Dossier
Quinze ministres épuisés en deux ans et une garde rapprochée présidentielle qui laisse à désirer. La rentrée s'annonce périlleuse pour Emmanuel Macron et son exécutif, qui vont de reculades en objectifs rabotés. ...
Clés : Emmanuel Macron ; gouvernement ; LREM
Le comité La Bouscule répond aux écolo-macronistes
L’An Zéro, saison 1, épisode 4. Après l’annonce de la tenue fin août d’un festival écolo macron-compatible sur la commune de Gentioux-Pigerolles, sur le plateau de Millevaches, diverses oppositions s’étant manifestées, dont celle du Comité La Bouscule, des bénévoles de la Bascule, le ’lobby citoyen’ porteur du projet, ont appelé en catastrophe à une rencontre avec les habitants du plateau sur la commune de Faux-la-Montagne (Creuse). Après cette rencontre, la Bascule a annoncé annuler la tenue du festival sur le lieu prévu, et son leader (absent ce jour-là comme toujours) s’est plaint que ses bénévoles se soient fait « insulter, menacer et violenter ». M. de Rostolan ayant eu tout loisir de faire avaliser son récit par la presse locale et nationale (La Montagne, Le Populaire, France Bleu, France 3, l’Opinion, "quotidien pro-business", etc.), lundimatin, fidèle à son souci d’impartialité, donne la parole ci-dessous au Comité La Bouscule qui, contrairement à M. de Rostolan, se trouvait sur place. D’ores et déjà, une question nous intrigue, à laquelle nous aimerions que les bénévoles répondent eux-mêmes : s’ils ont été brutalisés comme le raconte leur leader, comment se fait-il qu’ils soient après la réunion allés boire des bières avec leurs contradicteurs ? Ont-ils été pris du syndrome de Stockholm ?
Mais quand cesserez-vous de prendre les gens pour des cons ? Le grand ennemi d’un langage clair est l’insincérité… Notre temps est tel qu’il n’y a plus nulle part où l’on puisse se prétendre « hors politique ». Toutes les questions sont devenues politiques. Quand le climat général est mauvais, le langage aussi doit souffrir. George Orwell, Politique et langue anglaise, 1946
Nous nous sommes ainsi trouvés une soixantaine face à huit jeunes bénévoles de La Bascule plus ou moins perchés et à la chargée de com’, Lena Abbou, qui l’était beaucoup moins. Cette professionnelle des relations publiques a beau avoir exercé ses talents pour le compte du ministère israélien des Affaires étrangères autant qu’au Conseil régional Jeunes d’Ile-de-France, ... Avant de sortir de leur « écosystème », les basculeurs croyaient que leur invraisemblable sabir managérial à peine digéré de l’école constituait une façon de parler comme une autre, et non une insulte à l’intelligence. Que tous ces gens qui tentent de construire et d’expérimenter des sorties de la catastrophe qu’est cette civilisation, font cela bêtement dans leur coin en attendant que des basculeurs qui ne savent rien faire viennent les « relier entre eux » et « médiatiser leur expérience ». Que le « combat idéologique » à mener pour en finir avec le désastre pourrait se faire dans le langage de l’innovation, du management et des entrepreneurs, bref : de l’économie. Que déclarer « l’idée de gouvernance partagée, ça a changé ma vie », ou « les gilets jaunes, c’est la co-définition » va vous attirer autre chose que des sarcasmes bien mérités. Ou que concéder au final « c’est vrai qu’on a des points communs avec Macron » n’équivaut pas à clore la discussion en concédant la victoire à ses contradicteurs. ... Pour tout observateur sincère, ce qui s’est passé lundi 1er juillet autour du lavoir municipal de Faux la Montagne, au terme de deux heures d’argumentation vivace et serrée entre deux positions opposées - l’une qui soutient que c’est avec les catégories, les moyens et le personnel du capitalisme que l’on échappera au désastre où il nous a mené, et l’autre que ce n’est pas avec ceux qui ont détruit le monde qu’on va le réparer – c’est une victoire à plate couture de la seconde. ... le combat a été mené à la loyale, sans quoi les basculeurs ne nous auraient pas suivis au bar du village pour continuer le débat, ni ne se seraient réunis presque joyeux devant l’église, une fois le bar fermé, pour se dire « on annule ! ». C’est peut-être inadmissible pour Maxime de Rostolan, le député LREM, la préfète et les plumitifs aux ordres, mais le fait est que nos arguments ont porté. Ils ont touché juste parce qu’ils sont logiques, évidents, indéniables, bref : vrais. Au fur et à mesure de la discussion de Faux-la-Montagne, les basculeurs ont compris qu’il n’était tout simplement pas malin pour une entreprise qui doit cacher sa visée macroniste derrière un écran de bonne volonté et de confusion de faire sa mégateuf chez l’agriculteur le plus furieusement macroniste du coin. Et quand, en conclusion de la réunion, le propre