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- http://www.adoxa.info/?s=nucl%C3%A9aire élude l'énergie nucléaire (centrales nucléaires électriques)
- jusqu'où va leur conservatisme ? risques de dérapage (racisme, xénophobie, etc) ? => approfondir, questionner ACT
La ministre de la Culture Françoise Nyssen confirme vouloir appliquer une redevance TV pour les autres écrans capables de recevoir la télévision, comme les smartphones et les ordinateurs. La réforme doit être débattue 2019 et appliquée en 2020.
En déplacement au Festival de la fiction audiovisuelle de La Rochelle, qui se tient du 12 au 16 septembre, la ministre de la Culture et de la Communication est brièvement revenue sur la réforme de la contribution à l’audiovisuel public. À cette occasion, une petite phrase glissée par Françoise Nyssen a donné une indication de la nature de la remise à plat à laquelle le gouvernement entend procéder.
La ministre a en effet déclaré que « la redevance TV doit être déconnectée de la détention d’un téléviseur en 2020 », ouvrant la voie à une réforme consistant à élargir l’assiette de la contribution à l’ensemble des dispositifs pouvant recevoir la télévision (les ordinateurs, les smartphones, les tablettes, etc.). C’est un enjeu « de rendement et d’équité », qu’il faut aborder « sans tabou ».
Dans les mois qui ont suivi l’élection d’Emmanuel Macron, Françoise Nyssen avait déjà fait savoir son intention de rouvrir le dossier de la redevance TV, expliquant que les « usages ont changé » et qu’il faut désormais en tenir compte pour financer France Télévisions, Radio France, Arte, France Médias Monde (France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya), TV5 Monde et l’Institut national de l’audiovisuel.
Peu avant l’été, la ministre a néanmoins précisé que la réforme n’arriverait pas avant 2019. L’objectif est qu’elle soit adoptée à travers le projet de lois de finances pour 2020, qui sera présenté l’an prochain et voté dans la foulée. Il reste désormais à voir si ce dossier ira jusqu’à son terme : tous les ministres avant elle se sont emparés du sujet sans toutefois aboutir à quoi que soit.
Dans le dispositif actuel, la contribution des téléspectateurs s’élève à 139 euros par an en métropole et 89 euros en outre-mer. L’audiovisuel public peut aussi compter sur la taxe TOCE — celle-ci servant à financer la suppression de la publicité sur France Télévisions. La taxe s’applique une seule fois par foyer : elle ne dépend pas du nombre de téléviseurs dans le domicile et les éventuelles autres résidences.
Crédit photo de la une : Mathieu Delmestre
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Clés : France Télévisions Redevance Service public Téléviseur Télévision
ndlr :
- après avoir relevé le pouvoir d'achat des français modestes, cela aurait en effet du sens car la redevance fr est trop faible pour avoir des programmes de qualité et /autres pays, et cela serait équitable que tous les terminaux soient maintenant traités à égalité.
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Dans cette troisième édition de l'émission "Culture Pop et Justice Sociale", animée par Danièle Obono, nous nous demandons cette fois si les jeux vidéos peuvent allier industrie de masse et divertissement politique.
Invité·es :
Ugo Bernalicis, député du Nord de La France Insoumise
Adrien Carlier, éditeur et line designer chez Ubisoft
Brice Dubat, directeur créatif chez TeamTO et membre du collectif Klondike
Lola Guilldou, game designer et youtubeuse : "la développeuse du dimanche"
Avec également Baptiste, membre du Discord Insoumis, collectif créateur de "Fiskal combat"
Bon visionnage, réagissez, partagez!
00:12 - introduction à l'émission
02:00 - zapping de jeux vidéos
08:50 - écosystème et histoire
28:20 - Comment devient-on un·e professionnel·le du jeu?
34:08 - représentation et diversité
43:30 - le contenu politique des blockbusters
52:12 - conditions de travail des professionnel·les du jeu
59:00 - Fiskal combat, jeu du Discord Insoumis
01:06:00 - les jeux préférés des invité·es
Rédaction : François Quirier
Réalisation : Christophe Masson
Prise de son : Laurence Meyer
Organisation : Team Obono
Catégorie Actualités et politique
6 commentaires
Offshore
il y a 3 jours
Superbe initiative, j'ai trouvé la vidéo très intéressante, dommage qu'elle n'ait que si peu de visibilité :( (j'ai pu y avoir accès via le partage de la développeuse du dimanche, pour info)
C'est très compliqué de croiser les avis de tous ces milieux sur ces questions concernant le jeu vidéo.
