.#Macron
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Cette semaine dans l'Aubry qui court, je reviens sur le remaniement qui n'a franchement rien changé à la politique de droite de #Macron. Ensuite on va se parler de la présidence du Conseil de l'UE par l'Allemagne d'Angela Merkel et de son plan de relance, qui va surtout relancer l'austérité plus que l'économie. Je vais aussi vous expliquer un traité que l'on appelle Traité sur la Charte de l'Énergie, qui derrière ce titre pompeux est surtout un traité de libre échange mondial sur les énergies fossiles. Et enfin pour notre coin des lobbies, on va parler de Radio France, qui s'acoquine d'un think tank ultra libéral, bravo l'indépendance de la presse...
SOMMAIRE :
0:55 : Le remaniement vient de se passer, et si on se faisait un petit récap des dernières évolution de ce jeu de chaises musicales ?
4:56 : Petit point sur les échanges que nous avons eu en plénière du Parlement européen cette semaine avec l'arrivée d'Angela Merkel juste à côté de moi dans l'hémicycle pour la prise de fonction de l'Allemagne à la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. Et sans surprise, la politique ne change pas, austérité quand tu nous tiens...
9:17 : Le Traité sur la Charte de l'Énergie, vous n'en avez jamais entendu parler ? C'est normal, tout se tient à huit clos pour faire payer les États qui voudraient un temps soit peu de transition écologique. On vous explique tout ça
13:00 : Coin des lobbies radiophonique cette semaine. Indignée de voir que Radio France s'acoquine des plus gros libéraux en économie dans un mélange des genres pas très "indépendant". On fait le point.
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Total et deux autres groupes pétroliers veulent exploiter les importants gisements de l’Ouganda dans la région des Grands Lacs en Afrique. Le méga-projet Tilenga pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour la nature et la population, notamment dans le Parc national Murchison Falls. Signez pour demander son abandon.
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La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
- Téléchargez l’étude : L’Union européenne risque de subir des contraintes fortes sur les approvisionnements pétroliers d’ici à 2030 – Analyse prospective prudentielle (The Shift Project, 2020) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf
- La vidéoconférence de présentation de l’étude, ce jeudi 25 juin à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?PQTbaA
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L’UE risque de connaître une contraction du volume total de ses sources actuelles d’approvisionnement en pétrole pouvant aller jusqu’à 8 % entre 2019 et 2030, selon une analyse offrant un détail sans précédent https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf dans une étude publique, s’appuyant essentiellement sur les estimations des capacités futures de production mondiale de brut de l’agence d’intelligence économique norvégienne spécialisée Rystad Energy.
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l’enjeu du « pic pétrolier » constitue une raison supplémentaire forte pour entreprendre d’urgence la planification de la sortie du pétrole, sans compter pour cela sur une croissance économique mondiale qui demeure jusqu’ici proportionnelle à la consommation de pétrole.
Au regard de sa gravité, le problème du « pic pétrolier » ici posé reste pour l’heure radicalement sous-documenté et mal compris.
Contact : petrole@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
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Possible déclin de l'approvisionnement en pétrole de l'UE d'ici 2030 : Webinaire de présentation de la nouvelle étude du Shift sur le "pic pétrolier" (25 juin 2020).
La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
Intervenant : Matthieu Auzanneau, directeur du Shift et auteur du rapport.
🔸 Retrouvez le rapport complet 👉 https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?AlzlZA
👉 Lien vers le programme complet du webinaire et le support de présentation : https://theshiftproject.org/article/conference-risque-petrole-europe-25-juin-2020/
Le poids de cette vidéo a été réduit afin de limiter l’énergie nécessaire pour sa diffusion, et donc les émissions de gaz à effet de serre qui y sont liées. L’équipe du Shift met à votre disposition un court guide/tutoriel pour vous aider à faire de même !
👉 https://theshiftproject.org/guide-red...
⚠ Rappel : mieux qu’une vidéo légère : pas de vidéo du tout !
