Submitted by fcouchet on 14 juillet, 2016 - 10:29 in Informatique déloyale Vie privée - données personnelles Internet
Le scandale cristallisé autour de Prism, qui a révélé l'ampleur des écoutes généralisées commises par les États-Unis et certains de ses alliés sur les communications de tous les citoyens, a rappelé à la fois que le niveau de surveillance dans nos sociétés est incompatible avec les droits humains ainsi que l'importance de maîtriser et de contrôler son système informatique. Comme nous l'indiquions déjà suite aux révélations d'Edward Snowden, la surveillance de masse devient de plus en plus le fait non pas d'un seul État mais des États, aidés en cela directement ou indirectement par de grandes entreprises. Et le problème ne fait que commencer ! Demain, une NSA chinoise aura certainement supplanté la NSA américaine, et un constat s'impose : les responsables politiques n’ont pas su tirer les leçons de ce scandale planétaire.
...
L'April s'est ainsi toujours opposée à la surveillance de masse en signant notamment les 13 Principes internationaux sur l’application des droits humains à la surveillance des communications (voir un résumé des 13 principes). Ces 13 principes, élaborés avec le concours d’un groupe d’experts internationaux, ont pour objectif de créer un cadre de référence pour la société civile, les entreprises et les États, afin que la législation et les pratiques en matière de surveillance en vigueur dans un pays respectent les libertés fondamentales. L'association s'est par ailleurs maintes fois mobilisée, aux côtés de La Quadrature du Net et d'autres organisations et personnes qui refusent de céder à la logique de surveillance généralisée, pour informer et agir sur les nombreux projets de loi étendant le spectre de la surveillance de masse.
L'April rappelle aussi régulièrement que cette surveillance de masse conduit de plus en plus à la remise en cause des grands principes de l'informatique libre : liberté de comprendre, liberté de faire évoluer un logiciel ou un matériel. Des algorithmes qui nous gouvernent aux « boîtes noires » en passant par l'introduction de portes dérobées dans les logiciels ou l’interdiction des modifications sous de faux prétextes sécuritaires, l'informatique devient un champ de bataille social, et l'expression « maîtriser son informatique ou être maîtrisé par elle » acquiert une signification inquiétante. Les logiciels libres, parce qu'ils peuvent être vérifiés et améliorés par tous, demeureront pour longtemps une brique de base nécessaire à la construction d'une informatique au service des utilisateurs, et non pas un outil au service de ceux qui souhaitent les asservir.
Ndlr : lien vers le résumé des 13 principes inopérant
https://fr.necessaryandproportionate.org/about
Signaler ACT
« Travailler plus longtemps », avait ordonné le gouvernement Macron avec la contre-réforme des retraites. Avec la loi dite « plein emploi » et « France Travail », il passe maintenant à la mise sous surveillance des travailleur-ses, des privé-es d’emploi, des jeunes, des personnes au RSA ou en situation de handicap.
Le mouvement social du début de 2023 a notamment révélé une aspiration à un travail qui ait du sens, du point de vue social et écologique, accompagné d’une augmentation des salaires alors que l’inflation, les profits et les dividendes grimpent en flèche.
...
Dans ce contexte, la création de « France travail » est illusoirement présentée comme le moyen de défendre le plein emploi pour toutes et tous.
Un droit est un droit, pas un « mérite »
... libéraux : « pas de droits sans devoirs » ... La réduction des droits s’est accompagnée d’un accroissement du contrôle (baptisé « accompagnement ») et de sanctions destinées à écarter des chiffres du chômage les populations les plus précaires. ... « métiers en tension » ... ne serait plus une assurance des travailleur-es ... financer Pole Emploi et demain « France Travail » sur les fonds réservés à l’indemnisation des chômeur-es. On dénie ainsi aux syndicats leur rôle d’amélioration de la situation des privé-es d’emploi, en leur imposant une réduction du budget consacré aux droits. C’est inacceptable !
...
les fermetures d’entreprises bondissent à nouveau depuis un an.
...
France Travail, médiateur public pour le compte des entreprises, un « contrat d’engagement »
...
Prendre le pouvoir sur le travail et la richesse
... aller vers une autogestion des droits sociaux par le monde du travail ... soutenir les projets de bifurcation écologique ... réduire la durée du travail (32h) ... Empêchons aussi la « dématérialisation » généralisée des liens entre les usagers et les services publics, dont le personnel d’accueil doit être renforcé.
...
Signatures :
Etienne Adam (Ensemble !)
Jean-Claude Branchereau (syndicaliste)
Marlène Collineau (adjointe à la mairie de Nantes, porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Annick Coupé (militante syndicaliste et altermondialiste)
Thomas Coutrot (économiste)
Alexis Cukier (Rejoignons-nous)
Gérard Filoche (porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Fanny Gallot (syndicaliste et militante féministe)
Didier Gelot (économiste, militant associatif)
Karl Ghazi (syndicaliste)
Mathieu Grégoire (sociologue, IDHES Nanterre)
Marie-Claude Herboux (porte-parole d’Ensemble !)
Romain Jehanin (avocat en droit du travail)
Elie Lambert (secrétaire national de Solidaires)
Malika Kara-Laouar (Rejoignons-nous)
Jean-Claude Mamet (Ensemble !)
Fabien Marcot (Rejoignons-nous)
Odile Merkling (socio-économiste, militante féministe et d’Agir ensemble contre le chômage-AC !)
Jean-François Laé (sociologue, Université Paris 8)
Isabelle Lorand (Parti communiste français)
Evelyne Perrin (Stop Précarité)
Christine Poupin (porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste-NPA)
Pauline Salingue (porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste-NPA)
Claude Touchefeu (porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Ophélie Vilday (secrétaire nationale de Solidaires).
Pour compléter ces soutiens, écrire : mamet.jean.claude93@gmail.com
NDLR : publié, valoriser ACT
Pour la première fois deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes contre des manifestants, sur foi de produit ...
Temps de lecture : 6 minutes - #Justice #Police #Surveillance
Deux personnes ont été placées en garde à vue après un contrôle à la lampe UV et la découverte sur elles de « traces criminalistiques » à base d’ADN de synthèse, projeté par les gendarmes sur les manifestants. Une nouvelle technologie qui déclenche, pour la première fois, des poursuites judiciaires. Et pose la question du cadre légal.
Connu / TG le 08/04/23 à 09:11 revu à https://mastodon.top/@gbdc@mamot.fr/110216355756035394
240 abonnés - 2+- 73 visionnages
Après 3 ans d'éclipse pandémique, 2023 ramène les enjeux environnementaux à l'avant-plan. Comme jamais auparavant, on parle des liens entre crise de la biodiversité, crise climatique, enjeux sociaux et modèles de développement. Quels en seront les impacts ici, au Québec et au Canada? Quels seront les principaux dossiers environnementaux à surveiller en 2023? Suite au grand succès de la première édition, nos analystes ressortent leur boule de cristal et se prononcent sur les principaux enjeux environnementaux qui risquent d’animer 2023.
Venez poser vos questions lors de ce webinaire le mardi 28 février à 19h00.
Dans cette tribune l'Union Syndicale Solidaires 21 invite toutes les personnes et collectifs en lien avec les Lentillères et les Tanneries à dénoncer la surveillance dont ils ont été la cible:
Nous, artistes, penseurs et penseuses, associations, collectifs, organisations syndicales, sommes scandalisé.e.s de découvrir par le communiqué en date du 26 janvier 2023 que l’Espace Autogéré des Tanneries et le Quartier Libre des Lentillères ont été, pendant plusieurs mois, surveillés par des caméras dissimulées dans des faux boitiers électriques. Ces lieux nous les aimons, nous les fréquentons, nous les animons et nous nous y organisons. Au travers de ces dispositifs, ce sont donc nous et nos collectifs qui avons directement été soumis à une surveillance policière particulièrement intrusive.
Cette surveillance politique s’inscrit dans un contexte de criminalisation et de repression des luttes, en particulier des luttes écologistes. Du fiasco de l’affaire Tarnac, à la récente victoire juridique des opposant·es au projet de site d’enfouissement nucléaire de Bure, les procédés d’espionnage des groupes militants ont montré à plusieurs reprises ces dernières années leur voyeurisme autant que leur inutilité. Plus récemment, ce sont les militant·es opposé·es à la construction de méga-bassines qui en ont fait les frais : un militant du collectif « Bassines non merci » a ainsi découvert une caméra dissimulée devant son domicile, puis une balise GPS sur son véhicule. Les manifestant·es anti-bassines ont quant-à-elle·eux été désigné·es sous le terme d’« éco-terroriste ».
Loin des clichés et des figures repoussoir, l’Espace Autogéré des Tanneries et le Quartier Libre des Lentillères sont des espaces insérés dans le tissu associatif et politique de la ville. Nous sommes nombreux·euses, de tous horizons, à nous y impliquer de diverses manières. Ils sont des lieux d’éducation populaire, d’organisation de distribution alimentaire, de cultures libres, d’accueil, et de maraîchage. Ils sont aussi des lieux d’organisation politique pour de nombreux collectifs féministes, écologistes, anticapitalistes, syndicaux ou encore antifascistes.
Cette surveillance dissimulée des faits, des gestes, du quotidien et de l’intimité des dizaines de personnes qui prennent soin de ces espaces et des centaines de personnes qui les fréquentent est inadmissible. Nous, artistes, associations, collectifs, organisations syndicales, apportons notre plein soutien aux personnes qui font vivre ces lieux, dénonçons la surveillance politique dont nous avons fait l'objet, et soutenons les futures mobilisations et éventuelles démarches judiciaires visant à éclaircir les responsabilités et à mettre un coup d'arrêt à de telles pratiques.
Signer...
