Pétition fermée avait 3 034 signataires
Aujourd’hui, en France, l’accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie existe mais il n’est pas reconnu et sa pratique est considérée comme une activité prostitutionnelle. Pourtant, il a largement démontré qu’il est une alternative à des souffrances induites par la misère affective, sensuelle et sexuelle qu’endurent nombre de personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Du reste, l’accompagnement sexuel est reconnu et pratiqué, ou commence à l’être, dans de nombreux pays : Pays‐Bas, Norvège, Danemark, Autriche, Allemagne, Suisse, Belgique, République tchèque, Australie, Israël, Nouvelle‐Zélande, certains états des États‐Unis, etc. Sont‐ils peuplés d’irresponsables ?
Pourtant, depuis la création de l’Association Pour la Promotion de l’Accompagnement Sexuel (APPAS), l’accompagnement sexuel se pratique et s’organise. En effet, depuis mars 2015, l’APPAS propose, en toute légalité, des formations pour accompagnant‐es sexuel‐les. L’APPAS met également en relation, en toute illégalité, des personnes formées et des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Le président de l’association, Marcel NUSS, assume ainsi de soutenir une activité qui, aux yeux de la loi, est qualifiée de proxénétisme bénévole, prenant le risque d’être condamné à sept ans de prison et à 150 000 € d’amende. En 18 mois, l’association a reçu plus de 500 demandes d’accompagnement sexuel et formé 35 personnes issues d’horizons différents.
Cependant, seules 20% des demandes d’accompagnement sexuel ont pu être satisfaites, faute d’un nombre suffisant d’accompagnant‐es sexuel‐les pour le moment. Et seulement 5% des demandes ont été formulées par des femmes.
...
nous estimons que la liberté d’expérimenter et de découvrir la sexualité et le plaisir sans discrimination, ni contrainte, y compris dans le cadre de relations tarifées, doit être légalisée, nous revendiquons : une exception à la loi sur le proxénétisme et un statut pour les accompagnant(e)s sexuel(le)s.
Ndlr : amélioration ? questionner ACT
Michèle Rivasi Globe terrestre Europe-Afrique @MicheleRivasi · 7h
Découvrez mon rapport sur la #biodiversité et l'Agenda 2030 Revers de main avec index pointant vers le bas
Alors que la COP15 discutera des Solutions basées sur la Nature et l'objectif 30 % de la Terre sous statut de conservation, il appelle à mettre fin à l'accaparement des terres #autochtones.
Stop au #colonialismeVert - 1 - 6 - 10
Tr.: ... Le rôle de la politique de développement face à la perte de biodiversité dans les pays en développement ...
Ndlr : elle PLPDLA sur ce sujet. Quel est le point de vue des autres eurodéputés dont LFI ? ACT
... mise en place en 1981. Juste après la décision de la création d’une centrale nucléaire dans la Vienne, et bien avant le début de l’exploitation du premier réacteur, en 1997.
...
La CLI peut se saisir de tout sujet entrant dans le cadre de ses compétences telles que définies à l'article L125-17 du Code de l'environnement, à savoir : "La CLI est chargée d'une mission générale de suivi, d'information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d'impact des activités nucléaires sur les personnes et sur l'environnement pour ce qui concerne les installations du site. Elle assure une large diffusion des résultats de ses travaux.
...
instance indépendante. Sa mission est l’information du public sur l’activité du CNPE de Civaux.
... d’observation, de vigilance, de réflexion et de débats contradictoires, la CLI produit une information, aussi objective et intelligible que possible, qu’elle diffuse auprès des habitants du périmètre du PPI.
... rassemble des membres de la société civile et des institutionnels, non-spécialistes du domaine nucléaire, excepté les personnalités scientifiques qualifiées. Ainsi composée, la CLI joue un rôle d’interface entre le CNPE et le public
... est aussi le lieu d’un débat construit entre l’exploitant et les membres de la Commission, représentants de la société civile.
... s‘attache à maintenir de bonnes relations et la confiance entre ses membres et les intervenants.
Le Président de la CLI de Civaux est Bruno Belin, Président du Département de la Vienne.
...
Commission Locale d’Information de la Centrale de Civaux
Hôtel du Département B.P. 319 - 86008 Poitiers Cedex - Tél. 05 49 55 66 39
Ndlr : le mel cli-civaux@departement86.fr n'est pas mentionné sur le site qui ne semble pas annoncer les réunions publiques :-(
53 minutes
Tout sauf la décroissance martèlent nos contemporains. Pourtant, la recherche de la croissance a un coût environnemental et social majeur. Et pas sûr que la croissance verte puisse nous sauver. Si nous devions y renoncer, la décroissance serait-elle une véritable alternative ?
Décroissance : solution ou contrainte ? © Getty / Dougal Waters
Depuis 50 ans nous avons atteint dans les pays riches, un niveau de confort inédit dans l’histoire de l’humanité.
Notre monde est en croissance depuis la révolution industrielle, mais tout s’accélère surtout depuis l’après-guerre. Imaginer un avenir souhaitable sans croissance est impensable pour beaucoup d’entre nous...
Mais nos besoins de croissance et de consommation dépassent aujourd’hui les limites que peut supporter la biosphère….
Pourquoi la décroissance fait-elle si peur ? Faut-il vraiment décroitre?
Dans Décroissance, publié chez Tana Editions, le chercheur Vincent Liegey démêle le vrai du faux pour permettre à chacun de se saisir de ce sujet clivant et d’en débattre, dans toute sa complexité.
Pour Valérie Guillard qui travaille sur les pratiques de consommation et autrice d'un ouvrage sur la sobriété chez De Boeck, il faut accepter que cela prenne du temps. Acheter uniquement pour répondre à un besoin est un apprentissage: cela implique que le consommateur se questionne sur ce qu’exprime véritablement son besoin.
La décroissance serait donc un cheminement, qui passe par une étape de prise de conscience des vrais enjeux, du poids des menaces qui pèsent sur nos sociétés...
Et il faut encore travailler pour créer un imaginaire culturel partagé et porteur autour de ces notions de décroissance et de sobriété…
[14h29 Camille passe au vert Plongée dans les souterrains du Larzac Par Camille Crosnier]
Les invités
- Vincent Liegey, ingénieur, chercheur interdisciplinaire, essayiste, spécialiste de la décroissance
- Valérie Guillard, Professeur en marketing à l'Université Paris-Dauphine
Les références
- Décroissance écrit par Vincent Liegey (Tana éditions, collection Fake or not ? )
- Comment consommer avec sobriété écrit par Valérie Guillard (De Boeck)
L'équipe Thierry Dupin Programmateur musical Valérie Ayestaray Réalisatrice
Chantal Le Montagner Chargée de programmes Lucie Sarfaty Chargée de programmes Anna Massardier Attachée de production Camille Crosnier Journaliste et chroniqueuse
Tr.: ... Vincent Ligier a expérimenté un lieu d'expérimentation à Budapest (fabrication de cargos-vélos, potager, etc), il parle de réorienter les métiers de la pub dans la facilitation ... relocaliser ...