Des "petits" points sinon, j'espère que la vidéo (enfin l'extrait de jeux en fait) ne sera vu que par des connaisseurs de jeu vidéos parce que les extraits de jeux montrent vraiment les extrêmes du jeu vidéo et de la société, et les joueurs le savent mais pas forcément les non-joueurs qui verront la vidéo, ça aurait valu le coup de le préciser avant de lancer l'extrait.
Un tout petit manque de structuration, 1h14 c'est très long pour youtube et on se perd un peu parfois.
Sinon perso je pense pas qu'il y grand chose à faire niveau discrimination dans les jeux, ils reflètent la société au final, et la quasi totalité de la visibilité est occupée par des géant multinationaux à qui on ne peut rien dire. Et les jeux concentrés sur le gameplay sont tout à fait paritaires et non discriminatoires (world of warcraft, league of legends, fortnite, overwatch, etc..) sans parler des jeux où l'on créer nous même notre personnage, ou où l'on a au moins le choix du genre du héro.
Très bonne initiative, merci encore ;)
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aujourd’hui le hiatus devient trop grand entre la stratégie électorale de conquête du pouvoir et l’accélération de phénomènes susceptibles de provoquer un effondrement à la fois écologique et social à l’échelle mondiale.
Climat, biodiversité, montée des extrémismes, des inégalités, dévissage culturel, mondialisation des échanges et contrôle des algorithmes, la vulnérabilité de nos sociétés est de plus en plus critique. Et ce sont toujours les mêmes qui sont sous le joug, de plus en plus exposés, en première ligne des victimes présentes et à venir. Nous devons nous laisser percuter par la situation et en prendre la mesure avec lucidité et responsabilité.
Or il me semble que la stratégie et les moyens mis en œuvre par la FI aujourd’hui au mieux passent à côté des enjeux, au pire desservent les fins. Dans les deux cas elles me semblent en-deçà de l’exigence écosocialiste. Les « signifiants vides » du populisme et de la stratégie anti-Macron, visant à fédérer le plus largement possible, étouffent trop souvent la radicalité du projet initial. Les affaires internes et le commentaire systématique de l’actualité me semblent de plus en plus hors-sol. Les réactions auto-centrées nous coupent les ailes. J’ai toujours plaidé pour l’alliance d’une aménité de ton et d’une radicalité de fond, je vois l’opposé. La critique interne, même bienveillante, est vécue comme une attaque, le pas de côté comme une trahison. J’en viens donc à la conclusion que c’est ailleurs que je serai la plus efficace, que les choses pourront bouger.
Depuis deux ans, des montagnards aux forestiers en passant par les rapports scientifiques sur les risques d’effondrement, j’explore des chemins de traverse, au contact d’espaces intellectuels et militants différents. Face à l’urgence il y a d’autres formes politiques à inventer, des passerelles à faire et des réseaux à activer, des actions de désobéissance civique à organiser (*), des risques et des conflits à anticiper collectivement. C’est crucial, et cela se heurte à trop de limites dans un cadre soumis aux échéances électorales et à l’injonction médiatique. L’heure est venue de sortir de nos zones de confort et de repenser en profondeur nos stratégies et modes d’action. Pour ma part je ressens la nécessité de recentrer mon temps et mon énergie, en cohérence avec le cheminement de ma réflexion (dont j’avais déjà posé quelques bribes ici).
https://lvsl.fr/entretien-avec-corinne-morel-darleux
Le centre de gravité de l’action politique est en pleine évolution. Il y a des parcours de radicalité à accompagner du côté des mouvements climat, une alerte écologique à amplifier du côté des mouvements sociaux. Des arbres à planter et des chantiers à bloquer. De nouveaux récits collectifs à construire, et une bataille culturelle à mener. Voilà ce à quoi je souhaite me consacrer. Je crois qu’il faut agir là où on se sent utile, accueillie et en phase avec ses convictions. Ce que je lis, vois et entends, me fait penser que nous sommes nombreux à envisager cette période troublée comme une bifurcation et à ressentir le besoin d’un grand pas de côté.
Je reste plus que jamais écosocialiste, attachée à la dignité du présent, avec la ferme détermination de continuer à militer activement.
- Petit bonus pour celles et ceux qui m’ont lue jusqu’au bout : je reste au PG, en compagne de route exigeante mais bienveillante, je continue à assurer le mandat régional qui m’a été confié face à Laurent Wauquiez, et oui, j’ai été approchée, mais non je ne pars ni pour une place chez EELV, ni chez Générations, ni pour rejoindre Place Publique. En fait je sais que ça parait toujours étrange à certains, mais on ne quitte pas toujours une fonction pour choper une place ailleurs. Parfois on fait simplement ce qui semble juste à un moment donné.