À propos du think tank The Shift Project : https://theshiftproject.org
Nous avons également raccourci cette vidéo pour les raisons précédentes. Elle est disponible dans sa totalité au lien suivant : https://www.facebook.com/TheShiftProj...
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Publié il y a 5 jours • 29 vues - 2
Channel avatarAccount avatar Les Enquêtes du Media Par lemediatv
Nouvelles révélations du Média, qui sort cette grosse enquête du journaliste indépendant Thierry Gadault, sur le pétrole de Daesh et sur une entreprise française qui leur aurait permis d'écouler leurs stocks.
"Évidemment, en 2015, la France a dû demander une enquête des services de renseignement. Forcément, ils ont dû aller voir l'entreprise Rubis pour dire : “vous avez une filiale en Turquie, qu’est ce qu’il se passe ? Les russes accusent votre port d’être un débouché de Daesh.” Mais il ne s’est rien passé.
Et à aucun moment, manifestement, les dirigeants de Rubis, ne se sont posé la question : “est-ce bien moral d’accepter ce pétrole qui vient de Syrie par camion-citerne et donc qui dépend de Daesh ?"
L'enquête intégrale : https://www.lemediatv.fr/articles/enquetes/revelations-quand-le-petrole-de-daesh-refait-surface-o1U9_7IdR9-BSSq27WTwjg
.#Révélations #Pétrole #Daesh
ConfidentialitéPublique
Publié originellement 03 juin 2020
CatégorieDivers
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : daesh ; enquête ; pétrole ; révélations ; rubis
Durée7 min 19 sec 1 Commentaire
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niquarlniquarl@peertube.social
il y a 1 jour
Il est dommage de ne pas remplir les catégories (news&politic), la licence et la langue. Cela aide parfois à trouver des vidéos sur YouTube.
TAGS énergie finance marchés financiers pétrole transition écologique
L’effondrement des prix du pétrole est souvent présenté comme une mauvaise nouvelle pour le climat. Ce n’est pourtant pas si évident. Cet effondrement illustre surtout l’incapacité des marchés financiers à supporter, et encore moins réguler, le trop plein de pétrole généré par une baisse subite de la consommation de pétrole. Or, d’un point de vue climatique, le pétrole est surabondant. Structurellement surabondant. Pourquoi ne pas se saisir de l’opportunité que constitue la baisse structurelle de la rentabilité des investissements dans les énergies fossiles pour tourner enfin la page des énergies fossiles et se diriger vers une nouvelle économie, juste et durable. Par Maxime Combes et Nicolas Haeringer.
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Le pétrole n’est pas un investissement sûr
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plusieurs facteurs déterminants. Le pétrole est, tout d’abord, au cœur d’un jeu stratégique et politique exacerbé. Pour le dire trivialement : qui détient du pétrole détient du pouvoir. Et les principaux producteurs se mènent une guerre des prix et une guerre des quantités, qui peuvent les conduire à alternativement tenter de fermer ou d’ouvrir les vannes – les leurs comme celles de leurs concurrents. Le prix du baril n’est donc pas corrélé à la quantité de barils contenus dans les réserves exploitées mais à un jeu d’anticipations complexes mêlant de très nombreuses variables.
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Fermer les vannes financières
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Or pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, nous devons organiser la sénescence de l’industrie pétrolière : planifier sa disparition progressive (quoique, compte tenu de l’urgence, de moins en moins progressive et lente). Comme la valeur boursière des entreprises du secteur est directement corrélée à la taille des gisements exploités (ou en passe de l’être), toute politique climatique ambitieuse signifie donc que cette valorisation tendra inexorablement vers zéro, générant au passage, si cette tendance n’est pas anticipée et contrôlée, un krach boursier conséquent. Les marchés et les acteurs financiers ne sont donc pas qualifiés pour organiser cette sénescence de l’industrie pétrolière.
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Le pétrole est à son juste prix, laissons le à sa juste place : dans le sol
Au fond, le pétrole de papier est aujourd’hui échangé au plus près de ce qui devrait être son prix réel si l’on tenait compte l’impératif climatique : zéro euro.
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Bibliographie :
À propos des investissements, des subventions et financements accordés à l’industrie fossile :
- Le rapport annuel Banking on climate change https://www.ran.org/wp-content/uploads/2019/03/Banking_on_Climate_Change_2019_vFINAL1.pdf
- le rapport de l’International institute for sustainable development paru en 2019 – https://www.iisd.org/library/fossil-fuel-clean-energy-subsidy-swap
le rapport du FMI, How large are fossil fuel subsidies – https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2016/12/31/How-Large-Are-Global-Energy-Subsidies-42940
Sur le désinvestissement :
- Bill McKibben, “Money is the oxygen on which the fire of global warming burns” – https://www.newyorker.com/news/daily-comment/money-is-the-oxygen-on-which-the-fire-of-global-warming-burns
Sur le budget carbone :
- Le rapport d’Oil change international, Sky’s limit, paru en 2016 – http://priceofoil.org/2016/09/22/the-skys-limit-report/
La frénésie médiatique entourant la baisse record des prix du pétrole et de la demande de combustibles fossiles due aux mesures de confinement masque le fait qu’un autre secteur est lui en plein essor : celui de la pétrochimie.
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À en croire le PDG de l’Association Canadienne de l’Industrie de la Chimie (ACIC) – qui fait pression sur les gouvernements au nom des entreprises pétrochimiques et plastiques – « la demande en emballages plastiques n’a jamais été aussi forte ». C’est particulièrement le cas dans de nombreux supermarchés « où on trouve désormais du plastique sur des produits qui n’avaient auparavant jamais été emballés ».
Alors oui, en ce moment, le plastique à usage unique et le suremballage sont en augmentation. Mais est-ce pour autant le signe d’un retour en grâce pour le plastique? Je n’en suis pas si sûre.
Laurent Horvath @2000Watts_Org · 20h
La crise sanitaire mondiale se double d’une crise pétrolière qui touche le Texas de plein fouet
Excellent reportage de la #RTS #ToutUnMonde. A écouter
https://rts.ch/play/radio/tout-un-monde/audio/la-crise-sanitaire-mondiale-se-double-dune-crise-petroliere-qui-touche-le-texas-de-plein-fouet?id=11316999
.#Pétrole #Texas #schiste #USA #coronavirus
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Dans un rapport publié ce mercredi, les Amis de la Terre France et Reclaim Finance mettent à l’index la place financière parisienne, qui investit toujours massivement dans le pétrole et le gaz de schiste nord-américains. Alors que le cours du pétrole est au plus bas et le climat au plus mal, cette stratégie relève d’un « pari » très risqué.
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intitulé « La Place financière de Paris au fond du puits : le pari perdant des banques et investisseurs français sur le pétrole et gaz de schiste ». Les deux ONG appellent à l’arrêt des soutiens financiers publics et privés à ce secteur.
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D’après le rapport « La Place financière de Paris au fond du puits », les quatre principales banques françaises, Société générale (10,9Milliars$), Crédit agricole (6 Milliars$), BNP Paribas (3,6Milliars$) et le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne (BPCE) (3,3Milliars$), ont financé l’industrie du schiste nord-américaine à hauteur de plus de 24 milliards de dollars depuis l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, en décembre 2015 [1] .
« L’année 2019 a même été marquée par un rebond de ces financements, avec 8,7 milliards de dollars accordés durant cette seule année », précisent les ONG. « Nous avons regardé l’ensemble de la chaîne : les banques françaises financent massivement les infrastructures dédiées aux énergies fossiles. Des puits [2], en passant par les pipelines [3], jusqu’aux terminaux d’exportation [4] », résume Lorette Philippot, chargée de campagne « finance privée » aux Amis de la Terre France.