Ndlr : VL me semble plus proche de moi, il a notamment évoqué la nécessité de facilitation. Mais, sauf erreur de ma part, ils n'ont pas intégré les conséquences économiques de l'anthropocène, centrée sur les communs et donc, c'est quoi une économie des communs ? Et comment la construire avec radicalité en prévenant les risques ? Les questionner et contacter VL ACT
Entretien avec :
Baptiste Andrieu, doctorant à l’ISTerre[1] en thèse Cifre[2] financée par le Shift Project
Louis Delannoy, doctorant au sein de l’équipe STEEP[3] de l’INRIA[4] à Grenoble
Antonin Berthe, en stage de recherche à STEEP
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La science comme outil de médiation
“À partir de nos travaux scientifiques, il y a un gros travail pour toucher les autres scientifiques et les décideurs, pour que ces travaux aient un impact.”
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contribuer au design d’alternatives sociotechniques, et de nouvelles chaînes d’approvisionnement. On fait aussi beaucoup de médiation : on a une chaîne YouTube (Comprendre et Agir), sur laquelle on fait beaucoup de conférences sur les communs, les questions démocratiques, énergétiques, climatiques… On essaie de se placer en tant que médiateurs, vis-à-vis des autres chercheurs et du large public. Avec le monde scientifique, avec nos pairs, on lance la première conférence francophone sur les risques systémiques : Oasis 2022. On espère commencer à vraiment faire bouger les choses pour la communauté académique, en initiant la co-création d’une communauté de scientifiques qui s’intéresse aux questions de l’anthropocène, pour publier, se rencontrer… Le but de cette conférence est de faire avancer et faire se rencontrer la communauté scientifique et le public. Il y aura notamment un moment où des associations seront invitées à défendre des projets devant la communauté. Ensuite, nous souhaitons porter ça au niveau international.
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Notes
[1] Institut des Sciences de la Terre.
[2] Une thèse Cifre est une thèse en partenariat avec une entreprise intéressée par les résultats qui apporte des financements, et un laboratoire qui encadre la partie scientifique.
[3] Soutenabilité, Territoires, Environnement, Économie et Politique.
[4] Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique.
[5] Démarche qui vise à encourager l’entrepreneuriat social, c’est à dire ayant des impacts positifs sur la société.
[6] Ecole de l’énergie, du numérique, de l’environnement et des transports du futur à Toulouse.
[7] Modèles qui visent à simuler des interactions systémiques à grande échelle (entre par exemple, climat, ressources, économie, …) afin d’anticiper le futur de nos sociétés.
[8] C’est à dire, la manière dont les choix méthodologiques faits pour ces modèles influence les connaissances qu’on peut en tirer.
Ndlr : ont-ils bien intégré la notion de médiation et la posture du médiateur ? ACT
Nos valeurs
L’objectif est de renforcer la capacité d’agir des individus et des collectifs en leur fournissant des clés de compréhension et des outils.
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Notre Charte
Intérêt Général ... Démocratie ... Égalité – Équité ... Résistance et Résilience ... Liberté ... Bienveillance ... Solidarité ... Autonomie ... Éduc’ Pop’ ... Fédéralisme (vision fédéraliste et écosystémique de la sphère civile et citoyenne) ... Justice ... Pédagogie
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Nous adhérons aux principes de la Démocratie Ouverte
Ndlr :
- quelles est la génèse de cette organisation, qui sont les membres fondateurs ?
- ne manque-t-il pas un positionnement par rapport à la république, par rapport à la démocratie élective, les partis politiques, les syndicats, les luttes sociales ou écologiques, la constitution française, la laïcité, etc ? Demandé par mel ATT
Pourquoi cette plateforme est-elle nécessaire ?
Aujourd'hui, des plateformes telles que YouTube, Facebook, Twitter, Vimeo et beaucoup d'autres se sont octroyés le droit de choisir qui a le droit de s'exprimer ou non.
Il est urgent d'agir. Nous avons décidé de le faire.
Cette plateforme est donc conçue avec la mission de protéger le contenu en ligne contre la censure et, plus largement, défendre la liberté d'expression.
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Ndlr : repose sur quelle tech ? ACT
8,6 k vues VALENCE - 8 707 vues - 653 - 12 - 58,6 k abonnés - 108 commentaires
Vendredi 27 août à 13h30, suivez en direct la conférence « Pour aller vers le plein emploi, répartition du temps de travail et garantie d'emploi », avec :
• Clémentine Autain, députée LFI
• Gérard Filoche, porte-parole de la Gauche Démocratique et Sociale
• Morgane Gonon, secrétaire générale de l’Institut Rousseau
• Adrien Quatennens, député LFI
Tr.: ... salariat ... transformer le temps par une culture du temps choisi ... protectionnisme solidaire ... semaine de travail à 32 h, 6ème semaine de congés payés, mettre en relation les personnes et les tâches à accomplir ... garantie emplois (contester le monopole de la création d'emploi au capital car l'emploi est un droit) verts sur la réparabilité, l'économie circulaire, l'état employeur en dernier ressort, étendre TZCLD (hors secteur marchand, développement d'activités) ... travailler mieux, tous, mieux payés ... un seul niveau de sous-traitance ... partage du travail et des richesses ... une seule sécurité sociale pour tout le monde ... du temps pour faire des études avec un revenu, se former tout au long de la vie, sécuriser les parcours professionnels, organiser la mutation des emplois ... le sens de l'emploi, leur qualité, la démocratie dans l'entreprise pour que chacun soit acteur d'emplois soutenables pour l'emploi et pour l'environnement ... la pénibilité, réduire les accidents du travail actuellement en augmentation ... la sécurité sociale professionnelle, accroître notre capacité professionnelle d'émancipation ... /bénévolat /besoins lien entre la qualification et la défense du BAC ... démarchandiser le travail ... imposer les termes du débat pour gagner ++
Ndlr : que devient le travail et l'emploi sous l'anthropocène ? Q posée ? Rép par Clém Autain ACT
Connu / https://twitter.com/CHANTALCUTAJAR/status/1431985260078710787
"
Rapenne Jean a retweeté CHANTAL CUTAJAR @CHANTALCUTAJAR · 29 août
Seule une écologie républicaine, une écologie au Centre, dégagée du clivage mortifère droite gauche et au prisme de laquelle toutes les politiques seront définies nous permettra de convaincre la majorité de nos concitoyens. @CapEcologie via @lejdd
lejdd.fr
Pour avoir l'adhésion de la majorité des citoyens, Corinne Lepage, présidente de Cap écologie et ancienne ministre de l'Environnement, plaide en faveur d'une écologie républicaine.
4 - 16 - 20
"
Ndlr : la question est "comment" ? en niant la guerre de classe des ultra-riches contre les autres ? ACT
202,083 Views - 8:20 - 191 rumbles - 21 comments
Rumble — 18/08/21 Dr. Astrid Stuckelberger est scientifique, chercheuse et enseignante à la Faculté de médecine de l'Université de Genève et de Lausanne. Experte internationale dans différents domaines liés à la santé et à la santé publique
Connue / mel du Mon, 23 Aug 2021 18:42:12 +0200 (CEST)
Tr: Autres participants : Christine Cotton, Isabelle ??, Tal Schaller, Lebedko Vladislas?, Devilleger?, Natacha Werup, Dr Trotta,
ÉDITION SPÉCIALE TOULON Richard Boutry donne la parole au docteur Stuckelberger, la lance en se référant à une étude relayée par LCI (qui selon lui prend un mauvais tournant) : le vaccin ne protègerait pas contre le variant delta ...