(*) Comme le font déjà les "malfaiteurs en bande organisée" à Bure, les opposants au projet GCO qui plantent des arbres le long du tracé tout en bloquant les chantiers de Vinci, ou encore Extinction Rebellion en Angleterre. »
Conversation avec Nicolas Beck, l’auteur de « En finir avec les idées reçues sur la vulgarisation scientifique » (éditions Quae), questionné par la responsable du Master 2 « communication scientifique » de l’Université de Strasbourg.
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nous – médiateurs scientifiques – devons continuer à tenter de convaincre et surtout à accompagner les chercheurs pour qu’ils aient l’opportunité, régulièrement, d’avoir des moments d’échange avec le public et pour cela, de disposer des outils et du recul nécessaires pour le faire.
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le dialogue entre scientifiques et public est bénéfique pour les deux parties. La prise de recul, la contextualisation des recherches, la formulation claire de la démarche scientifique apportent beaucoup aux acteurs de la recherche, qui ont besoin d’être compris du public, mais aussi d’autres collègues chercheurs ou encore de partenaires financiers par exemple.
Pour le public, le contact avec un chercheur est évidemment un moment de découverte et d’éveil à l’esprit critique. À ce sujet, il me semble que le foisonnement de théories douteuses sur l’évolution, le climatoscepticisme ou encore les campagnes de communication antivaccins doivent alerter la communauté scientifique, qui ne peut rester muette dans ce contexte de méfiance croissante vis-à-vis des sciences et des technologies.
Plutôt qu’un combat, je dirais donc que le véritable défi à relever, au quotidien, est de faire cogiter les chercheurs sur les enjeux de la culture scientifique et leur responsabilité, en tant que scientifique
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les démarches culturelles artistique et scientifique ont un grand nombre de points communs : volonté d’aiguiser la curiosité, d’affiner l’esprit critique, d’ouvrir l’esprit du public pour mieux saisir le monde qui nous entoure.
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« En finir avec les idées reçues sur la vulgarisation scientifique », par Nicolas Beck, préface de Mathieu Vidard, Éditions Quae, 2017.
Clés : communication médiation scientifique culture scientifique Fête de la science 2017 chercheur Fête de la science 2018
11h03 Image Principale Ameisen
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expositions Bien-être musée d'Orsay arts et création
La culture dans toute sa gamme, de la plus populaire à la plus pointue. « Dia », comme le dit l’étymon, « en traversant », « à travers », en croisant les voix, les manières, en laissant les arts dialoguer, les critiques se répondre, se mettre en regard et en perspectives. Un dialogue que l’on espère voir se poursuivre dans les commentaires de nos lecteurs.
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L’industrie est le cœur de la production de richesse d’un pays : nous pouvons tirer n’importe quel fil de l’activité humaine, l’enseignement, le secteur de la santé, le transport, au bout se trouvera immanquablement un processus de production, une usine pour le dire plus simplement.
Un défaut grave de culture industrielle dans le parti
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fascination autour des imprimantes 3D, des Fablab, de la société du « tous producteurs », de certaines visions proudhoniennes de l’économie, des graves sous-estimations des défis énergétiques… Il faut dire que les philosophes et les sociologues, spécialisés dans la narration de certaines utopies technologistes, ne manquent pas : Besnier, Rifkin, Morin, Stiegler … pseudo-visionnaires qui ont pour point commun de ne pas comprendre grand-chose aux réalités industrielles et au monde de la recherche, pour ne s’y être jamais vraiment frotté, et pour tout dire, n’y avoir jamais travaillé et n’ayant jamais réalisé le moindre projet concret. Et ce sont, hélas, les livres de chevet de beaucoup de dirigeants à gauche, qui s’imaginent ainsi être à la pointe de l’avant-gardisme avec ce genre d’idées.
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déconstruire les visions simplistes et erronées autour de la production et de l’industrie.
La paillasse de laboratoire et la grande échelle
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Ainsi en est-il par exemple des utopies sur la « société hydrogène » et la production d’énergie décentralisée qui nous permettraient, selon certains, de nous passer des grandes unités de productions. La pile à combustible existe, la voiture à hydrogène existe, et ce depuis plusieurs dizaines d’années, mais si cela ne se généralise pas, ce n’est pas parce qu il y aurait un complot contre cette technologie fomenté par les industriels de l’automobile par exemple, mais tout simplement parce que c’est très cher et d’un rendement médiocre, et que les chercheurs du monde entier ne trouvent tout simplement pas de solution pour qu’il en soit autrement. Le domaine de l’énergie est d’ailleurs un des secteurs les plus propices à ces visions qui font fi des ordres de grandeurs et de l’état réel des technologies à plus ou moins long terme.