frère de l’agriculteur, habitant du même hameau que lui, fait état de ce que personne n’a pris la peine de lui annoncer ce qui se profilait à deux pas de chez lui, ils ont soudain compris ce que veut dire le mot « hors-sol ». ... de Rostolan lui-même plutôt qu’avec ses seconds couteaux. Malheureusement, il ne pouvait pas : il devait préparer sa conférence du lendemain dans le VIIIe arrondissement de Paris, au siège de Arp-Astrance, une société de « conseil en immobilier, management de projet et programmation, aménagement d’espace, ingénierie environnementale et biodiversité ». Comme nous l’apprend le magazine Up, « le magazine d’actualité de l’innovation et des temps qui changent », il devait présenter la Bascule et l’An zéro à ses amis d’Ekodev, « le développement durable en action » et We4SDG, qui travaille tout de même à « helping the multitude to put in action the Sustainable Development Goals ». En même temps, pour une fois qu’il ne conseillait pas le groupe Carrefour…
Nous ne nous faisons aucune illusion : même si les défections ne font que commencer avec celle d’Extinction Rébellion, les intérêts tant politiques qu’économiques et idéologiques qui se cachent derrière Maxime de Rostolan sont si massifs que le festival doit avoir lieu, quitte à ce que ce soit ailleurs. Macron et LREM ne chantent pas par hasard sur tous les toits qu’ils sont en voie de verdissement accéléré. Le chaos climatique, le désastre écologique et l’irresponsabilité des responsables deviennent si patents que les gouvernants doivent absolument feindre de pouvoir et de vouloir y faire quelque chose. Les mises en scène grotesques de l’État-qui-nous-protège-de-la-canicule, de la police-qui-nous-prévient-contre-la-noyade (et bientôt contre les puces de lit), des multinationales-en-lutte-contre-le-réchauffement-climatique, du Président-au-côté-des-femmes-battues, etc., ... Le verdissement opportun des macronistes répond à l’aide effective que les « gilets citoyens » de Dion, Cotillard, Tubiana, Imer, etc. ont apporté à Macron pour « sortir de la crise des gilets jaunes ». Dion & Co. ont passé leur temps, ces derniers mois, à l’Élysée et dans les ministères, et ils s’en cachent à peine. Que Dion ait réagi de manière purement symbolique, en un pur geste de com’, au gazage des activistes d’Extinction Rébellion, souligne surtout son silence, des mois durant alors que partout, chaque semaine, des manifestants se faisaient mutiler par le pouvoir dont il fréquentait les salons. Cette écologie-là, celle des gouvernements, des partis, des indices statistiques et des grandes conférences, est le fourrier, sinon la cause, de la catastrophe en cours. Tout ce qui nous tombe dessus à présent était déjà prévisible, et prévu, dans les années 1970 – lisez Le jugement dernier de Taylor ou Apocalypse et révolution de Cesarano. C’est parce que cette écologie de malheur l’a emporté sur les tendances plus lucides, plus courageuses et plus révolutionnaires, que nous en sommes arrivés là – à redouter l’arrivée de l’été plutôt qu’à nous en réjouir.
L’arnaque de la Bascule et de l’An zéro est vraiment l’arnaque de trop.
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Il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais de transition. Il n’y a que des ruptures historiques. Élaborons ensemble le programme de démantèlement technique, existentiel et politique de toute cette société. Tout va devoir être bouleversé. Soyons impitoyables avec une civilisation qui entend nous emporter dans son naufrage. Abattons le système en place avant qu’il ne s’effondre sur nous. Hâtons le départ des maîtres pour leurs gated communities en Nouvelle-Zélande ou ailleurs.
Comité « La Bouscule », le 8 juillet 2019 (pour nous écrire : labouscule at riseup.net)
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Ce refus de voir l’information, c’est la mort du journalisme.
Et un petit peu de la démocratie.
Je le dis sans aucun sanglot dans la voix. Je le dis en vous regardant en face : Le journalisme est vraiment mal barré en ce moment."
BFM TV, affaire Zineb Redouane, révélations de Médiapart sur De Rugy ou la propagande de la PQR, dans cet édito, Denis Robert dresse un portrait alarmant de l'état du journalisme en France.
.#DeRugy #OuEstSteve #ZinebRedouane
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"Ce refus de voir l’information, c’est la mort du journalisme.
Et un petit peu de la démocratie.
Je le dis sans aucun sanglot dans la voix. Je le dis en vous regardant en face : Le journalisme est vraiment mal barré en ce moment."
BFM TV, affaire Zineb Redouane, révélations de Médiapart sur De Rugy ou la propagande de la PQR, dans cet édito, Denis Robert dresse un portrait alarmant de l'état du journalisme en France.