DAS : la CDC et Bounty? ont admis qu'on n'a jamais isolé le covid. Donc le covid n'existe pas en terme scientifique. 2è chose : le vaccin est le réinfectant. C'est le vaccin qui est le delta. Et donc c'est ce delta qui infecte les proches. Maintenant, moi, j'ai une autre théorie, c'est que le graphène se transmet à d'autres et j'ai des preuves clinique, enfin des cas cliniques, on commence par les cas. Comme personne a le droit de faire des recherches, on fait des cas cliniques, et ce graphène, je viens d'avoir un docteur de belgique qui m'a rapporté un cas de graphène dans le sang d'une femme qui vit avec une personne vaccinée et que c'est un ami, il se touchent la main. et que elle a eu les symptômes de cette personne, du covid, en fait de cette réinfection toxique
RB : ce sont les non vaccinés qui devraient se protéger des vaccinés, c'est le monde à l'envers.
DAS : on le connait en épidémiologie car les vaccins polyo et d'autres vaccins, je crois la dingue, ils réinfectaient en vaccinant les personnes avec la polyo, ce qui est normal puisqu'on prend des virus pour créer des anticorps. Et si on dose mal, c'est le cauchemard des virologues, ça réinfecte la personne qui redevient contagieuse. On l'a déjà vu avec la polyomélite, ça recrée des épidémies alors qu'on a ... cas typique des réinfections par le vaccin grave et toxique, et qui font décéder les gens ... On est dans des essais thérapeutiques ! Je rigole car c'est tellement gros, on est dans une recherche expérimentale mondiale alors qu'on devrait être dans un cas clinique, randomisé de 30 personnes, ensuite de 60, etc. Et là, on pourrait bien analyser chaque cas et stopper tout de suit ...e la recherche dès que ya un décès, dès qu'on voit ces symptôme à travers ... dès qu'on a un cas, je suis très intéressée ... ça a été accepté par la CDC que ça réinfecte ...
3:19 terminer ACT
Ndlr : on dirait que c'est un média, lequel ? ACT
Qu'est-ce que la CDC ?
R.Boutry démonté à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?jnm2tA
Connu / https://twitter.com/_DidierParis/status/1428818231800877059
"
Fradelle B. a retweeté
Didier Paris @_DidierParis · 20 août
La dernière étude de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) est claire et les chiffres parlent d’eux-mêmesRevers de main avec index pointant vers le bas
Faites-vous vacciner. ➜ http://sante.fr
Faites-le pour vous, vos proches et les soignants
Image Ministère des Solidarités et de la Santé et 9 autres personnes
17 - 31 - 47
"
Tr.: Être vacciné c'est (présentation EM ! SUR VACCINATION COVID-19 :
- 8 fois moins de risques d'être contaminé
- 6 fois moins de risques d'être hospitalisé
- 11 fois moins de risques d'entrer en soins critiques
Ndlr : Didier Paris est député LREM (il a notamment présidé https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?VDV4Ag avec Hugo Bernalicis), quelle crédibilité accorder à cette étude ? Questionner ACT
En 2009, Corinne Morel Darleux a rejoint le Parti de gauche, cofondé par Jean-Luc Mélenchon sur la base d’un rassemblement « des socialistes, des communistes, des écologistes, des trotskystes et même des libertaires1 » ; en sa qualité de secrétaire nationale, elle a bientôt supervisé le courant écosocialiste en son sein. Dix ans plus tard, l’élue au conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes n’officie plus à la direction du PG et a quitté la France insoumise. Le péril écologique exige à ses yeux de s’ouvrir à tout ce que la société produit de luttes au quotidien. Son premier livre, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, n’est pas un bilan à mi-parcours : une virée politique et littéraire, plutôt, une réflexion à la fois individuelle et collective sur le techno-capitalisme et l’« effondrement » — celui de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles —, dont elle envisage la venue sans baisser la garde. Nous avions publié l’an passé son carnet de bord au Rojava ; nous discutons aujourd’hui de la résistance à l’air du temps.
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de nombreuses fautes ont été commises. L’écosocialisme comme cap politique a été délaissé, la démocratie sociale dans l’entreprise n’est plus portée, la lutte des classes comme marqueur de gauche a été écartée alors que la nécessité d’une écologie anticapitaliste et idéologiquement sans ambiguïtés n’a jamais été aussi essentielle face à l’essor de la collapsologie et aux menaces d’effondrement. Même sur l’environnement, il y a eu régression. On avait construit une approche beaucoup plus systémique…
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Il y a aujourd’hui un rétrécissement de la pensée dans le champ traditionnel de la politique, et le centre de gravité de l’action politique est en train de s’éloigner des partis et des syndicats, des formes traditionnelles de mobilisation. Tout est à revisiter de fond en comble. J’espère que tout le monde y est prêt, maintenant.
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vous n’exaltez plus la conquête du pouvoir central mais vous ne vous en remettez pas uniquement aux marges. On peut avancer sur deux tableaux, ménager la chèvre électorale et le chou de la sécession ?
On est bien obligés. Même si c’est aujourd’hui dans les interstices que je sens la plus grande vitalité, pour l’instant l’État existe, et c’est encore lui qui assure, de moins en moins correctement certes, les réseaux de soins et de distribution dont on a besoin. Je crois toujours que les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, que l’impôt devrait être redistributif et que l’État est censé être le garant de la solidarité nationale. Ce n’est pas parce que les gouvernements sont de plus en plus contaminés et faillissent à ces tâches qu’il faut rejeter ces missions-là, et encore moins les leur abandonner. Il n’y a qu’à voir le désastre qui se produit quand les services de santé de proximité, des maternités ou des gares ferment. Très peu de personnes sont autonomes aujourd’hui en termes de subsistance, et dans certains domaines aucune communauté isolée ne le sera jamais. On a donc besoin de mécanismes de solidarité et d’organisation à des échelles plus larges. Et on a aussi besoin d’une stratégie de conquête du pouvoir, pour s’assurer que la loi qui régit la vie en société ne contrevient pas aux besoins les plus fondamentaux, qu’elle ne tue pas les alternatives… une loi émancipatrice qui protège le faible du fort. Tout le contraire de ce qu’on voit aujourd’hui avec la présidence Macron, en somme, que ce soit sur le plan social, démocratique, économique ou environnemental. Et comme on n’arrivera ni à infléchir ni à convaincre les pouvoirs en place, le choix est simple : il faut prendre leur place.
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je doute de plus en plus que le bulldozer d’en face nous laisse un jour la chance de gagner par la voie institutionnelle. Jouer le jeu, c’est se faire piéger : les dés sont fournis par les vainqueurs. Mais même si mes affinités me portent plus du côté révolutionnaire que de celui de la co-construction de la norme, il ne s’agit pas de se faire plaisir avec des postures romantiques : tous ces scénarios doivent être envisagés, dans un souci d’efficacité.
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l’abandon du terme de gauche continue à me sembler une erreur et le « populisme » un signifiant vide qui peut être repris par n’importe qui, à commencer par le RN. Se réclamer du peuple ne fait pas un projet politique. Et je ne crois pas qu’il existe aujourd’hui un peuple constitué dans le pays. Développer une conscience de classe pour que ce peuple se forme et puisse se soulever, ça a toujours été une des missions de la gauche. Passer de la gauche au populisme, c’est sauter cette marche par facilité. C’est un choix dangereux.