Société générale a financé, à elle seule, le secteur du pétrole pour près de 11 milliards de dollars depuis 2016. La banque française a notamment soutenu des projets d’infrastructures de transport et d’exportation de gaz de schiste en Amérique du Nord, en accordant des financements directs à hauteur de 3,9 milliards de dollars à des projets de gazoducs et de terminaux de gaz liquéfié (GNL) aux États-Unis et au Canada. « C’est plus que toutes ses concurrentes françaises réunies », dit Lorette Philippot et, « plus inquiétant encore, ses soutiens ont augmenté chaque année depuis la COP21, atteignant 1,3 milliard de dollars » en 2019, souligne le rapport.
Les acteurs financiers français misent gros
... BPCE (4,4Milliars$), Crédit agricole (3,6Milliars$), BNP Paribas, AXA, Société générale et Rothschild & Co, qui sont les six plus gros investisseurs français dans le secteur du gaz et du pétrole de schiste.
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le gouvernement devra les contraindre à mettre un terme à leurs soutiens à ce secteur, affirme Lucie Pinson. L’État doit aussi refuser de soutenir les entreprises françaises actives dans cette industrie, en l’absence de plan de transformation de leurs activités pour sortir des énergies fossiles. »
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Lire aussi : Marre que votre argent pollue ? Changez de banque ! https://reporterre.net/Marre-que-votre-argent-pollue
Le grand soir est-il arrivé pour l’écologie ? Pour en parler, nous recevons Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie / climat, enseignant à Mines ParisTech et président du think tank The Shift Project.
Le gouvernement en avait fait sa priorité pour l’acte II du quinquennat, mais c’était avant les difficultés que nous connaissons aujourd’hui. Faut-il y voir une opportunité pour les paroles se concrétisent ? Comment amorcer une transition sans effondrement social dans ce contexte ? Comment accompagner et guider les entreprises dans ce moment stratégique ?
Pour en parler, nous recevons Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie / climat, enseignant à Mines ParisTech et président du think tank The Shift Project
Pour écouter la première partie des matins, c'est ici https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/pandemie-ce-qui-a-deja-change-4-5-la-chine-au-coeur-dun-nouvel-ordre-mondial
Sommes-nous dans une nouvelle phase de la transition énergétique ?
Il y a une transition énergétique cachée derrière cette crise dont on ne se rend pas compte qui concerne le pétrole. Avant la crise du covid, la production de pétrole dans le monde s’est arrêtée de croitre depuis maintenant un an et demi. Et le covid n’a fait qu’accélérer cette tendance là. La crise économique a fait plonger les prix du pétrole vers le bas. Et l’offre de pétrole va baisser. Jean-Marc Jancovici
"La transition énergétique qui va se faire sans qu'on s'en rende compte, c'est que l'après ne pourra pas revenir au niveau de l'avant parce qu'il n'y aura pas assez de pétrole. Donc, une partie du tourisme ne pourra pas revenir. Quoi qu'on fasse, une partie des déplacements ne pourra pas revenir quoi qu'on fasse tout comme une partie de l'économie."
Les conséquences d'une transition faite de force
On va opérer graduellement une transition de force car on a pas voulu faire celle qui était de gré. En ce moment la transition énergétique est une diminution de la consommation subie. En France comme dans beaucoup de pays européens, on voit la transition énergétique comme une évolution technologique dans un univers en croissance. On a des lois en France de « croissance verte ». En fait, la transition énergétique va passer par une privation du pétrole, du charbon et du gaz. Donc toute cette production va se contracter et l’économie va elle-même se contracter. Et la grande question est d'organiser un monde dans lequel il n’y a pas de plus en plus mais de moins en moins. Jean-Marc Jancovici
"Dans un monde qui se réchauffe de quelques degrés, disons 4 à 5 degrés d'ici à 2100, il y aurait à partir de 2070 entre 1,5 et 3 milliards d'hommes sur terre qui devraient vivre dans des conditions qui sont plus chaudes que le Sahara actuel. Et il y aurait 1 milliard de personnes qui vivraient donc dans des zones dans lesquelles, à peu près tous les jours de l'année, les conditions extérieures seraient mortelles."
