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Entretien avec Willy Pelletier autour du "Manuel indocile des sciences sociales" qui vient de paraître aux éditions La Découverte. Ce livre alimente en indocilités, ravitaille en savoir résistant. Sans jargon ni dogme ni abstraction, il fournit 1000 arguments contre les fausses évidences partout répétées qui célèbrent le marché libéré, la mondialisation telle qu'elle est (soit disant heureuse), les chefs de toutes sortes, la bonne "santé" des démocraties (trop faiblement démocratiques).
.#Capitalisme #Résistance #Manuel #Gilets Jaunes
Catégorie Actualités et politique 201 commentaires
Transcription :
... la gauche est à reconstruire, l'idée de classe est à reconstruire ainsi que les services publics, la liberté, l'accueil.
construire un programme commun de gouvernement ...
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"La main à plume", émission sur les livres de résistance, propose des rencontres autour de livres qui s'enracinent dans le refus du monde tel qu’il ne va pas, qui ne baissent pas la tête face aux injonctions à la résignation et qui imaginent une société juste, humaine, heureuse et solidaire. Les sciences sociales, la littérature et l’art ne sont pas des mondes à part, notre conviction faisant sienne cette déclaration : "Créer c’est résister, résister c’est créer !"
Face à la possibilité de plus en plus imminente du fascisme, les résistances d'aujourd'hui, comme la Résistance des années 1940-1944, ne peuvent pas être de pures défenses, même s’il faut bien riposter à la violence déjà en marche, à l’emprise étouffante du marché, aux diktats de la rentabilité, aux sentences de la concurrence, aux ravages des puissances et des États qui les servent.
Invités :
Julien Blanc, pour La lutte clandestine en France (Seuil, 2019) et Au commencement de la résistance (Seuil, 2010), Ugo Palheta, pour La possibilité du fascisme (La Découverte), Muriel Szac, pour ses collections « Ceux qui on dit non » (Actes Sud) et « Poés’idéal » (Bruno Doucey), ainsi que pour ses deux derniers nés, Joan Baez et Gustave Courbet, Stéphane Bataillon, pour son Contre la nuit (Bruno Doucey), et Judith Bernard, pour nous parler de Hors-Série.
.#MainÀPlume #Fascisme
Catégorie Actualités et politique 192 commentaires
Thomas Brail et Loïc Gourbrein sont perchés sur un arbre, à Paris, face au ministère de la Transition écologique... Le premier depuis le 27 août, le second depuis le 2 septembre.
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Sur le trottoir, contre une grille, des panneaux expliquent la démarche et donnent l'agenda. Petit-déjeuner vers 7 heures... Pique-nique : à midi et vers 18 heures.
Publié dans Arbres, biodiversité, Environnement fne
Depuis ce 28 août, Thomas Brail est monté dans un platane devant le ministère de l’Ecologie à Paris. Depuis cinq jours, Thomas Brail lutte, perché dans un platane face au ministère de la Transition écologique, à Paris, pour protester contre des coupes d’arbres prévues à Condom dans le Gers, où il vit.
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Le militant écologiste, fondateur du groupe Facebook nommé « Groupe national de surveillance des arbres », se base sur l’article L350-3 du Code de l’environnement qui stipule que « le fait d’abattre, de porter atteinte à l’arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l’aspect d’un ou de plusieurs arbres d’une allée ou d’un alignement d’arbres est interdit, sauf lorsqu’il est démontré que l’état sanitaire ou mécanique des arbres présente un danger pour la sécurité des personnes ».
Émissions Le quart d'heure de célébrité
4 minutes
C'est le combat d'un quadragénaire du Tarn : Thomas Brail, grimpeur-arboriste. Amoureux de la nature, il lutte contre différents projets d'abattage d'arbres centenaires. Pour se faire entendre, il s'est installé le 28 août dans un platane, face au ministère de la Transition écologique.
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Son métier, sa passion : entretenir les arbres
S’assurer qu’ils poussent bien, s'assurer qu'ils vont bien, les tailler en respectant leur morphologie et, surtout, en veillant à ce qu’ils ne souffrent pas des coups de sécateur ou de scie… Thomas Brail assure qu’il est « amoureux » des arbres. Il donne même des conférences pour apprendre à mieux les connaître.
