dans Élections européennes 2019, Romain Dureau
Mardi 14 mai 2019, Romain Dureau, candidat aux élections européennes, a représenté la liste de la France insoumise conduite par Manon Aubry au débat organisé par Fransylva et les Coopératives forestières de France.
« La forêt » est un vaste sujet. Aussi vaste que les 16 millions d’hectares qu’elle représente en Europe, soit 43% de la surface du continent. La forêt est au cœur des enjeux que l’Humanité doit relever en ce début de 21e siècle qu’ils soient économiques ou écologiques.
Un défi écologique d’abord, tant la forêt peut être positive pour la biodiversité et pour la lutte contre le changement climatique : les forêts peuvent être des écosystèmes riches en biodiversité, végétale ou animale, et les arbres sont d’importants puits à carbone. Le bois est un matériau écologique qui peut se substituer au béton et au métal pour la construction de nos bâtiments, la conception de nos meubles. Mais le bois est également un allié de la transition énergétique, en alimentant des chaufferies locales.
Un défi économique ensuite, car la forêt et le travail du bois peuvent être un gisement d’emplois très important en France. Tout comme l’agriculture, la sylviculture doit être sortie du marché unique et des accords de libre-échange. La filière bois française est déficitaire. Nous exportons du bois brut et importons des produits transformés. Il y a donc, sur ce sujet comme sur tant d’autres, un enjeu de relocalisation des filières de transformation.
Toutes ces raisons font de la forêt un sujet d’intérêt général. Elle ne saurait être laissée à la concurrence mondiale et à la « loi du marché ».
Pour mener à la fois une politique de gestion durable des forêts, qui limitera les coupes rases, et de relocalisation des activités de transformation, l’Union Européenne doit se doter d’une véritable politique forestière, dotée d’un budget propre, dans le cadre d’une planification forestière. Cette planification permettra par exemple d’accompagner les petits propriétaires forestiers, qui constituent la majorité des propriétaires (seuls 0,4 millions des 3,4 millions des propriétaires forestiers français possèdent plus de 4 ha), dans une gestion durable et douce de leurs parcelles. Cette planification forestière pourra également comprendre un plan d’agroforesterie, en lien avec une PAC refondée. Cette planification forestière permettra également une adaptation des forêts françaises face au changement climatique, en diversifiant les essences présentes et en limitant les monocultures. Enfin, pour engager cette nouvelle politique forestière, il faut changer de politique au niveau européen, car 80% de nos importations proviennent de pays européens et 74% de nos exportations se font au sein du marché européen.
Oui, la forêt est un bien commun, qu’elle soit propriété publique ou privée. De ce point de vue, gestion publique et gestion coopérative privée doivent pouvoir se coordonner sur les mêmes objectifs et la défense de l’ONF dans ses missions premières, dont les plans de gestion servent de référence à toute la filière, fait partie de nos revendications. Oui, une planification forestière doit être mise en place pour reconnaître le statut particulier des forêts pour l’intérêt général. Oui, la forêt est une filière d’avenir et stratégique. Il faut donc préserver et gérer durablement les forêts françaises et européennes.
Résumés
Français
English
Cet article rend compte d’une innovation pédagogique menée dans une école d’ingénieurs par une association indépendante : l’atelier matières à construire - amàco. Le projet visait à modifier les conceptions et les pratiques dans le domaine de la construction durable et le défi consistait à intégrer, dans l’ingénierie pédagogique, les principes d’une philosophie de la matière qui invite à faire corps avec la matière. Après trois années d’une expérimentation pédagogique avec la matière, dans le cadre d’un soutien financier à l’innovation, une démarche d’investigation, basée sur la théorie ancrée, a été entreprise pour observer, d’une part, les effets sur l’expérience formative des étudiants et le développement de leurs compétences professionnelles et, d’autre part, les modifications des pratiques d’enseignement des enseignants impliqués dans le projet. L’analyse montre que les changements les plus apparents concernent les enseignants qui transforment radicalement leur enseignement au-delà de l’expérience. Les effets sur le développement professionnel des étudiants sont plus difficiles à saisir bien qu’il y ait de bonnes indications qu’ils entrent dans le monde professionnel avec une vision accordant plus de place aux enjeux de la construction durable et au renouvellement du contact entre l’homme et son environnement.