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Notre penchant pour la science fiction et le sensationnel
On pourrait aussi citer le délire autour de l’homme augmenté et du transhumanisme. C’est la première chose qui nous vient à l’idée lorsqu’on évoque les progrès de la robotique appliquée à l’homme sous forme de prothèses évoluées. Mais l’écrasante majorité des chercheurs en robotique, dans ce domaine précis, cherchent tout simplement à améliorer le quotidien de personnes qui ont perdu un membre et sont gravement handicapées, ou bien ils cherchent par exemple à fabriquer un cœur artificiel le plus fiable possible: non pas pour créer de nouvelles émotions artificielles, dans un délire puéril de film de science fiction, mais plus prosaïquement pour prolonger la vie de milliers de personnes.
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Une utopie technologiste emblématique : les Fablab
L’avenir serait aux fablab et aux associations de quartier de type « do it yourself » (faites-le vous-même), le tout sous couvert d’une aspiration à l’ émancipation de chacun, enfin libre de produire soi- même la poignée de porte cassée de son logement dans son Fablab de quartier, plutôt que d’aller l’acheter à Castorama, acte très aliénant il va sans dire, et selon son désir bien sûr et pour l’usage voulu: ça c’est pour le volet « émancipation »…
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vision naïve du monde qui nous entoure, car elle sous-estime le haut niveau de technicité des objets les plus banals qui nous entourent et les problèmes ardus qu’ont dû résoudre nos ingénieurs et techniciens pour produire des objets avec des cahiers des charges de plus en plus exigeants. En termes de résistance des matériaux, de fiabilité, de normes sanitaires, de sécurité et avec la nécessité de les produire à des centaines de milliers d’exemplaires avec le même niveau de qualité : autant dire que ce n‘est pas à la portée du bricoleur du dimanche ne serait-ce que pour fabriquer un « simple » pédalier de vélo, un stylo-bic ou même un pot de yaourt… Faut il rappeler qu’on a justement inventé la division du travail pour cela, des normes, des métiers très pointus, qui interdisent toute utopie de ce genre à moins d’accepter un recul de civilisation sans précédent avec un retour à l’artisanat.
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Appréhender le « temps industriel »
Le temps industriel est un temps long : déployer une technologie, développer une filière, fiabiliser un produit, de l’Airbus A380, au réacteur EPR, en passant par le TGV, ou le dernier moteur à combustion qui sera produit par millions, c’est long et n’est pas souvent compatible avec certaines incantations et impatiences exprimées par des idéologues (surtout âpres au gain et profit immédiats) qui proposent de remplacer des secteurs entiers par des filières qui ne sont pas mûres et ne dépassent même pas le stade de la paillasse de laboratoire ou du prototype. Ces discours « de la table rase » ont des effets catastrophiques car mettant sous pression des industries entières sommées constamment de justifier de leur utilité, devant sans cesse s’excuser d’exister, provoquant ainsi de graves crises des vocations (la meilleure façon de tuer une filière : envoyer le signal qu’on n’investira plus dans ce domaine, vous videz alors les écoles d’ingénieurs). Comment s’étonner que les facultés de sciences se vident de façon aussi dramatique ? Faut il rappeler qu’il faut 5-6 générations d’effort, de travail, pour développer une filière industrielle d’excellence dans un pays, mais seulement 5 à 10 ans pour la détruire ?
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Un oubli fréquent : le support matériel de la « révolution numérique »
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C’est une figure de style au parti : quand on parle de révolution numérique , on parle de bla-bla-car, d’Uber, de Waze, on parle des Gafa, on explique qu’il y a d’immenses potentialités avec les « communs » grâce aux logiciels libres…avec des formules favorites « un autre internet est possible ! si on se donnait les moyens d’une maitrise publique » etc etc ..mais dans ces Rdv et colloques, journées d’étude, on évite soigneusement d’inviter un syndicaliste d’Orange, ou d’Alcatel (maintenant racheté par Nokia), ou un ingénieur des télécom, de l’industrie informatique ou des nouvelles technologies : il n’y a de place que pour les hackers, ou les militants du logiciel libre . C’est symptomatique d’un parti qui n’a plus les moyens d’appréhender le cœur des évolutions profondes dans des pans entiers de l’économie faute de salariés y travaillant, mais plus grave encore, faute même de réelle volonté de comprendre ce qui s’y joue.
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L’économie immatérielle est de plus en plus ….matérielle.
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Le « pétrole de demain » ce sera… le pétrole !