Au public, Il rappelle alors quelques évidences : les arbres sont notre oxygène, ils aspirent la pollution et restent nos meilleurs alliés face au réchauffement climatique. Dès lors, ça le met en colère quand des communes les coupent, au motif de travaux d'aménagement en tout genre, et parfois au mépris des règles environnementales. C’est « notre patrimoine végétal qu’on assassine », estime le grimpeur-arboriste qui a décidé de passer à l’action.
Thèmes associés Culture écologie biodiversité réchauffement climatique Environnement
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Une conférence qui s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
- Rachida Shams Al Din (activiste soudanaise en exil),
- Olivia Carolino Pires (institut Tricontinental, Brésil)
Animation : Florence Poznanski (équipe International),
Thomas Dietrich (équipe International)
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Jérémie Marion il y a 1 semaine
La bonne politique étrangère c'est de croire en l'auto-détermination des peuples. Et de les aider en terme de développement si ils en font la demande. Sinon il faut jamais s'en mêler.
Transcription : ... 18:56 médiation ... soudannais de l'étranger ... encourager la révolution ... a duré plus de 6 mois jusqu'à aujourd'hui. ... accords entre miltaires et forces de la révolution /gouv de 3 ans ... élections tronquées ... accord union africaine / gouv provisoire ...
Comment vivre dans des villes privatisées, où notre attention est contrôlée et sollicitée en permanence, et nos corps pistés à chaque instant ? Le dernier roman d’Alain Damasio, dont l’action se déroule en 2040, explore ce monde possible, avec justesse, de manière sensible et réaliste. Il nous invite à sortir d’urgence de nos « techno-cocons », à expérimenter de nouvelles manières d’être au monde et de résister, pour reprendre le contrôle sur nos vies. Attention, entretien décapant.
Photo (une) : Alain Damasio en visite sur la Zad de à Notre-Dame-des-Landes, dans l’ancienne bibliothèque du Taslu, celle qui était accessible aux handicapés / © ValK
2040, en France. Dans une société ultra-libérale où les villes ont été rachetées par des multinationales, où l’attention de chacun est sans cesse captée et sollicitée au risque de rendre fou, on découvre l’existence des Furtifs, des créatures à la vitalité hors norme, qui vivent dans l’angle mort de la vision humaine. Toujours en métamorphose, elles métabolisent les éléments sur leur passage, transformant l’espace dans lequel elles vivent – et les gens qui croisent leur route. Dans ce monde qui ressemble au nôtre dans ce qu’il peut produire de pire, Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale a abandonné, partent à la recherche de leur fille disparue, et à la rencontre de ces créatures.
Avec Les Furtifs (La Volte, 2019), Alain Damasio signe une critique fine et acerbe du capitalisme cognitif, de notre capacité d’auto-aliénation, du confort de nos techno-cocons où l’on se sent si protégés. Avec un langage créatif qui se renouvelle sans cesse, il trace des lignes de fuite possibles, des modes de résistance, dans une grande fresque magique, magnifique et émouvante, qui invite à changer radicalement notre regard sur le monde et sur le vivant.
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Basta ! : Que pourraient incarner ces drôles de créatures, les « Furtifs », dans la société d’aujourd’hui ?
Alain Damasio : Ce sont des poches de liberté, des brèches dans un monde de plus en plus contrôlé, pas seulement par les multinationales ou les gouvernements, mais aussi par nous-mêmes : un père demandant à sa fille d’être « ami » sur Facebook pour voir ce qu’elle y poste, un enfant qui regarde l’historique de navigation de ses parents, un patron employant un hacker pour regarder quel salarié il embauche, ou réciproquement le salarié qui « googlise » le futur patron avant un entretien d’embauche… Nous sommes tous dans ces logiques de panoptique, où nous essayons d’avoir un maximum d’informations.
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Le philosophe Byung-Chul Han l’explique très bien : le stade avancé du pouvoir libéral actuel, c’est de permettre aux gens de maximiser leur auto-aliénation. L’aérodynamique du pouvoir est géniale : les gens viennent eux-mêmes prendre dans l’armurerie proposée par les GAFA.
... Bernard Stiegler, quand il parle des psychopouvoirs ... Lorsque les gens vivent un manque affectif et émotionnel, cela génère des forces réactives assez mauvaises. Le transhumanisme vient se connecter à cela, comme toutes les religions avant lui. C’est un mouvement para-religieux très fort ... la prophétie, le moment où les machines vont faire advenir l’intelligence artificielle (IA) ... Le mythe de « l’IA toute-puissante » vient répondre à un bordel que nous avons créé : aujourd’hui, la technostructure est tellement dense que personne ne comprend ce que font réellement les IA, même ceux qui en créent la boîte noire. Et aucun être humain n’est évidemment capable de traiter les données du « big data ». On crée des systèmes qui échappent complètement à l’être humain, que personne n’arrive à maîtriser. C’est une dépossession. Une fois que ça a bien purulé et bien enflé, qu’on est noyé sous tout ça, intervient le mythe. Les mythes sont des symptômes.
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comprendre comment le vivant s’interconnecte et comment nous sommes en symbiose avec lui. C’est aussi renouer avec les « ancestralités animales », qui sont consubstantielles à ce que nous sommes, et communes à plein d’espèces.
L’humain est habité par des affects, des percepts et des concepts. ... Tout ce que je décris dans mon livre est déjà là, c’est simplement hypertrophié. ... rendre furtives nos existences
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Aujourd’hui, on est en « démocrature » – c’est-à-dire avec des éléments de démocratie et des éléments de dictature, mais globalement plutôt en démocratie
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Conseil pour le maintien des occupations (CMDO)
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Les Gilets Jaunes, heureusement, ont renouvelé le mode « manifestation », qui était complètement exsangue. Ne plus déposer les trajets de manifestation en préfecture pour les rendre imprévisibles pour la police, et investir les ronds-points, c’est un coup de génie, franchement ! C’est très intuitif : un rond-point est à la fois le carrefour de tout, et en même temps c’est un symbole de l’horreur des zones péri-urbaines. ... Acter qu’ils ne voulaient pas de représentants ... Je crois que la solution, c’est l’auto-organisation
...
revenir à de l’action directe, assumer une part de violence et « d’irruptivité ». La limite, c’est la mort, car je défends le vivant. Mais, à tous ces gens qui vivent dans une espèce de forteresse absolue, il faut faire retrouver un sentiment de vulnérabilité, leur faire ressentir cette violence systémique qu’ils exercent du haut vers le bas et dont ils ne voient jamais le retour…
Je ne fais pas de la lutte violente une valeur en soi. C’est conjoncturel. Mais la négociation ne suffit pas, les manifs ne changent rien : on en est à X semaines de manif des Gilets jaunes, que faut-il faire ? Macron ne bougera pas d’un iota, il s’abrite derrière la Constitution. Pendant cinq ans, il va tout massacrer : les retraites, les hôpitaux, l’éducation. Il s’en fout.
Propos recueillis par Barnabé Binctin et Agnès Rousseaux
Tags Altermondialisme ; Politique ; Surveillance et biométrie ; ZAD
Ndlr :
- Pourquoi se priver de la "carte" politique élective s'il est acté que Macron ne bougera pas en s'appuyant sur la constitution ? Ne faut-il pas AU CONTRAIRE JOUER TOUTES NOS CARTES y compris l'élection et le changement de constitution ?
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Denis Robert a reçu Anne Beaumanoir, 96 ans, médaille des justes,
résistante et maquisarde, membre du Parti communiste clandestin et militante de l’indépendance algérienne. L’esprit de révolte, Macron, les gilets jaunes, les migrants, la vie politique, elle s’exprime sur l’actualité française et algérienne.
Crédits :
Une Vie d’Annette
Un film de Nina Robert et Denis Robert
Une coproduction Citizen Films France Télévisions Toute l’Histoire. 2018.
Archives photos :
Photographies Ben Bella : Christian Rausch et Hank Walker - Gettyimages
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Catégorie Actualités et politique 31 commentaires
Rogers Siderourgos il y a 2 heures (modifié)
Formidable cette dame... Mais elle a voté Hamon puis Macron, comme quoi... personne n'est parfait...!!!! Pour moi, (vieux aussi ;-), ce fut JLM au premier tour, blanc au second, car c'était bonnet blanc et blanc bonnet, disait le camarade Jacques Duclos...
Clés : CETA Collectivités locales Néolibéralisme Démocratie Ville TAFTA Services publics Multinationales Politiques publiques locales et services publics locaux
Le nouveau rapport de l’AITEC « Collectivités locales, reprendre la main, c’est possible ! Politiques publiques de transition démocratique et écologique : résistances et alternatives locales à la libéralisation » se fonde sur une enquête approfondie menée en 2017 auprès d’élu-e-s, d’agents territoriaux, et d’acteur-trice-s du monde associatif. Il met en avant des politiques publiques locales alternatives, plus démocratiques, plus justes et plus durables, à rebours de la libéralisation des marchés, du tout-privé et d’une économie hors-sol.
...
mettre en place des politiques publiques locales alternatives implique de saisir les enjeux de la libéralisation à l’échelle mondiale, parce qu’ils déterminent la rationalité dominante qui s’imposent aux politiques locales.
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http://aitec.reseau-ipam.org/IMG/pdf/reprendre_la_main_c_est_possible_politiques_publiques_de_transition_da_c_mocratique_et_a_c_cologique_resistances_et_alternatives_locales_a_la_liba_c_ralisaiton-2.pdf
N’hésitez pas à diffuser et/ou à nous contacter !
contact.aitec@reseau-ipam.org
Bonnes feuilles - Autrice d'un essai qui réhabilite le refus de parvenir, Corinne Morel-Darleux s'interroge ici sur la place que devrait prendre la politique dans l'écologie. Elle promeut dans ce court essai la "dignité du présent" et la puissance transformatrice de l'individu face aux bouleversements inouïs qui se présentent.
Ecologie Politique
Effondrement
Extrait de Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, paru aux éditions Libertalia le 6 juin 2019.
http://editionslibertalia.com/catalogue/la-petite-litteraire/corinne-morel-darleux-plutot-couler-en-beaute
...
Il y a au mieux une forme de naïveté égoïste à cultiver son jardin en rejetant l’idée d’engagement politique, au pire une imposture quand l’écologie de vitrine va jusqu’à se marier avec les lobbies de l’industrie, faire appel au mécénat des pétroliers ou vendre des conférences à un grand patronat en quête de virginité. Dissocier l’écologie d’un positionnement politique clair sur le capitalisme, le libre-échange, la mondialisation et la finance, c’est la priver d’une ancre primordiale et prendre le risque de dérives inquiétantes. Ainsi de la « terre qui ne ment pas » pétainiste ou de la récupération du lien sacré au vivant par tous les obscurantismes, xénophobes comme religieux.
L’analyse systémique de l’écosocialisme, qui postule que l’écologie est incompatible avec le capitalisme, consiste précisément à ne pas dissocier les effets sociaux, environnementaux, économiques et démocratiques du système d’organisation productiviste. Sa radicalité, au sens d’une analyse exigeante qui s’obstine jusqu’à pénétrer la racine des causes, est ce qui lui permet de ne pas s’égarer du côté de l’imposture du capitalisme vert, de l’écologie libérale, des accommodements qui consistent à n’agir qu’en surface, sur les conséquences, sans s’attaquer aux causes du problème ni bouleverser le système.
L’heure est à l’urgence économique, sociale, écologique et politique, et à la résistance dans un contexte dégradé comme rarement. Contrairement aux analyses de certains, la crise est sans doute beaucoup moins celle du politique que celle des organisations existantes, et elle affecte aussi les syndicats de salariés et d’étudiants... Aussi les résistances à venir devront être unitaires, indépendantes, pluralistes et démocratiques ou elles ne seront pas.