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Entrées d’index
Mots-clés :innovation pédagogique, philosophie de la matière, construction durable, théorie ancrée, pratiques pédagogiques innovantes, développement professionnel
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5.1 Plus qu’une collaboration, un partenariat placé sous le signe de la co-création
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Référence électronique
Marion M. Bisiaux, Laetitia Fontaine et Nicole Rege Colet, « Enseigner la sortie de cadre pour changer les habitudes », Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur [En ligne], 35(1) | 2019, mis en ligne le 17 mai 2019, consulté le 21 mai 2019. URL : http://journals.openedition.org/ripes/2037
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Auteurs
Marion M. Bisiaux
Atelier matières à construire amàco, c/o Les Grands Ateliers, Villefontaine, France.
Laetitia Fontaine
Atelier matières à construire amàco, c/o Les Grands Ateliers, Villefontaine, France.
CRAterre AEetCC ENSAG UGA, Grenoble, France.
Nicole Rege Colet
Yggdrasil Living Wholeness, Gudhjem, Danemark.
Le président français s’adresse aux Européens. Pluie de poncifs, torrents de reprises éculées et de paranoïa russophobe. Mais une autre parole française existe. Car l’intérêt général des êtres humains sur le Vieux Continent mérite mieux que sa dilution dans la stratégie du bavardage d’Emmanuel Macron. En Europe, il est temps de parler la seule langue vraiment internationale qui soit capable de motiver l’action commune de peuples aussi divers par leur histoire, leurs langues et leurs cultures. C’est la langue des biens communs à défendre et à étendre. Celle des projets communs de vie. Celle des droits sociaux et des services publics. Ils sont à reconstruire après le saccage de trente ans de «concurrence libre et non faussée».
À lire aussi : «Il y a urgence»: l'appel de Macron aux Vingt-Huit https://www.liberation.fr/france/2019/03/04/il-y-a-urgence-l-appel-de-macron-aux-vingt-huit_1713021
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Nous sommes tous menacés par un système de production et d’échange qui détruit la Terre et les êtres humains. N’est-il pas plus que temps d’imposer les politiques de solidarités qui nous sauveront dans la catastrophe écologique en marche ? Le monstre financier s’est assez gorgé au détriment de tous les petits bonheurs simples de la vie.
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Macron est devenu dangereux. Pas seulement pour les manifestants et ses opposants politiques. Sa phobie antirusse le fait rôder aux frontières de la guerre. Le risque est là en Europe depuis l’annonce par les Etats-Unis de l’installation en Pologne de missiles tournés vers la Russie. Vladimir Poutine annonce une réplique. Il est donc urgent de s’extraire de cette escalade en prenant notre indépendance d’avec l’Otan. C’est le contraire de «l’Europe de la défense» que Macron et Merkel présentent comme le nouveau rêve européen.
La peur des Russes est absurde ! Ce sont des partenaires naturels. Si la démocratie est menacée c’est plutôt par la tyrannie de la finance, et les méthodes de brutes pour diriger les peuples. Elles ont conduit à martyriser la Grèce, à pourchasser les opposants, comme en Pologne ou en Hongrie. Et comme en France, où le problème posé à notre démocratie ne vient pas de Moscou, mais de Paris, avec ce président qui mène une répression féroce depuis dix-sept semaines de mobilisation des gilets jaunes. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la gestion violente de ce mouvement. Il s’en indigne comme si ce n’était rien que 12 morts, 2 000 blessés, 22 éborgnés, 5 mains arrachées, 8 000 gardes à vue, 1 500 condamnations en comparution immédiate. Autant de pauvres vies saccagées pour avoir réclamé leur part de soleil dans l’existence. Et comme elle est insupportable, sa duplicité quand il adhère à l’illusion meurtrière d’une Europe forteresse qui se protégerait des réfugiés par la noyade en Méditerranée ! Que Viktor Orbán ait approuvé la tribune de Macron devrait inquiéter les Français : celui-ci ne prétendait-il pas combattre la politique du président hongrois ? A rebours de ces brutalités, il faut une politique immédiate contre les causes des exils forcés : guerres, changement climatique, pillage économique.
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Pour les peuples européens, un changement de direction est urgent. Emmanuel Macron et Angela Merkel incarnent les vieilles recettes stupides et morbides. D’ailleurs, disons-le sans détour : nous n’avons que faire du pseudo «couple franco-allemand», ce condominium prétentieux contrôlé par la CDU. Il humilie les vingt-six autres Etats. Il isole les Français de leurs parents naturels au Sud. La renaissance dont l’Europe a besoin est celle de la liberté politique de ses peuples. Si la France peut être utile à quelque chose c’est à cela, à condition de se présenter en partenaire plutôt qu’en donneur de leçons.
