Le « réarmement civique » prôné par le chef de l’État est un « appel au sacrifice du peuple », alerte le chercheur Thierry Ribault. Il prépare la jeunesse à une « inéluctable » mobilisation nationale. C’est un faisceau d’indices, d’événements et d’éléments de langage qui montrent que nous changeons radicalement d’époque. Le dernier discours d’Emmanuel Macron sur « la régénération » et « le réarmement civique » en est une illustration. On prépare les esprits à un endurcissement de la société et à un monde en guerre, (...)
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Connu / TG le 12/01/24 à 22:24
Société de contrôle (2) : la CAF défend son programme de chasse aux pauvres
Notre enquête sur les algorithmes de contrôle social n’en est encore qu’à son début, mais elle a déjà produit quelques effets : après notre analyse de son algorithme de notation des allocataires, la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) est bien obligée de se justifier publiquement au sujet de ses pratiques discriminatoires.
La réponse du directeur de la CNAF, entre déni et diversion, relève de la communication de crise. Mais les faits que nous constatons dans l’analyse de l’algorithme lui-même restent irréfutables. Et derrière l’autosatisfaction de l’institution, saluée aussi par les députés de la majorité présidentielle pour son efficacité dans la chasse aux pauvres, on voit un jeu de dupes : loin d’une rentabilité réelle, et à rebours de la « fraternité » républicaine de la société avec ses membres les plus précaires, le contrôle systématique par algorithme sert l’idéologie d’une efficacité gestionnaire où le recours aux outils numériques habille de modernité des choix politiques et sociaux inégalitaires. Analyse du discours de la CNAF et réponse point par point dans notre article !
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a indiqué dans une interview à la Tribune Dimanche la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à quelques semaines de la présentation du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique.
Depuis le discours de Belfort de février 2022, dans lequel Emmanuel Macron avait acté la relance du nucléaire, le gouvernement porte un programme de six nouveaux réacteurs EPR et huit en option. Le chef de l'Etat avait déjà ouvert la porte en décembre à une annonce sur ces huit réacteurs supplémentaires "dans les prochains mois".
La ministre enfonce ainsi le clou, près d'un mois après cette sortie: "Il faut du nucléaire au-delà des six premiers EPR puisque le parc historique ne sera pas éternel", a-t-elle déclaré à l'hebdomadaire, selon lequel le texte qui sera présenté en Conseil des ministres acte ces huit réacteurs mais ne donne pas d'objectifs précis de développement des énergies renouvelables d'ici à 2030.
La rédaction du texte "reste neutre technologiquement", a assuré Mme Pannier-Runacher, selon qui, pour faire passer en France de plus de 60% à 40% en 2035 la part des énergies fossiles dans le mix énergétique, "il s'agit d'engager, après 2026, +des constructions supplémentaires représentant 13 gigawatts+".
... "rompt avec la précédente loi de programmation, qui réduisait à 50% la part du nucléaire dans le mix électrique d'ici à 2025"
... deux volet consacrés à la "régulation des prix" et à la "protection des consommateurs", qui prévoient notamment l'obligation pour les fournisseurs de "transmettre un échéancier mensuel et une estimation annuelle à chaque changement de contrat", ainsi que des sanctions plus rapides pour "les fournisseurs voyous".
Par ailleurs, la ministre a indiqué que la question des infrastructures de recyclage des combustibles nucléaires serait au menu du prochain Conseil de politique nucléaire (CPN), prévu en janvier, n'excluant pas de "construire de nouvelles capacités".
Connu / http://phplist.amisdelaterremp.fr/lists/?m=16862&uid=5b2727fbbd0a8039239380e41efb8d71&p=view&pi=ViewBrowserPlugin
Connu / TG le 07/01/24 à 14:28
S1 E04 · Conflit fertile, OK ; mais comment faire ? · 2/2
48min |15/12/2022
Description
🥊😡🗯️💢⚡ Ne plus fuir le conflit, OK, mais concrètement, comment on fait ??
🤜🤛 Après le 1er volet dans lequel nous avons contextualisé et mis au travail notre relation au conflit, dans ce 2ème volet vous découvrirez quelques conseils pratiques.
Pour nous éclairer sur ces sujets, nous poursuivons la discussion avec Camille Désiré, facilitatrice en intelligence collective, en particulier sur les enjeux sociétaux et les situations de crise.
