant « les conditions du débat, son déroulement, sa neutralité et sa sincérité ». « ... je ne suis pas dupe non plus, a prévenu, jeudi, M. Larcher. Nous n’avons pas été associés à la façon dont il a été imaginé ni à la façon dont il a été organisé. » Mais, ... après deux mois de crise politique et sociale, « il nous faut retrouver ce qui fait le ciment de notre nation, les valeurs qui fondent notre pacte républicain ».
L’ancien magistrat Guy Canivet désigné par Richard Ferrand
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Nadia Bellaoui, la préférence du CESE
La secrétaire générale de la Ligue de l’enseignement, Nadia Bellaoui, a été nommée par le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Patrick Bernasconi. « Agée de 43 ans, Nadia Bellaoui a, tout au long de son parcours, marqué un profond engagement dans le mouvement associatif, au service de l’intérêt général, fil conducteur de son engagement citoyen », a expliqué le président du CESE, troisième assemblée (consultative) de la République, justifiant son choix. Mme Bellaoui a été notamment « membre du Haut Conseil à la vie associative puis présidente du Mouvement associatif et administrateur de la fondation La France s’engage », ajoute-t-il.
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le chef de l’Etat avait adressé une lettre aux Français pour tenter de cadrer les enjeux de cette grande consultation.
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Au programme de l'Autre 20h, présenté par Dolores Bakèla :
▶ REPORTAGE - GILETS JAUNES : À BOURGTHEROULDE, MACRON SE PLANQUE DERRIÈRE LES CRS
Notre reporter Robin s’est rendu à Bourgtheroulde, en Normandie, à l’occasion du déplacement d’Emmanuel Macron sur place. Il y a rencontré des Gilets Jaunes, mis à l'écart et maltraités par les forces de l'ordre.
Par Robin Vollais
▶ INTERNATIONAL - À QUI PROFITE LE BREXIT ?
Par Cédric Durand
▶ ENQUÊTE - DON DU SANG : VERS UN NOUVEAU SCANDALE ?
Une enquête du Média sur un potentiel nouveau scandale sanitaire impliquant une multinationale et l’état français.
Par Yanis Mhamdi
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Un froncement de sourcil du CAC 40 et Macron retourne à la niche !
Retrouvez mon 41e Bulletin, voilà, c'est un peu plus long mais puisque ça fait longtemps, et que je fais abstinence médiatique comme d'autres font abstinence d'alcool, j'ai long à dire !
Un bon visionnage à toutes et tous, et à bientôt !
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LES BLOGS
Le grand débat national s'avère en réalité une petite opération de communication sur le dos des maires, dont certains ont déjà refusé de se prêter au jeu.
Alexis Poulin
Expert en politiques européennes, cofondateur de lemondemoderne.media
clés :
communication politique Emmanuel Macron Gilets jaunes grand débat POLITIQUE
L'invité de 8h20 : le grand entretien
Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, est l'invité du Grand Entretien de France Inter, alors qu'Emmanuel Macron lance le premier jour du débat national, dans l'Eure.
Richard Ferrand est d'abord revenu sur la question du "grand débat" organisé dès aujourd'hui par le gouvernement : "C'est d'abord une grande respiration démocratique : que les Français prennent la parole, c'est ça l'enjeu, que permettent que des questions surgissent, pas que les question des responsables publics (...) Que l'on partage les complexités."
Et pour répondre aux critiques émises par Chantal Jouanno, après la fin de mission de la Commission nationale du débat public qu'elle présidait :
"Il faut bien qu'à un moment donné, quelqu'un tienne le manche de l'organisation (...) Le comité des garants veillera à sa neutralité (...) Il ne faut pas commencer les choses avec le point qui pourrait jeter le doute."
Le grand débat permettra-t-il de revenir sur la question de l'ISF ? "Pourquoi s'accrocher à l'ISF ?" répond Richard Ferrand. "L'enjeu n'est pas de détricoter l'ensemble de ce qui a été mis en place (...) Il faut écouter ceux qui s'expriment mais aussi se souvenir que la majorité est souvent silencieuse."
Il faut arrêter d'en faire un totem (...) aussi longtemps qu'il a existé, il n'a pas servi à notre économie
Le président de l'Assemblée Nationale veut aussi "que sur un certain nombre de débat, on tire des conclusions concrètes, évaluées, débattues et mises à l'œuvre (...)", qu'il faut "se saisir des grands sujets de notre société, de ce qui fait débat (...) L'expression de la démocratie (...) n'est pas l'empilement de plusieurs minorités".
Tous les sujets peuvent être abordé (...) Dès qu'on ouvre un débat, on ne fait pas a priori le tri
Richard Ferrand croit à la vertu pédagogique de ce grand débat : "La première vertu du dialogue, c'est d'être un antidote à la violence dont on sait qu'elle ne mène nulle part (...) On entend moins l'exaspération qui monte d'un certain nombre qui dit 'y en a marre de ces manifestations de gilets jaunes' (...) Le dialogue est le garant de la paix civile."
À chaque fois qu'un pays connait des convulsions sociales douloureuses comme celles que nous avons vécu, assez rapidement la détestation des élus apparaît
"Ce sera peut être l'occasion d'expliquer le travail parlementaire, comment fonctionne notre démocratie" espère Richard Ferrand. "La perception des Français de la personnalité d'Emmanuel Macron est aux antipodes de l'Emmanuel Macron que je connais (...) il faut repartir de la manière la plus humble qui soit, avec le dialogue."
Sur le contrôle des frais de mandat des députés de LREM
Sur l'enquête menée par la cellule investigation de Radio France sur les frais de mandat de Anne-Christine Lang, députée LREM, accusée de détournement de son enveloppe parlementaire à des fins personnelles : Richard Ferrand évoque "des fait déroulés sous la précédente législature."
Cette députée va rembourser ce qui a fait l'objet, selon elle de négligence, et elle s'entretiendra avec la déontologue de l'Assemblée
"100 % des parlementaires seront contrôlés pendant cette mandature sur l'usage des frais de mandat" ajoute le président de l'Assemblée, qui évoque des contrôles lancés "dès le 30 janvier" et s'interroge aussi sur ce travail d'investigation :
Cette enquête (...) constitue la traduction d'un désir de transparence, mais aussi une contribution aux dénigrements des parlementaires sur la nécessité desquels je m'interroge
Légende du visuel principal: Richard Ferrand © AFP / Thomas SAMSON / AFP
Les invités
Richard Ferrand
Président de l'Assemblée Nationale
L'équipe
Nicolas Demorand Journaliste
Léa Salamé Journaliste
Mots-clés : Info Richard Ferrand La République en marche ! Gilets jaunes Politique Emmanuel Macron Chantal Jouanno débat
Transcription :
.... l'indépendance et la neutralité sera totale ... cinq garants ... les cahiers avec déjà 3200 contributions ... tenir le manche de l'organisation concrète ... c'est le comité des garants qui tiendra indépendance et neutralité. Chacun pourra conduire le débat qui lui convient ... la confiance ne se décrète pas ... saisi de la question des garants hier soir ... doute / parler de tout mais pas l'isf, on n'y reviendra pas. mais il n'y a pas de sujet tabou ... 100 00 fr manifestent mais la majorité est silencieuse 21 millions d'électeurs (au 2è tour fait remarquer Lea Salamé. ... ne sait pas encore comment sera coclu ledébat sic ... démocratie expression d'une majorité ... 80 km/h par décret ... le débat pour mieux expliquer ... letri, on e fera collectivement et en toute transparence (sic) ... crise de la démocratie représentative ... yen a marre de ces gilets jaunes ... le dialogue garant de la paix civile ... démocratie participative ... pas de conclusions hâtives ... dépasser les clichés ... expliquer le travail parlementaire ... sursaut civique ...
Q : Stéphane /ISF réd fiscale /pme innovantes supprimé car accompagnait l'ISF donc contrevérité /mise au rebut du rapport Borloo Rép : intéressant ... déni /th du ruissellement ...