Va-t-on vers un vrai changement de modèle ?
"Remplacer du nucléaire qui ne fait pas de CO2 par de l'éolien ou du photovoltaïque qui n'en font pas non plus en fonctionnement, ça ne fait rien gagner. Et comme par ailleurs, il faut dépenser plus de CO2 pour faire le panneau pour faire de la centrale nucléaire. En fait, on peut même perdre quand on remplace par du photovoltaïque. (..) Le grand paradoxe, c'est que développer du solaire et de l'éolien augmente le risque nucléaire et non pas le baisse. Ce qu’on est en train de faire est le parfait exemple d’un problème mal compris."
La chose la plus évidente pour remplacer une voiture qui consomme 6L/100km, c'est de la remplacer par une voiture qui consomme 2L/100Km. Il y a aussi le passage sur le vélo, le vélo électrique en particulier, est quelque chose qui a un potentiel très important dès que vous avez 10 ou 15 km à faire, parce que c’est un vélo sans effort. Le problème du vélo électrique, c'est de construire des pistes cyclables pour avoir une voirie séparée pour les vélos. Et pour vous donner un ordre de grandeur avec l'argent qu'on a déjà mis ou déjà promis de mettre dans l'éolien et le solaire à fin 2018, c'est-à-dire 120 milliards d'euros, on aurait pu doubler toutes les routes en France d'une piste cyclable. Jean-Marc Jancovici
-> rss http://rf.proxycast.org/d9980bfd-de7b-4b47-9d0b-52b088529249/13983-14.05.2020-ITEMA_22339705-3-1779455909.mp3
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1260843944600055809
"
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 10h
était invité sur France Culture , à nouveau par Guillaume Erner : "Nous nous dirigeons vers un monde où nous aurons moins de moyens pour plus de problèmes" - 17 - 111 - 220
"
Ndlr : "comment on organise une forme de sobriété" n'est pas une phrase relevée :-( dommage car elle est essentielle !
quelques phrases transcrites en +
"charbon, pétrole et gaz sont à la baisse ... récessif ... moins de matière et d'énergie, plus de résilience ... le solaire et l'éolien font baisser le nombre d'heures de fonctionnement des centrales et donc augmenter le risque nucléaire ????!!!! Fesseinheim tout avait été changé sauf la cuve donc on la surveille, on peut donc prolonger à 60 ans comme les usa ; l'EPR pas la meilleure option. ENR 1000x plus de surface, 100x plus de matières que le nucléaire ; le covid-19 fait avancer les prises de conscience pour l'urgence climatique ; ... "
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Les énergies fossiles sont largement responsables du réchauffement climatique. Et pourtant, nos sociétés en dépendent largement. Transport, agriculture, industrie : les principaux secteurs de nos économies dépendent du prix de l'énergie.
D'où cette question : comment faire pour se passer des énergies fossiles ?
Matthieu Auzanneau est l'auteur d'Or Noir, journaliste spécialisé sur les questions d'énergies et directeur de The Shift Project, un think tank qui milite pour la décarbonation de nos économies.
Catégorie Actualités et politique 59 commentaires
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 1 mai
Dernier article de Jancovici dans l'Express : En route vers les énergies renouvelables !
Article en entier : https://facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/10159269522692281
lexpress.fr 16 - 32 - 88 ->
"Demain, faute de combustibles fossiles disponibles, les énergies vertes s'imposeront. Comme hier, avant la révolution industrielle.
L'avenir sera renouvelable, c'est une évidence! Depuis que la question se pose de savoir comment nous allons juguler le changement climatique, toutes les réponses partagent une même conviction : il va falloir plus de renouvelables, jusqu'au moment où nous n'aurons plus que cela.