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Catégorie* Actualités et politique
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LREM ait fait le choix d’investir des candidats dans des petites villes et même un village
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La droite tentée par Macron #cdanslair 10.06.2019 - Ajoutée le 11 juin 2019 / C dans l'air - YouTube
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Accentuée par la perspective des municipales, la décomposition politique se poursuit à droite. Deux semaines après la cuisante défaite du parti Les Républicains aux élections européennes (8,48 % des voix), une semaine après la démission de son président Laurent Wauquiez et quelques jours après le départ de Valérie Pécresse, 72 élus locaux ont exprimé hier leur soutien à Emmanuel Macron. Issues de la droite et du centre, ces 72 personnalités - pour la plupart maires (plus quelques autres élus locaux) - ont signé dans le Journal du Dimanche une tribune appelant à la réussite du président de la République et du gouvernement. Emmenées par le maire d'Angers Christophe Béchu, qui apparaît en première position de la liste des signataires, ces défections sont un nouveau coup dur pour l’ex-grand parti de gouvernement à droite, désormais sans chef et en phase de dépeçage.
Du côté de LREM où l’on multiplie depuis des mois les appels du pied à la droite, on se félicite de ces ralliements qui offrent l’opportunité de muscler un ancrage local encore très faible. « Cela met un point final au procès qui a été adressé au macronisme pendant les deux premières années, sur l’idée que nous serions hors-sol, coupés des territoires, coupés des élus », a ainsi estimé le patron des députés LREM Gilles Le Gendre. Reste à savoir s’ils seront suivis par d’autres. Invitée hier du Grand Jury LCI/RTL/ Le Figaro, la présidente Les Républicains (LR) de la région Ile-de-France a été très claire : « Je quitte Les Républicains, mais je reste de droite et je reste dans l'opposition, et donc je ne partage pas du tout leur appel (…) Ma démarche ne brise pas l’unité », a ainsi assuré l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy qui entend s’investir dans le cadre de l’alliance que veut construire Gérard Larcher, président du Sénat, avec la droite conservatrice qu’incarne LR, le centre et la droite moderne qu’elle souhaite représenter. Valérie Pécresse ne fait donc pas de sécession et il n’y aura pas de groupe « Libres ! », du nom de son mouvement politique à l’Assemblée nationale.
Néanmoins cette clarification n’a pas calmé les adhérents Les Républicains, qui ne décolèrent pas, à l’image de Nadine Morano. « Valérie Pécresse ne veut pas le débat, elle veut une cour », a réagi la députée européenne. Deux semaines après la débâcle des européennes, le parti LR s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise et beaucoup se demandent : jusqu’où ira l'hémorragie ? À cet égard, le camp présidentiel va scruter de près le vote des députés et des sénateurs LR sur la déclaration de politique générale d’Édouard Philippe mercredi.
Deux ans après l’élection présidentielle, les élections européennes semblent concrétiser une nouvelle étape dans la décomposition du paysage politique amorcée en 2017 avec le nouvel effondrement de la droite, mais aussi le recul massif de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Le coup de massue des élections européennes (6,3 % des voix) semble avoir fortement fragilisé cette force politique où les critiques pleuvent en interne et ont conduit à plusieurs départs ces derniers mois. Dernier en date ce samedi, avec celui de l'ancienne porte-parole de la présidentielle de 2017, Charlotte Girard. Figure importante du parti d'extrême gauche, elle était notamment co-auteure du programme originel de LFI en 2016.
Invités :
• Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match.
• Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique de Marianne.
• Jean Garrigues, historien, spécialiste de la vie politique.
• Frédéric Says, éditorialiste à France Culture.
Catégorie Divertissement
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Ils sont force de propositions pour une mobilité durable
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Mathilde Panot, Loïc Prudhomme, et le groupe France Insoumise ont proposé de supprimer la niche fiscale du kérosène http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2642, ainsi qu’une règle verte http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2625 pour n’autoriser que les projets d’infrastructures de transports bénéfiques à l’environnement. Ils ont déposé un amendement visant à supprimer les niches fiscales du fret routier qui nuit aux alternatives comme le ferroviaire http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2643. Ils ont aussi proposé d’augmenter le fonds vélo http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2645 et de donner une place aux associations environnementales dans l’Agence de financement des transports chargé de choisir les projets à financer. François Ruffin a proposé, en rassemblant des députés de différents partis, de supprimer les lignes aériennes là où une alternative performante en train existe (ici http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2845 et là http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/3).
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Les député.e.s qui mettent des freins à la transition écologique du secteur
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François Ruffin et le groupe France Insoumise ont proposé de supprimer les zones à faibles émissions http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/1974/AN/2598, alors qu’elles sont nécessaires pour lutter contre la pollution de l’air dans les grandes agglomérations et pour réduire les impacts sanitaires et les injustices liées à la pollution de l’air.
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Questionner ACT
Connu / https://twitter.com/FC_actu/status/1124380129600393216
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Thomas Porcher a retweeté Rédac France Culture @FC_actu 3 mai
Le candidat Macron a levé 15.994.076 euros entre la création d'En Marche, mars 2016, et décembre 2017. Jamais un candidat n'avait rassemblé autant d'argent auprès des particuliers en partant de rien.
Enquête de @SylvainTronchet à partir de données inédites
2:05 / 2:05
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augustin legrand a retweeté
Journal Fakir Compte certifié @Fakir_ 25 mai
Abus de confiance à hauteur de 85.700 €, s'étalant sur 6 ans.
Trois mois de prison avec sursis.
Ce n'est pas comme s'il avait volé un sandwich.
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Le sénateur LaREM Robert Navarro condamné pour abus de confiance
L'affaire portait sur des billets d'avions payés, pour un total de plus de 85.700 € entre 2004 et 2010, par la fédération socialiste de l'Hérault, ...
rtl.fr
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Claude Posternak Compte certifié @claudeposternak
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Fondateur @limportant_fr , Baromètre Posternak-Ifop, «Le nouveau partage» chez Fauves, membre du Bureau exécutif #LaREM délégué à la médiation #JamaisSansElles
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Proche de Nicolas Hulot, le député Matthieu Oprhelin dénonce le "trop grand écart" entre les promesses écologiques figurant au programme de La République en Marche pour les européennes et les actes du gouvernement. En l'état, "je ne peux pas décemment voter pour la liste En Marche", déclare le député du Maine-et-Loire.
Infrastructures, ferroviaire, place de la voiture, trajets du quotidien… Le projet de loi d'orientation des mobilités en discussion à l'Assemblée nationale doit dessiner l'avenir des transports. Et aussi permettre de répondre à l'urgence climatique. Mais, pour Matthieu Orphelin, "le compte n'y est pas". "Le gouvernement tient une sorte de double discours", déclare ce député proche de Nicolas Hulot, qui a quitté le groupe LREM à l'Assemblée en février. L'élu du Maine-et-Loire en conclut qu'il ne peut voter pour son ancien camp la semaine prochaine aux élections européennes.
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Sans alignement entre les promesses et les actes, je ne peux pas décemment voter pour la liste En Marche. Pour que je revoie ma position, il faudrait que le gouvernement corrige sa copie [...]"
J’habite Boulogne-Billancourt depuis 1986 et j’y travaille depuis 1995. Je suis marié et père de trois enfants qui sont tous maintenant en activité professionnelle. Ingénieur de formation, je dirige une société de conseil en management, que j’ai fondée en 2003. Depuis 2014, nous recrutons en priorité des alternants et des personnes en reconversion professionnelle.
Du parcours professionnel à l’engagement en politique
On ne vit pas dans une ville, qui plus est lorsqu’on y travaille et qu’on y élève trois enfants, sans s’intéresser à sa vie locale, urbaine, culturelle et sociétale.
... j’ai adhéré au Parti Socialiste au lendemain du 21 avril 2002 ... Dès 2003 je me suis impliqué dans le courant rénovateur du Parti Socialiste aux côtés d’Arnaud Montebourg, et dans différents groupes de réflexion liés aux PME (Petites et Moyennes Entreprises).
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De 2012 à 2016, j’ai assumé la responsabilité du Secrétariat, au niveau national, du Groupe Socialiste d’Entreprises PME-PMI. Précédemment animé par mon ami Pierre-Alain Weill, conseiller d’arrondissement de Paris 16°, ce groupe a contribué de manière significative à la genèse de BPI France et du Crédit Impôt Innovation. En 2015, nous avons publié un livre blanc (25 Propositions pour doper l’activité des TPE/PME) , actualisé en 2016 lors des débats sur la Loi Travail en 30 propositions pour les TPE-PME
En 2014, j’ai co-fondé l’association RESSEO (www.resseo.com) pour accompagner les demandeurs d’emploi de longue durée. Cette initiative m’a rapidement conduit à regarder le projet national « Territoires Zéro Chômeur Longue Durée » et à m’y impliquer.
Hors champ politique, je suis membre de différents réseaux d’entrepreneurs, associations, syndicats professionnels ou think tanks.
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° sur la liste « La Ville Citoyenne » menée par Pierre Gaborit, je siège au Conseil Municipal de Boulogne-Billancourt depuis le 30 mars 2014, participe aux travaux de la Commission des affaires générales et sociales et à ceux de la Commission de dénomination des noms de rues.
Dès les premiers jours de 2016, inquiet de voir mon propre parti douter de ses propres statuts, j’ai participé à un ensemble d’actions visant à le convaincre d’organiser des élections primaires. Gain de cause nous a été donné et j’ai de nouveau soutenu Arnaud Montebourg avant de me ranger derrière le vainqueur Benoit Hamon.
J’ai quitté le Parti Socialiste en juin 2017 suite à la faiblesse et à la passivité de la plupart de ses secrétaires nationaux et fédéraux durant le quinquennat Hollande, à la déloyauté de nombreux d’entre eux envers Benoit Hamon, et à la réaction du premier secrétaire Cambadelis qui a considéré comme démissionnaires celles et ceux qui, comme moi, ne soutenaient pas les candidats officiels du PS aux élections législatives (en l’occurrence pour la 9° circonscription des Hauts-de-Seine, une candidate UDE parachutée, élue municipale à Issy-les-Moulineaux, même si par ailleurs elle est une personne de grande valeur).
Lors des élections sénatoriales de septembre 2017, j’ai soutenu la candidature d’André Gattolin (En Marche), dans un souci d’apaisement et de soutien à l’élan réformiste d’alors. Depuis, un certain scepticisme est de mise…
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Profil professionnel : https://fr.linkedin.com/in/vguibert
vincent.guibert@lavillecitoyenne.fr
twitter : @vincentguibert
permanence des élus 169 rue Gallieni – sur rdv
Publications
« Comment Manager – 50 situations quotidiennes » (Eyrolles 2004 & 2009)
« Le Management Equitable appliqué aux projets » (2010)
« 1699 jours en Sarkozye » (lulu.com 2012)
« 2012-2017 : le grand gâchis » (lulu.com 2017)
ndlr : connu /fb https://www.facebook.com/vincent.guibert.12/posts/10157097407039334?notif_id=1553315843965032¬if_t=nf_share_story
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Au programme de l'Autre 20h ce soir présenté par Romain Mahdoud :
⏩ GRAND DÉBAT : COMMENT MACRON ESPÈRE PIÉTINER LA VOLONTÉ DES FRANÇAIS
Baisse des prestations sociales, accroissement des inégalités… Pour répondre au mécontentement des Gilets jaunes, Emmanuel Macron a lancé le Grand débat national. Il s’est soldé par un véritable fiasco, raconté par Henri Sterdyniak. C’est la chronique éco !
⏩ NOTRE-DAME : DU MOYEN AGE À 2019, UN INSTRUMENT D'UNION NATIONALE AU SERVICE DU POUVOIR
Hier soir la cathédrale Notre-Dame de Paris s’est embrasée. Julien Théry, historien spécialiste du Moyen-Age et animateur de "La Grande H.", l'émission d'histoire du Média, revient sur l’histoire de ce monument; C’est son face cam.
⏩ ELECTIONS EUROPÉENNES : LES POLITIQUES MONÉTAIRES DES CANDIDATS
Dans 40 jours se tiennent les élections européennes. Et les candidats dévoilent leurs programmes. Hier, lundi 15 avril c'était le parti de Marine Le Pen qui présentait son projet, remanié sur les questions monétaires. Pour cette deuxième chronique de J moins, on vous décrypte les positions de chacun sur la politique monétaire européenne et l’euro.
⏩ DÉTOURNEMENT DE FONDS : LA LANCEUSE D'ALERTE QUI MET EN CAUSE NATHALIE LOISEAU
Nathalie Loiseau, actuelle tête de liste LREM pour les élections européennes, était DRH au ministère des Affaires étrangères lorsque Françoise Nicolas, fonctionnaire détachée à l’Ambassade française au Bénin, a été victime de violences physiques et psychologiques. Elle dénonçait alors la mise en place d’un système de dépenses fictives. T
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En coulisses - Grand débat : on fait le bilan
1 700 000 contributions, des milliers de réunions partout en France, des thèmes qui s’imposent comme la justice fiscale, le pouvoir d’achat et l’écologie... Et, une question : Comment sortir du grand débat national lancé par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des gilets jaunes ? Entre Chartres, Paris et Troyes, les reporters de C politique étaient la semaine dernière dans les coulisses de la dernière semaine de débat. En plateau, décryptage de Camille Girerd.
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Transcription :
... 7:42 les garants critiquent l'omniprésence du président de la république et des ministres la non neutralité dès le début, dont Pascal Périneau ... rejoint chantal jouaneau manque d'impartialité ...
ndlr :
- impartialité confondue avec neutralité !
L'invité de 8h20 : le grand entretien
Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, est l'invité du Grand Entretien de France Inter, alors qu'Emmanuel Macron lance le premier jour du débat national, dans l'Eure.
Richard Ferrand est d'abord revenu sur la question du "grand débat" organisé dès aujourd'hui par le gouvernement : "C'est d'abord une grande respiration démocratique : que les Français prennent la parole, c'est ça l'enjeu, que permettent que des questions surgissent, pas que les question des responsables publics (...) Que l'on partage les complexités."
Et pour répondre aux critiques émises par Chantal Jouanno, après la fin de mission de la Commission nationale du débat public qu'elle présidait :
"Il faut bien qu'à un moment donné, quelqu'un tienne le manche de l'organisation (...) Le comité des garants veillera à sa neutralité (...) Il ne faut pas commencer les choses avec le point qui pourrait jeter le doute."
Le grand débat permettra-t-il de revenir sur la question de l'ISF ? "Pourquoi s'accrocher à l'ISF ?" répond Richard Ferrand. "L'enjeu n'est pas de détricoter l'ensemble de ce qui a été mis en place (...) Il faut écouter ceux qui s'expriment mais aussi se souvenir que la majorité est souvent silencieuse."