851 k abonnés - 444+ - 2 373 vues - 49 commentaires
Son garagiste a dû s'étonner, en découvrant une balise GPS cachée sous la voiture de son client. Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci, fait l'objet d'une surveillance quotidienne, en témoigne le traceur GPS repéré dans son véhicule. C'est la deuxième fois, que le militant poitevin décèle un dispositif de surveillance à son encontre. En mars 2022, une caméra de vidéo-surveillance est trouvée au domicile de son père. Le matériel est à moitié enterrée et recouvert d'un filet de camouflage et de feuilles. Julien Le Guet dénonce depuis « un watergate du marais poitevin » et des méthodes de « barbouzes » qui s'inscrivent dans une campagne de surveillance et de criminalisation à l'encontre du mouvement contre les bassines. Plusieurs enquêtes journalistiques révélées dans différents médias documentent le suivi dont font l'objet, notamment, les acteurs du mouvement des soulèvements de la terre qui réunit les différents collectifs mobilisés et qui coordonne la mobilisation contre l'accaparement de l'eau. Le 30 octobre 2022, au lendemain d'une manifestation à Sainte-Soline, Gérald Darmanin, ministre de l'intérieur, les qualifiaient « d'écoterroristes ».
Au Média, Julien Le Guet revient sur la surveillance et la répression dont il fait l'objet et appelle à « la défense de l'eau », les 25 et 26 mars lors de la prochaine manifestation dans le Poitou. Son mot d'ordre, « pas une bassine de plus ! »
Surveillance des militants anti-bassines : un traceur GPS retrouvé sous le véhicule de Julien Le Guet
Objets d’une surveillance policière et judiciaire, les opposants aux projets de méga-bassines dans les Deux-Sèvres ...
Connu / TG du 28/01/23 à 00:58
CHATONS @ChatonsOrg · 15h
lemonde.fr
Avec l’« obfuscation » ou le « data poisoning », ils redoublent d’efforts pour empêcher les entreprises de les traquer en ligne. Mais ces modes de résistance, chronophages, parfois très complexes,...
0 - 11 - 12
RCSRGB - Agir, Diaporama, Golfech
Point d’orgue d’un épisode de propagande tous azimuts d’une rare intensité, le président de la république a annoncé le 9 novembre 2021 qu’il suivrait la politique énergétique tracée par EDF en relançant la construction de réacteurs nucléaires.
Il balaie ainsi les perspectives ouvertes par les rapports effectués par l’Agence Internationale de l’Énergie (A.I.E.) et le Réseau de Transport d’Électricité (R.T.E.) qui avaient publié le 27 janvier à la demande du gouvernement des scénarios proposant « Un consensus scientifique sur l’existence de solutions technologiques permettant de maintenir la stabilité du système électrique sans production conventionnelle ».
...
Signé COORDINATION STOP GOLFECH
(Vivre Sans le Danger Nucléaire de Golfech, Amis de la Terre Midi Pyrénées, France Nature Environnement 82, Sortir du Nucléaire 82, Réseau Citoyen de Surveillance de la Radioactivité Golfech Le-Blayais)
Ndlr : terminer de dépouiller, valoriser ACT
Connu / https://twitter.com/LaTacfi/status/1467787227392577541
"
La Terre au Carré Globe terrestre Asie-Australie² @LaTacfi · 19h
Avec Vincent Maréchal, professeur de virologie et Laurent Moulin, docteur en microbiologie et responsable du laboratoire @EaudeParis
#SARSCoV2 #LaTAC - 2 - 12 - 20
Ndlr : ... signaux en avance de phase / tests PCR de la population ++ ... microprélèvements réguliers intégrés pour concentrer les virus éventuels et augmenter les taux de détection (vérifier ? ACT)
dénoncent le retard dans la mise en exploitation de ces méthodes de surveillance Dénoncer ACT
Les critiques du passe sanitaire dénoncent unanimement un « danger autoritaire ». Assez justement, la CNIL elle-même présente ce danger comme « le risque d’accoutumance et de banalisation de tels dispositifs attentatoires à la vie privée et de…
Connu / https://twitter.com/laquadrature/status/1428318701472858116
"
GFLC a aimé La Quadrature du Net @laquadrature · 6h
Le passe sanitaire banalise une certaine forme de surveillance de masse. Oui, mais laquelle ? Pour combattre ce risque, tentons d'en affiner l'examen.
On va parler visa, titres de séjour, détection automatisée de comportements "anormaux" et #Technopolice
12 - 217 - 219
"
Ce mois de juin, le Parlement français aura discuté de trois textes différents qui portent tous en partie sur Internet. Chacun a pour effet, notamment, d’augmenter le pouvoir de censure et de surveillance de l’État…
...
La situation est complexe car l’amplitude de cette nouvelle vague est difficile à anticiper et survient en plein été, période habituellement associée à des capacités hospitalières limitées (congés). La tension hospitalière est aussi accentuée par l’épuisement des équipes soignantes « sur le pont » depuis plus de 18 mois, et alors que certains services ont à gérer des vagues massives de démissions, ou des difficultés de recrutement.
...
Cette réduction de l’impact hospitalier, tient notamment au déploiement de plus en plus large de la vaccination, avec à une efficacité vaccinale très élevée contre les formes graves de COVID (effet indéniable et marqué pour réduire la tension en réanimation et décès pour un même niveau d’infection détectées).
La moindre fréquence des admissions en réanimations et décès est également en lien avec la circulation virale prépondérante dans les tranches les plus jeunes et donc moins fréquemment concernées par les COVID sévères et décès.
Autre élément à ne pas ignorer et qui vient modérer cette enthousiasme face à cette décorrélation apparente entre contaminations et impact hospitalier, le niveau de dépistage !
...
Ceci tend donc à modérer le sentiment de sécurité que véhicule l’argument de décorrélation entre infections et hospitalisation/décès.
...
la circulation virale va devenir beaucoup plus intense que ce que nous avons connu jusqu’à présent. Les évènements jusqu’ici rares, c’est-à-dire des jeunes en réanimation, vont devenir de plus en plus fréquents car la masse d’infection (même si elle n’est pas détectée) va devenir telle que même si les formes graves sont moins fréquentes chez les plus jeunes elles se verront en nombre plus élevé
...
net rajeunissement des patients concernés par les formes graves de COVID. Ceci tient notamment, à la vaccination des plus âgés, mais aussi à la hausse de virulence du variant Delta documentée par au moins trois études indépendantes :
- Au Canada : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.07.05.21260050v2
- A Singapour : https://europepmc.org/article/ppr/ppr356279
- En Ecosse : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)01358-1/fulltext
... pourtant anticipé et les alertes avaient été émises ... déploiement vaccinal encore trop limité ... parmi les vaccinés, au moins 8,6% ne seront pas protégés malgré un schéma vaccinal complet ... efficacité vaccinale contre les formes sévères de COVID, bien plus faible chez les patients porteurs de comorbidités et/ou plus âgés
...
je ne m’attends pas à une forte efficacité du pass sanitaire pour éviter la circulation virale ou l’emballement épidémique. ... mesure folle, je pèse mes mots, folle, a été l’annonce de l’abandon du port systématique et obligatoire du masque dans les lieux soumis au pass sanitaire ! Quand on réfléchit sur les modes d’obtention du pass sanitaire et de son application, l’abandon des mesures barrières/distanciation dans les lieux soumis au pass sanitaire expose la population à un danger majeur ... le test est négatif, le pass est validé, alors que le client est infecté ... un test datant de 48h, ne présume pas des contaminations potentiellement survenue entre la date du test et le moment où le client se présente ! Avec le variant Delta, c’est loin d’être un détail car l’excrétion virale débute dès J2 après la contamination (http://weekly.chinacdc.cn/en/article/doi/10.46234/ccdcw2021.148) ... encore confirmé récemment par le CDC, l’excrétion virale par voie ORL est régulièrement observée au-delà de 18 jours après l’apparition des symptômes (https://twitter.com/DataDrivenMD/status/1420940610542862341?s=20) ! Et je ne parle pas même pas de l’excrétion digestive qui peut durer des semaines ... sur les données israéliennes, on constate une efficacité apparente contre les infections, de seulement 39% (cf. tableau précédent « SARS-CoV-2 cases »), et qui descend même à 16% chez les vaccinés les plus anciens ! Ainsi, être vacciné, et donc avoir un pass sanitaire valide, ne signifiera pas être protégé de l’infection ... biais constant dans l’évaluation de l’efficacité vaccinale contre les infections (portage virale), constamment surestimée, contrairement à son efficacité contre les formes sévères qui est très élevée, semble plus pérenne, et est incontestable car mesurée sur des données hospitalières fiables.
L’efficacité contre l’infection est par contre dépendante de l’activité de dépistage ... tend à faire sortir les vaccinés des tests de dépistage, ce qui donne l’illusion que le virus ne circule plus chez eux.
...
les vaccins systémiques (injectables) protègent peu ou pas la sphère ORL (porte d’entrée/sortie de SARS-CoV-2), et ne peuvent donc pas empêcher l’infection :https://twitter.com/florian_krammer/status/1310427555707658243?s=20
Pour obtenir une telle protection, il faudrait compléter la vaccination injectable par une vaccination intranasale, seule capable d’induire une immunité fortement neutralisante au niveau des muqueuses ORL : https://twitter.com/EricTopol/status/1419503489546219520?s=20
Par contre cette vaccination intranasale ne pourrait être qu’un complément à la vaccination injectable car elle protège beaucoup moins bien contre l’infection pulmonaire et donc contre les formes sévères.
...
les vaccinés pourront avoir un pass valide tout en restant contaminés et contaminants
...
la circulation virale va aller crescendo, tout en étant de moins en moins perçue, et ces personnes vulnérables non-vaccinées vont donc courir un risque de plus en plus fort
...
L’OMS a pourtant alerté depuis des mois ! Tout d’abord par l’intermédiaire du Dr. Aylward (https://twitter.com/WorldAffairsPro/status/1353765556663373825?s=20), conseiller principal du directeur de l’OMS, qui a déclaré le 25/01/2021 : « les pays qui misent tout sur la seule vaccination vont perdre » (https://www.youtube.com/watch?v=hK_XWQXCcLA&ab_channel=WorldHealthOrganization%28WHO%29).
Également par l’intermédiaire du Dr. Ryan (directeur de la cellule de gestion des urgences sanitaires à l’OMS), qui a déclaré le 5 décembre 2020 : « les vaccins seuls ne pourront pas faire le job » (https://www.youtube.com/watch?v=C0kNDgYzH5E&ab_channel=INQUIRER.net)
Les alertes sont claires et émises depuis des mois. Tout miser sur la seule vaccination est une erreur.
