L'édito
... Caroline Fiat ++ ... blouses la timone qui se déchirent ... pénuries de médicaments ... euthanasie pratiquée dans les EHPAD sans l'accord des patients ou la famille car il n'ont plus assez de place
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Quand je regarde la télévision, je ne vois pas ces infos sur les vieux qu’on sacrifie, ni sur ces produits vétérinaires qu’on délivre pour les malades faute de stock. La mission des journalistes de télévision… c’est de tranquilliser les populations, de leur siffloter l’air du prochain déconfinement et la baisse progressive des morts du Covid alors qu’on sait tous que les chiffres qu’on nous administre quotidiennement sont bidonnés, écrit-il, avant de lâcher : La télévision est compassionnelle. Le réel est tellement flippant. Je n’ai vu aucune analyse forte sur le délabrement du service public dans les journaux de 20h ou dans les émissions phare des chaines infos… Quand le pouvoir est critiqué c’est toujours par un médecin en live ou un syndicaliste dont on précise souvent qu’il est de la CGT.
-> https://www.youtube.com/watch?v=CTA7kY-aWEE
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COVID-19 : LES VIEUX SACRIFIÉS - •8 avr. 2020 / Le Média
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"Je me suis dit que j’avais du mal comprendre. Je cherche confirmations sur les sites professionnels et j’en trouve facilement. Ils font état de la prise en injection de Rivotril dans les Ephad, qui vise à tuer les patients avant qu’ils ne soient transportés pour mourir en hôpital et ainsi en éviter l’engorgement. On les achève par voie injectable, parce qu’il n’y a plus de place et de respirateurs."
Denis Robert sort en forêt pour raconter sa troisième semaine de confinement. Il décide de ne plus nommer ceux qu’il juge malfaisants, mais sort l’artillerie contre les communicants et les fachos, les méchants préfets et les fuyants agents régionaux de santé. Tous ceux qui cherchent à masquer une réalité douloureuse.
.#Édito #Confinement #Vieux
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Laurent P il y a 5 heures
L'eugénisme à la manière ultra libérale fascistoide.
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5 806 ont signé
collectif santé et social en lutte a lancé cette pétition adressée à Mme DOUEZ- directrice CH- Hautmont (directrice) et à
... scandalisés, par la mise à pied à effet immédiat d’une aide-soignante, militante SUD, intervenue ce samedi 4 avril à 6 h 30, à sa prise de poste à l’hôpital d’Hautmont dans le Nord de la France.
Il lui a été reproché publiquement devant ses collègues, d’être intervenue dans le cadre de son mandat pour d’une part exiger des masques et des test de dépistage pour les soignants.
Les soignants de l’Hôpital local d’Hautmont, comme tous les soignants de ce pays, exercent actuellement dans le dénuement matériel et malgré cela prennent en charge patients et personnes âgées face à la pandémie.
De façon scandaleuse, leur expression sur le contenu de leur travail, le droit légitime à réclamer une protection minimum, (qui concerne tout à la fois les soignants comme les patients face au coronavirus) et les libertés syndicales sont bafouées.
Nous exigeons la réintégration immédiate de Lætitia PUISSANT, l’abandon de toute sanction et la mise à disposition des moyens matériels face au coronavirus, parmi lesquels masques et test
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"18h : Allô Ruffin !", épisode 8 !
En direct de ma cuisine avec Romaric Godin, journaliste à Mediapart, Agnès, infirmière en Ehpad, Carole, commerçante... et vous !
Rendez-vous sur https://lan01.org !
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De retour ce dimanche 5 avril en partenariat avec le média digital Brut et toujours en version confinée. Karim Rissouli et les chroniqueurs décryptent de chez eux l’actualité française et internationale de la semaine.
Avec :
Daniel Cohen,
économiste, cofondateur de l’école d’économie de Paris. Avec nous, il étudiera les conséquences de cette crise sur les grands équilibres mondiaux, sur notre économie à nous Français et plus largement sur notre modèle de société.