Et, même dans le contexte actuel, où les "contreparties environnementales" demandées aux entreprises à qui l'Etat tend légitimement la main sont anecdotiques voire inexistantes, la seule politique où il a été dit et répété que les milliards seront bien là demeure la poursuite du développement des énergies renouvelables.
Les énergies renouvelables ont longtemps dominé le monde
Mais ces énergies renouvelables sont pleines de surprises. Tout d'abord, en les regardant, on inverse le cours du temps : ce n'est pas tant l'avenir que l'on contemple, mais le passé. En effet, un monde 100 % renouvelable, c'est celui dans lequel l'humanité a vécu depuis ses origines jusqu'à l'apparition des combustibles fossiles, quand le charbon a commencé à remplacer le bois dans les forges, les poêles (pour se chauffer), les fours, et les premières machines à vapeur fournissant de la force mécanique.
Avant cela, c'est le vent et l'eau qui faisaient tourner les moulins (connus depuis l'Antiquité, et dont les barrages modernes ne sont qu'une version améliorée); c'est l'animal de trait - renouvelable et mangeant de l'herbe qui l'est tout autant - qui fournissait la force mécanique du transport et de l'agriculture; c'est le vent, la rame (donc le marin ou le galérien, parfaitement renouvelables!) ou le cheval (sur les chemins de halage) qui faisaient avancer le bateau; c'est le soleil (renouvelable) qui séchait les cultures...
Et en 1900, ce sont encore les énergies renouvelables qui dominaient l'approvisionnement mondial, le bois représentant 55 % du total des kilowattheures utilisés sur terre, devant le charbon - 42 % -, et le pétrole - 2,3 % seulement. Il faudra attendre 1906 pour voir les fossiles dépasser les renouvelables, puis grimper jusqu'à 80 % du total au moment des chocs pétroliers, valeur qui est quasi la même aujourd'hui, après deux décennies de discours martiaux sur le climat ("la maison brûle" de Chirac, c'était en 2002)... qui n'ont rien changé.
Vers un épuisement inéluctable des combustibles fossiles
Mais, si on y réfléchit bien, le "nucléaire" aurait aussi pu être une bonne réponse. Car toutes les énergies que nous utilisons sur terre sont issues de près ou de loin de l'énergie nucléaire. Le soleil - qui nous donne son énergie - n'est rien d'autre qu'un gros réacteur à fusion! La photosynthèse permise par son rayonnement donne du bois, qui peut donc être vu comme un dérivé du nucléaire. La chaleur solaire permet le cycle de l'eau qui produit l'hydroélectricité, et le cycle de l'air qui permet l'énergie éolienne et la marine à voiles...
A l'avenir, abandonner les combustibles fossiles ne sera pas une option : mettant des centaines de millions d'années à se former, ils sont épuisables, et nous en aurons de moins en moins à disposition, que cela nous plaise ou non.
En revanche, que nous puissions les remplacer un pour un par des renouvelables est extrêmement peu probable. Si les moulins à vent et à eau, le bois et le rayonnement solaire avaient été suffisants pour permettre le développement industriel que nous avons connu, et par la suite ce monde urbain, avec peu de travail et pléthore d'objets à consommer, plein de temps libre et des déplacements faciles, comment expliquer que ce monde ne soit pas survenu avant l'extraction du charbon, puis du pétrole et du gaz? L'avenir sera peut-être un jour à nouveau 100 % renouvelable. Mais sûrement pas dans les conditions figurant actuellement dans les programmes électoraux."
(publié par Joëlle Leconte)
"
Ndlr : ce n'est pas un poisson d'avril, JMJ découvre le scénario négawatt ! sobriété, efficacité, ENR, est-il malade ?! => Q
Aux États-Unis, ce 20 avril, le prix du baril de pétrole est passé sous la barre hautement symbolique du… zéro dollar. Mais l’anomalie n’est pas là où on le croit : on peut en effet considérer que le pétrole a atteint son juste prix. Décryptage.
Par Maxime Combes et Nicolas Haeringer - 3 commentaires 2 recommandés
version courte d'une note plus longue à https://static.mediapart.fr/files/2020/04/27/pe-trole-mis-en-page-vfin.pdf
....
C’est en effet du “pétrole de papier” qui s’est effondré : le cours du pétrole WTI brut n’est qu’une cotation sur un marché financier, parmi d’autres d’autres cotations sur d’autres marchés, d’un type de pétrole spécifique, produit aux États-Unis. Depuis que le pétrole est devenu un produit financier comme un autre, des investisseurs achètent et revendent des titres financiers, portant sur du pétrole à venir : avant qu’il ne soit extrait, un baril est échangé plusieurs milliers de fois sur les marchés, par des investisseurs qui n’ont nullement l’intention de prendre livraison des litres de pétroles qu’ils échangent : pour la plupart, ils n’ont pas la possibilité, encore moins la compétence, leur permettant de transporter, stocker et raffiner du brut.
...
BlackRock, auquel le gouvernement s’apprêtait à ouvrir grand les portes de l’épargne retraite des salarié.e.s basé.e.s en France, détient par exemple 5,3 milliards d’action Total (au cours de l’action à la mi-avril). Et les investisseurs publics ne sont pas en reste : en France, la Caisse des dépôts et consignations est un soutien majeur des entreprises pétrolières françaises.
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Le pétrole est à son juste prix, laissons le à sa juste place : dans le sol
... Le juste prix du pétrole au regard de la contrainte climatique, c’est donc le prix actuel du pétrole de papier. Cela tombe bien : le moyen le moins onéreux (et coûteux pour le climat) de stocker le pétrole, c’est de le laisser là où il est, à savoir : dans le sol ; et le meilleur moyen de ne plus investir dans l’exploration et l’exploitation de nouveaux gisements, à défaut d’une interdiction par les pouvoirs publics, est d’avoir un prix du pétrole complètement déprécié.
...
opportunité historique de définanciariser l’économie, de tourner enfin la page des énergies fossiles, pour entamer la reconstruction d’une nouvelle économie, juste et durable. Si l’on met dans la balance des plans de relance hautement carbonés d’un côté, de l’autre des mesures permettant d’engager enfin la grande transition vers une économie libérée de l’extractivisme, il est difficile de surestimer l’importance de ce qui se joue actuellement. Les politiques qui sont en train d’être élaborées vont largement déterminer ce à quoi ressemblera notre devenir climatique pour des dizaines, sinon des centaines d’années. C’est donc un moment de vérité pour le mouvement pour la justice climatique. On a souvent glosé sur le fait qu’il était plus difficile d’imaginer l’après capitalisme que la fin du monde - nous voici expressément invité.e.s à penser et construire un avenir libéré du capitalisme fossile, sous peine de voir notre monde finir de tomber en ruine.
Energies fossiles
Le directeur du Shift Project et auteur du livre « Or noir, la grande histoire du pétrole », Matthieu Auzanneau, était l’invité de l’émission Présages. Il évoque la question de l’effondrement du secteur pétrolier, la nécessité de se sevrer des énergies fossiles et la mauvaise gestion des Etats face à la récession économique.
-> vidéo à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?dIPdOw
@PartagerCSympa 1,1 k vues - 28 Retweets 71 J'aime
Mesure immédiate : arrêter de subventionner le pétrole
Le cours du baril, passé en-dessous de zéro dollar pour la première fois lundi 20 avril face à une chute vertigineuse de la demande et à des réserves américaines proches de la saturation, a légèrement augmenté mardi 21 avril en Asie, pour revenir au-dessus de zéro.