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la présence de notre groupe d’élu·es en Auvergne-Rhône-Alpes est essentielle, pas juste symbolique. D’abord, parce qu’on arrache quand mêmes de petites victoires jubilatoires qui font du bien à un tas de gens, on le voit aux retours qu’on reçoit, mais surtout parce qu’on peut relayer, informer de ce qui se passe, fédérer des luttes et les mettre en réseau, se faire l’écho d’autres manières d’envisager la politique et d’exercer un mandat
...
Dans certains milieux, on a tendance à confondre radicalité et radicalisme. J’ai été très marquée récemment par un texte issu du livre Joyful militancy et publié sous forme de brochure https://expansive.info/Defaire-le-radicalisme-rigide-1364 par le site de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il part de la célèbre anecdote d’Emma Goldman https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-demma-goldman/ envoyant balader un militant qui lui reprochait de danser, attitude jugée trop frivole pour une agitatrice révolutionnaire ... C’est ce que les auteurs de Deep Green Resistance appellent aussi l’« hostilité horizontale » : cette capacité à se taper dessus en famille pendant que le camp d’en face détruit tout ce qu’on n’a pas déjà cassé nous-mêmes ... si on les regarde bien en face, ces divergences ne suivent plus les lignes de clivage partidaire. Il y en a au sein de chaque mouvement. La laïcité à la FI, le rapport au libéralisme ou à la politique des petits pas à EELV, l’écologie et le productivisme au PCF, le rôle de l’État ailleurs… Il ne faut pas les minimiser ... Quand, en revanche, on s’organise sur le terrain pour mener des luttes de résistance, contre la privatisation des barrages, la fermeture d’une maternité, un bétonnage de terres agricoles, pour le référendum ADP, en soutien aux gilets jaunes ou à des syndicalistes condamnés, c’est plus facile. Sur les actions Alternatiba ou Extinction Rebellion, il y a des drapeaux noirs, des insoumis, des écolos, des déçus et des perdus. Récemment, j’ai aidé à la constitution d’un appel de soutien aux décrocheurs de portraits présidentiels : ont signé des gens aussi différents que Frédéric Lordon, Pablo Servigne, Alain Damasio, Jean-Luc Mélenchon, Cyril Dion ou Juan Branco. C’est encore dans la solidarité qu’on est les meilleurs.
Pour avancer vers ce « but commun », vous proposez trois axes : refuser de parvenir, cesser de nuire, dire la dignité du présent ... une émancipation de la tutelle et de l’autorité, qu’elle soit exercée par l’État ou par une communauté d’intérêts. Un petit coup d’Opinel dans la toile des conventions. Il a donc une portée subversive. Refuser de parvenir dans ce système, c’est réinvestir sa souveraineté d’individu, passer de la soumission à l’action. C’est une première brique de l’émancipation collective. Cesser de nuire a un intérêt collectif clair : celui de la lutte contre l’hubris2 qui est en train de détruire les conditions d’habitabilité de la planète. Notre avenir commun passe fatalement par une réduction des consommations globales. Plus on tarde, plus cette réduction s’apparentera davantage à une pénurie subie, plus elle sera violente et inégale. C’est déjà le cas. Et entre l’augmentation de notre empreinte écologique et la réduction de la biocapacité de la planète, ça ne peut qu’empirer. Il y a donc un impératif à la fois éthique et politique à effectuer une meilleure répartition des ressources qu’il nous reste, celles qu’on n’a pas encore saccagées. Refuser de parvenir, cesser de nuire, peuvent servir de principes dans ce grand partage à établir. C’est le sens le plus profondément politique de l’émancipation humaine : celui de transformer ses difficultés individuelles en une force collective. Emma Goldman l’a magnifiquement formulé : les moyens employés pour mener la révolution doivent être à l’image du projet poursuivi. Je ne vois pas comment on pourrait dissocier l’éthique individuelle de l’exercice politique, la fin des moyens. Ou plutôt je le vois très bien, hélas, et ça produit des monstres.
...
se replonger dans l’« individualisme social » de l’anarchiste Charles-Auguste Bontemps, qui prônait « un collectivisme des choses et un individualisme des personnes ». Il est en tout cas certain que cette réconciliation des deux dimensions individuelle et collective a cruellement manqué aux grandes « familles » politiques, coincées entre le choix binaire de l’émancipation par le groupe ou de l’individualisme libéral. Nous avons aujourd’hui besoin d’une nouvelle matrice politique sur laquelle puisse se développer une éthique de l’émancipation qui soit à la fois d’intérêt individuel, collectif et, in fine, terrestre. La dignité du présent, enfin, est un moteur essentiel de l’action quand tout semble vain, une raison de poursuivre les luttes même quand l’effondrement semble inéluctable, une tentative de réhabiliter l’élégance du geste.
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Il n’est jamais trop tard. Même s’il est aujourd’hui certain que le monde tel que nous le connaissons touche à sa fin, on sait aussi que chaque dixième de degré supplémentaire aura des impacts pires que le précédent, et que les plus précaires seront les premiers à en souffrir. Il suffit de regarder ce qui se passe déjà en Inde ou au Mozambique
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les multinationales se paient https://blogs.mediapart.fr/c-morel-darleux/blog/080519/business-du-chaos-pinkerton-se-leche-les-crocs les services de compagnies de sécurité et affrètent des avions blindés de munitions, de nourriture et de gardes armés. Les milliardaires de la Silicon Valley se préparent des bunkers sécurisés, les puissances internationales achètent des terres arables à l’étranger et préparent la guerre de l’eau après avoir envahi des pays pour s’accaparer leurs puits pétroliers… la lutte des classes n’a jamais été aussi aiguisée
...
Que l’effondrement arrive ou non, qu’il soit brutal et systémique ou sectoriel et progressif, tout ce qu’on aura mis en œuvre pour ralentir la destruction du vivant et trouver d’autres manières de faire société ne sera pas vain. ... ce qu’on peut encore faire pour relocaliser la production, développer l’autonomie et la sobriété, refonder la manière dont sont prises les décisions, retrouver notre place dans les écosystèmes, tout ça reste valable, effondrement ou non. C’est juste de plus en plus ardent. Le risque d’effondrement en fait une obligation.
...
On ne peut tout de même pas accuser Pablo Servigne d’être à l’origine du dévissage culturel, de la disparition de l’esprit critique et de l’avènement de cette société contre-révolutionnaire, qui n’a pas attendu l’essor de la collapsologie pour se développer ! Ce que je vois, moi, c’est que cela a été un incroyable accélérateur de conscience parmi des gens, et notamment beaucoup de jeunes, que nous n’avons jamais réussi à toucher avant. Il faut le reconnaître honnêtement. Après, oui, je rejoins Daniel Tanuro sur certains risques — le meilleur texte critique que j’ai lu sur ce sujet, moins surplombant et plus affûté, est sorti dans Barricade http://www.barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/2019_etude_l-effondrement-parlons-en_1.pdf. Tout l’enjeu est d’« organiser le pessimisme », selon les mots de Walter Benjamin, de transformer l’émotion en lutte politique ... parler d’écosocialisme, à faire le lien entre la destruction du vivant et le capitalisme, à organiser des actions collectives, à soutenir résistances et alternatives
...
sans être antispéciste, vous avez fait « un grand pas de côté » sur la question ... des réflexions que j’approfondis notamment au contact de l’équipe de la revue Terrestres, très empreinte des travaux de Descola, ou par mes activités à la Région sur la forêt, la chasse, le loup, le pastoralisme, les réserves biologiques intégrales et les espaces en libre évolution de l’ASPAS [Association pour la protection des animaux sauvages]. Mais je me méfie aussi des phénomènes de contre-balanciers qui sacralisent la Nature et voudraient la couper des humains, ou tout placer sur un pied d’égalité en gommant la notion d’altérité et d’interdépendance ... mon slogan préféré de ces dernières années reste celui repris sur la ZAD : « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. »
Renvois
1 . Lire le discours de lancement du PG.