Frédéric Keck,
anthropologue, auteur des Sentinelles des pandémies (à paraitre aux éditions Zones sensibles). Il rappellera notre responsabilité à nous les Hommes dans l’apparition de ces pandémies. Il nous expliquera aussi quelles leçons tirer de cette crise sanitaire qui pourrait être la première d’une longue liste si on n’agit pas contre le réchauffement climatique.
Florence Aubenas,
grande reporter au Monde, qui nous racontera les 11 premiers jours du confinement qu’elle a passé dans l’EHPAD “Les Quatre Saisons” à Bagnolet alors que pour la première fois cette semaine les chiffres des décès dans les EHPAD ont été rendus publics.
A ses côtés, le témoignage de Laurent Garcia, cadre de santé des “Quatre Saisons”, confronté à cette situation inédite.
Au sommaire :
L’économie au coeur de la crise
Confinement J+19. Comment réparer le pays après ces semaines de confinement ? Et comment les grandes entreprises françaises peuvent-elles participer à ce que certains appellent “l’effort de guerre” ? Analyse avec Daniel Cohen, éclairage historique avec Thomas Snegaroff et coup de projecteur de Camille Girerd sur ces constructeurs automobiles qui se mettent à fabriquer des respirateurs pour essayer de sauver des vies.
La Semaine Pol de Félix
Suffert Lopez et Etienne Melou
“La pire crise affrontée par l’humanité depuis 1945” selon l’ONU. Partout, le monde s’organise. En Inde, en Russie, ou même en plein milieu de la mer des Caraïbes… Tour du monde en images.
Le dossier de la semaine
Et face à ce virus qui gagne maintenant l’ensemble de la planète, la première puissance mondiale affiche au grand jour ses fragilités. Les Etats-Unis, son président, et son système de santé défaillant sont dans l’oeil du cyclone… Décryptage avec Meriem Amellal et Thomas Snegaroff.
L’Afrique
face à la pandémie
Notre globe-trotteuse Meriem Amellal nous emmènera également en Afrique, continent qui commence à être sérieusement touché par le virus, mais où le confinement semble souvent quasi impossible. Exemple au Sénégal. Et dans ce contexte, une grande voix s’est levée pour sensibiliser le reste du monde à la catastrophe qui s’annonce pour agir vite en Afrique : le prix nobel de la paix Denis Mukwege.
La “Lettre d’Italie” de Raphaël Tresanini
Comme chaque semaine, on prend la direction de Rome. L’Italie, qui reste le principal foyer de l’épidémie de Covid-19 en Europe, où nous attend le correspondant de Brut et de C Politique sur place, Raphaël Tresanini. Dimanche, il nous emmènera dans le sud du pays à la rencontre d’élus qui ont des méthodes musclées pour combattre le virus.
Le carnet de route de Camille Courcy
Cette semaine, Camille Courcy nous emmènera avec Brut sur les routes de la la Drôme. Comment les ruraux et les néo-ruraux affrontent-ils cette crise qui remet en cause notre modèle de développement ? Vous le verrez, les habitants que nous avons rencontré voient dans cette période de confinement une possible chance pour repenser nos modes de vie.
Sur le terrain avec Maxime Darquier
Maxime Darquier nous raconte depuis 3 semaines la vie des soignants, en première ligne face à cette crise. Si les gestes de solidarité à leur égard continuent de se multiplier, ces derniers jours, avec la pression psychologique et la peur liées au confinement, on assiste parfois au phénomène inverse… Abdelaali el badaoui, infirmier, président de Banlieues santé fait appel aux dons / https://banlieues-sante.org/
Immersion au coeur d’un EHPAD
Également au coeur de l’actualité de la semaine, le sort de nos aînés face au virus. Déjà près de 1000 morts dans les EHPAD depuis le début de la crise. Alors que le pic de l’épidémie se rapproche, les personnes âgées risquent-elles d’être les grandes sacrifiées du Covid-19 ? Avec nous, la journaliste Florence Aubenas, qui vient de passer 11 jours en immersion dans un EHPAD de Seine Saint-Denis ; et témoignage d’un homme qui accompagne au quotidien des résidents désemparés face à la situation, Laurent Garcia...