Il faut arrêter d'en faire un totem (...) aussi longtemps qu'il a existé, il n'a pas servi à notre économie
Le président de l'Assemblée Nationale veut aussi "que sur un certain nombre de débat, on tire des conclusions concrètes, évaluées, débattues et mises à l'œuvre (...)", qu'il faut "se saisir des grands sujets de notre société, de ce qui fait débat (...) L'expression de la démocratie (...) n'est pas l'empilement de plusieurs minorités".
Tous les sujets peuvent être abordé (...) Dès qu'on ouvre un débat, on ne fait pas a priori le tri
Richard Ferrand croit à la vertu pédagogique de ce grand débat : "La première vertu du dialogue, c'est d'être un antidote à la violence dont on sait qu'elle ne mène nulle part (...) On entend moins l'exaspération qui monte d'un certain nombre qui dit 'y en a marre de ces manifestations de gilets jaunes' (...) Le dialogue est le garant de la paix civile."
À chaque fois qu'un pays connait des convulsions sociales douloureuses comme celles que nous avons vécu, assez rapidement la détestation des élus apparaît
"Ce sera peut être l'occasion d'expliquer le travail parlementaire, comment fonctionne notre démocratie" espère Richard Ferrand. "La perception des Français de la personnalité d'Emmanuel Macron est aux antipodes de l'Emmanuel Macron que je connais (...) il faut repartir de la manière la plus humble qui soit, avec le dialogue."
Sur le contrôle des frais de mandat des députés de LREM
Sur l'enquête menée par la cellule investigation de Radio France sur les frais de mandat de Anne-Christine Lang, députée LREM, accusée de détournement de son enveloppe parlementaire à des fins personnelles : Richard Ferrand évoque "des fait déroulés sous la précédente législature."
Cette députée va rembourser ce qui a fait l'objet, selon elle de négligence, et elle s'entretiendra avec la déontologue de l'Assemblée
"100 % des parlementaires seront contrôlés pendant cette mandature sur l'usage des frais de mandat" ajoute le président de l'Assemblée, qui évoque des contrôles lancés "dès le 30 janvier" et s'interroge aussi sur ce travail d'investigation :
Cette enquête (...) constitue la traduction d'un désir de transparence, mais aussi une contribution aux dénigrements des parlementaires sur la nécessité desquels je m'interroge
Légende du visuel principal: Richard Ferrand © AFP / Thomas SAMSON / AFP
Les invités
Richard Ferrand
Président de l'Assemblée Nationale
L'équipe
Nicolas Demorand Journaliste
Léa Salamé Journaliste
Mots-clés : Info Richard Ferrand La République en marche ! Gilets jaunes Politique Emmanuel Macron Chantal Jouanno débat
Transcription :
.... l'indépendance et la neutralité sera totale ... cinq garants ... les cahiers avec déjà 3200 contributions ... tenir le manche de l'organisation concrète ... c'est le comité des garants qui tiendra indépendance et neutralité. Chacun pourra conduire le débat qui lui convient ... la confiance ne se décrète pas ... saisi de la question des garants hier soir ... doute / parler de tout mais pas l'isf, on n'y reviendra pas. mais il n'y a pas de sujet tabou ... 100 00 fr manifestent mais la majorité est silencieuse 21 millions d'électeurs (au 2è tour fait remarquer Lea Salamé. ... ne sait pas encore comment sera coclu ledébat sic ... démocratie expression d'une majorité ... 80 km/h par décret ... le débat pour mieux expliquer ... letri, on e fera collectivement et en toute transparence (sic) ... crise de la démocratie représentative ... yen a marre de ces gilets jaunes ... le dialogue garant de la paix civile ... démocratie participative ... pas de conclusions hâtives ... dépasser les clichés ... expliquer le travail parlementaire ... sursaut civique ...
Q : Stéphane /ISF réd fiscale /pme innovantes supprimé car accompagnait l'ISF donc contrevérité /mise au rebut du rapport Borloo Rép : intéressant ... déni /th du ruissellement ...
Claire : retraitée a voté Macron vit bien /LREM n'a pas réussi à contacter l'antenne locale !
ndlr :
- la duplicité est audible (garants pas encore choisis, dépouillements pas annoncés, etc) :-( impossible qu'il n'en ait pas conscience.
- le but est clair : diluer les revendications de Gj dans celles de TOUS LES FRANÇAIS = GRANDE MANIPULATION POLITIQUE d'instrumentalisation d'un débat public !
la_république_en_marche-LREM
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En réalité, la perspective d’une liste Gilets jaunes intéresse surtout La République en Marche, car elle viendrait mordre les mollets de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
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L'équipe
Yaël Goosz Chorniqueur
Mots-clés : Info Gilets jaunes Emmanuel Macron élections européennes Chantal Jouanno fonctionnaires La République en marche !