Claire : retraitée a voté Macron vit bien /LREM n'a pas réussi à contacter l'antenne locale !
ndlr :
- la duplicité est audible (garants pas encore choisis, dépouillements pas annoncés, etc) :-( impossible qu'il n'en ait pas conscience.
- le but est clair : diluer les revendications de Gj dans celles de TOUS LES FRANÇAIS = GRANDE MANIPULATION POLITIQUE d'instrumentalisation d'un débat public !
la_république_en_marche-LREM
...en compagnie des maires de Berthouville, du Bec Hellouin, de Malleville sur le Bec, de Bosrobert et de mon ami Rémi Morainville, maire de Saint-Denis-des-Monts. Pour faire court, nous avons été scotchés, bluffés par un homme d’exception qui avait préparé cette rencontre et qui connaît ses dossiers sur le bout des doigts.
...
je sais que beaucoup d’entre vous n’aiment pas ce Président souvent arrogant. Ce sentiment, je le partage d’ailleurs très largement, surtout quand on est aussi brillant. J’ai voté Macron au 1er et au 2e tour de la Présidentielle, malgré qu’il ne représente pas mes idées. Comme beaucoup d’entre vous, j’ai voté par défaut pour nous éviter le pire. Hier soir, je crois que nous n’avons pas fait d’erreur collective en faisant le choix de ce Président. Pour autant, comme beaucoup de Français, je pense que le pouvoir actuel commet trois erreurs et doit changer de politique !
La 1ère, c’est de croire à une conduite jupitérienne du pouvoir. A l’heure des réseaux sociaux et de Wikipédia, le niveau d’information et de connaissances a considérablement augmenté dans la population. La médiation que représentaient les partis, les médias, les syndicats s’est dissoute. ... La 5e République ne survivra pas longtemps à l’hallali des réseaux sociaux et des infox.
La 2e, c’est de croire que l’économie est le fait de l’entrepreneur « génial » ... nous avons changé d’époque : l’informatique et le numérique, le renchérissement et la raréfaction des ressources naturelles sous la double contrainte climatique et démographique ont bouleversé la donne. Le Président, par sa rhétorique permanente sur les 1ers cordées, oublie que la demande reste le moteur de la croissance.
...
La 3e, c’est de croire que la croissance passe par les baisses des charges sur les bas salaires. Si je partage le diagnostic du Président sur les carences en qualification d’une grande partie de nos jeunes sortis sans aucun diplôme du système scolaire, les bas salaires se sont imposés tendanciellement aux plus qualifiés d’entre eux.
...
->
"
Pour en arriver là... c'était bien la peine de voter MACRON !
Quel gâchis.
Ceci dit, je me félicite que nous partagions bien des points que vous évoquez ici et qui figurent dans le programme L'AVENIR EN COMMUN de La France Insoumise.
Aujourd'hui, opérer la JONCTION Gilets Jaunes - Gilets Verts a du sens pour inventer une constitution adaptée à l'anthropocène. Et cela, Mr notre cher président si brillant en effet, ne le fera pas, nous en sommes sûr.
Alors, soyons IMMENSÉMENT NOMBREUX... pour qu'il n'ait plus le choix.
"
accepté ? VÉrif ACT
La France insoumise Compte certifié @FranceInsoumise
« Le grand débat national et la #LettreAuxFrancais, c'est "dites nous ce dont vous avez besoin et on va vous expliquer comment vous allez vous en passer". Macron s'accroche à sa politique inefficace et n'admet pas qu'elle soit remise en cause » @mbompard
Arezki atsada
1:46 / 1:46
15:40 - 14 janv. 2019
86 Retweets 122 J'aime JM Hème Odile Agrafeil Céphas Talingano Mat Alo Lucas 6livier Manu José ACEITUNO Ts0 FannyB
14 réponses 86 Retweets 122 j'aime
C dans l'air Grand débat : une lettre et beaucoup de questions
diffusé le lun. 14.01.19 à 17h50 magazines d'actu - 64 min - tous publics
Un peu plus de 14 000 signes et beaucoup de points d'interrogation. Au lendemain d'un neuvième samedi de manifestations des Gilets jaunes marqué par un regain de mobilisation, le président de la République a adressé aux Français une lettre ouverte. Longue de cinq pages, cette missive est la rampe de lancement du grand débat national qui débutera demain et se déroulera jusqu’au 15 mars prochain dans l’ensemble du pays. Objectif : répondre à la crise des Gilets jaunes et « transformer les colères en solutions ». Quelles sont les grandes lignes ? Après avoir commencé cette lettre par une ode à la France, nation « fraternelle » et « égalitaire », Emmanuel Macron s’étend longuement sur les quatre grands thèmes du débat, posant toute une série de questions aux Français. Trente-quatre, précisément, qui touchent aussi bien aux impôts qu'à l'immigration, aux services publics qu'à la démocratie participative, à la transition écologique qu’à l’organisation de l’Etat et à la citoyenneté... Des questions « qui me semblent au cœur de nos interrogations », écrit le chef de l'Etat avant d’assurer : « pour moi, il n'y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d'accord sur tout, c'est normal, c'est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n'a pas peur de parler, d'échanger, de débattre ». Une ligne rouge est néanmoins tracée. Le président est très clair : « nous ne reviendrons pas sur les mesures prises (…) afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage ». Promise lors de son allocution de fin d'année, cette lettre aux Français d’Emmanuel Macron n'a pas manqué de faire réagir depuis dimanche soir. Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste a déploré que l'on interdise « de parler par exemple de l'ISF » et propose un référendum sur son rétablissement. Du côté de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon parle d'« une grande diversion », tout en fustigeant « le coup du grand débat » d'Emmanuel Macron. « Tout ceci est fait pour gagner du temps », estime la porte-parole LR Laurence Saillet. Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, qualifie lui ce débat de « foutaise intégrale ». Quant à Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement National et député du Nord, il rejette autant la lettre d'Emmanuel Macron aux Français que le grand débat national, « un baratin hypocrite ». Marine Le Pen, la présidente du RN, a lancé sa liste, hier, pour les élections européennes de mai prochain. L'occasion, selon la présidente du RN, de dénouer « la crise politique née de l'aveuglement de l'intransigeance, du mépris de classe, de la spoliation fiscale et de la déconnexion humaine d'un président ». Invités : - Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de « Paris Match » - Raphaëlle Bacqué, grand reporter au « Monde » - Jean Garrigues, historien, spécialiste de la vie politique - Brice Teinturier, directeur délégué de l’institut de sondages IPSOS
...
rappeler que Macron a déjà fait deux fois le coup du grand débat. Une fois à propos de l’Outre-Mer, une seconde à propos de l’Europe. De tout cela il n’est rien sorti de concret. Même pas des souvenirs. Et pour ce qui concerne l’Europe, on peut dire que personne ne s’est rendu compte que l’événement avait lieu ! Il y a une différence de taille pourtant. Car ce nouveau « grand débat » est présenté comme la réponse à la situation d’insurrection citoyenne. Et cela au moment-même où elle vient de faire une démonstration de force remarquée ce samedi. La seule question qui vaille, c’est de savoir si elle répond si peu que ce soit à l’état d’esprit du moment. Je crois le contraire. Le décalage se ressent quasi physiquement. Le ton, l’abord des thèmes, tout sent à plein nez la technocratie, et l’arrogance intellectuelle. Et en même temps, on voit crument le manque d’empathie pour le peuple en action. Pourtant ceux-là en 10 semaines, 10 morts et 1700 blessés ont fait basculer le néo-libéralisme triomphant dans la détestation universelle. Les stratèges de l’Élysée ne semblent pas comprendre que le slogan de toutes les manifestation est « Macron démission ». C’est cela qui fédère l’expression commune. C’est une sérieuse indication sur le fait que les questions sociales sont devenues une question désormais politique dans le pays. Ce qui ne se règle pas avec l’organisation de causeries. La vague de l’histoire passe. Quelqu’un le dit à Macron ?
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