Il faut en parallèle renforcer les mesures de suppression virale
...
sur 100 vaccinés, 9 ne sont pas protégé malgré une vaccination complète. Et les données israéliennes montrent qu’avec le temps cette protection diminue, d’autant plus vite que les patients sont âgés et/ou porteurs de comorbidités.
...
De plus, tous les patients immunodéprimés, atteints de cancers, greffés d’organes, insuffisants rénaux, porteurs de maladies autoimmunes… sont aussi ceux qui vont tirer le moins de bénéfice de la vaccination (car leur système immunitaire n’est pas assez efficace), alors qu’ils sont par ailleurs parmi les sujets les plus à risque de COVID sévère !
...
ce virus ne va plus disparaître ... avec Delta il faut bien comprendre que le « diable est sortie de sa boîte » et n’y retournera plus. Ne pas s’adapter ne fera que rendre le péril et les souffrances plus grandes.
...
Les contre-indications médicales à la vaccination restent exceptionnelles, et sont essentiellement une allergie documentée aux composant du vaccin, notamment au polyéthylène glycol.
Les autres contre-indications sont relatives, notamment avec les antécédents d’allergies sévères. Ces problématiques peuvent notamment bénéficier d’une vaccination sous surveillance médicale, avec prémédication antihistaminique. Dans les cas les plus complexes, où la protection vaccinale reste nécessaire en raison d’un risque élevé de COVID sévère, une désensibilisation peut aussi être tentée pour diminuer le risque de réaction allergique.
Pour ceux qui resteraient dans le cas d’une contre-indication absolue, mais aussi pour tous les patients immunodéprimés, cancéreux, greffés d’organes, insuffisants rénaux, porteurs de maladies auto-immunes, la solidarité sanitaire de la collectivité restera nécessaire.
...
C’est notamment pour eux que l’intérêt collectif de la vaccination doit être pleinement déployé. Même si les vaccinés restent transmetteurs du virus, leur excrétion virale dure en moyenne 3 jours contre plus de 10 jours chez les non-vaccinés. Mécaniquement, les vaccinés pourront contaminer moins de personnes qu’un non-vacciné. Même si ce n’est pas une protection parfaite, elle doit être mise en jeu (tout est bon à prendre pour protéger le plus de personnes possible).
Deuxièmement, les mesures barrières/distanciation, aération… resteront une ligne de défense incontournable (pour longtemps), afin de réduire le risque d’exposition au virus.
Enfin, le recours aux anticorps monoclonaux peut apporter une ligne de défense complémentaire et venir compenser la réponse vaccinale insuffisante chez ces patients immunodéprimés
...
appel de l’association Renaloo, lancé aux autorités sanitaires pour organiser l’accès à cette prévention : https://twitter.com/Renalooo/status/1422470717682167836?s=20
...
l’obligation vaccinale : elle pose des questions éthiques, mais elle pose aussi beaucoup moins de problèmes pratiques que le passe sanitaire et nous évite de basculer dans une société de la surveillance. Il faut avoir un vrai débat là-dessus.
...
Nous sommes toujours plus fichés, contrôlés et surveillés et cela ne semble pas émouvoir grand monde, car c’est toujours fait au nom d’un bien supérieur, la sécurité, la santé ou autre. Les libertés publiques sont une variable d’ajustement depuis bien longtemps, cela ne date pas de la crise sanitaire. Comme vous le dite, la question centrale est celle de la proportionnalité : quel degré de contrainte individuelle sommes-nous disposés à endurer pour atteindre nos buts collectifs ? Or, plutôt que d’une vraie réflexion sur cette question, on assiste à une fuite en avant des pouvoirs publics sous l’œil relativement bienveillant de toute une partie de la population.
À Lire Aussi
Près de 20% des Français refusent la vaccination et le pass sanitaire mais savent-ils qu’ils sont manipulés pour mettre la vie des autres en danger ? https://atlantico.fr/article/decryptage/pres-de-20percent-des-francais-refusent-la-vaccination-et-le-pass-sanitaire-mais-savent-ils-qu-ils-sont-manipules-pour-mettre-la-vie-des-autres-en-danger-covid-19-pandemie-epidemie-democratie-jean-marc-sylvestre
Mots-Clés Covid-19, tester, tracer, Pass Sanitaire, quatrième vague, Conseil Constitutionnel, circulation virale
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Q3KrDg
Ndlr : Claude-Alexandre GUSTAVE selon twitter : Biologiste médical #teambiomed
Ancien AHU microbiologie / AH immunologie @CHUdeLyon
M2R Infectio fondamentale @UnivLyon1
C'est une très mauvaise nouvelle pour les libertés numériques et individuelles des Français. Malgré l'opposition de nombreuses associations, le Conseil constitutionnel a validé le contenu de la nouvelle loi renseignement.
Boîtes noires, écoutes généralisées de la population pour mieux détecter les menaces terroristes… Le contenu de la nouvelle loi renseignement est terrible pour les libertés numériques et individuelles des Français. Cette loi controversée a finalement été validée par le Conseil constitutionnel le vendredi 30 juillet dernier, après plus de deux mois de débats intenses au Parlement, et malgré l’opposition d’un très grand nombre d’organisations de défense des droits et libertés des citoyens.
Venue pérenniser des dispositifs déjà en vigueur depuis la mise en place de l’Etat d’urgence en 2015, cette nouvelle loi reprend aussi plusieurs points de la loi relative à la sécurité intérieure et à la lutte contre le terrorisme de 2017, elle-même héritière des assignations à résidence et des perquisitions administratives.
Pour parler du contenu de cette loi et expliquer les dispositions qui mettent le plus en danger nos libertés individuelles, puis pour analyser cette société de surveillance en construction perpétuelle, nous avons reçu sur le plateau du Média Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du Net, une association de défense des droits et libertés des citoyens notamment par rapport au numérique.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1423707406517874689
Tr.: ...
interception téléphonique, écoute téléphonique, accès aux méta-données conservées pendant un an, surveillance de masse de géolocalisation, macron se fache avec son idéal européen pour la sécurité, pose de micro, accès aux données du téléphone en installant des logiciels espions, ex Pegasus ; déployés par l'administration, hors judiciaire, la seule autorité est le premier ministre. Donc l'exécutif, pas de contrepouvoirs. La CNCTR seule ne fait pas partie des renseignements, vont être informés, émettre des réserves, saisir le conseil d'état et c'est tout. Pas satisfaisant, pas d'indépendance idéologique. On a obtenu leur idépendance au niveau de l'UE, le conseil d'état a refusé de s'y soumettre.
Dans la loi : surveillance algorithmique du traffic de l'internet (menace "terroriste", notion abusive). La technique réalise un travail important impossible à réaliser par un humain. Permis à titre expérimental, renouvelé à chaque fois, inscrite dans le droit définitif. +s'intéresser au contenu des messages ex l'url, +robots sur flux données dupliquées pour les services de renseignement. Avec plus de limites.
État d'urgence permanent. Menace grave et concrète sur la sécurité nationale. Requalifié par atteintes à l'armée, territoire, terrorisme, ingérence des entreprises, défense des traités internationaux, violences collectives (manifs non déclarées, attroupements, etc) qui ne sont ni délis ni infractions. Définie si largement, la menace est constante : n'importe quelle atteinte est une menace, vu que le capitalisme est l'état autoritaire.
Mesures liberticides. Ex. Pegasus. La Fr a le droit de le faire. Ex signal chiffré mais accès temps réel des rg. Venir la veille arrêter.
/drones, contexte réduction des droits fondamentaux.L'État normalise l'autoritarisme. En 2021, 4 textes, loi séparatisme, loi sécurité intérieure, Macron ne se prive pas. Ne pas tout mettre sur la crise sanitaire. Surveillance de masse /néolibéraux ou extrême droite.
Le « projet Pegasus »
Surveillance
Pegasus : enquête ouverte à Paris, le début d’un long chemin devant la justice
20 juil. 2021 Par Camille Polloni
Grâce aux révélations de Forbidden Stories, une partie des journalistes et activistes victimes d'espionnage peuvent porter plainte et déclencher des enquêtes. Si l’attente de réparation est légitime, des procédures antérieures témoignent de l’impunité de NSO et de ses clients.
« Projet Pegasus » : Mediapart a été espionné par le Maroc
Par La rédaction de Mediapart
20210720-img-france-maroc-1
DIPLOMATIE
Avec le régime marocain, la France s’est toujours compromise
20210720-img-omar-radi-condamne-1
MAGHREB Au Maroc, deux nouveaux journalistes condamnés à de la prison ferme
20210720-img-pegasus-hongrie-1
Le dossier Pegasus L’usage de Pegasus en Hongrie, fruit de la collusion entre Orbán et Netanyahou
20210719-israel-entreprises-espionnage-1
Le dossier Pegasus Analyse En Israël, les noces dangereuses de l’armée et des sociétés d’espionnage
untitled-design
Le dossier Pegasus Enquête En Inde, plus de quarante journalistes ciblés
Le dossier Pegasus Un scandale inédit et une attaque contre la presse
Par à l’air libre
Le dossier Pegasus Le Maroc, une dictature qui ne dit pas son nom
Par La rédaction de Mediapart
Le dossier Pegasus Note de veille Un outil de surveillance redoutable et hors de contrôle
Par Jérôme Hourdeaux
La surveillance revêt trois dimensions, explique Vanessa Codaccioni : il s’agit en premier lieu de celle des gouvernés par les gouvernants, c’est-à-dire des populations par les appareils d’État et leurs services de police et de renseignement, en second lieu de celle qui s’exerce au sein des communautés par le regard que leurs propres membres portent les uns sur les autres, et enfin en troisième lieu de celle que les gouvernés exercent sur les gouvernants. Les deux premières connaissent actuellement une très forte intensification.
