Tribune
La relation qui existe entre le patient et le système de soin est basée sur la confiance, valeur fondamentale assurée par le serment d’Hippocrate. Or, un nouvel acteur a fait son entrée : le fameux *data scientist, le scientifique de la donnée. Il est capable de prouesses prédictives et de classifications jusqu’ici hors de portée.
Une plateforme d’exploitation des données de santé
Si la France est engagée depuis une dizaine d’années dans un challenge de taille : la constitution de bases de données médicales, cela est dû à l’intelligence artificielle qui a besoin d’agréger un volume important de données générées localement pour leur donner un sens à une autre échelle, européenne notamment.
Le Président de la République a indiqué que la santé serait un des secteurs prioritaires pour le développement de l’intelligence artificielle. Il a annoncé une action majeure : la création d’un "Health Data Hub" qui devrait voir le jour fin novembre. Ce dernier se pose en futur guichet unique d’accès à l’ensemble des données de santé issues de la solidarité nationale et générées sur le Territoire.
Une telle plateforme qui facilite les interactions entre producteurs de données de santé, utilisateurs et citoyens, avec des conditions de sécurité élevées semble primordiale pour favoriser les innovations dans le secteur de la recherche.
Néanmoins, il existe quelques zones d’ombre sur certains acteurs, proches des GAFAM, à l’initiative de ce beau projet : le Fondateur de la start-up OWKIN qui lève régulièrement des fonds auprès de Google Venture, voire l’infrastructure retenue qui reposera sur Microsoft AZURE. Loin de vouloir remettre en cause les choix effectués, la question se pose sur les conséquences.
Et la sécurité ?
... pseudonymisation des données ... pour être Hébergeur de Données de Santé, il faut être en capacité de répliquer les données sur plusieurs data centers. Ce qui explique que des opérateurs tels que Google, Microsoft ou Amazon soient labellisés. Pourtant, la sécurité de la totalité de la chaîne est dépendante de celle des processeurs, ce qui n’est pas forcément pour nous rassurer. Les fournisseurs de données deviennent en plus tiers de confiance et centralisent un peu plus les pouvoirs chaque jour.
Une fois brisée, la confiance ne se reforme plus
... sacrifiée au nom de la rentabilité et du pouvoir
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Si la CNIL avec l’éthique des algorithmes, et l’Ordre des Médecins encouragent à placer l’éthique au cœur du projet de données de santé, pourquoi s’entêter à brader la sécurité des données de santé française ? Une fois que le gué sera passé, il ne sera plus possible de revenir en arrière, c’est maintenant qu’il faut agir : nous sommes aux urgences !
Connu / https://framapiaf.org/@rckloar/103057223910020258 -> https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?kZWB1g
Ndlr : il est gonflé de dénoncer que " la confiance est sacrifiée au nom de la rentabilité et du pouvoir" alors qu'il appartient à une majorité qui joue pleinement ce jeu là avec son idéologie ultralibérale ! => gazou https://twitter.com/JulienDelalande/status/1190108386047778818 Faire suivre à référent santé LFI ACT
INTERNET Enquête - 85 commentaires
Il suffit d’une autorisation donnée à une entreprise de la publicité en ligne pour qu’aussitôt nos données personnelles soient transmises à tous les acteurs du marché, et traversent frontières et océans. Mediapart s’est penché sur le cas de l’appli Météo-France, dans laquelle la publicité abonde, et qui alimente via sa régie plus de cinquante acteurs et Facebook.
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la Cnil rappelle aux acteurs de ce marché publicitaire que « les opérateurs doivent respecter le caractère préalable du consentement au dépôt de traceurs. Ils doivent laisser la possibilité d’accéder au service même en cas de refus de consentir. Ils doivent fournir un dispositif de retrait du consentement facile d’accès et d’usage ». Elle leur laisse encore un délai de plusieurs mois pour se mettre en conformité avec les règles du RGPD, au grand dam de la Quadrature du Net, l’association en pointe dans la lutte pour la protection des données personnelles, qui déplore un « mépris total du droit européen ».
Embarqués dans les applications, les « traceurs », « pisteurs », ou encore « SDK » (software development kit) publicitaires sont aux applis mobiles ce que les cookies sont aux sites web : des machines à récupérer des données.
La science ouverte est la diffusion sans entrave des publications et des données de la recherche. Elle s’appuie sur l’opportunité que représente la mutation numérique pour développer l’accès ouvert aux publications et -autant que possible- aux données de la recherche.
Le projet nous a permis de développer des innovations technologiques majeure en open source
Le bus sémantique : cet outils d’agrégation permet une réactualisation automatique des données pour chaque initiative (agenda, annuaire, situation géographique…) dès la source mise à jour en les transformant en web sémantique¹
GoGoCartoJs : est une application web gratuite et open source pour visualiser des données sous forme cartographique. Elle est optimisée pour de large jeux de données, et propose un système de filtres avancé. N’hésitez pas à consulter la documentation pour la réutiliser !
SemViz : SemViz est une architecture d’interfaces web sur navigateur qui permet de faciliter la conception et la réalisation de celles-ci. L’objectif est de pouvoir obtenir l’interface en déclarant uniquement les composants de visualisation et les sources de donnée sémantiques.