95 commentaires - 80 recommandés - Olivier Le Cour Grandmaison Université d'Evry-Val d'Essonne, sciences politiques et philosophie politique
« Je crois que nous devrons faire face, dans les années à venir, à des épreuves très difficiles : renforcement considérable du contrôle social (...), immigrés traités comme du bétail, espaces de liberté réduits comme une peau de chagrin. Voilà ce qu’on nous prépare. » Félix Guattari, 1980.
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La petite hirondelle Raphaël Glucksmann n’a pas fait le printemps socialiste ... Quant aux dirigeants de la France insoumise, enivrés par leurs succès aux dernières élections présidentielles et législatives, ils ont engagé leur parti dans une voie solitaire, sectaire et autoritaire. Ces deux dernières caractéristiques allant souvent de pair ce qu’ils ont confirmé avec constance sous la houlette de celui qui a cru que son charisme en faisait un homme providentiel, capable de sauver le « peuple », de s’imposer comme le seul adversaire légitime et efficace d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, et de fonder une Sixième République ... déjà ce travers, fort courant dans la vie publique et qui a déjà fait de nombreuses victimes, semble gagner ceux qui croient être les grands vainqueurs du jour : Europe Écologie Les Verts dont le porte-parole, Julien Bayou, déclare doctement : il n’y a plus que « trois forces en France : l’extrême-droite, les conservateurs et nous. » Même ivresse, mêmes affirmations péremptoires et mêmes prétentions exorbitantes qui ravalent les autres formations politiques au rang de piétaille. ... Aux critiques des méthodes, des orientations et des folles ambitions hégémoniques de Jean-Luc Mélenchon, ses zélotes ont opposé et opposent encore morgue, railleries et accusations diverses au motif que leurs auteur-e-s feraient le jeu de leurs adversaires et nuiraient à l’unité du mouvement ... En avril, inquiet peut-être d’une déroute un moment entrevue, Jean-Luc Mélenchon en appelait à la mise en place d’une fédération populaire ...
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Source: Cerveaux non disponibles
https://www.facebook.com/cerveauxnondisponibles/videos/2757439667605282/
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Actualités et politique
2 commentaires
Neutrino π il y a 2 jours
c'est quelle vidéo à 2:19 ?
LeLuiOuUnAutre il y a 1 jour
Bonjour,
Ça s'est passé à Dijon, acte 10, rue de la préfecture.
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À la veille de l’acte XIV des gilets jaunes, où va le mouvement ? Le militant écologiste et altermondialiste, Patrick Farbiaz, qui vient de publier « Les Gilets Jaunes » aux éditions du Crocquant, est l’invité de #LaMidinale.
VERBATIM
Sur les gilets jaunes et la social-écologie
« C’est un mouvement social-écologique de masse. »
« Y’a une écologie libérale et une écologie des pauvres et cette écologie des pauvres a été théorisée en Amérique latine où les gens se battent pour leur survie. »
« On est en train de voir surgir des profondeurs du peuple, un mouvement de masse qui pose la question du droit à l’existence qui est une question profondément écolo. »
« Au-delà des revendications, il y a un aspect de désobéissance civile. »
« La fraternité des ronds-points, les écologistes l’appellent le convivialisme. »
Sur l’éco-socialisme
« Je ne suis pas éco-socialiste. Je suis de l’écologie sociale. »
« Faire un copier/coller entre l’écologie et le socialisme n’a pas beaucoup de sens. »
« Les crises sont à la fois sociales et écologiques. Ce sont des crises qui sont totalement liées. »
Sur les suites du mouvement des gilets jaunes
« Je pense que ce mouvement prend ses racines dans la révolution française. »
« Pour les européennes, il y aura peut-être une liste - surtout si elle est soutenue par le mouvement cinq étoiles en Italie -, mais elle ne sera pas représentative des gilets jaunes. »
« L’intérêt des gilets jaunes c’est aussi que le spectre est extrêmement large : il y a effectivement des fascistes et il y a effectivement des militants d’extrême gauche mais 80/90% de ce mouvement s’est fait par des primo manifestants, par des gens qui simplement se battent pour leur survie. »
Sur la thèse de Christophe Guilluy (France périphérique)
« Christophe Guilluy a repéré un point extrêmement important dans ce mouvement c’est que ceux qui ont débuté ce mouvement, c’est des gens qui ont été piégés socialement dans les zones périurbaines. » ça veut dire que 70 à 80% de leur budget est contraint par le remboursement des traites - souvent les petits pavillons -, par le transport - ça a été la question de l’éco taxe -, et puis la question de la précarité énergétique - parce qu’il faut payer le fuel. »
« C’est une population qui a cru au slogan ‘vous pouvez choisir votre vie’ qui a été celui de Macron mais aussi de beaucoup d’autres libéraux depuis les années 80. »
« C’est une population qui n’était jamais apparu dans les radars qui est une population prolétaire à tous les niveaux et elle émerge comme une force nouvelle. »
« Les gens se sentent d’abord solidaires en tant que bloc populaire et ceux qu’ils identifient comme l’ennemi, c’est le bloc bourgeois. »
Sur la mobilisation des quartiers populaires
« Il y a une multiplication des collectifs sur Paris et la région parisienne donc ça commence à évoluer. »
« Quand vous écoutez les jeunes des quartiers, ils n’ont pas la mémoire courte : il disent qu’il n’y avait personne pour nous aider en 2005 lorsqu’il y avait les émeutes. Ils l’avaient dit déjà au moment de Nuit Debout. »
« Ce que je trouve formidable dans ce mouvement, malgré la pression des médias, malgré la présence de groupe fascistes avérée, il n’y a pas de stigmatisation ni des banlieues, ni des immigrées à l’intérieur, ça n’est pas une question qui est posée par le mouvement - ou alors de façon extrêmement minoritaire. »
« La question de l’unité du bloc populaire est posée par les gilets jaunes parce qu’ils posent massivement la question sociale mais elle n’est pas posée encore politiquement et c’est ça qui fait la force de Macron. »
« Ce qui fait la force de Macron c’est qu’il a unifié le bloc bourgeois. »
Sur la contradiction entre revendications des gilets jaunes (plutôt de gauche) et la percée dans les sondages du RN
« Il faut constater qu’il y a une antériorité du RN et de Marine Le Pen sur la question de l’antisystème et les gilets jaunes se sont construits dans cette idée de l’antisystème. »
« Il faut aussi reconnaitre qu’il y a une crise de la gauche qui est à la fois assimilée au quinquennat de François Hollande et en même temps dans sa fraction des Insoumis, le populisme de gauche, théorisé par Chantal Mouffe, à travers l’incarnation d’une personne, ne fonctionne pas. »
« Ce qui est préoccupant c’est que, à gauche, il n’y a pas d’alternative. »
« Ce qui est notable dans les sondages, c’est que Macron est en train de se renforcer. Il consolide le bloc bourgeois. Il bouffe la droite libérale classique. »
« Notre rôle, c’est d’arriver à construire un bloc populaire. »
« On est dans une période absolument historique, et le mouvement des gilets jaunes est en train de recomposer le paysage politique, beaucoup plus fortement que ne l’a fait Nuit Debout. »
« On vit avec les gilets jaunes, un nouveau mouvement de cette résistance contre la mondialisation capitaliste. »
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Actualités et politique
17 commentaires
Jean-Marie Gilliot a retweeté
Guillaume Champeau Compte certifié @gchampeau 18 hil y a 18 heures
Guillaume Champeau a retweeté Genial Project
Excellente tribune de @tariqkrim 👍
Guillaume Champeau ajouté,
Genial Project @Genial_Project
"Il existe pourtant un scénario de sortie de crise. (...)
C'est le mouvement autour des logiciels éthiques et du Slow Web. (...)
Il est temps également de voir émerger une nouvelle forme de résistance citoyenne."
…
3 réponses 17 Retweets 37 j'aime
->
https://www.lepoint.fr/invites-du-point/tribune-comment-la-france-s-est-vendue-aux-gafam-05-01-2019-2283510_420.php
ndlr :
- est-ce que slow web est un usage_sobre_de_la_toile ? => apprendre ACT
Plusieurs dizaines de gendarmes ont investi lundi 8 octobre pour la quatrième fois en un an la Maison de résistance à Bure, lieu de vie des opposant·e·s au site d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo.
...
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