Et la chronique 💖Pour une politique de l'amour, dans laquelle Anne nous parle d'Histoire et de loi salique !
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Joie Politique, un podcast :
✨ créé et animé par Marie Pouliquen
✨ avec Anne Pédron-Moinard, Clémentine Lemaire et Didiel Pacary-Charuel
✨ enregistré et diffusé par Radio Grand Lieu
🤗 transcription disponible ici
contact : marie@joie-politique.fr
Références, ressources et crédits de l’épisode :
- la Communication Non Violente (par Marshall B. Rosenberg notamment)
- le débat mouvant
- les 6 attitudes de Porter
- la socianalyse, formation Sans Transition avec Anthony Brault (intervenants possibles : Camille Désiré , La catalyse, La boite noire)
- Entrainement mental : s'informer, se former http://entrainement-mental.info/
- Safe space, brave space, IRESMO Institut de Re cherche et d’Education Sur les MOuvements sociaux
- Cercles restauratifs / pratiques restauratives : en France, en Belgique
Dans la chronique Pour une politique de l'amour : Non le masculin ne l'emporte pas sur le féminin, d'Eliane Viennot
Tr.: ... posture tierce, tiers, entraînement mental ... évaluation, interprêtation, soutien/encouragement, suggestion, investigation/enquête, compréhension empathique, écoute, ... interpersonnel / systémique ou collectif/groupe ... espaces en mixité choisie ... brave space ... approche restaurative (éviter le punitif) ... l'autogestion a besoin d'ouvertures ... de la bienveillance à veiller au bien ... l'idée du trousseau de clés (pas toujours le même outil, qui n'est rien qu'une facette qui alimente une posture globale) ... processus ... mettre du réflexif, la posture, le temps ... déconstruire/construire ... être en liens ...
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(Re)Découvrez la conférence "Violences contestataires et violence d'État" , tournée aux Amfis 2023, avec :
- Antoine Léaument, député LFI-NUPES
- Isabelle Sommier, professeure de sociologie à l’université Paris 1
- Animé par Marlène Benquet, sociologue, co-animatrice du département de sociologie de l’Institut La Boétie
- Hugo Bernalicis, député LFI-NUPES
68 commentaires
- @Bouggieee il y a 7 jours Bravo à vous tous
5 - @snugglewhim il y a 4 jours
0:00: 📚 Une discussion sur les violences contestataires et la violence d'État avec des experts en sociologie.
7:33: 👮♂️ La vidéo aborde la formation des policiers, la violence d'État et la relation avec la violence contestataire.
16:39: 📊 La violence en France a diminué au cours des dernières années, avec une forte proportion de violences contre les biens par rapport aux violences contre les personnes.
25:28: 📰 Institutionnalisation et désinstitutionnalisation du conflit dans les défilés de rue.
33:53: 👮♂️ Formation et maintien de l'ordre des CRS et des gendarmes mobiles.
41:23: 💥 Les gouvernements successifs ont répondu à la violence des manifestants par des concessions financières, mais ont également perdu en légitimité.
48:08: 📜 La vidéo discute de l'oppression potentielle liée à la Constitution de 1793 et de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
54:54: 🔍 Un débat sur la justice et l'utilité des peines de prison pour des délits mineurs.
1:01:37: ⚖️ La relation entre la police et l'État, selon Weber et Robespierre, est discutée dans la vidéo.
1:10:16: ⏱️ La nécessité d'une révolution et d'une nouvelle constitution pour une Sixième République.
1:17:59: 👮♂️ La vidéo discute de l'impact du changement de direction politique sur le fonctionnement de la police.
1:24:28: 🗣️ Le débat porte sur la réforme du code pénal et l'efficacité de la répression préventive.
1:32:16: 👮♂️ L'importance de solidarité entre la police et le peuple dans les luttes sociales.
Résumé par Tammy AI
1
1h05 Terminer ACT
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(Re)Découvrez la conférence "Traités de libre-échange, stop ou encore ?" tournée aux Amfis 2023, avec :
- Arnaud Le Gall, député LFI-NUPES
- Maxime Combes, économiste à l’Aitec
- Pauline Wibaux, économiste au CEPII
Tr.: ... harmoniser normes et standards dans une région ... plus de commerce, plus de pollutions ... Terminer >16mn ACT
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(Re)Découvrez la conférence "Introduction au matérialisme historique et à Marx" , tournée aux Amfis 2023, avec :
- Stathis Kouvélakis, philosophe
Tr.:
à partir du néolithique ... du point de vue de son conflit, la lutte des classes ... science non neutre ... comme celle de Platon ... science engagée, évolutionnaire, qui a un projet politique, ex le parti communiste avec son manifeste ... écrit à la veille des révolutions de 1848 ... Marx rentre en Allemagne, crée un journal pour parler au plus grand nombre ... les groupes sociaux définis en terme de classes / rapports de production ... dans le présent capitalisme, possibilité historique pour déboucher sur autre chose que de l'exploitation ... le communisme, vient de commun, propriétés collectives, pas utopie de Saint-Simon et Fourier, projet de transformation sociale doit s'enraciner dans des luttes de classes effectives, pas de recettes, mais étude pour qu'une possibilité advienne ... l'histoire est ouverte ... le capitalisme : 2 spécificités : son dynamisme inédit, capacité d'expansion spatiale et en profondeur, il détruit ce qui était ... première forme de mondialisation ... et la violence dont elle est porteuse, et en profondeur, aucune activité humaine n'échappe à son emprise ... le rôle révolutionnaire de la bourgeoisie ... fascination, explication totale du monde ... processus de destruction créatrice ... révolution dans la révolution capitaliste ... le communisme est le produit du capitalisme ... le prolétariat : c'est le salarié exploité ... autant de domestiques que d'ouvriers ... et des contremaîtres, fonctions de surveillance, despotisme : le marché est un présupposé, la force du travail, la propriété privée exclue les travailleurs, la paysannerie a gagné la terre à la révolution ... l'accès à la propriété était l'enjeu ... le capital est de la richesse qui crée de la richesse, du fric pour produire du fric ... les producteurs dépossés du contrôle des moyens de production donc il faut le pouvoir politique pour s'en sortir.
Questions à 1h02
... la chine, capitalisme d'état, catégorie trouvée en allemagne ... une bourgeoisie d'état ... partage du revenu : entre capital et travail ... l'état social apparaissait à peine ... le prolétariat ne cesse de s'éténdre dans le monde, c'est pire que l'angleterre au 19ème siècle, salariés plus complexes, dont auxiliaires des capitalistes, réalités massives, gilets jaunes, pression, dépression au travail ... trouver des mots qui font sens aujourd'hui ... fonder de façon saine des alliances de classes ... Marx utilisait beaucoup le mot peuple ...
Découvrir la Constitution de 1793 | conférence AMFIS 2023 - Sortie le 22 déc. 2023 / La France insoumise
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(Re)Découvrez la conférence "Découvrir la Constitution de 1793" , tournée aux Amfis 2023, avec :
- Jean-Marc Schiappa, historien, co-animateur du département d’histoire de l’Institut La Boétieà ??
Tr.: ... Condorcet, intellectuel fourvoyé en politique, écrit un texte de constitution : affaiblir le pouvoir législatif, prééminence du peuple souverain, le législatif est donc supérieur à l'exécutif. Créer 7 ministres élus par les modérés, surpuissants. Ce n'est pas notre conception. Ils ne sont que des délégués. Procureur général syndic, avancée de la révolution : élu par le peuple. Supprimé, anticipe les préfets du bonapartisme. On vote sans arrêt. Seuls les gens aisés pouvaient perdre leur temps à le faire. Un vote sans débat n'est pas une démocratie ... Manière d'exclure le peuple. Haute cour chargée de punir les députés, c'est baffouer les parlementaires. On ne peut être jugé que par les siens. INVIOLABILITÉ PARLEMENTAIRE ... Robespierre donne le la programmatique. Débats rapides. Une constitution ne peut pas tout imaginer. Sur la constitution, prééminence du législatif ... 124 articles. Simple, compréhensible par tous ... laconisme ... Le constitutionaliste expulse le peuple ... La citoyenneté n'est pas la nationalité. Seul le chef de famille vote, la famille, atome de la société, pas l'individu. Déclaration des droits de l'homme et du citoyen commence par le bonheur commun ... ici et maintenant ... la constitution de 1958 ne dit pas où elle veut aller ... l'insurection est un devoir commun DANS DES CIRCONSTANCES DONNÉES ... Le moyen n'est pas la fin. Face aux forces réactionnaires, être très prudents. Sur la propriété, Robespierre voulait aller plus loin, mis en minorité ... unifier paysans et bourgeois ... la propriété n'est plus sacrée, définie politiquement, on peut l'éliminer ... la loi suprême est le salut du peuple ... QUESTIONS ... N'a pas été appliquée ... gouvernement révolutionnaire car il fallait sauver sa peau ... PANCARTES AUX FRONTIÈRES : BIENVENUE AU PAYS DE LA LIBERTÉ ... le bonheur commun ... Babeuf pour abolir la propriété ... Rousseau "tout tenait à la politique" ... Robespierre "pourvoir aux droits de l'hommes et à la liberté" A DÉFINI POLITIQUEMENT LA PROPRIÉTÉ ... LE MANDAT :
1H08 ...
Créé en 2013, Socialter est un magazine papier bimestriel disponible en kiosque dans toute la France.
Socialter se penche sur les idées nouvelles qui peinent à émerger dans le débat public. Loin des solutions toutes faites et des approches dogmatiques, avec une ligne qui questionne plus qu’elle n’impose, Socialter entend repolitiser le débat avec une question en tête : comment faire évoluer la société vers plus de justice, plus de démocratie, dans le respect des équilibres écologiques ?
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Entretien avec Karim Lahiani du collectif La voie est libre.
Contre l'A69, un projet de bifurcation écologique à grande échelle - Par Elsa Gautier , publié le 22 décembre 2023
À gauche, la future A69. À droite, le contre-projet du collectif La voie est libre.
Sur le tracé du projet contesté d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, 366 hectares doivent être artificialisés. Contre la fatalité du bitume, le collectif d’opposants La voie est libre a travaillé à imaginer un autre futur pour ces terres. Leur feuille de route, intitulée « Une autre voie », propose une expérience de bifurcation écologique à grande échelle... Entretien avec le paysagiste et urbaniste Karim Lahiani, cheville ouvrière du projet.
Pouvez-vous raconter le virage professionnel et militant qui vous a conduit à mettre vos compétences d’urbaniste et de paysagiste au service de la lutte contre l’A69 ?
Après mes études, j’ai travaillé quelques années dans une agence de paysage et, peu à peu, j’ai acquis un regard plus critique sur nos pratiques d’aménagement. Je me suis rendu compte que, sous couvert de développement durable, le paysagiste était en quelque sorte la caution verte des promoteurs immobiliers. J’avais l’impression que nous maquillions l’écocide. Donc, il y a un an et demi, j’ai décidé de monter mon propre atelier, que je veux engager dans une écologie profonde.
Ce qui manque à nos métiers, c’est en fait une repolitisation. Si on prend un peu de recul historique, on voit que par le passé, les architectes, les paysagistes, les urbanistes portaient des utopies pour la société. Avec la société industrielle, il y a eu les hygiénistes, les utopies sociales. Puis au XXe siècle, la charte d’Athènes1, le modernisme. Les architectes, les paysagistes étaient aux avant-gardes de la société. Or, depuis quarante-cinquante ans, nous ne sommes plus dans ce rapport à notre métier. Nous avons perdu notre sens utopique, qui pourtant est absolument primordial. Car c’est en proposant un autre avenir que l’on peut faire changer les imaginaires, et plus tard les décisions. Par ailleurs, j’ai des origines tarnaises et toulousaines. La route nationale...
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Entretien — Culture
Corinne Morel Darleux : « S’émerveiller du monde n’est pas une marque de faiblesse » - 30 décembre 2023 à 09h24 Par Hervé Kempf
Mis à jour le 30 décembre 2023 à 17h28 - Durée de lecture : 10 minutes
Culture Grands entretiens
Alternative, résistance et imaginaire : voilà les leviers chers à l’essayiste Corinne Morel-Darleux pour sortir du marasme. « Naviguer entre inquiétude et émerveillement permet de rester en mouvement » dit-elle dans cet entretien.
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Tr.: .... bataille culturelle (imaginaires) ... livre "Ailleurs, nous irons trouver la beauté ailleurs" ... Rosa Luxembourg ... la gentillesse ... le jour où nous nous retrouverons sans écrans??, ce sera terrible ...