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A-t-on assisté hier au rétropédalage ou au couac gouvernemental de l'année ? Alors que les Gilets jaunes quittent peu à peu le pavé, les services du Premier ministre ont fait savoir mardi qu'ils retiraient les mesures annoncées par Édouard Philippe au début de la crise pour aider les ménages à faire face à la hausse des prix du carburant. Plus de hausse donc plus besoin d’étendre le chèque énergie, de relever le barème kilométrique ou de doubler la prime à la conversion a expliqué Matignon, avant de faire machine arrière deux heures plus tard... Les mesures annoncées seront donc finalement bien appliquées, et tant pis pour les 130 millions d'économie attendus. Alors que s'est-il passé dans ce laps de temps ? Pourquoi les amendements ont-ils été retirés ? Dans les couloirs de l’Assemblée, les annonces du gouvernement ont pris tout le monde par surprise, et en premier lieu les députés de la majorité qui ont décidé de monter au créneau pour sauver les mesures. Sur Twitter, le député En Marche Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot a ainsi fustigé « une vraie erreur » qui est « inaudible et incompréhensible dans la situation actuelle ». Plusieurs parlementaires LREM en colère ont aussi directement appelé Matignon qui a fait volte-face. Un improbable épisode qui témoigne des difficultés de dialogue entre l’exécutif et sa majorité, mais aussi de la bataille engagée par les hauts fonctionnaires pour essayer d’alléger la facture au maximum afin de boucler un budget à l’équilibre avant la fin de l’année. Mais ce cafouillage va-t-il avoir des répercussions sur l'opinion ? Est-il le signe d’une grande fragilité au sein de l’exécutif ? Qui sont ces hauts fonctionnaires, gardiens de l’orthodoxie budgétaire, accusés par les soutiens d’Emmanuel Macron de bloquer toutes les mesures de redistribution depuis le début du quinquennat ? Les technocrates ont-ils pris le dessus sur les politiques ?
Invités :
- Roland Cayrol, politologue, directeur du Centre d’études et d’analyses (Cetan)
- Raphaëlle Bacqué, grand reporter au journal Le Monde
- Jean Garrigues, historien de la vie politique
- Marie Visot, journaliste au Figaro Economie
Transcription :
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tensions entre Macron et le 1er ministre
... une dizaine de conseillers sont communs entre l'élysée et le gouvernement ...
le mouvement des GJ continue
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pouvoir au faible poids des politiques face à l'administration. ... réveil des parlementaires, envie de reprendre la parole car les GJ ont agi comme un détonateur. Ils font de plus en plus de réunions. Rééquilibrage face à la surprésidentialisation du président de la république. Députés sortis de la cuisse de jupiter ! La politique est un rapport de force et le gouvernement a besoin de ses députés.
Les technos (la haute fonction publique). /promesses les tenir
La modernité a accentué la centralisation du pouvoir hors des parlements en europe
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le détricotage des mesures présidentielles transforme leur coût en un gâchis inutile et dispendieux. Inutile parce que tout le monde est mécontent. Dispendieux parce que cela coûte sans qu’on sache vraiment pour quel résultat dans le pays. Et parce qu’on voit encore davantage à quel point les fortunes du pays ne sont pas mises à contribution solidaire. L’ambiance bizarre est accrue par l’odeur du micmac politicien. En effet, pour qu’elle puisse se terminer avant Noël, la brève navette entre l’Assemblée et le Sénat du texte de loi mettant en œuvre les promesses présidentielles suppose que la droite « Les Républicains » vote au mot près le même texte dans les deux chambres. Pour qu’un tel « vote conforme » ait lieu, cela signifie qu’il faut que cette droite ait un accord préalable avec les macronistes. Bonjour l’image d’opposant en carton-pâte après cela ! Mais la pente est prise. La semaine passée, on a déjà vu l’opposition de droite refuser de déposer ou de voter la motion de censure. En dix jours à peine « Les Républicains » ont donc viré au rôle d’accompagnement de la majorité présidentielle. Cela ne devrait pas les servir dans l’opinion. Et cela devrait plutôt remplumer l’opposition d’extrême droite et de droite extrême.
De notre côté, aux Insoumis, nous couvrons le terrain à mesure qu’il se précise. La présence du mouvement sur le terrain ne se relâche pas. L’impact des prises de parole dans les médias reste considérable. Par exemple quand Adrien Quatennens réalise le meilleur score de la saison chez Bourdin ou que Mathilde Pannot diffuse à cinq millions de vues une question d’actualité pour la deuxième fois en dix jours. Ces scores et l’écoute dont jouissent nos porte-paroles à l’antenne ou sur le terrain, comme l’a montré la tournée de François Ruffin sur les barrages, tout cela ce sont autant de signes d’une belle porosité du mouvement insoumis avec le peuple dont il se fait l’écho.
