Des environnementalistes fulminent contre l'entrée en vigueur imminente de la loi sur les hydrocarbures ainsi que contre le ministre des Ressources naturelles, Pierre Moreau, qui conserve un pouvoir discrétionnaire l'autorisant à approuver certains projets d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures en milieu hydrique.
Un texte de Marie-Josée Paquette-Comeau en collaboration avec Laurence Gallant
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Le gouvernement a procédé vendredi à l'édiction des quatre règlements relatifs aux hydrocarbures. Cette nouvelle mouture interdit dorénavant les activités d'exploration, de production et de stockage d'hydrocarbures dans les milieux hydriques et dans un rayon d'un kilomètre autour de ceux-ci.
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L’annonce fait grincer des dents le cofondateur de Non à une marée noire dans le Saint-Laurent, Martin Poirier, qui considère le 17 août comme "date funeste pour les Québécois"puisqu’elle confirme l’entrée en vigueur imminente de la Loi sur les hydrocarbures, loi décriée par les groupes environnementalistes.
Pour Martin Poirier, cette annonce indique que l’industrie pétrolière pourra bientôt, explorer et exploiter le pétrole près des bâtiments tels que les hôpitaux et les écoles en plus des cours d’eau et des parcs nationaux.
De plus, en conservant le droit d’autoriser des activités à l'intérieur ou à moins d'un kilomètre d'un milieu hydrique, le ministre Moreau garde la porte ouverte à l’industrie pétrolière pour exploiter nos cours d'eau, selon M. Poirier.
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ndlr :
des propos rapportés de manipulation politique par le gouvernement fédéral du canada ou de la province du québec ?
RÉP. donnée /
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1118734/quebec-ferme-porte-hydrocarbures-milieu-hydrique
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Selon le gouvernement québécois, ces mesures sont parmi « les plus strictes au monde » et répondent aux préoccupations de la population, des collectivités locales, et des organisations et entreprises.
Cette annonce survient près de deux semaines après que le quotidien Le Devoir eut révélé que le gouvernement avait bel et bien ouvert la porte à l'exploration et à la production en milieu hydrique, puisqu'il avait adopté un règlement spécifique encadrant ces activités.
Le ministre Moreau s'était bien défendu d'avoir induit la population en erreur.
« Il n'y aura pas de forages dans les lacs et les rivières. Les seules activités qui seront possibles, au-dessus des cours d'eau, ce seront des relevés aériens ou des sondes », avait-il dit en entrevue au Devoir.
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Manipulation confirmée, rôle de la presse prépondérant
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accompagner les opposants /#zadPARTOUT ?!
ACT
Réchauffement climatique : et si les océans trouvaient d'eux-même une solution ?
3 minutes
Direction les marais de la baie de Fundy, sur la côte Atlantique du Canada.
Le phare de Gannet Rock surgit de sa petite île au milieu de la baie de Fundy, juste à côté de Grand Manan, au Nouveau-Brunswick, au Canada. Il est resté en poste jusqu'en 1996.
Le phare de Gannet Rock surgit de sa petite île au milieu de la baie de Fundy, juste à côté de Grand Manan, au Nouveau-Brunswick, au Canada. Il est resté en poste jusqu'en 1996. © Getty
La baie de Fundy, au Sud-Est du Nouveau-Brunswick, pourrait bientôt devenir célèbre pour bien plus que ses kilomètres de plage orange et ses marrées les plus fortes du monde.
En effet, selon un rapport des Nations-Unies de 2009, la moitié des émissions annuelles de carbone générées par le transport dans le monde pourrait être conservé par les écosystèmes marins tels que les mangroves ou les prairies sous-marines.
Imaginez un peu ce que pourrait gagner un pays s'il disposait de surfaces suffisamment grandes pour développer ces puits de carbone naturels ...
Un reportage signé Elisa Serret pour "Radio Canada"
"Ma planète chauffe" est une série proposée par les radios francophones publiques.
Mots-clés :
environnement écologie
Publication date:
août 2018
Author:
Alan Finlay
Publisher:
APC
The purpose of this review was to look back over the past decade of country reports published in Global Information Society Watch (GISWatch) and attempt to identify trends in civil society perspectives on what needed to be done to create a people-centred information society. The period for analysis was, more accurately, just over a decade: 2007-2017, during which a GISWatch report was produced each year – a total of 11 reports. Over this period, 510 country reports covering 97 countries were published, a substantial record of civil society activism on information and communications technology (ICT) and internet rights. Over 1,900 advocacy recommendations – what were called “action steps” – were proposed by authors.
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This review is a starting point for action – and we hope that activists can use it as a tool for build- ing future strategies. It can be read in conjunction with a similar review on the issue of internet rights and democratisation conducted in 2011 by APC. While it can shed light on gaps in advocacy approaches when addressing new advocacy frontiers, it also suggests that there are advocacy needs from the past that may require renewed attention.
This work was carried out with the aid of a grant from the International Development Research Centre, Ottawa, Canada. The views expressed herein do not necessarily represent those of IDRC or its Board of Governors.
Connu par
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Sujet: [echanges] Fwd: GISWatch Action Steps: A decade of civil society
advocacy in the information society
Date : Tue, 7 Aug 2018 10:05:23 +0200
De : Frédéric Sultan fredericsultan@gmail.com
Répondre à : Frédéric Sultan fredericsultan@gmail.com
Pour : adherents vecam vecam-adherents@vecam.org,
echanges@bienscommuns.org
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Quand une mine de charbon géante engloutit un village en Allemagne, quand des Amérindiens sont chassés de leurs terres par un oléoduc, quand les compagnies pétrolières s’attaquent à l’Arctique, quand des millions de tonnes de CO2 supplémentaires s’apprêtent à être répandues dans l’atmosphère, c’est un peu, et bien malgré nous, grâce à notre argent. Voici douze projets méga-polluants dans lesquels l’Etat investit une partie de notre épargne et de nos cotisations retraites. Pour que la finance soit au service de « l’action climat », comme le souhaite Emmanuel Macron, il y a encore du travail !
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une première décision raisonnable serait de ne plus financer de nouveaux projets pour extraire du charbon, du pétrole et du gaz, ces sources fossiles qui sont de loin les premières sources de gaz à effet de serre. Une analyse effectuée par l’Observatoire des multinationales et l’ONG 350 France (lire notre article présentant cette étude) montre qu’en réalité, l’argent des Français continue aujourd’hui de financer des nouveaux projets d’énergies fossiles partout dans le monde. Ces projets sont incompatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris, car ils contribuent à ouvrir de nouveaux territoires à l’industrie pétrolière et gazière, comme l’Arctique ou les gisements pétroliers au large du Brésil.
- L’exploitation pétrolière dans l’Arctique norvégien
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