Faute d’espace pour stocker l’excédent sans précédent de l’offre, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai a fini en baisse de 306 % à -37,63 dollars lundi 20 avril, c’est-à-dire que les vendeurs proposaient de payer les acquéreurs pour ce contrat. Ce mardi 21 avril, la tendance s’est légèrement inversée puisque le contrat du WTI s’échangeait à l’ouverture du marché à 0,56 dollar et a rebondi de 103 % pour revenir à 1,38 dollar vers 7 h (heure française). Le contrat pour livraison en juin a lui gagné plus de 5 % à 21,51 dollars. La négociation des contrats pour mai s’achève ce mardi.
Pour la branche étasunienne de l’ONG 350.org, cette chute inédite du prix du pétrole est « une preuve supplémentaire que les combustibles fossiles sont une matière première trop volatile pour alimenter nos économies à l’avenir ».
Brett Fleishman, de 350.org, a déclaré :
« Depuis le début de cette crise, les lobbyistes des entreprises ont été très actifs, et les dirigeants du secteur pétrolier et gazier ont demandé — et reçu — des cadeaux du gouvernement américain. (...) Il est temps que l’industrie des combustibles fossiles reconnaisse que, dorénavant, le meilleur et le moins cher des lieux pour stocker le pétrole se trouve dans le sol. »
Source : Ouest-France et 350.org. Photo : Pixabay.
L'Obs Société Planète
Et si le monde apprenait à être moins dépendant de ce qui le détruit ? La pandémie devait inciter l’Europe à renoncer à son addiction au pétrole, souligne Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project.
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Karnes City, Texas, le 8 avril 2020. (ERIC GAY / AP / SIPA)
C’est la grande dégringolade : alors que le monde se confine pour tenter d’enrayer la propagation du Covid-19, la consommation de carburants et le prix du baril de pétrole sont logiquement en chute libre un peu partout dans le monde. Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’Energie (AIE), la demande mondiale quotidienne de pétrole pourrait baisser de 29 millions de barils ce mois-ci, soit environ 30 % de moins qu’en avril de l’année dernière.
Quel impact peut avoir cette crise ? Est-ce une bonne nouvelle pour le climat ? Les réponses de Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project (groupe de réflexion sur la transition énergétique) et auteur du livre « Or noir, la grande histoire du pétrole » (La Découverte).
La crise du coronavirus accélèrera-t-elle la transition écologique ?
Conséquence du confinement, la consommation de pétrole est en train de s’effondrer au niveau mondial. Cette situation est-elle inédite ?
Ce que l’industrie pétrolière est en train de vivre est sans précédent dans l’histoire. Jamais nous n’avions observé un effondrement aussi brutal de la demande. On estime aujourd’hui que celle-ci a diminué entre un tiers et un quart. Autrement dit, nous sommes revenus au niveau de consommation de pétrole qui prévalait à la fin des années 1990, avant le grand boom de la Chine et de l’Inde. C’est un peu comme si le récent essor de ces deux puissances n’avait pas existé ! Après la crise économique de 1929, une baisse similaire de la demande avait été observée, ...
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Connu / https://twitter.com/SebBillard/status/1252131109871198210
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Conversation
Sébastien Billard
@SebBillard
Alors que la demande de pétrole et le prix du baril dégringolent, @OIL_MEN
décrypte dans cet entretien les impacts que cette crise inédite pourrait avoir sur le secteur (et sur la transition écologique)
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The IEA Oil Market Report (OMR) is one of the world's most authoritative and timely sources of data, forecasts and analysis on the global oil market – including detailed statistics and commentary on oil supply, demand, inventories, prices and refining activity, as well as oil trade for IEA and selected non-IEA countries.
Si les différents secteurs énergétiques français et mondiaux sont évidemment affectés par la crise du Covid-19, il semble que cela n’ait que peu de risque de déboucher sur une rupture d’approvisionnement. En revanche, la tenue des objectifs climatiques risque d’être remise sur la table en sortie de crise.
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énergie électrique - énergies fossiles - consommations - équilibrage des réseaux - production