2 . Démesure.
3 . Civilisation fondée sur une économie et une industrie qui fonctionnent grâce aux énergies fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole, etc.).
4 . Immunisation, insensibilisation à quelque chose par la force de l’habitude.
REBONDS Lire notre
- entretien avec Daniel Tanuro : « Collapsologie : toutes les dérives idéologiques sont possibles », juin 2019
- article « Dire le monde à défendre », Roméo Bondon, juin 2019
- entretien avec Pierre Charbonnier : « L’écologie, c’est réinventer l’idée de progrès social », septembre 2018
- abécédaire « L’abécédaire de Murray Bookchin », septembre 2018
- entretien avec Danièle Obono : « Il faut toujours être dans le mouvement de masse », juillet 2017
- entretien avec Jean-Baptiste Comby : « La lutte écologique est avant tout une lutte sociale », avril 2017
Ndlr : jugement sévère, excessif sur LFI, pourquoi ? sa déception ? Approfondir ACT
Description des services fournis
Le site https://simply-crowd.com/ a pour objet de fournir une plateforme de promotion culturelle et une boutique en ligne. Elle ne gère pas l’encaissement des fonds et propose uniquement un service de mise en relation des personnes qui versent un financement avec celles qui apportent un projet. De ce fait, le site n’est pas soumis à la réglementation d’intermédiaire financier.
CGV
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Date de dernière mise à jour 06/03/2017
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Temps de lecture 10 min
Et si les géants de la technologie numérique étaient concurrencés et peut-être remplacés par les nains des technologies modestes et respectueuses des êtres humains ?
Telle est l’utopie qu’expose Aral Balkan ci-dessous. Faut-il préciser que chez Framasoft, nous avons l’impression d’être en phase avec cette démarche et de cocher déjà des cases qui font de nous ce qu’Aral appelle une Small Tech (littéralement : les petites technologies) par opposition aux Big Tech, autrement dit les GAFAM et leurs successeurs déjà en embuscade pour leur disputer les positions hégémoniques.
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la vision utopique d’une ressource commune décentralisée et démocratique s’est transformée en l’autocratie dystopique des panopticons de la Silicon Valley que nous appelons le capitalisme de surveillance
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Alors que la conception éthique décrit sans ambiguïté les critères et les caractéristiques des alternatives éthiques au capitalisme de surveillance, c’est l’éthique elle-même qui est annexée par les Big Tech dans des opérations de relations publiques qui détournent l’attention des questions systémiques centrales2 pour mettre sous les projecteurs des symptômes superficiels3.
...
antidote Small Tech
- conçue par des humains pour des humains 4 ;
- n’a pas de but lucratif 5 ;
- créée par des individus et des organisations sans capitaux propres6 ;
- ne bénéficie d’aucun financement par le capitalisme de la surveillance des Big Tech7 ;
- respecte la vie privée par défaut8 ;
- fonctionne en pair à pair9 ;
- est copyleft10 ;
- favorise les petits plutôt que les grands, les simples plutôt que les complexes et tout ce qui est modulaire plutôt que monolithique11 ;
- respecte les droits humains, leurs efforts et leur expérience12 ;
- est à l’échelle humaine13.
Ces critères signifient que la Small Tech :
- est la propriété des individus qui la contrôlent, et non des entreprises ou des gouvernements ;
- respecte, protège et renforce l’intégrité de la personne humaine, des droits humains, de la justice sociale et de la démocratie à l’ère du numérique en réseau ;
- encourage une organisation politique non-hiérarchisée et où les décisions sont prises à l’échelle humaine ;
- alimente un bien commun sain ;
- est soutenable ;
- sera un jour financée par les communs, pour le bien commun.
- ne rapportera jamais des milliards à quiconque.
- Lectures suggérées : La nature du « soi » à l’ère numérique, Encourager la maîtrise de chacun et la bonne santé des biens communs, et Nous n’avons pas perdu le contrôle du Web — on nous l’a volé
- Nous avons un système dans lequel 99.99999 % des investissements financent les entreprises qui reposent sur la surveillance et se donnent pour mission de croître de façon exponentielle en violant la vie privée de la population en général
- « Attention » et « addiction ». S’il est vrai que les capitalistes de la surveillance veulent attirer notre attention et nous rendre dépendants à leurs produits, ils ne le font pas comme une fin en soi, mais parce que plus nous utilisons leurs produits, plus ils peuvent nous exploiter pour nos données. Des entreprises comme Google et Facebook sont des fermes industrielles pour les êtres humains. Leurs produits sont les machines agricoles. Ils doivent fournir une façade brillante pour garder notre attention et nous rendre dépendants afin que nous, le bétail, puissions volontairement nous autoriser à être exploités. Ces institutions ne peuvent être réformées. Les Big Tech ne peuvent être réglementées que de la même manière que la Big Tobacco pour réduire ses méfaits sur la société. Nous pouvons et devrions investir dans une alternative éthique : la Small Tech.
- La petite technologie établit une relation d’humain à humain par nature. Plus précisément, elle n’est pas créée par des sociétés à but lucratif pour exploiter les individus – ce qu’on appelle la technologie entreprise vers consommateur. Il ne s’agit pas non plus d’une technologie construite par des entreprises pour d’autres entreprises
- Nous construisons la Small Tech principalement pour le bien commun, pas pour faire du profit. Cela ne signifie pas pour autant que nous ne tenons pas compte du système économique dans lequel nous nous trouvons actuellement enlisés ou du fait que les solutions de rechange que nous élaborons doivent être durables. Même si nous espérons qu’un jour Small Tech sera financé par les deniers publics, pour le bien commun, nous ne pouvons pas attendre que nos politiciens et nos décideurs politiques se réveillent et mettent en œuvre un tel changement social. Alors que nous devons survivre dans le capitalisme, nous pouvons vendre et faire des profits avec la Small Tech. Mais ce n’est pas notre but premier. Nos organisations se préoccupent avant tout des méthodes durables pour créer des outils qui donnent du pouvoir aux gens sans les exploiter, et non de faire du profit. Small Tech n’est pas une organisation caritative, mais une organisation à but non lucratif.
- Les organisations disposant de capitaux propres sont détenues et peuvent donc être vendues. En revanche, les organisations sans capital social (par exemple, les sociétés à responsabilité limitée par garantie en Irlande et au Royaume-Uni) ne peuvent être vendues. De plus, si une organisation a du capital-risque, on peut considérer qu’elle a déjà été vendue au moment de l’investissement car, si elle n’échoue pas, elle doit se retirer (être achetée par une grande société ou par le public en général lors d’une introduction en bourse). Les investisseurs en capital-risque investissent l’argent de leurs clients dans la sortie. La sortie est la façon dont ces investisseurs font leur retour sur investissement. Nous évitons cette pilule toxique dans la Small Tech en créant des organisations sans capitaux propres qui ne peuvent être vendues. La Silicon Valley a des entreprises de jetables qu’ils appellent des startups. Nous avons des organisations durables qui travaillent pour le bien commun que nous appelons Stayups (Note de Traduction : jeu de mots avec le verbe to stay signifie « demeurer »).