Jean-Luc Mélenchon député de la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, président du groupe France Insoumise à l'Assemblée nationale
... Le Momos de la Grèce antique – Mỗmos signifie raillerie – était un dieu prétendument mineur, lié familialement, inextricablement à Thanatos, la mort et à Hypnos, le Grand sommeil. Dormir, mourir, la piste paraît intéressante.
Le mot lui-même nous vient de l’italien buffone, tiré d’une onomatopée qui indique le gonflement des joues. Monsieur Didier Guillaume, toutes joues dilatées.
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Monsieur Guillaume, de passage au Salon de l’Agriculture le 25 février 2019, a apposé sa signature ministérielle sur le «préambule» d’un «contrat de solutions» imaginé par la FNSEA, le grand «syndicat» de l’agriculture industrielle. Le texte, assez lourdaud, affirme nécessaire «la sortie [du glyphosate] pour une majorité d’usages pour lesquels il existe des alternatives accessibles et viables d’ici fin 2020». Dans le détail de 100 pages que je suis allé regarder, on trouve également cet engagement rigoureusement sic: «Réduire fortement les herbicides et se passer à moyen terme de glyphosate dans une majorité de situation sans perte de revenu».
Il me semble moi que chaque mot compte. Réduire. Moyen terme. Majorité de situations. Sans perte de revenu.
Momos, l’éternel retour? En 1993 surgit des limbes un petit nouveau, le Forum pour une agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement, ou FARRE. Son adresse? 2 rue Denfert-Rochereau, à Boulogne Billancourt. La même, un peu plus tard, que celle de l’UIPP, qui regroupe toute l’industrie des pesticides en France. Faux-nez de l’agrochimie, FARRE va réunir des chambres d’agriculture, la FNSEA bien sûr, Bayer, Monsanto, BASF, l’UIPP. Commence la saison enchantée de la propagande.
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Parle-t-on encore d’agriculture raisonnée? Non. A-t-elle donné le moindre résultat? Non. Vint ensuite le funeste Grenelle de l’Environnement de septembre 2007. Notre merveilleux Nicolas Sarkozy y avait promis une réduction de l’usage des pesticides de 50% en dix ans, mais nos amis de la FNSEA, codécisionnaires en toute chose, étaient alors parvenus à faire rajouter: «si c’est possible».
Et cela ne fut pas possible. Malgré les centaines de millions d’euros jetés au vent par le Plan Ecophyto et la réapparition de fermes Potemkine, la consommation de pesticides n’a pas baissé. Elle a au contraire augmenté de plus de 20%. ...
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Le jeudi 23 août 2018 aux AmFis d'été de la France insoumise à Marseille se tenait l'atelier «Travail détaché, pourquoi en sortir ?».
Cet atelier était animé par :
- Hadrien Toucel, co-animateur du livret Emploi
- Marina Mesure, syndicaliste BTP, en charge des travailleurs détachés
Catégorie
Actualités et politique
3 commentaires
Olivier Emery
il y a 4 mois (modifié)
Très intéressant. Dommage qu'il ait manqué un micro pour entendre une partie des premières remarques et questions du public
Transcription :
... phénomène massif officiellement de 50000 personnes dont 50% pte déclarées ! dans le BTP, pas de cadres, de pologne, allemagne, fr, portugal, mais aussi français ! (un fr inscrit en intérim à l'étranger ex luxembourg, payé au smic du lux + élevé mais pas de cotisations, pour des missions en fr !!!)
dumping social donc organisé, liquidation de la sécurité sociale, logique de pays limitrophes.
Le Parlement européen s'apprête à voter ce mardi une Directive importante pour lutter contre la pollution plastique. Zero Waste France et la coalition d''ONG "Break Free From Plastic" se mobilisent pour rappeler l'urgence à agir de manière forte sur ce sujet.