Le développement des possibilités techniques et les politiques sécuritaires généralisent la vidéo-surveillance, désormais menée non plus seulement par caméras fixes mais aussi par drones, avec usage de la reconnaissance faciale et archivage des données. En France, le Conseil d’État vient d’entériner le fichage des opinions politiques et religieuses ainsi que des engagements politiques et syndicaux des individus, qui pourra désormais être utilisé par les autorités dans un cadre et à des fins mal définies.
À cet arsenal de contrôle et de répression par les appareils d’État s’ajoute le fort développement de ce que V. Codaccioni appelle la « surveillance latérale » ou « participative », par laquelle les populations sont incitées, via une politique de la peur, à être sur leurs gardes et signaler aux forces de police tous les comportements, toutes les attitudes qui peuvent apparaître suspects : les réseaux de « voisins vigilants », les plate-formes de signalement en ligne prolifèrent. A l’inverse, et dans le même temps, le droit de regard des citoyens sur l’action publique et la probité individuelles des dirigeants est de moins en moins effectif.
Les conflits d’intérêts, malversations et scandales de tous ordre prêtent de moins en moins à conséquence sur la carrière des hommes et femmes politiques concernés. Les erreurs et les excès systématiques de la police, en particulier dans la répression de l’exercice du droit démocratique de manifestation contre les politiques menées ou les projets politiques, sont presque toujours couverts par les hiérarchies et impunis devant les tribunaux. La tentation est d’ailleurs très forte, du côté de l’État, d’empêcher mieux encore tout contrôle en limitant la possibilité de filmer les interventions policières.
La crise sanitaire actuelle, enfin, illustre bien la manière dont le personnel politique tend à revendiquer et organiser son irresponsabilité, en imputant aux mauvais comportements individuels l’incapacité des institutions publiques à protéger les populations.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1414652716861861891
"
Le Média @LeMediaTV
COMMENT LE FICHAGE DES CITOYENS PERMET L'IMPUNITÉ DES DIRIGEANTS
"Les pouvoirs publics veulent complètement affaiblir la vigilance du peuple sur l’État. [...] C'est pour ça qu’on veut nous empêcher de filmer les interventions policières." @VCodaccioni - 24 - 1 - 34
"
Connue / https://framasphere.org/posts/11977334
"
Dom Mabb - il y a environ un jour
TOUS SURVEILLÉS : UNE ÉTAPE À ÉTÉ FRANCHIE AVEC LA PA#NDÉMIE
#surveillance #pandémie #Tesquet #technologie #économie #libertés 1 J'aime
"
Tr.: ... Livre de oliver Tesquet "État d'urgence technologique"
un réseau citoyen de surveillance et de suivi des sites nucléaires, pour contribuer à une information fiable et indépendante.
36 595 € collectés 98% sur 37 000 € d'objectif / 440 donateurs - 11 jours restants
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?LhaO_A
Loïc Haÿ a retweeté
Emile Marzolf @emile_marzolf · 23 avr.
Elles étaient très attendues depuis un an : les données du réseau Obépine, qui mesure la concentration du virus dans les eaux usées pour "prédire" tout rebond épidémique, sont enfin en open data :
Surveillance du Sars-Cov-2 dans les eaux usées - data.gouv.fr
Créé le 20 avril 2020, l’observatoire épidémiologique des…
data.gouv.fr
8:25 AM · 23 avr. 2021· 57 Retweets 3 Tweets cités 75 J'aime
2 - 60 - 75
Emile Marzolf @emile_marzolf · 23 avr.
Les données seront mises à jour chaque semaine à la maille régionale. Elles ont été spécialement ouvertes pour le "http://hackathon-covid.fr" organisé aujourd'hui et demain :
Société civile et administrations unies 48 heures durant pour concevoir des solutions à la crise |...
Développeurs, designers, épidémiologistes… et simples citoyens sont appelés à coopérer pendant deux jours pour mettre au point des outils en réponse à l’épidémie de Covid-19. Une initiative lancée...
acteurspublics.fr
23 avr.
(Précision : les données sont publiées aussi station par station)
23 avr.
D'autres données, relatives à l'“indice de potentialité de transmission du virus selon les conditions climatiques” (IPTCC) calculé en fonction de la température et de l'humidité et élaboré par MétéoFrance, pourraient aussi être ouvertes à cette occasion. Mais c'est moins sûr.
23 avr.
Les données sur l'indicateur de MétéoFrance devraient aussi être ouvertes :
Citer le Tweet
Elias Orphelin @eorphelin · 23 avr.
Grande classe aussi de @meteofrance qui annonce l'ouverture en open-data de son indicateur de transmissibilité climatique du virus (IPTCC) conçu avec @PredictServices. Des données passionnantes pour les participants du #hackathoncovid twitter.com/meteofrance/st…
Bloggy Bag🇨🇵 #4974 @BloggyBag · 23 avr.
En réponse à @emile_marzolf
Inutile de mettre des guillemets, si les données sont en nombre suffisant et fiables, les modèles épidémiologiques sont bien prédictifs.
Le collectif « Reclaim your Face », lance aujourd’hui sa campagne contre la surveillance biométrique et notamment la reconnaissance faciale. « Reclaim Your Face » est composé de plus de quarante associations de défense des libertés et menée par l’organisation européenne EDRi. Cette campagne prend la forme d’une « initiative citoyenne européenne » : il s’agit d’une pétition institutionnelle visant à recueillir 1 million de signatures au sein de plusieurs pays de l’Union européenne pour demander à la Commission d’interdire les pratiques de surveillance biométrique de masse
...
Organisations signataires relais de la campagne en France
Organisations membres de l’OLN :
La Quadrature du Net (LQDN),
La Ligue des Droits de l’Homme (LDH),
Le Syndicat de la Magistrature (SM).
Le Syndicat des Avocats de France (SAF),
Le CECIL,
Creis-Terminal,
Globenet,
Ainsi que :
Le Mouton Numérique, Lève les yeux, Attac.
• 58 vues Avatar de la chaîneAvatar du compte Par lqdn
Pour en savoir plus sur la loi sécurité globale : https://www.laquadrature.net/2020/11/24/securite-globale-lassemblee-nationale-vote-pour-la-technopolice/
Pour en savoir plus sur les décrets du 2 décembre : https://www.laquadrature.net/2020/12/08/decrets-pasp-fichage-massif-des-militants-politiques/
Vie privée : Publique
Publié originellement 07 décembre 2020
Catégorie : Actualité & Politique
Licence Inconnu - Langue Français
Étiquettes : GAFAM ; Surveillance
Durée 27 min 11 sec - 0 Commentaires
Tour de l'actu sécuritaire #LQDoN
• 201 vues / Avatar de la chaîneAvatar du compte La Quadrature du Net Par lqdn
Faites un don à La Quadrature sur laquadrature.net/donner
Pour en savoir plus sur la loi sécurité globale :
https://www.laquadrature.net/2020/11/24/securite-globale-lassemblee-nationale-vote-pour-la-technopolice/
Pour en savoir plus sur les décrets du 2 décembre :
https://www.laquadrature.net/2020/12/08/decrets-pasp-fichage-massif-des-militants-politiques/
Dessin du manège sécuritaire : Alexis https://www.instagram.com/drawingomme/
Vie privée : Publique - Catégorie Actualité & Politique
Licence Attribution - Langue Français
Étiquettes : lqdon ; sécurité globale ; surveillance ; technopolice
Durée : 3 min 57 sec - 0 Commentaires
Tr.: ... jeux olympiques de 2024 ... attaques contre la liberté d'association ...
Les reportages
On les connait plus souvent sous le nom de surveillant, surveillante, pion ou pionne. Les assistants d’éducation, les AED, étaient en grève mardi 1er décembre.
Rassemblés devant le métro Solférino dans le 7ème arrondissement de Paris - à proximité du Ministère de l’Education Nationale - ils réclament de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire, et une reconnaissance de leur statut. Ce statut créé depuis 2003 est jugé trop précaire. Employés en CDD pour un an, renouvelable six fois, ils réclament également la titularisation des AED, pour ceux qui souhaiteraient continuer sur cette voie. La crise du COVID-19 n’a évidemment rien arrangé à leurs conditions de travail. Travaillant dans des établissements exigus et au contact des élèves au moment où ces derniers ne portent pas leurs masques, les AED semblent particulièrement exposés au virus. Le Média TV s’est rendu sur place pour rencontrer ces assistants d’éducation et couvrir leur mouvement.
38 862 vues - 187 k abonnés
L'IHU Méditerranée Infection face à la crise du COVID-19
Témoignage du Pr Philippe Colson - Praticien hospitalier et professeur des universités en pharmacie
Connue / mel sbr
Blog : Le blog de Arielle KIES
mots-clés Blanquer confinement continuité pédagogique coronavirus éducation nationale enseignement à distance ENT journal de confinement ma vie de prof pédagogie surveillance
Jean-Michel Blanquer a assuré la semaine dernière que tout était prêt pour l’enseignement à distance, mais les enseignants n’en avaient même pas été informés. Nous ne devions donc pas compter dans ce dispositif ? Ou bien nous n’étions attendus que comme « petites mains » de son plan génial ? Malaise.
...
l’institution retrouve de sa vigueur, la grande surveillance va tenter de se mettre en place. L'institution n'est pas bienveillante. L'institution n'a aucune notion de la confiance. L'institution est aveugle et méfiante.
...
Et puis tout d’un coup j’ai mal au dos. Grosse montée d’angoisse. Je devrais sortir, mais, dehors, c’est tellement désespérant.
J’imagine une « manifestation fantôme » : nous irions à notre tour déposer nos pancartes, nos gilets jaunes, sur une place, au pied des arbres. Demain?
La distance sociale. Voilà ce qui restera de la crise au lendemain de la crise. La distance qui devient distanciation, suffixe qui marque l'action, l'action de prendre ses distances, de les garder, d'en prendre soin de ces distances, puisqu'elles seules semblent prendre soin de nous.
...
Le dernier (kilomètre) sera le premier (mètre).
Du dernier kilomètre de livraison au premier mètre de distanciation sociale, ce qui frappe aujourd'hui, à l'estomac, c'est que ce sont peu ou prou les mêmes acteurs techno-industriels qui sont à la fois prescripteurs, utilisateurs, concepteurs et fournisseurs de ces technologies de contrôle des corps en mouvement, de contrôle des sociabilités.