- La révolution ne sera pas parrainée par ceux contre qui nous nous révoltons. Small Tech rejette le parrainage par des capitalistes de la surveillance. Nous ne permettrons pas que nos efforts soient utilisés comme des relations publiques pour légitimer et blanchir le modèle d’affaires toxique des Big Tech et les aider à éviter une réglementation efficace pour mettre un frein à leurs abus et donner une chance aux alternatives éthiques de prospérer.
- La vie privée, c’est avoir le droit de décider de ce que vous gardez pour vous et de ce que vous partagez avec les autres. Par conséquent, la seule définition de la protection de la vie privée qui importe est celle de la vie privée par défaut. Cela signifie que nous concevons la Small Tech de sorte que les données des gens restent sur leurs appareils. S’il y a une raison légitime pour laquelle cela n’est pas possible (par exemple, nous avons besoin d’un nœud permanent dans un système de pair à pair pour garantir l’accessibilité et la disponibilité), nous nous assurons que les données sont chiffrées de bout en bout et que l’individu qui possède l’outil possède les clés des informations privées et puisse contrôler seul qui est à chacun des « bouts » (pour éviter le spectre du Ghosting).
- La configuration de base de notre technologie est le pair à pair : un système a-centré dans lequel tous les nœuds sont égaux. Les nœuds sur lesquels les individus n’ont pas de contrôle direct (p. ex., le nœud toujours actif dans le système pair à pair mentionné dans la note précédente) sont des nœuds de relais non fiables et non privilégiés qui n’ont jamais d’accès aux informations personnelles des personnes.
- Afin d’assurer un bien commun sain, nous devons protéger le bien commun contre l’exploitation et de l’enfermement. La Small Tech utilise des licences copyleft pour s’assurer que si vous bénéficiez des biens communs, vous devez redonner aux biens communs. Cela empêche également les Big Tech d’embrasser et d’étendre notre travail pour finalement nous en exclure en utilisant leur vaste concentration de richesse et de pouvoir.
- La Small Tech est influencé en grande partie par la richesse du travail existant des concepteurs et développeurs inspirants de la communauté JavaScript qui ont donné naissance aux communautés DAT et Scuttlebutt. Leur philosophie, qui consiste à créer des composants pragmatiques, modulaires, minimalistes et à l’échelle humaine, aboutit à une technologie qui est accessible aux individus, qui peut être maintenue par eux et qui leur profite. Leur approche, qui est aussi la nôtre, repose sur la philosophie d’UNIX.
- La Small Tech adhère au manifeste du Design éthique.
- La Small Tech est conçue par des humains, pour des humains ; c’est une approche résolument non-coloniale. Elle n’est pas créée par des humains plus intelligents pour des humains plus bêtes (par exemple, par des développeurs pour des utilisateurs – nous n’utilisons pas le terme utilisateur dans Small Tech. On appelle les personnes, des personnes.) Nous élaborons nos outils aussi simplement que possible pour qu’ils puissent être compris, maintenus et améliorés par le plus grand nombre. Nous n’avons pas l’arrogance de supposer que les gens feront des efforts excessifs pour apprendre nos outils. Nous nous efforçons de les rendre intuitifs et faciles à utiliser. Nous réalisons de belles fonctionnalités par défaut et nous arrondissons les angles. N’oubliez pas : la complexité survient d’elle-même, mais la simplicité, vous devez vous efforcer de l’atteindre. Dans la Small Tech, trop intelligent est une façon de dire stupide. Comme le dit Brian Kernighan : « Le débogage est deux fois plus difficile que l’écriture du premier jet de code. Par conséquent, si vous écrivez du code aussi intelligemment que possible, vous n’êtes, par définition, pas assez intelligent pour le déboguer. » Nous nous inspirons de l’esprit de la citation de Brian et l’appliquons à tous les niveaux : financement, structure organisationnelle, conception du produit, son développement, son déploiement et au-delà.
Connu / https://framasphere.org/posts/6753792 "Jef Monnier 1 J'aim 1 repartage"
Ndlr : idem que low tech ou non (big tech = high tech) ? ACT
Les conclusions du rapport du GIEC – plus précisément de son Groupe de travail 1 – sont on le sait effrayantes tant elles décrivent un monde pris dans la catastrophe environnementale en cours. Cet article de Daniel Tanuro les analyse précisément et ouvre des perspectives radicales, anticapitalistes, seules à même d’empêcher le désastre.
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solution miracle : l’augmentation de la part des « technologies bas carbone » (nom de code pour le nucléaire, notamment les « microcentrales) et, surtout, le déploiement des dites « technologies à émissions négatives » (TEN – ou CDR, pour Carbon Dioxyde Removal), censées refroidir le climat en retirant de l’atmosphère d’énormes quantités de CO2 à stocker sous terre. C’est l’hypothèse dite du « dépassement temporaire du seuil de dangerosité » de 1,5°C.
Sur le nucléaire, inutile de s’étendre après Fukushima. Quant aux « technologies à émissions négatives », elles n’existent pour la plupart qu’au stade du prototype ou de la démonstration, et leurs effets sociaux et écologiques promettent d’être redoutables (on y revient plus loin). Qu’à cela ne tienne : on veut nous faire croire qu’elles sauveront le système productiviste/consumériste et que le marché libre se chargera de les déployer. En vérité, ce scénario de science-fiction ne vise pas avant tout à sauver la planète ; il vise avant tout à sauver la vache sacrée de la croissance capitaliste et à protéger les profits des plus grands responsables du gâchis : les multinationales du pétrole, du charbon, du gaz et de l’agrobusiness.
Le GIEC entre science et idéologie
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le résumé du GT1 cautionne l’idée que les technologies à émissions négatives pourraient ne pas être déployées uniquement pour capter les « émissions résiduelles » des secteurs où la décarbonisation est techniquement difficile (l’aviation par exemple) : elles pourraient aussi être mise en œuvre à une échelle massive, pour compenser le fait que le capitalisme mondial, pour des raisons qui ne sont pas « techniques » mais de profit, refuse de renoncer aux combustibles fossiles. Le texte continue d’ailleurs en vantant les avantages de ce déploiement massif comme moyen d’arriver à des émissions nettes négatives dans la seconde moitié du siècle :
« Le CDR conduisant à des émissions négatives nettes mondiales réduirait la concentration de CO2 atmosphérique et inverserait l’acidification de la surface des océans (degré de confiance élevé). »
Le résumé formule une réserve, mais elle est sibylline :
« Les technologies CDR peuvent avoir des effets potentiellement étendus sur les cycles biogéochimiques et le climat, ce qui peut soit affaiblir soit renforcer le potentiel de ces méthodes pour éliminer le CO2 et réduire le réchauffement, et peut également influencer la disponibilité et la qualité de l’eau, la production alimentaire et la biodiversité (degré de confiance élevé). »
En clair, il n’est pas certain que les TEN soient si efficaces que cela, certains « effets » pourraient « affaiblir (leur) potentiel pour éliminer le CO2 ». La dernière partie de cette phrase fait allusion aux impacts sociaux et écologiques : la bioénergie avec capture et séquestration du carbone (la plus mature des TEN à l’heure actuelle) ne pourrait réduire significativement la concentration atmosphérique en CO2 que si une superficie égale à plus d’un quart des terres en culture permanente aujourd’hui servait à produire de la biomasse énergétique – au détriment des réserves en eau, de la biodiversité, et/ou de l’alimentation de la population mondiale1.