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Mardi 7 avril
22h : Yassim, 30 ans, a déposé plainte après avoir subi des violences policières lors d’un contrôle de police le 27 mars. C’est la deuxième en deux semaines. (Source : Ouest France)
21h : Un détenu a été testé positif au centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet. C’est le sixième cas positif avéré dans les établissements de la région Paca depuis le début de la crise sanitaire précise la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires. (Source : France Bleu)
20h : Un personnel de sécurité du CHU d’Amiens est décédé du coronavirus ce mardi. Ce décès, le premier parmi le personnel de l’hôpital, vient rappeler qu’au-delà des médecins, infirmier·es et aide-soignant·es, de nombreux personnels « non-médicaux » (on pense par exemple aux agent·es d’entretien) souffrent également du manque de matériel de protection malgré des métiers très exposés au virus. (Source : France Bleu Somme)
19h30 : Des parents et syndicats enseignants des Alpes Maritimes appellent à annuler les épreuves du bac de français. Cette épreuve, orale, est pour le moment la seule à ne pas avoir été officiellement annulée, en dépit de la difficulté à respecter des mesures sanitaires si elle venait à se dérouler, et de l’inégalité de préparation des élèves qui n’ont pas tous les mêmes possibilités de la préparer à la maison. (Source : France Bleu Alpes-Maritimes)
19h : À PSA, quatre (CFE-CGC, FO, CFDT, CFTC) des cinq syndicats seraient prêtes à signer l’accord « social solidaire » établissant un plan pour les 7 prochains mois afin d’aider le constructeur à faire face à la crise. La CGT a refusé, dénonçant un « hold-up sur les congés payés d’été » et regrettant que les actionnaires ne renoncent pas à leur dividende. PSA compte en effet verser plus d’un milliard d’euros de dividendes cette année. Une somme qui pourrait largement payer les congés des salariés… (Source : easy bourse)
18h30 : Malgré l’annonce du gouvernement selon laquelle l’Etat ne soutiendrait pas les entreprises qui verseraient des dividendes dans le contexte de crise actuelle, le groupe Bolloré a annoncé le maintien de ses versements, alors même que ses filiales comme Editis ou Vivendi ont recours au chômage partiel. Les syndicats de Canal + ont déjà demandé à ce que Vivendi renonce à verser ses dividendes, mais la direction de Canal + préfère annoncer une baisse de ses salaires, mesure somme toute dérisoire au regard de leurs autres sources de revenus. (Source : Actualitté)
17h30 : Alors qu’aucun texte ne prévoit la réquisition des étudiant·e·s infirmier·e·s, nombre d’entre elles et eux ont été affecté·e·s, dans le cadre de prolongement de stage, dans des CHU, et notamment dans des services Covid. En tant que stagiaires, ils et elles sont rémunérées à hauteur de 0,80€/h la 1ère année, 1,08 en deuxième année et 1,42 en troisième année. (Source : NPA)
17h : Les personnels de l’hôpital de Remiremont signalent que leur grève continue : une banderole sur laquelle on peut lire « zéro hier, héros aujourd’hui, zéro demain ? » à l’attention de « ceux qui nous gouvernent » pour « qu’ils arrêtent de mépriser le personnel hospitalier » a été accrochée devant l’hôpital. (Source : Vosges matin)
16h30 : En Italie, le ministère de l’enseignement vient de décréter l’enseignement à distance obligatoire et non plus seulement « conseillé » comme avant. Le syndicat COBAS dénonce cette mesure « offensante » pour les professeurs qui ont, depuis le début du confinement, gagné en estime mais travaillent beaucoup plus que leurs heures habituelles. Notons qu’en Italie, 33% des familles n’ont ni ordinateur ni tablette (cela monte à 41% dans le Sud) et 47% des élèves doivent les partager avec leur famille. Si les élèves retournent à l’école d’ici le 18 mai, il y aura un examen écrit pour le bac, sinon seulement un oral. Le Ministère a également évoqué la possibilité de continuer l’éducation en ligne à la rentrée de septembre, ce qui laisserait sur le carreau les précaires de l’éducation (environ 200 000). (Sources: Radio onda d’urto et Il Manifesto)