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Après la motion de censure la semaine passée nous voici en ligne pour accueillir le débat sur le texte venant des annonces présidentielles. Nous y présenterons des amendements tirés des cahiers de revendications des gilets jaunes ! Sans illusion mais avec la ferme volonté de placer les « marcheurs » devant leurs responsabilités politiques. Et pour que le Parlement continue d’être dans le rôle pour lequel nous y siégeons : le lieu d’aboutissement de la vie politique institutionnelle du pays.
Mais avant cela, nous ferons davantage encore en lien avec le mouvement des gilets jaunes. Nous déposerons une proposition de loi en faveur du référendum d’initiative citoyenne. Cette revendication montante des barrages parle haut et fort. Le plus important n’est pas seulement qu’elle corresponde à un point de notre programme « L’Avenir en commun » et à nos amendements dans les précédents débats à l’Assemblée. Le plus important est que cette idée revienne sur la scène par la force d’un mouvement qui, en partant d’une revendication contre une hausse de la taxe sur les carburants, se déploie dorénavant sur le terrain de la remise en cause des institutions de la cinquième République. Cette trajectoire, typique du scénario d’une révolution citoyenne est enthousiasmante. Peu à peu notre but se rapproche : voir émerger une claire conscience du fait que les institutions doivent être intégralement refondues et rediscutées par une assemblée dédiée à ce travail, une Assemblée populaire constituante.
Alors qu’elle a validé les ordonnances réformant le Code du travail qui ont facilité la fermeture de l’usine Sandvik de Fondettes, entraînant la suppression de 161 postes, Sabine Thillaye dénonce « une décision brutale » d’un groupe qui réalise d’énormes bénéfices.
Fausse naïveté ? Bêtise ? Cynisme ? Ignorance des alertes qui avaient été lancées par les organisations syndicales ? On s’interroge en lisant le contenu de la question orale de la député LREM de la 5ème circonscription d’Indre-et-Loire à l’occasion des questions au gouvernement du 27 novembre. Celle-ci semble découvrir les effets des ordonnances réformant le Code du travail, signées par Emmanuel Macron le 22 septembre 2017. Elle avait pourtant voté en faveur de la ratification de ces ordonnances.
Sa question au gouvernement fait suite à l’annonce de la fermeture complète de l’usine Sandvik de Fondettes, le 23 octobre dernier.
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C’est peu dire que le groupe Sandvik est en bonne santé financière : en 2017, il a réalisé un bénéfice net de 1,34 milliards d’euros. Et c’est grâce aux dispositions des ordonnances de septembre 2017 que le groupe peut fermer son usine malgré ces résultats. Auparavant, pour procéder à des licenciements économiques, une entreprise appartenant à un groupe devait apporter la réalité des difficultés économiques rencontrées, qui étaient appréciées à l’échelle internationale. Désormais, les difficultés économiques s’apprécient à l’échelle nationale.
Lire aussi : Contre les suppressions d’emplois et les fermetures de boîtes, rassemblement devant Sandvik le 29 novembre
Dans ces conditions, il n’est pas difficile pour une multinationale d’organiser la fermeture d’un site, comme l’expliquait un ancien salarié de Sandvik : on divise les unités de production et les unités de vente, on délocalise une partie de la production, on réduit les investissements, et on finit par prétexter de mutations technologiques ou du besoin de réorganisation pour fermer la boîte. Dès l’annonce du contenu des ordonnances Macron, fin août 2017, les organisations syndicales avaient alerté sur le risque de voir des faillites organisées ou des montages complexes pour noircir le tableau des comptes des filiales françaises. En vain.
Sabine Thillaye peut bien dénoncer « une décision brutale » de Sandvik et feindre de s’inquiéter des perspectives d’emploi pour les 161 salariés mis à la porte : elle s’est rendue complice de la casse du Code du travail qui a facilité la fermeture de l’usine, et elle porte la responsabilité de ces licenciements, tout comme son collègue de Tours Philippe Chalumeau.
22-10-2018
Au programme de L'arène :
- Reportage lors de la réquisition d'un immeuble pour 80 personnes sans-abri à Rennes
- Interview de Laurence Maillart-Méhaignerie, députée LREM de la deuxième circonscription, qui rejoint un collectif pour accélérer la transition écologique et solidaire à l'Assemblée nationale
- La chronique d'Eva sur le clitoris
Connu / https://framasphere.org/posts/5761544
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Jean Ferreira - il y a environ une heure
LREM le désonheur
La #colère de #Ruffin concernant le texte en faveur des accompagnants d’ #handicapés.
Dans les commentaires :
Règlement intérieur du groupe LREM. (extrait)
l’article 16 précise que les députés-marcheurs ne peuvent pas cosigner d’amendements ou de propositions de loi “issus d’un autre groupe parlementaire”
Ce sont ces gens qui disent de la FI qu’ils sont aux ordres d’un chef autoritaire…
Shame…
.#FI #LREM #politique #handicap #infamie
La rage de Ruffin après le rejet d'un texte pour les élèves handicapés
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