106 abonnés - 18+ - 368 vues - 0 commentaire #serres #gap #auditions
#auditions #sociologie #KTBradio (émission comment ça va ?) #hautes-alpes #gap #Buëch #serres #laragne
N'hésitez pas à vous abonner, à liker, à donner des conseils pour qu'on s'améliore, à nous proposer des réflexions, des auditions pour notre territoire.
Premier épisode en présence d'Alexandre Duclos : docteur en philosophie politique et docteur en anthropologie; Tom lycéen à Gap; Fabio étudiant en anthropologie; Lola étudiante en philosophie et lettres et Michel formateur
Sommaire de cet épisode :
00:05 Présentation des personnes autour de la table et des auditions citoyennes
14:06 C'est quoi la démarche?
17:58 Déploiement et thèmes abordés : retours d'expériences
23:13 Les agoras de village
23:52 Suite des thèmes abordés : retours d'expériences
29:38 Les suites des auditions : agora de village et agora thématiques
32:04 Retours d'expériences : suite et fin
35:04 Pourquoi on fait cela? Différentes raisons et réflexions historiques
38:58 Perspectives
N'hésitez pas à nous donner le coup de pouce, à venir faire des auditions avec nous, à faire de la radio avec nous
Connu / TG le 9/09/23 à 23:17
Tr.: ... 2 QUESTIONS : comment ça va ? et Qu'est-ce qui vous tient à coeur ? qu'est-ce que vous êtes prets à faire ? ... ce qui préoccupe vraiment les gens ? ... les autres questions là pour faire taire ... tu t'intéresses aux gens, le temps d'une rencontre .... auto-organisation ... populariser une démarche ... politique ... les gens ont l'impression de ne pas être écoutés, on ne voit plus un humain, une souffrance, on sait se parler, ya un mensonge médiatique ... leur pb le train, le boulot, la pauvreté, ya plus d'entraide, agoras de villages 22 mesures sorties de ça, ... parler avec leurs termes ... ex le loup, le désert médical, la formation ... sous le joug de la petite bourgeoisie locale ... orne ... le ga se vide par de faux pb / plus de prof, etc ... dissociation de la conscience ... leur vie indigne d'être discutée, alors que c'est le seul sujet, seule dimension politique de l'individu ... ça ne va pas ... les auditions citoyennes ... agora "se nourrir au pays" ... on était 171 ... a duré toute la journée ... que faire dans ce pays, relocaliser ... ya plein de communs ... évoluer avec les gens ... les questions sont complexes ... dispositif fonctionne merveilleusement ... pas de consensus, intelligence collective, extrait des injonctions externes, se parler, voir ce qu'on a en commun ... c'est ce qui manque au pays, une parole politique qui touche les gens, un pays triste sinon, démarche constituante et désirable ... résoudre les pb des gens ... on va créer une asso, des débats, analyser ce qui se dit ... ktbradio.org
Ndlr : à réécouter sur https://ktbradio.org/comment-ca-va-par-michel-philippo/?v=11aedd0e4327
Rendons à Anticor son agrément pour combattre la corruption ! - Lancée le 29 juin 2023 / Lancée par Victoire BEAUGENCY
Signatures : 24 278
Nous nous adressons à vous aujourd'hui en tant que voix collective préoccupée par la santé de notre démocratie et l'intégrité de nos institutions. L'association citoyenne Anticor, pilier de la lutte contre la corruption en France, a récemment vu sa demande d'agrément refusée par le gouvernement, une décision qui menace gravement son rôle essentiel et son efficacité dans la lutte contre la corruption et en faveur de l'intérêt général.
L'agrément permet à Anticor d'intervenir dans des dossiers de lutte contre de la corruption présumée. Sans cet arme citoyenne, l'association ne peut plus se constituer partie civile alors que cette démarche est fondamentale puisqu'elle permet de contourner la décision d’un procureur, dont la carrière dépend du gouvernement, de classer sans suite une affaire politico-financière sensible.
Anticor, depuis sa création en 2002, a été un acteur clé dans la révélation et la poursuite de nombreuses affaires de corruption qui auraient pu rester dans l'ombre. De l'affaire des sondages de l'Élysée aux concessions autoroutières, en passant par l'affaire Dupond-Moretti, Anticor a démontré une persévérance et une intégrité sans faille dans sa mission de veiller à l'application de la loi et à la moralité publique.
Le refus de renouveler l'agrément d'Anticor pose non seulement un sérieux problème en termes de lutte contre la corruption, mais soulève également de profondes inquiétudes quant à l'engagement du gouvernement en faveur de la transparence et de l'éthique. En effet, ce refus intervient dans un contexte où l'association n'a reçu aucun reproche de la part du gouvernement et où la Première Ministre, Elisabeth Borne, avait publiquement reconnu la conformité d'Anticor aux critères d'octroi de l'agrément.
Cette pétition a plusieurs objectifs :
- Exiger le renouvellement de l'agrément d'Anticor : nous demandons au gouvernement de reconsidérer sa décision et de renouveler l'agrément d'Anticor, reconnaissant ainsi son rôle indispensable dans la lutte contre la corruption ;
- Assurer une transparence et une équité dans le processus d'attribution des agréments : le processus de décision doit être transparent et équitable, libre de toute influence politique, afin d'assurer l'indépendance des organismes de lutte contre la corruption. Nous demandons à ce que l'agrément soit octroyé par une autorité administrative indépendante ;
- Sensibiliser et mobiliser : nous souhaitons alerter l'opinion publique et les responsables politiques sur l'importance cruciale de soutenir des associations comme Anticor, qui jouent un rôle de garde-fou dans notre société.
La lutte contre la corruption est fondamentale pour assurer l'égalité devant la loi, la confiance des citoyens envers leurs représentants, et pour préserver l'intégrité de notre système politique. Il est impératif que des organisations comme Anticor soient soutenues dans leur mission.
En soutenant Anticor, forte de ses 7300 adhérents, impliquée dans 161 procédures judiciaires, fonctionnant sans aucune subvention publique et appuyéepar 85 groupes locaux, vous soutenez une association indépendante qui agit en faveur de l'intérêt général.
...
On parle d'Anticor dans la presse :
- https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-elisabeth-borne/anticor-l-association-anticorruption-denonce-le-refus-implicite-de-sa-demande-de-renouvellement-d-agrement_6268371.html
- https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/27/anticor-le-gouvernement-n-a-pas-renouvele-l-agrement-de-l-association-de-lutte-contre-la-corruption_6207886_3224.html
- https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-association-anticor-perd-son-agrement-20231227
- https://www.la-croix.com/france/anticor-l-association-anticorruption-perd-son-agrement-20231227
- https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/271223/l-agrement-de-l-association-anticorruption-anticor-non-renouvele
En France, 2373 enfants dorment dehors, exposés au froid, à l’insécurité et à la précarité 🤬 - 5 déc. 2023 / Aurélie Gries
51 abonnés - 9+ - 89 vues - 0 commentaire MAIRIE DU 7E ARRONDISSEMENT
Mardi 5 décembre, lors du conseil d'arrondissement de Lyon 7eme, j'ai rappelé les prérogatives de l'Etat et des départements concernant la protection de l'enfance et de l’hébergement des femmes enceintes et des mères isolées.
Dans la métropole de Lyon, plus de 330 enfants vivent actuellement dehors. Des solutions existent. Les associations et collectifs pallient aux manquements.
Comment pouvons-nous encore nous regarder et vivre normalement alors que des personnes subissent le froid, l'insécurité et la précarité dans notre pays, dans notre ville ?
102 k abonnés - 80+ - 700 vues - 11 commentaires #NUPES #logement #Politique #franceinsoumise #Amfis2023 #Amfis #Melenchon #NUPES #France
(Re)Découvrez l'atelier "Droit au logement : passons à l'action !", tournée aux Amfis 2023, avec :
- William Martinet, député LFI-NUPES
- Diangou Traoré, militante des quartiers populaire et co-animatrice du pôle Auto-organisation et luttes
- Delphine Bouet, Collectif tous·tes un toit (TUT) Lorient
- Fatouma Camara, Alliance Citoyenne Seine-Saint-Denis
Tr.: ... Indice de référence des loyers (IRL) ... augmentation des loyers ... a eu plus de conséquences que la suppression de l'ISF ! ... passoires thermiques et bouilloires énergétiques ... changement en faveur des propriétaires ... rénovation thermique des logements ...
Connu /* TG le 18/10/23 à 23:21
François Ruffin ©Maxppp - Olivier Corsan
8h20 - Baddou - L'hour
Le député LFI de la Somme François Ruffin est l'invité du Grand Entretien.
Avec François Ruffin Député LFI de la Somme
Alors que le débat se focalise contre la loi immigration : "Normalement, Emmanuel Macron était là pour faire barrage et à la place, et il sert de marche pied, il ouvre la porte tout grande aux idées de l’extrême droite", estime le député LFI : "c’est à ça que j’ai assisté à l’Assemblée Nationale, c’est une défaite pour la République".
Pour François Ruffin, cette loi manque ostensiblement sa cible : "Quand se met en oeuvre la préférence nationale, quand ce sont des vies déjà dures qui sont frappées…Là, on n’est pas 'méchant avec les méchants', là on est méchants avec tout le monde, on fait des lois pour pourrir la vie de gens qui ne demandent qu'à travailler, c’est séparer les étrangers de la République".
Publicité
"Le pouvoir d'achat s'améliorerait, parce qu'on priverait d'APL ces familles ? L'hôpital irait mieux parce qu'on empêcherait de soigner comme il faut les étrangers ? On devrait avoir un président de la République qui doit être le gardien de ces valeurs, et qui, à la place, les brade pour de petits calculs cyniques. Je vois le chemin sur lequel il nous entraîne, la pente sur laquelle on glisse".
La pente glissante de l'extrême-droite
Pour François Ruffin, la menace de l'extrême-droite est plus que jamais présente avec la bascule politique qu'a constitué le vote de cette loi immigration : "On voit dans les sondages Marine Le Pen qui avance, qui chemine tranquillement vers l’Élysée, y compris chez les diplômés, les installés, on se dit 'c'est son tour' et on s’y accoutume, avec une forme d’abandon, de mollesse, de lâcheté". Pour autant, le député estime qu'"il n’y a pas de fatalité" : "L’histoire reste ce que les hommes et les femmes en font, il faut se réveiller maintenant (...)"
L'union de la gauche, condition "nécessaire mais pas suffisante"
Pour autant, faire barrage nécessiterait désormais une union de la gauche : "Il faut arrêter les conneries : si non veut arrêter cette pente, il faut que les chefs de partis cessent l’étalage de leurs rancoeurs sur Twitter" estime François Ruffin qui rappelle que "l'union de la gauche, c’est une condition nécessaire mais pas suffisante". Mais déjà ça passe par "enterrer les haches de guerre". "On a une sorte de responsabilité", reconnait-il aussi face au passage de cette loi , "il faut qu'on sorte du ton d'acrimonie, de rancoeur, pour aller vers quelque chose qui respire la joie".
Il faut surtout traiter les difficultés des Français, analyse le député qui avance que la suppression des lits en milieu hospitalier "va deux fois plus vite" qu'avant la crise Covid": "Refaire le coup d’utiliser Marine Le Pen et son père comme des repoussoirs, ça ne suffit pas ; Il faut résoudre la question de l’hôpital : est-ce la faute des étrangers que l’hôpital va mal? Non, c’est la faute d’Emmanuel Macron : c’est lui le problème de la France".
Alors que 32 régions de gauche ont annoncé qu'elles n'appliqueront certaines mesures de la loi sur l'immigration, l'élu LFI rappelle que "Emmanuel Macron qui passe à la télé reconnait que des pans entiers de la loi" ne sont pas constitutionnels : "Ce qu’il faut ce n’est pas avoir des terres de résistance, des bastions qui se refusent, c’est se demander comment on fait pour gagner le pays, le faire respirer".
Des "soucis de ton" pour LFI
Alors que son parti, La France Insoumise, est sous le coup des attaques, François Ruffin reconnait que "les Français, il faut les rassurer (...) aujourd’hui il y a des soucis de ton, des invectives . Simplement, on attire pas parce qu’on n’est pas uni". Alors que la priorité serait d'offrir les "garanties que demain sera meilleur". Il reste choqué par les propos présidentiels, après l'interview donné cette semaine à la télévision : "Les 'salaires ont plutôt suivis', selon Emmanuel Macron, ce sont des mots prononcé sous les dorures de la République. En vérité, c’est plutôt - 5% de consommation en moins dans les produits alimentaires des supermarchés".
"Ce sont les classes moyennes inférieures qui décrochent, une famille sur 2 avec enfants a réduit ses portions dans son assiette, alors que + 13% de dividendes pour les grandes entreprises : les 2/3 vont au 0,1% les plus riches, cette injustice là, le Président de la République ne l’affronte pas", rappelle François Ruffin.
Quand un auditeur demande le départ de Jean-Luc Mélenchon de la tête de LFI, l'élu répond se défend de toute polémique : "Si la gauche, ça avait été Francois Hollande et son fils spirituel Macron, la gauche serait dans la tombe".
"La France est un pays riche, un gâteau qui est énorme (...) On nous amuse, mais le phénomène Macron, c’est le mouvement massif du gavage" martèle François Ruffin qui dit vouloir, lui, "descendre le plafond et relever le plancher".
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L'équipe Marion L'Hour Production ; Ali Baddou Production
Les artisans du bâtiment qui craignent une "catastophe" après la réforme de MaPrimeRenov' et le succès très relatif du fameux bonus réparation : le réel se rebiffe parfois face à l'ambition environnementale.
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Hier, les artisans du bâtiment et une floppée d’entreprises ayant pignon sur rue ont écrit à Elisabeth Borne pour l’adjurer de (au minimum) décaler une énième réforme de MaPrimeRenov’ prévue le 1er janvier.
MaPrimeRenov', c’est le dispositif d’aides publiques à la rénovation des logements. La nouvelle réforme (énième réforme) augmente considérablement ces aides (jusqu’à 63.000 euros pour un ménage modeste !), mais interdit de seulement, par exemple, isoler ses combles ou ses murs, ou seulement mettre des double-vitrages ou seulement d’installer une pompe à chaleur. En exagérant un tantinet, c’est tout ou rien.
Les artisans disent qu’on court (je cite leur mot) à la catastrophe : les formalités et les travaux sont trop lourds et les Français vont laisser tomber c’est trop cher même avec les aides. En plus, c’est incohérent de conseiller à des gens qui ont acheté des chaudières à gaz récentes de les jeter à la casse.
Bref, le mieux est l’ennemi du bien et personne ne croit possible l’objectif de multiplier par 3 en 2024 le nombre de rénovations.
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Hier soir, Emmanuel Macron est revenu sur la cérémonie de Hanoukka qui s’est tenue en sa présence à l’Élysée début décembre.
Clés : Politique Vie citoyenne
Tr.: ... modestie ... principes ...
Le samedi 16 décembre, les participant·es à l’Assemblée représentative de la France insoumise ont adopté la stratégie « L’Union populaire jusqu’à la victoire », ainsi que la feuille de route du mouvement pour 2024.
Ces deux textes sont maintenant soumis à la votation de tou·tes les insoumis·es ayant rejoint notre mouvement avant le 16 décembre 2023, entre le 16 décembre et le 3 janvier.
Sur cette page, vous pouvez consulter les textes (ci-dessous) et cliquer sur le bouton pour voter sur Action Populaire.
Je participe à la votation
108 288 Signatures
Lancée le 24 mars 2023 par Patrick BAUDOUIN
Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur,
Le territoire français − et les grandes villes plus particulièrement − sont depuis plusieurs jours le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées.
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Avec cette pétition, la LDH et l’ensemble des citoyennes et citoyens signataires appellent votre gouvernement à la raison et exigent de vous, Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur, le respect des droits fondamentaux.
Sous les plus brefs délais, nous demandons l’interdiction des armes de guerre et des techniques d’immobilisation mortelles ;
Nous semblent également indispensables : la révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre (notamment la suppression de la BRAV-M et de la nasse) ; la suppression du délit de participation volontaire à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations (article 222-14-2 du code pénal) et la fin des gardes à vue "préventives", de la politique du chiffre sur les interpellations ; un traitement judiciaire équitable des faits de violences policières et un meilleur encadrement des procédures d’outrage et rébellion ; une réforme des conditions autorisant les contrôles d’identité, aujourd’hui détournés de leur objet à des fins de pression et de répression ; le respect de la qualité des observatrices et observateurs indépendants et des journalistes, et plus généralement de la liberté d’informer et de rendre compte des pratiques des forces de l’ordre.
Connu / TG le 15/12/23 à 19:15