15h30 : Une partie des revendications des hospitaliers d’Angers à été entendue : des masques sont désormais fournis à l’ensemble du personnel, et des dépistages commencent à être mis en place. Une partie des masques doit cependant encore être fabriquée maison, ou prise sur les stocks de 2001 ou 2009, détériorés par le temps. Les surblouses à usage unique doivent également être réutilisées. FO demande la réquisition d’usines textiles pour fabriquer masques et surblouses, ainsi que la titularisation immédiate de tous les CDD afin de « garantir que tous les effectifs soient maintenus ». (Source : Force Ouvrière)
15h : Mieux vaut tard que jamais… la RATP a enfin obtenu l’autorisation de distribuer des masques (jusqu’à 2 par jour) à tous les agent en contact avec le public, comme le demandaient les syndicats. (Source : Le Parisien)
14h30 : Les syndicats dénoncent une reprise d’activité du groupe Thales. Suite à un accord signé le 26 mars, seules les activités essentielles comme la fabrication de matériel d’’imagerie médicale devaient être maintenues, mais dès le 30 mars, des pressions étaient exercées pour redémarrer toute la production : « Les plans de continuité des activités se sont transformés en plan de reprise progressive des activités avant même que le gouvernement évoque la fin du confinement ». (Source : l’express)
14h : Chez Deret, entreprise de logistique à Saran (45), la CGT affirme qu’il y a trois cas de Covid-19, ce que la direction dément. Celle-ci affirme également que l’entreprise ne produit que des médicaments alors que la CGT avance le fait que des produits de parfumerie et de luxe sont aussi produits. Fermeture des usines non essentielles! (Source : La République du centre)
13h30 : Malgré un avis de la cour d’appel de Rouen établissant l’incompatibilité du CRA de Oissel avec le confinement, des personnes continuent d’y être enfermées. Neuf personnes y seraient encore ainsi détenues. Libération des prisonniers ! (Source : Paris Normandie)
13h : En Suisse, la pression pour relancer la machine va bon train. Les milieux économiques et la droite dure (UDC et PLR) réclament que les entreprises et les commerces ouvrent à nouveau au 19 avril. Par ailleurs, les employé.e.s à risque sont aujourd’hui obligé.e.s d’aller travailler si l’employeur considère que les mesures de sécurité qu’il a mises en place sont satisfaisantes. Cette obligation doit faire l’objet d’une communication du Conseil fédéral demain (mercredi), vont-ils confirmer leur décision du 20 mars ? (Source : Silure)
12h30 : Selon une enquête menée par le Syndicat National des Professionnels Infirmiers, plus d’un infirmier sur 2 constate un manque de masques chirurgicaux, et 81% un manque de masques FFP2. 51% déclarent un manque de gel hydroalcoolique, et 59% de surblouses. Ce manque d’équipement est plus important chez les infirmiers libéraux et dans les hôpitaux psychiatriques. (Source : Europe 1)
12h : Le ministre de la Santé a affirmé hier que le confinement est loin d’être arrivé à sa fin : « nous ne sommes pas au bout de l’ascension épidémique » et que le port du masque sera « peut-être obligatoire ». (Source : Le Point)
11h30 : Ce mardi matin la maire de Paris a énoncé de nouvelles propositions de renforcement des mesures de confinement dans la ville. Parmi celles-ci : un dépistage massif et systématique dès le premier cas connu, évoquant notamment les « publics fragiles », et ciblant dans un premier temps les residents en Ehpad. La mairie de Paris n’ayant pas le pouvoir juridique d’imposer l’obligation du port du masque, il sera toutefois « encouragé », et au vu des annonces du ministre de la santé ce matin, probablement rendu obligatoire dans tout l’hexagone. En ce qui concerne le jogging et autres activités sportives, elles seront interdites entre 10h et 19h. (Source : Le Parisien)
11h : En Belgique, la famille d’un homme de 32 ans décédé du Coronavirus a décidé de porter plainte contre Colruyt, la chaine de supermarché qui l’employait. Le responsable du magasin avait refusé de lui fournir un masque, arguant de son jeune âge. La famille a déjà récupéré 27 témoignages d’autres employés de supermarché se plaignant du manque de protection sur leur lieu de travail. (Source : 7 sur 7)
