Nous vivons une période perturbante et pourtant exceptionnelle,…
Posté par Alain Grandjean - ( 0 ) Commentaires
… confrontés à des menaces de tous ordres (terroristes, géopolitiques, politiques avec la montée de l’extrême-droite en Europe, économiques avec un chômage endémique, écologiques – changement climatique, érosion de la biodiversité ,…). Il ne s’agit pas d’une simple crise mais d’une transition majeure liée en particulier au poids croissant de l’humanité sur la biosphère qui vaut à l’ère géologique actuelle d’être dénommée anthropocène.
De cette transition peut naître le meilleur (des humains solidaires entre eux et avec la Nature) ou le pire (la multiplication et l’amplification des conflits et la destruction de la biosphère). Dans ce contexte les leviers vers une issue positive sont multiples. Mais ils sont tous de l’ordre de la rupture par rapport à un « logiciel » dominant, notamment dans le domaine économique, qui ne permet pas d’interpréter correctement le réel ni d’agir efficacement.
Ce blog nous invite à s’engager dans une véritable révolution culturelle. Elle ne va pas de soi. Qui peut prétendre aujourd’hui détenir la vérité ? En revanche nous disposons aujourd’hui de suffisamment d’informations suffisamment étayées pour fonder un diagnostic, une critique de la « pensée dominante » et proposer des pistes de solutions, que ce soit au plan économique ou financier qui sont les priorités de réflexion dans ce blog…à la frontière entre la réflexion « grand angle » et le lobbying politique qui vise à faire passer des mesures opérationnelles compte-tenu des rapports de force.
L’année 2015 qui se conclura à Paris avec la conférence sur le Climat (dite COP21) va sans aucun doute permettre d’améliorer la prise de conscience sur le changement climatique, un des fronts majeurs de la transition. Elle devrait permettre aussi de voir les initiatives se multiplier et des solutions innovantes émerger. Souhaitons donc qu’elle soit l’occasion de réaliser un « banc d’essai ».
ndlr : pour lui, la cause est la surpopulation ?! et pas les émissions massives de GES ?!
La situation est si grave qu’on ne peut plus attendre. En janvier, Reporterre et Audrey Vernon ont organisé une grande rencontre à Paris : des comédiennes et comédiens y ont lu des textes forts de Paul Watson, Fabrice Nicolino, Vandana Shiva, Hervé Kempf, Derrick Jensen… Une soirée exceptionnelle, dont voici la vidéo et les écrits. Un concentré d’énergie pour s’engager.
Le Parti de l’anthropocène est un projet né en France en novembre 2017 des Centristes insoumis affiliés au mouvement « La France insoumise ». Il a pour vocation de rassembler toutes celles et ceux – insoumis ou non – qui ont compris l’importance du temps long pour faire advenir les conditions de vie sur terre pour tous les êtres humains sous la nouvelle ère géologique appelée « anthropocène ». Conséquence des émissions inconsidérées de gaz à effet de serre, l’humanité est entrée dans une course contre la montre où chaque minute compte pour réussir à changer individuellement ET collectivement nos modes de vie avant qu’il ne soit trop tard. Point majeur : cesser au plus vite d’exploiter les ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz, etc). Pour ce faire dans la joie et la bonne humeur, inventer l’avenir… Créer les conditions d’une vie heureuse sobre en énergie et matières, mettre l’accent sur la condition humaine, la biologie, l’écologie, toutes sciences qui auront démontré leur capacité à avoir un meilleur rendement et des propriétés physico-chimiques, mécaniques, etc, tout à fait capables de permettre à l’homme d’avoir des conditions de vie adaptées et dignes des civilisations les plus avancées qui auront jamais vécu sur terre.
Première version
(l'idée de parti politique est laissée de côté. Définitivement ? L'avenir le dira...)
Le Parti de l'anthropocène est un projet de parti politique né en France en novembre 2017 au sein du mouvement "La France insoumise". Il a pour vocation de rassembler toutes celles et ceux - insoumis ou non - qui ont compris l'importance du temps long pour faire advenir les conditions de vie sur terre pour tous les êtres humains sous la nouvelle ère géologique appelée "anthropocène". Conséquence des émissions inconsidérées de gaz à effet de serre, l'humanité est entrée dans une course contre la montre où chaque minute compte pour réussir à changer individuellement ET collectivement nos modes de vie avant qu'il ne soit trop tard. Point majeur : cesser au plus vite d'exploiter les ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz, etc). Pour ce faire dans la joie et la bonne humeur, inventer l'avenir... Créer les conditions d'une vie heureuse sobre en énergie et matières, mettre l'accent sur la biologie, l'écologie, toutes sciences qui auront démontré leur capacité à avoir un meilleur rendement et des propriétés physico-chimiques, mécaniques, etc, tout à fait capables de permettre à l'homme d'avoir des conditions de vie adaptées et dignes des civilisations les plus avancées qui auront jamais vécu sur terre.
Lien court : https://frama.link/parti-de-lanthropocene
les discours majoritaires, confortés par le concept indifférencié d’anthropocène, escamotent la différenciation des responsabilités selon les groupes sociaux, comme si une personne aux revenus modestes polluait autant qu’un patron d’une multinationale. Nous verrons dans un premier temps que l’approche indifférenciée est inique en plus d’être injuste.
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on sait bien que les dégradations écologiques et leurs impacts sur le climat ne sont pas le fait de la majorité de la population mondiale. L’effet pervers du concept d’anthropocène est qu’il évacue la différenciation des impacts et des responsabilités entre les peuples, les classes et les genres en plus de passer sous silence des choix politiques historiques comme la prééminence du pétrole en matière énergétique.
Voilà pourquoi certains scientifiques ont estimé qu’il était nécessaire de compléter le concept d’anthropocène en répondant qu’il s’agit avant tout, et jusqu’à une période récente d’un « occidentalocène ».
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Alors que la moyenne tolérable d’émission de gaz à effet de serre est de 600 kg par an et par habitant, un habitant des États-Unis émet en moyenne 5 tonnes de GES, contre 2 tonnes pour un européen, et… 60 kg pour un habitant du Bangladesh.
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pendant que la population humaine décuplait, le capital était multiplié par 134 entre 1700 et 2008 selon Thomas Piketty2, ce qui a conduit des auteurs3 à émettre la thèse d’un « capitalocène ». Serait-ce donc cette logique d’accumulation des capitaux aux mains d’une minorité qui serait en grande partie responsable de la transformation de la terre ?
Première édition des Rencontres de France Audacieuse avec Madame Corinne Lepage, Avocate, ancienne ministre, ancienne députée européenne, autour du thème « Industrie et Développement Durable », le 28 septembre 2017, en partenariat avec la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale.