La perte de ressources naturelles en raison de sécheresse et d’événements climatiques extrêmes est un facteur aggravant pour les conflits et serait favorable au recrutement des groupes terroristes. Aussi, le Conseil de sécurité des Nations unies s’interroge sur la pertinence de s'emparer du sujet. Si la Chine et la Russie sont plutôt sceptiques, les Européens poussent en ce sens.
Le Conseil de Sécurité de l'ONU s'est réuni, à l'initiative de la Suède, pour débattre du réchauffement climatique.
ndlr : géopolitique - donc ne rien attendre d'eux pour changer les comportements pour prévenir ou réduire le changement climatique... vision uniquement curative en terme d'émissions de GES ?
Le pôle « Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale » National
C’est une plateforme associative issue du rapprochement de réseaux associatifs agricoles : l’InterAFOCG, la FADEAR, le Réseau CIVAM , Accueil Paysan, le MRJC, Terre de Liens, L’Atelier Paysan, Nature et Progrès, le MIRAMAP Solidarité Paysans, et Nature et Progrès
L’ensemble de ces réseaux s’est regroupé afin de promouvoir une agriculture plus durable et de proposer des alternatives concrètes aux agriculteurs sur leur exploitation. Sa mission est de :
Elaborer et diffuser des références sur l’agriculture durable,
Accompagner au changement de pratiques,
Faire la promotion de l’emploi et de l’installation,
Développer des liens entre agriculture et territoires. L’ensemble de nos réseaux touche environ 50 000 agriculteurs et emploie 400 animateurs et chargés de missions.
Le socle commun de la durabilité
Accompagner le changement
c/ FNCIVAM
7bis, rue Riquet 75019 PARIS
01 44 88 98 60
La situation est si grave qu’on ne peut plus attendre. En janvier, Reporterre et Audrey Vernon ont organisé une grande rencontre à Paris : des comédiennes et comédiens y ont lu des textes forts de Paul Watson, Fabrice Nicolino, Vandana Shiva, Hervé Kempf, Derrick Jensen… Une soirée exceptionnelle, dont voici la vidéo et les écrits. Un concentré d’énergie pour s’engager.
915 soutiens
vernon audrey a lancé cette pétition adressée à Tout le monde.
Le changement climatique nous menace tous. Les avions en sont un des symboles. Nous trouvons normal de trouver des billets d'avions à 10 euros.
Anne Hidalgo veut interdire les diesels à Paris mais les avions déversent du Kerosène non taxé et personne ne trouve criminel de prendre l'avion.
Les pauvres ne volent pas ils sont donc implicitement avec nous.
Nous devons prendre une décision radicale et promettre de ne plus prendre l'avion par plaisir ou par devoir jusqu'à ce que le réchauffement climatique soit derrière nous.
C'est un acte simple. Promettre de ne plus voler, s'opposer aux entreprises qui imposent l'avion à leurs employés, faisons de ce moyen de transport un écocide.
Il ne s'agit pas de condamner un moyen de transport mais de l'utiliser comme un levier afin de montrer aux entreprises et aux dirigeants que la chose la plus importante pour nous est que la destruction s'arrête maintenant, nous devons commencer quelque part, poser un geste et décider de le tenir tous ensemble.
Moi je promets. Promettez aussi. Et faisons de l'avion le symbole de notre résistance.
Montrons aux peuples qui sont victimes du capitalisme meurtrier que nous sommes solidaires par ce geste simple, facile, non violent, ne plus voler pour rien, pour notre plaisir, notre confort ou soi disant pour notre travail. Rien ne justifie de participer encore à ce système qui met en péril la vie sur terre.
Ce n'est pas un geste compliqué, ce n'est pas dangereux, ce n'est pas faire sauter des trains, c'est juste montrer que nous n'acceptons plus.
Si nous ne faisons rien, si nous ne commençons pas quelque part il ne se passera rien, plus jamais rien.
Gandhi a demandé aux africains du sud de commencer par coudre leurs propres vêtements. La résistance est une question d'organisation et de décision inflexible.
Il va nous falloir tenir cette décision simple suffisamment longtemps pour que les gouvernements décident que le réchauffement est prioritaire sur le profit et l'économie.
Plus d'avion tant que le réchauffement climatique n'est pas derrière nous.
That's all.
Cette vidéo de 65 mn s'efforce tout d'abord de définir ce qu'est la démocratie directe en tant que nouveau système global d'organisation sociétale. Elle étudie en suite les conditions bio-économiques du changement et énumère enfin les modalités concrètes de la transformation institutionnelle envisagée.
D'après le livre de Christian Laurut "Vers la démocratie directe"
http://www.christianlaurut.com
évoque :
- oligocratie pour démocratie représentative
- démocratie pour la démocratie directe
- Nicholas Georgescu Roegen, économiste livre "demain, la décroissance" dans les années 1970 ?! /thermodynamique en économie ->entropie = bioéconomie
- comptabilité oligocratique fausse car tenue en comptabilité de flux et non pas de stock : PIB solde intermédiaire de gestion
alors qu'il faut compter le coût de l'impact sur les ressources
Compte de résultat bénéficiaire ou déficitaire -> report à nouveau
Charges par la variation négative sur les sols, etc -> Déficit d'exploitation -> >>déficit cumulé
une entreprise, la société industrielle peut continuer à fonctionner tout en creusant un déficit (soit comblé, soi masqué, ce qui ne fait que repousser le pb) Il ne pourra être comblé puisque c'est la nature qui apporté le capital.
La société industrielle se prête de l'argent à elle-même en se garantissant sur l'argent qu'elle doit. Ce déficit n'est pas financé.
Plus j'ai de dettes, plus je suis riche !
->
faillite comptable annoncée.
Hypothèse probable : déclin inéluctable progressif, voire effondrement.
Fin de l'uranium, du fer, du cuivre, charbon, gaz, pétrole, etc
=>
Albert Einstein "on ne résout pas un problème avec le mode de pensée qui l'a créé".
=>
Nouveau système résilient (capable de retrouver ses propriétés initiales après une altération)
4 hypothèses : - la croissance est une altération de la trajectoire bioéconomique humaine normale
- la décroissance industrielle constituera le terreau d'une évolution sociétale majeure.
- le système politique oligocratique croissanciste va perdre sa crédibilité
- démocratie directe
=>
Connaître l'adversaire.
<2mois après la prise de la bastille le 7/9/1789 Emmanuel-Joseph Sieyès (1748-1836) dit l'abbé Sieyès. rejette la démocratie directe. Le concours médiat désigne le système représentatif. /peuple ignorant !
Propositions suivies à la lettre jusqu'à aujourd'hui !
«On ne peut pas imaginer qu’un simple verdissement du système économique dominant soit à la hauteur du défi qui se pose à nous»
livre collectif L’adaptation au changement climatique, une question de sociétés, la philosophe Virginie Maris
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vision dominante selon laquelle il ne faut pas entraver une croissance économique, jugée seule à même de donner à nos descendants les moyens technologiques, économiques et industriels susceptibles de leur permettre de s’adapter aux changements engagés.
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D’où la tension entre un discours officiel visant en priorité l’atténuation de la menace par une diminution des émissions de gaz à effet de serre et une réalité qui devrait orienter nombre de politiques publiques, de la commune aux relations internationales, vers l’adaptation à un changement en partie inéluctable.
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Le nœud de l’affaire réside manifestement dans la notion de justice climatique
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En moyenne, précise t-il, «un Malien émet cent fois moins de CO2 qu’un Français».
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Les trois co-directrices du livre en arrivent à évoquer longuement la conquête spatiale, voire la terraformation d’autres planètes, comme solution à la crise environnementale, qui ne se réduit pas à son volet climatique. Comme s’il était plus raisonnable de vouloir terraformer Mars que d’envisager les transformations socio-économiques, révolutionnaires certes, susceptibles de combiner une atténuation réelle de la menace climatique et l’adaptation à sa part déjà inéluctable.
Pour la deuxième fois après 25 ans, la communauté scientifique mondiale lance un avertissement, qui est aussi un véritable cri d'alarme à l'ensemble de l'humanité : nous exploitons collectivement la planète d'une manière qu'elle ne peut supporter, le rythme des dégradations que nous infligeons à la biosphère s'est accéléré depuis le premier appel en 1992, et en refusant et reportant par confort matériel ou intellectuel les transformations indispensables, nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis, nous condamnant ainsi que nos descendants à de grandes souffrances.
Voici en version libre de tout droit et reproductible sans restriction la traduction intégrale de l'appel en français.
Publication originelle en anglais – William J. Ripple, Christopher Wolf, Thomas M. Newsome, Mauro Galetti, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud, William F. Laurance - Texte signé par 15 364 scientifiques issus de 184 pays
les discours majoritaires, confortés par le concept indifférencié d’anthropocène, escamotent la différenciation des responsabilités selon les groupes sociaux, comme si une personne aux revenus modestes polluait autant qu’un patron d’une multinationale. Nous verrons dans un premier temps que l’approche indifférenciée est inique en plus d’être injuste.
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on sait bien que les dégradations écologiques et leurs impacts sur le climat ne sont pas le fait de la majorité de la population mondiale. L’effet pervers du concept d’anthropocène est qu’il évacue la différenciation des impacts et des responsabilités entre les peuples, les classes et les genres en plus de passer sous silence des choix politiques historiques comme la prééminence du pétrole en matière énergétique.