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10h : Des associations de travailleuses du sexe réclament un fond d’urgence. En effet, cette activité professionnelle relève de l’économie informelle. Une travailleuse témoigne : « Je ne dispose pas du statut légal me permettant de prétendre aux aides proposées par l’État. C’est comme si je n’existais plus ». (Source : Huffingtonpost)
9h30 : On apprend que les masques commandés en Chine ne seront livrés que d’ici la fin juin. Encore un bel exemple de la gestion gouvernementale de la crise sanitaire. (Source : Ouest France)
9h : Le gouvernement espagnol travaille sur la mise en place d’un revenu universel face au Covid-19, en mettant l’accent sur « l’aide aux familles », tout en esquissant le projet de le faire perdurer après la crise. (Source : C News)
8h30 : Un employé est décédé au Carrefour Bercy-2 de Charenton. Le Covid-19 et l’absence de protection sont mis en cause. La CGT Commerces lance un appel national à la grève, qui débutera mercredi 8 avril. (Source : Le Parisien)
8h : Le réseau des anciens élèves d’HEC a réuni 7 millions de masques en 48h et plus de 100 millions en 2 semaines. Cela en dit long sur ce fameux réseau, qui réussit à rassembler des masques plus rapidement que le gouvernement. (Source : France TV Info)
Reportage Florence Aubenas, grande reporter au « Monde », a passé les onze premiers jours de confinement avec des personnes âgées à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Face à la progression du coronavirus, le personnel tente de faire face.
[Les Quatre-Saisons, où vivent 65 résidents, fait partie des quelque 7 000 Ehpad que compte la France. Dans cette maison de retraite de Bagnolet, en banlieue proche de Paris, le quotidien a été totalement bouleversé, à partir de la mi-mars, par les mesures de protection contre le virus. Les visites étant interdites, récit de la vie confinée.]
« Vous seriez en droit de m’engueuler »
Mardi 17 mars, 1er jour de confinement. Le couple s’est planté sur le trottoir, juste devant la façade. Ils doivent avoir la cinquantaine, et c’est elle qui se met à crier la première, mains en porte-voix : « Maman, montre-toi, on est là ! » Aux fenêtres, rien ne bouge. Alors le mari vient en renfort, mimant une sérénade d’une belle voix fausse de baryton : « Je vous aime, je suis sous votre balcon ! » Un volet bouge. « Maman » apparaît derrière la vitre ; ses lèvres remuent, mais elle parle trop doucement pour qu’ils l’entendent. « Tu as vu ? Elle a mis sa robe de chambre bleue », constate madame. Puis ils ne disent plus rien, se tenant juste par les yeux, eux en bas et elle en haut, qui agite délicatement la main, façon reine d’Angleterre. Quand le couple finit par s’en aller, elle fait pivoter son fauteuil roulant pour les apercevoir le plus longtemps possible.
Cela fait près d’une semaine que les visites des proches sont interdites aux Quatre-Saisons, un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) public situé à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Face à la pandémie, cette maison de retraite – un immeuble de trois étages construit dans les années 2000 – fonctionne désormais à huis clos, comme les 7 000 autres de France. Les animations extérieures – sophrologie, chorale, coiffeur ou pédicure – étaient déjà suspendues, mais le confinement général vient d’être déclaré de l’autre côté des portes aussi : plus de 60 millions de Français sont bouclés chez eux à travers le pays.
Il est 11 heures aux Quatre-Saisons, la décision vient d’être prise de mettre maintenant les administratifs à distance. Même l’accueil sera fermé. « De toute façon, on n’accueille plus personne. » La gestionnaire remet son manteau, la responsable des ressources humaines aussi. Elles devraient déjà être parties, mais elles grappillent quelques instants encore. Sale impression d’abandonner le navire. Il faut presque les pousser dehors.
Désert, le hall prend des sonorités de cathédrale. Réunion dans la salle à manger pour ceux qui vont se relayer auprès des 65 résidents : les soignants, la cuisine, l’entretien, la direction, soit une petite quarantaine de personnes par rotation. Au stade 3, le plus haut de la pandémie, un masque de protection est obligatoire en Ehpad. La raison est double : le coronavirus s’attaque aux voies respiratoires, et les personnes âgées sont les premières victimes.
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CORONAVIRUS : LA GESTION DÉSASTREUSE DU GOUVERNEMENT - •Diffusé en direct il y a 4 heures / Le Média
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En France, l’épidémie du coronavirus a mis l’État à genoux. Ou du moins elle a démontré l’imprévoyance criminelle du gouvernement. Il Illustre aussi au quotidien les conséquences du long désinvestissement public dans le domaine de la santé publique. Dans ce direct spécial, Le Média passe en revue divers aspects de ce qui se présente comme une catastrophe naturelle.
Vers une hécatombe dans les EHPAD ? Dans un établissement près de Mulhouse, 20 personnes âgées sont mortes depuis le début de l’épidémie. L’inquiétude est grande chez les soignants, qui savent la vulnérabilité des anciens au COVID-19. Sous couvert d’anonymat, une animatrice d’EHPAD témoigne sur le dénuement dans lequel ses collègues et elle vivent cette crise.
Karim, généraliste exerçant à Marseille, raconte les difficultés de la médecine de ville. Pas de masques adaptés, quasi-impossibilité de faire tester les patients, possibilités de contamination accrues. Depuis son témoignage, cinq médecins sont morts en France.
Travailleurs en grande partie non essentiels, les livreurs, les employés de La Poste et d’Amazon sont soumis à de fortes pressions d’un secteur qui vit la situation comme une aubaine pour le commerce à distance. Plusieurs d’entre eux témoignent.
Laurent Thinès est neurochirurgien au CHU de Besançon. Impliqué dans le combat contre les armes mutilantes de la police, il est aussi membre du Collectif inter-hôpitaux, qui alerte depuis un an sur l'effondrement du système de santé. Dans une interview réalisée jeudi dernier, il raconte les conditions dans lesquelles ses collègues et lui travaillent en attendant le pic épidémique. Il porte aussi une parole engagée et une colère légitime contre le pouvoir d'Emmanuel Macron. Il réclame une Commission d'enquête parlementaire sur la gestion catastrophique de la crise sanitaire en cours.
Sur le plateau, Lucas Gautheron et Rémi-Kenzo Pagès évoquent la question sensible de la stratégie de l’immunité de groupe, que le gouvernement français est soupçonné d’avoir utilisé sans le dire pour combattre l’épidémie, au risque de sacrifier les personnes âgées et fragiles.
.#Coronavirus #Gouvernement #Crise
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Dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, un mouvement se massifie dans l’Enseignement supérieur et la recherche contre des mesures annoncées par le gouvernement (Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche) qui amplifieront encore la précarité déjà existante. Depuis décembre, des étudiant-e-s et des personnels se mobilisent par la grève ou la suspension de leurs activités et l’implication dans des manifestations et des actions diverses.
La table ronde d’aujourd’hui vise à appréhender l’ensemble des enjeux de cette mobilisation avec des représentant-e-s des différents acteurs des facs et des labos en lutte tandis qu’une coordination nationale des universités se tiendra ce week-end.
Invités :
Sylvie Steinberg (historienne, membre du collectif Sauvons l’université) ;
Olivier Coutard (directeur de recherche au CNRS, membre de la Conférence des présidents du Comité national) ;
Julie Robert (représentante des personnels de l’Université au niveau national) ;
François Laroussinie (informaticien ) ;
Pierre Gilbert (Revues en lutte)
Julie Landour (Revues en lutte) ;
Emmanuelle Rio (physicienne) ;
Modibo Massake (étudiant Carré rouge).
Catherine Guillou et François Pacaud (travailleuse et travailleur du numérique).
Deux fourmis (précaires de l’Enseignement supérieur et de la recherche).