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Proposée par Cyberacteurs
Elle sera envoyée à Président du Parlement Européen | à vos euro députés
En soutien à Zero Waste France, Zéro Déchet Strasbourg, Surfrider Foundation et la coalition d’ONG “Break Free From Plastic”
Elle prendra fin le : 24 octobre 2018
Plus d'infos
ocean plastique“Les quantités de plastiques présents dans les mers et les océans ne cessent de s’accroître”. C’est à partir de ce constat que l’Union européenne a décidé d’agir, en mai dernier, en proposant une nouvelle Directive européenne visant une dizaine de produits plastiques jetables les plus polluants. Pour la première fois, le texte place la priorité sur la réduction à la source des déchets, proposant des mesures d’interdictions ou de baisse de la consommation. A l’approche du vote de la Directive en séance plénière du Parlement européen, les débats sont nombreux pour diminuer ou accroître l’ambition du texte initial. Zero Waste France, Zéro Déchet Strasbourg, Surfrider Foundation et la coalition d’ONG “Break Free From Plastic” organisent le 23 octobre une action à Strasbourg pour rappeler l’urgence à agir de manière forte sur ce sujet.
Un vote du Parlement européen attendu la semaine du 22 octobre 2018
Le texte initial proposé par la Commission européenne vise une dizaine de produits plastiques particulièrement problématiques, principalement des emballages (sachets, bouteilles…) et des objets utilisés pour la consommation alimentaire nomade (gobelets, assiettes, contenants de vente à emporter). Les mesures proposées par la Commission pour endiguer le phénomène vont de l’interdiction pure et simple à des actions d’information du consommateur, en passant par des objectifs de réduction de la consommation de certains produits. Le texte a d’ores et déjà été enrichi par des amendements d’eurodéputés, qui ont par exemple allongé la liste des produits à interdire, en y ajoutant les sacs plastiques ou encore les contenants en polystyrène. D’autres débats ne sont cependant pas tranchés.
A la veille du vote du Parlement européen, les incertitudes restent ainsi nombreuses sur l’ambition finale du texte. Des exemptions pour les bioplastiques ou une définition trop imprécise de “l’usage unique” par exemple, pourraient permettre aux industriels de s’en tirer à bon compte, sans réduire l’omniprésence du jetable dans notre quotidien et les pollutions qui en découlent inévitablement.
Autre incertitude : la marge de manœuvre laissée aux Etats membres pour interdire d’autres produits plastiques, non visés par l’Europe, au nom de l’impératif environnemental. Une question qui est particulièrement d’actualité en France, au moment où les récentes interdictions de produits en plastique votées dans la loi EGAlim ont fait l’objet d’une saisine du Conseil Constitutionnel
Une mobilisation citoyenne organisée à Strasbourg
Le mardi 23 octobre (jour du vote) de 8h15 à 9h, un rassemblement citoyen et festif est organisé à l’appel de Zéro Déchet Strasbourg, Zero Waste France et la coalition “Break Free From Plastic” devant le Parlement européen à Strasbourg. Les participant.e.s, munis de déguisements représentant la consommation croissante de produits en plastique jetables en Europe, seront présents pour accueillir les eurodéputés à leur entrée au Parlement et leur demander de prendre une position ambitieuse sur le sujet. Au même moment, une opération de ramassage des déchets aura lieu aux abords du Parlement. Un temps de prise de parole sera organisé à 8h45
https://www.zerowastefrance.org/un-mois-doctobre-a-fort-enjeu-pour-la-lutte-contre-la-pollution-plastique-en-europe/
Le Parlement Européen Déclare La Guerre Aux Bouteilles En Plastique
https://www.tunistribune.me/2018/06/13/le-parlement-europeen-declare-la-guerre-aux-bouteilles-en-plastique/
Projet de directive Européenne sur la réduction des déchets plastiques
http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-3927_fr.htm
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Récapitulatif
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à diego.cangafano@europarl.europa.eu
Avec les éléments suivants :
Sujet : Sortons de l'océan de plastique
Message : Madame, Monsieur
les déchets plastiques à usage unique ne doivent pas être considérés comme des déchets “réutilisables" au sein de la nouvelle loi européenne sur les produits plastiques ! L’industrie du plastique doit cesser de polluer nos rivières et océans.
Dans cette attente, croyez en ma vigilance sur vos votes.
Une copie de ce message sera envoyée à :
Votre euro-député.
C dans l'air
Brexit : le divorce sans fin
diffusé le jeu. 18.10.18 à 17h50
magazines d'actu | 64min | tous publics
Le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sera-t-il enfin prononcé ?
