Méconnue et d’une grande richesse écologique, la plus vaste forêt alluviale du sud-est de la France se déploie aux portes de Lyon. Reporterre vous fait visiter cet écosystème en partie insulaire qui soit son originalité aux inondations et aux crues du Rhône.
Vernaison (Rhône), reportage
Les habitants des bords de l’eau pataugent. Mardi 23 janvier à 20 h, plus de vingt départements étaient en vigilance orange pour « risque de crue génératrice de débordements importants », et cinquante en vigilance jaune. A Paris, le niveau de la Seine devrait atteindre 5,70 mètres jeudi matin, et la SNCF a d’ores et déjà annoncé l’arrêt du RER C et la fermeture de sept stations. La faute à des pluies cinq fois plus abondantes que d’habitude, qui font de ce début d’année 2018 le deuxième mois de janvier le plus pluvieux depuis 1900, selon le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Mais les crues ne servent pas seulement à embêter les usagers de transports en commun. « Ce sont des perturbations naturelles qui permettent de maintenir des milieux pionniers en bord de rivière et évitent que la forêt n’envahisse tout, souligne Maxime Zucca, chargé de mission naturaliste à Natureparif. Différentes zones de la rivière présentent des écosystèmes différents en fonction du régime de crue : forêt alluviale quand elles sont modérées, prairies alluviales quand elles sont plus fortes. »
Chacun de ces milieux accueille un cortège d’espèces très dépendantes de ces flux et reflux d’eau douce. « Par exemple, les brochets se reproduisent dans les prairies alluviales en période de crue, là où les autres poissons ne vont pas qui pourraient dévorer leurs alevins », illustre le naturaliste.
Malheureusement, avec l’artificialisation des cours d’eau, ces écosystèmes gorgés d’eau deviennent rares et précieux. À tel point que les gestionnaires d’espaces naturels tentent de les recréer manuellement à l’aide de tractopelles. Reporterre vous emmène en balade dans une forêt alluviale naturelle exceptionnelle, près de Lyon.
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ancienne saulaie qui s’étendait auparavant sur des kilomètres avant que l’urbanisation n’ait progressivement eu raison d’elle. Ce qui caractérise une forêt alluviale, « ce ne sont pas des bois durs, comme les chênes ou les hêtres de 500 ans. Il s’agit plutôt de bois tendres, des bois d’eaux, fragiles : peuplier, saule, frêne, etc. Dès qu’il y a un coup de vent [à partir de 62 km/heure, selon l’échelle de Beaufort], les premières branches commencent à tomber, explique Clément Cognet. La production de bois mort est ainsi bien supérieure à celle d’une forêt normale ».
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« C’était la première fois en Europe qu’on redonnait vie à un fleuve »
... Une lône désigne, d’abord régionalement, un bras de fleuve qui se perd dans la terre et dont le rôle est primordial à la gestion des crues et à la biodiversité. « On a redonné vie au Rhône en 1989.
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« On va aller détruire un espace naturel riche pour faire des pépinières en pots » ... Et Vincent Gaget de conclure : « On a sauvé cet espace en 1989. En 1992, on l’a sauvé une seconde fois [d’un projet de golf]. On a créé un syndicat pour gérer un territoire qui a de l’intérêt pour le périurbain lyonnais, et pour la biodiversité en général. Aujourd’hui, on nous dit qu’on a encore besoin d’étendre le système économique...
Lire aussi : « Les inondations sont bénéfiques pour la biodiversité et contre la sécheresse » https://reporterre.net/Les-inondations-sont-benefiques-pour-la-biodiversite-et-contre-la-secheresse
LE FONDATEUR
Denis Payre
Denis Payre est un entrepreneur français. Diplômé de l'ESSEC, il est le fondateur de Business Objects et Kiala, deux sociétés innovantes et en forte croissance qui ont connu des succès mondiaux et sont désormais les centres de compétences mondiaux des géants SAP et UPS. Il s'est également engagé dans la vie associative en créant Croissance Plus, a financé et accompagné de nombreuses startups et a co-fondé le mouvement politique Nous Citoyens.