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Ndlr : RC ne conçoit-il pas ainsi un site d'hameçonnage ? q ACT
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Le MédiaASSURANCE CHÔMAGE, MANIFESTATIONS EN ALGÉRIE ET SCANDALE DES EHPAD
Au programme de l'Autre 20h présenté par Romain Mahdoud ce soir :
⏩ L'ARNAQUE DE MACRON ET DU MEDEF SUR L'ASSURANCE CHÔMAGE
Dans sa chronique eco, Henri Sterdinyak vous décrypte les manoeuvres de Macron et du MEDEF pour grignoter vos indemnités
⏩ ALGÉRIE : LE PEUPLE FACE AU POUVOIR
Le peuple algérien est dans la rue pour s'opposer à un cinquième mandat de Bouteflika. Découvrez les images exclusives de notre reporter Yanis Mahmdi
⏩ EHPAD : DES VIEUX MALHEUREUX POUR DES PROFITS SCANDALEUX
Nous avons reçu Anne-Sophie Pelletier, aide soignante et auteure, elle nous explique les conditions scandaleuses de soin dans les EHPAD français.
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Troisième émission de la série #26mai2019 : le peuple à Bruxelles.
Aujourd'hui, Manon Aubry et Manuel Bompard reçoivent, en tant que candidat.e.s pour les élections européennes et pour parler de l'actualité et de leurs parcours :
Anne-Sophie Pelletier, aide médico-psychologique en EHPAD et autrice du livre "Ehpad, une honte française"
Landry Ngang, étudiant
Prune Helfter-Noah, juriste dans le secteur public
Christian Benedetti, comédien et directeur de théâtre.
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Actualités et politique
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Au Combat, la nouvelle émission du Média créée et animée par Virginie Cresci, avec Dolores Bakèla.
Au Combat c'est un nouveau concept que nous avons créé pour donner la parole à ceux qui luttent au quotidien, ceux que l'on n'a pas ou peu l'habitude de voir à la télévision.
Cette première sera consacrée à l'hôpital public … est-il en danger... la question ne se pose même plus.
L’hôpital est en souffrance et partout en France la colère monte autant du coté des patients que des soignants. Ils ne cessent de lancer des cris d'alarme au gouvernement qui fait la sourde oreille ..
Dans quel état est l'hôpital aujourd'hui ? La rentabilité a-t-elle pris le pas sur l'humanité ? Sommes nous tous égaux face aux soins ? Quel sera l'hôpital de demain ?
Pour en parler, nous avons reçu des personnalités qui portent le combat pour un hôpital digne et humain.
- Anne-Sophie Pelletier, aide médico-psychologique dans l'EHPAD des Opalines dans le Jura, et candidate aux élections européennes pour la France Insoumise,
- Sabrina Ali Benali, médecin, elle vient de publier « La révolte d'une interne, santé hôpital, l'état d'urgence », aux éditions du Cherche Midi,
- Thierry Amouroux, infirmier à Paris, et porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers.. et
- Clémentine Badé, psychologue à l'hôpital psychiatrique Philippe Pinel à Amiens et membre active de Pinel en lutte.
Avec eux, un public de soignants, venus de toute la France : de Rouen, du Havre, de Montmiral, d'Amiens et de Paris, qui ont eu aussi pris part à l'émission.
Malheureusement nous n'avons pas reçu Agnès Buzyn, qui a décliné notre invitation, ce qui ne nous a pas empêché d'analyser ensemble son "plan ma santé 2022".
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Le directeur général de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) considère que l'émergence du numérique en santé pose la question fondamentale du partage de la valeur" qui déterminera la redistribution du pouvoir.
Le haut fonctionnaire s'exprimait dans le cadre des 6es Rencontres du progrès médical du Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (Snitem), le 11 septembre 2018.
Les données de santé nécessitent des protections, des procédures, qui sont plus lourdes que dans d'autres domaines.
Sur la question des pouvoirs de la prise de pouvoir, des enjeux de transformation de pouvoir:
- [...] est-ce que c'est Google qui aura le prix Nobel de médecine 2023 ou le professeur X appartenant à l'hôpital Y?
- ils posent des questions d'indépendance médicale et d'indépendance nationale", a aussi jugé Martin Hirsch.