Et comme pour le dernier kilomètre, la question que pose la surveillance et le contrôle du premier mètre est celle de l'annihilation de toute possibilité de déviance, celle de la normalisation du contrôle, et celle de l'asservissement à la trace déjà laissée.
Du premier mètre au dernier kilomètre, une automatisation de la surveillance. Qui comme toutes les autres est également et d'abord l'automatisation de la surveillance des inégalités. Une surveillance, une mise à leur place, un contrôle des déplacements qui touche en priorité les plus pauvres, les plus exposés, les plus démunis, les plus asservis ; nous en faisons déjà l'observation quotidienne.
"La crise sanitaire ne fait qu’aggraver les inégalités et les violations des droits des personnes les plus vulnérables."
Comme le rappelait Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty international France, au journal Le Monde. Et la revoilà, la boucle de rétroaction de l'injustice que pointe Virginia Eubanks
...
90 min - Disponible du 14/04/2020 au 19/06/2020 - Prochaine diffusion le vendredi 15 mai à 09:25
Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.
Des caméras de Nice à la répression chinoise des Ouïghours, cette enquête dresse le panorama mondial de l'obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le totalitarisme numérique est pour demain.
Aujourd'hui, plus de 500 millions de caméras sur la planète offrent aux autorités la capacité de nous surveiller, à peu près partout et à chaque instant. Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Dorénavant, l'incroyable perfectionnement de l'intelligence artificielle valide l'idée d'un regard total. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras peuvent repérer les criminels de dos, à leur simple démarche. En France, la police utilise des caméras intelligentes qui analysent les émotions et les comportements des passants. Marquée par l'attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et s'est produit en dépit des 2 000 caméras scrutant la ville, Nice se situe désormais à l'avant-garde de l'expérimentation. Le centre de supervision et les zones dédiées à la reconnaissance faciale sont les chevaux de bataille du maire Christian Estrosi, qui veut faire de sa ville une safe city. Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ?
Dictature 3.0
On le surnomme le "marché de la peur", estimé à 40 milliards de dollars par an. Colossaux, les enjeux de la surveillance intelligente aiguisent les appétits de sociétés prêtes à promouvoir le "modèle Big Brother" pour engranger les plus grands bénéfices. L'enquête internationale de Sylvain Louvet démonte les rouages de cette machine aux innombrables facettes et dévoile la relation incestueuse qui se noue entre les industriels et les pouvoirs publics. En Israël, elle souligne les liens entre l'armée, le Mossad et les start-up technologiques, soupçonnées de tester la reconnaissance faciale aux checkpoints. En France, elle met en lumière l'influence du secteur privé, dans les orientations choisies par le maire de Nice, Christian Estrosi. Aux États-Unis, l'enquête donne la parole à ceux qui dénoncent la faillibilité du logiciel de reconnaissance faciale d'Amazon couplé à un fichage biométrique généralisé. Le documentariste a également réussi à enquêter en Chine, pays où l'obsession sécuritaire est en passe de donner naissance à une nouvelle forme de régime : la dictature 3.0. Arrestations "préventives" arbitraires, mise en place d'un système de notation des citoyens, fichage ADN et persécution systématisée (allant jusqu'à l'apposition d'un QR code sur la porte des appartements) de la minorité musulmane des Ouïghours… L'arsenal de la répression connaît un degré de raffinement inédit dans l'histoire de l'humanité. Un camp du Goulag numérique : telle est la vision du futur dessinée par ce documentaire aussi percutant que glaçant.
Réalisation : Sylvain Louvet Producteur/-trice : Capa Presse Auteur : Sylvain Louvet Pays : France Année : 2019
Transcription : ... Eylon Etshtein ceo de AnyVision, israël modélisation du visage par 500 millions de chiffres ... isaac ben-israël, vision pour la défense, 6 millions de juifs entourés de 360 millions d'arabes ... Amir kain, responsable du contre-espionnage israélien (2007-2015), tamir Pardo directeur du MOSSAD (2011-2015) fondateurs de AnyVision. Utilisé secrètement pour surveiller les palestiniens. En 15 ans, les actes terroristes sont passés de 2000 à 14000. Quant au nombre de tués, il a été multiplié par 9. Comme un virus, la peur des attentats se propage et les villes se protègents. Marché de la vidéosurveillance intelligente de 40 milliards de $. Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS : c'est une société paranoïaque en fait. Surveiller tout le monde, donc soi-même en permanence. Christian Estrosi, quand ya 86 morts sur la promenade des anglais, on peut appeler ça de la paranoïa, c'est presque une vision. Pour moi, ce sont des faits. La France est en guerre. ennemis de 5ème colonne. Fasciné par le modèle israëlien, caméra pour détecter les émotions dans les transports, faire de nice une safe city, un projet piloté par thalès, le géant fr de l'armement. LM : 98% des détections l'ont été par du renseignement. Concernant les attentats de nice, ce qui nourrit le travail des enquêteurs après coup, ce sont les éléments classiques de l'enquête de police : étude de voisinage, étude de l'ordinateur. Pas les caméras qui n'ont fait que filmer l’horreur à l'instant où elle se produit, cad qu'elles n'ont servi rigoureusement à RIEN. Le discours politique continue, ça ne marche pas, mais je suis déjà passé à l'annonce suivante. C'est une fuite en avant. Camper la posture, faire tourner le commerce, dans une alliance objective.
Inquiếtudes : atteintes à la liberté individuelle dénoncées par des associations : Valencienne, Saint-Étienne, La quadrature du net et la ligue des droits de l'homme multiplient les recours pour non respect du rgpd. Martin Drago de LQDN. absence de cadre juridique, les élus en profitent, on peut expérimenter. Il faut lutter contre cette opacité. TES fichier électronique sécurités créé en 2016 et géré par le ministère de l'intérieur français. Regroupe l'ensemble des cartes d'identité et des passeports. 1ère étape d'une surveillance de masse avec la photo du visage. Fichage biométrique de toute une population. Ex usa suite 11/9/2001, le patriot act étent considérablement les pouvoirs de surveillance. Trump l'étend avec la reconnaissance faciale /aéroports, police, écoles, etc. Des manifs. sur les dangers d'apparition d'un état de surveillance. Plus de la moitié des américains fichés et personne ne le savait ! Le congrès ne l'a jamais autorisé. Incapacité à identifier correctement les personnes de couleur ~10%, ils ont donc plus de chances d'être accusés de crime qu'ils n'ont pas commis. Recognition d'amazon testé a montré le niveau très élevé des mauvaises reconnaissances. Mais amazon continue à le vendre à 12€/mois ! Mis au service d'armes létales. Liz O'Sullivan resp éthique (2016-2017) clariFAI : l'ambiance change, le pdg cache qque chose, dissout le comité éthique, méfiante, ell enquête et découvre la dissimulation : contrat avec la défense usa pj maeven de millions de $ /drones tueurs. Invest de 70 millions de $ /machine décide de tuer. En europe, idem cf rapports comm europ : chris jones ex pj roll border, des millions de fonds dépensés. 1,4 milliards de fonds publlics européens, influencé par les grandes entreprise airbus, trhalès, etc. Le gr d'experts : sur 20, 1/3 déclare des liens avec la sécurité. En Chine, la réalité a déjà dépassé la fiction. Les citoyens ont si bien intégré la présence des caméras. XI JIPing prend conscience de la puissance des caméras intelligentes. 1ère dictature numérique au monde; Les licornes au coeur du système avec à l'intérieur une cellule du parti. Univers orwellien. En 2020, 600 millions de caméras ! GE YULU, artiste défie ce système en regardant pendant des heures une caméra ! et dénonce cette surveillance. Les autorités ont un dossier sur chaque citoyen à la soviétique. contrôle social sans limites. ex train changaï-pékin. score de crédit social, notation des citoyens fonction de leur comportement. diffuser la morale communiste jusque dans les zones les plus reculées comme rongcheng? La délation fait gagner des points ! Le groupe prime sur l'individu. inventé par Lin Junyue. On contrôle les risques, les comportements vertueux. Les citoyens muselés. 20 millions de citoyens placés en liste noire. H transformé en machine c'est terrifiant. Cambodge, chili, sry lanka intéressés ?! -> nouvelles route de la soie numérique, dt la fr ! visite dénoncée par lasso dr de l'h tibétains, ouighours en 2009, enregistrement vocal, décodeur destiné aux familles enregistrer les conversations pour partager nos opinions politiques. au XinTiang ? manif réprimée durement affrontement interethniques des centaines de morts. Virage totalitaire zone la plus surveillée au monde. qrcode /suirveiller les familles, la cible, les musulmans pratiquants ! enfermés dans un camp, à plus d'1 million de personnes soit 1/10ème de la population ! "centre d'enseignement" prison, chocs électriques, médicaments /briser leur identité on les force à parle de mandarin, à faire allégeance au gouv et au parti. Une appli chinoise, rétro-ingénierie ->suspects. derrière, entreprise d'état CETC algorithme de la répression rapport de HRW humain rights watch. ethnocide culturel ... avec la technologie, les sentiments disparaissent.
San Francisco a fait un choix unanime bannir la reconnaissance faciale de ses rues. ...
voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?mLlLjg
515 vues - 53 - 3 - 14,4 k abonnés
⚠️ Dernière audition de cette journée, le Syndicat des avocats de France (SAF) avec Estellia ARAEZ, Présidente du SAF, pour une courte introduction, David VAN DER VLIST secrétaire général, sur la justice civile et prud’homale, Elisabeth AUDOUARD co-responsable de la commission mineurs, Yannis LANTHEAUME membre du bureau, sur le droit des étrangers et le délit de non-respect du confinement, Florian BORG co responsable commission droit public et ancien président du SAF, sur l’hospitalisation d’office, Catherine GLON membre du bureau, sur la justice familiale et les procédures collectives.
Cette audition s’inscrit dans le travail initié par les parlementaires de la France insoumise à l’Assemblée nationale et au Parlement européen qui ont mis en place une commission d’enquête de suivi du Covid-19, coordonnée par Mathilde Panot et Éric Coquerel, député·es, et Manuel Bompard pour le Parlement européen.
Cette audition sera organisée autour des trois objectifs suivants :
- Comprendre les dysfonctionnements qui ont amené à un tel niveau de crise
- Étudier la gestion de la crise et ses répercussions à tous les niveaux (continuité des services de l’État, conditions de travail des fonctionnaires et salarié·es du secteur privé, respect de l’État de droit en période d’État d’urgence sanitaire…)
- Préparer l’après crise
.#ENQUETECOVID19
Catégorie Actualités et politique 4 commentaires
Olivier Tesquet @oliviertesquet · 2 avr.
Dans le cas du sida comme dans celui du coronavirus, nous sommes dans un intense moment foucaldien, face au biopouvoir dans toute sa nudité. C'est d'ailleurs le constat lucide posé par Yuval Noah Harari quand il parle de "surveillance sous la peau".
Yuval Noah Harari: the world after coronavirus | Free to read
This storm will pass. But the choices we make now could change our lives for years to come
ft.com
Ndlr : notion utilisée ? ACT
2 Channel avatarAccount avatar Les Enquêtes du Media
L’ampleur des écoutes est sans précédent. C’est un micro qui capte tout, en permanence. J’ai décidé de témoigner à visage découvert pour dénoncer l’exploitation et la surveillance de masse".
Pour Le Média, un ancien employé lève le voile sur les pratiques intrusives d’une multinationale tentaculaire.
Notre enquête intégrale : https://www.lemediatv.fr/emissions/les-enquetes/comment-apple-vous-ecoute-en-permanence-63EZI7ruTIqUPIhk7ZqPHA
.#Enquête #Apple #Surveillance
Confidentialité Publique
Publié originellement 10 mars 2020
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Inconnu
Étiquettes : apple ; enquête ; entretien ; média ; reportage
Durée 31 min 19 sec - 4 Comments
Avatar thepanpiperthepanpiper@mamot.fr il y a 3 heures
@lemediatv
Ça me rappelle le témoignage d'une employée d'un autre sous-traitant #microsoft en l’occurrence qui use des mêmes méthodes.
https://peertube.nogafa.org/videos/embed/9772f4a0-c025-4238-bfff-2ca473eceb54
.#gafam #vieprivée
Transcr : ... employé par globe tech irlande ... siri ... donner les attributs de la divinité, relève du transhumanisme ... cf ouvrage antonio gasilli ... /féminsme être impartial refus absolu de prendre parti ... invisibles, les travailleurs du clic ... quelle est ler conception de l'état, de l'éthique, de la vie privée ? espionnage de masse ...
Connue /
"
La Quadrature du Net @laquadrature · 12h #Technopolice
Nous venons de déposer un recours en urgence avec @LDH_Fr contre la ville de @marseille
qui vient d'installer un système de vidéosurveillance automatisée : tracking d'individus, captation sonore, analyse comportementale...
"
Pierre Larrouturou suit thomas brail @BrailThomas · 22h #GNSA #France #ClimateAction 0:08 / 2:09
=> gazou envoyé
Le groupe national de surveillance des #Arbres #GNSA revient sur le rdv avec la #MinistreDeLécologie #ElisabethBorne, suscite des vocations de #LanceursDalerte pour sauver les arbres PARTOUT et remercie pour notre soutien
8:00 mn
/ https://twitter.com/LeMediaTV/status/1217582233269108740
"
Le Média @LeMediaTV
"S’il y a un pont qui risque d’entraîner les gens dans le vide, c’est pas une question d’argent. C’est une question de sécurité publique, et à ce moment-là on coupe la route. C'est un choix politique."
.#Danger #Ponts
7:47 / 7:47
Les ponts en France seraient-ils en train de se dégrader ? Depuis la catastrophe du Pont Morandi en Italie, beaucoup ont commencé à s’interroger sur l’état de nos ouvrages. Reportage.
12:00 AM · 16 janv. 2020·Twitter Media Studio
80 Retweets 64 J'aime
"
Transcription ... démentèlement de la dde ...
entrepreneur, spécialiste des médias sociaux et du web social, enseignant dans la section Masters de l'Université de la Sorbonne CELSA ainsi qu'au Medialab de Sciences Po.
... le web est devenu un outil de surveillance ... Le développement de la reconnaissance faciale, couplée à un contexte sécuritaire et à une ignorance coupable des citoyens, nous conduit droit dans une société privative de liberté. Les caméras installées dans les grandes villes, ces fameuses « caméras intelligentes » censées assurer une protection, seront bientôt capables de nous verbaliser automatiquement au moindre mégot jeté ou passage piéton non respecté. Le programme européen INDECT réuni toutes les données des caméras européennes qui sont collectées par une dizaine d’universités du continent…
Ces Big Data permettront d’améliorer le fonctionnement de la reconnaissance faciale. Concrètement, c’est l’oeil de l’Etat. A terme, 100% de l’espace public sera contrôlé. C’est Big Brother au sens propre. Le but est d’avoir un algorithme prédictif, capable de vous dire que dans tel pâté de maisons il y a plus de risques de se passer un faits-divers. Cela existe déjà dans plusieurs villes américaines : les tournées des flics sont organisées en fonction des zones où la probabilité criminelles est plus élevée. C’est le même genre de technologies qui permet à Uber de placer sa flotte au bon endroit à Paris : il y a cinq fois moins d’Uber que de taxis dans dans la capitale, pourtant, le temps d’attente est le même.
...
campagne de Donald Trump, qui a basculé grâce à la technologie de la société Cambridge Analytica (SLC) ...
...
je résume : vous avez d’un côté une fachosphère puissante et compétente sur le web et, de l’autre, une technologie comme SLC, capable de cibler des internautes et d’orienter leur vote, qui est « aux mains », d’hommes d’affaires populistes acquis à la cause du RN… Voilà pourquoi je pense qu’en 2022, ou en 2027, Le RN a des chances de l’emporter. Je ne suis pas très optimiste sur ces questions, c’est vrai. Ca fatigue un peu mon entourage d'ailleurs (rire). La lueur d’espoir passe par un sursaut citoyen : il faut espérer que ces privations de libertés finissent par réveiller les consciences !
Le bénévolat est une activité non rétribuée et librement choisie qui s’exerce en général au sein d’une institution sans but lucratif (ISBL) : association, ONG, syndicat ou structure publique.
...
le « Guide du bénévolat » https://www.associations.gouv.fr/IMG/pdf/guide_du_benevolat.pdf liste de nombreuses raisons pour une association de valoriser son bénévolat (lire p. 22), que le site Associathèque résume ainsi :
- démontrer, par la valorisation d’apports importants, l’autofinancement d’une partie de l’activité, le financement public se trouvant de fait atténué ;
- souligner le dynamisme d’une association en mettant en évidence sa capacité à mobiliser des bénévoles et des prestations gratuites en nature ;
- évaluer le poids financier du bénévolat, des dons et services en nature ;
- identifier la dépendance au bénévolat, et en cas de diminution de cette aide, évaluer le besoin de financement supplémentaire.
...
valoriser le bénévolat pose avant tout des problèmes politiques...
les États sont gérés de plus en plus comme des entreprises ... la « Loi Travail » (dite aussi « Loi El Khomri ») de 2016 précise — parmi plein d’autres choses — le contenu du Compte Personnel d’Activité (CPA). Il comprendra à la fois le Compte Personnel de Formation (CPF), le compte pénibilité ainsi qu’un futur Compte d’Engagement Citoyen (CEC) qui permettra de bénéficier d’heures de formation en cas de volontariat ou de bénévolat, notamment pour les fonctions de direction d’association ou d’encadrement de bénévoles. ... pose le problème de la valeur d’une action bénévole, et celui de la marchandisation de la société
...
Le problème de la surveillance étatique
... des formes de répressions très diverses (procès bâillon, violences policières, baisse de subventions, etc.) ...
....
Laurent Costy, alias Provençal le Gaulois, présente comment la contribution collégiale autour d’un Commun a donné naissance à Bénévalibre https://benevalibre.org/ (à coups de table ronde).
Les géants de la Silicon Valley – Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft – sont confrontés depuis quelques mois à des grèves et des pétitions émanant de leurs propres salariés, à des appels au démantèlement lancés par des élus du Congrès, à des amendes en cascade dans plusieurs pays… Certains se prennent à rêver de la « fin » des Gafam.
...
Un « mouvement social » inédit chez les cols blancs
... tentatives de syndicalisation. La Tech Workers Coalition https://techworkerscoalition.org/ veut par exemple fédérer cadres et employés au sein d’un même collectif.
...
L’arrivée au pouvoir de Donald Trump a marqué une première rupture. Sa politique anti-immigrés a heurté la Silicon Valley et son armée d’ingénieurs d’origine étrangère. « Cela a été un choc moral, assure Olivier Alexandre. Ces gens qui s’intéressaient peu à la politique nationale ont été confrontés à ses dures réalités : certains se sont retrouvés expulsés. » Par ailleurs, les scandales impliquant les géants de la tech (comme Cambridge Analytica) ont mis à mal l’idéalisme de salariés convaincus d’œuvrer au bien de l’humanité
...
Il faudrait que cette révolte de l’intérieur soit épaulée par l’ensemble de la société civile, c’est-à-dire par les utilisateurs des Gafam. Et que les États jouent, enfin, leur rôle ! »
Menaces de régulations étatiques
...
L’urgence de développer et s’approprier des alternatives aux Gafam
Historien des sciences et acteur du logiciel libre, Christophe Masutti réclame d’agir sans attendre ... inscrire dans les appels d’offre la préférence pour des logiciels libres et/ou en open source (dont le code source est ouvert). » ... pour une révolution culturelle : « Nous avons besoin d’une culture du numérique qui soit suffisamment mature dans la population pour ne plus dépendre de services qui font un usage déloyal des données et conforment les usages. Ce qu’on appelle le capitalisme de surveillance, au-delà de l’asservissement économique, crée aussi une dépendance numérique. » ... pour les militants du numérique, démanteler les géants de la Silicon Valley ne suffira pas. L’émancipation des utilisateurs suppose l’essor des alternatives aux Gafam : réseaux sociaux décentralisés, logiciels libres, ou encore moteurs de recherche respectueux de la vie privée. Pour la plupart, ces alternatives existent déjà. il reste à les promouvoir.