LA SOLUTION NATURE AND PEOPLE FIRST
Les micro-step urbaines intégrées
Nature and People First a imaginé une solution de stockage d’énergie qui s’intègre à l’environnement urbain : l’implantation de petites stations de pompage-turbinage en sous-sol, sous les bâtiments ou les parkings. L’énergie est stockée de manière 100% renouvelable, directement sur le lieu de consommation, ce qui permet aux gestionnaires de réseaux de faire face aux pics de consommation sans avoir recours à des sources d’énergie complémentaire polluantes.
Une Micro-STEP Urbaine Intégrée est constituée de deux bassins d’eau séparés par un certain dénivelé et reliés par une conduite forcée. Le dispositif est complété par une pompe et une turbine. La pompe est actionnée lors des pics de production, permettant de stocker l’eau dans le bassin le plus haut. Lors des pics de consommation, cette eau est libérée vers le bassin bas, actionnant la turbine et produisant de l’énergie.
France
Nature and People First, SAS
140 bis rue de Rennes
75006 Paris France
Tel: + 33 6 63 35 17 61
USA
Nature and People First America, LLC
405 Waltham Street
Lexington, MA 02421
Tel: + 1 (781) 491-5364
Email
denis.payre@natureandpeoplefirst.com
voir aussi vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=8ihg2sf2lC4
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A quoi ressemble la 5ème vie de Denis Payre ?
344 vues - 0 - 0 - DECIDEURSTV - Ajoutée le 23 mars 2015
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09h11
Illustration pour "Interception"
Interception
L'ours, mouton noir des Pyrénées
Par Philippe Bardonnaud, Vanessa Descouraux, Géraldine Hallot
Clés :
animaux nature Environnement
16h04
Illustration pour l'émission "Comme un bruit qui court"
Comme un bruit qui court
Le petit paysan, l'administration et l'agrobusiness
Par Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry
Clés :
Société Politique écologie nature travail & emploi agriculture santé animaux Union Européenne
À partir du MEL
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Les océans ? Des poubelles à ciel ouvert…
Date : Hier 10:01:45
De : Audrey Pulvar admin@news.fnh.org
À : ind1ju...
N’attendons pas qu’il n'y ait plus rien à sauver
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Chaque année, plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques se retrouvent dans les mers, causant la mort de millions d’oiseaux et animaux marins. Nos eaux usées ont déjà engendré près de 500 zones marines mortes, devenues impropres à la vie. Surnommé la soupe de plastique, un monstrueux continent de déchets flotte dans le Pacifique… Et nous continuons d’utiliser encore 500 milliards de sacs et bouteilles en plastique par an... La situation est critique !
Les océans sont devenus nos ultimes poubelles : avant qu’ils ne finissent en cimetières de l’écosystème il est urgent de passer au grand nettoyage ! Et pour obtenir des résolutions internationales à la hauteur de l’enjeu, votre engagement est indispensable.
Ensemble, nous aurons plus de poids pour mettre les dirigeants et les entreprises en face des impacts gravissimes de notre surconsommation de plastique, et du réchauffement des océans. Entre autres mesures urgentes, nous militons pour imposer au plus vite la sanctuarisation de nouvelles aires marines protégées, ou encore une protection juridique pour la haute-mer.
Je compte sur vous, votre appui est crucial pour nous aider à remporter ces combats essentiels, et poursuivre nos programmes d’engagement citoyen.
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Un grand merci d'avance,
Audrey Pulvar
Présidente de la Fondation pour la Nature et l'Homme
.#ECOACTEUR
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Développement durable
Le Mali est en passe de devenir le premier pays au monde à produire de l’électricité à partir de l’hydrogène naturel. Un permis d’exploitation vient d’être accordé à une unité pilote.
L'unité pilote fournit depuis 2013 au village de Bourakebougou de l'hydrogène pur à 98%. © maliweb.net
ÉNERGIE. Au salon Hyvolution qui s'est tenu les 4 et 5 février au Parc Floral à Paris, dédié à l'hydrogène énergétique, un projet malien d'exploitation de l'hydrogène naturel a suscité beaucoup d'intérêt. Ce pays, qui a lancé une unité pilote en 2013, vient en effet d'accorder le premier permis d'exploitation pour cette filière dite "décarbonée". Autrement dit, sans production de CO2. Or aujourd'hui, l'hydrogène est produit par des méthodes de chimie lourde (électrolyse de l'eau ou extraction à partir d'hydrocarbures fossiles) induisant une empreinte carbone importante. Tous les espoirs sont désormais permis depuis que deux géologues français, Alain Prinzhofer et Eric Deville, ont découvert des sources naturelles d'hydrogène, démontrant ainsi que ce gaz peut être libéré en continu dans la croûte terrestre et remonter en surface. Or ces sources se trouvent dans de nombreux points du globe. Un scénario longtemps considéré comme impossible, que Sciences et Avenir avait présenté dès 2013 et que le Mali commence à concrétiser.
Rencontre avec l'homme d'affaires Aliou Boubacar Diallo, président de la société Petroma, spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz au Mali
Sciences et Avenir : En quoi consiste l'unité pilote qui fonctionne au Mali depuis 2013 ?
Aliou Boubacar Diallo : Il s'agit du seul exemple au monde de l'utilisation d'une source naturelle d'hydrogène pour produire de l'électricité. Au village de Bourakebougou, à soixante kilomètres au nord ouest de Bamako, son exploitation permet d'éclairer la place du village, les lieux de culte, ainsi que les habitations d'une centaine de famille.
Comment avez-vous eu l'idée de rechercher de l'hydrogène dans cette zone ?
Nous ne l'avons pas cherché, mais l'avons trouvé par le plus grand des hasards ! Le forage était destiné à la recherche de l'eau. Mais à notre grande surprise, c'est de l'hydrogène pur à 98% qui en est sorti. Cette région est un bassin sédimentaire avec une couche de grès très poreux, épaisse de 1600 mètres, visiblement riche en gaz. Nous avons aussitôt décidé d'utiliser cet hydrogène pour alimenter un groupe électrogène et produire du courant. Depuis trois ans, la source est continue et le débit du gaz qui sort du puits n'a pas faibli. Nous n'avons donc pas besoin de stocker ce gaz, juste d'en capter le flux, ce qui facilite son utilisation.
Petroma vient d'obtenir un permis d'exploitation et un permis environnemental. Quels sont vos projets ?
Nous avons déterminé une zone de 43 000 Km2 à explorer et déjà mené des campagnes sismiques à haute résolution qui indiquent une grande richesse en hydrogène. Seize sondages doivent maintenant être effectués dont six à travers toute la couche de grès. Parallèlement, nous sommes à la recherche d'investisseurs publics et privés. Le Mali ambitionne de construire la plus grande centrale électrique à hydrogène naturel, afin d'exporter de l'électricité vers les pays voisins. Nous avons tout à y gagner : de l'électricité à bas coût, aucune émission de CO2 et des emplois à venir.
.#Mali #Électricité #Hydrogène
Le GCO – pour Grand Contournement Ouest de Strasbourg (ou COS… ou A355) – est un projet de 24 km d’autoroute à péage, soit disant destiné à désengorger la section urbaine de l’A35 strasbourgeois, en passant par l’Ouest, notamment dans une zone rurale que l’on appelle le Kochersberg, avec la destruction de terres agricoles parmi les plus fertiles d’Europe, mais aussi l’anéantissement de plus de 10 hectares de forêt près de Vendenheim, ainsi que le massacre d’un espace naturel exceptionnel entre les communes de Kolbsheim et Ernolsheim-sur-Bruche. 24 communes seraient directement impactées par ce projet.
L’idée de contourner Strasbourg par l’Ouest est aussi ancienne que l’implantation d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Le GCO est né au siècle dernier, au début des années 1970. Tombé dans l’oubli au cours des années 80′, il resurgit au milieu des années 90′. En 2005, une expertise indépendante est réalisée. Le « rapport TTK » démontre l’inutilité du projet. Malgré ce constat, l’enquête publique en 2006 se conclut par un avis favorable qui débouche en janvier 2008 par la signature du décret en Conseil d’État de la déclaration d’utilité publique (DUP).