Ainsi, d’un côté le GT1 du GIEC se base sur les lois physiques du système climatique pour nous dire que nous sommes au bord du gouffre, sur le point de basculer irréversiblement dans un cataclysme inimaginable ; de l’autre, il objective et banalise la fuite en avant politico-technologique par laquelle le capitalisme tente, une fois de plus, de reporter devant lui l’antagonisme irréconciliable entre sa logique d’accumulation illimitée du profit et la finitude de la planète. « Jamais un rapport du GIEC n’aura laissé sourdre à ce point l’angoisse suscitée par l’analyse scientifique des faits à l’aune des lois incontournables de la physique », écrivions-nous au début de cet article. Jamais non plus un tel rapport n’aura illustré aussi clairement qu’une analyse scientifique qui considère la nature comme un mécanisme et les lois du profit comme des lois physiques n’est pas vraiment scientifique mais scientiste, c’est-à-dire, partiellement au moins, idéologique.
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lire le rapport du GT1 du GIEC en ayant à l’esprit qu’il est à la fois la meilleure et la pire des choses ... diagnostic rigoureux ... La pire, parce qu’il sème à la fois la peur et l’impuissance ... Son idéologie scientiste noie l’esprit critique dans le flot des « données ». Elle détourne ainsi le regard des causes systémiques, avec deux conséquences : 1°) l’attention se focalise sur les « changements des comportements » et autres gestes individuels – pleins de bonne volonté mais pathétiquement insuffisants ; 2°) au lieu d’aider à combler le fossé entre conscience écologique et conscience sociale, le scientisme l’entretient.
Écologiser le social et socialiser l’écologie est la seule stratégie qui peut arrêter la catastrophe et faire renaître l’espérance d’une meilleure vie. Une vie du prendre soin des personnes et des écosystèmes, maintenant et dans une vision de long terme. Une vie sobre, joyeuse et chargée de sens. Une vie que les scénarios du GIEC ne modélisent jamais, où la production de valeurs d’usage pour la satisfaction des besoins réels, démocratiquement déterminés dans le respect de la nature, remplace la production de marchandises pour le profit d’une minorité.
Article écrit pour le site de la Gauche anticapitaliste (Belgique)
Photo: G. Blevins, Reuters
Connu / https://twitter.com/SRContretemps/status/1425104122932563975
Ndlr : tant que le GIEC et l'IPBES N'AURONT Pas fusionné dans une approche holistique et holomidale on aura des pb ? ACT
Caisses de grève @caissesdegreve
"Les vaccins vous empêchent d'être gravement malade, hospitalisé et de mourir"
"Avec le #Delta, le niveau de virus dans le nasopharynx d'une personne vaccinée est le même qu'une personne non-vaccinée. Une personne vaccinée peut propager le virus." Dr Antoni FAUCI sur abc news le 1/8/21
14,9 k vues 1:33 / 2:20 9:49 PM · 6 août 2021·133 Retweets 14 Tweets cités 186 J'aime
Aliscalier @Das_Anglais · 17h En réponse à @caissesdegreve
Ces deux citations ne se contredisent pas : le vaccin atténue les dangers liés à la maladie et la probabilité d'être contaminé mais un vacciné transmet le Covid autant qu'un non-vacciné.
C'est notre gouvernement qui nie ce dernier point qui doit être critiqué, pas le vaccin.
Pascal Levoyer @PascalLevoyer · 6 août En réponse à @caissesdegreve
Très intéressant. Cela devrait calmer quelques partisans furieux du solutionnisme vaccinal qui croient qu’après 2 piquouses ce sera la fête du slip sans masque ni gestes barrières.
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Ndlr : peut-on en tirer comme conséquence que le pass sanitaire ne sert à rien comme le dit https://twitter.com/babou_lou/status/1423976620306714624 ? ACT
Voir notamment https://atlantico.fr/article/decryptage/passe-sanitaire---7-questions-pratiques-a-mediter-par-le-conseil-constitutionnel-pour-murir-sa-decision-juridique-claude-alexandre-gustave-vincent-delhomme ACT
Durée de lecture : 6 minutes
Clés : Climat Luttes
La crise du coronavirus démontre qu’il est possible de changer rapidement le fonctionnement du système ... Afin de forcer nos dirigeants à prendre la mesure de l’urgence, ils proposent d’entrer sans attendre en résistance climatique.
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Notre objectif : une neutralité carbone effective en 2050 (accords de Paris, COP21) via une décroissance énergétique mondiale perceptible dès 2025. Attendu sans succès depuis des décennies, le miracle technologique ne nous sauvera pas. Nous devons quitter le business as usual, synonyme de mort précoce pour des milliards d’humains et d’espèces vivantes.
Nous travaillons à bâtir un rapport de force politique pour sortir du productivisme et du consumérisme destructeurs qui structurent le système économique actuel. Notre ennemi est cette norme sociale actuelle et non les individus
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La stratégie de résistance climatique consiste en cinq phases qui se cumulent :
- Phase 1 - les 4 actions. Nous invitons celles et ceux prêts à adopter ce socle fondateur à nous rejoindre. Ces quatre actions — non exhaustives — sont indispensables à la bascule vers un mode de vie à moins de 2 tonnes de eqCO2, dans les 5 années à venir :
. (1) repenser sa manière de se déplacer et ne plus prendre l’avion, redécouvrir les transports doux et rouler moins de 2.000 km/an en voiture,
. (2) développer la cuisine végétarienne et se nourrir d’aliments biologiques, locaux et de saison, avec de la viande maximum 2 fois/mois,
. (3) réinterroger ses véritables besoins pour limiter les achats neufs au strict minimum,
. (4) agir collectivement en portant des actes politiques traduisant ces choix à l’échelle de la société.
... développer de nouvelles solidarités et à trouver collectivement les adaptations qui constitueront les modes de vie post-pétrole ... cohérence personnelle et action collective se renforcent l’une l’autre.
- Phase 2 - Alliances et influence ... construction d’un nouvel imaginaire donnant à voir ce futur frugal et désirable.
- Phase 3 - Conflictualité et premières victoires. Cette bascule semble encore impossible à beaucoup. La porter et l’incarner est source de tensions avec son entourage ou ses envies immédiates. Cette conflictualité assumée et génératrice de débat s’incarne dans des campagnes ciblées sur des thèmes structurants. Pour commencer : abolir l’aviation de masse (l’avion est le mode de transport le plus émissif et inégalitaire)
- Phase 4 - Mise en œuvre d’une décroissance énergétique nationale coordonnée massive et rapide ... refondre nos sociétés en accompagnant les plus fragiles.
- Phase 5 - Passage à l’échelle mondiale ... atteindre la division par deux d’ici 2030 des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) ...
... Compte tenu des effets d’emballement, dépasser les + 2 °C, c’est jouer à la roulette russe avec le vivant. Cette bataille conditionne toutes les autres, il faut impérativement la gagner ! Par la cohérence personnelle DANS l’action collective, nous pouvons y arriver.
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Liste des 20 premiers signataires soutiennent cette stratégie mais tous n’ont pas encore pleinement mis en œuvre les quatre actions de la phase 1.