Alexis Moreau
Tags Multinationales Surveillance et biométrie
442 vues - 49 - 0 - 16,1 k abonnés
En novembre, la France veut lancer son dispositif ALICEM de reconnaissance faciale pour accéder eux services publics en ligne. Pour la Quadrature du net, mais aussi la CNIL, ce dispositif n’est pas compatible avec le règlement général sur les données personnelles. Nos libertés sont-elles en danger ? Martin Drago, juriste et membre de la Quadrature du Net, est l’invité de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur l’usage des technologies à reconnaissance faciale
« Il y en a déjà dans les aéroports et l y a eu une expérience lors du carnaval de Nice pendant trois jours - première expérimentation de reconnaissance faciale sur la voie publique ! La police peut accéder et faire de la reconnaissance faciale avec un fichier… et il y a cette expérimentation dans les lycées qui arrive. »
« Ce qui a motivé notre recours, c’est qu’il faut commencer à réfléchir à l’interdiction, voire à un moratoire sur le développement de cette technologie. »
Sur le projet ALICEM qui pourrait se déployer dès novembre en France
« ALICEM n’est pas une expérimentation, c’est un dispositif finalisé. »
« ALICEM sert à créer une identité numérique sur Internet pour accéder à certains services publics (…) et quand vous voulez créer cette identité numérique, vous êtes obligé de passer par un dispositif de reconnaissance faciale. »
« Pour l’instant, ça n’est que pour les gens qui disposent d’un téléphone Androïd et un passeport biométrique : il faut scanner avec le téléphone la puce du passeport biométrique et ensuite il faut prendre une vidéo de soi. »
« Le problème, c’est que le gouvernement nous explique que pour le faire, on a le consentement des gens (…), ce qui n’est pas le cas parce que vous êtes obligé de passer par un dispositif de reconnaissance faciale. »
Sur les dérives possibles du dispositif
« Le problème, c’est ce que veut faire le gouvernement des données liées à la reconnaissance faciale : le gouvernement ne respecte pas le RGPD [règlement général sur les données personnelles] sur cette notion de “consentement libre” car on ne peut pas contraindre les gens à utiliser leurs données personnelles. »
« Il y a le discours du gouvernement, notamment celui de Christophe Castaner qui fait le lien entre la haine, l’anonymat en ligne et le dispositif ALICEM. »
« Aujourd’hui, ALICEM n’est pas encore obligatoire pour tout le monde mais le risque c’est : que se passe-t-il demain ? »
« Avec ALICEM, la CNIL dit que le gouvernement ne respecter par le RGPD. Le gouvernement n’en a pas tenu compte et a publié le décret d’application ce qui nous a motivés à l’attaquer. »
Sur les libertés individuelles
« La reconnaissance faciale, telle qu’elle est voulue, c’est l’outil final de reconnaissance et de surveillance de masse dans la rue. »
« Contrairement l’ADN ou les empreintes, on sait quand on vous les prend. S’agissant du visage, on ne sait pas quand une caméra va vous repérer ou vous identifier. »
« C’est un dispositif qui peut être partout dans la rue et c’est une possibilité notamment dans le cadre des Jeux Olympiques de 2024 que le gouvernement voudrait mettre en place. »
« Ce dispositif a un effet énorme sur les libertés d’aller et venir, sur notre vie privée et aussi sur notre liberté d’expression et de manifester : si vous savez qu’en allant manifester, vous aller être identifié, vous n’allez peut-être pas manifester de la même façon. »
« Cette technologie est un normalisme : elle existe déjà sur certains téléphone portable et si vous l’utilisez pour accéder aux services publics ou pour entrer dans votre établissement scolaire, ça normalise la technologie et quand ça va arriver dans l’espace public, vous n’allez plus tellement réfléchir aux dangers pour les libertés. »
Sur l’acceptation sociale de cette technologie face à l’insécurité
« Le gouvernement va utiliser l’argument de la peur et du terrorisme pour pousser ces technologies. »
« On parle de reconnaissance faciale mais il y existe aussi une assemblée de nouveaux outils, de nouvelles technologies de surveillance qui se développent, comme la vidéo de surveillance intelligente - qui va repérer certains comportements dans la foule - ou des micros - comme à Saint-Etienne qui vont repérer certains bruits. »
« On a lancé le mouvement Technopolis qui permet de se renseigner, de bien comprendre ces technologies, de les analyser, de voir les dangers sur les libertés. »
« C’est pas parce qu’on est frappé par un attentat qu’on a envie d’avoir ces technologies. »
Sur le modèle chinois
« Il ne faut pas faire la comparaison avec le modèle chinois parce qu’en France, il se passe déjà des choses assez graves : la vidéo surveillance intelligente a déjà lieu à Valenciennes et à Toulouse. La reconnaissance faciale ainsi que des micros sont déjà en place dans certaines rues. »
« On a tendance à dire qu’en France, on n’en est pas encore comme en Chine. Alors que si, en France, il se passe des choses très graves. »
Catégorie Actualités et politique 6 commentaires
Comment vivre dans des villes privatisées, où notre attention est contrôlée et sollicitée en permanence, et nos corps pistés à chaque instant ? Le dernier roman d’Alain Damasio, dont l’action se déroule en 2040, explore ce monde possible, avec justesse, de manière sensible et réaliste. Il nous invite à sortir d’urgence de nos « techno-cocons », à expérimenter de nouvelles manières d’être au monde et de résister, pour reprendre le contrôle sur nos vies. Attention, entretien décapant.
Photo (une) : Alain Damasio en visite sur la Zad de à Notre-Dame-des-Landes, dans l’ancienne bibliothèque du Taslu, celle qui était accessible aux handicapés / © ValK
2040, en France. Dans une société ultra-libérale où les villes ont été rachetées par des multinationales, où l’attention de chacun est sans cesse captée et sollicitée au risque de rendre fou, on découvre l’existence des Furtifs, des créatures à la vitalité hors norme, qui vivent dans l’angle mort de la vision humaine. Toujours en métamorphose, elles métabolisent les éléments sur leur passage, transformant l’espace dans lequel elles vivent – et les gens qui croisent leur route. Dans ce monde qui ressemble au nôtre dans ce qu’il peut produire de pire, Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale a abandonné, partent à la recherche de leur fille disparue, et à la rencontre de ces créatures.
Avec Les Furtifs (La Volte, 2019), Alain Damasio signe une critique fine et acerbe du capitalisme cognitif, de notre capacité d’auto-aliénation, du confort de nos techno-cocons où l’on se sent si protégés. Avec un langage créatif qui se renouvelle sans cesse, il trace des lignes de fuite possibles, des modes de résistance, dans une grande fresque magique, magnifique et émouvante, qui invite à changer radicalement notre regard sur le monde et sur le vivant.
...
Basta ! : Que pourraient incarner ces drôles de créatures, les « Furtifs », dans la société d’aujourd’hui ?
Alain Damasio : Ce sont des poches de liberté, des brèches dans un monde de plus en plus contrôlé, pas seulement par les multinationales ou les gouvernements, mais aussi par nous-mêmes : un père demandant à sa fille d’être « ami » sur Facebook pour voir ce qu’elle y poste, un enfant qui regarde l’historique de navigation de ses parents, un patron employant un hacker pour regarder quel salarié il embauche, ou réciproquement le salarié qui « googlise » le futur patron avant un entretien d’embauche… Nous sommes tous dans ces logiques de panoptique, où nous essayons d’avoir un maximum d’informations.
...
Le philosophe Byung-Chul Han l’explique très bien : le stade avancé du pouvoir libéral actuel, c’est de permettre aux gens de maximiser leur auto-aliénation. L’aérodynamique du pouvoir est géniale : les gens viennent eux-mêmes prendre dans l’armurerie proposée par les GAFA.
... Bernard Stiegler, quand il parle des psychopouvoirs ... Lorsque les gens vivent un manque affectif et émotionnel, cela génère des forces réactives assez mauvaises. Le transhumanisme vient se connecter à cela, comme toutes les religions avant lui. C’est un mouvement para-religieux très fort ... la prophétie, le moment où les machines vont faire advenir l’intelligence artificielle (IA) ... Le mythe de « l’IA toute-puissante » vient répondre à un bordel que nous avons créé : aujourd’hui, la technostructure est tellement dense que personne ne comprend ce que font réellement les IA, même ceux qui en créent la boîte noire. Et aucun être humain n’est évidemment capable de traiter les données du « big data ». On crée des systèmes qui échappent complètement à l’être humain, que personne n’arrive à maîtriser. C’est une dépossession. Une fois que ça a bien purulé et bien enflé, qu’on est noyé sous tout ça, intervient le mythe. Les mythes sont des symptômes.
...
comprendre comment le vivant s’interconnecte et comment nous sommes en symbiose avec lui. C’est aussi renouer avec les « ancestralités animales », qui sont consubstantielles à ce que nous sommes, et communes à plein d’espèces.
L’humain est habité par des affects, des percepts et des concepts. ... Tout ce que je décris dans mon livre est déjà là, c’est simplement hypertrophié. ... rendre furtives nos existences
...
Aujourd’hui, on est en « démocrature » – c’est-à-dire avec des éléments de démocratie et des éléments de dictature, mais globalement plutôt en démocratie
...
Conseil pour le maintien des occupations (CMDO)
...
Les Gilets Jaunes, heureusement, ont renouvelé le mode « manifestation », qui était complètement exsangue. Ne plus déposer les trajets de manifestation en préfecture pour les rendre imprévisibles pour la police, et investir les ronds-points, c’est un coup de génie, franchement ! C’est très intuitif : un rond-point est à la fois le carrefour de tout, et en même temps c’est un symbole de l’horreur des zones péri-urbaines. ... Acter qu’ils ne voulaient pas de représentants ... Je crois que la solution, c’est l’auto-organisation
...
revenir à de l’action directe, assumer une part de violence et « d’irruptivité ». La limite, c’est la mort, car je défends le vivant. Mais, à tous ces gens qui vivent dans une espèce de forteresse absolue, il faut faire retrouver un sentiment de vulnérabilité, leur faire ressentir cette violence systémique qu’ils exercent du haut vers le bas et dont ils ne voient jamais le retour…
Je ne fais pas de la lutte violente une valeur en soi. C’est conjoncturel. Mais la négociation ne suffit pas, les manifs ne changent rien : on en est à X semaines de manif des Gilets jaunes, que faut-il faire ? Macron ne bougera pas d’un iota, il s’abrite derrière la Constitution. Pendant cinq ans, il va tout massacrer : les retraites, les hôpitaux, l’éducation. Il s’en fout.
Propos recueillis par Barnabé Binctin et Agnès Rousseaux
Tags Altermondialisme ; Politique ; Surveillance et biométrie ; ZAD
Ndlr :
- Pourquoi se priver de la "carte" politique élective s'il est acté que Macron ne bougera pas en s'appuyant sur la constitution ? Ne faut-il pas AU CONTRAIRE JOUER TOUTES NOS CARTES y compris l'élection et le changement de constitution ?
Les Reportages Video channel avatar
Dans cette enquête inédite, Le Média révèle les mécanismes de surveillance des livreurs mis en place par les plateformes pour mieux les exploiter, et plus largement les conditions de travail scandaleuses auxquelles ils sont soumis : temps de travail excessif, mise en danger de mort...
Confidentialité Publique
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu
Langage Inconnu
Étiquettes deliveroo ; frichti ; livreurs ; uber ; uber eats
SURVEILLANCE ET VIGILANCE : DE SAURON À MACRON
Le Média Video channel avatar
Par lemediatvAccount avatar
Sarah Al Matary come back to the notions of "surveillance" and "vigilance" through society and in particular pop culture (The Lord of the Rings, Game of Thrones).
Confidentialité Publique
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu - Langage Inconnu
Étiquettes ; 1984 ; big brother ; george orwell ; oeil ; sauron
2 835 vues - 312 - 3
Dans cette enquête inédite, Le Média révèle les mécanismes de surveillance des livreurs mis en place par les plateformes pour mieux les exploiter, et plus largement les conditions de travail scandaleuses auxquelles ils sont soumis : temps de travail excessif, mise en danger de mort...
Les coursiers à vélo, désormais, font partie de notre paysage urbain. Avec leurs sacs colorés, affichant les noms des plateformes numériques pour lesquelles ils travaillent, ils sillonnent les rues et les restaurants.
Seulement en France, Uber Eats, Deliveroo ou Frichti, emploient plus de 20 000 personnes. Enfin, emploient : du point de vue des plateformes, ce ne sont que des prestataires, au statut d'auto-entrepreneur.
Pour ces plateformes numériques, c'est là une grande vertue de ce modèle : on travaille quand on veut, on est libre et indépendant.
Invités :
Arthur Hay, coursier à vélo, fondateur et membre de la coopérative de livraison "Les Coursiers Bordelais", membre du syndicat CGT des coursiers à vélo de la Gironde, ancien candidat PCF aux dernières élections européennes.
Edouard Bernasse, coursier à vélo, syndicaliste, membre du Collectif des livreurs autonomes de Paris (CLAP).
Catégorie Actualités et politique 12 commentaires
valerie lemetayer il y a 24 minutes
Les mecs, ils travaillent 50 à 80 heures par semaine pour rien gagner. Ah, bon sang mais comment est-ce possible !
1
Tania Sekiou il y a 59 minutes
Bravo pour cette enquête passionnante !
Financez Le Média pour plus d’enquêtes comme celle-ci !
Transcription :
... coopcycle a un réseau qui se développe dans 17 pays
9:16 - 15 569 vues - 1,4 k - 61
Sarah Al Matary revient sur les notions de "surveillance" et "vigilance" à travers la société et notamment la pop culture (Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones).
Catégorie Actualités et politique 142 commentaires
3 320 vues - 400 - 15
RÉFORMER L'ASSURANCE CHÔMAGE POUR DÉVELOPPER LA PRÉCARITÉ
La réforme de l'assurance chômage que prépare le gouvernement est actuellement au coeur du débat social. Une réforme dont la seule logique serait de diminuer les dépenses publiques en s'attaquant aux seuls chômeurs. Henri Sterdyniak nous explique.
OEIL POUR OEIL : BIG BROTHER TE REGARDE
À Mots Découverts revient dans un nouveau numéro consacré à la notion de "surveillance" et "vigilance" à travers la société et notamment la pop culture (Game of Thrones, Le Seigneur des Anneaux). (Surveillance)
NOUVEAUX ÉLÉMENTS TROUBLANTS SUR LA MORT DE ZINEB REDOUANE
voir aussi à https://www.youtube.com/watch?v=Ny2g1Y3CjFM
"Pourquoi m'ont-ils tiré dessus ?" Ce sont les derniers mots prononcés par Zineb Redouane avant de mourir. Aujourd'hui, Le Média vous révèle de nouveaux éléments qui montrent que toute la lumière n'a pas été faite sur cette affaire.
DISCRÉPANCE : PRIX DU MEILLEUR SCÉNARIO AU WEB FEST 2015 DE VANCOUVER
Une série à ne pas manquer !
Catégorie Actualités et politique 18 commentaires
VIDEO. Climat : que se passerait-il sur la planète si toute la glace fondait en Antarctique ?
Depuis plus de dix ans, l’opération IceBridge pilotée par la Nasa ausculte l’état des pôles à la loupe. Ses scientifiques survolent ce jour-là les glaces de l’Antarctique. Et si elles venaient à disparaître avec le réchauffement climatique ? Extrait du magazine "13h15 le dimanche" diffusé le 2 juin 2019, juste après le journal de France 2.
...
"Notre climat va changer si radicalement qu’on ne peut même pas l’imaginer"
...
Si les gaz à effet de serre se maintiennent à ce rythme, le niveau de la mer sera plus haut d’un mètre en 2100. Et ce mètre en plus suffit à menacer New York ou la Camargue… C’est une prévision plutôt optimiste car certains scientifiques craignent déjà une hausse de… 2,4 mètres ! Et là, personne n’est prêt…
Publié dans Données personnelles et vie privée
Tagué communs, données personnelles, droit social, Facebook, graphe social, portabilité, subordination
L’année 2018 aura été marquée par une longue litanie de scandales impliquant le réseau social Facebook, à tel point que le Guardian en a tiré un Best Of (ou Worst Of…) assez croustillant.
...
Le terme de « suicide collectif » paraît ici assez approprié. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : même si collectivement, la nocivité de Facebook apparaît de plus en plus évidente, il reste pour beaucoup d’utilisateurs difficile – à titre individuel – de prendre la décision de quitter la plateforme. Dans une telle situation, l’habituel « Privacy Paradox »
https://www.rsln.fr/fil/privacy-paradox-les-cles-pour-comprendre/
est redoublé par un dilemme du prisonnier,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_prisonnier
car c’est la trame même de nos liens sociaux qui se transforme en filet capturant les utilisateurs du réseau. Quitter la plateforme revient pour l’individu à se couper de relations chargées de sens et d’affects et nul ne souhaite être le premier à franchir le pas (avec le risque d’être aussi le seul).
Cette capacité des plateformes à retourner la puissance des liens sociaux contre leurs utilisateurs matérialise un pouvoir de contrainte redoutable contre lequel le droit devrait offrir une protection adéquate.
Or ce n’est pas le cas actuellement, car si le droit envisage la protection des données personnelles des individus pris isolément, il a encore énormément de mal à saisir ces mêmes données dans leur dimension collective.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/25/les-donnees-personnelles-un-enjeu-collectif_5304520_3232.html
Nos liens sociaux ne font en effet pour l’instant l’objet d’aucune reconnaissance juridique : il n’existe pas même dans les textes de notion qui permettrait de les qualifier. C’est pourtant à cet endroit précis que se situe l’enjeu principal sur lequel il faudrait agir pour desserrer le pouvoir de contrainte des plateformes.
Heureusement, quelques pistes semblent s’ouvrir pour aller dans cette direction, notamment celle de l’établissement d’une « portabilité sociale » des données personnelles, permettant de dépasser les apories du droit à la portabilité tel qu’il est notamment défini dans le RGPD. https://www.cnil.fr/fr/le-droit-la-portabilite-en-questions
...
Facebook n’accumule pas des données personnelles pour s’en réserver l’usage à titre exclusif. Le propre de son fonctionnement est au contraire d’ouvrir le graphe social
http://www.internetactu.net/2007/09/28/comprendre-le-graphe-social/
constitué à partir de l’enregistrement de nos relations à des entreprises-tierces. Contrairement à un contresens largement répandu, Facebook ne « revend pas » les données personnelles à ses partenaires (ce n’est pas un Data broker, https://www.zdnet.fr/actualites/data-brokers-aux-etats-unis-votre-vie-privee-est-en-vente-39789295.htm
même s’il a pu envisager d’adopter ce modèle https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/12/05/le-parlement-britannique-diffuse-250-pages-de-documents-internes-de-facebook_5393239_4408996.html) : il ouvre à d’autres des droits d’usage sur ce graphe, afin qu’ils puissent effectuer du ciblage publicitaire à partir des catégories figurant dans ce schéma. Et c’est donc indirectement sur la publicité que Facebook génère ses mirobolants profits.
...
L’affaire Cambridge Analytica avait déjà montré que Facebook a laissé pendant longtemps ses API largement ouvertes aux développeurs-tiers afin de maximiser la valeur d’usage de son graphe et donc son attractivité. Les accès privilégiés octroyés à Apple, Microsoft, Yahoo, Amazon, Netflix ou Spotify dont nous avons appris l’existence cette semaine relèvent de la même logique. En réalité, ce qui a construit la position centrale de Facebook au sein du capitalisme de surveillance, ce n’est pas d’avoir monopolisé le graphe social, mais au contraire d’en avoir fait une ressource partagée sous la forme de ce que l’on pourrait appeler un « Commun du Capital ».