Voilà pourquoi certains scientifiques ont estimé qu’il était nécessaire de compléter le concept d’anthropocène en répondant qu’il s’agit avant tout, et jusqu’à une période récente d’un « occidentalocène ».
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Alors que la moyenne tolérable d’émission de gaz à effet de serre est de 600 kg par an et par habitant, un habitant des États-Unis émet en moyenne 5 tonnes de GES, contre 2 tonnes pour un européen, et… 60 kg pour un habitant du Bangladesh.
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pendant que la population humaine décuplait, le capital était multiplié par 134 entre 1700 et 2008 selon Thomas Piketty2, ce qui a conduit des auteurs3 à émettre la thèse d’un « capitalocène ». Serait-ce donc cette logique d’accumulation des capitaux aux mains d’une minorité qui serait en grande partie responsable de la transformation de la terre ?
Fondée en décembre 2014 par Jean-Luc Fessard, journaliste spécialiste du développement durable (L’Hôtellerie Restauration), avec le soutien de François Pasteau, Chef de l’Epi Dupin (Paris 6ème), l’association « Bon pour le climat » propose des actions concrètes et positives pour changer nos pratiques alimentaires afin de préserver la planète et son climat.
Partant du constat que notre alimentation représente 30% des gaz à effet de serre que nous émettons, notre action vise à réduire cet impact de moitié en accordant une place plus restreinte à la viande et en misant sur la réalisation d’une cuisine « responsable » respectant trois critères : la saison, le local, le végétal.
Notre objectif est de promouvoir une restauration bas carbone en mobilisant les Chefs et les établissements du secteur de l’Hôtellerie Restauration pour qu’ils proposent des plats « Bon pour le climat ».
Pour se faire, nous mettons à leur disposition un éco-calculateur (basé sur les chiffres de l’ADEME), conçu par Shafik Asal, fondateur d’Eco2initiaitive, afin qu’ils puissent calculer le poids carbone de leurs plats, de l’ajuster si nécessaire et de le valoriser auprès de leurs clients.
Enfin, chacun d’entre nous ayant un rôle à jouer au quotidien, nous impliquons aussi bien les Chefs et ceux en devenir à travers des écoles hôtelières, les producteurs et les consommateurs à s’engager dans ces nouveaux défis, à nos côtés.
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Reconnaissance de la lutte contre le réchauffement climatique
En plus d’une veille réglementaire sur les sujets liés à la fertilisation des sols, l’Association a noué des liens avec des chercheurs et des institutions afin de lancer son projet de reconnaissance des pratiques de nos agriculteurs. L’idée est de quantifier objectivement le stockage de carbone dans les sols que permet l’utilisation des technologies Marcel Mézy, afin de se lancer dans un modèle triangulaire entre agriculteurs/institutions/opérateurs privés (par l’octroi de crédits carbone).
connue / https://twitter.com/AssoPSTV/status/868731264148361216
ndlr : groupe de pression de qui pour qui ? des doutes -> https://twitter.com/AssoPSTV/with_replies TRÈS rassurant un vrai référent allié ?
vérifier ACT
les revues scientifiques sont aujourd’hui une véritable aberration. Elles produisent des effets opposés à ceux qu’elles seraient supposées produire. C’est pourquoi je cautionne complètement le point de vue d’Olivier Ertzscheid, qui affirmait en mai 2016 qu’il ne publierait plus dans des revues scientifiques.
C’est donc là la mission des revues et c’est à ce problème qu’elles doivent répondre : comment peut-on produire des espaces où puissent se former des communautés capables de converser et d’échanger sur des sujets scientifiques ?
Les revues ne doivent pas se concentrer sur la diffusion, car la diffusion n’est qu’un moyen de répondre à un besoin : celui de former des communautés.
Nous faisons face à une situation inacceptable et mortifère. Les dérèglements climatiques se multiplient, la crise financière menace à nouveau, les libertés publiques sont menacées, le lien social régresse, les inégalités s’accroissent de façon exponentielle. Le changement climatique est déjà en marche, et risque à brève échéance de bouleverser l’humanité et la planète.
La COP 21, en 2015, s’est achevée par un accord international pour limiter de 1,5° à 2° le réchauffement climatique d’ici la fin du siècle. Mais elle n’a prévu aucune mesure contraignante pour atteindre cet objectif. On entre dans une situation incontrôlable et irréversible qui menace directement l’ensemble de l’humanité.
Notre dossier: l'Europe centrale, à droite toute Entretien
Barbara Nowacka est l'une des figures qui contribuent depuis quelques années au renouvellement de la gauche polonaise. Entretien avec une féministe engagée, lauréate 2017 du prix Simone de Beauvoir.
Mots-clés avortement Barbara Nowacka Commission européenne europe féminisme gauche Hongrie parlement PiS Pologne République tchèque Slovaquie Tribunal constitutionnel union européenne Visegrad
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