Yann Arthus Bertrand, photographe, Aurélien Barrau, astrophysicien, Dominique Bourg, professeur Honoraire à l’Université de Lausanne, Maxime de Rostolan, fondateur de Fermes d’avenir, Cyril Dion, réalisateur et militant écologiste, Gaël Giraud, directeur de recherche CNRS, Delphine Grinberg, cofondatrice de Paris sans voiture, Bruno Latour, sociologue, anthropologue, philosophe, Charlotte Marchandise, entrepreneuse, Marie-Antoinette Mélières, physicienne, climatologue, Stéphanie Monjon, enseignante-chercheuse en économie, Magali Payen, fondatrice d’On est prêt, Pierre Rabhi, paysan, agroécologiste et écrivain, Cécile Renouard, philosophe, fondatrice Campus de la Transition, Marie Sabot, cofondatrice de We Love Green, Pablo Servigne, chercheur interdépendant, Agnès Sinai, fondatrice de l’Institut Momentum, Marie Toussaint, fondatrice de Notre affaire à tous, Gildas Véret, permaculteur, cofondateur de Résistance climatique, Françoise Vernet, présidente de Terre & Humanisme.
Liste complète sur resistanceclimatique.org.
Ndlr : Moins de 2 tonnes de eqCO2, c'est par an ? ACT
Un plan sensé est proposé, il place cette orga dans celles qui PLPDLA+
Mais depuis plus d'un an, qu'a donné cette idée de "forcer" ? Rien ou presque ?!
N'est-ce pas notamment parce qu'il manque une articulation et une synthèse de toutes les propositions (celle-ci, la politique élective, le militantisme, etc), alors que l'intention était là (bâtir un rapport de force politique pour sortir du productivisme et du consumérisme) ?
La notion de phase laisse entendre un séquencement des actions. Y a-t-il une raison qui empêcherait de tout mener en parallèle ? N'est-ce pas l'intérêt d'une approche HOLISTIQUE ET HOLOMIDALE ?
La crise COVID-19 avait démontré qu'on pouvait financer massivement. Cela a-t-il changé durablement la trajectoire économique carbonée ? Malheureusement non, le "business as usual" est toujours là.
Et ne manque-t-il pas la médiation, soit le contraire de l'idée de forçage ?
=> accompagner, questionner ACT
Religions
Saint-Chamond, la ville où les élus écolos sont les Judas de la laïcité - Natacha Devanda · Mis en ligne le 2 août 2021
« La laïcité n'est pas négociable. » C'est sous ce beau titre que le groupe politique Europe Écologie-Les Verts de Saint-Chamond a fait paraître un communiqué de presse pour défendre... l'indéfendable, c'est-à-dire des propos bien réacs de Mmadi Ahamada, l'imam de la mosquée dudit bled de la Loire.
...
Le 21 juillet, en pleine fête de l’Aïd, l’imam fait son prêche en plein air, non loin du terrain où une future mosquée est en construction. Les croyants sont au rendez-vous. « Femmes musulmanes, tâchez d’obéir aux droits d’Allah et à ceux de vos époux, restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas de la manière des femmes d’avant l’islam », déclame le prêcheur en citant l’un des versets du Coran.
...
à Charlie, on trouve bien dommage qu’en 2021, les seuls politiques immédiatement choqués par les propos sexistes d’un imam, soient des membres du RN ou un ministre de droite.
Que disent le PC, la France insoumise, les socialistes, les associations féministes des propos moyenâgeux tenus par l’imam ? Rien. ...
=>
Questionner LFI -> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1422303044876869643
"Est-ce vrai @AQuatennens ? Prêche publié en direct sur un réseau social, donc public ? Contraire à l'égalité H/F ? Pas laïque ? Expulser l'imam ?"
ATT rép.
Connu / https://twitter.com/Charlie_Hebdo_/status/1422240780463247360
"
... 15 - 116 - 232
"
Tatiana Ventôse @TatianaVentose
Mégaphone COVID LONG : DES CHERCHEURS ONT TROUVÉ LA CAUSE (ET LE TRAITEMENT)Feu
C’est pas une blague.
La meilleure nouvelle que j’ai lue ce mois-ci.
Du coup je profite de la rechute qui m’affecte en ce moment pour vous partager ça.
Revers de main avec index pointant vers le basFIL A DEROULER Revers de main avec index pointant vers le bas
#apresj20 #covidlong #longcovid
6:55 PM · 20 juil. 2021·921 Retweets 198 Tweets cités 1 697 J'aime
...
La publication dans Frontiers in Immunology
Immune-Based Prediction of COVID-19 Severity and Chronicity Decoded Using Machine Learning
Expression of CCR5 and its cognate ligands have been implicated in COVID-19 pathogenesis, consequently therapeutics directed against CCR5 are being investigated. Here, we explored the role of CCR5...
frontiersin.org
7:36 PM · 20 juil. 2021·49 Retweets 5 Tweets cités 122 J'aime
Le site du Dr Patterson sur le covid long :
https://covidlonghaulers.com
By the way, thank you so much @brucep13
for the amazing work you've done for us longhaulers, we owe you and IcellDx big time! Much gratitude and many thanks from across the Atlantic!
Traduire le Tweet
7:41 PM · 20 juil. 2021·
·20 juil.
Et aussi en complément :
- l’asso française des covid longs @apresj20
-
@ecsdmed
qui ouvre aussi sa bouche pour nous sur les réseaux sociaux.
Voilou ! Bonne soirée et prenez soin de vous Biceps en flexionCœur rouge
Ndlr : confirmé ? crédible ? ACT
Date ? juillet 2021 ?
... Olivier Andriès, Directeur général du Groupe ... 30 % d’émissions de CO2 en moins dès 2025 par rapport à 2018 ... « Concrètement, il s'agit d'établir un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans tous nos établissements et sites de production, également ceux en amont dans la supply chain », explique Bertrand Fiol, Responsable du plan Bas-carbone pour le Groupe. « L'ensemble des émissions liées à l'activité du groupe, réparties en trois « scopes », sont concernées : le scope 1 pour les émissions directes de gaz à effet de serre (chauffage, combustion de carburant dans nos bancs d'essais…) ; le scope 2 pour les émissions indirectes liées à nos consommations d'énergie (électricité et chaleur principalement) ; et enfin le scope 3 pour nos autres émissions externes, liées par exemple à l'activité des sous-traitants et fournisseurs, aux circuits logistiques, aux achats de consommables, à la gestion des déchets, aux trajets domicile-travail des salariés, etc. Ce troisième scope comprend également les émissions générées par les produits vendus par le Groupe tout au long de leur cycle de vie. » ... Avant la fin de l'année 2021, les bancs d'essais moteurs devront incorporer 10 % de carburants durables, et ce niveau s'élèvera à plus de 35 % en 2025. C'est également un élément de cohérence et d'exemplarité avec la vision de Safran pour la décarbonation du secteur aérien https://www.safran-group.com/fr/video/16856 ...
Connu / mel TALENT'NEWS #28
Ndlr : qu'est-ce qu'un "carburant durable" ?
/plan ambitieux exprimé par des qualificatifs vagues ou euphémisants ("Bas-carbone", "Direction du climat", ""mesurer et réduire nettement l'empreinte carbone de ses opérations industrielles") sauf concernant les "émissions générées par les produits vendus par le Groupe tout au long de leur cycle de vie". Du coup, c'est sérieux si effectif... à suivre... ACT