Les seuls freins : "des problématiques opérationnelles". L'AP-HP est "en train de tester sur plusieurs hôpitaux les meilleures stratégies" pour déterminer à quel stade il est le plus opportun de numériser les données ou s'il faut sélectionner des catégories de malades en particulier.
yb/nc/ab
Connu / #RPM2018 dont https://twitter.com/DocCRD/status/1040178789366542336
"
Christophe RICHARD
@DocCRD
Selon @MartinHirsch @APHP, le #numerique en #sante serait le catalyseur d'une "redistribution des pouvoirs". Il appelle à une redéfinition du "partage de valeur" du numérique en santé https://buff.ly/2OmsdPm #RPM2018 @ticsante @Snitem
12:02 - 13 sept. 2018
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hellocare francis jubert TechniquesHospi SNITEM Alain Tedaldi Isabelle Zablit
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En réponse à @DocCRD @MartinHirsch @Snitem @ticsante @APHP
Comment #Garanties(r le maintien de l'#éthique à l'ensemble des #PartiesPrenantes, y compris les #patients et leurs #Familles en terme de procédures, d'outils, etc ?
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réponse ?
ATT
PAROLES
Au premier temps de la grève
C’est à peine si on s’en aperçoit
Au premier temps de la grève
Y’a quelques trains qui ne roulent pas
Et-les-médias qui battent la mesure
Répétant c’que pense le patronat
Les médias qui battent la mesure
Disent que la grève, ça n’prend pas !
Une grève des trains roulants
Qui nous tous nous défend
Qui nous tous nous défend
Pour qu’la SNCF
Soit pas vache à bénefs
Comme ce serait charmant
Une grève des trains roulants
Pour le service public
Pour le service public
C’est aussi sympathique
Qu’une grève des étudiants
Comme il y a cinquante ans
Une grève des étudiants
C'est très enthousiasmant
Et très intéressant
Toute une génération
Qui se lève pour dire non
Au classement par l’argent
Une grève des étudiants
C'est tellement entraînant
Une grève ça s’entend
Aussi à Carrefour
Pour dire non toujours
Aux plans sociaux balourds
Une grève chez Air France
En lutte pour leurs salaires
Ça fait une belle alliance
Avec les fonctionnaires
Qui luttent sans aisance
Contre l’austéritaire
Une grève des éboueurs
Pour un service public
De gestion des déchets
C’est vrai qu’ce serait meilleur
Et tomberait bien à pic
Comme une grève des postiers
Une grève des postiers
C’est une très bonne idée
C’est une très bonne idée
Pas réorganiser
Comme si c’était le privé
Et puis privatiser
Une grève des magistrats
Une grève des avocats
Pour se mobiliser
De même que les greffiers
Contre l’austérité
Et de trop longs délais
Une grève de la santé
C’est une nécessité
Pour stopper le burn-out
Les budgets au compte-gouttes
Patients et retraités
Ont besoin d’être soignés
Une grève dans les EHPAD
Moins remuants qu'une ZAD
Moins remuants qu'une ZAD
Mais il était grand temps
Ce système est malade
De son management
Une grève tous en même temps
C’est bougrement tentant
Salaires plus 10%
Semaine de 32 heures
Pour un avenir meilleur
Comme ce serait charmant
Face au gouvernement
Qui ment éhontément
Contre l’austérité
Du président des riches
Une grève tous en même temps
Nous tous on vous dit « chiche ! »
Au dernier temps de la grève
Tous ensemble enfin on se bat
Au dernier temps de la grève
En même temps tous en grève on est là
Et le peuple qui bat la mesure
Le peuple lance son combat
Et le peuple qui bat la mesure
Laisse enfin éclater sa joie
Et le peuple qui bat la mesure
Le peuple lance son combat
Et le peuple qui bat la mesure
Laisse enfin éclater sa voix
Paroles : Gaston Houlème
Interprétation : Maxime (guitare et chant) et le groupe "Un air de ré volte" (Jeanne au chant, Lillian à l'accordéon, Florian à la contrebasse, à la mandoline et à la clarinette)
La France insoumise - 2018.