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Le PCF doit renouer avec le monde du travail, loin des illusions technologistes
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La France est-elle condamnée à être un pays parsemé de ronds-points et de centres commerciaux sans usine avec des « job à la con » (jobs qu’on retrouve dans ces même centres commerciaux) ?
Doit-on condamner toute une génération à des métiers absurdes et dévalorisants, et devenir, comme le prédisait Condoleezza Rice, un grand parc d’attraction Dysneyland pour riches touristes du monde entier ?
Doit-on pointer le problème de la désindustrialisation, juste durant les analyses de lendemain d’élections pour déplorer le vote massif pour le FN dans les territoires périphériques, ceux frappés le plus durement par la désindustrialisation, et l’oublier quelques semaines plus tard, jusqu’à la prochaine élection ?
Un parti communiste, digne de ce nom, doit avoir ce sujet comme une des préoccupations centrales, au cœur de son projet.
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Il faut changer d’état d’esprit, renoncer aux utopies faciles, technologistes, et retrouver le chemin du dialogue avec les syndicalistes, les professionnels, osons même un « gros mot » : avec les experts de ces domaines. C’est un chemin plus difficile, mais c’est le seul valable si on veut que la gauche, notre parti en particulier, retrouve force et crédibilité.
...
Auteur :
Mon livre "Environnement et énergie" est édité aux éditions du Temps des Cerises (mai 2016).
contact : bellal.amar2@gmail.com
Je reposte mon commentaire d'août 8, 2018 à 2:17 que je ne vois pas :
"
Bonjour,
merci pour cet excellent billet qui recoupe de nombreux aspects que je partage. Cependant, j’ai un regret : que vous ne disiez pas un mot sur le climat, les émissions de gaz à effet de serre et le fait que nous avons basculé dans l’anthropocène, ce qui change TOUT.
J’ai constaté à bien des reprises à quel point les ingénieurs ont du mal à sortir d’une forme de toute puissance juvénile qui les fait tomber dans une forme d’addiction à la technologie pour la technologie et que je résumerai par « s’éclater par la tech ou éclatech » !
J’ai conscience que votre angle était l’industrie et les technologies. Mais tout de même. Avant d’aller plus avant, je vais aller lire vos autres écrits car peut-être l’avez-vous déjà fait ailleurs…
Un collègue ingénieur qui milite à La France Insoumise et aimerait coopérer avec vous pour PRENDRE LE PARTI DE L’ANTHROPOCÈNE :
Par Nathalie Moller
Mots clés :
Jazz
Culture musicale
...
« Ma mère, elle m’a appris à prier. [...] Si je meurs et que mon âme est perdue, ça ne peut être que de ma faute ». La mère de Nina Simone est en effet très pieuse. Aussi, lorsque la fille se retrouve à jouer du jazz (une musique de 'sauvages') dans les cabarets d’Atlantic City, elle qui s'appelle Eunice Kathleen Waymon, préfère se cacher derrière un pseudonyme, Nina Simone, un clin d'œil à l’actrice française Simone Signoret.
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Cours commun de culture numérique 2015-2016 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i, Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-Green
Amphi S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi, de 14h à 16h
Ces cours sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire)
Date de réalisation : 16 Octobre 2015
Durée du programme : 75 min
Classification Dewey : Internet
Catégorie : Vidéocours
Auteur(s) : LE CROSNIER Hervé
Mots-clés : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles
L’Association Internationale pour la Recherche Interculturelle (ARIC) a été fondée à Genève, le 29 novembre 1984, lors d’un colloque de la société suisse de recherches en éducation, par des chercheurs de disciplines différentes (anthropologie, psychologie, sociologie, éducation…) de France, du Québec et de Suisse.
A l’assemblée générale de fondation de l’association étaient présents Pierre Dasen, Micheline Rey (Genève), Jean Retschitzki, Margarita Bossel-Lagos, Andreas Dick (Fribourg), A. Bottani, Carmel Camilleri, May Collet, Nicole Howard, Maurice Mauviel (Paris), et Fernand Ouellet (Sherbrooke). Le président élu à cette occasion fut Pierre Dasen (Université de Genève)
Le siège et le secrétariat de l’ARIC ont été installés à l’Institut de Psychologie de l’Université de Fribourg (Suisse).
L’ARIC a pour principaux buts :
- Dynamiser la recherche interculturelle.
- Promouvoir la collaboration interdisciplinaire et interculturelle.
- Faciliter l’articulation entre théorie(s) et pratique(s) interculturelle(s).
- Etablir, dans l’espace francophone, un réseau international et interdisciplinaire.
- Organiser des rencontres scientifiques d’envergure nationale internationale.
La page d'accueil de l'association Framasoft et de ses projets