Après des mois de discussions, la séparation s’annonce en tout cas plus longue que prévue. Lors du sommet européen qui s’est ouvert hier à Bruxelles, Theresa May a évoqué une éventuelle prolongation de la période de transition après le Brexit, censée prendre fin en décembre 2020. Mais ce délai optionnel pour négocier plus longuement un accord commercial avec l’Union européenne n’est pas au goût des partisans du Brexit outre-Manche.
Si la Première ministre britannique « reste confiante » quant à l’issue des négociations, plusieurs divergences persistent avec ses 27 homologues européens. Notamment sur la question de la frontière entre les deux Irlande, censée être rétablie avec le Brexit. Pour éviter l’instauration d’une séparation physique entre l’Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni, et la République d’Irlande qui restera dans l’Union européenne, l’Europe a proposé l’instauration d’un « filet de sécurité ». Cette solution permettrait à l’Irlande du Nord de rester provisoirement dans l’union douanière, ce que Londres refuse. Après 30 ans de guerre civile meurtrière et les enjeux économiques, politiques et diplomatiques qu’implique le retour d’une frontière, la question de l’Irlande est aujourd’hui un point-clé et un frein pour trouver un accord commun.
Les laborieuses négociations sur le Brexit aboutiront-elles à un « no deal » ? Alors que la menace d’un tel scénario plane, les Britanniques s’inquiètent des conséquences qu’une rupture aussi brutale pourrait avoir sur leur quotidien. A commencer par leur santé. En effet, le Royaume-Uni importe chaque année 37 millions de boites de médicaments européens.
Avec le Brexit, certains d’entre eux pourraient ne plus être commercialisés outre-Manche. Et le renforcement des contrôles douaniers pourrait également retarder leur livraison. Face à un risque de pénurie, les industries pharmaceutiques ont décidé d’augmenter leur stock de médicaments.
Alors que l’échéance du Brexit approche, la majorité des Britanniques serait favorable à un nouveau référendum, selon un sondage publié en septembre. Une hypothèse que Theresa May a formellement exclu, bien décidée à trouver un accord favorable au Royaume-Uni. Dès le mois de juin, des dizaines de milliers de Britanniques avaient également manifesté dans les rues de Londres. Un rassemblement aura lieu ce samedi pour revendiquer un nouveau « vote du peuple », qui ne porterait pas sur le choix d'une sortie ou non de l'Union européenne comme le premier, mais sur l'accord signé avec Bruxelles.
Alors que les négociations sur le Brexit sont dans l’impasse, se dirige-t-on vers un « no deal » ? Le Royaume-Uni doit-il craindre une pénurie de médicaments ? Un nouveau référendum contre le Brexit est-il possible ?
Invités :
Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des Echos
Catherine MATHIEU - Economiste spécialiste du Royaume-Uni - OFCE
Dominique MOÏSI - Conseiller spécial à l’Institut Montaigne
Philip TURLE - Journaliste britannique à RFI
1,3 k vues
cf pour le détail
https://lafranceinsoumise.fr/2018/08/24/efi6-lunion-europeenne-prison-des-peuples/
ndlr :
nombreux commentaires à dépouiller (cf notes), analyser, confronter dont ceux de UPR
=>
ouvrir un espace de débats/dialogues sur le fond avec l'upr sur :
- l'UE,
- le souverainisme,
- les traités européens,
- la sortie unilatérale /article 50 de ??? ou Plan A/Plan B
- etc => terminer la liste
ACT
L'Europe de nos rêves est morte. L'Union actuelle est seulement un marché unique et les peuples sont soumis à la dictature des banques et de la finance. Comment stopper ce cauchemar ?
...
Sommaire du chapitre
49 Prendre les mesures immédiates et unilatérales de sauvegarde des intérêts de la Nation et d'application de notre projet
50 Organiser le processus de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sans esprit de vengeance ou de punition
51 Plan A. Proposer une refondation démocratique, sociale et écologique des traités européens par la renégociation
52 Appliquer un « plan B » en cas d'échec des négociations
53 Défendre et développer les coopérations avec les autres peuples d'Europe
Extrait de 49 :
« Il n'y a pas de choix démocratique contre les traités européens. » En tenant ces propos, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a lui-même fixé le cadre de la tyrannie qu'il exerce.
NDLR :
et en écoutant le cours sur l'europe aux AMFi2018 (#eFi6 - L'Union européenne, prison des peuples) on comprend que l'UE est à tendance TOTALITAIRE =>
- soutenir LFI ACT
- circonstancier les propos de Juncker (date, lieu, contexte) ACT