Sur le point d’être abandonné (en 2012), il a refait surface au moment du plan de relance du gouvernement pour déboucher sur un second projet (fin 2013) : on passe d’une autoroute à péage de 2×3 voies à 2×2 voies avec une emprise foncière réduite de 750 à 350 hectares. En octobre 2015, ARCOS/VINCI est désigné pour la seconde fois, constructeur/concessionnaire du projet. Une concession officialisée par le Conseil d’Etat le 29 février 2016 pour une durée de 54 ans – historique du projet en dates ici.
Ce projet vieux de plus de 40 ans est soutenu par la Région Grand Est (anciennement Région Alsace), le Département du Bas-Rhin (67), ainsi que par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bas-Rhin (CCI). Depuis 2014, la ville de Strasbourg, jusque là opposée au travers de son maire Roland Ries, a changé de camp.
Controversé, le GCO est contesté depuis 20 ans par des élus, des agriculteurs, des citoyens et asso- ciations. Le collectif GCO non merci, créé en 2003, regroupe toutes ces personnes.
Date de parution : 05/10/2017
En guise de préface :
quelques lignes d’Edgar Morin, parce que les idées exprimées dans ce livre entrent en résonance avec celles qu’il défend.
Grâce à des conditions climatiques favorables et à des milieux de vie fertiles et foisonnants de biodiversité, nous avons prospéré pendant des millénaires. Toutefois, depuis deux siècles, nous avons aussi malmené l’écosystème qui nous abrite et nous nourrit car nous évoluons comme hors-sol, isolés du reste du vivant, oubliant que nous sommes des êtres de nature.
Nous devons réapprendre, à l’image des peuples premiers, notre rôle de gardiens. Nous devons retrouver le chemin d’une cohabitation harmonieuse avec les arbres, les plantes et les animaux mais aussi entre nous. Cette démarche exige de baisser nos armes économiques, de questionner notre rapport à la propriété, de limiter la souveraineté des États, de repenser la démocratie. Elle impose enfin de reconnaître que la nature a le droit d’exister et de se régénérer. C’est ainsi que nous pourrons garantir aux générations futures le droit à vivre dans un environnement sain et pérenne.
Le Wilderness Act ou Loi sur la protection de la nature est une loi fédérale américaine votée en 1964. Rédigée par Howard Zahniser de la Wilderness Society (Société pour la protection de la nature), elle définit légalement la naturalité (wilderness) comme : « un lieu où la terre et sa communauté de vie ne sont point entravés par l'homme, où l'homme lui-même n'est qu'un visiteur de passage. ». Elle établit le National Wilderness Preservation System et protège 37 000 km2 de forêts fédérales qui n'étaient auparavant protégées que par décret.
Frédéric Mas présente un point de vue intéressant mais cantonné à une vision juridique partiale.
En effet, il élude un point essentiel : sans les zadistes, les terres et la zone humide auraient été perdues pour un aéroport. Ainsi ils ont acquis un droit à poursuivre l’expérimentation. C’est un point d’autant plus précieux qu’il contribue à un Commun bien plus important: celui du climat, en amenant des pratiques de vie émettant nettement moins de gaz à effets de serre.
Conclusion : tout ce qui empêche les zadistes de poursuivre une expérimentation cadrée mais pas étouffée, sera étiqueté climaticide (ou écocide). Ce terme désignant toute personne qui aura arrêté ou retardé la mise en œuvre des mesures conservatoires pour rester en deçà de 1,5°C de réchauffement climatique à la fin du siècle.
C’est MAINTENANT que ces mesures conservatoires à la hauteur de l’enjeu doivent être décidées collectivement et mises en œuvre sans délai.
Où sont-elles listées et datées, partagées par le plus grand nombre ?
À ma connaissance, il n’y a qu’une ébauche et c’est tout : https://wp.me/p7HNdj-2x
Merci d’apporter votre pierre à l’édifice au lieu de chercher des noises à des zadistes sans doute bien imparfaits mais qui au moins ont stoppé un grand projet inutile imposé, eux.
‘les problèmes du 21ème siècles ne se règleront pas avec un droit du 20ème…’